AMITIÉ
ISRAÉLO-GÉORGIENNE
En
février, le Premier ministre d'Israël Benjamin Netanyahou et
le président de Géorgie Édouard Chevardnadze ont signé un
traité d'amitié entre les deux pays. La cérémonie s'est
déroulée à l'occasion d'une brève visite du chef d'État
géorgien en Israël.
Chevardnadze
était venu en Israël pour recevoir une distinction décernée
par l'Institut israélien pour la Démocratie. Durant sa
courte visite, il a déjeuné avec le président israélien et a
rencontré Ehud Olmert, bourgmestre de l'entité de Jérusalem.
Benjamin
Netanyahou a promis à M. Chevardnadze qu'Israël aiderait la
Géorgie dans son développement économique. De son côté, le
président géorgien s'est engagé à ouvrir sous peu une
ambassade en Israël.
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Nouvelles
d'Israël
03
/ 1998
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BEAUCOUP
DE BRUIT...
Israël
est connu pour être un pays très remuant. Un incident chasse
l'autre, les nouvelles se succèdent.
Chaque
jour apporte son lot de gros titres spectaculaires et
d'événements mobilisateurs, surtout dans le domaine de la
politique et de la sécurité. Les correspondants
internationaux et les spécialistes de la presse disent qu'à
cet égard, Israël est unique, car ce pays produit une
quantité phénoménale de communiqués de presse.
Dans
ce contexte, les titres d'un quotidien israélien ont
particulièrement retenu notre attention durant la deuxième
semaine de janvier. Pendant un moment, on a pu croire
qu'Israël était devenu un pays comme les autres: l'actualité
s'était concentrée sur la météo!
Précisons
que ce n'était pas n'importe quelle météo: Israël n'avait
plus connu pareilles intempéries depuis des années. Ce sont
de véritables trombes d'eau qui se sont abattues du ciel.
Mais la vedette leur a été volée par de très fortes chutes
de neige. En quelques heures, de vastes zones du territoire
israélien furent couvertes de neige, et Jérusalem fut coupée
du reste du pays. Ces conditions climatiques ont affecté
l'ensemble des domaines de la vie quotidienne.
Mais
comme de coutume en Israël, la météo avait disparu des
titres dès le lendemain, ce qui a fait dire aux rieurs que
«même le temps est inféodé à la presse». En effet, le jour
suivant, on ne parlait plus de la météo, et les médias en
étaient revenus à leurs préoccupations «habituelles»:
attentats-suicide, processus de paix, crises politiques
internes, pression américaine. . .
Commentaire:
Israël, grand comme la moitié de la Suisse, touche pourtant
le monde entier plus que n'importe quel autre pays. Car
c'est justement ce petit État que Dieu a choisi, comme on le
lit en Deutéronome 7, 7-8 a.
«Ce
n'est point parce que vous surpassez en nombre tous les
peuples que l'Éternel s’est attaché à vous et qu'il vous a
choisis, car vous êtes le moindre de tous les peuples.
Mais
parce que l'Éternel vous aime.» Dieu choisit toujours celui
ou ce que les hommes ne choisiraient pas. Ainsi, il ne s'est
pas tourné vers cette grande nation qu'est l'Amérique pour
en faire Son peuple élu, mais vers Israël.
Dans
ce contexte, souvenons-nous aussi de la Première Épître aux
Corinthiens 1, 27: «Mais Dieu a choisi les choses folles du
monde.» CM
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Nouvelles d'Israël
03
/ 1998
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DÉMOCRATIE
CONTRE JUDAÏSME
Que
faut-il choisir? La démocratie ou le judaïsme?
Cette
question fait partie des grands thèmes auxquels la société
et la politique israéliennes sont aujourd'hui confrontées,
étant bien entendu que la réponse dépend de la philosophie
et des convictions de chacun.
Yitzhak
Levy, membre du parti national-religieux Mafdal, est rabbin.
À ce titre, il est naturellement tenu de respecter la loi
juive. Cependant, Levy est également ministre du
gouvernement actuel. Ce poste lui a échu grâce au système
démocratique israélien. Interrogé sur le choix qu'il ferait
entre la démocratie et sa foi, il a répondu sans ambiguïté:
«Dieu n'a pas sa place dans la démocratie», concluant «Le
judaïsme est susceptible de nuire à la démocratie. Si nous
voulons préserver le judaïsme, entraver les droits
individuels est justifié.»
Levy
a fait ces déclarations lors d'une journée d'étude organisée
sur le thème «Israël, un pays judéo-démocratique». Le fait
qu'un ministre du gouvernement ne défende la démocratie
qu'avec tiédeur a irrité Joram Dinstein, directeur de
l'université de Tel-Aviv, qui participait également à cette
journée d'étude. Dinstein a réagi par ces mots:
«Actuellement, la majorité en Israël n'est pas religieuse.
Elle n'acceptera en aucun cas la dictature ultraorthodoxe.»
Ces polémiques, si caractéristiques d'Israël aujourd'hui,
n'ont pas fini de s'aggraver.
Commentaire:
Ni la démocratie, ni le communisme, ni une dictature
ultraorthodoxe ne sont le fait de Dieu, même si la
démocratie est un moindre mal par rapport au communisme.
Mais la Bible n'enseigne pas la démocratie. Et l'Antichrist
sera élu démocratiquement – on ne voit guère comment il en
irait autrement. La seule solution juste est le règne divin
que Jésus Christ exercera à partir de Jérusalem sur Israël
et le monde entier, comme on peut le lire dans Ésaïe 2, 2-4,
ce qui s'accomplira pendant le règne de mille ans «Il
arrivera, dans la suite des temps, que la montagne de la
maison de l'Éternel sera fondée sur le sommet des montagnes,
qu’elle s’élèvera par-dessus les collines, et que toutes les
nations y afflueront.
Des
peuples s'y rendront en foule, et diront: Venez, et montons
à la montagne de l'Éternel, à la maison du Dieu de Jacob,
afin qu'il nous enseigne ses voies, et que nous marchions
dans ses sentiers. Car de Sion sortira la loi, et de
Jérusalem la parole de l'Éternel.
Il
sera le juge des nations, l'arbitre d'un grand nombre de
peuples. De leurs glaives ils forgeront des hoyaux, et de
leurs lances des serpes; une nation ne tirera plus l'épée
contre une autre, et l'on n'apprendra plus la guerre.» CM
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Nouvelles d'Israël
03
/ 1998
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L'ARMÉE
DE L'AIR ISRAÉLIENNE: INTERVENIR PARTOUT, À TOUT INSTANT
Fin
janvier, l'aviation israélienne a reçu les deux premiers
exemplaires d'une série de 25 appareils de type F15 A, dont
elle avait passé commande aux Etats-Unis. Avec cette
acquisition, Israël se tourne vers l'an 2000 (voir notre
numéro précédent).
Les
appareils surnommés «Thunder» (tonnerre) en Israël, ont été
construits par la firme McDonnell-Douglas sous les auspices
du groupe américain Boeing. Ce sont les meilleurs avions de
leur catégorie. Avec un coût de 86 millions de dollars
pièce, l'opération se chiffre à un montant global avoisinant
les 2 milliards de dollars.
Le
F15 possède des caractéristiques très intéressantes en
matière de durée de vol et de capacité d'armement. À
l'occasion d'une cérémonie organisée pour l'atterrissage des
deux premiers avions, le commandant de la force aérienne a
déclaré: «Cet appareil est capable de voler plus longtemps,
de poursuivre l'offensive plus longtemps et d'emporter une
charge plus lourde que tout ce que nous avons connu jusqu'à
présent.» Et le chef d'état-major Amnon Lipkin Shachak
d'ajouter: «L'armée de l'air israélienne a une très lourde
tâche. Elle est le prolongement du bras d'Israël et doit
pouvoir intervenir partout, à tout instant.» Bien qu'il
s'agisse d'un appareil américain, de nombreuses pièces
israéliennes entrent dans sa composition, notamment au
niveau de l'électronique de combat.
Durant
les prochains mois, les avions se verront également équipés
de dispositifs spéciaux mis au point par la firme
israélienne Elbit, permettant au pilote de sélectionner
divers types d'armements tout en se concentrant
exclusivement sur sa cible.
Le
rayon d'action de ces avions, qui sont capables d'atteindre
l'Iran, a suscité de violentes réactions à Téhéran. Un
porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a
condamné les USA dans un communiqué, déclarant notamment que
«les États-Unis surarmaient le régime sioniste». Il a
exhorté les pays arabes à ne pas rester indifférents face à
cette situation.
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03
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LE
LABORATOIRE DE LA MORT
En
janvier, les services de sécurité israéliens ont enregistré
un nouveau succès avec l'arrestation de plusieurs
terroristes appartenant au Hamas qui préparaient des
attentats, dont l'explosion d'une voiture piégée dans la
principale gare routière de Haïfa.
Le
groupe terroriste a pu être dissous grâce à une
collaboration parfaite entre les services de sécurité
israéliens et palestiniens. Plus de 40 terroristes ont été
arrêtés, dont une moitié en Israël, et l'autre sur le
territoire de l'Autorité palestinienne (AP). Les services
israéliens ont déclaré que cette vague d'arrestations avait
permis «d'empêcher de nombreux attentats majeurs qui
auraient traumatisé tout Israël».
Le
démantèlement du réseau terroriste a également permis de
découvrir, à Naplouze, un immense laboratoire voué à la
production d'explosifs. Dans ce «laboratoire de la mort» se
trouvaient 700 kilos de produits chimiques entrant dans la
fabrication d'engins explosifs. Selon les experts, cette
quantité aurait permis de perpétrer 30 graves attentats tels
que ceux qui, avant les élections, ont frappé Jérusalem et
Tel-Aviv.
Commentaire:
Dieu,
entends nos prières! À travers le monde, beaucoup de
chrétiens prient pour Israël, en demandant notamment
qu'aucun attentat ne frappe plus ce pays. C'est pourquoi
l'arrestation de 40 terroristes est une intervention divine.
Si Dieu le veut, les services de sécurité palestiniens
devront collaborer avec Israël au même titre que le Malin
doit se soumettre à la volonté du Seigneur s'Il le décide!
CM
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Nouvelles d'Israël
03
/ 1998
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MICHOALES,
50 ANS APRÈS
Le
gouvernement russe a tout à coup décidé de réhabiliter
Shlomo Michoales, considéré comme un des plus grands acteurs
et metteurs en scène juifs de Russie. Le 13 janvier 1948,
voici tout juste 50 ans, il était assassiné sur ordre de
Staline.
Michoales
fut sans doute le plus grand metteur en scène du théâtre
yiddish de Moscou dans les années 1930 et 1940. À l'époque,
on l'honorait pour sa contribution à la culture russe, et il
collectionnait les récompenses. Lorsque Staline lança ses
persécutions antisémites massives, Michoales fut une des
premières cibles du dictateur. Staline décida d'éliminer
Michoales.
Dans
ses mémoires, Svetlana, la fille de Staline, raconte avoir
entendu son père ordonner que la mort de Michoales soit
maquillée en accident de la route. Peu après, on retrouva la
dépouille du dramaturge dans une me de Minsk.
Quelques
années après l'assassinat de Michoales eut lieu le «procès
des médecins» à Moscou, dans lequel plusieurs grands
docteurs juifs accusés de «conspiration contre le peuple
russe» furent déclarés coupables et exécutés. Même mort,
Michoales fut accusé d'avoir été à la tête de la
conjuration.
Sa
famille vivant en Israël a récemment reçu un courrier
l'informant de la réhabilitation politique de l'acteur. Les
Michoales ont été invités à la représentation solennelle
organisée à Moscou à l'occasion du 50e anniversaire de son
assassinat, sous le patronage de Boris Eltsine en personne.
Même
le Premier ministre Tchernomyerdin a envoyé aux filles de
Michoales une lettre dans laquelle il louait l'apport que
leur père avait fourni à la culture russe.
Pour
la première fois, la lettre présentait Michoales comme «une
victime tragique du totalitarisme».
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03
/ 1998
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MONICA
LEWINSKY A-T-ELLE SAUVÉ LA MISE AU PREMIER MINISTRE
ISRAÉLIEN?
En
voyant la presse d'outre-Atlantique entraîner en choeur
l'ensemble du peuple américain dans les moindres détails des
relations entre Clinton et une jeune Juive, Monica Lewinsky,
certains Israéliens ont crié au miracle. Quelques-uns ont
même été jusqu'à comparer la jeune femme de Beverly Hills à
la reine Esther, qui se sacrifia jadis et «accepta de passer
sa vie avec le non-Juif Assuérus, afin de sauver son peuple.
Miracle
ou pas, Esther ou Monica, toujours est-il que cette pénible
affaire a permis au Premier ministre israélien d'échapper,
durant sa visite à Washington, à une quasi-obligation de
céder, sous une pression extrême, des portions du territoire
israélien.
La
visite de Netanyahou a commencé sous les auspices du
scandale Lewinsky, dans une ambiance particulièrement
détestable. Les médias israéliens et américains regorgeaient
de communiqués plus ou moins explicites dans lesquels le
gouvernement des USA exprimait son mécontentement vis-à-vis
de l'obstination de Netanyahou et de sa mauvaise volonté à
faire progresser le processus de paix.
À
Washington, l'accueil a été très froid. Le premier jour, le
gouvernement américain a mené contre Netanyahou une
véritable guerre d'usure: dans des rencontres à répétition,
Clinton, Albright et Sandy Berger, conseiller à la sécurité,
n'ont eu de cesse d'essayer de convaincre le Premier
ministre israélien d'évacuer environ 15% de la Judée et de
la Samarie dans le cadre de la «deuxième phase» du traité
d'Oslo.
Mais
Netanyahou n'a pas cédé. Il avait quitté son pays avec la
bénédiction de son gouvernement, qui lui avait enjoint de ne
pas se prononcer sur l'étendue exacte d'un retrait, les
Palestiniens devant d'abord respecter unilatéralement leurs
engagements aux termes des accords d'Oslo: suppression du
passage de la Charte palestinienne exhortant à la
destruction d'Israël, extradition des terroristes, etc.
Après
cinq jours de négociations, les directives du gouvernement
israélien étaient respectées. Les pourparlers en question,
qui se sont poursuivis presque sans interruption, ont permis
de définir les territoires indispensables pour Israël: une
région à l'est et une autre à l'ouest, les villes saintes du
judaïsme, les zones comptant des implantations juives,
celles qui entourent Jérusalem, la région de la mer Morte,
des zones stratégiques: toutes furent déclarées zones
vitales pour Israël, des territoires auxquels il était
impossible de renoncer.
Le
jour du départ de Netanyahou, les instructions du
gouvernement ont trouvé un écho bruyant dans les
protestations de 30.000 Israéliens qui se sont rassemblés
sur la place Rabin, à Tel-Aviv, porteurs de pancartes
proclamant notamment «Netanyahou, il ne faut pas
abandonner!» À Washington, ces propos ont été repris par un
important groupe de chrétiens soutenant Israël, et dirigés
par plusieurs prédicateurs américains célèbres. Le slogan
transmis à Netanyahou à l'occasion d'une grande
manifestation était clair:
«Pas
le moindre millimètre».
Immédiatement
après Netanyahou, c'est Arafat qui s'est rendu à Washington,
où l'attendait un accueil solennel digne d'un président
(bien qu'il ne le soit pas encore). Mais cela n'a pas réduit
la pression américaine pour qu'Arafat fasse supprimer le
fameux passage de la Charte. Ce dernier a répliqué que la
Charte était déjà suspendue, et que le précédent
gouvernement israélien l'avait même félicité à cette
occasion.
Le
débat visant à savoir si la Charte est ou non suspendue se
poursuivra après cette visite, de même que les deux autres
points: la date et l'ampleur du prochain retrait.
Visiblement, les Américains, c'est du moins ce qu'il semble
en cette fin janvier, ont échoué dans leurs efforts pour
donner un nouveau souffle au processus de paix. La méfiance,
les rancunes et les tensions entre Israël et les
Palestiniens semblent au contraire s'être aggravées.
Commentaire:
On peut dire ce qu'on veut de Netanyahou, mais il est un
fait que depuis la création de l'État d'Israël, aucun
Premier ministre n'a mieux tenu tête à la pression
américaine pour qu'Israël abandonne une partie de son
territoire. Pour ce seul fait, il est digne de nos prières.
CM
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Nouvelles d'Israël 03 / 1998
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BATAILLE
POUR DES MASQUES À GAZ
La
campagne d'information du gouvernement israélien est tombée
à plat. Des sondages ont démontré que le public israélien
était inquiet. Dans le centre des villes, on a vu se former
de longues des aux postes de distribution de masques à gaz.
L'ampleur de la demande a épuisé les stocks en un clin
d'oeil, la presse a vite découvert que les réserves
nécessaires manquaient, principalement au niveau des masques
pour enfants.
Cette
situation s'explique par le manque de crédits. Voici deux
ans déjà, lors du bouclage du budget, la classe politique
israélienne avait estimé que le risque de devoir à nouveau
employer des masques à gaz était très réduit. C'est pourquoi
les crédits affectés à ce poste avaient été supprimés,
entraînant l'arrêt de la production en usine. Poussé par le
besoin, le gouvernement israélien s'est donc tourné vers des
pays occidentaux comme les États-Unis, l'Allemagne, les
Pays-Bas, la Roumanie, la Suède et la Suisse, pour obtenir
de l'aide. Tous ces pays, en particulier l'Allemagne et la
Hollande, ont répondu à l'appel en envoyant, via El AI, plus
de 400.000 masques à gaz en Israël. En quelques semaines,
l'arrière-pays israélien était pourvu de systèmes de
sécurité.
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Nouvelles d'Israël
04
/ 1998
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DES
REPRÉSAILLES NUCLÉAIRES ISRAÉLIENNES?
L'éventualité
de voir l'Irak utiliser des armes non-conventionnelles
contre Israël a conduit plusieurs hommes politiques en vue à
tenir des propos inouïs en Israël:
pour
la première fois de son histoire, l'État juif a menacé de
recourir à l'arme nucléaire contre ses agresseurs. Même si
les instances officielles ne leur ont pas explicitement
emboîté le pas, la presse internationale a cité des
autorités anonymes qui auraient évoqué la possibilité
d'utiliser des bombes à neutrons, ne laissant pas de
contamination radioactive.
Suite
à l'immense retentissement de ces menaces latentes,
Netanyahou a dû rappeler ses ministres et émissaires à
l'ordre. Il leur a interdit de s'exprimer à propos
d'éventuelles frappes répressives israéliennes, et de le
laisser, ainsi que son ministre de la Défense, prendre la
parole sur la question. Netanyahou et Mordechaï ont tous
deux parlé d'une réaction prompte et efficace d'Israël à
toute attaque irakienne.
La
réponse inquiète des USA ne s'est pas fait attendre. Le
ministre de la Défense William Cohen a officiellement invité
Israël à la retenue, et à laisser à l'armée américaine le
soin de mener des représailles éventuelles. Ces propos ont
beaucoup irrité Jérusalem. Tant le Premier ministre que le
ministre de la Défense ont déclaré qu'Israël avait
parfaitement le droit de se défendre et de se protéger selon
ses propres évaluations de la situation. Le ministre Cohen a
rétorqué en réaffirmant ses propos. Ces divergences de vue
se sont aplanies grâce à une rencontre Cohen-Mordechaï en
Allemagne. Par la même occasion, les deux hommes ont aussi
décidé d'améliorer les conventions existant entre les deux
pays. Israël s'est vu concéder un préavis de plusieurs jours
avant toute attaque américaine contre l'Irak.
Commentaire:
La
crainte persiste, même parmi les chrétiens. Mais pourquoi,
par exemple, redouter d'aller en Israël? Dans le Psaume 12
1,4, on peut lire en toutes lettres: «Voici, il ne sommeille
ni ne dort, celui qui garde Israël.» Oui, Dieu dit même en
Zacharie 2 , 12: «Qui vous touche, touche à la prunelle de
mon oeil» Le Seigneur mènera Son peuple à travers tous les
périls.
L'Apocalypse
(9, 13 et suiv.) nous rappelle aussi les événements en Irak
en évoquant les quatre anges enchaînés au bord de
l'Euphrate, attendant «l'heure , le jour, le mois et
l'année» d'être délivrés pour tuer le tiers de l'humanité
dans une terrible guerre mondiale. À l'écoute de ces
événements, on a déjà l'impression d'entendre le bruit des
chaînes qui retiennent ces anges au bord de l'Euphrate. Dans
ce contexte, il est peut-être aussi intéressant de savoir
que le président Eltsine a évoqué le risque d'une guerre
mondiale si les Américains attaquaient l'Irak. . . En
vérité, tout est bien plus proche que nous le croyons! La
grande tribulation projette déjà son ombre. CM
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d'Israël
04
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L'AVENIR
D'ISRAËL – ISRAËL EN L'AN 2000
250
experts et éminents universitaires israéliens ont soumis au
président israélien un concept global de l'État d'Israël en
l'an 2000.
Il
a fallu six ans pour mettre au point ce plan, baptisé
«Israël 2020», qui contient les plus récentes données
économiques, sociales et écologiques pour le développement
d'Israël au 21e siècle. L'hypothèse de base est que le
Proche-Orient sera revenu à la normale en l'an 2020 et qu'il
y aura un État palestinien indépendant comptant environ 5
millions d'habitants et s'étendant entre la Méditerranée et
le Jourdain jusqu'à la bande de Gaza.
Les
prévisionnistes estiment que le problème majeur de l'État
d'Israël au 21e siècle sera la densité de la population.
Selon leurs estimations, Israël comptera probablement 8,1
millions d'habitants en l'an 2020. Ce chiffre élèvera Israël
au rang des pays les plus peuplés d'Europe occidentale. Pour
résoudre le problème, les scientifiques conseillent de
repousser la population dans le Néguev, où vont s'installer
en 22 ans 1,5 million de personnes (soit 2,5 fois plus
qu'aujourd'hui). Afin de décongestionner d'autres parties du
pays, on conseille dès à présent d'utiliser le sol de l'État
de manière «tridimensionnelle», c'est-à-dire de construire
tant en dessous qu'au-dessus du sol.
Malgré
sa densité de population, Israël sera un pays prospère,
particulièrement concentré sur les technologies de pointe.
L'importance de l'agriculture continuera à régresser. À la
suite du processus de paix, l'industrie de l'armement jouera
également un rôle moins important. Le niveau de vie
augmentera. Israël sera régulièrement «submergé» de voitures
et les rues seront complètement engorgées.
Pour
éviter cela, les experts suggèrent de prélever d'importantes
taxes sur la circulation dans les rues fort fréquentées.
Dans le même ordre d'idées, ils recommandent d'améliorer les
transports en commun.
Le
plan «Israël 2020» se compose de 18 volumes comprenant
plusieurs milliers de pages, pour la plupart consacrées aux
questions de sécurité. Toutefois, les informations n'ont pas
été publiées pour raison de secret d'État.
Commentaire:
Les scientifiques israéliens commettent une grosse erreur en
ne tenant pas compte de Dieu dans leurs «calculs». Mais qui
sait en l'an 2020, le Seigneur sera peut-être revenu à
Jérusalem et aura établi Son règne de paix sur la terre!?
Tout
sera alors très différent de ce que ces experts prédisent
aujourd'hui. Dieu repoussera alors les frontières d'Israël
et il n'y aura plus d'État palestinien. . . CM
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d'Israël
04
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LA
CÉLÉBRATION DU 50 ÈME ANNIVERSAIRE D'ISRAËL
«Unis
dans la fierté, unis dans l'espérance» – c'est dans l'esprit
de cette devise que l'État d'Israël a commencé la «Tou
Bichvat» (fête des arbres) par une multitude de
manifestations célébrant le cinquantième anniversaire de la
fondation de l'État hébreu. La cérémonie d'ouverture des
festivités a eu lieu dans la petite ville de Kiryat Gat, une
ville en expansion qui a récemment accueilli de nombreux
immigrés.
Le
président de la République et le Premier ministre, ainsi que
les ministres et députés de la Knesset, ont pris part à la
manifestation puisque l'on fêtait également l'anniversaire
de l'élection de la première Knesset, le Parlement
israélien. Par la même occasion, un nouveau projet a été
lancé avec la plantation de 50 forêts en divers endroits du
pays au cours de cette année, de nombreuses autres petites
forêts seront également plantées. Chacune d'elles
constituera un hommage vivant et vert pour les soldats
israéliens tombés au combat.
La
cérémonie d'ouverture a mis un terme à une longue période de
conflits et de luttes pour le pouvoir au sein du comité
chargé de choisir les manifestations à l'occasion du 50e
anniversaire d'Israël. Ces querelles internes ont entraîné
une série de démissions douloureuses. En effet, l'année
dernière, pas moins de quatre présidents se sont retirés de
leur fonction. Le dernier départ remonte à la semaine
précédant la cérémonie d'inauguration: il s'agissait du
ministre du Tourisme, Moshe Kazav. Il avait été nommé
responsable des festivités par le gouvernement mais avait
déclaré lors d'une conférence de presse bien suivie qu'il ne
pouvait plus assumer la responsabilité de la direction des
festivités. D'après lui, certains cercles du cabinet du
Premier ministre s'étaient immiscés dans son travail et
l'empêchaient de l'effectuer librement.
En
raison de ces luttes pour le pouvoir et des discussions à
propos de la réputation du président, la cérémonie
d'ouverture a été reportée. À l'origine, elle devait avoir
lieu en décembre dans la résidence du président de la
République à l'occasion de la fête de Hanoukka. De
nombreuses autres manifestations ont en outre été annulées.
Les nouveaux dirigeants de l'association, qui est entrée en
service une semaine avant la cérémonie d'ouverture, font
état d'environ 200 manifestations différentes destinées à
célébrer cette date si importante dans l'histoire moderne du
peuple juif.
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04
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LA
CRISE IRAKIENNE – LE DANGER IRAKIEN MENACE TOUJOURS
En
Israël, le mois de février a été celui des masques à gaz.
Depuis la guerre du Golfe, voici sept ans, ceux-ci prenaient
la poussière dans les entrepôts de l'armée ou les maisons
particulières; mais la population, prise à nouveau de
panique, s'est brusquement jetée sur les masques à gaz et
les matériaux isolants dans l'espoir de se protéger des
humeurs du président irakien.
Tout
comme lors de la guerre du Golfe, beaucoup de gens ont
commencé par n'accorder que peu d'importance à la crise
montante.
Celle-ci
a débuté lorsque Saddam Hussein a refusé l'accès à ses
palais aux inspecteurs de l'ONU. La tension a commencé à
monter, quand le chef des inspecteurs, William Butler, a
expliqué devant un congrès d'organisations juives que Saddam
Hussein disposait d'une batterie d'armes bactériologiques
suffisante pour anéantir Tel-Aviv.
Le
lendemain, ses déclarations faisaient la une des journaux,
déclenchant l'inquiétude des Israéliens. Le gouvernement
s'est efforcé d'éviter la panique, a minimisé le danger et
refusé d'entrer dans le jeu de la population, répétant que
la menace était insignifiante.
Mais
le silence des autorités a eu exactement le résultat inverse
de celui escompté, et n'a fait que renforcer l'inquiétude.
En conséquence, le gouvernement a cédé à la pression
populaire et réagi par des mesures d'apaisement. Les
apparitions de représentants de l'armée, des services
secrets et des services de protection de l'arrière-pays se
sont multipliées dans les médias. Le gouvernement s'est mis
en devoir de calmer la population, affirmant que la
probabilité d'une attaque irakienne était très réduite.
D'éminents médecins ont expliqué que le pays était prêt à
affronter une attaque chimique et bactériologique, et que la
menace n'était pas aussi terrible qu'on avait bien voulu le
dire. Mais tout cela n'a pas rassuré le public israélien,
que du contraire. Car on ne se souvenait que trop bien de la
politique d'apaisement menée juste avant la guerre du Golfe.
À l'époque aussi, les pouvoirs publics avaient répété à
l'envi qu'il était extrêmement improbable que l'Irak attaque
Israël.
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MARASME
AU MOSSAD – UN NOUVEAU COUP DUR
Le
rapport de la commission Zachnover, chargée d'examiner
l'attentat manqué commis par le Mossad sur la personne de
Khaled Mashal, activiste du Hamas, en Jordanie, a été remis
au Premier ministre Netanyahou à la mi-février. Ses 300
pages analysent l'affaire depuis le début de la préparation
jusqu'à la tentative avortée, en passant par l'autorisation.
Seule
une petite partie du rapport (15 pages) a été rendue
publique.
Les
trois membres de la commission sont parvenus à la conclusion
que dans cette affaire, Benjamin Netanyahou n'avait rien à
se reprocher. Netanyahou, à qui le Mossad est directement
subordonné, avait autorisé l'attentat après que le chef de
ce service secret et d'autres responsables lui eurent
dévoilé les détails du projet. La commission est convaincue
que l'autorisation de commettre l'attentat en Jordanie, un
pays ami, était justifiée et légitime. Pour les ennemis
d'Israël, il ne doit pas, a-t-elle dit, y avoir d'asile où
ils seraient à l'abri de représailles israéliennes.
Les
responsables du Mossad auront sans doute suivi la même
logique concernant la Suisse. Mais là encore, l'entreprise a
échoué: cinq agents du Mossad ont été surpris par la police
bernoise à Köniz alors qu'ils s'apprêtaient à mettre sur
écoute l'appartement d'un sympathisant présumé du Hamas. Un
des hommes du Mossad est toujours en détention. Entendant le
commando pénétrer dans l'appartement vers deux heures du
matin, une voisine a prévenu la police.
Celle-ci,
loin d'envisager une affaire d'espionnage, a d'abord songé à
un banal cambriolage. Seul un des agents du Mossad, qui
détenait du matériel d'écoute ultra-sophistiqué, a été
arrêté. Dans un premier temps, aucun acte répréhensible n'a
pu être retenu contre les autres. Ils ont donc été libérés,
mais un mandat d'arrêt a été décerné contre eux après avoir
pris toute la mesure de l'affaire. Les quatre agents
recherchés ont sans doute déjà regagné Israël. Cet incident
a sérieusement refroidi les relations israélo-helvétiques.
Après ce nouveau revers, le numéro un du Mossad, Danny
Yatom, a pris ses responsabilités et a présenté sa
démission, que Netanyahou a acceptée.
© Nouvelles
d'Israël
04
/ 1998
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NOUVEAUX
IMMIGRÉS TOMBÉS
La
mort du soldat israélien Nicolaï Rapaport a montré à
beaucoup d'habitants de ce pays le sombre et détestable
aspect de l'intégration des nouveaux immigrés. Cet homme est
tombé en février au Liban lors d'un combat contre le
Hezbollah.
À
l'annonce de la mort du soldat, les journaux ont envoyé
leurs correspondants à sa demeure. Les journalistes furent
épouvantés à la vue de la petite chambre de 12 m2
qu'occupait Nicolaï un soldat d'élite membre d'une unité
combattante avec son père et sa soeur de 21 ans. Ce logement
fait partie d'un grand hangar aménagé en petits
«appartements» séparés par des tôles ondulées, lesquels sont
loués 300 dollars par mois à des nouveaux immigrés et à des
travailleurs étrangers.
Tout
Israël fut effrayé par les conditions de vie de la famille
Rapaport. Tel était donc le chez-soi où rentrait ce soldat
d'un groupe de combat opérant au Liban pour y passer
quelques jours de congé après son dur service.
D'autres
faits pénibles furent ensuite révélés: Nicolaï n'était pas
juif. Sa mère est une Casaque chrétienne du Caucase, qui
aurait préféré ne pas immigrer en Israël. Mais Nicolaï, en
accord avec son père juif, avait décidé de commencer une
nouvelle vie dans l'État hébreu; et il fut accompagné de son
papa et de sa soeur. Ils effectuèrent surtout des travaux
occasionnels, et ils vivaient des indemnités de chômage et
de celles allouées aux immigrés. La famille s'était résolue
à vivre aussi petitement pour pouvoir économiser de
l'argent, qui était envoyé à la maman restée au Caucase,
pour l'achat d'un appartement.
La
famille a décidé d'enterrer Nicolaï là-bas, où il avait
passé la plus grande partie de sa vie. Les autorités étaient
dans un profond embarras, car, durant les 50 années
d'existence de l'État hébreu, elles ne s'étaient jamais
trouvées devant une telle situation. En Israël, on était
habitué au contraire: des Juifs du monde entier consentent
de gros efforts pour pouvoir être inhumés dans la terre
d'Israël, même s'il en coûtera aux leurs d'énormes sommes
d'argent pour le rapatriement par avion de leur dépouille
mortelle.
L'hésitation
ne fut cependant pas de longue durée.
Pour
la première fois dans l'histoire de l'État, un soldat
israélien tombé au combat ne fut pas enterré en Israël, mais
dans son pays natal.
Son
père et sa soeur, qui accompagnèrent le cercueil, décidèrent
de rester là-bas.
C'était
la fin d'une bien triste histoire.
© Nouvelles
d'Israël
04
/ 1998
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UNE
NOUVELLE RÉSOLUTION SUR LE THÈME ÉTAT ET RELIGION
Les
affrontements de plus en plus durs et le profond fossé qui
sépare les ultra-orthodoxes des gens non religieux ont
incité les intellectuels et les politiciens de tout bord à
se pencher sur la situation. Pour un pays comme Israël, qui
lutte pour son existence contre les menaces extérieures, il
est absolument indispensable de trouver un compromis qui
rende possible la vie des deux camps dans les limites de
l'État hébreu.
Le
résultat de la somme de pensées spontanées en vue de trouver
une meilleure solution a été une nouvelle formule de
résolution qui règle les relations entre la religion et
l'État. Dans l'introduction de ce document, l'accent est mis
sur l'urgence de ce changement. Il y est écrit que l'opinion
publique israélienne ne se contente plus du statu quo. Du
côté séculier, le sentiment prévaut que la pression et les
accords politiques portent préjudice au caractère pluraliste
et démocratique de la société israélienne. Par contre, les
orthodoxes se réjouissent de voir que le caractère juif de
l'État hébreu se manifeste de plus en plus, et cela surtout
face aux grandes vagues d'immigration qui ont amené en
Israël de nombreux non-Juifs.
Les
orthodoxes vivent dans la crainte que la culture juive
pourrait perdre sa position centrale dans le pays.
C'est
pourquoi ce groupe a, par cette résolution, proposé de
nouvelles voies, qui renforcent la culture juive et ouvrent
des chemins nouveaux pour une vie en commun. Plusieurs
projets de compromis sont ainsi présentés.
D'un
côté, la proposition la plus révolutionnaire parle de
«l'obligation pour l'État d'Israël, comme pays moderne,
d'accorder à chaque citoyen le droit fondamental de fonder
une famille». À cela vient s'ajouter un cadre parallèle pour
le règlement du partenariat de couples qui, dans l'ordre des
choses existant, ne peuvent se marier (par exemple, des
nouveaux immigrés non juifs).
Par
ailleurs, la création d'un conseil pour les études
supérieures de la Thora a été réalisée pour mettre des fonds
à la disposition des écoles talmudiques et des institutions
d'enseignement selon le modèle des universités – une mesure
qui irritera de nombreux séculiers.
Le
document contient encore beaucoup d'autres projets et
recommandations qui pourraient faire naître des
controverses. Ainsi, par exemple, il est question de plus
d'enseignement religieux dans les écoles de l'État. Les
transports en commun doivent aussi pouvoir fonctionner le
sabbat et les restaurants s'ouvrir ce jour-là aussi.
Comme
il fallait s'y attendre, les partis orthodoxes se sont
montrés fort irrités par cette résolution. Ils excluent
totalement la réalisation de la recommandation. Pour eux, le
document est une ruse raffinée destinée à miner le statu
quo. «Dans 50 ans», affirme-t-on dans les milieux
orthodoxes, «il n'y aura plus de judaïsme en Israël.»
Cependant, les initiateurs de cette résolution espèrent que
la majorité silencieuse des séculiers et des religieux
adoptera leurs propositions.
©
Nouvelles
d'Israël
04
/ 1998
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ROME
ET JÉRUSALEM – VISITE DU PAPE EN ISRAËL
Le
pape Jean-Paul II prévoit de se rendre en Israël en l'an
2000. C'est ce qu'a communiqué un haut fonctionnaire du
Vatican, responsable des festivités de l'an 2000 au Vatican.
«Le pape ne quittera pas Rome au cours de cette année
sainte. Une visite à Jérusalem, important centre spirituel
eu égard aux festivités, sera la seule exception», selon le
fonctionnaire.
En
Israël, on accorde une énorme importance politique et
économique à cette visite. D'un point de vue politique, la
visite du pape renforce la reconnaissance de la suprématie
israélienne sur les lieux saints. Sur le plan économique, la
venue du pape Jean-Paul II amènera d'innombrables pèlerins
chrétiens dans le pays, un apport profitable pour le
tourisme.
Commentaire:
La
visite du pape en Israël a une grande signification
prophétique: comme tout le monde le sait, l'Antichrist
dressera ses tentes en Israël (cf. Dan II, 45). Et s'il est
vrai que le pape et l'Église catholique romaine
personnifient l'autre bête de l'Apocalypse (Apoc.13, II) qui
soutient de toute sa puissance la première bête,
l'Antichrist (cf. Apoc. 13, 1) il est alors pensable que le
pape prépare en quelque sorte la venue de l'Antichrist en
Israël. Ou peut-être l'Antichrist va-t-il venir en Israël
avec le pape? Nous n'en savons rien, mais c'est possible. De
toute façon, la visite du pape est dirigée contre Israël,
même si les Israéliens pensent différemment aujourd'hui.
Tout incite à l'accomplissement rapide de la Parole
prophétique! CM
© Nouvelles
d'Israël
04
/ 1998
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COOPÉRATION
ISRAÉLO-CHINOISE
Selon
des instances étrangères, la coopération militaire entre
Israël et la Chine ne cesse de se renforcer.
D'après
des communiqués internationaux, ces deux pays ont récemment
effectué une manoeuvre commune avec des avions de combat de
type F-10. Les deux nations font de gros efforts pour
développer ensemble ce nouveau type d'appareil.
Selon
ces communiqués, il s'agit de poursuivre le développement du
chasseur Lavi, auquel Israël travaille depuis les années
1980. Ce programme avait été suspendu dans les années 1990,
son coût élevé ayant provoqué une importante controverse
dans l'opinion israélienne.
Le
magazine allemand «Stern» a même rapporté que la
collaboration entre Israël et la Chine ne se restreint pas
au domaine de l'aéronautique. Selon le périodique, l'État
hébreu aide également la Chine dans le développement de
sous-marins conventionnels en s'appuyant sur la technologie
militaire allemande. Des experts militaires internationaux à
Pékin chiffrent cette collaboration à plusieurs centaines de
millions de dollars par an.
© Nouvelles
d'Israël
05
/ 1998
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CRISE
DIPLOMATIQUE AVEC LA GRANDE-BRETAGNE
L'attitude
inexplicable et parfois même provocante du ministre
britannique des Affaires étrangères lors de sa brève visite
en Israël a été la cause d'une crise importante dans les
relations entre Israël et la Grande-Bretagne.
Le
ministre des Affaires étrangères Robin Cook s'est rendu au
mois de mars au Proche-Orient. Dans ce cadre, il avait prévu
de passer moins d'une journée en Israël. Néanmoins, ce court
laps de temps a suffi pour commettre tous les faux pas
diplomatiques possibles.
Les
préparatifs de cette visite avaient déjà été marqués par des
tensions. Cook se rendait dans la région en tant que
représentant de l'Union européenne et avait souhaité
rencontrer le représentant palestinien en poste à Jérusalem,
Faisal Husseini. Cette rencontre devait justement avoir lieu
à Har-Homar, où Israël réalise un projet de construction
contesté.
La
Grande-Bretagne et les Palestiniens voient en effet dans ce
projet la création d'une activité de colonie constituant «un
obstacle à la paix». Israël avait mis son veto à cette
visite et avait invité Cook à ne pas se rendre à Har-Homar,
mais Cook refusa de céder sur ce point.
Finalement,
il fut convenu que la visite se ferait en compagnie du
secrétaire d'État israélien, Dani Naveh.
Cook
s'exécuta, mais immédiatement après la visite, il prit congé
de Naveh et rencontra brièvement un représentant de
l'Autorité palestinienne.
Ce
non-respect du compromis fut considéré à Jérusalem comme une
provocation délibérée. En outre, Netanyahou était déjà
furieux contre Cook qui avait refusé une visite à Yad
Vashem.
Avant
de rencontrer les représentants officiels israéliens, Cook
avait préféré avoir une discussion avec Yasser Arafat et les
représentants de l'opposition israélienne.
Le
Premier ministre Netanyahou décida donc de réagir sévèrement
et réduisit sa rencontre avec Cook à dix minutes,
interdisant aux photographes de faire durer la rencontre...
....
L'hôte
britannique a néanmoins conservé son flegme et estimé que la
réaction de Netanyahou était exagérée. Il a déclaré qu'il ne
s'était en aucune manière écarté des accords pris avec le
gouvernement israélien en serrant la main d'un dirigeant
palestinien à Har-Homar.
La
presse britannique a critiqué violemment Cook et son manque
de doigté. Cependant, le ministre a eu le soutien total de
son président de parti, le Premier ministre Tony Blair, qui
a défendu le comportement de Cook.
En
Israël, Netanyahou a fait l'objet de vives critiques disant
qu'il aurait dû trouver une solution pacifique au lieu
d'irriter l'Europe entière par cet incident diplomatique.
Les
membres du cabinet du Premier ministre ont toutefois exprimé
l'espoir que les relations avec la Grande-Bretagne
reprendraient rapidement leur cours normal et ce, au plus
tard lorsque le Premier ministre Blair se rendrait en Israël
au mois d'avril.
Commentaire:
Israël
n'a rien à attendre de bon de l'Europe, et surtout pas à
l'avenir, lorsque l'esprit antichrist de l'Europe viendra
sur Israël. Dans leur isolement, les Israéliens cherchent
l'appui des Européens, mais ils échouent lamentablement.
Même l'intelligent Netanyahou avec ses intrigues et ses
combines n'y réussira pas. À l'avenir, le monde entier se
dressera de plus en plus contre Israël.
N'est-il
pas instructif de voir que chaque fois qu'il est question
d'Israël, la sournoiserie des gens apparaît clairement.
Souvenons-nous en effet avec quelle chaleur Tony Blair et
son nouveau gouvernement ont été accueillis par le monde
entier.
Mais
lorsqu'il est maintenant question de l'attitude envers
Israël, on voit clairement s'exprimer les véritables
sentiments. Une chose est sûre: quand on apprend ce que
quelqu'un pense des Juifs, on sait qui et comment est cet
individu. Lorsqu'il est question d'Israël, les gens
intelligents semblent soudain perdre la raison. Le Seigneur
l'avait prédit dans Zacharie 12, 2: «Voici ce que moi je
ferai de Jérusalem: une coupe d'étourdissement pour tous les
peuples d'alentour...»
Autrement
dit, quand il est question de Jérusalem, les gens semblent
perdre toute capacité de jugement objectif et se comportent
comme des personnes soûles. Israël est le pays et Jérusalem
la ville de la vérité (cf. Zach. 8, 3; vers. Darby). Cela va
même plus loin: le Juif Jésus, le plus grand fils d'Israël
et le Fils de Dieu, est la Vérité en personne. Il peut dire
de Lui-même: «Je suis la vérité» (Jean 14, 6). Et si l'on
peut être indifférent à Israël, ce n'est absolument pas le
cas à l'égard de Jésus-Christ: on se bat pour Lui ou contre
Lui, pour la vie ou pour la mort, pour la vie éternelle ou
pour la damnation éternelle. CM
© Nouvelles
d'Israël 05 / 1998
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