L'IRAN
CALME LE JEU
L'Iran
a répondu aux énormes efforts diplomatiques d'Israël par une
politique d'apaisement. Il s'est avant tout adressé à
l'opinion publique américaine et israélienne; il se propose
aussi d'autres buts.
Par
l'entremise de Yasser Arafat, l'Iran avait fait parvenir en
janvier déjà un message de cette teneur au Président
américain, Bill Clinton. Le quotidien «New York Times»
affirme que le Président iranien, Mohammed Khatami, a promis
de mettre un terme à son soutien aux organisations
terroristes islamiques, qui s'opposent au processus de paix.
Il se serait aussi engagé auprès des Américains à respecter
tout accord conclu au Proche-Orient, pour autant qu'il soit
accepté par les Palestiniens.
Par
des voies détournées, des messages apaisants sont même
parvenus en Israël. Le Grand Rabbin d'Israël, Elijahu
Bakshi-Doron, tint le rôle d'envoyé des Iraniens. Il est
issu de l'Iran et il est bien connu des dirigeants de ce
pays.
Selon
des communiqués de presse israéliens, ce Grand Rabbin avait
rencontré un diplomate iranien lors d'un séjour à Rabbat, la
capitale du Maroc, pour un sommet international. Le
diplomate iranien était l'ambassadeur de cette nation auprès
de l'Unesco. Dans le message que devait remettre le Rabbin
au gouvernement israélien, il était stipulé qu'Israël devait
cesser ses attaques verbales contre l'Iran. Ce pays n'aurait
pas l'intention d'agresser l'État hébreu. «L'Iran n'est pas
comme l'Irak. Nous n'avons jamais attaqué Israël. On ne peut
nous reprocher des intentions agressives», était-il écrit
dans le communiqué iranien à Netanyahou.
© Nouvelles
d'Israël
05
/ 1998
Retour
----------------------------------------------------------
|
L'IRAN
COUPABLE D'ATTAQUES EN ISRAËL
Un
tribunal fédéral de Washington a déclaré le gouvernement
iranien coupable de l'attaque à proximité de Kfar Drom il y
a trois ans. Ce jugement constitue un précédent. Le juge a
condamné ce pays à payer 247,5 millions de dollars à une
famille américaine, dont la fille avait perdu la vie dans
cet attentat.
Cette
jeune victime, Alicia Plato, était une Juive américaine qui
assistait à un séminaire en Israël. Elle était alors âgée de
vingt ans. Elle périt lors d'une attaque kamikaze, lorsqu'un
terroriste dirigea sa voiture chargée d'explosifs contre un
bus où se trouvait Alicia. Sept soldats furent également
tués.
Les
parents de la jeune fille déposèrent plainte contre l'Iran
il y a un an, une démarche devenue possible par le vote d'un
projet de loi autorisant les victimes du terrorisme ou leurs
proches à intenter un procès en dédommagement aux États
étrangers.
La
décision du juge mentionne qu'il est prouvé que l'Iran
finance l'organisation «Djihad islamique», qui réalisa
l'attaque. Mais le juge affirma aussi que l'Iran
n'accepterait pas cette décision et ne paierait donc pas.
Les USA ont cependant l'intention d'exproprier des avoirs
iraniens, que l'Amérique détient depuis 1979 (l'année de la
révolution islamique). Leur valeur est estimée à 12
milliards de dollars.
© Nouvelles
d'Israël
05
/ 1998
Retour
----------------------------------------------------------
|
ISRAËL
– 50 ANS
En
ce mois de mai, Israël fête ses 50 ans d'existence. À cette
occasion, Fredi Winkler, «père» et directeur de notre maison
de repos Berri-Shalom, a écrit ce message spécial
exclusivement à l'intention de tous les lecteurs des
«Nouvelles d'Israël».
Que
le 1er mai de cette année Israël célèbre son 50e
anniversaire comme État indépendant, l'événement revêt une
bien plus grande signification que pareille circonstance
pour toute autre nation. Tout d'abord parce qu'il est le
peuple de la Bible au travers duquel Dieu s'est révélé d'une
manière unique et par lequel Il nous a donné les Écritures.
De plus, Jésus, notre Sauveur, est issu de ce peuple; de lui
sont également sortis les apôtres et les premiers croyants
qui nous ont transmis la bonne nouvelle du salut et de la
foi, laquelle s'est répandue parmi les nations. Il y a aussi
que l'histoire d'Israël sort de l'ordinaire. Aucun autre
peuple n'a pu survivre à une dispersion dans le monde entier
de pratiquement 2000 ans sans avoir son propre pays.
Qu'est-ce qui a bien pu l'empêcher de se diluer jusqu'à sa
totale disparition? Les réponses à cette question sont
multiples.
Mais
en fin de compte, c'est Dieu qui a tenu Sa promesse de le
ramener, qui l'a gardé d'une assimilation définitive et a
maintenu en chacun des Juifs l'espoir d'une patrie
renaissante, et cela à travers la détresse et la
persécution. À la fin du siècle dernier, la plupart des
Hébreux avaient renoncé au rêve d'une nation qui serait
leur. C'est ainsi que les Juifs réformés d'Amérique
déclarèrent en 1885: «Nous ne nous considérons plus comme
une nation, mais comme une communauté religieuse; nous
n'attendons dès lors plus un retour en Palestine ni une
restauration des lois dans le cadre d'un État juif nous
appartenant.»
Mais
Dieu pensait différemment. La condition de la plupart des
Juifs dans les pays qui s'éveillaient à l'industrie était
bien meilleure que par le passé. Ils avaient obtenu la
citoyenneté et l'égalité des droits dans presque toutes les
nations où ils se trouvaient; et personne ne songeait à
émigrer vers cette province turque qu'était la Palestine,
transformée en désert et sous-développée. Mais il y eut la
persécution qui incita les premiers Juifs russes à regagner
la terre des pères. Les persécutions culminèrent durant
l'époque des nazis, et elles déferlèrent sur toute l'Europe.
Cette terrible épreuve fit comprendre aux Juifs que seul un
État qui serait leur pouvait constituer la solution à leurs
problèmes. Ce ne fut donc pas tellement leur aspiration
profonde qui les conduisit à fonder l'État d'Israël, mais
bien la lutte pour leur survie. Ce souhait «L'an prochain à
Jérusalem!» n'était qu'un voeu pieux sans véritable contenu,
jusqu'à ce qu'il devienne le chemin du salut pour des
centaines de milliers de personnes. Mais l'arrivée dans le
pays des patriarches fut pour la plupart d'entre eux un
réveil brutal, car elle n'était pas synonyme de repos: elle
marquait le début d'une âpre lutte pour la vie. Mais pouvoir
être dans son pays en valait bien la peine.
La
décision de proclamer un État juif après l'expiration du
mandat britannique sur la Palestine en 1948 ne fut pas
facile à réaliser, car il fallait s'incliner devant le plan
onusien du partage de la Palestine en deux États: un juif et
un arabe. Les Juifs marquèrent immédiatement leur accord,
car ils y voyaient une chance unique d'obtenir leur
indépendance. Par contre, les Arabes le rejetèrent dès le
début. On ne se faisait aucune illusion: cela signifiait la
guerre. C'est ainsi que commença le long conflit entre les
Juifs et les Arabes, lequel dure jusqu'à ce jour et a fait
couler beaucoup de sang et de larmes. Mais il importait tout
d'abord que les membres de l'0NU votent ce plan. Chaque voix
était attendue avec une tension fébrile: chaque «oui»
déclenchait des explosions de joie. Lorsqu'il apparut que la
majorité des votants se prononçait en faveur du partage,
l'allégresse de la population juive atteignit son comble:
les gens descendirent dans les rues et sur les places
publiques pour crier leur satisfaction; on chanta et on
dansa toute la nuit. Mais en même temps éclata la guerre
d'indépendance, qui réunit, contre Israël, cinq nations
voisines l'Égypte, la Jordanie, la Syrie, le Liban et l'Irak
ainsi que des volontaires venus de Libye, du Yémen et
d'Arabie Saoudite. Les Arabes pensaient résoudre le problème
en quinze jours maximum. Mais le fait de savoir qu'il
s'agissait de tout ou rien poussa le peuple juif à accomplir
l'impossible. En 1949, on signa un accord d'armistice avec
les pays voisins, Israël ayant réussi à élargir ses
frontières. C’est ainsi que l'État hébreu devint un miracle
des temps modernes, ou l'on ne peut manquer de voir la main
de Dieu. Après pratiquement 2000 ans d'exil, Il s'était de
nouveau occupé de Son peuple en lui rendant une partie de
ses territoires.
Mais
la lutte avec les voisins arabes n'était pas terminée pour
autant. L'histoire récente nous est plus ou moins connue. La
guerre des Six Jours remit tout le sol palestinien aux mains
des Israéliens, mais il y avait là une forte population
arabe, qui compte aujourd'hui environ 2,4 millions
d'individus en Cisjordanie et dans la bande de Gaza. Les
pays arabes, qui ne pouvaient encaisser ce coup, mirent au
point une revanche qui surprit les Juifs non préparés. La
guerre du Yom Kippour en 1973 exactement au milieu des 50
années fut une dure claque pour Israël, même si l'on put
éviter le pire et arrêter les envahisseurs. Mais les pertes
et le gaspillage, qui furent énormes, amenèrent Israël à une
profonde réflexion. Ne serait-il pas possible de conclure un
traité de paix avec les Arabes? En 1977, le Président Sadate
d'Égypte se rendit à Jérusalem pour offrir un accord de
paix, qui, certes, exigeait de l'État hébreu qu'il abandonne
tout le Sinaï, mais qui finalement lui apportait le premier
traité de paix avec un voisin arabe. Entre-temps, Israël fit
la paix également avec la Jordanie, et il essaie de
l'établir avec les Palestiniens. L'État juif est ainsi
parvenu à un tournant important de son histoire; pour son
50e anniversaire, ce peuple se trouve placé devant des
décisions capitales pour son avenir: faut-il céder des
territoires en échange de la paix et peut-on faire confiance
aux Palestiniens?
Si
l'on regarde en arrière, on doit constater qu'en 1948, les
Arabes, qui n'étaient pas décidés à renoncer, perdirent tout
et empêchèrent une cohabitation pacifique. Entre-temps, les
Palestiniens ont traversé des épreuves si pénibles qu'ils se
contentent d'une partie du pays, bien que n'ayant pas
réellement digéré la perte subie. Actuellement, il y a
surtout des Juifs qui ne veulent pas renoncer; cela pose un
point de rupture au sein du peuple israélien entre ceux qui
sont prêts à faire des concessions pour la paix même à la
Syrie et au Liban, et ceux qui n'y sont pas du tout
disposés. Cette lutte interne a atteint son point cul minant
en cette 50e année anniversaire de l'État d'Israël. Ce petit
pays se voit pressé de toutes parts; et son souvent unique
grand ami, les USA, est le premier à pousser Israël à tenter
l'aventure de la paix.
Qu'apportera
l'avenir? La guerre ou la paix? Je pense que nous pouvons
affirmer avec certitude: comme la main de Dieu était
présente en 1948, elle est là aujourd'hui encore. Le but
final divin est d'instaurer la juste domination du Messie.
Mais avant qu'il en soit ainsi, il y aura pour Israël et ce
monde un temps particulièrement dur – c'est ce qu'enseignent
les sages de Canaan. Il n'est pas aisé de dire si la chose
est pour maintenant ou s'il y aura encore une période de
paix. Personnellement, je crois qu'Israël ne commettra pas
la faute des Palestiniens en 1948 en refusant de faire des
concessions, mais qu'il parviendra à une certaine paix par
la pénible voie du renoncement. Ces décisions lourdes de
conséquences assombrissent les festivités du 50e
anniversaire, et il n'y aura pas de véritable atmosphère de
joie.
Une
telle tranche de 50 années incite à regarder en arrière et à
dresser un bilan, mais aussi naturellement à se tourner vers
l'avenir dans l'espoir qu'il sera meilleur. C'est ce qui se
fait actuellement en Israël par une série de films
documentaires télévisés en 50 émissions, qui ont suscité
bien des commentaires. Il est évident que l'on maîtrisera
mieux l'avenir si l'on a retenu les leçons du passé. Ce 50e
anniversaire a vu bien des luttes internes atteindre leur
point culminant dans une société qui est tout sauf homogène
avec toutes ses différences politiques allant de l'extrême
gauche à l'extrême droite. À cela viennent s'ajouter tous
les courants religieux; bien qu'une grande partie de la
population ne soit pas strictement religieuse, le peuple,
dans son ensemble, a conscience de sa mission en raison de
son grand passé et il sait qu'il jouera, dans un avenir
proche, un rôle important, même s'ils sont nombreux à ne pas
vouloir y croire.
Ce
rôle particulier, que Dieu a précisé dans la Bible pour Son
peuple au temps de la fin avant la venue du Messie, nous
incite, en tant que croyants, à porter des regards très
attentifs sur Israël, conscients que nous sommes que les
événements en et autour de cette nation sont de la plus
haute importance.
Puisse
ce verset de Jérémie 29 se réaliser sans tarder «Car je
connais les projets que j'ai formés sur vous, dit l'Éternel,
projets de paix et non de malheur afin de vous donner un
avenir et de l'espérance» (v. l 1). La certitude nous habite
que Dieu tiendra Ses promesses, mais le chemin menant au but
est encore voilé. Que la paix soit sur Israël!
©
Nouvelles d'Israël 05 / 1998
Retour
----------------------------------------------------------
|
JÉRUSALEM
DOIT DEVENIR LA «CAPITALE DU MONDE» (De par la volonté du
Vatican)
Les
desseins de Dieu pour la ville la plus importante de
l'univers
Projets
du Vatican pour la «ville la plus importante de l'univers»:
Jérusalem comme «capitale du monde»
De
par la volonté du Vatican, Jérusalem doit devenir la
«capitale du monde».
La
revendication unilatérale d'Israël ne fait pas justice à la
ville qui est sainte d'égale façon pour les juifs, les
musulmans et les chrétiens, tel est l'avis du cardinal
secrétaire d'État Angelo Sodano. En 1947 déjà, le plan de la
division du territoire palestinien sous mandat britannique
prévoyait un statut international pour Jérusalem.
Selon
un communiqué de presse, le pape invite tous les individus à
créer les conditions «pour que Jérusalem puisse remplir sa
fonction: devenir une ville de paix où Dieu est vénéré». Le
Vatican veut engager des fonds à cette fin. D'après le dogme
catholique, Jérusalem est la ville la plus importante de
l'univers pour les 900 millions d'adeptes de cette religion.
Ce n'est que depuis 1994 que des relations diplomatiques
existent entre Israël et le Vatican, qui, pendant très
longtemps, avait refusé de reconnaître Jérusalem comme
capitale d'Israël.
(ldea
Spektrum, no 9/1998)
Jérusalem
deviendra effectivement la capitale du monde, mais non par
la volonté ou les plans du Vatican, mais selon les desseins
de grâce de Dieu.
Au
sujet de Jérusalem, qui, d'après le dogme catholique, est la
ville la plus importante de l'univers pour les 900 millions
d'adeptes de cette religion, il est écrit: «Et, dès ce jour,
le nom de la ville sera; l'Éternel est ici» (Ez. 48, 35). Un
seul homme peut revendiquer Jérusalem, et Il y donnera
suite: c'est Jésus-Christ. Jérusalem est Sa ville. Il en est
le grand Roi qui vient; et Il l'a attribuée à Son peuple.
Personne ne peut rien y changer!
La
Bible nous informe, et cela depuis longtemps, de l'avenir
de Jérusalem:
1.
Jérusalem sera la ville où le Seigneur reviendra dans Sa
gloire (Ez. 43, 2-3; Zach. 14, 4).
2.
Elle est la ville, où Jésus habitera comme Roi au milieu de
Son peuple pour ne plus la quitter (Ez. 43, 7; Jér. 30, 18;
Joël 4, 17; Mich. 4, 7; Zach. 8, 3).
3.
De là, Il régnera sur la terre entière (Zach. 14, 9).
4.
Jérusalem deviendra le centre du monde (Mich. 4, 1-2).
5.
La ville s'étendra loin au-delà de son territoire du début
(Ez. 48; Zach. 14, 10).
6.
Elle sera le lieu de rencontre de tous les peuples pour
chercher le Seigneur et L'adorer (Jér, 3, 17; Zach. 14,
16-17),
7.
Jérusalem sera en bénédiction pour le monde entier (Zach.
14, 89; Ez, 47). N.L
© Nouvelles
d'Israël
05
/ 1998
Retour
----------------------------------------------------------
|
LE
SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE L'ONU EN ISRAËL
Quelques
jours après la visite du Chancelier autrichien en Israël, le
secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, s'est rendu à
Jérusalem pour une visite de bonne volonté il s'est
entretenu avec le Président Weizmann et le Premier ministre
Netanyahou et il se présenta officiellement à la Knesset.
Ce
passage de l'homme d'État connut un incident diplomatique de
deux ordres: Annan refusa, pour des raisons inexpliquées, de
déposer une couronne à la «Flamme perpétuelle» en souvenir
des soldats tombés durant les guerres israéliennes. Dan
Tichon, le président du parlement israélien, lui adressa, en
réaction, des paroles acides lors son discours. Il attaqua
I'ONU et son attitude déloyale envers Israël depuis la
fondation de l'État hébreu.
Annan
réagit dans le même style. Dans une allocution qu'il
prononça lors d'un durer en son honneur, il cita une parole
fameuse du premier chef de gouvernement israélien, David Ben
Gourion, qui n'avait jamais pris l'ONU très au sérieux et
avait un jour réagi aux décisions prises par elle par cette
formule «Umm Schmumm». Annan dit ces mots en hébreu pour
ajouter immédiatement – en hébreu également – que sans
l'ONU, rien ne serait, ce qui rime au plan des sons avec le
«Umm Schmumm» de Ben Gourion.
Quant
aux railleries fades sur l'importance de son organisation,
le secrétaire général de l'ONU discuta de points politiques.
Il essaya de jouer un rôle de médiateur entre Israël et les
Palestiniens. Il aborda la question du plan de retrait
israélien du Liban conformément à la résolution 425 de
l'ONU, ce qui mettait le Liban et la Syrie dans une
situation diplomatique pénible.
Commentaire:
Kofi
Annan représente les nations qui, dans leur grande majorité,
sont contre Israël. Il est dès lors clair que ce pays ne
peut rien espérer d'une telle visite. La Bible déjà met en
garde contre l'ONU qui hait Dieu et Israël. Mais l'Éternel
insiste souverainement sur le fait qu'Il a oint Son Roi en
Sion: «Pourquoi ce tumulte parmi les nations, ces vaines
pensées parmi les peuples? Pourquoi les rois de la terre se
soulèvent-ils et les princes se liguent-ils avec eux contre
l'Éternel et contre son oint?
Brisons
leurs liens, délivrons-nous de leurs chaînes. «Celui qui
siège dans les cieux rit, le Seigneur se moque d'eux. Puis
il leur parle dans sa colère, il les épouvante dans sa
fureur:
C'est
moi qui ai oint mon roi sur Sion, ma montagne sainte.!»
(Psaume 2 , 1-6) . CM
© Nouvelles
d'Israël
05
/ 1998
Retour
----------------------------------------------------------
|
LE
MOSSAD ET LA SUISSE
Au
mois de mars, le gouvernement israélien a fait de gros
efforts pour mettre fin aux commentaires sur l'intervention
maladroite du Mossad en Suisse. De nombreuses démarches
diplomatiques et juridiques ont été lancées pour obtenir la
libération et le rapatriement de l'agent du Mossad arrêté. À
cet effet, le conseiller juridique du gouvernement
israélien, Eljakim Rubinstein, s'est rendu secrètement en
Suisse, où il a rencontré le ministère public suisse.
Rubinstein a tout fait pour réparer le dommage causé et, sur
le plan diplomatique en tout cas, il semble y avoir réussi.
Selon des communiqués, le président du Conseil fédéral,
Flavio Cotti, aurait décidé de maintenir sa visite
officielle en Israël, prévue de longue date mais récemment
annulée à la suite de la pénible affaire du Mossad.
Tandis
que les efforts diplomatiques se prolongeaient, des
informations provenant d'Israël ont révélé qu'Abdallah el
Zayn – que les agents du Mossad étaient chargés d'espionner
en Suisse – avait fait partie des organisateurs de
l'attentat contre l'ambassade israélienne et contre le
bâtiment de la communauté juive à Buenos Aires. Selon ces
révélations, des informations allant dans ce sens étaient
parvenues à l'époque aux services secrets suisses qui
avaient même mis el Zayn sous surveillance.
Cette
information livrée par les services secrets israéliens
devrait prouver qu'el Zayn a des contacts avec le Liban et
l'Iran et qu'il n'est en aucun cas un petit poisson
insignifiant impliqué dans les activités internationales du
Hamas.
© Nouvelles
d'Israël
05
/ 1998
Retour
----------------------------------------------------------
|
NETANYAHOU
EN EUROPE
Le
Premier ministre et ministre des Affaires étrangères
Benjamin Netanyahou a entamé au mois de mars une action
diplomatique éclair.
Par
des initiatives européennes, il entend donner un nouvel élan
au processus de paix en Israël.
Selon
les milieux proches de Netanyahou, les objectifs visés sont
les suivants:
Netanyahou
veut faire un geste politique, relancer le processus de paix
sur le plan politique et montrer qu'il est intéressé par une
progression dans ce domaine. L'objectif de la manoeuvre est
de faire contrepoids à l'impression contraire que tentent de
donner les Palestiniens. Parallèlement, Netanyahou voudrait,
par ses voyages en Europe, stopper le plan européen de
résolution du conflit au Proche-Orient. En se tournant vers
l'Europe, il entend également faire comprendre aux
États-Unis qu'ils ne sont pas les seuls acteurs dans la
région et qu'Israël a des alternatives politiques.
À
cet effet, Netanyahou a rendu une visite éclair dans quatre
capitales européennes – Madrid, Bonn, Oslo et Londres. Au
cours de ses entretiens avec les différents chefs de
gouvernement, il a essayé de convaincre ses hôtes que ses
intentions de paix étaient sincères. Il a invité les
Européens à faire pression sur Yasser Arafat pour l'inciter
à le rencontrer. Celui-ci a souligné qu'avec un peu de bonne
volonté et quelques entrevues, il serait certainement
possible d'activer la conclusion d'un accord de paix.
Les
observateurs politiques ont des avis partagés en ce qui
concerne le succès politique de ces voyages. Selon certains
commentaires, les Européens n'auraient pas été convaincus
par les déclarations de Netanyahou et continueront à suivre
le plan élaboré par la Grande-Bretagne qui assure
actuellement la présidence de l'Union européenne. En outre,
les États-Unis semblent très irrités par la tentative
d'Israël de minimiser la position de Washington. Tous les
articles de presse relatant les brèves visites de Netanyahou
en Europe ont aussi souligné le fait que Madeleine Albright
se trouvait à Londres en même temps que Netanyahou et qu'ils
ne se sont pourtant pas rencontrés malgré des contacts entre
les membres des deux délégations.
© Nouvelles
d'Israël
05
/ 1998
Retour
----------------------------------------------------------
|
RELATIONS
ENTRE ISRAËL ET LA JORDANIE – LE PRINCE HASSAN EN ISRAËL
Après
une pause de plusieurs mois au plan des Affaires étrangères
et à celui de la politique de paix, les relations entre
Israël et la Jordanie ont repris intensivement. La visite en
Israël du prince héritier de Jordanie, Hassan, est le signe
évident du rapprochement entre les deux pays. À la mi-mars,
il s'est rendu dans l'État hébreu, accompagné d'une très
forte délégation de plusieurs centaines de personnes, avec
notamment quelques officiers supérieurs et le chef des
services de renseignements jordaniens, le général Samich
Batichi.
Batichi,
qui fut jadis le contact le plus important entre les
services secrets d'Israël et de Jordanie, avait mis un terme
à la collaboration avec l'État hébreu après l'attentat,
d'ailleurs raté, organisé par les Juifs contre Mashal, un
membre du Hamas, ce qui, finalement, conduisit à la
démission du directeur du Mossad, Danny Yatom. Il est
manifeste que le retrait de ce dernier, après l'échec en
Suisse, a ouvert la voie à la reprise des relations entre
les deux nations et rendu possible la visite de Batichi en
Israël.
La
visite du prince Hassan fut brève; elle se limita à Tel-Aviv
où il rencontra le ministre de la Défense, Yitzhak
Mordechai, et le Premier ministre Benjamin Netanyahou pour
des entretiens sur différents sujets et, particulièrement,
sur le processus de paix actuellement au point mort.
À
la fin de ces conversations, Netanyahou et Hassan tinrent
une conférence de presse commune où ils rendirent publiques
les décisions prises dans divers domaines: les transports et
les communications, l'approvisionnement en eau,
l'infrastructure, ainsi que les relations économiques et
commerciales.
Du
côté israélien, on a considéré la visite comme très
positive; et on s'est déclaré satisfait de voir les
relations avec la Jordanie reprendre un caractère de
collaboration.
Commentaire.
Les
pères d'Israël et de la Jordanie – Abraham et Lot – étaient
parents.
Malgré
bien des contretemps, la paix avec la Jordanie semble la
plus vraie.
Chose
intéressante: les relations entre les membres des
gouvernements des deux États sont, à quelques exceptions
près, réellement bonnes, voire même cordiales. Cependant,
les attitudes entre ces deux peuples sont marquées d'une
profonde méfiance réciproque. Une grande partie de la
population jordanienne se compose de Palestiniens, ce qui
explique le peu de sympathie pour l'État hébreu. Les
disputes naissent facilement entre Israéliens et Jordaniens.
De semblables relations existaient déjà au temps d'Abraham;
lui-même et Lot s'entendaient fort bien. Par contre, les
différends entre leurs bergers étaient fréquents, tout comme
le sont les heurts entre les habitants «normaux» des deux
peuples. Il est écrit en Genèse 13, 7-8: «Il y eut querelle
entre les bergers des troupeaux d 'Abram et les bergers des
troupeaux de Lot. . . Abram dit à Lot: Qu’il n'y ait point,
je te prie, de dispute entre moi et toi, ni entre mes
bergers et tes bergers, car nous sommes frères.» Il n'y a
rien de nouveau sous le soleil. Il y aura des Jordaniens qui
échapperont à l'Antichrist (cf. Dan. 11 , 41) . CM
© Nouvelles
d'Israël
05
/ 1998
Retour
----------------------------------------------------------
|
UN
GÉNIE INFORMATIQUE ISRAÉLIEN ET LE PENTAGONE
Le
FBI américain poursuit actuellement un fana de
l'informatique qui a réussi à s'introduire dans le système
informatique du ministère américain de la Défense, de
l'administration astronautique américaine (NASA) ainsi que
dans les mémoires informatiques de plusieurs universités
américaines. Selon les déclarations du vice-ministre
américain de la Défense, il s'agirait ici de la tentative la
plus systématiquement organisée de tous les temps.
En
ce qui concerne l'Israélien qui a pénétré le système
informatique du Pentagone, il s'agit d'un jeune homme de 18
ans et demi qui s'est présenté sur Internet sous le nom de
«Analyzer». Il n'agissait pas seul puisque, par Internet, il
avait pris contact avec deux jeunes Américains et leur avait
expliqué comment «craquer» les systèmes informatiques les
plus divers.
Ensuite,
tous trois avaient passé leur temps à pénétrer dans plus de
200 ordinateurs, jusqu'à ce que le EST mette la main sur les
deux Américains et les arrête.
«Analyzer»,
qui vivait en Israël, n'avait pas encore été pris et
suscitait le plus grand intérêt de la communauté
internationale. Dans une interview accordée à un quotidien
publié sur Internet, il avait expliqué qu'avec ses amis, il
s'était introduit dans les ordinateurs du centre de
recherches de la marine américaine et de la NASA et avoir
réussi à obtenir les noms des gardiens d'un bâtiment top
secret ainsi que les heures auxquelles ils faisaient leurs
tours de garde. Il soulignait également que ni lui ni ses
amis n'avaient causé un quelconque dommage en accédant à des
informations strictement confidentielles.
Au
contraire, en pénétrant ces systèmes informatiques, il
estimait avoir rendu service aux organisations en les
incitant à améliorer les mesures de protection.
On
ne sait toujours pas comment «Analyzer» a réussi à
s'introduire dans les systèmes informatiques, mais les
spécialistes supposent que le génie informatique israélien a
réussi à développer un programme lui permettant de
déchiffrer les codes d'utilisateurs lorsqu'ils entrent dans
ce programme. Les enquêteurs de la police pensent que
«Analyzer» et ses amis ont laissé une «petite porte»
entrouverte dans chacun des programmes où ils se sont
introduits, afin de pouvoir pénétrer à nouveau dans le
système même lorsqu'il sera protégé par de nouveaux codes de
sécurité.
Le
fait que ce jeune Israélien ait fait sensation auprès de
l'opinion publique a profondément irrité les Américains qui
ont exigé de la police israélienne qu'elle l'arrête,
l'interroge et le traduise en justice. «Analyzer» a donc été
appréhendé.
Son
vrai nom est Ehud Tennenbaum, il réside à Hod Hasharon et
est sur le point de faire son service militaire.
Tennenbaum
a été longuement interrogé par la police israélienne, aidée
par dix agents du FBI venus spécialement en Israël à cet
effet. Lors de ces interrogatoires, le jeune homme a
expliqué ses méthodes de travail et a répété qu'il ne
souhaitait pas causer un quelconque dommage mais simplement
relever un défi.
Les
enquêteurs ont été impressionnés par le caractère du jeune
homme, le qualifiant de personnage positif et génial. Le
Premier ministre Netanyahou l'a également décrit comme étant
un génie qui avait fait quelque chose de dangereux.
Malgré
la sympathie que «Analyzer» a éveillée chez les enquêteurs
et dans les médias israéliens, il ne pourra échapper à la
justice, et s'il devait être déclaré coupable, c'est une
peine de 3 ans de prison qui l'attendrait.
Tennenbaum
lui-même espère que tout cela tombera bientôt dans l'oubli,
d'autant plus qu'il ne nourrissait aucune mauvaise
intention. Il n'a cessé de répéter aux enquêteurs qu'il
souhaiterait servir dans une unité de combat de l'armée
israélienne.
©
Nouvelles
d'Israël
05
/ 1998
Retour
----------------------------------------------------------
|
SITUATION
À LA FRONTIÈRE NORD D'ISRAËL
Vers
un retrait du Liban?
En
mars, Israël a créé la surprise sur le plan diplomatique en
proposant officiellement de mettre en application la
résolution 425 des Nations unies, qui date de 1978 et porte
sur le retrait israélien du Sud-Liban.
Cette
initiative israélienne a d'abord été annoncée par Yitzhak
Mordechai, ministre israélien de la Défense. Par la suite,
le Premier ministre Netanyahou a repris officiellement ces
propos. Les deux hommes se sont déclarés disposés à
appliquer la résolution pour autant que la frontière soit
défendue par des troupes internationales, onusiennes ou
autres, de manière à garantir la sécurité des habitants du
nord d'Israël.
L'initiative
a beaucoup surpris le Liban et a placé la Syrie dans une
situation délicate. En effet, ce pays domine actuellement
une grande partie du Liban et part du principe que
l'initiative israélienne a pour seul objectif de créer la
bagarre entre la Syrie et le Liban. Pour les Syriens, la
manoeuvre israélienne auprès de l'ONU est destinée à rendre
caduc le parallèle qu'ils établissent entre la situation
dans le sud du Liban et leurs exigences concernant un
retrait israélien de la majeure partie du Golan.
Sous
la pression syrienne, et après une rencontre entre le
président syrien Halez El-Assad et le Premier ministre
libanais Rafik Hariri, Beyrouth a fait savoir qu'il rejetait
résolument la proposition israélienne. La Syrie a également
publié un communiqué refusant les solutions partielles pour
la région, et précisant que les tentatives visant à scinder
le problème libanais et une solution pour le Golan seraient
vouées à l'échec.
En
dépit de ce refus, le ministre israélien de la Défense,
Yitzhak Mordechai, a voulu évoquer à nouveau ce projet dans
le cadre de sa visite officielle en France et aux Pays-Bas.
Mordechai, qui a rencontré le chef du gouvernement français,
a proposé à ses hôtes de fournir une aide militaire au Liban
et de former l'armée libanaise, de manière à ce que le Liban
soit capable de combattre lui-même le terrorisme et de
garantir la paix et la sécurité au Sud-Liban.
Les
Français, qui ont toujours entretenu d'excellents rapports
avec le Liban, ont réagi avec retenue. Ils ont précisé
qu'ils ne voulaient froisser personne, et surtout pas les
Syriens, avec qui ils sont également en très bons termes.
Les relations franco-syriennes se sont d'ailleurs
intensifiées ces derniers temps. En revanche, les
Néerlandais ont promis d'agir en faveur de l'initiative
israélienne.
La
démarche de Mordechai a trouvé un autre soutien, totalement
inattendu puisqu'il est venu du Hezbollah. Le secrétaire
général de l'organisation, le Cheikh Hassan Nazralla, a
déclaré dans un discours qu'après le retrait israélien, le
Hezbollah laisserait entrer l'armée du Sud-Liban dans la
région et s'engageait à ne rien faire pour lui nuire.
©
Nouvelles d'Israël
05
/ 1998
Retour
----------------------------------------------------------
|
HARO
SANS CESSE SUR ISRAËL JUSQU'AU RETOUR DE JÉSUS!
Les
citations suivantes concernant Israël sont extraites de «The
Jerusalem Report» du 19,3. 1998. Voici ce qu'y disait Iz
al-Din al-Qassam de l'aile armée du Hamas à Gazai Nous ne
resterons pas les bras croisés, quand des militaires US
attaqueront le peuple irakien et ses enfants ou un
quelconque Arabe ou musulman. Nous y répondrons d'une
manière bien particulière:
Nous
frapperons l'affreux être sioniste.
Yasser
Arafat a brandi la menace d'une nouvelle Intifada, si le
processus de paix devait échouer: «Si la chose s'avère
nécessaire, nous interromprons le processus de paix pour
redémarrer l'Intifada.» La réponse de Benjamin Netanyahou
n'a pas tardé: «Si telle est sa menace, Oslo ne sera pas
seulement interrompu, mais annulé.» La dernière crise du
Golfe, avec la réaction israélienne empreinte de peur, a
révélé deux éléments bien durs: la population israélienne
doit continuellement être prête à faire face à une attaque
par fusées, et cette menace affaiblit la détermination de
l'ensemble du peuple. Les ennemis ont maintenant trouvé une
méthode sûre pour mettre Israël sur les genoux. C'est ainsi
qu'il est encore écrit dans le même «Jerusalem Report»:
Des
dépenses considérables pour une guerre qui n'a pas eu lieu.
Une firme pharmaceutique qui a produit sans interruption des
antibiotiques anti-anthrax et les usines qui fabriquent des
feuilles en plastique et des bandes adhésives pour isoler
les pièces des maisons en cas d'attaques par gaz toxiques
ont toutes fait d'excellentes affaires grâce à la guerre du
Golfe, laquelle n'a pas eu lieu. Par contre, le mois de
février a été calamiteux pour les autres domaines de
l'économie.
Ainsi
par exemple, le tourisme a connu le marasme: un effondrement
radical! «Nous avions des réservations pour 320 personnes;
60 seulement sont venues», a affirmé Marc Feldman,
organisateur des «Tours de Sion», à Jérusalem.
Dans
une autre rubrique du journal, nous pouvons lire: «De graves
menaces pèsent sur les réservoirs d'eau d'Israël en cas de
guerre biologique.» La peur est bien réelle sur ce point
également. Ce peuple est sans cesse tenu pour coupable.
Que
les USA s'en prennent à un État musulman, et l'on se venge
sur Israël. Voici qu'Arafat veut interrompre le processus de
paix, qui a été démarré par Israël; et il brandit la menace
d'une nouvelle Intifada, la production d'antibiotiques
anti-anthrax a battu son plein pour que soit protégée la
population israélienne, musulmans et chrétiens inclus.
L'État hébreu est continuellement la cible toute désignée de
paroles et de résolutions désobligeantes, d'une politique
tendancieuse, de jets de pierres et du bruit des armes. Oui,
une menace de tous les instants! Pourquoi en est-il ainsi?
Parce qu'il est le pays et le peuple où Jésus est né comme
Sauveur et où Il reviendra. L'existence de l'État juif fait
inévitablement penser à Son imminent retour.
C'est
le peuple que Dieu s'est choisi pour apporter le salut au
monde.
Nul
ne hait Israël plus que «le grand dragon, le serpent ancien,
appelé le diable et Satan» (Apoc. 12, 9), qui gouverne ce
monde et veut à tout prix empêcher la réalisation du plan
divin. Cette situation ira s'aggravant jusqu'au retour en
gloire du Seigneur Jésus, qui mettra un terme à ces
activités diaboliques.
Voici
un récit. qu'a fait le pasteur Wilhelm Busch ( 1897-1966);
il a pour cadre la Deuxième Guerre mondiale:
Ce
petit épisode en marge de la guerre s'est déroulé dans un
chemin de campagne en Pologne.
Des
soldats allemands se trouvaient là, regardant avec curiosité
un long cortège de fugitifs juifs.
Sans
doute plusieurs d'entre eux avaient bien envie de se moquer,
mais les paroles de ricanement leur restèrent dans la gorge
à la vue de toute cette misère. Certainement aussi, il s'en
trouvait parmi eux qui avaient la rage et la honte au coeur,
mais n'osaient pas s'exprimer c'eût été dangereux de prendre
position pour ces gens traqués.
Tous
gardaient le silence en regardant se traîner ces malheureux:
des hommes essayant de sauver leurs misérables possessions
mises dans des brouettes qu'ils poussaient, des enfants en
pleurs s'accrochant à la jupe de leur mère. De temps en
temps, une charrette passait, tirée péniblement par un
cheval poussif.
Soudain,
une roue d'un de ces véhicules se rompit; l'homme qui
marchait à côté du cheval ne pouvait que considérer les
dégâts.
Enlevant
son veston, il tenta de réparer la roue.
Cette
besogne était manifestement beaucoup trop dure pour un seul
homme; ahanant, il s'arc-bouta contre la charrette. Deux
soldats vinrent alors à son secours: mon frère et un autre
qui lui était inconnu. Tous deux étaient disciples de Jésus,
et le commandement de Dieu était pour eux plus important que
les suites possibles de leur acte. Certainement,
l'information était déjà acheminée vers les autorités: deux
soldats allemands étaient venus en aide à des Juifs
détestés. Le trio s'affaira donc en silence autour de cette
charrette, tandis que les autres regardaient sans dire un
mot.
La
chose se serait terminée ainsi, si une femme n'avait pas
pris la parole tout à coup pour ouvrir une conversation qui
devait rester
incompréhensible
pour tous ceux qui ne connaissaient pas la Bible.
Cette
personne âgée, couchée dans la charrette, tenait péniblement
le paquetage. Elle se redressa et se mit à accuser d'une
voix criarde. C'était comme si un désespoir sans fond
éclatait:
«Pourquoi
nous, Juifs, devons-nous constamment errer?! . . .
Toujours
errer! .. . Pas de patrie! . . . Dès que nous en avons
trouvé une, elle nous est retirée! . . . Nous devons errer,
errer sans fin! . . . Nos ancêtres étaient pourchassés, nos
pères aussi. . ., nous-mêmes,. . . nos fils, . . .toujours
errer sans patrie, . . . sans arrêt,. . . toujours errer! .
. .
Quand
trouverons-nous enfin une patrie? . . .» Le soldat inconnu
se redressa et déclara solennellement: «Ce sera quand le
Seigneur vous rassemblera en Canaan, le pays de vos pères!»
Et la vieille personne de dire avec agressivité: «Comment
cela se fera-t-il, que notre peuple dispersé puisse être
rassemblé de tous les pays?» Tranquillement et sérieusement,
le soldat répondit: «Comment cela se passera? Exactement
comme jadis, quand l'Éternel fit sortir les lsraélites de
l'esclavage en Égypte à main forte et à bras étendu!
Recherchez
votre Dieu et attendez-vous à Lui!» Et il reprit le travail.
Les dégâts furent bientôt réparés et le véhicule put
continuer.
Toujours
en silence, les soldats regardaient leur camarade. Ils
semblaient avoir compris que ce ne sont pas les hommes qui
font l'histoire du monde, mais qu'une main cachée exécute un
plan secret.
Le
Vainqueur est du côté d'Israël.
Il
étendra de nouveau Sa main puissante sur le peuple de Son
premier amour: c'est celle de Jésus-Christ, le Messie
d'Israël. Il reviendra et la victoire sera avec Lui. Il sera
dit un jour au sujet de ce peuple que Dieu a rassemblé de
toutes les nations: «Je te rétablirai encore, et tu seras
rétablie, vierge d'Israël. Tu auras encore tes tambourins
pour parure, et tu sortiras au milieu des danses joyeuses.
Tu planteras encore des vignes sur les montagnes de Samarie;
les planteurs planteront et cueilleront les fruits. Car le
jour vient où les gardes crieront sur la montagne d'Éphraïm;
Levez-vous, montons à Sion, vers l'Éternel, notre Dieu! Car
ainsi parle l'Éternel:
Poussez
des cris de joie sur Jacob, éclatez d'allégresse à la tête
des nations! Élevez vos voix, chantez des louanges, et
dites; Eternel, délivre ton peuple, le reste d'Israël!»
(Jér, 31, 4-7).
Et
nous, nous tenons-nous muets sur le bord du chemin? Ou
prenons-nous parti pour Israël en le bénissant et,
conséquemment, pour Celui qui, depuis longtemps, a opté pour
ce peuple?
N.L.
©
Appel de Minuit JUIN 1998
Retour
----------------------------------------------------------
|
ISRAËL
ACCEPTE LA PROPOSITION DE RETRAIT DU LIBAN
Le
gouvernement israélien a décidé d'accepter officiellement la
résolution 425 des Nations unies qui exige le retrait des
troupes israéliennes du Sud-Liban moyennant certaines
mesures de sécurité.
La
décision israélienne a été qualifiée d'historique.
La
commission gouvernementale a invité le gouvernement libanais
à négocier sans tarder avec Israël les conditions de
réalisation du retrait. Le Premier ministre Netanyahou a
fait clairement savoir qu'il ne faisait pas dépendre ce
retrait de la signature d'un traité de paix avec le Liban.
Israël a simplement exigé des garanties de sécurité pour les
habitants des colonies frontalières du Nord ainsi que pour
les soldats des milices chrétiennes sud-libanaises.
La
décision israélienne est le résultat d'une initiative du
ministre de la Défense Yitzhak Mordechaï.
Celui-ci
s'était entre autres aussi adressé au gouvernement et au
peuple libanais par le biais de la chaîne télévisée de
langue arabe en Israël et les avait invités à «assumer la
responsabilité et à entreprendre les démarches nécessaires
pour amener une paix future».
Le
Secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan a salué la
décision israélienne et a promis de soutenir sa réalisation.
D'autres
pays, les États-Unis en tête, ont également accueilli cette
décision avec satisfaction. Les pays arabes, en particulier
la Syrie, se sont montrés nettement moins heureux. La Syrie
veut en effet faire dépendre une solution au Liban d'un
retrait du plateau du Golan. Étant donné que les Syriens
sont les véritables maîtres au Liban – ils y ont une armée
forte de 30.000 hommes – ils ont contraint le gouvernement
libanais à rejeter les offres d'Israël. Ce dernier espère
néanmoins que la position libanaise n'est pas définitive et
que dans un proche avenir, des changements interviendront
permettant d'appliquer la résolution 425 à la frontière
nord-israélienne.
Commentaire:
Que
la décision israélienne soit un coup de génie ou qu'il y ait
autre chose qui se cache derrière tout cela, Israël ne
quitterait de toute façon le Liban que provisoirement
puisqu'il est écrit dans la Bible que l'entièreté du Liban
fait partie de la Terre promise. Tout va s'accomplir
magnifiquement. CM
©
Nouvelles
d'Israël
06
1998
Retour
----------------------------------------------------------
|
ISRAËL-IRAK
SOLIDARITÉ ISRAÉLIENNE ENVERS L'IRAK
Un
groupe d'écrivains, professeurs d'université et hommes
d'affaires israéliens d'origine irakienne ont fondé ce
mois-ci une association qui se déclare solidaire du peuple
irakien.
Quelques
personnalités célèbres font partie de cette association,
dont l'écrivain Sammy Michael.
L'objectif
de ce groupement est d'entretenir des contacts avec
l'opposition irakienne aujourd'hui active en Occident. Les
Israéliens d'origine irakienne soulignent qu'ils font très
bien la distinction entre le régime en vigueur à Bagdad et
le peuple irakien qui souffre. Par des actions communes
menées avec les opposants de Saddam Hussein, ils espèrent
amener des changements en Irak.
Les
membres de l'association se sont fixé comme objectif
d'interroger les membres de la communauté juive en Irak. Ils
entendent ainsi apporter leur soutien à une recherche
portant sur les 1500 ans passés par la communauté juive dans
un environnement non juif.
©
Nouvelles d'Israël
06
1998
Retour
----------------------------------------------------------
|
ISRAËL
LIBÈRE DES PRISONNIERS À L'OCCASION DE SES 50 ANS
Le
Front populaire pour la libération de la Palestine
Cinq
dirigeants du «Front populaire pour la libération de la
Palestine» – une des organisations extrémistes
palestiniennes – ont été libérés en avril des prisons ou de
leur détention administrative en Israël.
Parmi
ces personnes ainsi libérées se trouve Achmed Katamash, un
homme de 46 ans. Il était considéré comme le commandant des
affaires intérieures du «Front populaire» et aussi comme
l'allié de Georges Habash, le chef de l'organisation établie
à Damas. Le service de sécurité israélien avait recherché
Katamash durant 16 longues années et il l'avait arrêté en
septembre 1992. Il fut accusé d'avoir mené des actions qui
mettaient la paix en danger.
Mais
ledit service de sécurité ne réussit pas à établir sa
responsabilité directe dans les activités terroristes. Il ne
fut dès lors retenu à sa charge qu'une participation
indirecte à de tels actes ainsi que des ordres donnés à
ladite organisation.
Katamash
et les quatre autres membres furent libérés après qu'ils se
furent formellement engagés à ne plus commettre d'actes
terroristes, directement ou indirectement, contre Israël et
ses habitants. Dans cet accord, il est question de
«promesses sincères et solennelles», résultant d'une
attitude qui rejette la violence et la terreur, et cela en
raison des nouvelles circonstances sur place. Les cercles de
sécurité partent du principe que Katamash et ses amis
respecteront leurs promesses du fait que, entre autres, I'AP
a réduit leur champ d'action.
Il
est évident que le «Front populaire pour la libération de la
Palestine», qui passe toujours pour un adversaire
idéologique inconditionnel du processus de paix, connaît
bien des difficultés depuis l'accord. Quelques-uns parlent
même d'une division au sein de la direction, ce qui a ruiné
l'aptitude à agir de l'organisation.
© Nouvelles
d'Israël
06
1998
Retour
----------------------------------------------------------
|
LA
CROATIE ET ISRAËL – LE PASSÉ NAZI DE LA CROATIE
Le
président croate Franjo Tudjman a condamné le comportement
de son pays pendant la Deuxième Guerre mondiale vis-à-vis
des Juifs. Lors d'une rencontre à Zagreb avec le Directeur
général du ministère des Affaires étrangères israélien,
Eitan Benzur, il déclara que lui personnellement et la
Croatie démocratique condamnaient le régime croate fasciste
du temps de la Deuxième Guerre mondiale et, en particulier,
les crimes contre les Juifs. Le président rappela aussi
qu'il s'est trouvé des Croates qui ont aidé des Juifs.
Il
mentionna tout particulièrement les 50 citoyens de son pays
qui ont été honorés par Yad Vashem du titre de «Justes parmi
les peuples», et cela pour avoir sauvé des Juifs.
Par
ses déclarations, Tudjman rejoignait la critique israélienne
dans certains passages de son livre.
Les
affirmations antisémites qui s'y trouvaient irritèrent les
organisations des survivants de l'Holocauste.
À
cette même occasion, Tudjman exprima le souhait de visiter
Israël afin de s'excuser en public auprès du peuple juif et
de se rendre à Yad Vashem.
À
ce jour, aucune date n'a encore été fixée pour cette visite;
mais on a décidé que le ministre croate des Affaires
étrangères irait en Israël pour exposer la position de son
pays face à l'Holocauste.
©
Nouvelles d'Israël
06
1998
Retour
----------------------------------------------------------
|
LE
TERRORISTE DU HAMAS LE PLUS RECHERCHÉ N'A PAS ÉTÉ
ASSASSINÉ PAR ISRAËL
Défaites
morales pour le Hamas
Le
bras armé du Hamas, responsable ces dernières années de la
majorité des attentats en Israël, a essuyé un coup dur ce
mois-ci. L'un des dirigeants militaires de l’organisation a
en effet perdu la vie lors d'une violente explosion dans un
garage automobile de Ramla.
Mohieddin
al-Sharif, 28 ans et terroriste N° 1, était activement
recherché par les services secrets israéliens pour sa
responsabilité directe dans trois explosions mortelles. Il
s'agit des deux attentats commis sur les lignes de bus 18 et
26 à Jérusalem et d'un autre perpétré au café «A propos» à
Tel Aviv. Au total, 33 personnes ont trouvé la mort dans ces
attentats qui ont fait également des centaines de blessés.
Al-Sharif
avait planifié ces attaques, préparé les explosifs et
dépêché sur place les auteurs des actions suicides.
C'est
une charge d'explosifs dans un garage automobile de Ramla
qui a tué Al-Sharif. Plusieurs versions contradictoires
circulent quant aux raisons de cette explosion. Outre les
traces de l'explosion, le corps du terroriste portait
également trois marques de tir. Les Palestiniens ont
immédiatement prétendu que les agents des services secrets
israéliens avaient liquidé Al-Sharif avant de mettre en
scène l'explosion dans le garage.
Israël
a formellement démenti cette affirmation.
Après
avoir inspecté les lieux, des policiers israéliens ont
affirmé que le garage servait de laboratoire pour la
fabrication d'explosifs. Selon eux, même les traces de tirs
sur la dépouille de Al-Sharif étaient la conséquence de
l'explosion accidentelle. L'explosif manipulé par Al-Sharif
contenait effectivement des clous et des balles afin de
décupler l'effet de la détonation.
Le
Hamas n'a pas accepté les explications israéliennes et
l'organisation a menacé d'adopter des mesures de
représailles en Israël et à l'étranger. Ces menaces ont
entraîné de vives réactions en Israël:
Le
Premier ministre Netanyahou a annoncé que s'il y avait le
moindre attentat, Israël n'exécuterait pas le retrait prévu
des territoires «occupés» et se trouverait dans l'obligation
d'intervenir énergiquement.
Les
démentis israéliens ont activé la procédure d'enquête
palestinienne dans l'affaire Al-Sharif.
Deux
jours après l'accusation portée contre les services secrets
israéliens, l'Autorité palestinienne a donné une nouvelle
explication aux faits. Selon elle, Al-Sharif avait été
assassiné par un autre membre de la direction du Hamas, Adel
Awadallah. Cet assassinat avait ensuite été déguisé en
«accident de travail» et était dû, toujours selon l'enquête
palestinienne, à des conflits au sein du Hamas.
Israël
s'est montré très satisfait de ces résultats d'enquête. Par
contre, le Hamas les a rejetés et a affirmé que l'Autorité
palestinienne (AP) couvrait Israël dans cette affaire.
Un
tract diffusé par le Hamas a affirmé que I'AP avait inventé
ces résultats d'enquête à la suite de pressions américaines
et israéliennes et que c'étaient les services secrets
palestiniens qui avaient assassiné Al-Sharif.
Le
tract ajoutait qu'Israël allait néanmoins devoir payer sous
forme d'attentats en Israël et à l'étranger, «car le sang de
Al-Sharif ne devait pas avoir été versé pour rien».
Commentaire:
Cela a souvent été, et est, une bénédiction pour Israël
lorsque ses ennemis sont en désaccord et se battent entre
eux. Ce fut à nouveau le cas ici avec la liquidation de ce
dangereux terroriste. C'est l'une des manières qu'a
l'Éternel d'aider Son peuple, comme la chose s'est souvent
faite ces 50 dernières années. En ce qui concerne l'Égypte –
et selon moi, cela vaut aussi pour d'autres pays arabes – il
est écrit que le Seigneur armera un frère contre l'autre
jusqu'à ce que leur courage disparaisse:
«J'armerai
l'Égyptien contre l'Égyptien, et l'on se battra frère contre
frère, ami contre ami, ville contre ville, royaume contre
royaume. L'esprit de l'Égypte disparaîtra du milieu d'elle,
et j'anéantirai son conseil» (Es. 19, 2-3).
Les
mots «j'anéantirai son conseil» font penser ici aux
attentats du Hamas, que l'Éternel a amoindri – du moins
temporairement par la mort de cet «ingénieur».
À
cet égard, il est intéressant de signaler que les experts
israéliens ne cessent de répéter que le plus grand danger
pour Israël sera le jour où les Arabes s'uniront. Mais dans
ce domaine aussi, le Dieu d'Israël dirige les «coeurs des
hommes comme un courant d'eau dans la main» (cf.
Prov.
2 1, 1). Il n'y a pratiquement pas un pays arabe qui ne soit
pas en conflit avec un autre. CM
©
Nouvelles d'Israël 06 1998
Retour
----------------------------------------------------------
|
LUTTE
POUR JÉRUSALEM
La
Syrie contre l'exposition de photos de Netanyahou à l'ONU
Plusieurs
photos illustrant la visite du Secrétaire général des
Nations unies en Israël ont été retirées du tableau à l'ONU.
À la suite d'une plainte déposée par la Syrie, les légendes
de certaines photos ont été réécrites.
Le
changement le plus frappant est la disparition d'une photo
du Premier ministre Benjamin Netanyahou. La légende d'une
photo qui parlait de la «visite officielle du Secrétaire
général à Jérusalem» a été remplacée par le texte: «Le
Secrétaire général effectuant une visite officielle en
Israël» et le mot «Jérusalem» n'apparaît plus qu'en lettres
minuscules.
L'ambassadeur
syrien auprès des Nations unies, Michail Wallawa, a confirmé
que son gouvernement s'était plaint des textes des légendes.
La Syrie avait particulièrement été irritée par les termes
«visite à Jérusalem» et par la photo représentant Netanyahou
sans le Secrétaire général.
La
Syrie s'est également plainte d'un déséquilibre, car le
nombre de photos relatives à la visite d'Annan en Israël
était supérieur au nombre de celles relatives à d'autres
régions du Proche-Orient visitées également par Annan.
La
pression syrienne a eu son effet. Une partie des photos a
été retirée et rangée dans les archives de l'organisation
mondiale.
Les
légendes des photos ont également été modifiées en
conséquence.
Commentaire:
La lutte pour Jérusalem se poursuit à tous les niveaux. Ce
n'est donc pas non plus un hasard si ce seul nom de
«Jérusalem» pique les Syriens au vif. Car c'est dans cette
ville et autour de cette ville que les peuples seront jugés
et démasqués dans leur sournoiserie, leur injustice, leur
méchanceté et leur haine contre le peuple juif (cf. Zach.
12, 2 et suiv. ; 14, 12 et suiv.).
Peut-être
que tous nos lecteurs ne le savent pas, mais dans le Coran,
le mot «Jérusalem» n'apparaît pas une seule fois. Cela veut
tout dire. CM
©
Nouvelles d'Israël
06
1998
Retour
----------------------------------------------------------
|