SOLIDARITÉ
AVEC ISRAËL – LE SOUTIEN DU SÉNAT AMÉRICAIN
Le Sénat américain s'est mis aux côtés d'Israël contre le plan Clinton concernant le processus de paix. Par un écrit signé par 81 des 100 membres du sénat, il exhorte le Président Clinton à n'exercer aucune pression sur l'État hébreu. Les sénateurs insistent sur le fait qu'Israël a respecté ses engagements prévus par les accords d'Oslo; ce qui ne serait, par contre, pas encore le cas pour les Palestiniens en ce qui concerne les mesures de sécurité. Dans ces conditions, affirment les sénateurs américains, il serait injuste et inutile de mettre Israël sous pression. Le gouvernement américain s'est montré extrêmement irrité dans sa réaction à cette lettre. Pour le Président Clinton et ses conseillers, il était clair que le bureau du Premier ministre Netanyahou, à Jérusalem, se trouvait à la base de cette initiative. Le grand nombre des signataires de ce document a cependant surpris la Maison-Blanche. Certes, le sénat ne peut dicter au Président américain sa politique. Clinton dispose toujours d'un droit de veto. Mais la politique américaine ne peut tout simplement pas se soustraire à l'influence traditionnelle et morale du sénat. Commentaire: Ce communiqué vient confirmer ce que nous écrivions précédemment (Page 15) relativement aux USA, à savoir qu'il n'existe aucun pays au monde qui ait fait et fasse tant pour Israël que cette nation. C'est la raison pour laquelle l'Amérique devient plus riche et plus forte que les autres États. Où peut-on trouver ailleurs une chambre du parlement se prononçant à plus de 80% en faveur d'Israël? CM
© Nouvelles d'Israël 06 1998 ----------------------------------------------------------
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WEIZMANN
CONTRE NETANYAHOU
Tension entre le Président et le premier ministre d'Israël Quelques semaines après la réélection de Ezer Weizmann au poste de Président du pays – Netanyahou avait soutenu le candidat concurrent de Weizmann de nouvelles tensions sont apparues entre le Président et le Premier ministre. À l'origine de ces nouvelles tensions, les déclarations de Weizmann, qui aurait dit que Netanyahou n'obtiendrait pas un second mandat aux élections s'il ne faisait pas avancer le processus de paix avec les Palestiniens. Netanyahou s'est montré très irrité par ces paroles et dans une interview à la presse, il a répondu avec fureur qu'il n'avait pas besoin d'être poussé aux négociations de paix par le Président israélien. Les alliés de Netanyahou ont réagi de manière encore plus violente en comparant Weizmann à un petit garçon qui voulait donner son avis sur tout même lorsqu'il n'y comprenait rien. Selon l'article de presse, Netanyahou aurait développé pour les années à venir une stratégie concernant ses relations avec le Président de l'État. Dorénavant, il ne prêtera plus attention aux déclarations de Weizmann et les ignorera totalement. «Netanyahou se débarrassera des déclarations de Weizmann comme de la poussière sur un vêtement, c'est-à-dire d'un geste léger et rapide», a-t-il été affirmé dans les milieux proches de Netanyahou. © Nouvelles d'Israël 06 1998 ---------------------------------------------------------- |
COMMÉMORATION
DE L'HOLOCAUSTE – LA «MARCHE DES SURVIVANTS»
Cette année, la commémoration de l'Holocauste occasion pour l'ensemble des Juifs de la diaspora et d'Israël de se souvenir de la pire catastrophe de l'histoire du peuple juif après la destruction du temple était également placée sous le signe du cinquantième anniversaire d'Israël. Au centre des nombreuses cérémonies, il y avait une commémoration organisée non pas en Israël, mais à l'étranger. À la «Marche des Survivants», déjà devenue tradition, ont pris part des délégations de jeunes Israéliens ainsi que quelques personnalités de la vie publique israélienne. Ensemble, ils ont parcouru le chemin allant d'Auschwitz à Birkenau. Cette année, la Marche des Survivants a été la plus importante depuis le début de la tradition, avec 7000 participants à la tête desquels marchait le Premier ministre Benjamin Netanyahou, venu tout spécialement en Pologne pour la circonstance. Dans le discours qu'il a prononcé lors d'une émouvante cérémonie organisée sur le sol gorgé de sang de Birkenau, il a évoqué la force de l'Israël d'aujourd'hui, qui garantit protection à tous les Juifs du monde. Le Premier ministre polonais a lui aussi participé à la marche. Il a redit le deuil et la douleur du peuple polonais dont une grande partie, à son avis, ignorait tout des atrocités commises sur son sol. En Israël, de nombreuses manifestations et cérémonies ont commémoré l'Holocauste. La session extraordinaire de l'état-major général, organisée au Mémorial des déportés Yad Vashem, a constitué un événement particulier à l'occasion du cinquantième anniversaire du pays. Pour la première fois, tous les représentants de l'état-major de l'armée israélienne ont été rassemblés au mémorial. Leur réunion, qui s'est tenue après une ronde, était pour le reste une session ordinaire au cours de laquelle il a été question de la sécurité d'Israël. Toutefois, en préambule, le chef de l'état-major a expliqué pourquoi il avait justement choisi le Yad Vashem. «Nous sommes venus ici pour prendre la mesure de l'immense responsabilité qui pèse sur nous.» Commentaire: Peut-être certains membres de l'état-major ont ils pensé à Ezéchiel 37, lorsque l'Éternel montre au prophète les ossements du peuple juif – l'Holocauste – et lui dit qu'Il les ramènera à la vie: «La main de l'Éternel fut sur moi, et l'Éternel me transporta en esprit et me déposa dans le milieu d'une vallée remplie d'ossements . . . Il me dit: Fils de l'homme, ces os, c'est toute la maison d'Israël. Voici, ils disent: Nos os sont desséchés, notre espérance est détruite, nous sommes perdus! Prophétise donc et dis-leur: Ainsi parle le Seigneur, l'Éternel: Voici, j'ouvrirai vos sépulcres, je vous ferai sortir de vos sépulcres, à mon peuple, et je vous ramènerai dans le pays d'Israël» (Ezéch. 3 7, 1,11-12). CM © Nouvelles d'Israël 07 1998 ---------------------------------------------------------- |
DES
RECRUES ALLEMANDES S'ENTRAÎNENT EN ISRAËL
Pour la première fois, des soldats de l'armée allemande ont participé à un exercice de l'armée israélienne. Il s'agissait de la fine fleur des officiers de la Bundeswehr. Les 20 officiers allemands ont passé environ trois semaines en Israël. Pendant cette période, ils ont participé à plusieurs exercices de l'armée de terre et à une manoeuvre de l'unité Givati, ainsi qu'à une manoeuvre d'officiers israéliens. Outre les exercices militaires, ils ont également pu visiter le pays. Ils ont appris l'histoire israélienne et la tradition du peuple juif. Les officiers ont également rendu visite au Yad Vashem et se sont informés au sujet de l'Holocauste. L'initiative et la coopération particulière entre les deux armées ont suscité des réactions partagées en Israël. Si certains ont apprécié l'idée et la bonne collaboration, d'autres ont pris leurs distances vis-à-vis des exercices militaires mixtes israélo-allemands. Le président de la direction de Yad Vashem, Avner Shalev, qui fut jadis officier formateur de l'armée israélienne, a loué l'initiative et affirmé qu'elle était en accord avec les activités de la «Schule fur Holocaustunterricht» (école destinée à l'enseignement de l'histoire de l'Holocauste) de Yad Vashem, où l'on organise des séminaires de formation continue pour les pédagogues et les personnalités qui font l'opinion, y compris non-juifs. © Nouvelles d'Israël 07 1998
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ÉNORME
PRESSION SUR NETANYAHOU
Le processus de paix est bloqué
Le processus de paix israélo-palestinien est dans l'impasse. Après de nombreux rounds de négociations à Jérusalem, Gaza, Londres et Washington, auxquels ont participé tous les acteurs du drame du Proche-Orient – Netanyahou, Albright et Arafat –, aucune percée n'a encore été enregistrée. En un mois de temps, les entretiens préalables aux négociations ont connu bien des hauts et des bas. Netanyahou s'est rendu spécialement à Londres où il a rencontré plusieurs fois Madeleine Albright. Les discussions ont été très tendues, et les Américains les ont qualifiées d'«infernales». Les Américains ont exigé d'Israël qu'il tienne ses promesses et se retire de 13,1% de la Cisjordanie. Netanyahou a refusé et a exigé des Palestiniens qu'ils commencent par respecter leurs propres engagements. Suite à l'enlisement de la situation, il a fallu annuler un sommet qui devait se dérouler à la mi-mai à Washington, et à l'occasion duquel le président américain se proposait d'annoncer la reprise des négociations. Netanyahou s'est tout de même rendu à Washington, officiellement pour y prononcer un discours dans le cadre du congrès annuel du hobby juif, I'AIPAK. Il a ensuite tenu à prendre la tête de la parade organisée pour le cinquantième anniversaire d'Israël. Mais il a également profité de sa visite pour poursuivre les négociations concernant la reprise des pourparlers de paix. Cette tentative a, elle aussi, échoué. À un certain stade des négociations, les Américains ont menacé de dénoncer Netanyahou comme le responsable de l'échec des entretiens. Mais ils y ont renoncé suite à la réaction de ce dernier, ce dont a d'ailleurs eu vent la presse, Netanyahou ayant parlé de mobiliser les amis d'Israël au Congrès américain. En Israël aussi, Netanyahou a subi de lourdes pressions de toutes parts. Les faucons, tant à la Knesset qu'à l'extérieur du parlement, avec Ariel Sharon à leur tête, ont averti qu'un retrait de plus de 9 pour cent provoquerait la chute du gouvernement. Les colombes, dont font partie des membres de la coalition de Netanyahou, ont menacé de faire tomber le gouvernement en cas de rupture des négociations. Jusqu'à présent, Netanyahou a réussi à se maintenir sur le fil. Il satisfait toutes les tendances du front intérieur israélien. Sur le plan extérieur, dans les pays arabes et au gouvernement américain, il règne une grande irritation sur là tactique dilatoire et le «double langage» de Netanyahou. Pour l'instant, les Américains poursuivent encore leurs efforts pour faire renaître le processus de paix; ils travaillent d'arrache-pied pour faire avancer la situation. Commentaire:
Le Premier ministre israélien a besoin de nos prières. La situation peu enviable dans laquelle il se trouve nous montre l'énorme pression qu'exercent les Américains sur lui-même et sur l'État juif. Naturellement, on attend d'Israël qu'il soit toujours le premier à faire des concessions, alors que l'0LP n'a même pas encore modifié sa charte prévoyant la destruction d'Israël. Mais sur ce point, les Américains semblent avoir fermé les yeux. Cependant, le dernier mot appartient au Dieu d'Israël. Et Il jugera toutes les nations qui se sont tournées contre Son peuple. Le Seigneur condamne tout particulièrement ceux qui essaient de diviser Son pays, ce que font aujourd'hui les Américains en voulant donner la terre d'Eretz Israël aux Palestiniens (cf. Joël 3, 12 et suiv; Matth. 25, 31 et suiv.; etc.). CM © Nouvelles d'Israël 07 1998
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L'EUROPE
CONTRE ISRAËL: SANCTIONS CONTRE LES PRODUITS ISRAÉLIENS
L'Union européenne a établi une liste noire, où figurent les produits en provenance des colonies installées dans les territoires occupés par Israël. Y sont mentionnés des produits agricoles, des denrées alimentaires enrichies, des fins, des fleurs, etc. Selon des communiqués parvenus en Israël, les Européens se proposent de faire peser des sanctions économiques sur les produits en question. Conformément aux accords existants entre I'UE et l'État hébreu, les produits israéliens bénéficient d'une exonération douanière totale ou partielle, quand ils sont exportés en Europe. Dans le cadre économique du traité d'Oslo, ces exonérations valent pour l'ensemble des produits en provenance d'Israël et des territoires de l'Autorité palestinienne ainsi que des colonies qui y sont établies. Il est manifeste qu'actuellement, les Européens ont l'intention de percevoir des droits de douane particulièrement élevés sur les produits venant des colonies, ce qui rendrait les exportations vers l'Europe plus compliquées, voire impossibles. Le ministère des Affaires étrangères israélien, à Jérusalem, a déjà réagi pour essayer d'empêcher l'application des sanctions par des négociations politiques. Il y a quelques mois, le mouvement israélien pour la paix «Gush Shalom - bloc de la paix» avait établi une liste des produits des colonies. Les Européens s'en sont manifestement servis pour dresser leur liste noire. Le ministère des Affaires étrangères a annoncé que si les Européens prenaient ces mesures, il y verrait une grave violation des accords d'Oslo et réagirait en conséquence. Le Premier ministre Netanyahou a réagi très énergiquement. Si les sanctions devaient entrer en vigueur, l'Europe se disqualifierait elle-même comme intermédiaire entre Israël et les Palestiniens, dixit Netanyahou. Un préjudice porté aux produits des colonies juives toucherait indirectement les Palestiniens également, qui travaillent là ce qui accentuerait le problème du chômage pour l'Autorité palestinienne. Le directeur général du Conseil des colonies, Aharon Domav, pense que les colons trouveront un moyen pour contourner les sanctions européennes. «Il n'arrivera à notre industrie et à nos produits rien d'autre que ce qui est survenu au peuple d'Israël en Égypte: plus pénible était la situation, plus il croissait et prospérait.» Commentaire: Cette façon d'agir est typique des Européens, qui n'ont jamais été de grands amis d'Israël. L'esprit antichrist projette déjà son ombre par sa haine d'Israël. © Nouvelles d'Israël 07-98
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ILS
SERONT HAÏS DE TOUS LES PEUPLES DE LA TERRE
Des informations partiales sur Israël Lors de la première «Rencontre des amis d'Israël en Saxe» à Chemnitz, les participants ont fortement critiqué le caractère partial des informations que les médias diffusent à propos d'Israël. Devant les 1200 participants, les orateurs de la conférence se plaignirent du fait que la presse, la radio et la télévision prétendent en général qu'Israël est le seul responsable de l'interruption du processus de paix au Moyen-Orient. Comme si c'était une «profession de foi», les médias proclament qu'Israël ne veut pas la paix, dit l'éditeur Friedrich Hänssler (de Neuhausen, près de Stuttgart). Il se demande: «Pourquoi les critiques sont-elles toujours adressées au Premier ministre Netanyahou et non aux arabes?» Hänssler estime que les informations anti-israéliennes témoignent d'une augmentation de l'influence du monde arabe. Avec les milliards que le pétrole leur rapporte, les hommes d'affaires arabes achètent des parts dans des entreprises médiatiques et utilisent aussi des budgets publicitaires pour diriger la politique d'information. Les médias musulmans mènent de véritables campagnes contre l'État d'Israël et les juifs. Les caricatures dans ces journaux, qui représentent les juifs comme des anthropophages et des diables, sont en quelque sorte pires que la propagande antisémite dans la revue nazie «Der Stürmer» (L'attaquant) . . . (ldea spektrum n° 16/ 1998) On sait que les médias sont très influents. Ceux qui les dirigent exercent un réel pouvoir sur les idées et les sentiments des gens qui, eux, se laissent manipuler sans s'en rendre compte. Des peuples entiers ont été influencés par la propagande des nazis et des communistes et se sont très souvent laissés monter contre Israël et contre le christianisme. À propos de l'avenir d'Israël, Jésus dit en Matthieu 24, 9: «Alors on vous livrera aux tourments, et l'on vous fera mourir; et vous serez hais de toutes les nations, à cause de mon nom.» Dans le livre du prophète Daniel, nous trouvons un exemple de ces événements futurs. Trois amis de Daniel avaient été accusés puis condamnés à la fournaise, dont le Seigneur les a miraculeusement sauvés. Mais le récit de leur mésaventure commence par les paroles que voici: «Quelques Chaldéens s'approchaient et accusaient les juifs» (Dan. 3, 8). Aujourd'hui aussi, Israël est accusé par toutes les couches sociales de toutes les nations, ou presque. L'ONU ne cesse de promulguer des résolutions contre ce peuple et les médias contribuent largement à l'hostilité que les Juifs rencontrent dans le monde entier. Et cela ira de mal en pis jusqu'à l'apparition de l'Antichrist et des faux prophètes qui, eux, déclencheront une persécution sanglante du peuple juif. Mais à la fin du temps de détresse, quand Jésus reviendra, tous ceux qui se sont dressés contre Son peuple devront en répondre devant Lui. Soyons clairs: ceux qui persécutent le peuple juif, persécutent Jésus en personne. Matthieu 25, 3 1-46 ne permet pas d'en douter. N.L. © Appel de Minuit Juillet 1998
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ISRAËL
RELANCE SA PRODUCTION DE MASQUES À GAZ
Des masques restitués à l'Allemagne Israël a récemment restitué à l'Allemagne 100.000 masques à gaz expédiés en Israël en février, au plus fort de la crise du Golfe. L'État juif avait dû acquérir 200.000 masques à l'étranger, car la production israélienne ne parvenait plus à suivre la demande. Israël n'ayant pas encore payé ces masques, Bonn s'est déclaré d'accord pour les reprendre sans demander d'argent en contrepartie. Les services de sécurité israéliens ne veulent plus, à l'avenir, devoir se rabattre sur des importations. C'est pourquoi Israël va relancer sa production propre, afin d'assurer des stocks suffisants en cas de nécessité. © Nouvelles d'Israël 07 1998 ---------------------------------------------------------- |
SUISSE-ISRAËL
UN CONSEILLER FÉDÉRAL SUISSE VISITE ISRAËL
«La Suisse a commis de nombreuses fautes pendant la Deuxième Guerre mondiale. Aujourd'hui, elle reconnaît son mauvais comportement vis-à-vis des Juifs.» C'est dans ce sens que s'est exprimé le conseiller fédéral suisse Flavio Cotti lors de sa visite en Israël en mai dernier. Il a aussi affirmé qu'à l'avenir, la Suisse dédommagerait les Juifs sans donner du retentissement à cette démarche. Telle a d'ailleurs été l'attitude helvétique depuis 1996. «Nous voulons agir dans le calme et ne pas devenir la cible d'insultes et d'attaques abusives, qui n'ont aucun fondement historique.» Les déclarations de cet hôte sont significatives surtout sur fond des durs débats que mènent les diverses organisations juives, qui luttent pour le dédommagement des biens juifs volés ou pillés pendant l'Holocauste. Ces organisations s'affrontent pour savoir qui doit s'occuper de ces problèmes et comment les avoirs récupérés doivent être répartis. Le conseiller fédéral Cotti est venu en Israël comme invité officiel du gouvernement Netanyahou: une visite considérée comme un geste de bonne volonté. Tout s'est déroulé particulièrement sous l'angle de l'arrestation en Suisse de quelques membres du Mossad. Ces agents avaient été surpris en train d'installer des appareils d'écoute dans l'appartement d'un membre du Hamas. Cotti a refusé de parler de l'incident. Il n'a pas non plus pris position relativement à l'arrangement portant sur la libération des hommes du Mossad contre une caution. Au cours de sa visite, le conseiller fédéral a rencontré le président Ezer Weizmann; et il était également à la Knesset, quand Weizmann a prêté serment pour la deuxième fois. Cotti a aussi eu un entretien avec le Premier ministre Netanyahou, le président de la Knesset et le député du Likoud Abraham Hirshson, qui préside la commission pour la récupération des avoirs juifs. © Nouvelles d'Israël 07 1998
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UN
NOUVEAU CHEF POUR L'ARMÉE
Shaul Mofaz, 16e chef de l'état-major israélien À la tête de l'armée, Shaul Mofaz devient le seizième chef de l'état-major israélien. Sa désignation par le ministre de la Défense, Yitzhak Mordechai, a été confirmée par Netanyahou après de longues hésitations. Au général Matan Vilnai, qui comptait pourtant plus d'années de service, le ministre de la Défense a préféré Mofaz, qui a été chef d'état-major en second durant le deuxième semestre 1997. On a longtemps cm que Vilnai, une des figures de proue de l'armée israélienne, était un candidat sûr à la succession du chef de l'état-major. Une grande majorité des officiers de l'armée israélienne soutenait Vilnai en raison de sa compétence militaire, et avait pleine confiance en ses qualités de chef. Mais le ministre de la Défense a préféré nommer Mofaz. Les correspondants militaires parlent de motifs personnels qui auraient présidé à cette décision. En effet, du temps où Mordechai était encore chef d'état-major, ce dernier et Vilnai ont été concurrents pendant des années. Les chemins des deux hommes se sont croisés à plusieurs reprises au cours de leur carrière militaire. Cette rivalité a culminé voici quatre ans, lorsqu'ils se sont tous deux portés candidats au poste de chef d'état-major en second. C'est finalement Vilnai qui a été désigné, et Mordechai a quitté l'armée avant de rejoindre les rangs du Likoud et d'aider Netanyahou à gagner les élections. En échange, celui-ci l'a nommé au poste de ministre de la Défense. . . où Mordechai a eu l'occasion de montrer qu'il n'avait rien oublié, ni pardonné à son ancien compagnon. Dans ces conditions, la nomination du chef de l'état-major a été précédée d'une très rude lutte d'influence. Le Premier ministre Netanyahou a d'abord voté pour Vilnai, tandis que Mordechai privilégiait Mofaz. La décision définitive a longtemps été reportée, et l'annonce officielle de la nomination du nouveau chef militaire n'a eu lieu qu'au tout dernier moment, peu avant que le gouvernement ne se réunisse pour confirmer Mofaz dans ses fonctions. Ces hésitations, ainsi que les bruits de couloir qui ont accompagné le pourvoi du poste, ont beaucoup terni le blason du ministre de la Défense et du nouveau chef de l'état-major. Cependant, la décision prise, il semble que les choses aient repris leur cours normal au sein de l'appareil militaire. Mofaz entrera en fonction en juillet de cette année. Plus ou moins en même temps, il est prévu que plusieurs postes changent de mains dans l'armée israélienne. On s'attend à des nominations à l'état-major. Autre poste à pourvoir: celui du général Vilnai – conformément aux prévisions – qui quitte l'armée après y avoir servi pendant 36 ans. © Nouvelles d'Israël 07 1998 ---------------------------------------------------------- |
COMBAT
POUR JÉRUSALEM – JÉRUSALEM: UNE PIERRE DE PLUS EN PLUS
PESANTE
Tandis que les diplomates israéliens, palestiniens et américains tentent de trouver un moyen de relancer le processus de pair – actuellement enlisé –, la lutte entre Juifs et Palestiniens se poursuit pour la possession des terres d'Israël. La principale pomme de discorde est évidemment Jérusalem. Deux associations juives, soutenues secrètement par le gouvernement, se sont engagées en juin à établir d'autres situations de fait. Un de ces groupements, Ateret Cohanim, s'est fixé comme but d'acheter le plus possible de propriétés dans le quartier musulman de la vieille ville de Jérusalem. Les membres de cette association ont ainsi pris possession d'un terrain situé non loin de la porte des Fleurs; ils y ont érigé des bâtiments provisoires. Lorsque la police voulut vider ces lieux occupés par les adeptes d'Ateret Cohanim, ils attendaient son arrivée, munis de documents attestant l'achat de cette parcelle des années auparavant. Ce terrain fait donc partie des quelques propriétés qui étaient restées libres dans la zone colonisée de la vieille ville. Une autre association juive du nom de Elad (en hébreu, ce sont les initiales de «la ville de David») a acquis quatre bâtiments dans le village de Silwan, proche de la ville de David. L'achat avait été réalisé il y a bien longtemps. La colonisation se fit quelques jours seulement après l'occupation du terrain à la porte des Fleurs. La réaction des Palestiniens fut vive et immédiate. Ils essayèrent d'empêcher l'installation de Juifs dans ces deux endroits. Ils introduisirent une protestation officielle, organisèrent des manifestations dont quelques-unes furent violentes. Mais tout cela en vain, car, dans les deux cas, les groupements juifs possédaient les documents justificatifs indispensables. Il s'est cependant avéré qu'en ce qui concerne le terrain situé à la porte des Fleurs, aucune construction définitive ne peut y être érigée présentement, en raison du fait que des fouilles archéologiques sont effectuées dans des sites qui remontent au temps du second Temple. Il a été décidé en conséquence de détruire la bâtiment provisoire d'Ateret Cohanim pour que puisse se poursuivre ce travail archéologique. Les découvertes qui y seront faites établiront, mieux que tout projet de construction ou de colonisation, l'existence de liens indestructibles entre le peuple juif et Jérusalem. © Nouvelles Israël 08-98
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LE
CONSEIL DES COLONS S'OPPOSE À LA PHASE DE RETRAIT.
Le gouvernement israélien va-t-il céder à la pression américaine? Le Conseil des colons ainsi que d'autres groupements de droite, qui craignent que le gouvernement israélien finisse par céder à la pression américaine et effectue la deuxième phase de retrait de 13% des territoires de Judée et de Samarie, ont décidé de lutter publiquement contre cette décision. À cet effet, ils ont affrété des hélicoptères et ont invité des milliers de personnes à survoler les régions en question. Parmi leurs invités figuraient des membres des centrales du parti national religieux et du Likoud qu'ils voulaient convaincre de s'opposer à toute décision impliquant un retrait de Judée et de Samarie. Le Conseil des colons a également décidé de lancer une grande campagne d'information dans le cadre de laquelle un million de ménages israéliens devraient recevoir une brochure expliquant pourquoi Israël ne doit pas se défaire de la Judée et de la Samarie. Cette coûteuse brochure donne plusieurs alternatives au retrait envisagé. Selon les estimations du Conseil des colons et l'avis de l'armée israélienne, un retrait de 13% fera des 20 colonies concernées des «îles» ou plutôt des enclaves sur le territoire d'Israël, ce qui les mettra plus ou moins à la merci de l'Autorité palestinienne. Parallèlement, le Conseil des colons a décidé de lancer une nouvelle initiative politique en créant un nouveau parti appelé «Tkuma», lequel devrait offrir une véritable alternative au «Mafdal» (le parti national religieux) et au Likoud. Selon les colons, ces deux partis ne font pas assez pour soutenir l'oeuvre de colonisation sur la terre d'Israël. Commentaire: Il s'agit ici plus que du maintien des colonies. Le Seigneur a donné tout ce territoire à Israël. Il appartient donc à Israël et à personne d'autre: «Tout lieu que foulera la plante de votre pied, je vous le donne, comme je l'ai dit à Moïse. Vous aurez pour territoire depuis le désert et le Liban jusqu'au grand fleuve, le fleuve de l'Euphrate, tout le pays des Héthiens, et jusqu'à la grande mer vers le soleil couchant.» CM © Nouvelles d'Israël 08-98
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DIEU
ET SA PAROLE
Depuis 1989, Israël a accueilli 723.500 Juifs originaires de l'ancienne URSS Israël est devenu avant tout la Terre promise des Juifs originaires de l'ancienne Union soviétique. À peu près la moitié des Juifs qui vivaient en 1989 en Union soviétique se sont établis depuis lors en Israël. D'après le Bureau des statistiques de Jérusalem, le pays a accueilli 723.500 d'entre eux venant de l'Union soviétique et de ses anciens satellites, dont 54.600 l'année passée. Les autorités israéliennes tiennent compte de l'éventualité que les quelque 700.600 Juifs qui vivent toujours en Russie et en Ukraine pourraient suivre. Le Tadjikistan sert d'exemple: des 12.000 habitants juifs de ce pays, la quasi-totalité s'est installée en Israël, de sorte que cette république de l'Asie centrale compte actuellement moins de 1.000 Juifs. (P.-D. n° 9/1998) Nous vivons à une époque très captivante et nous pourrions bien être témoins de l'accomplissement de la prophétie millénaire par laquelle Dieu a promis de ramener Son peuple dans son pays. Depuis 1948, et même avant, des Juifs vivant partout dans le monde ont retrouvé le chemin d'Israël. Cela fait parue de la préparation de l'avènement de Jésus et de l'établissement de Son royaume. Ainsi, nous lisons en Jérémie 23, 3.6: «Et je rassemblerai le reste de mes brebis de tous les pays où je les ai chassées; je les ramènerai dans leur pâturage; elles seront fécondes et multiplieront. J'établirai sur elles des pasteurs qui les paîtront; elles n'auront plus de crainte, plus de terreur, et il n'en manquera aucune, dit l'Éternel. Voici, les jours viennent, dit l'Éternel, où je susciterai à David un germe juste; il régnera en roi et prospérera, il pratiquera la justice et l'équité dans le pays. En son temps, Juda sera sauvé, Israël aura la sécurité dans sa demeure; et voici le nom dont on l'appellera: «L'Éternel notre justice! Israël sera reconduit dans ses terres, car les jours approchent où Jésus, le Fils de David, établira en tant que Roi Sa justice en Israël. Il apportera le salut aux juifs.» Dans ce contexte, le retour des Juifs de l'ancienne Union soviétique est un des événements majeurs. Nous lisons en effet: «C'est pourquoi voici, les jours viennent, dit l'Éternel, où l'on ne dira plus: «L'Éternel est vivant, lui qui a fait monter du pays d'Égypte les enfants d'Israël. Mais on dira: L'Éternel est vivant, lui qui a fait monter et qui a ramené la postérité de la maison d'Israël du pays du septentrion et de tous les pays où je les avais chassés.Et ils habiteront dans leur pays» (Jér. 23, 7-8). Le nombre de plus de 700.000 personnes revenues de Russie est éloquent. Chacune d'elles est un témoignage vivant de la fidélité de Dieu, de la vérité de Sa Parole et de l'imminence de l'avènement de Jésus. N.L. © Appel de Minuit Août 1998 Retour ---------------------------------------------------------- |
FEU
NUCLÉAIRE AU PROCHE-ORIENT?
Jassin déclare: «La bombe pakistanaise a une valeur inestimable pour la nation islamique» Le bras de fer nucléaire entre l'Inde et le Pakistan inquiète fortement Israël. Même si les services secrets israéliens étaient depuis longtemps au courant du potentiel nucléaire pakistanais, la confirmation de ce potentiel par des essais nucléaires est à l'origine d'une situation grave sur le plan stratégique puisque ces essais ont des conséquences énormes pour le Proche-Orient. Israël craint essentiellement que la bombe nucléaire pakistanaise n'apparaisse à relativement brève échéance dans l'arsenal des extrémistes islamiques dont l'un des objectifs principaux est l'anéantissement d'Israël. La jubilation était grande dans le monde islamique après ces essais nucléaires et le Pakistan a été félicité pour sa «bombe atomique islamique». Le ministre iranien des Affaires étrangères s'est immédiatement rendu à Islamabad et le cheikh Achmed Jassin a qualifié la bombe atomique pakistanaise de «valeur inestimable pour la nation islamique». Les groupements islamiques hostiles à Israël ont tout fait pour que le nom d'Israël soit associé aux différends ayant éclaté dans le sous-continent indien. Un journal musulman a notamment affirmé que deux des cinq bombes atomiques lancées par l'Inde étaient israéliennes, et il en voulait pour preuve les deux visites «secrètes» faites en Israël par le père de la bombe atomique indienne, Abdul Kalam, en 1996 et 1998. Afin d'électriser encore plus l'atmosphère, certains quotidiens ont prétendu que l'armée de l'air israélienne s'était rendue en Inde pour participer à l'attaque planifiée contre le centre nucléaire pakistanais. Ces rumeurs ont eu pour effet d'inquiéter fortement le Pakistan qui s'est tourné vers Israël par voie diplomatique et militaire. Le gouvernement israélien, alarmé par cette situation, a craint une réaction imprévisible du Pakistan et a, par conséquent, immédiatement et fermement démenti ces rumeurs. Le Premier ministre israélien, le président ainsi que le ministre de la Défense et son suppléant ont qualifié ces affirmations d'inventions totales. Même l'ambassadeur d'Israël à Washington a été mobilisé pour la cause. Ce dernier a invité son collègue pakistanais à sa résidence de Washington et lui a expliqué qu'Israël n'avait absolument rien à voir dans toute cette affaire. Afin d'exclure toute spéculation et malentendu, le chef de l'état-major israélien, Amnon Lipkin Shachak, a décidé d'annuler sa visite en Inde, qui devait avoir lieu une semaine après les essais nucléaires, en contrepartie d'une visite faite en Israël en février 1998 par le chef de l'état-major indien. Commentaire: Y a-t-il danger nucléaire au Proche-Orient? Israël va-t-il recourir à la bombe atomique en cas d'extrême urgence? Nous l'ignorons. En tout cas, il est écrit par exemple dans le livre du prophète Zacharie que lorsque toutes les nations s'assembleront contre Jérusalem, la riposte d'Israël sera colossale. Quant à savoir si elle utilisera l'arme atomique pour se défendre, nul ne le sait. Dans Zacharie 12, 6, nous pouvons lire: «En ce jour-là, je ferai des chefs de Juda comme un foyer ardent parmi du bois, comme une torche enflammée parmi des gerbes; ils dévoreront à droite et à gauche tous les peuples d'alentour, et Jérusalem restera à sa place, à Jérusalem.» Notons également qu'il est écrit que le Seigneur frappera de plaies propres à une explosion nucléaire tous les peuples qui se seront dressés contre Jérusalem: «Voici la plaie dont l'Éternel frappera tous les peuples qui auront combattu contre Jérusalem: Leur chair tombera en pourriture tandis qu'ils seront sur leurs pieds, leurs yeux tomberont en pourriture dans leurs orbites, et leur langue tombera en pourriture dans leur bouche» (Zach. 14, 12). CM © Nouvelles d'Israël 08-98 ---------------------------------------------------------- |
ISRAËL
COLLABORE-T-IL AVEC LA JORDANIE SUR LE PLAN MILITAIRE?
Un journal turc affirme qu'Israël, la Jordanie et la Turquie ont créé un axe de coopération stratégique. Le «Turkish Daily News» prétend que des représentants jordaniens ont participé à la rencontre organisée début juin en Israël dans le cadre du dialogue stratégique entre Israël et la Turquie. Le journal ajoute qu'un observateur jordanien a également participé, il y a quelques mois, aux manoeuvres effectuées par les unités des marines turque, israélienne et américaine et cite à ce sujet le général Sir, le chef-adjoint de l'état-major turc qui présidait la délégation de son pays lors des négociations sur le dialogue stratégique. Celui-ci a déclaré que ces rencontres ont lieu deux fois par an, alternativement à Tel-Aviv et en Turquie. Lors de la dernière et quatrième rencontre qui s'est tenue début juin, le journal affirme qu'un représentant du ministère jordanien des Affaires étrangères était également présent. Toujours selon le journal, les parties en présence auraient discuté des relations politiques et militaires avec les autres pays de la région. Sur le plan militaire, il aurait été notamment question d'exercices militaires communs et de l'industrie militaire. Commentaire:
Que ces informations soient vraies ou fausses reste à prouver. Quoi qu'il en soit, la Bible nous donne des indications très intéressantes sur les relations entre Israël et la Jordanie à la fin des temps. Il n'est pas possible de les présenter en détail ici. En voici juste quelques-unes: il ressort de Daniel II, 41 que lorsque Jacob sera dans la détresse, un certain nombre de personnes de Jordanie seront sauvées (comme le sera aussi plus tard Israël lors du retour du Seigneur): «Mais Edom, Moab, et les principaux des enfants d'Ammon seront délivrés de sa main (de la main de l'ennemi).» Il est dit également en Apocalypse 12, 6 au sujet de la préservation d'Israël à la même époque, que le Seigneur a préparé un lieu dans le désert pour Son peuple afin de le protéger durant 1260 jours. Certains interprètes de l'Écriture Sainte pensent que d'après le contexte biblique, ce lieu pourrait être en Jordanie (Petra): «Et la femme s'enfuit dans le désert, où elle avait un lieu préparé par Dieu, afin qu'elle y fut nourrie pendant mille deux cent soixante jours.» CM © Nouvelles d'Israël 08-98
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ISRAËL
VIENT EN AIDE À SES ENNEMIS JURÉS
Un avion spécial israélien atterrit au Tadjikistan Israël a envoyé un avion spécial chargé de 15 tonnes de matériel – couvertures, tentes et nourriture – aux victimes du terrible tremblement de terre qui a frappé l'Afghanistan au début du mois de juin. L'Afghanistan est un pays musulman qui n'entretient aucune relation avec Israël et dont le gouvernement est aux mains d'extrémistes musulmans figurant parmi les pires ennemis d'Israël. Selon diverses publications dans la presse musulmane, une partie des terroristes palestiniens aurait été formée en Afghanistan et y aurait obtenu refuge et soutien. En dépit de cette attitude anti-israélienne, le gouvernement afghan a consenti à recevoir l'aide israélienne pour les milliers de citoyens sans abri depuis le tremblement de terre. Ces deux pays n'entretenant aucune relation diplomatique, l'avion spécial israélien n'a pu obtenir d'autorisation d'atterrir. Le matériel israélien a donc été envoyé par avion vers Douchanbe, la capitale du Tadjikistan, puis acheminé par les hélicoptères de la Croix Rouge vers le nord-est du pays touché par la catastrophe. © Nouvelles d'Israël 08-98
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FANATISME
JUIF ET MUSULMAN
Situation tendue à Hébron Même les vétérans politiquement à droite et les personnes que l'on ne peut vraiment pas taxer d'affinités pro-palestiniennes ont été choqués à la lecture de la presse israélienne en juillet. Celle-ci a en effet relaté les «exploits» de trois extrémistes de droite, qui ont traversé à cheval un des quartiers musulmans de Hébron, armés de chaînes de fer à l'aide desquelles ils ont frappé passants et véhicules. Les trois hommes, membres d'écoles talmudiques de Jérusalem, auraient planifié leur méfait le vendredi soir, après leur prière du Shabbat dans la grotte de Machpela. Un des trois hommes a été arrêté par des policiers israéliens à Hébron. Peu de temps après, il s'est avéré qu'il s'agissait du fils (âgé 19 ans) de Saul Nir. Nir est membre de l'«underground juif». Les membres de cette organisation avaient déjà assassiné et blessé des Arabes au début des années 1980. Leur acte était destiné à venger des colons juifs assassinés ou blessés. Vingt-quatre heures à peine après cet acte de vandalisme, un autre groupe de colons, visiblement des habitants de quartiers juifs à Hébron, s'est jeté sur des commerçants arabes dans le quartier musulman voisin. Ils ont incendié une échoppe de pastèques. Les malfaiteurs ont pu prendre la fuite impunément. La police, appelée à la rescousse par des commerçants arabes, n'est pas parvenue à les intercepter. Depuis l'arrivée au pouvoir de Netanyahou, Hébron est un baromètre très sensible de la coexistence entre musulmans et juifs. Les incidents rapportés démontrent que ce baromètre a atteint un creux intolérable. La situation à Hébron menace d'exploser. Quelques commentateurs prétendent que c'est précisément ce que recherchent les colons. Manifestement, les Palestiniens l'ont bien compris. Aussi la direction palestinienne a-t-elle calmé les habitants de Hébron, et évité tout à la fois l'apparition de troubles et une réaction violente aux provocations juives. Pour la première fois depuis une génération, les Arabes font figure de modérés, et les Juifs, de radicaux violents. Le fait a d'ailleurs gravement nui à l'image de marque politique d'Israël. Même les partisans les plus inconditionnels des colons de Hébron ont condamné ce grave incident. On peut douter que cela serve à quelque chose. Commentaire: Depuis
des décennies, Hébron a toujours été le théâtre d'une haine
aveugle, tant du côté juif qu'arabe. Pourtant, tout avait
commencé pacifiquement: Abraham habitait avec sa famille à
Hébron, où son épouse Sara mourut dans sa 127e année. Mais
Abraham n'avait pas de terrain à lui où l'enterrer. C'est
pourquoi il pria les Héthiens: «je suis étranger et habitant
parmi vous; donnez-moi la possession d'un sépulcre chez
vous, pour enterrer mon mort et l'ôter de devant moi» (Gen.
23, 4). Ils lui répondirent: écoute-nous, mon seigneur! Tu
es un prince de Dieu au milieu de nous; enterre ton mort
dans celui de nos sépulcres que tu choisiras; aucun de nous
ne te refusera son sépulcre pour enterrer ton mort» (v. 6).
Mais Abraham insista pour acheter l'emplacement de la
sépulture et paya «quatre cents sicles d'argent ayant cours
chez le marchand» (v. 16). Ainsi tout était clair et net: «Le champ d'Ephron à Macpéla, vis-à-vis de Mamré, le champ et la caverne qui y est, et tous les arbres qui sont dans le champ et dans toutes ses limites alentour, devinrent ainsi la propriété d'Abraham, aux yeux des fils de Heth et de tous ceux qui entraient par la porte de sa ville. Après cela, Abraham enterra Sara, sa femme, dans la caverne du champ de Macpéla, vis-à-vis de Mamré, qui est Hébron, dans le pays de Canaan. Le champ et la caverne qui y est demeurèrent à Abraham comme possession sépulcrale, acquise des fils de Heth» (Gen. 23, 17-20). EV © Nouvelles Israël 09-98 ---------------------------------------------------------- |
ISRAËL
– IRAN: DÉVELOPPEMENTS POSITIFS EN IRAN?
Ces dernières semaines, Israël a enregistré quelques signaux intéressants en provenance de l'Iran. Ils indiquent un changement d'attitude de ce pays vis-à-vis de 1 État hébreu, qui, avec les USA, passait pour être un des plus grands ennemis de la révolution iranienne. Le signe le plus remarquable fut la directive donnée par l'éditeur d'un nouveau journal paraissant à Téhéran, selon lequel Israël ne doit plus être considéré comme la puissance d'occupation sioniste de Jérusalem», mais être tout normalement appelé Israël. Ce communiqué a paru dans le journal «Jumhuri Islami». Il n'a cependant pas cité le nom du nouveau quotidien ni celui de son éditeur. – Jumhuri Islami – se caractérise par une politique anti-israélienne fort dure. D'autres développements ont éveillé de l'intérêt à Jérusalem: à savoir les communiqués iraniens officiels qui parlent de la nomination de Shaul Mofaz comme chef d'état-major général d'Israël. On y soulignait le fait que cet homme était né à Téhéran et qu'à l'âge de neuf ans, il avait émigré en Israël. De tels signes suscitent un vif intérêt dans l'État hébreu. Les avis sont cependant partagés quant à l'interprétation à donner à ces signes. Mais il ne fait aucun doute que des changements d'attitude se constatent en Iran à l'égard du reste du monde et de son évolution. Les experts israéliens ne sont pourtant nullement certains que lesdits changements auront une influence marquée sur la politique menaçante de Téhéran relativement à Israël. © Nouvelles Israël 09-98
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