LE
GRAND JÉRUSALEM? PROJETS EXCEPTIONNELS POUR JÉRUSALEM
Le gouvernement israélien a décrété un plan exceptionnel destiné à confirmer le statut de Jérusalem en tant que capitale d'Israël. Selon ce plan, le Grand Jérusalem devrait se voir adjoindre des zones situées à l'ouest de la ville; celles-ci se composent actuellement de petites colonies, de collectivités agricoles et d'administrations régionales. Pour l'an 2020, elles devraient accueillir plus de 40.000 logements, ce qui permettrait à la population de la capitale d'atteindre le million. Les zones vertes situées à l'ouest et à l'est de Jérusalem, et qui font l'objet d'une controverse internationale, ne seront pas intégrées à Jérusalem. D'après le projet, une grande entité municipale sera constituée. Elle se nommera «Grand Jérusalem» et assumera la responsabilité globale de la planification et de la construction dans les colonies juives situées de l'autre côté de la ceinture verte. Le projet concerne entre autres les villes de Maaleh Adumin et de Givat Seev. En rejoignant la nouvelle grande municipalité, les colonies entourant la capitale pourront poursuivre leur développement sans autorisations spéciales. Les projets de construction et de développement seraient placés sous la seule autorité de la municipalité étendue. Aujourd'hui, chaque construction dans les colonies en question doit s'effectuer en conformité avec un plan quinquennal et requiert la signature du ministre de la Défense. Outre l'intégration des communes et les projets immobiliers dans ces secteurs, le plan prévoit également des investissements dans de nombreux domaines – enseignement, art, emploi. Il est question d'investissements pour un montant de 200 millions de shekels en l'espace de trois ans. Ces ressources seraient libérées en sus des crédits déjà investis, qui se chiffrent déjà à plusieurs centaines de millions de shekels dans le domaine de la construction routière. Réactions Comme on pouvait s'y attendre, le projet d'élargissement de Jérusalem a soulevé de vives réactions internationales. Les Américains ont bien entendu été les premiers à protester énergiquement. Un représentant du ministère américain des Affaires étrangères a laissé entendre que Washington ne soutenait en aucun cas de tels projets. Les Américains estiment le moment mal choisi parce que réduisant à néant les possibilités de mener à bien la seconde phase du retrait. L'Autorité palestinienne a elle aussi réagi avec vigueur. Yasser Arafat a déclaré que les Palestiniens se battraient pour Jérusalem et ne connaîtraient pas la paix tant que la ville ne serait pas devenue la capitale de l'État palestinien. Le roi Hussein, qui porte le titre de «patron islamique de Jérusalem» s'en est, lui aussi, pris au gouvernement israélien. Sur une initiative arabe et avec le soutien de nombreux États islamiques et de la plupart des autres pays du monde, le Conseil de sécurité de l'ONU s'est réuni pour délibérer sur le projet d'élargissement de Jérusalem. En dépit de critiques virulentes et du moment inadéquat, les États-Unis ont décidé d'épauler Israël et d'éviter une condamnation de l'État juif. Jérusalem, ville sainte de l'islam? Les Palestiniens et l'ensemble du monde musulman s'opposent à ce que Jérusalem soit déclarée capitale éternelle et indivisible d'Israël. Ils revendiquent Jérusalem-Est pour eux, en se basant sur des arguments religieux. Les spécialistes de l'islam sont toutefois d'un autre avis. Ils dénient à ces revendications tout fondement historique et religieux. Il est un fait historique que le Coran ne mentionne pas une seule fois la ville de Jérusalem. En revanche, elle est citée à 667 reprises dans la Thora et les Prophètes. Malgré tout, la mosquée d'El Aqsa ainsi que le sanctuaire du mont du Temple occupent une place particulière dans la foi islamique. Ces lieux, nommés El haram el sharif, se rattachent à une légende associant le complexe du mont du Temple au prophète Mahomet. C'est en vertu de cette tradition que le grand général musulman Saladin fit jadis construire la mosquée. La valeur particulière de Jérusalem pour l'islam n'a ensuite cessé de décroître au fil des siècles. C'est seulement à l'époque moderne, et surtout au 20e, siècle, qu'une partie du monde musulman s'est souvenue du statut sacré de Jérusalem. Celui-ci est particulièrement important aux yeux des Palestiniens, mais pour des motifs manifestement politiques: ils ont commencé à employer des arguments religieux dans la lutte pour la domination politique de la ville. Pour certains, cette instrumentalisation de Jérusalem n'est en rien exagérée ni déformée ou partiale. Des experts qui ont analysé les arguments palestiniens parlent d'une solution possible préservant la souveraineté israélienne sur tout Jérusalem. Les lieux saints de l'islam et du christianisme obtiendraient un statut particulier. Au préalable, Israël devrait faire entendre au monde, surtout au monde musulman, qu'il n'y a aucun motif religieux ou historique justifiant les ambitions palestiniennes sur la partie est de la ville. Israël reconnaîtrait ensuite la valeur des lieux saints de l'islam et leur octroierait un statut spécial. De même, Israël devrait aussi expliquer au monde chrétien que les lieux saints de Jérusalem recevraient un statut spécial, qui concernerait notamment le Saint-Sépulcre, l'église de Gethsémané, etc. En même temps, Israël devrait élargir ce concept de «statut particuliers de manière à ce que les 32 confessions administrent elles-mêmes leur patrimoine dans la cité, s'occupent de manière autonome de leur patrimoine religieux et culturel et éduquent leurs enfants selon leur désir et conformément à leurs traditions. C'est la seule manière pour que les représentants des diverses religions cessent de se prétendre discriminés et spoliés de leurs droits, tout en conférant à Israël la souveraineté sur Jérusalem. Commentaire: Cette répartition semble des plus bienveillantes et humaines. Pourtant, elle ne tient pas compte de deux éléments. D'abord, l'aspect divin: Jérusalem n'est pas n'importe quelle métropole, mais bien la cité de Dieu, la ville qu'Il a choisie pour que Son nom y habite. La chose est mentionnée expressément à – plusieurs reprises dans l'Ancien Testament. Voici quelques exemples: – «Depuis le jour où j'ai fait sortir d'Égypte mon peuple d'Israël, je n'ai point choisi de ville parmi toutes les tribus d'Israël pour qu'il y fût bâti une maison où résidât mon nom, mais j'ai choisi David pour qu'il régnât sur mon peuple d'Israël!» (1 Rois 8, 16). – «Oui, l'Éternel a choisi Sion, il l'a désirée pour sa demeure» (Psaume 132, 13). – «je laisserai une tribu à son fils, afin que David, mon serviteur, ait toujours une lampe devant moi à Jérusalem, la ville que j'ai choisie pour y mettre mon nom» (1 Rois 11, 36). – «Mais il aura une tribu, à cause de mon serviteur David, et à cause de Jérusalem, la ville que j'ai choisie sur toutes les tribus d'Israël(1 Rois 11, 32). – «Il (Roboam) régna dix-sept ans à Jérusalem, la ville que 1 Éternel avait choisie sur toutes les tribus d'Israël pour y mettre son nom» (1 Rois 14, 21). Cette ville, choisie par l'Éternel, n'avait pas seulement de l'importance dans le passé, mais également à l'avenir; voici quelques références bibliques qui l'affirment: – «Des peuples s'y rendront en foule, et diront. Venez, et montons à la montagne de l'Éternel, à la maison du Dieu de Jacob, afin qu'il nous enseigne ses voies, et que nous marchions dans ses sentiers. Car de Sion sortira la loi, et de Jérusalem la parole de l'éternel» «Esaïe 2, 3). - «En ce jour, on sonnera de la grande trompette, et alors reviendront ceux qui étaient exilés au pays d'Assyrie ou fugitifs au pays d'Égypte; et ils se prosterneront devant l'Éternel, sur la montagne sainte, à Jérusalem» (Esaïe 27, 13). – «Monte sur une haute montagne, Sion, pour publier la bonne nouvelle, élève avec force ta voix, Jérusalem, pour publier la bonne nouvelle, élève ta voix, ne crains point, dis aux villes de Juda: Voici votre Dieu!» (Esaïe 40, 9). Deuxièmement, l'aspect humain. Toutes ces intentions sans doute honorables ne doivent pas nous faire oublier que le coeur humain est très enclin à la trahison et à la cupidité: «Car c'est du dedans, c'est du coeur des hommes, que sortent les mauvaises pensées, les adultères, les impudicités, les meurtres, les vols, les cupidités, les méchancetés, les fraudes le dérèglement, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie» (Marc 7, 21-22). En Romains 3, 4 il est même écrit: «Que Dieu soit reconnu pour vrai, et tout homme pour menteur.» Israël ferait mieux de se souvenir de ces deux facteurs et, en l'occurrence, de compter non pas sur la parole de l'homme mais sur celle de Dieu! EV © Nouvelles Israël 09-98 ----------------------------------------------------------
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COMMÉMORATION
DE LA DESTRUCTION DU PREMIER ET DU SECOND TEMPLE LE 9 AV
Depuis près de deux mille ans, le peuple juif commémore, en date du 9 Av, la destruction du premier et du second Temple. Les deux maisons de Dieu ont été rasées le même jour, à quelques siècles d'intervalle. Toujours le 9 Av, on commémore aussi le départ d'Israël en exil. C'est un jour de jeûne pendant lequel les divertissements sont proscrits: un jour voué à la prière et à la lecture d'un rouleau d'écriture racontant la destruction des deux temples. Cette année, un autre événement s'est ajouté à tout cela: la veille du 9 Av, où commencent les lamentations, tombait justement un sabbat. La fin du sabbat est, surtout pour les jeunes, un motif de sortie. Ainsi, des milliers d'Israéliens ont bravé le précepte religieux. Ils se sont détendus comme d'habitude dans des restaurants et autres endroits. La chose a été particulièrement visible à Tel-Aviv, ville toujours en ébullition. Les jeunes n'ont pas reculé devant le fait que le 9 Av soit un jour de pénitence officiel, où la loi prévoit la fermeture des lieux de loisir. Lorsque les contrôleurs sont passés dans les cafés ouverts pour y prélever des amendes, beaucoup de personnes présentes ont été étonnées. Elles n'avaient pas tenu compte du calendrier juif et du fait que le 9 Av est un jour de jeûne. À Jérusalem, où les tensions religieuses sont plus sensibles que partout ailleurs, il n'était pas question d'oublier le 9 Av. Les restaurants et autres lieux de détente sont restés fermés. La place devant le Mur des Lamentations était pleine de fidèles venus prier devant les derniers vestiges du temple. Comme d'habitude, la police a eu fort à faire. Comme chaque année, il a fallu empêcher les «Fidèles du Mont du Temple» de gravir la colline, qui se trouve sous l'autorité religieuse des musulmans. En outre, les gardiens de la paix ont dû séparer juifs orthodoxes et réformés, une confrontation entre les diverses appartenances étant toujours porteuse de tensions et de violences. Le jeûne du 9 Av met fin à un jeune ininterrompu de trois semaines. Elle commence le 17 Tamouz, jour où, selon la tradition juive, les Romains ont percé les murailles de Jérusalem, entamant ainsi le processus de destruction qui culmina avec l'incendie du temple le 9 Av. Ces trois semaines sont aussi désignées sous le nom de «journées de pénitence». Les juifs religieux respectent, durant cette période, divers usages: ils ne se rasent pas la barbe, ne se coupent pas les cheveux, n'écoutent pas de musique et évitent toutes les occasions de se réjouir. © Nouvelles d'Israël octobre 1998
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GRAVE
INCIDENT AVEC LE VATICAN
Netanyahou s'immisce dans les affaires de l'Église Un violent litige a mis aux prises l'État d'Israël et le Vatican après que celui-ci eût affirmé que le Premier ministre Netanyahou avait voulu entraver la liberté de culte de l'Église catholique romaine en essayant d'intervenir dans la nomination de l'archevêque de Galilée. L'archevêque de Galilée est la plus haute instance de la communauté arabe catholique romaine vivant en Israël. Il y a un an, l'archevêque Maximus Salum s'est retiré, et Emil Shufani a été provisoirement nommé à sa place. Il s'agit d'un Arabe de Nazareth extrêmement «bien disposé» envers Israël. Le Vatican a ensuite décidé de ne pas entériner la nomination définitive de Shufani, et de désigner Butrus Mualam à sa place. Mualam est palestinien et vit depuis des années au Brésil. La décision du Vatican résulterait principalement de la pression exercée par Netanyahou pour obtenir la nomination définitive de Shufani. Le Vatican aurait ressenti cette pression comme une tentative d'ingérence, et aurait donc décidé d'annuler la nomination pourtant déjà confirmée par le synode, le conseil des évêques siégeant en Syrie. Israël a protesté contre la nomination de Mualam. Netanyahou a affirmé qu'en tant que Palestinien, c'était un candidat de l'Autorité palestinienne, que Farouk Kadoumi (connu comme opposant aux accords d'Oslo) était intervenu en sa faveur, et que l'archevêque Hilarion Kafucci avait lui aussi soutenu sa candidature. Selon Netanyahou, Kafucci a vécu en Israël en exerçant les fonctions de dignitaire de l'Église avant d'être chassé du pays pour cause d'activités terroristes. Netanyahou, qui est également en charge des Affaires étrangères, a convoqué l'ambassadeur du Vatican en Israël pour dénoncer ce qu'il a qualifié de décision politique et annoncer qu'Israël s'opposerait à l'arrivée de Mualam sur son territoire. Au Vatican, on a réagi avec une vigueur non moindre, qualifiant l'incident de «grave» et ajoutant que l'intervention de Netanyahou avait fortement dégradé les relations d'Israël avec le Saint-Siège. © Nouvelle d'Israël 10 / 1998
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ISRAËL
CONSTRUIT SON ARSENAL D'ARMES B ET C
LA PRESSION EXERCÉE PAR L'IRAK ET L'IRAN PRODUIT UNE CONTRE-PRESSION Le journal britannique «Foreign Report» affirme que l'Occident suit avec beaucoup d'attention les essais iraniens et irakiens d'armes biologiques et chimiques. Selon ce journal, Israël se fait en même temps un arsenal d'armes chimiques et biologiques. La production d'armes biologiques se réalise à l'Institut biologique de Nes Ziona, qui, dit-on, est si secret que le service de sécurité israélien a même refusé la visite de quelques députés. On affirme officiellement en Israël que ledit institut rend des services au ministère de la Défense, fabrique des produits chimiques pour l'agriculture et offre son aide dans diverses recherches tant en Israël qu'à l'étranger. Le «Foreign Report» écrit que ces dernières années, il s'est produit quatre sérieux accidents à l'institut, faisant quatre tués et 25 blessés. Dans un de ces cas, les forces de sécurité auraient été sur le point de donner l'ordre d'évacuer la population de Nes Ziona. Les diverses publications relatives à ce qui se passe à l'institut biologique inquiètent beaucoup les habitants de Nes Ziona. En effet, l'institut se situe tout près de deux grosses colonies et jouxte au site industriel de la région. C'est ainsi que la ville de Nes Ziona s'est adressée à la Cour suprême. Le ministère de la Défense et les services du Premier ministre se verront contraints de renoncer à l'extension, prévue, de l'institut. La ville parle d'une «bombe à retardement», en se référant à des communiqués internationaux selon lesquels l'Institut produit des armes biologiques et des bactéries dangereuses qui font courir les plus grands risques aux habitants de la région. La ville exige une liste détaillée des mesures de protection pour la population avoisinante. © Nouvelle d'Israël 10 / 1998 ---------------------------------------------------------- |
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LA
JOURNÉE DE L'IMMIGRATION – LA JEWISH AGENCY: 50 ANS
Dans le cadre des cérémonies du jubilé du cinquantenaire, la Jewish Agency a également fêté son cinquantième anniversaire. Cette borne dans le temps fut célébrée en présence de mille nouveaux immigrés venus de 12 pays en Israël: de Russie, de Roumanie, d'Ukraine, des USA, de Grande-Bretagne, d'Ouzbékistan, du Brésil, d'Argentine, du Mexique, de Hongrie, de France et de Hollande. À leur arrivée à l'aéroport Ben Gourion, ils furent accueillis par le Premier ministre, le directeur de la Jewish Agency, le ministre de l'immigration ainsi que par de nombreux dignitaires venus là malgré la chaleur accablante. À l'occasion de cette journée de l'immigration, quelques chiffres relatifs au phénomène particulier de l'immigration ont été publiés. Des juifs du monde entier viennent s'établir en Israël, le pays que leurs ancêtres avaient quitté voici deux mille ans. Depuis la fondation de l'État hébreu en 1948, 2.684.000 juifs ont immigré en Israël. La plus importante vague d'immigration est venue de l'ancienne Union soviétique. Les 915.713 immigrés soviétiques représentent 34% de toute la population rentrée en Israël. Au deuxième rang se situe la Roumanie avec 274.572 immigrés. Nous trouvons en troisième position les 268.093 personnes en provenance du Maroc. L'immigration en Israël a débuté bien avant la fondation de l'État. C'est ainsi que l'on a enregistré l'arrivée de 65.000 Juifs entre 1882 et 1914. Ils formèrent la base de la colonisation juive en Israël. Les vagues d'immigration qui ont suivi ont amené dans le pays 402.857 Juifs entre la fin de la Première Guerre mondiale en 1918 et la création de l'État hébreu en 1948. L'année de la plus forte immigration fut celle qui a immédiatement suivi la fondation de la nation juive: en 1949, 239.954 personnes sont venues s'établir en Israël. Par contre, 1986 vit le plus faible apport d'immigrés: 10.000 seulement. Commentaire: Que de fois l'Éternel a promis dans l'Écriture qu'Il ramènerait en Eretz Israël les juifs pourtant éparpillés dans le monde entier (voir, par exemple, Ezéch. 39, 28). Il est bien difficile de venir en aide à celui qui, de nos jours, ne croit pas la Bible et, conséquemment, à Jésus-Christ, alors que l'on constate de visu que tout ce qui a été prédit s'accomplit exactement. CM © Nouvelle d'Israël 10 / 1998
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MENACE
POUR ISRAËL, LE MISSILE IRANIEN «SHIHAB 3»
Le mois dernier, l'Iran s'est livré à plusieurs tirs d'essai du missile à moyenne portée «Shihab 3», qui ont fort inquiété l'appareil de sécurité israélien. En Israël, on part du principe que ces tests se sont bien déroulés. Le chef de l'état-major israélien, Shaul Mofaz, pense que l'Iran fait d'importants efforts pour mettre en oeuvre des missiles à moyen et long rayon d'action ainsi que des armements non-conventionnels. À son avis, ce fait représente à long terme un danger pour Israël, danger auquel le pays doit réagir de manière adéquate, Dans cette optique, l'appareil de sécurité israélien réclame un accroissement budgétaire de deux milliards de shekels par an. L'inquiétude en Israël et aux États-Unis est encore renforcée par l'attitude des Iraniens, qui n'ont pas tenté de dissimuler leurs essais, et ont même publié après coup des photos de ceux-ci. Début août, un général iranien a fait savoir que le «Shihab 3» était désormais équipé d'un système de navigation, fabriqué en Iran, et permettant d'améliorer considérablement la précision du tir. L'engin, long de 16 mètres, vole à la vitesse de 7.000 km/h et peut emporter une tonne d'explosif à une altitude de 250 kilomètres. L'Iran a mis les essais de mise à feu en rapport avec le «péril nucléaire de plus en plus important qu'Israël fait peser sur la région». Ces déclarations ont été faites par le président iranien, Mohamed Khatami, lors d'une visite au ministère iranien de la Défense au cours de laquelle il a pris connaissance des résultats des essais. Khatami a ajouté, au cours du discours qu'il a prononcé pour l'occasion, qu'Israël constituait une menace permanente pour les pays de la région et du monde entier. Ces déclarations de Khatami, qui passe pourtant pour un modéré, ont beaucoup déçu Israël et renforcent les inquiétudes liées à l'augmentation du potentiel militaire iranien. Les entretiens qu'ont eus l'appareil de sécurité israélien et le gouvernement américain avec Andrej Kokoshin, conseiller russe à la sécurité, ont eux aussi porté sur ce thème. À la mi-août, Kokoshin a passé deux jours en Israël, où il a toujours été beaucoup critiqué pour l'inactivité de la Russie face à la nécessité de couper le flux d'informations fournies par les spécialistes russes en matière d'armements non-conventionnels. Les politiques israéliens savent que si l'aide russe se tarit, l'Iran sera incapable de mener à terme le développement d'un archétype du «Shihab 3». En rencontrant Kokoshin, Israël a fait savoir qu'il soutenait les projets en cours d'examen au Congrès américain. Ces projets évoquent la possibilité de sanctions contre la Russie au cas où elle continuerait à faire profiter l'Iran de ses technologies. Il est apparu que les Américains avaient eu préalablement connaissance des essais iraniens, mais n'avaient pas transmis le renseignement à Israël. Dans les cercles de la sécurité israélienne, on présume que les Américains ont dissimulé l'information aux Israéliens par crainte d'une réaction militaire de leur part. Il se peut en outre que les relations entre les militaires américains et israéliens, et plus particulièrement entre le président Clinton et le Premier ministre Netanyahou, se soient refroidies suite au gel du processus de paix. En Israël, le silence américain inquiète: il pourrait être le signe d'une tendance inédite, car auparavant, les États-Unis transmettaient à Israël tous les renseignements des services secrets concernant le Proche-Orient. Commentaire: Dans Ezéchiel 38,5, l'Iran est mentionné parmi les pays satellites de «Gog au pays de Magog», qui attaqueront brutalement Israël. Cette invasion pourrait se produire bientôt, car nous vivons à l'époque dont parle Ezéchiel 38, 8: «Après bien des jours, tu seras à leur tête, dans la suite des années, tu marcheras contre le pays dont les habitants, échappés à l'épée, auront été rassemblés d'entre plusieurs peuples sur les montagnes d'Israël longtemps désertes; retirés du milieu des peuples, ils seront tous en sécurité dans leurs demeures.» Mais le Seigneur combattra alors Lui-même pour Israël, comme on peut le lire dans Ezéchiel 38 et 39. Peut-être y aura-t-il alors non seulement un grand tremblement de terre, mais aussi une tempête qui empêchera les fusées de voler? En tout cas, il est écrit que même les oiseaux du ciel trembleront (voir Ez. 38, 19 et suiv.). CM © Nouvelle d'Israël 10 / 1998
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UNE
GRANDE COALITION EN ISRAËL? – LES VÉRITABLES INTENTIONS
D'EHUD BARAK Le Premier ministre Netanyahou et le chef de l'opposition, Ehud Barak, ont-ils essayé de fonder une grande coalition? Les deux hommes ont-ils sérieusement envisagé en secret une telle possibilité? De semblables questions se sont posées, quand le journal «Maariv» a fait état, en première page, de rencontres secrètes entre Netanyahou et Barak. Elles auraient été au nombre de quatre dans une institution du Mossad pour soupeser les chances d'une grande coalition. De telles nouvelles ont fait de fortes vagues. Les responsables du parti travailliste n'avaient auparavant rien appris de Barak qui allât dans ce sens. Ils en furent irrités. Ils étaient assez d'avis que leur parti (travailliste) ne pouvait aider Netanyahou à rester plus longtemps en place. D'autres se sentirent lésés du fait qu'ils n'occuperaient aucun poste dans une grande coalition. Avec ensemble, ils refusèrent de voir en Barak quelqu'un de politiquement intelligent. Ils le qualifièrent de débutant politique, qui se laisse tromper par Netanyahou et ses histoires de grande coalition. Pour empêcher la réalisation d'un tel projet, quelques membres influents du parti voulurent convoquer l'organe du parti afin de rendre impossible, en principe, la formation d'une grande coalition avec Netanyahou. Mais Barak, dont la position au sein du parti travailliste est de plus chancelante, priva ses opposants de leur show. Il précisa nettement que c'est sur l'insistance du Premier ministre qu'il le rencontra. Il n'avait nullement l'intention de former une grande coalition; il ne désirait qu'une chose: la chute de Netanyahou! © Nouvelle d'Israël 10 / 1998
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LE
MINISTRE ISRAÉLIEN DE LA DÉFENSE SE REND EN CHINE
Mordechaï reçu au plus haut niveau à Pékin Pour les Israéliens, les visites de leurs dirigeants en Chine n'ont plus rien d'un scoop. Dans un pays où les nouvelles se bousculent, c'est parfaitement compréhensible. Pourtant, le déplacement en Chine de Yitzhak Mordechaï, le ministre israélien de la Défense, a fait la une. C'est qu'il s'agissait assurément d'une visite importante. Mordechaï a reçu un accueil royal, habituellement réservé aux chefs d'État. Cela a commencé par de petits détails durant la visite. Le ministre a été hébergé dans la demeure réservée aux hôtes officiels dans la Cité Interdite. Mordechaï a rencontré nombre de personnalités importantes. Ces égards s'expliquent par le fait que la Chine souhaiterait acquérir des technologies militaires auprès d'Israël, leader international en la matière. Le point d'orgue de la visite a consisté en une rencontre avec le président chinois, Jiang Zemin. Il ne s'agissait nullement d'une visite de courtoisie. Car Mordechaï a invité son hâte à se mobiliser pour que la Chine ne transmette pas à l'Iran la technologie de pointe permettant de fabriquer des missiles à longue portée et des armements non-conventionnels. Toutefois, les services secrets israéliens doutent que ces déclarations soient suivies d'effet. Selon des informations israéliennes, le savoir-faire chinois est vendu à l'Iran et met en péril la sécurité d'Israël. La visite de Mordechaï en Chine n'en est pas pour autant moins importante. Les relations entre les deux pays sur le plan de la politique de sécurité ont été renforcées. Mordechaï a estimé que sa visite au gouvernement chinois avait permis à ce dernier de mieux prendre conscience des besoins d'Israël en matière de sécurité. © Nouvelle d'Israël 11 / 1998
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REGARD
SUR ISRAËL EN DÉCEMBRE 1998
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L'ACCORD
D'ISRAËL AVEC LES PALESTINIENS
Netanyahou subit des pressions massives Les États-Unis ont fait subir d'énormes pressions à l'État juif dans le cadre des négociations entre Israël et les Palestiniens. Comme toujours, les regards du monde se sont principalement tournés vers Benjamin Netanyahou, qui semblait dépassé par cette pression inhumaine. Israël devrait encore abandonner des pans du minuscule territoire qu'il occupe aujourd'hui alors que les Arabes disposent d'ores et déjà de terres en surabondance. Sans parler du fait que les territoires qu'Israël rétrocède aujourd'hui sont une terre promise par la Bible et appartiennent aux juifs. À l'inverse, il faut se remémorer l'intervention du prophète Nathan (voir 2 Sam. 12, 1-4). Cette pression quasi mondiale sur l'État juif s'est traduite par les résultats suivants: – Restitution de 13 pour cent supplémentaires de la Cisjordanie, dont trois pour cent à titre de réserve naturelle, sous trois mois. – En outre, Israël rétrocédera 14 pour cent des territoires se trouvant sous contrôle de sécurité israélien, et dont les citoyens sont déjà assujettis à l'Autorité palestinienne. En vertu de quoi ce territoire, qui se trouve entièrement sous contrôle palestinien, passera de 3 à 17,5 pour cent. – Libération de 750 prisonniers palestiniens. – Création de deux corridors entre la Cisjordanie et Gaza. – Ouverture de l'aéroport palestinien à Gaza. En revanche, les concessions des Palestiniens sont restées des plus minimes: – Renforcement de la lutte contre les terroristes. – De plus, 30 terroristes palestiniens doivent être arrêtés sous la tutelle américaine et jugés par des tribunaux palestiniens, sans qu'il soit question de les remettre à Israël. (Ndlr: Dans la mesure où ils ne seront pas livrés à Israël, personne ne saura jamais s'ils recouvrent la liberté...) – L'OLP supprimera en outre de sa Charte l'appel à l'éradication d'Israël. – Toute propagande anti-israélienne dans les écoles et les médias sera dorénavant interdite. Les effectifs de la police palestinienne seront réduits de 40.000 à 24.000 unités. Avant la signature, le Premier ministre Netanyahou avait exigé que les États-Unis libèrent Jonathan Pollard, condamné à la prison à perpétuité pour s'être livré à l'espionnage au profit d'Israël. Mais le président Clinton a refusé une libération immédiate. Il paraîtrait que le Premier ministre israélien avait l'intention de revenir en Israël en emmenant Pollard, citoyen américain ayant obtenu la nationalité israélienne en 1996, afin de mieux résister aux attaques de ses adversaires politiques. Pour Israël, ce nouveau traité est un obstacle de plus sur la voie de l'objectif ultime: la rencontre avec son Messie Jésus Christ. Mais depuis sa fondation en 1948, Israël avance sur une route faite de hauts et de bas; et toute avancée est suivie de revers. Ce récent traité en est l'exemple: Israël renonce à une partie de la Terre promise, même si les principaux «coupables» sont les Américains. Ce traité est, d'un certain point de vue, particulièrement douloureux pour Israël. Ceux qui s'y opposent dans le pays ont fait remarquer – avec raison – que pour la première fois, des troupes étrangères (des agents de la CIA) avaient pris pied sur le sol israélien, et que la nation n'était plus, sur ce point, à même de décider seule de l'organisation de son ordre public. Cela n'évoque-t-il pas Zacharie 14, 2: «Je regrouperai toutes les nations à Jérusalem pour le combat»? Cette récente évolution ne contient-elle pas déjà les germes d'un accomplissement de la prophétie? Car avec quelle célérité ces troupes ne pourraient-elles pas se retourner soudain contre Israël? Mais malgré tout, nous devons savoir que le Seigneur garde les yeux fixés sur Israël et observe tout cela de près. Il ne doute pas de parvenir à l'objectif qu'Il a fixé pour Son peuple, et demandera raison aux nations sur la manière dont elles ont traité les Siens. Divers développements semblent indiquer que tôt ou tard, un accord sera également signé avec la Syrie et le. Liban, ce qui parachèvera la fausse paix préparant le règne de l'Antichrist. Mais auparavant, l'Église de Jésus aura été délivrée... L'heure doit être très proche. CM © Nouvelles d'Israël Décembre 1998
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DE
NOUVELLES IMMIGRATIONS EN PROVENANCE DE L'EX-UNION
SOVIÉTIQUE? Des Juifs de Crimée en Israël Plusieurs centaines d'habitants de Lettonie, ainsi qu'une bonne partie de la population de la péninsule de Crimée (Ukraine) veulent émigrer en Israël. Les habitants de Crimée se nomment «Kraier» (Cimmériens), et selon le droit de l'immigration israélien, ils sont habilités à demander l'immigration. Le fait qu'ils immigrent pourrait également inciter leurs compatriotes résidant dans l'ex-URSS à partir pour Israël. Les «Kraier» ne sont pas des juifs. Au cours des générations, on a même vu se produire de violentes confrontations avec les Juifs et le judaïsme. En Union soviétique, ils étaient gouvernés comme une nation à part. De même, les nazis ont vu en eux un peuple distinct, qu'ils n'ont pas persécuté. Quoi qu'il en soit, leur relation avec le judaïsme et la religion juive ne fait pas de doute. Ils prient en hébreu, fréquentent la synagogue, observent le sabbat et une partie des fêtes juives ainsi que nombre de commandements de la Torah. Les «Kraier» se considèrent comme les descendants des dix tribus, comme les enfants originaux d'Israël partis en exil après la destruction du Temple et du royaume juif. Selon la tradition juive, les descendants de ces dix tribus ont disparu et n'existent plus. Quelques scientifiques pensent que les «Kraier» sont les descendants d'un petit groupe qui s'est constitué voici plus de mille ans au sein du judaïsme et contestait les modifications halachiques du Talmud. Ils voulaient ainsi restaurer la loi juive originale telle qu'elle figure dans la Mikra. Le nom de «Kraier» serait d'ailleurs dérivé de «Mikra». Les «Kraier» voient dans le judaïsme rabbinique une déviation de la foi authentique d'Israël. C'est pourquoi ils combattent l'exégèse de la Bible par les rabbins et ne reconnaissent pas la doctrine écrite. Ils réfutent ainsi toutes les interprétations, ordonnances et lois qui lient les autres Juifs, bien qu'elles ne soient pas reprises dans la Bible. Pour le judaïsme, même la transmission orale est d'origine divine, au même titre que la Torah écrite, donnée sur le Mont Sinaï. Pour les «Kraier», ces textes ne sont pas contraignants. Ils tiennent exclusivement compte des écrits bibliques et dédaignent le Talmud et la doctrine juive. Au cours des siècles, les «Kraier» se sont multipliés. Aujourd'hui, ils sont disséminés à travers le monde entier. En outre, on trouve aujourd'hui de grandes communautés de «Kraier» en Pologne et en France, qui seraient au nombre de 20.000. En Israël, ce groupe de population compte 25.000 personnes. Les «Kraier» de l'ex-Union soviétique et de Crimée voudraient se joindre à eux. Les «Kraier» israéliens sont principalement arrivés d'Égypte dans les années 1950. Ils se sont surtout établis à Ashdod, Ramle et Kiriat Gat. Commentaire Ce communiqué n'est-il pas intéressant? Car voici précisément la grande faute d'Israël: il lit davantage le Talmud que la Bible et place ces deux livres sur le même pied. Ce fait, Jésus l'avait déjà dénoncé en Son temps (cf. Matth. 23, 16-22; Marc 7, 5-13). Le diable a réussi: la Bible est à peine lue, tandis que le Talmud l'est bien davantage – des commandements humains, comme le Seigneur l'appelle. C'est la Parole de Dieu seule qui doit constituer le fondement de notre vie. Il vaut la peine de noter que les «Kraier» se manifestent de plus en plus et ne s'appuient que sur la Thora. Serait-ce que Dieu prépare, par le moyen de ces gens, Son peuple à son imminente rencontre avec le Messie? CM © Nouvelles d'Israël Décembre 1998 ---------------------------------------------------------- |
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DIASPORA
Moins de Juifs dans le monde Dans trente ans, le nombre des juifs de la Diaspora aura diminué de moitié. Au lieu des 8,6 millions vivant actuellement hors d'Israël, il n'y en aura plus que 4,4. C'est ce qui ressort d'une enquête de l'Institut du Congrès juif mondial. Celle-ci part du principe que l'assimilation des juifs ne se modifiera pas. Mais un changement dans ce processus se répercutera sur les chiffres. La communauté juive des États-Unis reste, avec ses 5,6 millions de membres, la plus importante. D'après l'étude, Israël prendra la place des États-Unis dans les dix prochaines années. La majorité des juifs vivront alors en Israël. La troisième communauté juive en importance vit actuellement en France et compte 600.000 membres. D'autres grandes communautés se trouvent en Russie (400.000), au Canada (360.000), en Ukraine et en Grande-Bretagne (280.000 chacune) et en Argentine (220.000). Selon les sondages, l'ensemble des communautés juives connaissent une croissance de leur population très négative: le nombre des naissances est moindre que celui des décès. La communauté juive d'Allemagne est l'une des rares à augmenter, grâce à l'arrivée de plusieurs milliers de juifs venus d'ex-Union soviétique. En moyenne, un Juif sur deux se marie avec une personne qui n'est pas juive. Le pourcentage le plus élevé de ces mariages mixtes (90%) est relevé en Finlande. Selon les chiffres de l'Institut, le monde compte environ un million de juifs orthodoxes, dont 350.000 ultra-orthodoxes. Cette augmentation inclut le nombre des ultra-orthodoxes, du fait de la croissance naturelle de la population ainsi que du retour massif à la religion. © Nouvelles d'Israël Décembre 1998
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L'HOLOCAUSTE
Le passé resurgi au sommet économique de Jérusalem Plus de 1200 hommes d'affaires, principalement en provenance d'Israël, mais aussi d'autres parties du monde, se sont rendus au sommet économique de Jérusalem organisé par le Premier ministre. Ce sommet était placé cette année sous le signe de l'anniversaire de l'État d'Israël. À cette occasion, Netanyahou a remis une «distinction jubilaire» à 53 représentants de diverses institutions étrangères ayant investi plus de 50 millions de dollars en Israël. Les représentants de l'importante compagnie d'assurance italienne «Generali» auraient dû aussi recevoir cette distinction puisque cette société a récemment racheté la compagnie d'assurance israélienne «Migdal». Toutefois, après une dernière consultation, Netanyahou a décidé de ne pas remettre pour l'instant cette distinction au président de la firme en raison de l'attitude de la société face aux polices d'assurance souscrites avant la Seconde Guerre mondiale en Europe de l'Est principalement par des juifs victimes de l'Holocauste. Jusqu'il y a deux ans, «Generali» avait affirmé ne disposer d'aucune information sur les assurés est-européens de cette époque. Selon elle, tous les documents officiels se trouvaient de l'autre côté du rideau de fer et avaient disparu. Sous l'effet de pressions, «Generali» avait ensuite admis que des archives se trouvaient à Trieste et contenaient les copies de toutes les polices souscrites entre 1920 et 1945. Après le rachat de la société israélienne «Migdal», «Generali» a consenti – à la suite de pressions parlementaires et d'un boycott des consommateurs – à fournir à Yad Vashem, le centre de commémoration de l'Holocauste, les documents d'archives ainsi qu'une liste des assurés à condition que cette liste soit exclusivement utilisée à des fins de recherche et ne soit transmise à aucune autre institution. Cette liste contient environ 330.000 noms de personnes ayant souscrit plus de 560.000 polices d'assurance. Il est toutefois apparu que les informations obtenues par Yad Vashem étaient incomplètes et que la société possède également une liste de tous les ayants droit. Sur l'insistance de la population, la société a récemment ouvert un bureau de requêtes publiques. Via ce bureau, il est maintenant possible de déterminer si certaines personnes disposent ou non d'une police d'assurance. jusqu'à présent, les appels à publier ces listes ont été systématiquement rejetés. C'est la raison pour laquelle Bobby Brown, conseiller de Netanyahou représentant la Diaspora, a conseillé de ne pas honorer le président de «Generali» lors du sommet économique. Celui-ci s'en est plaint, ne voyant pas en quoi la publication de cette liste avait un lien avec cette distinction. Récemment, un mémorandum a été signé aux États-Unis avec le soutien du Premier ministre et de la fédération des assurances. Ce mémorandum stipule qu'une commission internationale doit déterminer les conditions de la publication de la liste. Dans une lettre ouverte, le président de «Generali» a affirmé que le fait que sa société n'ait pas reçu de distinction contrairement aux autres lauréats était une honte. Selon lui, «Generali» a pourtant fait le maximum pour dédommager les assurés durant l'Holocauste ainsi que leurs héritiers. © Nouvelles d'Israël Décembre 1998
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ACCORD
SANS UNITÉ, PAYS SANS PAIX
À la fin de l'an dernier, Arafat, Netanyahou et Clinton se sont rencontrés en Amérique pour une tranche de négociations épuisantes. En voici les résultats sur papier: L'accord porte sur: – Un retrait des troupes: Israël consent à remettre 13,1% de la Cisjordanie à l'Autorité palestinienne (AP), dont 12% partiellement, 1,1% totalement; 3% représentent une réserve naturelle, on ne peut donc pas y construire des maisons. – Des garanties de sécurité: Arafat doit réduire sa police de 36.000 personnes à 24.000 et promettre à Israël l'arrestation de 30 terroristes ainsi que la confiscation de leurs armes. La CIA aidera aux recherches. – La Charte: Le Conseil national palestinien supprimera toutes les clauses de sa Charte qui, jusqu'à ce jour, ont exigé la destruction d'Israël: une exigence fondamentale de Netanyahou. – Les prisonniers: Israël libérera, par étapes, 750 des 3.500 détenus palestiniens. Les terroristes ne seront pas graciés. – L'infrastructure: Une pleine liberté de mouvement doit être accordée aux Palestiniens dans deux corridors de transit entre la bande de Gaza et la Cisjordanie. L'aéroport de Gaza doit être ouvert. (Focus No 44/1998) Nous nous posons naturellement bien des questions: Maintenant qu'Israël a tant fait pour la paix, les organisations terroristes et l'OLP accorderont-elles réellement le repos? Arafat ne se propose-t-il pas de proclamer un État palestinien? Se contentera-t-on enfin des résultats obtenus, ou tout cela ne sera-t-il qu'un encouragement à poursuivre ses visées sur tout Israël et Jérusalem? Connaissant le passé, il est difficile de croire qu'il en résultera du bien. En janvier 1995, seize mois après la signature de l'Accord d'Oslo et huit mois après le traité de paix au Caire, Arafat a déclaré dans un discours: «Je dis aux martyrs qui sont morts, au nom des martyrs encore vivants: Nous restons fidèles à notre serment et respectueux de nos obligations... vis-à-vis de la révolution... pour la continuer» (Ramot Bennet, dans «Philisther» = «Les Philistins»). Arafat ne s'apprête nullement à terminer la guerre contre Israël. Même si, sous la pression, le principe de la destruction d'Israël doit être retiré de la Charte, il reste bien présent chez les ennemis de l'État hébreu qui pensent en réalité: «Venez, disent-ils, exterminons-les du milieu des nations, et qu'on ne se souvienne plus du nom d'Israël!» (Ps. 83, 5). La Parole prophétique biblique nous révèle clairement que, dans un proche avenir, Israël doit encore beaucoup souffrir. Toutes les nations se tourneront contre ce peuple. Ce ne sera qu'à sa conversion qu'une vraie paix durable s'installera en et autour d'Israël. C'est pourquoi nous prions que le Seigneur accomplisse Sa parole et revienne sans tarder. Nous n'oublions pas pour autant les Palestiniens, dont la plupart désirent sincèrement vivre en bonne entente avec Israël. Ils n'ont jamais été aussi bien que sous contrôle israélien. Ce ne sont pas les individus, mais bien le système terroriste des organisations opposées aux juifs qui oblige un peuple à se dresser contre l'État hébreu. N.L. © Appel de Minuit 01 / 1999
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LE
PASSÉ RATTRAPE NETANYAHOU
Peu de jours après le retour du Premier ministre Netanyahou du sommet de Wye-Plantation, les dirigeants du mouvement Habad, en Israël, ont organisé une conférence de presse. À l'étonnement des personnes présentes, les chefs de ce mouvement ont exhibé une lettre qu'ils avaient reçue de Netanyahou la veille des élections pour la Knesset de 1996. À l'époque, il conduisait l'opposition et était candidat au poste de Premier ministre. Le contenu de cette lettre est sans équivoque. Il promettait aux partisans du Habad de ne céder aucun pouce de la terre d'Israël aux Palestiniens. L'ensemble du mouvement Habad s'était alors prononcé avec force en faveur de Netanyahou par cette devise: «Netanyahou est bien pour les Juifs». Mais voici que les dirigeants du mouvement Habad se déclarent ébranlés par le renoncement de Netanyahou à des territoires d'Eretz Israël dans le cadre des accords de Wye-Plantation. Ce sont précisément ceux qui ont aidé Netanyahou à remporter les élections de 1996 qui se mobilisent maintenant pour faire tomber son gouvernement. De leur point de vue, Netanyahou les a dupés. Le mouvement Habad représente actuellement un centre de ralliement pour la nouvelle droite: l'association politico-idéologique de tous ceux que Netanyahou a déçus. Ils ne peuvent pas s'accommoder du fait que c'est justement l'authentique représentant de la droite et aussi porte-parole de l'idéologie révisionniste du mouvement sioniste qui renonce au pays de ses ancêtres. Il ne fait aucun doute que par sa signature aux accords de Wye-Plantation, Netanyahou s'est engagé à consentir un retrait de 13% des territoires de Judée et de Samarie. Cette concession représente un événement tragique pour une partie de la population peu nombreuse certes, mais cependant d'un poids certain. Pour la première fois, les colons et leurs adeptes de la droite sioniste réalisent qu'ils ont perdu un combat historique: le rêve du Grand-Israël, avec la colonisation de chaque parcelle du pays et la restauration de l'ancien royaume d'Israël, ne se réalisera pas, du moins pas dans cette génération, d'autant plus que Ariel Sharon, le bouillant défenseur de l'idéologie de la colonisation, a dû s'incliner face à la réalité politique et à la pression internationale. Une partie de la droite s'est accommodée de cette réalité. La centrale du Likoud a été convoquée pour que lui soient fournis les détails de l'accord afin de l'entériner. Netanyahou n'a éprouvé là aucune difficulté à faire admettre ses agissements et ses décisions, même si son discours n'a pu, contrairement au passé, susciter un brûlant enthousiasme chez ses partisans. Le Premier ministre et sa politique trouvent du soutien dans les rangs de son propre parti. On note cependant la naissance et la consolidation d'une forte opposition dans le noyau idéologique dur dudit parti. Parmi les membres du Likoud du début – qui, pour la plupart, sont des activistes du mouvement Hérouth, chargé d'histoire, et disciples du fondateur du sionisme révisionniste, Ze'ev Jabotinskys –, l'intention s'est renforcée de faire obstacle à tout prix à la politique de Netanyahou et, si nécessaire, de renverser son gouvernement. Cette opposition interne constitue la base de départ de l'union de la nouvelle droite. À ces politiciens et au mouvement Habad déjà mentionné sont venus s'ajouter des membres de la Knesset inscrits dans d'autres partis de droite: le Moledet, le Tsomet et naturellement le Mafdal, le parti religieux national qui représente la majorité des colons de Judée et de Samarie. Selon Netanyahou, il s'agit là d'un développement extrêmement dangereux. L'union de ces gens pourrait conduire à la chute de son gouvernement et, peut-être, à de nouvelles élections. Il ne fait aucun doute que, dans ce cas, la nouvelle droite présentera son propre candidat pour le poste de Premier ministre. Le report des voix sur cet homme nuirait grandement à Netanyahou, ce qui hypothéquerait sa réélection. Une telle évolution politique, qui entre tout à fait dans le domaine du possible, constitue un cauchemar pour l'actuel chef du gouvernement. Accompagné de son ministre des Affaires étrangères Ariel Sharon, il a plusieurs fois rencontré les responsables des colons et les rabbins du Mafdal, afin de les convaincre qu'il a conclu le meilleur accord possible et que les concessions étaient tout simplement inévitables. Mais les rabbins du Mafdal sont loin d'en être persuadés. De même chez les porte-parole des colons, le Premier ministre n'a trouvé ni compréhension ni soutien à l'égard de sa politique. Ils ont étudié les cartes géographiques éditées une semaine après la signature de l'accord. Ils n'ont pas manqué de constater que 18 colonies, comptant ensemble 5.000 colons, se trouvent dans des territoires qui passeront sous la compétence de l'Autorité palestinienne (AP). Ils ont décidé de ne soutenir ni un tel arrangement ni la personne qui l'a signé. Les opposants de Netanyahou ont exprimé leur position lors d'une manifestation sur la Place Rabin, à Tel-Aviv, et cela à l'heure précise où le gouvernement israélien se réunissait pour ratifier l'accord de Wye. Les 15.000 personnes qui y ont participé se sont montrées particulièrement critiques à l'égard de Netanyahou. On a pu y voir l'ancien Premier ministre Yitzhak Shamir, Benjamin Begin, le ministre Raphaël Eitan ainsi que d'autres membres du Likoud qui ont annoncé la création d'un front d'unité nationale contre le gouvernement et l'accord de Wye. Commentaire: Il est certain que la ferme intention de Netanyahou n'était pas d'abandonner des territoires. Il a tenu longtemps tête aux Américains, ce qu'aucun autre Premier ministre israélien n'avait fait auparavant. Mais la pression exercée sur lui était telle que personne n'aurait pu y résister. En outre, il doit en être ainsi d'après la Parole prophétique pour que l'Antichrist puisse établir son règne et qu'ensuite, Jésus-Christ revienne en Israël. Si un gouvernement travailliste avait été en place, la situation eût été bien plus grave. En ces mois et années de troubles, il est de toute importance que de nombreux enfants de Dieu prient pour Israël afin qu'il traverse ce temps pénible soutenu par Dieu, un soutien qui sera plus nécessaire encore sous le règne de l'Antichrist. CM © Nouvelle d'Israël 01 / 1999 ---------------------------------------------------------- |
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RAPPROCHEMENT
AVEC LES ÉTATS-UNIS
Accord sur un pacte de défense Les États-Unis et Israël intensifient leurs relations sur le plan stratégique et de la sécurité dans le cadre de l'accord de Wye Plantation; c'est ce que l'on a pu constater début novembre, lorsque Bill Clinton et Benjamin Netanyahou ont signé simultanément, au siège respectif de leurs gouvernements, un nouveau mémorandum de défense entre les deux pays. Dans le cadre de ce document – dont quelques paragraphes sont tenus secrets –, les États-Unis s'engagent à modifier le système d'alarme et de détection précoce d'Israël pour qu'il réagisse aux attaques impliquant des armes de destruction massive et des missiles balistiques. Les relations militaires stratégiques et la coopération technologique entre les deux pays devraient en outre s'intensifier. Les commentateurs militaires israéliens soulignent en particulier la formulation de divers paragraphes de l'accord. Ceux-ci laissent entendre que les États-Unis reconnaissent à Israël le droit de dissuader ses ennemis, y compris en usant d'armes non-conventionnelles. Selon les commentateurs, le gouvernement américain légitime ainsi pour la première fois le développement et l'entretien de ce type d'armements en Israël. Le mémorandum, qu'Israël décrit comme un «grand pas en avant» dans ses relations avec les États-Unis, fait partie d'une série d'accords qu'Israël et les États-Unis ont pris durant les entretiens de Wye Plantation. Le document s'apparente de très près à un pacte mutuel de défense. Israël a toutefois souligné qu'il n'envisageait pas de signer un accord de défense avec les États-Unis. Les milieux gouvernementaux ont fait savoir que dans le cadre de ce type d'accord, Israël avait les mains liées et qu'en cas de menace, il lui serait pratiquement impossible d'agir seul. Le mémorandum ne contient aucune obligation, mais porte plutôt sur un soutien diplomatique et militaire des Américains en cas de coup dur. Commentaire: Les Américains ont acheté l'accord de Wye Plantation, parmi d'autres, avec l'argent et les armes qu'ils avaient promis à Israël. Cet accord sera-t-il un dernier palier avant que l'Antichrist ne se manifeste? Car lui aussi forcera Israël à signer un accord, comme on peut le lire dans Daniel 9,27. De plus, il est dangereux pour Israël de coopérer aussi étroitement avec les Américains sur les plans militaires et autres (dont certains sont encore tenus secrets). L'accord de Wye Plantation prévoit notamment que les troupes américaines supervisent certaines opérations en Israël. Sur ce point également, l'accord évoque l'Antichrist; lui aussi prendra pied en Israël. Comme le fera un jour cet homme, les Américains s'efforcent déjà de lier peu à peu les mains d'Israël afin que les choses ne prennent plus que le cours qu'ils souhaitent. Nous voyons donc que l'accord de Wye Plantation porte déjà en lui certaines caractéristiques de l'Antichrist. Mais Dieu veille sur Israël; tous ces développements n'iront pas un pouce plus loin que ce que Dieu permettra. CM © Nouvelle d'Israël 01 / 1999 ---------------------------------------------------------- |
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LE
VATICAN, LES JUIFS ET L'HOLOCAUSTE.
La vérité sur l'attitude de Rome
Le Vatican voudrait réécrire l'histoire de l'Holocauste. «Le Vatican veut prouver que l'Église catholique romaine fut elle-même victime de la persécution nazie et qu'elle a eu ses propres martyrs», affirme Yitzhak Minervi, éminent spécialiste des relations entre l'Église et les Juifs. Selon le Dr Minervi, qui fut plusieurs années durant ambassadeur israélien à Rome, cette tentative de vouloir faire de l'Holocauste un élément à part entière du calvaire de l'Église catholique romaine est imputable à l'actuel Pape Jean-Paul II. Quelques mois après son entrée en fonction en 1979, Jean-Paul II se rendit à Auschwitz et y déclara qu'il s'agissait d'un «Golgotha des temps modernes où six millions de personnes furent assassinées, un quart du peuple polonais... Selon le Dr Minervi, par cette déclaration, le Pape a assimilé les six millions de victimes au «quart du peuple polonais», éliminant ainsi les juifs de l'Holocauste et rattachant le symbole de l'Holocauste – Auschwitz à l'Église catholique romaine. Le Dr Minervi affirme que cette tendance s'est confirmée lors de la visite papale en Allemagne en 1987. Dans son discours prononcé devant la conférence épiscopale, le Pape déclara: «Hitler a fomenté une horrible guerre contre la chrétienté et l'Église catholique romaine». Toujours selon le Dr Minervi, la canonisation d'Édith Stein – une juive convertie au christianisme, entrée dans les ordres religieux et tuée par les nazis – s'inscrit aussi parfaitement dans cette tendance. La tragédie de l'Holocauste est déclarée « partie intégrante du martyre catholique romain et ce faisant, l'Holocauste est «christianisé». Le fait d'avoir justement choisi ici une juive convertie à la foi chrétienne sert plusieurs objectifs, estime le Dr Minervi: Le cas d'Édith Stein est censé prouver que l'on peut à la fois être juif et catholique et devrait servir d'exemple et de symbole aux autres juifs désireux de suivre la même voie. L'objectif est aussi de donner le sentiment que l'Église catholique romaine s'est comportée de façon absolument digne et appropriée lors de l'Holocauste. L'action de cette Église durant ledit Holocauste reste un sujet particulièrement épineux, car elle et son chef, le Pape Pie XII, sont accusés de ne rien avoir entrepris pour empêcher l'Holocauste. Récemment, ces accusations ont pris une nouvelle dimension avec la publication des mémoires de Gerhard Riegner, chef du Congrès mondial à Genève durant la Seconde Guerre mondiale. Dans son ouvrage, Riegner prétend que le Vatican a délibérément fait disparaître un document de ses archives officielles. Ce document prouve que Pie XII eut connaissance de l'extermination des juifs dès le mois de mars 1942. Né en Allemagne, Riegner avait fui sa patrie dès l'arrivée au pouvoir d'Hitler et était entré un peu plus tard au service du Congrès juif mondial. Dans le cadre de l'exercice de sa fonction, il récoltait des informations sur le sort des juifs européens et tentait d'en informer le monde. Dans ses mémoires récemment publiés et intitulés, je n'abandonnerai jamais», Riegner explique qu'il a transmis au Vatican des informations selon lesquelles les Allemands planifiaient l'assassinat de quatre millions de juifs au moyen d'acide. Il s'agissait en fait d'acide cyanhydrique ou zyklon-B que les nazis utilisèrent plus tard dans les chambres à gaz. Cette information fut communiquée au Pape par un télégramme secret transmis par le nonce apostolique à Berne, Monseigneur Philipp Bernardino. Le télégramme invitait également le Pape à intervenir avec détermination en faveur des juifs dans tous les pays où il avait une influence, par exemple en Slovaquie, en Croatie et en Roumanie. Selon Riegner, ce télégramme n'apparaît pas dans les onze volumes de l'histoire officielle du Vatican consacrés à l'époque de la Seconde Guerre mondiale. L'ouvrage ne fait état que de la lettre du nonce apostolique qui accompagnait le télégramme secret, ce qui prouve, selon Riegner, que le Pape a effectivement reçu ce télégramme. Ce télégramme lui est en fait parvenu six semaines après la conférence de Wannsee du 20.1.1942 sur la «solution finale de la question juive». Le fait que le Pape ait été si rapidement au courant de la construction des chambres à gaz présente l'attitude et le silence du Vatican par rapport à l'extermination du peuple juif sous un jour encore plus défavorable. L'Église catholique romaine fait d'ailleurs de gros efforts pour réfuter ces accusations et laver le Pape Pie XII de tout soupçon. Récemment, le Vatican a publié un document de 10 pages exprimant le regret et «la profonde tristesse» de l'Église eu égard aux actes commis par certains catholiques durant la guerre. Ce document, dont la rédaction a demandé dix ans de travail, ne formule aucune contrition pour l'attitude de certains chefs de l'Église n'ayant rien entrepris contre Hitler. Le document défend également l'attitude de Pie XII en expliquant que sa politique de «diplomatie tacite» visait à protéger les catholiques européens se trouvant dans les pays sous occupation nazie. Le Pape Jean-Paul II a lui aussi pris la défense du Pape Pie XII en déclarant en octobre 1997 que les catholiques croyants n'avaient pas fait tout ce qui était en leur pouvoir pour protéger des juifs menacés par l'Holocauste, «étant donné qu'ils étaient eux-mêmes victimes de préjugés antisémites». L'Église en tant que telle ne serait par contre, selon lui, aucunement responsable de cette attitude. Le Dr Minervi pense que tous ces événements préparent le terrain en vue de la canonisation du Pape Pie XII. Afin d'expier les actes de ce dernier, certains responsables ecclésiastiques affirment qu'il aurait craint qu'une protestation officielle de sa part ne fit plus de tort que de bien aux juifs. Cette crainte peut d'ailleurs être justifiée par le fait qu'à la suite de protestations officielles par des évêques néerlandais, 40.000 de leurs compatriotes furent exécutés. Selon le Dr Minervi, il est tout simplement impossible de prouver si l'attitude du Pape fut judicieuse ou non. Toutefois, on peut selon lui présumer qu'une position claire de la part de Pie XII au début de l'époque nazie aurait sans aucun doute eu des répercussions sur l'opinion publique catholique romaine ainsi que sur les soldats catholiques romains de l'armée nazie. 4(Par son silence», estime Minervi, «le Pape a eu une attitude immorale.), Commentaire: La renaissance d'Israël depuis 1948 est la bête noire de l'Église catholique romaine car elle se considère toujours comme le successeur de ce peuple. Aujourd'hui, Rome sent qu'il en va pourtant autrement. C'est la raison pour laquelle en ce temps de la fin, les esprits se heurtent de plus en plus fortement, comme nous l'avons déjà souligné à plusieurs reprises dans ce magazine. L'article ci-dessus montre une fois de plus l'erreur d'appréciation catastrophique de Rome. Toute cette procédure est suffisamment parlante. Même si, à notre connaissance, Rome et Jérusalem parvenaient à un consensus dans le cadre d'une fausse paix antichrist, les choses seront tout autres, ultérieurement. Il suffit de lire le texte clair du dernier livre de la Bible, l'Apocalypse, pour s'en convaincre. CM © Nouvelle d'Israël 01 / 1999 ---------------------------------------------------------- |
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RETRAIT
DES TERRITOIRES: JOURNÉE NOIRE POUR ISRAËL
Le vendredi 20 novembre a été une journée bien triste pour de nombreux Israéliens. En effet, le Peuple juif a dû officiellement renoncer à l'espoir de voir se réaliser dans un proche avenir son rêve d'un Grand-Israël dans ses frontières bibliques historiques. Durant la matinée de ce sombre vendredi, Israël a remis à l'AP l'autorité absolue sur quelque 10% de Judée et de Samarie. Le pays réalise ainsi la première phase du retrait prévu par l'accord de Wye-Plantation, et cela sans beaucoup de cérémonies et sans festivités inutiles. Ce retrait a été un événement traumatisant. Pour beaucoup, la souffrance s'est trouvée amplifiée par le fait que ce soit précisément un gouvernement à orientation nationale – une équipe du Likoud – qui renonce à des terres d'Eretz Israël. Ce fut aussi pour le gouvernement un bien triste événement. L'autorisation de ce premier retrait ne fut accordée que par une petite majorité gouvernementale. Sept seulement des dix-sept ministres ont voté pour l'accord de Wye, cinq s'y sont opposés et trois autres se sont abstenus. Parmi ces derniers, il y eut le ministre Nathan Chtaransky, un des architectes de l'accord de Wye-Plantation. Deux autres ministres adversaires dudit accord étaient absents lors du vote. Selon l'accord de Wye, toutes les colonies israéliennes qui se trouvent dans les territoires remis aux Palestiniens restent sous autorité israélienne. L'accès à ces colonies est maintenu ouvert par des voies de contournement. Dans la foulée du prochain retrait, les forces de défense israéliennes ont équipé ces colonies de moyens de protection: un vaste système de tranchées et de tours d'observation, des clôtures et des appareils d'alarme électroniques. Quelques adversaires de l'accord ont réagi par des commentaires d'un humour noir grinçant. Si la préparation à la paix a un tel visage, quel sera celui des préparatifs à une guerre? Que Dieu nous garde! Chez les forces de défense israéliennes, cette forme de commentaire n'a nullement prêté à sourire. On a déclaré que ces multiples mesures de sécurité avaient été prises pour des cas extrêmes – par exemple la non-observance de l'accord de Wye, et que les colonies seraient dans l'obligation de se défendre seules contre l'ennemi. Commentaire: Israël devant céder des parties de la Terre promise, c'est assurément une catastrophe pour ce pays ainsi que pour ses amis chrétiens. Mais on ne peut perdre de vue que c'est Dieu qui a permis la chose dans Sa sagesse et Sa toute-puissance, et qu'Il a momentanément laissé faire l'ennemi dans cette affaire. Il s'agit ici d'une nouvelle stratégie de l'adversaire: il a tout d'abord essayé d'éradiquer l'état juif de la carte par cinq guerres déséquilibrées au niveau des forces en présence. Ayant échoué dans cette entreprise, il s'efforce par une politique de petits pas de récupérer des tranches du territoire israélien. La pression Pour que soit appliquée cette nouvelle tactique s'exerçant non seulement par les Arabes, mais aussi par pratiquement le monde entier, Israël a été incapable d'y résister. Comment aurait-il pu en être autrement? Mais cette victoire apparente de l'adversaire ne signifie pas la fin, Dieu merci. Le triomphe global et définitif de Jésus-Christ sera bientôt réalité. Il retracera personnellement les frontières du pays conformément à ce qui est écrit, de sorte que ces territoires actuellement cédés ne le seront que pour un temps. Qu'Israël le sache! Ne nous arrive-t-il pas souvent de constater des choses semblables dans notre vie de foi? L'ennemi semble en un premier temps remporter la victoire. Mais finalement, voici intervenir Jésus-Christ d'une manière triomphante! Souvenons-nous de ce que fut Sa part durant les jours de Sa chair ici-bas! Satan semblait vaincre en Gethsémané, lorsque, voyant la coupe dans la main de Son Père, le Seigneur eut le visage couvert de sueur comme des grumeaux de sang. D'où Son instante prière: Que cette coupe passe loin de Lui, toutefois, que la volonté de Dieu soit faite! Car si Jésus était mort à Gethsémané, Il n'aurait pas pu réconcilier le monde avec Dieu à Golgotha. Conséquence de cette apparente victoire de l'ennemi à Gethsémané. l'intervention du Père céleste qui envoya un ange pour fortifier Son Fils! Jésus est mort sur la croix dans de saintes douleurs pour vos péchés et les miens. Assurément, le plus grand triomphe de tous les temps sur l'enfer, la mort et le diable! CM © Nouvelle d'Israël 01 / 1999 ---------------------------------------------------------- |