Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

Israël

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DES SOLDATS DE 72 PAYS SERVENT DANS LES FORCES ARMÉES ISRAÉLIENNES


L'armée israélienne: un creuset

Selon la conception des fondateurs de l'État, les forces de défense israéliennes ne doivent pas se limiter au domaine purement militaire; elles doivent aussi s'occuper des secteurs sociaux. Le service premier de l'armée est de défendre l'État d'Israël. Mais, dans ce cadre, les soldats doivent aussi socialement s'enrichir et s'intégrer toujours plus. Le service militaire doit jouer le rôle de creuset pour ces jeunes gens qui, ensuite, devront construire leur vie.

Aujourd'hui encore, les forces de défense israéliennes poursuivent cette voie. Il ressort de données publiées, il y a quelques semaines, par le bureau du personnel de l'état-major que des soldats de pas moins de 72 pays servent dans l'armée israélienne. Parmi eux se trouvent des hommes et des femmes qui ont récemment immigré en provenance de nations arabes comme, par exemple, l'Algérie, la Syrie, le Maroc et même l'Afghanistan. Les forces de défense israéliennes comptent également des militaires des deux sexes venus de pays comme la Chine, la Finlande, l'Irlande, l'Albanie, l'Allemagne, le Guatémala, l'Équateur, l'Inde, la Suisse, Singapour, l'Argentine et d'autres États encore.

Le pourcentage d'officiers appartenant à des milieux de nouveaux immigrés est plus élevé que celui des Israéliens depuis longtemps installés dans le pays. Des nouveaux immigrés servant dans l'armée, 8,4% sont des officiers, alors qu'il n'y en a que 4,9% parmi les Israéliens.

© Nouvelles d'Israël 07 / 1999



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MYSTÈRE ÉCLAIRCI: UN AGENT DOUBLE GRANDEMENT COUPABLE


Un des grands mystères de la guerre du Yom Kippour portait sur cette question: Pourquoi le service des renseignements des forces de défense israéliennes – malgré tous les avertissements, les signes annonciateurs et les informations émanant sans cesse des différents fronts – persistait-il à croire qu'aucune guerre n'éclaterait? Cette attitude d'entêtement, appelée par la suite «Conception», eut pour conséquence que les réservistes furent mobilisés trop tard, ce qui affaiblit la capacité de combattre des quelques unités stationnées aux frontières avec l'Égypte et la Syrie, des États qui voulaient occuper Israël.

Ce mystère a été partiellement levé dernièrement. À l'Université hébraïque de Jérusalem s'est tenu un symposium sur les leçons à tirer de cette guerre. Le chef du service des renseignements militaires de l'époque, le général de réserve Eli Za'ira, a révélé qu'Israël, avant la déclaration de la guerre, avait en Égypte une source d'informations secrète, qui transmettait des renseignements précieux sur les décisions de l'état-major égyptien. Après la guerre, Za'ira fut dégradé en raison de son attachement à la «Conception». Selon ses dires, il fut, au moment où il prit la direction du service des renseignements militaires, mis au courant de l'existence de cette source, mais placé dans l'obligation de garder la chose strictement secrète.

Cet informateur donnait régulièrement des renseignements sur les intentions du président el-Sadate. On affirmait que ce dernier ne voulait entrer en guerre contre Israël qu'à deux conditions: 1. si Israël s'entêtait à garder une présence sur le canal de Suez et refusait de se retirer; et 2. l'Égypte ne s'engagerait pas dans un conflit armé sans l'aide militaire de l'URSS. Ce soutien militaire devait inclure la vente de fusées Scud, lesquelles auraient constitué une menace pour l'arrière-pays israélien. Quelque temps plus tard, la source transmit des informations sur les possibles moments d'une attaque égyptienne: décembre 1972 ou mars 1973. Mais rien ne se produisit à ces deux époques. Dans les forces armées israéliennes, on supposa que Sadate n'avait tout simplement pas reçu de l'URSS l'appui souhaité. Cela renforça naturellement, par la suite, la crédibilité de l'informateur, et on fit de plus en plus appel à ses services.

Lorsque, en octobre 1973, il y eut des mouvements de troupes égyptiennes et syriennes, peu de temps avant la guerre, l'informateur tranquillisa Israël en affirmant qu'il ne s'agissait que de manoeuvres. Le service des renseignements militaires accepta cette explication et, en conséquence, ne se prépara pas à un éventuel conflit.

Après la guerre, le général Za'ira lut les mémoires du chef d'état-major égyptien de l'époque. Il comprit que, dans le milieu des chefs militaires de l'Égypte, l'option d'une guerre n'avait jamais été concrètement envisagée avant avril 1973. En d'autres termes, la source qui avait transmis les renseignements concernant les deux précédentes périodes, était un agent double égyptien. Cet informateur fournissait expressément au service israélien des renseignements des informations erronées, ce qui conduisit presque à la destruction d'Israël dans une des plus dures guerres de son histoire.

Commentaire:

Même si cet agent double porte une très grande responsabilité dans les événements de la guerre du Yom Kippour, Dieu a permis la chose pour amener Son peuple sur Ses voies. Après la guerre des Six jours, Israël était manifestement convaincu de sa propre force. Mais nous voyons ici l'intervention en grâce de Dieu due à Son amour, comme Il le fait souvent dans notre vie personnelle. En outre, cet épisode nous enseigne à ne jamais nous appuyer sur des hommes, mais sur Dieu seul. Qu'Israël se soit fié à cet agent qui n'était nullement un ami du peuple juif, lui fut presque fatal! CM .

© Nouvelles d'Israël 07 / 1999


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L'AMBASSADE US A LOUÉ UN APPARTEMENT À JÉRUSALEM


De nombreux Américains sont pour le transfert à Jérusalem

L'ambassade US en Israël a loué, il y a quelques mois, un appartement à Jérusalem à des fins officielles. Il se situe dans le complexe du nouvel hôtel Hilton, avec vue sur la muraille de la vieille ville. L'ambassadeur US, Ned Waker, a reçu là, entre autres, des groupes de Juifs américains venus en visite en Israël.

L'appartement loué sert de solution de transition avant le transfert de l'ambassade US de son siège actuel à Tel-Aviv vers Jérusalem. Le Congrès américain a déjà ratifié la loi portant sur ledit transfert de l'ambassade, mais le Président Clinton avait différé l'application de la loi pour des raisons de sécurité nationale. Il semble que Clinton craignait, tout particulièrement ces derniers mois, des réactions violentes de la part des Palestiniens et des Arabes. En outre, il ne voulait manifestement accorder aucun bonus à Netanyahou, car celui-ci aurait mis, durant la campagne électorale, le transfert de l'ambassade à l'actif de son gouvernement. Pour ces raisons, le gouvernement américain a tu la location de l'appartement; il n'en a pas informé le public, comme certains sénateurs l'exigeaient.

Entre-temps, quelques sénateurs s'organisent au Congrès de Washington; ils se tâtent pour introduire une loi qui permettrait à Clinton de reporter à plus tard le transfert de l'ambassade. D'autres sénateurs veulent soumettre une autre proposition selon laquelle le gouvernement sera obligé, dans les deux années à venir, d'investir 50 millions de dollars, US par an pour la construction d'une ambassade à Jérusalem.

Commentaire:

Il est symptomatique que les USA, la nation la mieux disposée à l'égard d'Israël, aient eu l'intention de transférer leur ambassade à Jérusalem. Par contre, les pays européens ne parlent pas du tout d'une telle possibilité. À noter également le fait qu'aux USA, des voix se font entendre pour protester. Il y a, en effet dans ce pays de nombreux chrétiens fondamentalistes qui sont naturellement pour un transfert de l'ambassade à Jérusalem. On ne devrait jamais sous-estimer la force des chrétiens, qui sont le sel de la terre. D'autre part, aux États unis comme partout ailleurs, il se trouve des forces qui s'y opposent fortement. Du reste, un pays qui transfère son ambassade à Jérusalem doit s'attendre à rencontrer une forte résistance de toutes parts. Car celui qui se rend à Jérusalem est confronté à la vérité, cette ville étant celle de la vérité! Une telle nation confirme ainsi que Jérusalem est la capitale d'Israël comme la Bible la déclare. Le Président Clinton, malgré toutes ses fautes, est le plus grand ami d'Israël que la Maison-Blanche ait jamais vu. CM


© Nouvelles d'Israël 08 / 1999


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BARAK GOUVERNE AVEC SIX PARTIS


Cinquante jours après les élections, le 28e gouvernement de l'État d'Israël est entré en fonction.

La cérémonie de passation de pouvoir a été brève et symbolique. Le Premier ministre sortant, Benjamin Netanyahou, a eu un entretien en tête-à-tête de plusieurs minutes avec son successeur, Barak, à qui il a remis toutes les fonctions. Ensuite, les deux hommes se sont rendus dans la salle des séances gouvernementales. Il y avait là les épouses ainsi qu'un public choisi, surtout des fonctionnaires du bureau du Premier ministre. Les deux politiciens se sont serré la main et ont échangé quelques mots de salutation; puis, chacun s'en est allé son chemin: Netanyahou comme citoyen normal et Barak comme chef du nouveau gouvernement d'Israël.

La coalition d'Ehud Barak compte 75 députés à la Knesset, issus de six partis: Un Israël (le parti de Barak), Shas, Meretz, Israël Be Aliya (ce parti s'est scindé en deux), le parti du Centre et le Parti national religieux (Mafdal).

Le parti ultra-orthodoxe «Yahadouth HaThora» bien que soutenant également le gouvernement, n'est pas représenté dans la coalition.

Les rabbins qui dirigent ce parti ne pouvaient simplement pas s'accommoder du fait que Meretz allait faire partie du gouvernement. Meretz est issu du Mouvement pour les droits civiques; il suit une ligne anti-orthodoxe. En conséquence, les rabbins ont recommandé de soutenir le gouvernement tout en ne se joignant pas à la coalition. En contrepartie pour ce soutien, Barak a pris ses distances à l'égard de son projet de départ qui consistait à recruter dans l'armée tous les étudiants de la Yeshivot sans exception. Malgré cela, Barak a pu enregistrer un succès dans ce domaine. Les rabbins ont consenti à ce qu'un certain nombre des étudiants de la Yeshivot, parvenus à l'âge de 24 ans, soient mobilisés pour un service écourté dans les forces de défense israéliennes. Plus tard, ils seront des soldats de réserve; en outre, ils devront être intégrés dans le marché du travail.

Il est trop tôt pour pouvoir dire dans quelle direction Barak et son gouvernement vont diriger l'État d'Israël et son peuple. Cependant, au cours de la première semaine de son mandat, Barak a déjà rencontré le président des USA et celui de l'Égypte ainsi que Yasser Arafat. Une ligne se dessine clairement: Barak, l'ancien chef d'état-major et le soldat le plus décoré de l'armée israélienne, et qui avait voté contre l'accord d'Oslo, aspire à la paix et à la sécurité. Pour atteindre ce but, il est disposé à payer ce prix fort: céder le Golan et de larges territoires de Yéhuda et Shomron.

© Nouvelles d'Israël 08 / 1999


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CRISE DU DIALOGUE ENTRE LES JUIFS ET LE VATICAN?


La canonisation du Pape Pie XII choque Israël

Dans le monde entier, les juifs perçoivent la révocation du rabbin Joskowitz comme une nouvelle preuve que le dialogue avec le Vatican n'apporte pas les progrès nécessaires, et qu'il se trouve même au bord d'une crise.

Personne ne conteste le fait que le pape actuel entreprend des efforts afin de lutter contre l'antisémitisme. Pourtant, ses décisions et ses actes sont porteurs de confusion; ils laissent même l'impression d'un message équivoque et démontrent qu'il n'est pas systématiquement réceptif à la sensibilité juive. Le voyage du pape en Pologne en juin l'a encore confirmé: à Varsovie, il a célébré une messe sur les lieux qui ont servi de point de départ à la déportation de milliers de juifs. Pendant la prière, le chef de l'Église catholique a demandé que le peuple juif «soit honoré et aimé par tous ceux qui, à ce jour, n'ont pas encore appréhendé l'ampleur des souffrances de ce peuple». Mais après cette démarche pleine de sensibilité, le pape a lancé les préparatifs pour la canonisation de Pie XII, en dépit de l'existence de documents prouvant que ce dernier, bien qu'ayant eu très tôt connaissance de la «solution finale», n'a rien fait pour s'y opposer. L'Église réfute cette accusation et affirme que Pie XII s'est prononcé très clairement contre la persécution des juifs, bien qu'en pesant très soigneusement ses mots, dans la mesure où il craignait que ses déclarations ne déclenchent une vengeance contre les juifs et les catholiques. Des études réalisées ces dernières années, ainsi que des documents contemporains (qui ont d'ailleurs été publiés), prouvent toutefois le contraire. Récemment, le rabbin Marwin Heir, président du Centre Wiesenthal aux États-Unis, a même affirmé que Pie XII avait prié pour que les nazis vainquent l'Union soviétique, que l'Église percevait comme le pire ennemi du christianisme.

Une autre décision du souverain pontife est également très contestée. Celui-ci a béatifié 108 catholiques polonais assassinés par les nazis, ouvrant ainsi la voie à leur canonisation. Les juifs y voient une tentative de réduire l'importance d'Auschwitz en tant que symbole de l'Holocauste, bien que ces 108 personnes aient également compté des ecclésiastiques assassinés pour avoir aidé des juifs.

La béatification d'Edith Stein, religieuse d'origine juive morte à Auschwitz (voir l'article dans notre précédent numéro), ainsi que celle du cardinal croate Stepnitz, collaborateur des nazis, sont mal perçues par de nombreux Juifs et suscitent des protestations. Mais le pape ne se laisse pas détourner de ses projets. En même temps, il donne à entendre qu'il accorde de l'importance au dialogue avec les Juifs, mais qu'il s'est fixé d'autres priorités.

Commentaire:

Nous avons déjà signalé que d'après nos connaissances des Écritures, il doit y avoir une sorte de réconciliation entre Israël et Rome pour préparer l'époque de l'Antichrist. Mais sur le fond, l'Église catholique a toujours été contre les juifs et se considère comme celle qui succède à Israël.

Mais pour l'Église catholique romaine aussi viendra le jour où elle devra rendre des comptes à Dieu pour ce qu'elle a fait aux frères de Jésus, au peuple d'Israël. Dieu n'ignore rien de nos actes. Combien judicieuses sont les paroles de Jésus: «Dans la mesure où vous avez fait cela à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait» (Matth. 25, 45). Bien entendu, l'Église catholique compte aussi en son sein d'ardents enfants de Dieu qui croient en Jésus et qui L'aiment. Durant le règne nazi, bon nombre de catholiques ont caché des Juifs et les ont ainsi sauvés d'une mort certaine. CM

© Nouvelles d'Israël 08 / 1999


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LE GRAND RABBIN DE POLOGNE RÉVOQUÉ POUR OUTRAGE AU SOUVERAIN PONTIFE


Omission du titre pontifical

Le grand rabbin de Pologne, Pinchas Menachem Joskowitz, a été démis de sa fonction après avoir placé le Pape Jean-Paul Il dans une situation embarrassante.

Le vieux rabbin a été révoqué par les dirigeants de la communauté juive de son pays après avoir rencontré le pape en juin, au cours de sa visite en Pologne. Il s'était adressé à lui par la formule «Monsieur le Pape» au lieu de «Votre Sainteté», puis avait demandé publiquement au Pape de faire ôter la grande croix placée devant le camp d'extermination d'Auschwitz. Celle-ci ainsi qu'environ 300 croix plus petites ont été installées sur l'initiative de diverses organisations chrétiennes, dont certaines sont antisémites. Depuis quelques années, ces croix font l'objet d'une importante controverse publique et politique s'étendant au-delà des frontières de la Pologne.

Au vu de ce débat le conseil ecclésiastique polonais a décidé de faire enlever les croix. Toutefois, la grande croix était censée rester en place, étant donné qu'elle commémore la visite du pape à Auschwitz en 1979.

La revendication du rabbin Joskowitz ainsi que la manière dont il l'a présentée au Pape ont suscité une vive colère parmi les catholiques polonais et créé des tensions entre les représentants des deux confessions. Dans ce contexte, la communauté juive de Pologne a affirmé que les déclarations du rabbin ne reflétaient pas son point de vue et qu'il avait «renoncé à ses fonctions». Le président de la communauté, Jessie Kichler, a même décrit l'attitude du rabbin comme «déshonorante et dommageable pour les relations entre le peuple juif et l'Église catholique romaine».

© Nouvelles d'Israël 08 / 1999


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ISRAËL ET LES ÉTATS-UNIS: VERS UNE COMMERCIALISATION COMMUNE DU «CHETZ»


Un grand succès à Paris

Israël et les États-Unis étudient la possibilité de commercialiser ensemble le système de missiles «Chetz» dans d'autres pays. La Turquie pourrait être le premier client potentiel. Ce pays s'est déjà adressé à Israël pour acquérir des systèmes de défense contre les missiles balistiques exploitant les principes technologiques du «Chetz».

Mais la Turquie n'est pas le premier pays à avoir consulté Israël pour cette question. Étant donné l'accroissement de la menace que les missiles représentent à travers le monde, Israël a vu se multiplier les demandes. En outre, la lenteur des progrès accomplis par les États-Unis dans le développement d'un système anti-missiles a suscité l'intérêt envers Israël. Jusqu'à présent, les Américains n'ont pas encore réussi à abattre à coup sûr les missiles balistiques. À Washington, un lobby rassemblant des représentants des deux hémicycles a demandé au Pentagone d'autoriser la vente commune des missiles «Chetz».

Lors du meeting aérien organise en juin dans la région parisienne, le système «Chetz» a fait l'objet d'un intérêt marqué. C'était la première fois qu'il était présenté au grand public dans le cadre d'une telle manifestation. Cette présentation combinait une exposition des missiles et des systèmes les accompagnant, et la projection d'un film enregistré à l'occasion d'un tir d'essai démontrant le potentiel des missiles.

Cet intérêt n'a pas épargné les officiers israéliens servant ce système, et qui avaient fait le voyage dans le but d'en faciliter la commercialisation. Avant la fin de l'année, ceux-ci auront terminé le premier cycle de formation spécifique à ce système élaboré par les forces de défense israéliennes.

© Nouvelles d'Israël 08 / 1999


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LEÇONS À TIRER DE LA GUERRE DU KOSOVO


Israël très inquiet

L'engagement international en faveur des Albanais persécutés au Kosovo cache un aspect humanitaire unique. Pour la première fois dans l'histoire, les nations du monde s'assemblent et s'engagent à faire des dons en argent; elles sont même disposées à risquer la vie de leurs soldats pour aider une minorité persécutée et se trouvant dans une situation sans issue.

Mais cette immixtion pose en même temps un précédent dangereux: pour la première fois, les Nations-Unies se sont mêlées des affaires intérieures d'un État souverain, et elles lui ont imposé leur point de vue, ce qui s'est fait grâce à l'intervention massive d'une puissance militaire supérieure.

Israël s'est réjoui de l'aspect humanitaire de cet engagement au Kosovo; il y a même participé en envoyant des médicaments, des docteurs, des travailleurs sociaux et, dernièrement, des experts pour le traitement psychologique des réfugiés.

Mais en même temps, ils ne sont pas peu nombreux les Israéliens qui se montrent préoccupés par l'autre aspect des choses: la perspective diplomatique et politique de cette immixtion. Dans des circonstances bien déterminées, ce précédent pourrait être d'une lourde signification pour Israël.

Le ministre des Affaires étrangères du gouvernement Netanyahou, Ariel Sharon, a été le premier à s'exprimer sur cet aspect de la situation, la veille de la mobilisation des forces combattantes de l'OTAN. Il a rejeté l'idée d'un soutien à l'initiative américaine au Kosovo, justifiant sa position par la crainte que ce précédent pourrait avoir des conséquences pour Israël sous l'angle des exigences des Arabes de l'AP en Galilée du Nord.

Il se fait que les craintes de Sharon, du moins sur le papier, n'étaient pas exagérées. Peu de jours après qu'un compromis ait été obtenu pour le Kosovo et que les forces de l'OTAN soient entrées dans ce pays, le président de l'Autorité palestinienne, Yasser Arafat, s'est exprimé avec beaucoup d'assurance pour dire son espoir que le peuple palestinien pourra également profiter un jour d'un tel appui international.

Dans un communiqué propagé par l'Agence de renseignements palestinienne, il est dit: «Les Palestiniens espèrent que toutes les parties qui se sont impliquées dans la crise du Kosovo n'hésiteront pas à intervenir de la même manière en Palestine pour mettre fin à l'occupation israélienne.»

Commentaire:

À plusieurs reprises déjà, nous avons attiré l'attention sur ces nouveaux développements. Mais cela va plus loin: pour la première fois, l'OTAN a combattu pour un pays musulman. La pensée doit être développée: En fera-t-elle de même, dans le cas d'Israël, en faveur d'un pays musulman, pour la création d'un État palestinien? Cela pourrait se produire sous une puissance mondiale anti-christ, ce qui serait conforme à Zacharie 12 et 14. On comprend dès lors l'inquiétude actuelle d'Israël: le moment de l'«angoisse de Jacob» approche. Mais Dieu aidera Son peuple à traverser cette très dure période ! Ce qui n'est pas le cas pour les Yougoslaves, Jésus reviendra en Israël pour intervenir en faveur de Son peuple et le délivrer de tous ses ennemis. La Parole prophétique s'accomplit! Tout devient réalité sous nos yeux. CM

© Nouvelles d'Israël 08 / 1999


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2,3 KILOMÈTRES: LA FORMULE DU STATUT FINAL


Des propositions tant du côté israélien que palestinien envisagent un élargissement considérable des limites de la ville de Jérusalem: elle comporterait deux districts, un pour chaque clan. Les sièges gouvernementaux des deux «capitales» se trouveraient à approximativement la même distance du mont du Temple.

Le livre de Menahem Klein, édité récemment par l'Institut de Jérusalem pour les Études d'Israël sous le titre «Doves over Jerusalem's Sky – The Peace Process and the City 1977-1999» (Colombes de la paix dans le ciel de Jérusalem – le processus de paix et la ville 1977-1999), a produit de l'émoi dès avant sa parution. Cet ouvrage livre, pour la première fois, une description détaillée du projet concernant l'avenir de Jérusalem, que Jossi Beilin, député du parti travailliste, et Abu Mazen, le représentant des Palestiniens, ont mis sur pied. Le point principal de ce document est celui-ci: les limites actuelles de la ville, fixées par le gouvernement israélien en 1967, n'ont plus de sens, car l'évolution de ces 32 dernières années a créé de nouveaux faits. Les limites existantes ne conviennent plus au nouveau tracé de la ville établi par le géographe Israël Kimche; elles sont même au désavantage des deux clans. C'est pourquoi ce projet envisage de modifier les contours de Jérusalem afin de les adapter aux conditions géographiques et politiques de la région.

Les origines historiques des limites actuelles de la ville sont bien connues; en effet, ces limites ont été établies à la hâte après la guerre des Six-Jours, et cela en rapport avec la décision d'inclure Jérusalem-Est dans le territoire d'Israël. Un critère important dans l'établissement des limites du domaine annexé a été, à l'époque, d'incorporer les territoires les plus grands possibles, non encore colonisés, dans la ville de Jérusalem, et de réduire au maximum le nombre de ses habitants arabes; mais aussi et surtout d'obtenir le contrôle de points stratégiques importants, comme, par exemple, l'aéroport d'Atarot (Kalandia) dans le nord de la ville. Malgré cela, la frontière de Jérusalem passait, en certains endroits, au milieu des districts arabes. La situation n'a cessé de se compliquer au cours des années. Parmi les premiers changements drastiques, il y a le fait que des petits villages arabes situés en bordure des territoires annexés se sont rapidement développés en d'importants lieux de peuplement pour devenir des faubourgs de Jérusalem. Citons, par exemple, des endroits comme Al Ram, Kfar Aqab, Bir Naballah et Jab'a au nord de la ville; en 1967, ces villages étaient fort éloignés du centre de la cité, mais actuellement, ils sont devenus des parties intégrantes, à population dense, de Jérusalem. Un deuxième changement, bien connu de tous, concerne l'établissement de grandes colonies de peuplement juives dans les territoires non encore fermés de la partie orientale de la ville.

Un centre d'attraction pour les demandeurs d'emploi

Cependant moins connue est l'évolution sous l'angle du nombre fortement croissant des habitants arabes dans le centre de la ville et dans ses faubourgs. Depuis 1967, cette augmentation a largement dépassé toutes les prévisions du côté israélien. La cause en est l'activité accélérée des juifs, sur le plan de la construction, à Jérusalem. La conséquence en a été la création de nombreux lieux de travail, faisant de la ville un centre d'attraction pour les Arabes de toute la Cisjordanie. En outre, furent construites les colonies juives de Maale Adumim et Givat Zeev, situées à la frontière de Jérusalem-Est. C'est ainsi que s'est réalisé un important élargissement du territoire de la ville; et Jérusalem-Est est aujourd'hui significativement plus grand que la partie annexée jadis par Israël.

Sur base des circonstances politiques créées par les Accords d'Oslo et de la forte probabilité qu'un État sera fondé dans les territoires de l'Autonomie palestinienne (AP), les limites de la ville de Jérusalem deviendront plus tard des frontières de l'État. Un tel développement est naturellement absurde. Personne n'avait compté avec la possibilité de voir un jour les limites nord, sud et est de la cité se transformer en frontières de pays. Toute la problématique devient claire, quand on considère les points de contrôle aux accès de la ville depuis la Cisjordanie. Quand Israël se mit à verrouiller les territoires palestiniens et à établir des barrages routiers en vue d'avoir un regard sur les personnes voulant se rendre en ville, les services de sécurité cherchèrent des endroits appropriés aux «frontières». De tels points ne purent se trouver, car, comme déjà dit, les limites de la ville (du reste aussi, les frontières politiques) traversent des jardins et des maisons situés en territoire arabe. C'est ainsi que le point de passage nord fut établi au sud de Al Ram, à plus d'un kilomètre de la frontière proprement dite de la ville. Au sud, un point de contrôle a été établi près de l'Institut théologique Tantur, alors que la limite de la ville se situe plus au sud, près du tombeau de Rachel. On a procédé de la même façon pour d'autres points de contrôle.

Le partage succède à l'élargissement

Pour cette raison, le principe fondamental du document de Beilin et Abu Mazen comporte un élargissement des limites de la ville vers les territoires de la Cisjordanie, afin d'incorporer dans l'entité les grands districts arabes situés à l'est de Jérusalem, Al Azzaria et Abu Dis ainsi que les colonies juives de Maale Adumim et Givat Zeev. Proposition avancée: partager en deux le district de la ville nouvellement créé s'étendant de Ramallah dans le nord jusqu'à Bethléhem dans le sud et vers Maale Adumim à l'est: une zone israélienne et une palestinienne.

L'établissement de la nouvelle ligne frontière du Grand-Jérusalem et le partage en deux districts, que voilà un projet extrêmement compliqué mais le principe de l'élargissement de la ville ouvre la possibilité d'un accord politique unanimement accepté par les deux parties. La nouvelle ville aura des dimensions gigantesques, mais on sait fort bien que la Jérusalem historique originale ne compte qu'un kilomètre carré à l'intérieur des murailles de la vieille cité. Celles-ci, durant les millénaires de son existence, constituaient les limites de la ville jusqu'à il y a environ un siècle. Le Jishuv, la commune juive avant fondation de l'État, établit, pour une multitude de raisons, les zones d'habitation juives ainsi que les institutions nationales juives à quelque distance de la ville sainte de départ. Ainsi, les bâtiments de la Knesset, le Parlement israélien, la Cour suprême de justice, le Musée d'Israël, les bureaux du Premier ministre et les différents ministères se trouvent sur le territoire des villages arabes, qui étaient anciennement dans la partie Est de la ville, comme, par exemple, Lifta, Malha, Sheikh Bader, Dir Jassin, Ein Kerem. Ces institutions sont éloignées d'environ trois kilomètres du mont du Temple et des lieux saints de Jérusalem.

Une solution pour les Palestiniens n'est envisageable que sur base d'une égalité avec Israël; cela signifie qu'ils pourront installer leurs établissements nationaux et publics à égale distance du mont du Temple, mais dans la direction opposée, c'est-à-dire à l'est. Actuellement, l'AP construit, au carrefour de Abu Dis, un bâtiment qui pourrait servir de siège du Parlement palestinien. Il se trouve en Cisjordanie, à 2,3 kilomètres à vol d'oiseau de la mosquée Al-Aqsa, exactement à la même distance que celle séparant la Knesset du Mur Ouest. Sous l'angle du principe de l'égalité, les Palestiniens n'ont aucune raison de se plaindre d'être chassés de la ville et de devoir installer leur capitale sur le territoire de Abu Dis, étant donné que ce lieu se trouve à l'intérieur des limites du Grand-Jérusalem, tout comme, aujourd'hui, Sheikh Bader et Lifta se situent à l'intérieur du district de la ville de Jérusalem.

Naturellement, il y a encore toute une série de problèmes qui se poseront dans le cadre de la transposition pratique de l'administration dans les zones israélienne et palestinienne. Mais les propositions concernant l'élargissement des limites de Jérusalem ainsi que le principe de la réciprocité relativement aux lieux des sièges gouvernementaux d'Israël et des Palestiniens pourraient constituer un bon point de départ lors des négociations portant sur une des questions les plus épineuses de l'accord sur le statut final de la ville.

©  Nouvelles d'Israël 08 / 1999


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LA «PAIX» AVEC TOUS LES VOISINS DANS 15 MOIS?


Les choses bougent dans le processus de paix au Proche-Orient. Trois semaines après son accession au poste de Premier ministre, Ehud Barak s'est rendu à

Washington et a fixé avec le président Clinton un délai – octobre 2000 – pour aboutir à une percée dans les négociations.

Au cours des 15 prochains mois, Barak a l'intention de trouver une solution à tous les problèmes existants, tant avec les Palestiniens qu'avec les Syriens et le Liban, satellite de la Syrie. Il prévoit en outre des accords régionaux réglant des questions telles que l'approvisionnement en eau et autres problèmes politiques.

Pendant sa visite aux États-Unis et ses entretiens avec le président américain, Barak s'est dit disposé à aborder avec toutes les parties en présence des problèmes apparemment insolubles, comme par exemple la question de Jérusalem. À son avis, un accord n'englobant pas tous les problèmes serait inadéquat et ne pourrait que mener à des tensions ainsi qu'à un durcissement des fronts dans le conflit israélo-arabe. Toutefois, Barak a souligné que Jérusalem restera la capitale unifiée de l'État d'Israël. En effet, si Israël est disposé à se retirer de certains secteurs de Judée et de Samarie, il ne cédera qu'une partie minime des zones où vivent des colons juifs. En revanche, Israël est prêt à opérer un retrait à grande échelle du Golan, mais «pas pour que les Syriens puissent à nouveau un bain de pieds le lac de Génézareth».

La visite de Barak en Amérique était tout entière placée sous le signe de l'amélioration des relations entre Jérusalem et Washington. Le président américain a reçu de façon particulièrement cordiale le nouveau Premier ministre israélien. Il a passé plusieurs heures en sa compagnie, et l'a même invité avec son épouse Nawa à prendre un dîner en privé et passer la nuit à Camp David, où Menahem Begin et le président égyptien Sadate ont signé jadis l'accord qui a donné naissance au traité de paix historique entre Israël et l'Égypte.

Commentaire:

Barak signifie «éclair» en hébreu – et il semble bien qu'il mérite son nom, du moins dans le sens négatif, dans la mesure où il veut, en 15 (!) mois de temps, apporter des solutions durables à tous les problèmes (Syrie, Liban, Palestiniens). Il est prêt à restituer des fragments d'Israël au nom d'une fausse paix. Mais puisque tout cela va si vite, que les croyants de la nouvelle Alliance se lèvent et attendent chaque jour le Seigneur! La Parole prophétique nous apprend que cet accord de paix servira l'Antichrist pour son royaume. Mais auparavant, à ce que nous savons, l'Église sera enlevée. Quelle époque extraordinaire que la nôtre! Les deux confirment cette nouvelle évolution et devraient être lus à cette lumière.

© Nouvelles d'Israël 09 / 1999


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CERTAINS PAYS ARABES EXPRIMENT LEURS INTENTIONS DE PAIX


Une scission au sein du monde arabe?

Après trois années de surplace et de distanciation avec Israël et son ancien Premier ministre, le monde arabe change aujourd'hui d'attitude. Ces dernières semaines, de nombreux chefs d'État arabes ont manifesté leur désir de se rapprocher d'Israël et leur confiance en la paix. Parmi eux, citons notamment le président égyptien Hosni Moubarak, qui a rencontré Barak une semaine à peine après son entrée en fonction, ainsi que le roi Abdallah de Jordanie.

De même, peu avant sa mort, feu le roi du Maroc Hassan II, qui a joué un rôle significatif dans le monde arabe par rapport à Israël, s'est exprimé en termes bienveillants au sujet du processus de paix. Il a même invité le Premier ministre Barak et le ministre de l'Intérieur David Levy à Rabat.

Le Sultan d'Oman compte lui aussi parmi les partisans du processus de paix. Dans un entretien téléphonique avec Barak, peu avant que ce dernier n'entre en fonction, le monarque arabe s'est exprimé en termes positifs sur «l'amitié entre les deux peuples et leur engagement en faveur de la paix».

Mais c'est d'Algérie qu'est venue la réaction la plus surprenante. Pour la première fois dans l'histoire du conflit israélo-arabe, «l'Algérie est prête à prendre contact et à entretenir des relations pacifiques avec Israël». Cette déclaration inattendue a été émise par le président algérien, qui a couplé l'ouverture de relations diplomatiques à la résolution de tous les problèmes qui opposent Israël à la Syrie, au Liban et aux Palestiniens, à l'occasion d'une interview en arabe accordée à la station Radio Monte-Carlo. Cette dernière connaissant un grand succès dans le monde arabe, les propos du président algérien ont été relayés dans les journaux de nombreux pays arabes.

Le président irakien Saddam Hussein, par contre, a répliqué par des attaques acerbes contre Israël et les États-Unis, déclarant que son pays ne cesserait pas de lutter contre Israël «tant que tous les juifs n'auraient pas quitté la région ou n'auraient pas accepté de devenir citoyens d'un État palestinien». Saddam Hussein a ajouté: «Le désir indigne de certains pays arabes quant à une solution pacifique avec Israël n'est rien d'autre qu'une capitulation.»

C'est la première fois depuis la guerre du Golfe que Saddam Hussein s'en prend aussi violemment à Israël. Les experts pensent que le dictateur irakien, qui est le seul à défendre sa position, tente par conséquent de se poser en unique défenseur de l'honneur arabe.

© Nouvelles d'Israël 09 / 1999


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ISRAËL ET LE TREMBLEMENT DE TERRE EN TURQUIE


Les équipes de secours israéliennes fortes de centaines de spécialistes et de docteurs ont participé à l'opération de sauvetage d'envergure internationale suite au très grave séisme qui a frappé la Turquie.

C'est Israël qui a envoyé la plus forte équipe de secouristes. Celle-ci comptait des membres de l'unité militaire spéciale de secours ainsi que le personnel d'un grand hôpital de campagne équipé de tous les instruments nécessaires. Le team israélien arriva sur place 24 heures après le tremblement de terre pour travailler nuit et jour afin de sauver des citoyens turcs ensevelis sous les décombres de leurs maisons. Sur base des relations particulières et de la collaboration entre les armées turque et israélienne, les Turcs mirent une grande partie des équipes de secours israéliennes au travail dans un port militaire.

Dans cette région proche de l'épicentre du séisme, des centaines de militaires, parmi lesquels des officiers de haut rang, se trouvaient sous les décombres. Grâce à l'intervention de l'armée israélienne, de nombreuses vies humaines purent être sauvées. Malheureusement, il fallut déplorer une majorité de victimes avant que tout secours put leur être porté. Une autre surprise désagréable attendait encore les sauveteurs israéliens. Pendant les travaux là sur place, ils constatèrent que, dans une petite ville portuaire détruite par le séisme, des dizaines de personnes étaient ensevelies sous les décombres. Parmi elles, 18 Israéliens qui se trouvaient dans un immeuble de vacances de sept étages, frappé de plein fouet par la catastrophe. Une des équipes israéliennes s'y rendit immédiatement et put sauver quelques-unes d'entre elles, mais aucun citoyen israélien. Après un travail de 48 heures, le team israélien put arracher à la mort une petite juive de neuf ans au terme d'une action particulièrement dramatique. Shiran Franco était restée sous les décombres pendant pratiquement cent heures à une température de 30-40 degrés. Sa mère avait pu se libérer par ses propres moyens trente heures environ après le séisme.

Le frère jumeau de Shiran et les grands-parents, qui se trouvaient dans cette maison de vacances, perdirent la vie. Le sauvetage de la jeune fille: un miracle du ciel! Après lui avoir fait subir des examens dans un hôpital, les docteurs déclarèrent ne connaître aucun cas où un enfant de son âge et de son poids a pu survivre aussi longtemps sous une chaleur aussi accablante sans eau et sans nourriture. Trois jours plus tard, il y eut cet autre miracle plus grand encore: un petit Turc de quatre ans fut retiré des décombres où il avait survécu 171 heures. Des Israéliens avaient également participé à cette opération de sauvetage. Ils reçurent les compliments et des marques de profonde reconnaissance des Turcs.

En Israël même, tous se mobilisèrent pour soutenir le peuple turc en ces heures particulièrement pénibles. Des dizaines de milliers de citoyens rassemblèrent de l'argent, des médicaments, des couvertures et des vêtements qui furent, en partie, acheminés par avion en Turquie et distribués aux familles concernées, le restant étant transporté par bateau.

L'équipe de secours israélienne: une des meilleures au monde

Le team de sauvetage du commando civil des forces de défense israéliennes, opérant en Turquie, est considéré dans le monde comme le meilleur et le plus expérimenté dans son genre.

Cette unité, créée en 1982, comprend quelque 400 membres. La plupart d'entre eux sont des ingénieurs, des soudeurs, des ferronniers, des entrepreneurs en construction et des experts en manipulation de machines lourdes. Le team de sauvetage a utilisé des chiens de recherche qui aboient quand ils flairent une personne ensevelie, mais encore vivante. En outre, l'équipe a employé des appareils acoustiques hypersensibles.

La première mission connue de cette unité s'est réalisée lors d'une catastrophe à Zur, au Liban, en 1982. Ces hommes purent sauver là des dizaines de blessés dans un bâtiment de l'administration militaire, lequel avait été démoli par une voiture bourrée d'explosifs. En 1985, cette unité intervint pour porter secours à des gens lors du grave séisme que subit le Mexique, lequel fit plusieurs milliers de victimes. En 1988, elle se rendit en Arménie à l'occasion d'un tremblement de terre là aussi.

En mars 1992 et en juillet 1994, cette unité participa à des actions de sauvetage en Argentine, où les bâtiments de l'ambassade israélienne, c'est-à-dire de la communauté juive à Buenos Aires, avaient été les cibles d'attaques terroristes.

De même, après l'attentat visant le bâtiment de l'ambassade US à Nairobi, au Kenya, cette unité de sauvetage se rendit là-bas, où elle fut complimentée pour son grand professionnalisme.

L'an dernier, dans le cadre de la coopération militaire entre Israël et la Turquie, cette unité acheva un programme commun d'entraînement avec l'armée turque. Aucun des participants ne pensait alors que cet entraînement serait mis si vite en pratique. Mais justement, il permit dans ce cas de détresse une rapide coordination des activités des équipes de secours israéliennes.

Commentaire. 

Le petit Israël est le pays qui a le plus aidé en Turquie. N'avons-nous pas là une faible image de ce que Jésus a accompli pour le monde entier? D'Israël vient la délivrance: Jésus est mort à Jérusalem pour les péchés de tous les temps! En vérité, le salut vient des juifs! CM


© Nouvelles d'Israël 09 / 1999


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JÉRUSALEM, FIGURE DE PROUE DE LA CAMPAGNE ÉLECTORALE AMÉRICAINE


Hillary Clinton fait machine arrière

Même si la campagne électorale présidentielle américaine est encore relativement lointaine, les candidats en lice pour le poste suprême ou des mandats de sénateurs utilisent déjà Israël et le processus de paix pour servir leurs propres intérêts.

Les activités d'Hillary Clinton, Première dame et candidate au poste de sénateur pour l'État de New York, sont particulièrement remarquées. Voici quelques mois, elle a mis son mari dans une situation embarrassante en prenant position sur la proclamation d'un État palestinien. Récemment, elle a fait machine arrière et a mis les pieds dans le plat en s'exprimant sur la question de Jérusalem, ce qui a fait sensation partout dans le monde. Dans une lettre adressée à la direction de la communauté juive orthodoxe américaine, elle a décrit Jérusalem comme «la capitale éternelle et vaste d'Israël et le siège de l'ambassade américaine».

George Bush junior, principal candidat républicain dans la future campagne présidentielle, défend, quant à lui, un tout autre point de vue. Il a déclaré qu'il ne soutenait pas le transfert de l'ambassade américaine à Jérusalem, étant donné que cette démarche «était nuisible au processus de paix». Ces propos sans équivoque ont déclenché un torrent d'indignation au sein des organisations juives, d'autant qu'elles se rangent plutôt dans le camp des conservateurs. Bush junior a reçu un soutien inattendu de la branche américaine du mouvement israélien «La Paix maintenant», pourtant plutôt en faveur du parti démocrate. L'organisation a envoyé une lettre des plus amicales à Bush junior. D'après elle, celui-ci a raison de dire qu'il s'agit d'une «démarche dangereuse de la part des États-Unis, laquelle empoisonnerait l'atmosphère politique du Proche-Orient».

Commentaire:

Le fait que Jérusalem joue un rôle dans la campagne électorale américaine n'est pas étonnant, car dans l'histoire sainte, c'est la ville où Dieu a fait et continue à faire l'histoire du monde. Concernant l'attitude des peuples envers Jérusalem, on peut en déduire le principal: oui, Jérusalem est la ville où s'est décidé et où se décidera le sort des peuples (voir par exemple Zach. 12, 2-3). C'est à Jérusalem que le Seigneur établira Son royaume! Si George Bush était élu président, Israël ne devrait s'attendre à rien de bon pour Jérusalem. Mais la Bible nous dit qu'il doit en être ainsi. Cependant, le Seigneur sait conduire Son peuple à travers tous les périls! CM

© Nouvelles d'Israël 09 / 1999


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NOUVELLE ATTITUDE D'ISRAËL À L'ÉGARD DE L'IRAN


«Menace» au lieu d’«ennemi»

Le Premier ministre Ehud Barak a l'intention de reconsidérer l'attitude d'Israël à l'égard de l'Iran. Selon lui, l'État hébreu n'a aucune influence sur les affaires de l'Iran; il n'est donc pas nécessaire de traiter en ennemie cette nation islamique. Cette appréciation de Barak est dans la ligne suivie par son prédécesseur, Benjamin Netanyahou. Le «Forum Iran», composé de représentants du ministère de l'Intérieur, des services de renseignements ainsi que du ministère des Affaires étrangères, avait, dès la fin 1998, pris la décision d'assouplir l'attitude d'Israël vis-à-vis de l'Iran, un ennemi héréditaire des juifs.

La nouvelle estimation de la situation vient du fait qu'Israël n'est pas en conflit avec l'Iran. L'idéologie extrémiste du gouvernement iranien donne, certes, des raisons de se faire du souci, mais elle n'offre pas de motif d'une intervention contre l'État. Cependant, Israël considère l'Iran comme une menace, étant donné que ce pays est un adversaire d'Israël et du processus de paix. Cette attitude hostile s'exprime dans le soutien des organisations terroristes (par exemple, le Hezbollah, le Djihâd et le Hamas) ainsi que dans les efforts consentis dans le domaine de l'équipement militaire. La nouvelle attitude à l'égard de l'Iran a déclenché de vives discussions dans les milieux politiques, mais elle a été largement adoptée. Ainsi, par exemple, le ministère des Affaires étrangères israélien était d'avis qu'Israël devrait voir dans l'entrée en fonction de Hatami une chance d'une évolution positive. Par contre, les chefs des services de renseignements militaires, les membres du Mossad et le député Ephraïm Sneh (actuellement, vice-ministre des Affaires étrangères) pensent qu'une attitude très ferme devrait être maintenue vis-à-vis de l'Iran. D'après eux, aucun changement d'attitude de ce pays vis-à-vis d'Israël ne s'est manifesté depuis l'entrée en fonction de Hatami.

Le Premier ministre Barak, qui, quand il était chef d'état-major, s'était prononcé contre la désignation de l'Iran comme ennemi héréditaire d'Israël, se rallia à l'avis du ministre des Affaires étrangères. Les USA ont été informés de la nouvelle attitude d'Israël. Ce sujet a été abordé pendant la visite de Barak chez le président américain. De milieux bien informés à Jérusalem, on apprend cependant qu'il n'y aura aucun changement dans les relations avec l'Iran tant que les 22 juifs détenus dans ce pays, parce que soupçonnés d'espionnage, n'auront pas été relâchés. En Israël, ce soupçon a été démenti; mais au plan international on espère la libération des détenus.

Commentaire:

Quelle que soit l'attitude prise par Israël à l'égard de l'Iran, il s'agit là non seulement d'un État islamique, mais aussi d'un pays mentionné en Ezéchiel 38, 5 comme une des nations satellites de «Gog, du pays de Magog», dans l'attaque contre Israël. CM

© Nouvelles d'Israël 09 / 1999


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LE PAPE SOUS PRESSION

Les USA et Israël exigent qu'il renonce à visiter l'Irak

Ensemble avec des pays à la population majoritairement catholique, les États-Unis tentent de détourner le pape Jean-Paul II de ses projets de voyage. Le pape ne devrait pas inclure l'Irak dans l'itinéraire de son parcours au Proche-Orient prévu pour le tournant du millénaire. Israël ainsi que des organisations juives aux USA se sont joints à cette demande. Selon un plan de voyage mis sur pied au Vatican, le souverain pontife doit visiter en octobre prochain le lieu de naissance du patriarche Abraham, qui se situe dans l'actuel Irak. La décision papale de se rendre là-bas a été perçue avec mécontentement tant à Washington qu'à Jérusalem, même si aucune prise de position officielle n'a été enregistrée en Israël.

Le journal israélien «Haaretz» a révélé les projets du pape. De cercles bien informés au Vatican, on apprend que le Saint-Siège a dans cette affaire sa propre conception, qui n'a rien à voir avec le conflit opposant l'Irak aux pays occidentaux. Si Saddam Hussein se montrait disposé à recevoir le pape, celui-ci accepterait l'invitation.

Un porte-parole du gouvernement américain a signalé que les projets de voyage du pape sont bien connus, mais qu'une décision définitive en cette affaire n'est pas encore tombée. Cet homme, Larry Schwarz, s'exprimait dans le journal «Haaretz»: «Nous acceptons le souhait du pape d'effectuer, au nom de la croix, un voyage à l'occasion du tournant du millénaire. Il ne faudrait cependant pas oublier que le régime de Saddam Hussein est une affreuse dictature. On y pratique des tortures et des exécutions sans jugement; les droits du peuple irakien, avec celui de la liberté de religion, sont bafoués. Pour toute visite dans cette région, il importe de considérer les conséquences possibles aux plans politique et humanitaire. Nous pensons qu'une rencontre avec Saddam Hussein, qui n'a plus rencontré de chefs d'État importants depuis 1990, est actuellement politiquement dénuée de sagesse.»

© Nouvelles d'Israël 09 / 1999


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LE PRÉSIDENT SYRIEN A PRIS CONNAISSANCE D'UNE REQUÊTE CONCERNANT ELI COHEN.


ASSAD MONTRE-T-IL DES TRAITS D'HUMANITÉ?

Morris Cohen, frère de l'agent du Mossad Eli Cohen, exécuté à 34 ans, a récemment adressé au président syrien Hafez-el-Assad une lettre dans laquelle il lui demande l'autorisation de pouvoir se rendre sur la tombe de son frère à Damas pour y prier.

Cette lettre a été remise à Assad en juillet par une importante personnalité d'un pays occidental, lors d'une rencontre dans sa résidence de Damas. Bien qu'il ait eu connaissance du contenu de la lettre, le président syrien ne l'a pas refusée. C'est manifestement la première fois qu'une demande de la famille Cohen arrivait jusqu'au président en personne. D'après l'émissaire, il est possible que la demande de la famille Cohen soit prise en considération après la signature d'un accord de paix entre la Syrie et Israël. En revanche, un autre visiteur a souligné que Cohen est toujours considéré comme coupable de haute trahison dans les milieux gouvernementaux syriens, puisqu'il a transmis à Israël des informations qui lui ont permis de conquérir et d'occuper le plateau du Golan.

En vertu de son travail périlleux au sein du monde arabe, Eli Cohen reste, aujourd'hui encore, considéré comme l'agent le plus brillant et éminent d'Israël. Cet Israélien originaire d'Égypte travaillait pour les services secrets israéliens. Sous la couverture d'un homme d'affaires syrien, il se rendit ensuite à Damas où il entra rapidement en contact avec les milieux dirigeants du pays. Il transmit à Israël des informations top secrètes de l'état-major syrien. Démasque en janvier 1965, il fut condamné à mort pour haute trahison après plusieurs mois d'interrogatoires et pendu en public le 18 mai 1965. En dépit d'importants efforts de sa patrie, la Syrie a toujours refusé de restituer la dépouille mortelle de Cohen à Israël.

Aujourd'hui, l'emplacement de la tombe d'Eli Cohen n'est connu que de rares personnes en Syrie. Il a d'abord été inhumé au cimetière juif de Damas, mais des journaux arabes ont fait état de tentatives pour rapatrier le corps de Cohen vers Israël. Par la suite, il a été transféré au cimetière de la prison centrale de Damas. Sa tombe a été recouverte d'une couche de béton afin d'éviter toute nouvelle tentative de vol. Récemment, ce complexe pénitentiaire a été abattu, et la dépouille de Cohen de nouveau transférée vers un lieu inconnu.

En Syrie, la loi interdit d'expatrier un corps. Morris Cohen et ses frères comptent néanmoins sur un geste humanitaire du président Assad, et espèrent obtenir le rapatriement des restes d'Eli Cohen en Israël.

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LE PRÉSIDENT TURC EN ISRAËL


Nouvelle ligne maritime entre Israël et la Turquie

La possibilité d'une reprise des négociations entre Israël et la Syrie, et d'un éventuel accord de paix entre les deux pays, n'influencera pas les relations israélo-turques. C'est ce qu'a déclaré le président turc Suleiman Demirel à l'occasion d'une visite officielle en Israël. Durant son séjour, de nombreux communiqués de presse ont été publiés à ce sujet. La Turquie considère la Syrie comme un ennemi héréditaire.

Le président turc avait accepté une invitation du président israélien Ezer Weizman. Pendant sa visite, il s'est penché sur divers aspects des relations israélo-turques, et a notamment inauguré une nouvelle ligne maritime entre les deux pays. Il a été précisé que la grande compagnie maritime turque «Turkon» avait choisi le port d'Ashdod comme point nodal en Méditerranée; c'est jusqu'à présent Beyrouth qui occupait cette fonction.

Parmi les grands thèmes abordés figurait étalement la fourniture d'eau turque, faisant suite à des discussions préalables concernant le transport d'eau dans d'immenses bateaux-citernes. Actuellement, on envisage toutefois de construire sur le fond de la Méditerranée un grand pipe-line; il permettra d'acheminer des millions de mètres cubes d'eau de Turquie en Israël, dont les ressources en eau se font de plus en plus chiches.

Commentaire:

Les bonnes relations entre Israël et la Turquie doivent s'évaluer à la même aune que, par exemple, l'accord de paix avec l'Égypte ou, dans un proche avenir, avec la Syrie, qui serviront superficiellement le royaume de l'Antichrist. Car nous savons que seul Jésus-Christ apportera la véritable paix.

Et selon de nombreux exégètes, certaines parties de la Turquie correspondent à Togarma et Gomer dans Ezéchiel 38 et 39, pays qui attaqueront soudainement Israël. Il ne faut surtout pas oublier que la Turquie est un État islamique. Les esprits s'y enflamment dès qu'il est question d'Israël. Lorsque Gog au pays de Magog et ses satellites attaqueront Israël, le Seigneur interviendra puissamment en faveur de Son peuple, comme le disent si expressément les deux chapitres déjà cités. Cet événement n'aura vraisemblablement lieu qu'après notre enlèvement. CM

© Nouvelles d'Israël 09 / 1999


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UN ARABE À LA COMMISSION POUR LA SÉCURITÉ


Pour la première fois dans l'histoire de l'État d'Israël, un ressortissant de la minorité arabe fera partie d'une commission stratégique de la Knesset: la commission pour la sécurité étrangère et intérieure, responsable du contrôle de la sécurité en Israël. L'armée et les autres institutions chargées de la sécurité alimentent constamment cette instance en renseignements, dont certains sont secrets. Une sous-commission est directement responsable de l'administration financière du système de sécurité du pays, y compris les services du Mossad et du Shabak.

Jusqu'à présent, les députés arabes de la Knesset n'avaient pas le droit d'en faire partie. Les tentatives visant à modifier cet état de choses s'étaient toujours heurtées au refus du gouvernement, mais aussi des Arabes eux-mêmes, qui ne souhaitaient pas collaborer à une commission s'en prenant indirectement aux Arabes en Israël et à l'étranger.

Suite aux résultats électoraux, le nouveau gouvernement a toutefois encouragé l'admission d'un représentant arabe dans cette instance. Le premier député qui a reçu cette mission est Hashem Machamid, représentant du parti arabe «Ra'am», âgé de 54 ans. Machamid, qui est titulaire d'un diplôme de pédagogie de l'université de Tel-Aviv, a la réputation de se montrer critique envers la politique menée par Israël dans la question arabe, et de défendre avec véhémence les intérêts palestiniens.

Du côté de l'opposition, et principalement du Likoud, la nomination de Machamid a été accueillie avec beaucoup d'inquiétude. Selon l'ancien ministre de la Défense Moshe Arens, cette mesure équivaut à la fin de la participation parlementaire au contrôle du système de sécurité. On ne peut exiger de la part des chefs des services secrets qu'ils présentent leurs plans à cette commission si celle-ci inclut un membre «que l'on ne peut initier aux secrets». Arens a même cité Machamid afin de démontrer que son attitude compromettait la sécurité de l'État d'Israël. En revanche, le ministre de la justice Jossi Beilin a salué la nomination de Machamid, qu'il a décrite comme un «pas historique» et comme la confirmation du fait que «les Arabes israéliens sont devenus partie intégrante de notre société».

Commentaire:

Espérons qu'Israël ne commette pas là une grave erreur. Bien entendu, il est toujours dangereux de faire des compromis avec l'ennemi, même si de telles personnes ont toujours un comportement plus ou moins neutre. Jésus a prononcé des mots décisifs qui s'appliquent également à Israël: «Celui qui n'est pas avec moi est contre moi» (Matth. 12, 30). CM

© Nouvelles d'Israël 09 / 1999


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