Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

Israël

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L'IRAN CALME LE JEU


L'Iran a répondu aux énormes efforts diplomatiques d'Israël par une politique d'apaisement. Il s'est avant tout adressé à l'opinion publique américaine et israélienne; il se propose aussi d'autres buts.

Par l'entremise de Yasser Arafat, l'Iran avait fait parvenir en janvier déjà un message de cette teneur au Président américain, Bill Clinton. Le quotidien «New York Times» affirme que le Président iranien, Mohammed Khatami, a promis de mettre un terme à son soutien aux organisations terroristes islamiques, qui s'opposent au processus de paix. Il se serait aussi engagé auprès des Américains à respecter tout accord conclu au Proche-Orient, pour autant qu'il soit accepté par les Palestiniens.

Par des voies détournées, des messages apaisants sont même parvenus en Israël. Le Grand Rabbin d'Israël, Elijahu Bakshi-Doron, tint le rôle d'envoyé des Iraniens. Il est issu de l'Iran et il est bien connu des dirigeants de ce pays.

Selon des communiqués de presse israéliens, ce Grand Rabbin avait rencontré un diplomate iranien lors d'un séjour à Rabbat, la capitale du Maroc, pour un sommet international. Le diplomate iranien était l'ambassadeur de cette nation auprès de l'Unesco. Dans le message que devait remettre le Rabbin au gouvernement israélien, il était stipulé qu'Israël devait cesser ses attaques verbales contre l'Iran. Ce pays n'aurait pas l'intention d'agresser l'État hébreu. «L'Iran n'est pas comme l'Irak. Nous n'avons jamais attaqué Israël. On ne peut nous reprocher des intentions agressives», était-il écrit dans le communiqué iranien à Netanyahou.

© Nouvelles d'Israël 05 / 1998


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L'IRAN COUPABLE D'ATTAQUES EN ISRAËL


Un tribunal fédéral de Washington a déclaré le gouvernement iranien coupable de l'attaque à proximité de Kfar Drom il y a trois ans. Ce jugement constitue un précédent. Le juge a condamné ce pays à payer 247,5 millions de dollars à une famille américaine, dont la fille avait perdu la vie dans cet attentat.

Cette jeune victime, Alicia Plato, était une Juive américaine qui assistait à un séminaire en Israël. Elle était alors âgée de vingt ans. Elle périt lors d'une attaque kamikaze, lorsqu'un terroriste dirigea sa voiture chargée d'explosifs contre un bus où se trouvait Alicia. Sept soldats furent également tués.

Les parents de la jeune fille déposèrent plainte contre l'Iran il y a un an, une démarche devenue possible par le vote d'un projet de loi autorisant les victimes du terrorisme ou leurs proches à intenter un procès en dédommagement aux États étrangers.

La décision du juge mentionne qu'il est prouvé que l'Iran finance l'organisation «Djihad islamique», qui réalisa l'attaque. Mais le juge affirma aussi que l'Iran n'accepterait pas cette décision et ne paierait donc pas. Les USA ont cependant l'intention d'exproprier des avoirs iraniens, que l'Amérique détient depuis 1979 (l'année de la révolution islamique). Leur valeur est estimée à 12 milliards de dollars.

© Nouvelles d'Israël 05 / 1998


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ISRAËL – 50 ANS


En ce mois de mai, Israël fête ses 50 ans d'existence. À cette occasion, Fredi Winkler, «père» et directeur de notre maison de repos Berri-Shalom, a écrit ce message spécial exclusivement à l'intention de tous les lecteurs des «Nouvelles d'Israël».

Que le 1er mai de cette année Israël célèbre son 50e anniversaire comme État indépendant, l'événement revêt une bien plus grande signification que pareille circonstance pour toute autre nation. Tout d'abord parce qu'il est le peuple de la Bible au travers duquel Dieu s'est révélé d'une manière unique et par lequel Il nous a donné les Écritures. De plus, Jésus, notre Sauveur, est issu de ce peuple; de lui sont également sortis les apôtres et les premiers croyants qui nous ont transmis la bonne nouvelle du salut et de la foi, laquelle s'est répandue parmi les nations. Il y a aussi que l'histoire d'Israël sort de l'ordinaire. Aucun autre peuple n'a pu survivre à une dispersion dans le monde entier de pratiquement 2000 ans sans avoir son propre pays. Qu'est-ce qui a bien pu l'empêcher de se diluer jusqu'à sa totale disparition? Les réponses à cette question sont multiples.

Mais en fin de compte, c'est Dieu qui a tenu Sa promesse de le ramener, qui l'a gardé d'une assimilation définitive et a maintenu en chacun des Juifs l'espoir d'une patrie renaissante, et cela à travers la détresse et la persécution. À la fin du siècle dernier, la plupart des Hébreux avaient renoncé au rêve d'une nation qui serait leur. C'est ainsi que les Juifs réformés d'Amérique déclarèrent en 1885: «Nous ne nous considérons plus comme une nation, mais comme une communauté religieuse; nous n'attendons dès lors plus un retour en Palestine ni une restauration des lois dans le cadre d'un État juif nous appartenant.»

Mais Dieu pensait différemment. La condition de la plupart des Juifs dans les pays qui s'éveillaient à l'industrie était bien meilleure que par le passé. Ils avaient obtenu la citoyenneté et l'égalité des droits dans presque toutes les nations où ils se trouvaient; et personne ne songeait à émigrer vers cette province turque qu'était la Palestine, transformée en désert et sous-développée. Mais il y eut la persécution qui incita les premiers Juifs russes à regagner la terre des pères. Les persécutions culminèrent durant l'époque des nazis, et elles déferlèrent sur toute l'Europe. Cette terrible épreuve fit comprendre aux Juifs que seul un État qui serait leur pouvait constituer la solution à leurs problèmes. Ce ne fut donc pas tellement leur aspiration profonde qui les conduisit à fonder l'État d'Israël, mais bien la lutte pour leur survie. Ce souhait «L'an prochain à Jérusalem!» n'était qu'un voeu pieux sans véritable contenu, jusqu'à ce qu'il devienne le chemin du salut pour des centaines de milliers de personnes. Mais l'arrivée dans le pays des patriarches fut pour la plupart d'entre eux un réveil brutal, car elle n'était pas synonyme de repos: elle marquait le début d'une âpre lutte pour la vie. Mais pouvoir être dans son pays en valait bien la peine.


La décision de proclamer un État juif après l'expiration du mandat britannique sur la Palestine en 1948 ne fut pas facile à réaliser, car il fallait s'incliner devant le plan onusien du partage de la Palestine en deux États: un juif et un arabe. Les Juifs marquèrent immédiatement leur accord, car ils y voyaient une chance unique d'obtenir leur indépendance. Par contre, les Arabes le rejetèrent dès le début. On ne se faisait aucune illusion: cela signifiait la guerre. C'est ainsi que commença le long conflit entre les Juifs et les Arabes, lequel dure jusqu'à ce jour et a fait couler beaucoup de sang et de larmes. Mais il importait tout d'abord que les membres de l'0NU votent ce plan. Chaque voix était attendue avec une tension fébrile: chaque «oui» déclenchait des explosions de joie. Lorsqu'il apparut que la majorité des votants se prononçait en faveur du partage, l'allégresse de la population juive atteignit son comble: les gens descendirent dans les rues et sur les places publiques pour crier leur satisfaction; on chanta et on dansa toute la nuit. Mais en même temps éclata la guerre d'indépendance, qui réunit, contre Israël, cinq nations voisines l'Égypte, la Jordanie, la Syrie, le Liban et l'Irak ainsi que des volontaires venus de Libye, du Yémen et d'Arabie Saoudite. Les Arabes pensaient résoudre le problème en quinze jours maximum. Mais le fait de savoir qu'il s'agissait de tout ou rien poussa le peuple juif à accomplir l'impossible. En 1949, on signa un accord d'armistice avec les pays voisins, Israël ayant réussi à élargir ses frontières. C’est ainsi que l'État hébreu devint un miracle des temps modernes, ou l'on ne peut manquer de voir la main de Dieu. Après pratiquement 2000 ans d'exil, Il s'était de nouveau occupé de Son peuple en lui rendant une partie de ses territoires.

Mais la lutte avec les voisins arabes n'était pas terminée pour autant. L'histoire récente nous est plus ou moins connue. La guerre des Six Jours remit tout le sol palestinien aux mains des Israéliens, mais il y avait là une forte population arabe, qui compte aujourd'hui environ 2,4 millions d'individus en Cisjordanie et dans la bande de Gaza. Les pays arabes, qui ne pouvaient encaisser ce coup, mirent au point une revanche qui surprit les Juifs non préparés. La guerre du Yom Kippour en 1973 exactement au milieu des 50 années fut une dure claque pour Israël, même si l'on put éviter le pire et arrêter les envahisseurs. Mais les pertes et le gaspillage, qui furent énormes, amenèrent Israël à une profonde réflexion. Ne serait-il pas possible de conclure un traité de paix avec les Arabes? En 1977, le Président Sadate d'Égypte se rendit à Jérusalem pour offrir un accord de paix, qui, certes, exigeait de l'État hébreu qu'il abandonne tout le Sinaï, mais qui finalement lui apportait le premier traité de paix avec un voisin arabe. Entre-temps, Israël fit la paix également avec la Jordanie, et il essaie de l'établir avec les Palestiniens. L'État juif est ainsi parvenu à un tournant important de son histoire; pour son 50e anniversaire, ce peuple se trouve placé devant des décisions capitales pour son avenir: faut-il céder des territoires en échange de la paix et peut-on faire confiance aux Palestiniens?

 

Si l'on regarde en arrière, on doit constater qu'en 1948, les Arabes, qui n'étaient pas décidés à renoncer, perdirent tout et empêchèrent une cohabitation pacifique. Entre-temps, les Palestiniens ont traversé des épreuves si pénibles qu'ils se contentent d'une partie du pays, bien que n'ayant pas réellement digéré la perte subie. Actuellement, il y a surtout des Juifs qui ne veulent pas renoncer; cela pose un point de rupture au sein du peuple israélien entre ceux qui sont prêts à faire des concessions pour la paix même à la Syrie et au Liban, et ceux qui n'y sont pas du tout disposés. Cette lutte interne a atteint son point cul minant en cette 50e année anniversaire de l'État d'Israël. Ce petit pays se voit pressé de toutes parts; et son souvent unique grand ami, les USA, est le premier à pousser Israël à tenter l'aventure de la paix.

Qu'apportera l'avenir? La guerre ou la paix? Je pense que nous pouvons affirmer avec certitude: comme la main de Dieu était présente en 1948, elle est là aujourd'hui encore. Le but final divin est d'instaurer la juste domination du Messie. Mais avant qu'il en soit ainsi, il y aura pour Israël et ce monde un temps particulièrement dur – c'est ce qu'enseignent les sages de Canaan. Il n'est pas aisé de dire si la chose est pour maintenant ou s'il y aura encore une période de paix. Personnellement, je crois qu'Israël ne commettra pas la faute des Palestiniens en 1948 en refusant de faire des concessions, mais qu'il parviendra à une certaine paix par la pénible voie du renoncement. Ces décisions lourdes de conséquences assombrissent les festivités du 50e anniversaire, et il n'y aura pas de véritable atmosphère de joie.

Une telle tranche de 50 années incite à regarder en arrière et à dresser un bilan, mais aussi naturellement à se tourner vers l'avenir dans l'espoir qu'il sera meilleur. C'est ce qui se fait actuellement en Israël par une série de films documentaires télévisés en 50 émissions, qui ont suscité bien des commentaires. Il est évident que l'on maîtrisera mieux l'avenir si l'on a retenu les leçons du passé. Ce 50e anniversaire a vu bien des luttes internes atteindre leur point culminant dans une société qui est tout sauf homogène avec toutes ses différences politiques allant de l'extrême gauche à l'extrême droite. À cela viennent s'ajouter tous les courants religieux; bien qu'une grande partie de la population ne soit pas strictement religieuse, le peuple, dans son ensemble, a conscience de sa mission en raison de son grand passé et il sait qu'il jouera, dans un avenir proche, un rôle important, même s'ils sont nombreux à ne pas vouloir y croire.

Ce rôle particulier, que Dieu a précisé dans la Bible pour Son peuple au temps de la fin avant la venue du Messie, nous incite, en tant que croyants, à porter des regards très attentifs sur Israël, conscients que nous sommes que les événements en et autour de cette nation sont de la plus haute importance.

Puisse ce verset de Jérémie 29 se réaliser sans tarder «Car je connais les projets que j'ai formés sur vous, dit l'Éternel, projets de paix et non de malheur afin de vous donner un avenir et de l'espérance» (v. l 1). La certitude nous habite que Dieu tiendra Ses promesses, mais le chemin menant au but est encore voilé. Que la paix soit sur Israël!

©  Nouvelles d'Israël 05 / 1998


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JÉRUSALEM DOIT DEVENIR LA «CAPITALE DU MONDE» (De par la volonté du Vatican)


Les desseins de Dieu pour la ville la plus importante de l'univers

Projets du Vatican pour la «ville la plus importante de l'univers»: Jérusalem comme «capitale du monde»

De par la volonté du Vatican, Jérusalem doit devenir la «capitale du monde».

La revendication unilatérale d'Israël ne fait pas justice à la ville qui est sainte d'égale façon pour les juifs, les musulmans et les chrétiens, tel est l'avis du cardinal secrétaire d'État Angelo Sodano. En 1947 déjà, le plan de la division du territoire palestinien sous mandat britannique prévoyait un statut international pour Jérusalem.

Selon un communiqué de presse, le pape invite tous les individus à créer les conditions «pour que Jérusalem puisse remplir sa fonction: devenir une ville de paix où Dieu est vénéré». Le Vatican veut engager des fonds à cette fin. D'après le dogme catholique, Jérusalem est la ville la plus importante de l'univers pour les 900 millions d'adeptes de cette religion. Ce n'est que depuis 1994 que des relations diplomatiques existent entre Israël et le Vatican, qui, pendant très longtemps, avait refusé de reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël.

(ldea Spektrum, no 9/1998)

 

Jérusalem deviendra effectivement la capitale du monde, mais non par la volonté ou les plans du Vatican, mais selon les desseins de grâce de Dieu.

Au sujet de Jérusalem, qui, d'après le dogme catholique, est la ville la plus importante de l'univers pour les 900 millions d'adeptes de cette religion, il est écrit: «Et, dès ce jour, le nom de la ville sera; l'Éternel est ici» (Ez. 48, 35). Un seul homme peut revendiquer Jérusalem, et Il y donnera suite: c'est Jésus-Christ. Jérusalem est Sa ville. Il en est le grand Roi qui vient; et Il l'a attribuée à Son peuple. Personne ne peut rien y changer!

La Bible nous informe, et cela depuis longtemps, de l'avenir de Jérusalem:

1. Jérusalem sera la ville où le Seigneur reviendra dans Sa gloire (Ez. 43, 2-3; Zach. 14, 4).

2. Elle est la ville, où Jésus habitera comme Roi au milieu de Son peuple pour ne plus la quitter (Ez. 43, 7; Jér. 30, 18; Joël 4, 17; Mich. 4, 7; Zach. 8, 3).

3. De là, Il régnera sur la terre entière (Zach. 14, 9).

4. Jérusalem deviendra le centre du monde (Mich. 4, 1-2).

5. La ville s'étendra loin au-delà de son territoire du début (Ez. 48; Zach. 14, 10).

6. Elle sera le lieu de rencontre de tous les peuples pour chercher le Seigneur et L'adorer (Jér, 3, 17; Zach. 14, 16-17),

7. Jérusalem sera en bénédiction pour le monde entier (Zach. 14, 89; Ez, 47). N.L


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LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE L'ONU EN ISRAËL


Quelques jours après la visite du Chancelier autrichien en Israël, le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, s'est rendu à Jérusalem pour une visite de bonne volonté il s'est entretenu avec le Président Weizmann et le Premier ministre Netanyahou et il se présenta officiellement à la Knesset.

Ce passage de l'homme d'État connut un incident diplomatique de deux ordres: Annan refusa, pour des raisons inexpliquées, de déposer une couronne à la «Flamme perpétuelle» en souvenir des soldats tombés durant les guerres israéliennes. Dan Tichon, le président du parlement israélien, lui adressa, en réaction, des paroles acides lors son discours. Il attaqua I'ONU et son attitude déloyale envers Israël depuis la fondation de l'État hébreu.

Annan réagit dans le même style. Dans une allocution qu'il prononça lors d'un durer en son honneur, il cita une parole fameuse du premier chef de gouvernement israélien, David Ben Gourion, qui n'avait jamais pris l'ONU très au sérieux et avait un jour réagi aux décisions prises par elle par cette formule «Umm Schmumm». Annan dit ces mots en hébreu pour ajouter immédiatement – en hébreu également – que sans l'ONU, rien ne serait, ce qui rime au plan des sons avec le «Umm Schmumm» de Ben Gourion.

Quant aux railleries fades sur l'importance de son organisation, le secrétaire général de l'ONU discuta de points politiques. Il essaya de jouer un rôle de médiateur entre Israël et les Palestiniens. Il aborda la question du plan de retrait israélien du Liban conformément à la résolution 425 de l'ONU, ce qui mettait le Liban et la Syrie dans une situation diplomatique pénible.

Commentaire:

Kofi Annan représente les nations qui, dans leur grande majorité, sont contre Israël. Il est dès lors clair que ce pays ne peut rien espérer d'une telle visite. La Bible déjà met en garde contre l'ONU qui hait Dieu et Israël. Mais l'Éternel insiste souverainement sur le fait qu'Il a oint Son Roi en Sion: «Pourquoi ce tumulte parmi les nations, ces vaines pensées parmi les peuples? Pourquoi les rois de la terre se soulèvent-ils et les princes se liguent-ils avec eux contre l'Éternel et contre son oint?

Brisons leurs liens, délivrons-nous de leurs chaînes. «Celui qui siège dans les cieux rit, le Seigneur se moque d'eux. Puis il leur parle dans sa colère, il les épouvante dans sa fureur:

C'est moi qui ai oint mon roi sur Sion, ma montagne sainte.!» (Psaume 2 , 1-6) . CM

 © Nouvelles d'Israël 05 / 1998


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LE MOSSAD ET LA SUISSE


Au mois de mars, le gouvernement israélien a fait de gros efforts pour mettre fin aux commentaires sur l'intervention maladroite du Mossad en Suisse. De nombreuses démarches diplomatiques et juridiques ont été lancées pour obtenir la libération et le rapatriement de l'agent du Mossad arrêté. À cet effet, le conseiller juridique du gouvernement israélien, Eljakim Rubinstein, s'est rendu secrètement en Suisse, où il a rencontré le ministère public suisse. Rubinstein a tout fait pour réparer le dommage causé et, sur le plan diplomatique en tout cas, il semble y avoir réussi. Selon des communiqués, le président du Conseil fédéral, Flavio Cotti, aurait décidé de maintenir sa visite officielle en Israël, prévue de longue date mais récemment annulée à la suite de la pénible affaire du Mossad.

Tandis que les efforts diplomatiques se prolongeaient, des informations provenant d'Israël ont révélé qu'Abdallah el Zayn – que les agents du Mossad étaient chargés d'espionner en Suisse – avait fait partie des organisateurs de l'attentat contre l'ambassade israélienne et contre le bâtiment de la communauté juive à Buenos Aires. Selon ces révélations, des informations allant dans ce sens étaient parvenues à l'époque aux services secrets suisses qui avaient même mis el Zayn sous surveillance.

Cette information livrée par les services secrets israéliens devrait prouver qu'el Zayn a des contacts avec le Liban et l'Iran et qu'il n'est en aucun cas un petit poisson insignifiant impliqué dans les activités internationales du Hamas.

© Nouvelles d'Israël 05 / 1998


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NETANYAHOU EN EUROPE


Le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères Benjamin Netanyahou a entamé au mois de mars une action diplomatique éclair.

Par des initiatives européennes, il entend donner un nouvel élan au processus de paix en Israël.

Selon les milieux proches de Netanyahou, les objectifs visés sont les suivants:

Netanyahou veut faire un geste politique, relancer le processus de paix sur le plan politique et montrer qu'il est intéressé par une progression dans ce domaine. L'objectif de la manoeuvre est de faire contrepoids à l'impression contraire que tentent de donner les Palestiniens. Parallèlement, Netanyahou voudrait, par ses voyages en Europe, stopper le plan européen de résolution du conflit au Proche-Orient. En se tournant vers l'Europe, il entend également faire comprendre aux États-Unis qu'ils ne sont pas les seuls acteurs dans la région et qu'Israël a des alternatives politiques.

À cet effet, Netanyahou a rendu une visite éclair dans quatre capitales européennes – Madrid, Bonn, Oslo et Londres. Au cours de ses entretiens avec les différents chefs de gouvernement, il a essayé de convaincre ses hôtes que ses intentions de paix étaient sincères. Il a invité les Européens à faire pression sur Yasser Arafat pour l'inciter à le rencontrer. Celui-ci a souligné qu'avec un peu de bonne volonté et quelques entrevues, il serait certainement possible d'activer la conclusion d'un accord de paix.

Les observateurs politiques ont des avis partagés en ce qui concerne le succès politique de ces voyages. Selon certains commentaires, les Européens n'auraient pas été convaincus par les déclarations de Netanyahou et continueront à suivre le plan élaboré par la Grande-Bretagne qui assure actuellement la présidence de l'Union européenne. En outre, les États-Unis semblent très irrités par la tentative d'Israël de minimiser la position de Washington. Tous les articles de presse relatant les brèves visites de Netanyahou en Europe ont aussi souligné le fait que Madeleine Albright se trouvait à Londres en même temps que Netanyahou et qu'ils ne se sont pourtant pas rencontrés malgré des contacts entre les membres des deux délégations.

© Nouvelles d'Israël 05 / 1998


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RELATIONS ENTRE ISRAËL ET LA JORDANIE – LE PRINCE HASSAN EN ISRAËL


Après une pause de plusieurs mois au plan des Affaires étrangères et à celui de la politique de paix, les relations entre Israël et la Jordanie ont repris intensivement. La visite en Israël du prince héritier de Jordanie, Hassan, est le signe évident du rapprochement entre les deux pays. À la mi-mars, il s'est rendu dans l'État hébreu, accompagné d'une très forte délégation de plusieurs centaines de personnes, avec notamment quelques officiers supérieurs et le chef des services de renseignements jordaniens, le général Samich Batichi.

Batichi, qui fut jadis le contact le plus important entre les services secrets d'Israël et de Jordanie, avait mis un terme à la collaboration avec l'État hébreu après l'attentat, d'ailleurs raté, organisé par les Juifs contre Mashal, un membre du Hamas, ce qui, finalement, conduisit à la démission du directeur du Mossad, Danny Yatom. Il est manifeste que le retrait de ce dernier, après l'échec en Suisse, a ouvert la voie à la reprise des relations entre les deux nations et rendu possible la visite de Batichi en Israël.

La visite du prince Hassan fut brève; elle se limita à Tel-Aviv où il rencontra le ministre de la Défense, Yitzhak Mordechai, et le Premier ministre Benjamin Netanyahou pour des entretiens sur différents sujets et, particulièrement, sur le processus de paix actuellement au point mort.

À la fin de ces conversations, Netanyahou et Hassan tinrent une conférence de presse commune où ils rendirent publiques les décisions prises dans divers domaines: les transports et les communications, l'approvisionnement en eau, l'infrastructure, ainsi que les relations économiques et commerciales.

Du côté israélien, on a considéré la visite comme très positive; et on s'est déclaré satisfait de voir les relations avec la Jordanie reprendre un caractère de collaboration.

Commentaire.

Les pères d'Israël et de la Jordanie – Abraham et Lot – étaient parents.

Malgré bien des contretemps, la paix avec la Jordanie semble la plus vraie.

Chose intéressante: les relations entre les membres des gouvernements des deux États sont, à quelques exceptions près, réellement bonnes, voire même cordiales. Cependant, les attitudes entre ces deux peuples sont marquées d'une profonde méfiance réciproque. Une grande partie de la population jordanienne se compose de Palestiniens, ce qui explique le peu de sympathie pour l'État hébreu. Les disputes naissent facilement entre Israéliens et Jordaniens. De semblables relations existaient déjà au temps d'Abraham; lui-même et Lot s'entendaient fort bien. Par contre, les différends entre leurs bergers étaient fréquents, tout comme le sont les heurts entre les habitants «normaux» des deux peuples. Il est écrit en Genèse 13, 7-8: «Il y eut querelle entre les bergers des troupeaux d 'Abram et les bergers des troupeaux de Lot. . . Abram dit à Lot: Qu’il n'y ait point, je te prie, de dispute entre moi et toi, ni entre mes bergers et tes bergers, car nous sommes frères.» Il n'y a rien de nouveau sous le soleil. Il y aura des Jordaniens qui échapperont à l'Antichrist (cf. Dan. 11 , 41) . CM

© Nouvelles d'Israël 05 / 1998


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UN GÉNIE INFORMATIQUE ISRAÉLIEN ET LE PENTAGONE


Le FBI américain poursuit actuellement un fana de l'informatique qui a réussi à s'introduire dans le système informatique du ministère américain de la Défense, de l'administration astronautique américaine (NASA) ainsi que dans les mémoires informatiques de plusieurs universités américaines. Selon les déclarations du vice-ministre américain de la Défense, il s'agirait ici de la tentative la plus systématiquement organisée de tous les temps.

En ce qui concerne l'Israélien qui a pénétré le système informatique du Pentagone, il s'agit d'un jeune homme de 18 ans et demi qui s'est présenté sur Internet sous le nom de «Analyzer». Il n'agissait pas seul puisque, par Internet, il avait pris contact avec deux jeunes Américains et leur avait expliqué comment «craquer» les systèmes informatiques les plus divers.

Ensuite, tous trois avaient passé leur temps à pénétrer dans plus de 200 ordinateurs, jusqu'à ce que le EST mette la main sur les deux Américains et les arrête.

«Analyzer», qui vivait en Israël, n'avait pas encore été pris et suscitait le plus grand intérêt de la communauté internationale. Dans une interview accordée à un quotidien publié sur Internet, il avait expliqué qu'avec ses amis, il s'était introduit dans les ordinateurs du centre de recherches de la marine américaine et de la NASA et avoir réussi à obtenir les noms des gardiens d'un bâtiment top secret ainsi que les heures auxquelles ils faisaient leurs tours de garde. Il soulignait également que ni lui ni ses amis n'avaient causé un quelconque dommage en accédant à des informations strictement confidentielles.

Au contraire, en pénétrant ces systèmes informatiques, il estimait avoir rendu service aux organisations en les incitant à améliorer les mesures de protection.

On ne sait toujours pas comment «Analyzer» a réussi à s'introduire dans les systèmes informatiques, mais les spécialistes supposent que le génie informatique israélien a réussi à développer un programme lui permettant de déchiffrer les codes d'utilisateurs lorsqu'ils entrent dans ce programme. Les enquêteurs de la police pensent que «Analyzer» et ses amis ont laissé une «petite porte» entrouverte dans chacun des programmes où ils se sont introduits, afin de pouvoir pénétrer à nouveau dans le système même lorsqu'il sera protégé par de nouveaux codes de sécurité.

Le fait que ce jeune Israélien ait fait sensation auprès de l'opinion publique a profondément irrité les Américains qui ont exigé de la police israélienne qu'elle l'arrête, l'interroge et le traduise en justice. «Analyzer» a donc été appréhendé.

Son vrai nom est Ehud Tennenbaum, il réside à Hod Hasharon et est sur le point de faire son service militaire.

Tennenbaum a été longuement interrogé par la police israélienne, aidée par dix agents du FBI venus spécialement en Israël à cet effet. Lors de ces interrogatoires, le jeune homme a expliqué ses méthodes de travail et a répété qu'il ne souhaitait pas causer un quelconque dommage mais simplement relever un défi.

Les enquêteurs ont été impressionnés par le caractère du jeune homme, le qualifiant de personnage positif et génial. Le Premier ministre Netanyahou l'a également décrit comme étant un génie qui avait fait quelque chose de dangereux.

Malgré la sympathie que «Analyzer» a éveillée chez les enquêteurs et dans les médias israéliens, il ne pourra échapper à la justice, et s'il devait être déclaré coupable, c'est une peine de 3 ans de prison qui l'attendrait.

Tennenbaum lui-même espère que tout cela tombera bientôt dans l'oubli, d'autant plus qu'il ne nourrissait aucune mauvaise intention. Il n'a cessé de répéter aux enquêteurs qu'il souhaiterait servir dans une unité de combat de l'armée israélienne.

©  Nouvelles d'Israël 05 / 1998


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SITUATION À LA FRONTIÈRE NORD D'ISRAËL


Vers un retrait du Liban?

En mars, Israël a créé la surprise sur le plan diplomatique en proposant officiellement de mettre en application la résolution 425 des Nations unies, qui date de 1978 et porte sur le retrait israélien du Sud-Liban.

Cette initiative israélienne a d'abord été annoncée par Yitzhak Mordechai, ministre israélien de la Défense. Par la suite, le Premier ministre Netanyahou a repris officiellement ces propos. Les deux hommes se sont déclarés disposés à appliquer la résolution pour autant que la frontière soit défendue par des troupes internationales, onusiennes ou autres, de manière à garantir la sécurité des habitants du nord d'Israël.

L'initiative a beaucoup surpris le Liban et a placé la Syrie dans une situation délicate. En effet, ce pays domine actuellement une grande partie du Liban et part du principe que l'initiative israélienne a pour seul objectif de créer la bagarre entre la Syrie et le Liban. Pour les Syriens, la manoeuvre israélienne auprès de l'ONU est destinée à rendre caduc le parallèle qu'ils établissent entre la situation dans le sud du Liban et leurs exigences concernant un retrait israélien de la majeure partie du Golan.

Sous la pression syrienne, et après une rencontre entre le président syrien Halez El-Assad et le Premier ministre libanais Rafik Hariri, Beyrouth a fait savoir qu'il rejetait résolument la proposition israélienne. La Syrie a également publié un communiqué refusant les solutions partielles pour la région, et précisant que les tentatives visant à scinder le problème libanais et une solution pour le Golan seraient vouées à l'échec.

En dépit de ce refus, le ministre israélien de la Défense, Yitzhak Mordechai, a voulu évoquer à nouveau ce projet dans le cadre de sa visite officielle en France et aux Pays-Bas. Mordechai, qui a rencontré le chef du gouvernement français, a proposé à ses hôtes de fournir une aide militaire au Liban et de former l'armée libanaise, de manière à ce que le Liban soit capable de combattre lui-même le terrorisme et de garantir la paix et la sécurité au Sud-Liban.

Les Français, qui ont toujours entretenu d'excellents rapports avec le Liban, ont réagi avec retenue. Ils ont précisé qu'ils ne voulaient froisser personne, et surtout pas les Syriens, avec qui ils sont également en très bons termes. Les relations franco-syriennes se sont d'ailleurs intensifiées ces derniers temps. En revanche, les Néerlandais ont promis d'agir en faveur de l'initiative israélienne.

La démarche de Mordechai a trouvé un autre soutien, totalement inattendu puisqu'il est venu du Hezbollah. Le secrétaire général de l'organisation, le Cheikh Hassan Nazralla, a déclaré dans un discours qu'après le retrait israélien, le Hezbollah laisserait entrer l'armée du Sud-Liban dans la région et s'engageait à ne rien faire pour lui nuire.

©  Nouvelles d'Israël 05 / 1998


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HARO SANS CESSE SUR ISRAËL JUSQU'AU RETOUR DE JÉSUS!


Les citations suivantes concernant Israël sont extraites de «The Jerusalem Report» du 19,3. 1998. Voici ce qu'y disait Iz al-Din al-Qassam de l'aile armée du Hamas à Gazai Nous ne resterons pas les bras croisés, quand des militaires US attaqueront le peuple irakien et ses enfants ou un quelconque Arabe ou musulman. Nous y répondrons d'une manière bien particulière:

Nous frapperons l'affreux être sioniste.

Yasser Arafat a brandi la menace d'une nouvelle Intifada, si le processus de paix devait échouer: «Si la chose s'avère nécessaire, nous interromprons le processus de paix pour redémarrer l'Intifada.» La réponse de Benjamin Netanyahou n'a pas tardé: «Si telle est sa menace, Oslo ne sera pas seulement interrompu, mais annulé.» La dernière crise du Golfe, avec la réaction israélienne empreinte de peur, a révélé deux éléments bien durs: la population israélienne doit continuellement être prête à faire face à une attaque par fusées, et cette menace affaiblit la détermination de l'ensemble du peuple. Les ennemis ont maintenant trouvé une méthode sûre pour mettre Israël sur les genoux. C'est ainsi qu'il est encore écrit dans le même «Jerusalem Report»:

Des dépenses considérables pour une guerre qui n'a pas eu lieu. Une firme pharmaceutique qui a produit sans interruption des antibiotiques anti-anthrax et les usines qui fabriquent des feuilles en plastique et des bandes adhésives pour isoler les pièces des maisons en cas d'attaques par gaz toxiques ont toutes fait d'excellentes affaires grâce à la guerre du Golfe, laquelle n'a pas eu lieu. Par contre, le mois de février a été calamiteux pour les autres domaines de l'économie.

Ainsi par exemple, le tourisme a connu le marasme: un effondrement radical! «Nous avions des réservations pour 320 personnes; 60 seulement sont venues», a affirmé Marc Feldman, organisateur des «Tours de Sion», à Jérusalem.

Dans une autre rubrique du journal, nous pouvons lire: «De graves menaces pèsent sur les réservoirs d'eau d'Israël en cas de guerre biologique.» La peur est bien réelle sur ce point également. Ce peuple est sans cesse tenu pour coupable.

Que les USA s'en prennent à un État musulman, et l'on se venge sur Israël. Voici qu'Arafat veut interrompre le processus de paix, qui a été démarré par Israël; et il brandit la menace d'une nouvelle Intifada, la production d'antibiotiques anti-anthrax a battu son plein pour que soit protégée la population israélienne, musulmans et chrétiens inclus. L'État hébreu est continuellement la cible toute désignée de paroles et de résolutions désobligeantes, d'une politique tendancieuse, de jets de pierres et du bruit des armes. Oui, une menace de tous les instants! Pourquoi en est-il ainsi? Parce qu'il est le pays et le peuple où Jésus est né comme Sauveur et où Il reviendra. L'existence de l'État juif fait inévitablement penser à Son imminent retour.

C'est le peuple que Dieu s'est choisi pour apporter le salut au monde.

Nul ne hait Israël plus que «le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan» (Apoc. 12, 9), qui gouverne ce monde et veut à tout prix empêcher la réalisation du plan divin. Cette situation ira s'aggravant jusqu'au retour en gloire du Seigneur Jésus, qui mettra un terme à ces activités diaboliques.

Voici un récit. qu'a fait le pasteur Wilhelm Busch ( 1897-1966); il a pour cadre la Deuxième Guerre mondiale:

Ce petit épisode en marge de la guerre s'est déroulé dans un chemin de campagne en Pologne.

Des soldats allemands se trouvaient là, regardant avec curiosité un long cortège de fugitifs juifs.

Sans doute plusieurs d'entre eux avaient bien envie de se moquer, mais les paroles de ricanement leur restèrent dans la gorge à la vue de toute cette misère. Certainement aussi, il s'en trouvait parmi eux qui avaient la rage et la honte au coeur, mais n'osaient pas s'exprimer c'eût été dangereux de prendre position pour ces gens traqués.

Tous gardaient le silence en regardant se traîner ces malheureux: des hommes essayant de sauver leurs misérables possessions mises dans des brouettes qu'ils poussaient, des enfants en pleurs s'accrochant à la jupe de leur mère. De temps en temps, une charrette passait, tirée péniblement par un cheval poussif.

Soudain, une roue d'un de ces véhicules se rompit; l'homme qui marchait à côté du cheval ne pouvait que considérer les dégâts.

Enlevant son veston, il tenta de réparer la roue.

Cette besogne était manifestement beaucoup trop dure pour un seul homme; ahanant, il s'arc-bouta contre la charrette. Deux soldats vinrent alors à son secours: mon frère et un autre qui lui était inconnu. Tous deux étaient disciples de Jésus, et le commandement de Dieu était pour eux plus important que les suites possibles de leur acte. Certainement, l'information était déjà acheminée vers les autorités: deux soldats allemands étaient venus en aide à des Juifs détestés. Le trio s'affaira donc en silence autour de cette charrette, tandis que les autres regardaient sans dire un mot.

La chose se serait terminée ainsi, si une femme n'avait pas pris la parole tout à coup pour ouvrir une conversation qui devait rester

incompréhensible pour tous ceux qui ne connaissaient pas la Bible.

Cette personne âgée, couchée dans la charrette, tenait péniblement le paquetage. Elle se redressa et se mit à accuser d'une voix criarde. C'était comme si un désespoir sans fond éclatait:

«Pourquoi nous, Juifs, devons-nous constamment errer?! . . .

Toujours errer! .. . Pas de patrie! . . . Dès que nous en avons trouvé une, elle nous est retirée! . . . Nous devons errer, errer sans fin! . . . Nos ancêtres étaient pourchassés, nos pères aussi. . ., nous-mêmes,. . . nos fils, . . .toujours errer sans patrie, . . . sans arrêt,. . . toujours errer! . . .

Quand trouverons-nous enfin une patrie? . . .» Le soldat inconnu se redressa et déclara solennellement: «Ce sera quand le Seigneur vous rassemblera en Canaan, le pays de vos pères!» Et la vieille personne de dire avec agressivité: «Comment cela se fera-t-il, que notre peuple dispersé puisse être rassemblé de tous les pays?» Tranquillement et sérieusement, le soldat répondit: «Comment cela se passera? Exactement comme jadis, quand l'Éternel fit sortir les lsraélites de l'esclavage en Égypte à main forte et à bras étendu!

Recherchez votre Dieu et attendez-vous à Lui!» Et il reprit le travail. Les dégâts furent bientôt réparés et le véhicule put continuer.

Toujours en silence, les soldats regardaient leur camarade. Ils semblaient avoir compris que ce ne sont pas les hommes qui font l'histoire du monde, mais qu'une main cachée exécute un plan secret.

Le Vainqueur est du côté d'Israël.

Il étendra de nouveau Sa main puissante sur le peuple de Son premier amour: c'est celle de Jésus-Christ, le Messie d'Israël. Il reviendra et la victoire sera avec Lui. Il sera dit un jour au sujet de ce peuple que Dieu a rassemblé de toutes les nations: «Je te rétablirai encore, et tu seras rétablie, vierge d'Israël. Tu auras encore tes tambourins pour parure, et tu sortiras au milieu des danses joyeuses. Tu planteras encore des vignes sur les montagnes de Samarie; les planteurs planteront et cueilleront les fruits. Car le jour vient où les gardes crieront sur la montagne d'Éphraïm; Levez-vous, montons à Sion, vers l'Éternel, notre Dieu! Car ainsi parle l'Éternel:

Poussez des cris de joie sur Jacob, éclatez d'allégresse à la tête des nations! Élevez vos voix, chantez des louanges, et dites; Eternel, délivre ton peuple, le reste d'Israël!» (Jér, 31, 4-7).

Et nous, nous tenons-nous muets sur le bord du chemin? Ou prenons-nous parti pour Israël en le bénissant et, conséquemment, pour Celui qui, depuis longtemps, a opté pour ce peuple?

N.L.

©  Appel de Minuit JUIN 1998


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ISRAËL ACCEPTE LA PROPOSITION DE RETRAIT DU LIBAN


Le gouvernement israélien a décidé d'accepter officiellement la résolution 425 des Nations unies qui exige le retrait des troupes israéliennes du Sud-Liban moyennant certaines mesures de sécurité.

La décision israélienne a été qualifiée d'historique.

La commission gouvernementale a invité le gouvernement libanais à négocier sans tarder avec Israël les conditions de réalisation du retrait. Le Premier ministre Netanyahou a fait clairement savoir qu'il ne faisait pas dépendre ce retrait de la signature d'un traité de paix avec le Liban. Israël a simplement exigé des garanties de sécurité pour les habitants des colonies frontalières du Nord ainsi que pour les soldats des milices chrétiennes sud-libanaises.

La décision israélienne est le résultat d'une initiative du ministre de la Défense Yitzhak Mordechaï.

Celui-ci s'était entre autres aussi adressé au gouvernement et au peuple libanais par le biais de la chaîne télévisée de langue arabe en Israël et les avait invités à «assumer la responsabilité et à entreprendre les démarches nécessaires pour amener une paix future».

Le Secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan a salué la décision israélienne et a promis de soutenir sa réalisation.

D'autres pays, les États-Unis en tête, ont également accueilli cette décision avec satisfaction. Les pays arabes, en particulier la Syrie, se sont montrés nettement moins heureux. La Syrie veut en effet faire dépendre une solution au Liban d'un retrait du plateau du Golan. Étant donné que les Syriens sont les véritables maîtres au Liban – ils y ont une armée forte de 30.000 hommes – ils ont contraint le gouvernement libanais à rejeter les offres d'Israël. Ce dernier espère néanmoins que la position libanaise n'est pas définitive et que dans un proche avenir, des changements interviendront permettant d'appliquer la résolution 425 à la frontière nord-israélienne.

Commentaire:

Que la décision israélienne soit un coup de génie ou qu'il y ait autre chose qui se cache derrière tout cela, Israël ne quitterait de toute façon le Liban que provisoirement puisqu'il est écrit dans la Bible que l'entièreté du Liban fait partie de la Terre promise. Tout va s'accomplir magnifiquement. CM 

©  Nouvelles d'Israël 06 1998


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ISRAËL-IRAK SOLIDARITÉ ISRAÉLIENNE ENVERS L'IRAK


Un groupe d'écrivains, professeurs d'université et hommes d'affaires israéliens d'origine irakienne ont fondé ce mois-ci une association qui se déclare solidaire du peuple irakien.

Quelques personnalités célèbres font partie de cette association, dont l'écrivain Sammy Michael.

L'objectif de ce groupement est d'entretenir des contacts avec l'opposition irakienne aujourd'hui active en Occident. Les Israéliens d'origine irakienne soulignent qu'ils font très bien la distinction entre le régime en vigueur à Bagdad et le peuple irakien qui souffre. Par des actions communes menées avec les opposants de Saddam Hussein, ils espèrent amener des changements en Irak.

Les membres de l'association se sont fixé comme objectif d'interroger les membres de la communauté juive en Irak. Ils entendent ainsi apporter leur soutien à une recherche portant sur les 1500 ans passés par la communauté juive dans un environnement non juif.

© Nouvelles d'Israël 06  1998

  

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ISRAËL LIBÈRE DES PRISONNIERS À L'OCCASION DE SES 50 ANS


Le Front populaire pour la libération de la Palestine

Cinq dirigeants du «Front populaire pour la libération de la Palestine» – une des organisations extrémistes palestiniennes – ont été libérés en avril des prisons ou de leur détention administrative en Israël.

Parmi ces personnes ainsi libérées se trouve Achmed Katamash, un homme de 46 ans. Il était considéré comme le commandant des affaires intérieures du «Front populaire» et aussi comme l'allié de Georges Habash, le chef de l'organisation établie à Damas. Le service de sécurité israélien avait recherché Katamash durant 16 longues années et il l'avait arrêté en septembre 1992. Il fut accusé d'avoir mené des actions qui mettaient la paix en danger.

Mais ledit service de sécurité ne réussit pas à établir sa responsabilité directe dans les activités terroristes. Il ne fut dès lors retenu à sa charge qu'une participation indirecte à de tels actes ainsi que des ordres donnés à ladite organisation.

Katamash et les quatre autres membres furent libérés après qu'ils se furent formellement engagés à ne plus commettre d'actes terroristes, directement ou indirectement, contre Israël et ses habitants. Dans cet accord, il est question de «promesses sincères et solennelles», résultant d'une attitude qui rejette la violence et la terreur, et cela en raison des nouvelles circonstances sur place. Les cercles de sécurité partent du principe que Katamash et ses amis respecteront leurs promesses du fait que, entre autres, I'AP a réduit leur champ d'action.

Il est évident que le «Front populaire pour la libération de la Palestine», qui passe toujours pour un adversaire idéologique inconditionnel du processus de paix, connaît bien des difficultés depuis l'accord. Quelques-uns parlent même d'une division au sein de la direction, ce qui a ruiné l'aptitude à agir de l'organisation. 

© Nouvelles d'Israël 06 1998


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LA CROATIE ET ISRAËL – LE PASSÉ NAZI DE LA CROATIE


Le président croate Franjo Tudjman a condamné le comportement de son pays pendant la Deuxième Guerre mondiale vis-à-vis des Juifs. Lors d'une rencontre à Zagreb avec le Directeur général du ministère des Affaires étrangères israélien, Eitan Benzur, il déclara que lui personnellement et la Croatie démocratique condamnaient le régime croate fasciste du temps de la Deuxième Guerre mondiale et, en particulier, les crimes contre les Juifs. Le président rappela aussi qu'il s'est trouvé des Croates qui ont aidé des Juifs.

Il mentionna tout particulièrement les 50 citoyens de son pays qui ont été honorés par Yad Vashem du titre de «Justes parmi les peuples», et cela pour avoir sauvé des Juifs.

Par ses déclarations, Tudjman rejoignait la critique israélienne dans certains passages de son livre.

Les affirmations antisémites qui s'y trouvaient irritèrent les organisations des survivants de l'Holocauste.

À cette même occasion, Tudjman exprima le souhait de visiter Israël afin de s'excuser en public auprès du peuple juif et de se rendre à Yad Vashem.

À ce jour, aucune date n'a encore été fixée pour cette visite; mais on a décidé que le ministre croate des Affaires étrangères irait en Israël pour exposer la position de son pays face à l'Holocauste.

© Nouvelles d'Israël 06 1998

 

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LE TERRORISTE DU HAMAS LE PLUS RECHERCHÉ N'A PAS ÉTÉ ASSASSINÉ PAR ISRAËL


Défaites morales pour le Hamas

Le bras armé du Hamas, responsable ces dernières années de la majorité des attentats en Israël, a essuyé un coup dur ce mois-ci. L'un des dirigeants militaires de l’organisation a en effet perdu la vie lors d'une violente explosion dans un garage automobile de Ramla.

Mohieddin al-Sharif, 28 ans et terroriste N° 1, était activement recherché par les services secrets israéliens pour sa responsabilité directe dans trois explosions mortelles. Il s'agit des deux attentats commis sur les lignes de bus 18 et 26 à Jérusalem et d'un autre perpétré au café «A propos» à Tel Aviv. Au total, 33 personnes ont trouvé la mort dans ces attentats qui ont fait également des centaines de blessés.

Al-Sharif avait planifié ces attaques, préparé les explosifs et dépêché sur place les auteurs des actions suicides.

C'est une charge d'explosifs dans un garage automobile de Ramla qui a tué Al-Sharif. Plusieurs versions contradictoires circulent quant aux raisons de cette explosion. Outre les traces de l'explosion, le corps du terroriste portait également trois marques de tir. Les Palestiniens ont immédiatement prétendu que les agents des services secrets israéliens avaient liquidé Al-Sharif avant de mettre en scène l'explosion dans le garage.

Israël a formellement démenti cette affirmation.

Après avoir inspecté les lieux, des policiers israéliens ont affirmé que le garage servait de laboratoire pour la fabrication d'explosifs. Selon eux, même les traces de tirs sur la dépouille de Al-Sharif étaient la conséquence de l'explosion accidentelle. L'explosif manipulé par Al-Sharif contenait effectivement des clous et des balles afin de décupler l'effet de la détonation.

Le Hamas n'a pas accepté les explications israéliennes et l'organisation a menacé d'adopter des mesures de représailles en Israël et à l'étranger. Ces menaces ont entraîné de vives réactions en Israël:

Le Premier ministre Netanyahou a annoncé que s'il y avait le moindre attentat, Israël n'exécuterait pas le retrait prévu des territoires «occupés» et se trouverait dans l'obligation d'intervenir énergiquement.

Les démentis israéliens ont activé la procédure d'enquête palestinienne dans l'affaire Al-Sharif.

Deux jours après l'accusation portée contre les services secrets israéliens, l'Autorité palestinienne a donné une nouvelle explication aux faits. Selon elle, Al-Sharif avait été assassiné par un autre membre de la direction du Hamas, Adel Awadallah. Cet assassinat avait ensuite été déguisé en «accident de travail» et était dû, toujours selon l'enquête palestinienne, à des conflits au sein du Hamas.

Israël s'est montré très satisfait de ces résultats d'enquête. Par contre, le Hamas les a rejetés et a affirmé que l'Autorité palestinienne (AP) couvrait Israël dans cette affaire.

Un tract diffusé par le Hamas a affirmé que I'AP avait inventé ces résultats d'enquête à la suite de pressions américaines et israéliennes et que c'étaient les services secrets palestiniens qui avaient assassiné Al-Sharif.

Le tract ajoutait qu'Israël allait néanmoins devoir payer sous forme d'attentats en Israël et à l'étranger, «car le sang de Al-Sharif ne devait pas avoir été versé pour rien».

Commentaire: Cela a souvent été, et est, une bénédiction pour Israël lorsque ses ennemis sont en désaccord et se battent entre eux. Ce fut à nouveau le cas ici avec la liquidation de ce dangereux terroriste. C'est l'une des manières qu'a l'Éternel d'aider Son peuple, comme la chose s'est souvent faite ces 50 dernières années. En ce qui concerne l'Égypte – et selon moi, cela vaut aussi pour d'autres pays arabes – il est écrit que le Seigneur armera un frère contre l'autre jusqu'à ce que leur courage disparaisse:

«J'armerai l'Égyptien contre l'Égyptien, et l'on se battra frère contre frère, ami contre ami, ville contre ville, royaume contre royaume. L'esprit de l'Égypte disparaîtra du milieu d'elle, et j'anéantirai son conseil» (Es. 19, 2-3).

Les mots «j'anéantirai son conseil» font penser ici aux attentats du Hamas, que l'Éternel a amoindri – du moins temporairement par la mort de cet «ingénieur».

À cet égard, il est intéressant de signaler que les experts israéliens ne cessent de répéter que le plus grand danger pour Israël sera le jour où les Arabes s'uniront. Mais dans ce domaine aussi, le Dieu d'Israël dirige les «coeurs des hommes comme un courant d'eau dans la main» (cf.

Prov. 2 1, 1). Il n'y a pratiquement pas un pays arabe qui ne soit pas en conflit avec un autre. CM

©  Nouvelles d'Israël 06 1998


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LUTTE POUR JÉRUSALEM


La Syrie contre l'exposition de photos de Netanyahou à l'ONU

Plusieurs photos illustrant la visite du Secrétaire général des Nations unies en Israël ont été retirées du tableau à l'ONU. À la suite d'une plainte déposée par la Syrie, les légendes de certaines photos ont été réécrites.

Le changement le plus frappant est la disparition d'une photo du Premier ministre Benjamin Netanyahou. La légende d'une photo qui parlait de la «visite officielle du Secrétaire général à Jérusalem» a été remplacée par le texte: «Le Secrétaire général effectuant une visite officielle en Israël» et le mot «Jérusalem» n'apparaît plus qu'en lettres minuscules.

L'ambassadeur syrien auprès des Nations unies, Michail Wallawa, a confirmé que son gouvernement s'était plaint des textes des légendes. La Syrie avait particulièrement été irritée par les termes «visite à Jérusalem» et par la photo représentant Netanyahou sans le Secrétaire général.

La Syrie s'est également plainte d'un déséquilibre, car le nombre de photos relatives à la visite d'Annan en Israël était supérieur au nombre de celles relatives à d'autres régions du Proche-Orient visitées également par Annan.

La pression syrienne a eu son effet. Une partie des photos a été retirée et rangée dans les archives de l'organisation mondiale.

Les légendes des photos ont également été modifiées en conséquence.

Commentaire: La lutte pour Jérusalem se poursuit à tous les niveaux. Ce n'est donc pas non plus un hasard si ce seul nom de «Jérusalem» pique les Syriens au vif. Car c'est dans cette ville et autour de cette ville que les peuples seront jugés et démasqués dans leur sournoiserie, leur injustice, leur méchanceté et leur haine contre le peuple juif (cf. Zach. 12, 2 et suiv. ; 14, 12 et suiv.).

Peut-être que tous nos lecteurs ne le savent pas, mais dans le Coran, le mot «Jérusalem» n'apparaît pas une seule fois. Cela veut tout dire. CM

© Nouvelles d'Israël 06 1998

 

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