Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

Israël

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AMITIÉ ISRAÉLO-GÉORGIENNE


En février, le Premier ministre d'Israël Benjamin Netanyahou et le président de Géorgie Édouard Chevardnadze ont signé un traité d'amitié entre les deux pays. La cérémonie s'est déroulée à l'occasion d'une brève visite du chef d'État géorgien en Israël.

Chevardnadze était venu en Israël pour recevoir une distinction décernée par l'Institut israélien pour la Démocratie. Durant sa courte visite, il a déjeuné avec le président israélien et a rencontré Ehud Olmert, bourgmestre de l'entité de Jérusalem.

Benjamin Netanyahou a promis à M. Chevardnadze qu'Israël aiderait la Géorgie dans son développement économique. De son côté, le président géorgien s'est engagé à ouvrir sous peu une ambassade en Israël.

©  Nouvelles d'Israël 03 / 1998


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BEAUCOUP DE BRUIT...


Israël est connu pour être un pays très remuant. Un incident chasse l'autre, les nouvelles se succèdent.

Chaque jour apporte son lot de gros titres spectaculaires et d'événements mobilisateurs, surtout dans le domaine de la politique et de la sécurité. Les correspondants internationaux et les spécialistes de la presse disent qu'à cet égard, Israël est unique, car ce pays produit une quantité phénoménale de communiqués de presse.

Dans ce contexte, les titres d'un quotidien israélien ont particulièrement retenu notre attention durant la deuxième semaine de janvier. Pendant un moment, on a pu croire qu'Israël était devenu un pays comme les autres: l'actualité s'était concentrée sur la météo!

Précisons que ce n'était pas n'importe quelle météo: Israël n'avait plus connu pareilles intempéries depuis des années. Ce sont de véritables trombes d'eau qui se sont abattues du ciel. Mais la vedette leur a été volée par de très fortes chutes de neige. En quelques heures, de vastes zones du territoire israélien furent couvertes de neige, et Jérusalem fut coupée du reste du pays. Ces conditions climatiques ont affecté l'ensemble des domaines de la vie quotidienne.

Mais comme de coutume en Israël, la météo avait disparu des titres dès le lendemain, ce qui a fait dire aux rieurs que «même le temps est inféodé à la presse». En effet, le jour suivant, on ne parlait plus de la météo, et les médias en étaient revenus à leurs préoccupations «habituelles»: attentats-suicide, processus de paix, crises politiques internes, pression américaine. . .

Commentaire: Israël, grand comme la moitié de la Suisse, touche pourtant le monde entier plus que n'importe quel autre pays. Car c'est justement ce petit État que Dieu a choisi, comme on le lit en Deutéronome 7, 7-8 a.

«Ce n'est point parce que vous surpassez en nombre tous les peuples que l'Éternel s’est attaché à vous et qu'il vous a choisis, car vous êtes le moindre de tous les peuples.

Mais parce que l'Éternel vous aime.» Dieu choisit toujours celui ou ce que les hommes ne choisiraient pas. Ainsi, il ne s'est pas tourné vers cette grande nation qu'est l'Amérique pour en faire Son peuple élu, mais vers Israël.

Dans ce contexte, souvenons-nous aussi de la Première Épître aux Corinthiens 1, 27: «Mais Dieu a choisi les choses folles du monde.» CM

© Nouvelles d'Israël 03 / 1998

 

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DÉMOCRATIE CONTRE JUDAÏSME


Que faut-il choisir? La démocratie ou le judaïsme?

Cette question fait partie des grands thèmes auxquels la société et la politique israéliennes sont aujourd'hui confrontées, étant bien entendu que la réponse dépend de la philosophie et des convictions de chacun.

Yitzhak Levy, membre du parti national-religieux Mafdal, est rabbin. À ce titre, il est naturellement tenu de respecter la loi juive. Cependant, Levy est également ministre du gouvernement actuel. Ce poste lui a échu grâce au système démocratique israélien. Interrogé sur le choix qu'il ferait entre la démocratie et sa foi, il a répondu sans ambiguïté: «Dieu n'a pas sa place dans la démocratie», concluant «Le judaïsme est susceptible de nuire à la démocratie. Si nous voulons préserver le judaïsme, entraver les droits individuels est justifié.»

Levy a fait ces déclarations lors d'une journée d'étude organisée sur le thème «Israël, un pays judéo-démocratique». Le fait qu'un ministre du gouvernement ne défende la démocratie qu'avec tiédeur a irrité Joram Dinstein, directeur de l'université de Tel-Aviv, qui participait également à cette journée d'étude. Dinstein a réagi par ces mots: «Actuellement, la majorité en Israël n'est pas religieuse. Elle n'acceptera en aucun cas la dictature ultraorthodoxe.» Ces polémiques, si caractéristiques d'Israël aujourd'hui, n'ont pas fini de s'aggraver.

Commentaire: Ni la démocratie, ni le communisme, ni une dictature ultraorthodoxe ne sont le fait de Dieu, même si la démocratie est un moindre mal par rapport au communisme. Mais la Bible n'enseigne pas la démocratie. Et l'Antichrist sera élu démocratiquement – on ne voit guère comment il en irait autrement. La seule solution juste est le règne divin que Jésus Christ exercera à partir de Jérusalem sur Israël et le monde entier, comme on peut le lire dans Ésaïe 2, 2-4, ce qui s'accomplira pendant le règne de mille ans «Il arrivera, dans la suite des temps, que la montagne de la maison de l'Éternel sera fondée sur le sommet des montagnes, qu’elle s’élèvera par-dessus les collines, et que toutes les nations y afflueront.

Des peuples s'y rendront en foule, et diront: Venez, et montons à la montagne de l'Éternel, à la maison du Dieu de Jacob, afin qu'il nous enseigne ses voies, et que nous marchions dans ses sentiers. Car de Sion sortira la loi, et de Jérusalem la parole de l'Éternel.

Il sera le juge des nations, l'arbitre d'un grand nombre de peuples. De leurs glaives ils forgeront des hoyaux, et de leurs lances des serpes; une nation ne tirera plus l'épée contre une autre, et l'on n'apprendra plus la guerre.» CM

©  Nouvelles d'Israël 03 / 1998

 

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L'ARMÉE DE L'AIR ISRAÉLIENNE: INTERVENIR PARTOUT, À TOUT INSTANT


Fin janvier, l'aviation israélienne a reçu les deux premiers exemplaires d'une série de 25 appareils de type F15 A, dont elle avait passé commande aux Etats-Unis. Avec cette acquisition, Israël se tourne vers l'an 2000 (voir notre numéro précédent).

Les appareils surnommés «Thunder» (tonnerre) en Israël, ont été construits par la firme McDonnell-Douglas sous les auspices du groupe américain Boeing. Ce sont les meilleurs avions de leur catégorie. Avec un coût de 86 millions de dollars pièce, l'opération se chiffre à un montant global avoisinant les 2 milliards de dollars.

Le F15 possède des caractéristiques très intéressantes en matière de durée de vol et de capacité d'armement. À l'occasion d'une cérémonie organisée pour l'atterrissage des deux premiers avions, le commandant de la force aérienne a déclaré: «Cet appareil est capable de voler plus longtemps, de poursuivre l'offensive plus longtemps et d'emporter une charge plus lourde que tout ce que nous avons connu jusqu'à présent.» Et le chef d'état-major Amnon Lipkin Shachak d'ajouter: «L'armée de l'air israélienne a une très lourde tâche. Elle est le prolongement du bras d'Israël et doit pouvoir intervenir partout, à tout instant.» Bien qu'il s'agisse d'un appareil américain, de nombreuses pièces israéliennes entrent dans sa composition, notamment au niveau de l'électronique de combat.

Durant les prochains mois, les avions se verront également équipés de dispositifs spéciaux mis au point par la firme israélienne Elbit, permettant au pilote de sélectionner divers types d'armements tout en se concentrant exclusivement sur sa cible.

Le rayon d'action de ces avions, qui sont capables d'atteindre l'Iran, a suscité de violentes réactions à Téhéran. Un porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a condamné les USA dans un communiqué, déclarant notamment que «les États-Unis surarmaient le régime sioniste». Il a exhorté les pays arabes à ne pas rester indifférents face à cette situation.

© Nouvelles d'Israël 03 / 1998


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LE LABORATOIRE DE LA MORT


En janvier, les services de sécurité israéliens ont enregistré un nouveau succès avec l'arrestation de plusieurs terroristes appartenant au Hamas qui préparaient des attentats, dont l'explosion d'une voiture piégée dans la principale gare routière de Haïfa.

Le groupe terroriste a pu être dissous grâce à une collaboration parfaite entre les services de sécurité israéliens et palestiniens. Plus de 40 terroristes ont été arrêtés, dont une moitié en Israël, et l'autre sur le territoire de l'Autorité palestinienne (AP). Les services israéliens ont déclaré que cette vague d'arrestations avait permis «d'empêcher de nombreux attentats majeurs qui auraient traumatisé tout Israël».

Le démantèlement du réseau terroriste a également permis de découvrir, à Naplouze, un immense laboratoire voué à la production d'explosifs. Dans ce «laboratoire de la mort» se trouvaient 700 kilos de produits chimiques entrant dans la fabrication d'engins explosifs. Selon les experts, cette quantité aurait permis de perpétrer 30 graves attentats tels que ceux qui, avant les élections, ont frappé Jérusalem et Tel-Aviv.

Commentaire:

Dieu, entends nos prières! À travers le monde, beaucoup de chrétiens prient pour Israël, en demandant notamment qu'aucun attentat ne frappe plus ce pays. C'est pourquoi l'arrestation de 40 terroristes est une intervention divine. Si Dieu le veut, les services de sécurité palestiniens devront collaborer avec Israël au même titre que le Malin doit se soumettre à la volonté du Seigneur s'Il le décide! CM

© Nouvelles d'Israël 03 / 1998

 

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MICHOALES, 50 ANS APRÈS


Le gouvernement russe a tout à coup décidé de réhabiliter Shlomo Michoales, considéré comme un des plus grands acteurs et metteurs en scène juifs de Russie. Le 13 janvier 1948, voici tout juste 50 ans, il était assassiné sur ordre de Staline.

Michoales fut sans doute le plus grand metteur en scène du théâtre yiddish de Moscou dans les années 1930 et 1940. À l'époque, on l'honorait pour sa contribution à la culture russe, et il collectionnait les récompenses. Lorsque Staline lança ses persécutions antisémites massives, Michoales fut une des premières cibles du dictateur. Staline décida d'éliminer Michoales.

Dans ses mémoires, Svetlana, la fille de Staline, raconte avoir entendu son père ordonner que la mort de Michoales soit maquillée en accident de la route. Peu après, on retrouva la dépouille du dramaturge dans une me de Minsk.

Quelques années après l'assassinat de Michoales eut lieu le «procès des médecins» à Moscou, dans lequel plusieurs grands docteurs juifs accusés de «conspiration contre le peuple russe» furent déclarés coupables et exécutés. Même mort, Michoales fut accusé d'avoir été à la tête de la conjuration.

Sa famille vivant en Israël a récemment reçu un courrier l'informant de la réhabilitation politique de l'acteur. Les Michoales ont été invités à la représentation solennelle organisée à Moscou à l'occasion du 50e anniversaire de son assassinat, sous le patronage de Boris Eltsine en personne.

Même le Premier ministre Tchernomyerdin a envoyé aux filles de Michoales une lettre dans laquelle il louait l'apport que leur père avait fourni à la culture russe.

Pour la première fois, la lettre présentait Michoales comme «une victime tragique du totalitarisme».

© Nouvelles d'Israël 03 / 1998


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MONICA LEWINSKY A-T-ELLE SAUVÉ LA MISE AU PREMIER MINISTRE ISRAÉLIEN?


En voyant la presse d'outre-Atlantique entraîner en choeur l'ensemble du peuple américain dans les moindres détails des relations entre Clinton et une jeune Juive, Monica Lewinsky, certains Israéliens ont crié au miracle. Quelques-uns ont même été jusqu'à comparer la jeune femme de Beverly Hills à la reine Esther, qui se sacrifia jadis et «accepta de passer sa vie avec le non-Juif Assuérus, afin de sauver son peuple.

Miracle ou pas, Esther ou Monica, toujours est-il que cette pénible affaire a permis au Premier ministre israélien d'échapper, durant sa visite à Washington, à une quasi-obligation de céder, sous une pression extrême, des portions du territoire israélien.

La visite de Netanyahou a commencé sous les auspices du scandale Lewinsky, dans une ambiance particulièrement détestable. Les médias israéliens et américains regorgeaient de communiqués plus ou moins explicites dans lesquels le gouvernement des USA exprimait son mécontentement vis-à-vis de l'obstination de Netanyahou et de sa mauvaise volonté à faire progresser le processus de paix.

À Washington, l'accueil a été très froid. Le premier jour, le gouvernement américain a mené contre Netanyahou une véritable guerre d'usure: dans des rencontres à répétition, Clinton, Albright et Sandy Berger, conseiller à la sécurité, n'ont eu de cesse d'essayer de convaincre le Premier ministre israélien d'évacuer environ 15% de la Judée et de la Samarie dans le cadre de la «deuxième phase» du traité d'Oslo.

Mais Netanyahou n'a pas cédé. Il avait quitté son pays avec la bénédiction de son gouvernement, qui lui avait enjoint de ne pas se prononcer sur l'étendue exacte d'un retrait, les Palestiniens devant d'abord respecter unilatéralement leurs engagements aux termes des accords d'Oslo: suppression du passage de la Charte palestinienne exhortant à la destruction d'Israël, extradition des terroristes, etc.

Après cinq jours de négociations, les directives du gouvernement israélien étaient respectées. Les pourparlers en question, qui se sont poursuivis presque sans interruption, ont permis de définir les territoires indispensables pour Israël: une région à l'est et une autre à l'ouest, les villes saintes du judaïsme, les zones comptant des implantations juives, celles qui entourent Jérusalem, la région de la mer Morte, des zones stratégiques: toutes furent déclarées zones vitales pour Israël, des territoires auxquels il était impossible de renoncer.

Le jour du départ de Netanyahou, les instructions du gouvernement ont trouvé un écho bruyant dans les protestations de 30.000 Israéliens qui se sont rassemblés sur la place Rabin, à Tel-Aviv, porteurs de pancartes proclamant notamment «Netanyahou, il ne faut pas abandonner!» À Washington, ces propos ont été repris par un important groupe de chrétiens soutenant Israël, et dirigés par plusieurs prédicateurs américains célèbres. Le slogan transmis à Netanyahou à l'occasion d'une grande manifestation était clair:

«Pas le moindre millimètre».

Immédiatement après Netanyahou, c'est Arafat qui s'est rendu à Washington, où l'attendait un accueil solennel digne d'un président (bien qu'il ne le soit pas encore). Mais cela n'a pas réduit la pression américaine pour qu'Arafat fasse supprimer le fameux passage de la Charte. Ce dernier a répliqué que la Charte était déjà suspendue, et que le précédent gouvernement israélien l'avait même félicité à cette occasion.

Le débat visant à savoir si la Charte est ou non suspendue se poursuivra après cette visite, de même que les deux autres points: la date et l'ampleur du prochain retrait. Visiblement, les Américains, c'est du moins ce qu'il semble en cette fin janvier, ont échoué dans leurs efforts pour donner un nouveau souffle au processus de paix. La méfiance, les rancunes et les tensions entre Israël et les Palestiniens semblent au contraire s'être aggravées.

Commentaire: On peut dire ce qu'on veut de Netanyahou, mais il est un fait que depuis la création de l'État d'Israël, aucun Premier ministre n'a mieux tenu tête à la pression américaine pour qu'Israël abandonne une partie de son territoire. Pour ce seul fait, il est digne de nos prières. CM

©  Nouvelles d'Israël 03 / 1998


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BATAILLE POUR DES MASQUES À GAZ


La campagne d'information du gouvernement israélien est tombée à plat. Des sondages ont démontré que le public israélien était inquiet. Dans le centre des villes, on a vu se former de longues des aux postes de distribution de masques à gaz. L'ampleur de la demande a épuisé les stocks en un clin d'oeil, la presse a vite découvert que les réserves nécessaires manquaient, principalement au niveau des masques pour enfants.

Cette situation s'explique par le manque de crédits. Voici deux ans déjà, lors du bouclage du budget, la classe politique israélienne avait estimé que le risque de devoir à nouveau employer des masques à gaz était très réduit. C'est pourquoi les crédits affectés à ce poste avaient été supprimés, entraînant l'arrêt de la production en usine. Poussé par le besoin, le gouvernement israélien s'est donc tourné vers des pays occidentaux comme les États-Unis, l'Allemagne, les Pays-Bas, la Roumanie, la Suède et la Suisse, pour obtenir de l'aide. Tous ces pays, en particulier l'Allemagne et la Hollande, ont répondu à l'appel en envoyant, via El AI, plus de 400.000 masques à gaz en Israël. En quelques semaines, l'arrière-pays israélien était pourvu de systèmes de sécurité.

© Nouvelles d'Israël 04 / 1998

  

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DES REPRÉSAILLES NUCLÉAIRES ISRAÉLIENNES?


L'éventualité de voir l'Irak utiliser des armes non-conventionnelles contre Israël a conduit plusieurs hommes politiques en vue à tenir des propos inouïs en Israël:

pour la première fois de son histoire, l'État juif a menacé de recourir à l'arme nucléaire contre ses agresseurs. Même si les instances officielles ne leur ont pas explicitement emboîté le pas, la presse internationale a cité des autorités anonymes qui auraient évoqué la possibilité d'utiliser des bombes à neutrons, ne laissant pas de contamination radioactive.

Suite à l'immense retentissement de ces menaces latentes, Netanyahou a dû rappeler ses ministres et émissaires à l'ordre. Il leur a interdit de s'exprimer à propos d'éventuelles frappes répressives israéliennes, et de le laisser, ainsi que son ministre de la Défense, prendre la parole sur la question. Netanyahou et Mordechaï ont tous deux parlé d'une réaction prompte et efficace d'Israël à toute attaque irakienne.

La réponse inquiète des USA ne s'est pas fait attendre. Le ministre de la Défense William Cohen a officiellement invité Israël à la retenue, et à laisser à l'armée américaine le soin de mener des représailles éventuelles. Ces propos ont beaucoup irrité Jérusalem. Tant le Premier ministre que le ministre de la Défense ont déclaré qu'Israël avait parfaitement le droit de se défendre et de se protéger selon ses propres évaluations de la situation. Le ministre Cohen a rétorqué en réaffirmant ses propos. Ces divergences de vue se sont aplanies grâce à une rencontre Cohen-Mordechaï en Allemagne. Par la même occasion, les deux hommes ont aussi décidé d'améliorer les conventions existant entre les deux pays. Israël s'est vu concéder un préavis de plusieurs jours avant toute attaque américaine contre l'Irak.

Commentaire:

La crainte persiste, même parmi les chrétiens. Mais pourquoi, par exemple, redouter d'aller en Israël? Dans le Psaume 12 1,4, on peut lire en toutes lettres: «Voici, il ne sommeille ni ne dort, celui qui garde Israël.» Oui, Dieu dit même en Zacharie 2 , 12: «Qui vous touche, touche à la prunelle de mon oeil» Le Seigneur mènera Son peuple à travers tous les périls.

L'Apocalypse (9, 13 et suiv.) nous rappelle aussi les événements en Irak en évoquant les quatre anges enchaînés au bord de l'Euphrate, attendant «l'heure , le jour, le mois et l'année» d'être délivrés pour tuer le tiers de l'humanité dans une terrible guerre mondiale. À l'écoute de ces événements, on a déjà l'impression d'entendre le bruit des chaînes qui retiennent ces anges au bord de l'Euphrate. Dans ce contexte, il est peut-être aussi intéressant de savoir que le président Eltsine a évoqué le risque d'une guerre mondiale si les Américains attaquaient l'Irak. . . En vérité, tout est bien plus proche que nous le croyons! La grande tribulation projette déjà son ombre. CM

© Nouvelles d'Israël 04 / 1998


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L'AVENIR D'ISRAËL – ISRAËL EN L'AN 2000


250 experts et éminents universitaires israéliens ont soumis au président israélien un concept global de l'État d'Israël en l'an 2000.

Il a fallu six ans pour mettre au point ce plan, baptisé «Israël 2020», qui contient les plus récentes données économiques, sociales et écologiques pour le développement d'Israël au 21e siècle. L'hypothèse de base est que le Proche-Orient sera revenu à la normale en l'an 2020 et qu'il y aura un État palestinien indépendant comptant environ 5 millions d'habitants et s'étendant entre la Méditerranée et le Jourdain jusqu'à la bande de Gaza.

Les prévisionnistes estiment que le problème majeur de l'État d'Israël au 21e siècle sera la densité de la population. Selon leurs estimations, Israël comptera probablement 8,1 millions d'habitants en l'an 2020. Ce chiffre élèvera Israël au rang des pays les plus peuplés d'Europe occidentale. Pour résoudre le problème, les scientifiques conseillent de repousser la population dans le Néguev, où vont s'installer en 22 ans 1,5 million de personnes (soit 2,5 fois plus qu'aujourd'hui). Afin de décongestionner d'autres parties du pays, on conseille dès à présent d'utiliser le sol de l'État de manière «tridimensionnelle», c'est-à-dire de construire tant en dessous qu'au-dessus du sol.

Malgré sa densité de population, Israël sera un pays prospère, particulièrement concentré sur les technologies de pointe. L'importance de l'agriculture continuera à régresser. À la suite du processus de paix, l'industrie de l'armement jouera également un rôle moins important. Le niveau de vie augmentera. Israël sera régulièrement «submergé» de voitures et les rues seront complètement engorgées.

Pour éviter cela, les experts suggèrent de prélever d'importantes taxes sur la circulation dans les rues fort fréquentées. Dans le même ordre d'idées, ils recommandent d'améliorer les transports en commun.

Le plan «Israël 2020» se compose de 18 volumes comprenant plusieurs milliers de pages, pour la plupart consacrées aux questions de sécurité. Toutefois, les informations n'ont pas été publiées pour raison de secret d'État.

Commentaire: Les scientifiques israéliens commettent une grosse erreur en ne tenant pas compte de Dieu dans leurs «calculs». Mais qui sait en l'an 2020, le Seigneur sera peut-être revenu à Jérusalem et aura établi Son règne de paix sur la terre!?

Tout sera alors très différent de ce que ces experts prédisent aujourd'hui. Dieu repoussera alors les frontières d'Israël et il n'y aura plus d'État palestinien. . . CM

© Nouvelles d'Israël 04 / 1998


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LA CÉLÉBRATION DU 50 ÈME ANNIVERSAIRE D'ISRAËL


«Unis dans la fierté, unis dans l'espérance» – c'est dans l'esprit de cette devise que l'État d'Israël a commencé la «Tou Bichvat» (fête des arbres) par une multitude de manifestations célébrant le cinquantième anniversaire de la fondation de l'État hébreu. La cérémonie d'ouverture des festivités a eu lieu dans la petite ville de Kiryat Gat, une ville en expansion qui a récemment accueilli de nombreux immigrés.

Le président de la République et le Premier ministre, ainsi que les ministres et députés de la Knesset, ont pris part à la manifestation puisque l'on fêtait également l'anniversaire de l'élection de la première Knesset, le Parlement israélien. Par la même occasion, un nouveau projet a été lancé avec la plantation de 50 forêts en divers endroits du pays au cours de cette année, de nombreuses autres petites forêts seront également plantées. Chacune d'elles constituera un hommage vivant et vert pour les soldats israéliens tombés au combat.

La cérémonie d'ouverture a mis un terme à une longue période de conflits et de luttes pour le pouvoir au sein du comité chargé de choisir les manifestations à l'occasion du 50e anniversaire d'Israël. Ces querelles internes ont entraîné une série de démissions douloureuses. En effet, l'année dernière, pas moins de quatre présidents se sont retirés de leur fonction. Le dernier départ remonte à la semaine précédant la cérémonie d'inauguration: il s'agissait du ministre du Tourisme, Moshe Kazav. Il avait été nommé responsable des festivités par le gouvernement mais avait déclaré lors d'une conférence de presse bien suivie qu'il ne pouvait plus assumer la responsabilité de la direction des festivités. D'après lui, certains cercles du cabinet du Premier ministre s'étaient immiscés dans son travail et l'empêchaient de l'effectuer librement.

En raison de ces luttes pour le pouvoir et des discussions à propos de la réputation du président, la cérémonie d'ouverture a été reportée. À l'origine, elle devait avoir lieu en décembre dans la résidence du président de la République à l'occasion de la fête de Hanoukka. De nombreuses autres manifestations ont en outre été annulées. Les nouveaux dirigeants de l'association, qui est entrée en service une semaine avant la cérémonie d'ouverture, font état d'environ 200 manifestations différentes destinées à célébrer cette date si importante dans l'histoire moderne du peuple juif.

© Nouvelles d'Israël 04 / 1998


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LA CRISE IRAKIENNE – LE DANGER IRAKIEN MENACE TOUJOURS


En Israël, le mois de février a été celui des masques à gaz. Depuis la guerre du Golfe, voici sept ans, ceux-ci prenaient la poussière dans les entrepôts de l'armée ou les maisons particulières; mais la population, prise à nouveau de panique, s'est brusquement jetée sur les masques à gaz et les matériaux isolants dans l'espoir de se protéger des humeurs du président irakien.

Tout comme lors de la guerre du Golfe, beaucoup de gens ont commencé par n'accorder que peu d'importance à la crise montante.

Celle-ci a débuté lorsque Saddam Hussein a refusé l'accès à ses palais aux inspecteurs de l'ONU. La tension a commencé à monter, quand le chef des inspecteurs, William Butler, a expliqué devant un congrès d'organisations juives que Saddam Hussein disposait d'une batterie d'armes bactériologiques suffisante pour anéantir Tel-Aviv.

Le lendemain, ses déclarations faisaient la une des journaux, déclenchant l'inquiétude des Israéliens. Le gouvernement s'est efforcé d'éviter la panique, a minimisé le danger et refusé d'entrer dans le jeu de la population, répétant que la menace était insignifiante.

Mais le silence des autorités a eu exactement le résultat inverse de celui escompté, et n'a fait que renforcer l'inquiétude. En conséquence, le gouvernement a cédé à la pression populaire et réagi par des mesures d'apaisement. Les apparitions de représentants de l'armée, des services secrets et des services de protection de l'arrière-pays se sont multipliées dans les médias. Le gouvernement s'est mis en devoir de calmer la population, affirmant que la probabilité d'une attaque irakienne était très réduite. D'éminents médecins ont expliqué que le pays était prêt à affronter une attaque chimique et bactériologique, et que la menace n'était pas aussi terrible qu'on avait bien voulu le dire. Mais tout cela n'a pas rassuré le public israélien, que du contraire. Car on ne se souvenait que trop bien de la politique d'apaisement menée juste avant la guerre du Golfe. À l'époque aussi, les pouvoirs publics avaient répété à l'envi qu'il était extrêmement improbable que l'Irak attaque Israël.

© Nouvelles d'Israël 04 / 1998


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MARASME AU MOSSAD – UN NOUVEAU COUP DUR


Le rapport de la commission Zachnover, chargée d'examiner l'attentat manqué commis par le Mossad sur la personne de Khaled Mashal, activiste du Hamas, en Jordanie, a été remis au Premier ministre Netanyahou à la mi-février. Ses 300 pages analysent l'affaire depuis le début de la préparation jusqu'à la tentative avortée, en passant par l'autorisation.

Seule une petite partie du rapport (15 pages) a été rendue publique.

Les trois membres de la commission sont parvenus à la conclusion que dans cette affaire, Benjamin Netanyahou n'avait rien à se reprocher. Netanyahou, à qui le Mossad est directement subordonné, avait autorisé l'attentat après que le chef de ce service secret et d'autres responsables lui eurent dévoilé les détails du projet. La commission est convaincue que l'autorisation de commettre l'attentat en Jordanie, un pays ami, était justifiée et légitime. Pour les ennemis d'Israël, il ne doit pas, a-t-elle dit, y avoir d'asile où ils seraient à l'abri de représailles israéliennes.

Les responsables du Mossad auront sans doute suivi la même logique concernant la Suisse. Mais là encore, l'entreprise a échoué: cinq agents du Mossad ont été surpris par la police bernoise à Köniz alors qu'ils s'apprêtaient à mettre sur écoute l'appartement d'un sympathisant présumé du Hamas. Un des hommes du Mossad est toujours en détention. Entendant le commando pénétrer dans l'appartement vers deux heures du matin, une voisine a prévenu la police.

Celle-ci, loin d'envisager une affaire d'espionnage, a d'abord songé à un banal cambriolage. Seul un des agents du Mossad, qui détenait du matériel d'écoute ultra-sophistiqué, a été arrêté. Dans un premier temps, aucun acte répréhensible n'a pu être retenu contre les autres. Ils ont donc été libérés, mais un mandat d'arrêt a été décerné contre eux après avoir pris toute la mesure de l'affaire. Les quatre agents recherchés ont sans doute déjà regagné Israël. Cet incident a sérieusement refroidi les relations israélo-helvétiques. Après ce nouveau revers, le numéro un du Mossad, Danny Yatom, a pris ses responsabilités et a présenté sa démission, que Netanyahou a acceptée.

© Nouvelles d'Israël 04 / 1998


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NOUVEAUX IMMIGRÉS TOMBÉS


La mort du soldat israélien Nicolaï Rapaport a montré à beaucoup d'habitants de ce pays le sombre et détestable aspect de l'intégration des nouveaux immigrés. Cet homme est tombé en février au Liban lors d'un combat contre le Hezbollah.

À l'annonce de la mort du soldat, les journaux ont envoyé leurs correspondants à sa demeure. Les journalistes furent épouvantés à la vue de la petite chambre de 12 m2 qu'occupait Nicolaï un soldat d'élite membre d'une unité combattante avec son père et sa soeur de 21 ans. Ce logement fait partie d'un grand hangar aménagé en petits «appartements» séparés par des tôles ondulées, lesquels sont loués 300 dollars par mois à des nouveaux immigrés et à des travailleurs étrangers.

Tout Israël fut effrayé par les conditions de vie de la famille Rapaport. Tel était donc le chez-soi où rentrait ce soldat d'un groupe de combat opérant au Liban pour y passer quelques jours de congé après son dur service.

D'autres faits pénibles furent ensuite révélés: Nicolaï n'était pas juif. Sa mère est une Casaque chrétienne du Caucase, qui aurait préféré ne pas immigrer en Israël. Mais Nicolaï, en accord avec son père juif, avait décidé de commencer une nouvelle vie dans l'État hébreu; et il fut accompagné de son papa et de sa soeur. Ils effectuèrent surtout des travaux occasionnels, et ils vivaient des indemnités de chômage et de celles allouées aux immigrés. La famille s'était résolue à vivre aussi petitement pour pouvoir économiser de l'argent, qui était envoyé à la maman restée au Caucase, pour l'achat d'un appartement.

La famille a décidé d'enterrer Nicolaï là-bas, où il avait passé la plus grande partie de sa vie. Les autorités étaient dans un profond embarras, car, durant les 50 années d'existence de l'État hébreu, elles ne s'étaient jamais trouvées devant une telle situation. En Israël, on était habitué au contraire: des Juifs du monde entier consentent de gros efforts pour pouvoir être inhumés dans la terre d'Israël, même s'il en coûtera aux leurs d'énormes sommes d'argent pour le rapatriement par avion de leur dépouille mortelle.

L'hésitation ne fut cependant pas de longue durée.

Pour la première fois dans l'histoire de l'État, un soldat israélien tombé au combat ne fut pas enterré en Israël, mais dans son pays natal.

Son père et sa soeur, qui accompagnèrent le cercueil, décidèrent de rester là-bas.

C'était la fin d'une bien triste histoire.

© Nouvelles d'Israël 04 / 1998


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UNE NOUVELLE RÉSOLUTION SUR LE THÈME ÉTAT ET RELIGION


Les affrontements de plus en plus durs et le profond fossé qui sépare les ultra-orthodoxes des gens non religieux ont incité les intellectuels et les politiciens de tout bord à se pencher sur la situation. Pour un pays comme Israël, qui lutte pour son existence contre les menaces extérieures, il est absolument indispensable de trouver un compromis qui rende possible la vie des deux camps dans les limites de l'État hébreu.

Le résultat de la somme de pensées spontanées en vue de trouver une meilleure solution a été une nouvelle formule de résolution qui règle les relations entre la religion et l'État. Dans l'introduction de ce document, l'accent est mis sur l'urgence de ce changement. Il y est écrit que l'opinion publique israélienne ne se contente plus du statu quo. Du côté séculier, le sentiment prévaut que la pression et les accords politiques portent préjudice au caractère pluraliste et démocratique de la société israélienne. Par contre, les orthodoxes se réjouissent de voir que le caractère juif de l'État hébreu se manifeste de plus en plus, et cela surtout face aux grandes vagues d'immigration qui ont amené en Israël de nombreux non-Juifs.

Les orthodoxes vivent dans la crainte que la culture juive pourrait perdre sa position centrale dans le pays.

C'est pourquoi ce groupe a, par cette résolution, proposé de nouvelles voies, qui renforcent la culture juive et ouvrent des chemins nouveaux pour une vie en commun. Plusieurs projets de compromis sont ainsi présentés.

D'un côté, la proposition la plus révolutionnaire parle de «l'obligation pour l'État d'Israël, comme pays moderne, d'accorder à chaque citoyen le droit fondamental de fonder une famille». À cela vient s'ajouter un cadre parallèle pour le règlement du partenariat de couples qui, dans l'ordre des choses existant, ne peuvent se marier (par exemple, des nouveaux immigrés non juifs).

Par ailleurs, la création d'un conseil pour les études supérieures de la Thora a été réalisée pour mettre des fonds à la disposition des écoles talmudiques et des institutions d'enseignement selon le modèle des universités – une mesure qui irritera de nombreux séculiers.

Le document contient encore beaucoup d'autres projets et recommandations qui pourraient faire naître des controverses. Ainsi, par exemple, il est question de plus d'enseignement religieux dans les écoles de l'État. Les transports en commun doivent aussi pouvoir fonctionner le sabbat et les restaurants s'ouvrir ce jour-là aussi.

Comme il fallait s'y attendre, les partis orthodoxes se sont montrés fort irrités par cette résolution. Ils excluent totalement la réalisation de la recommandation. Pour eux, le document est une ruse raffinée destinée à miner le statu quo. «Dans 50 ans», affirme-t-on dans les milieux orthodoxes, «il n'y aura plus de judaïsme en Israël.» Cependant, les initiateurs de cette résolution espèrent que la majorité silencieuse des séculiers et des religieux adoptera leurs propositions.

©  Nouvelles d'Israël 04 / 1998


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ROME ET JÉRUSALEM – VISITE DU PAPE EN ISRAËL


Le pape Jean-Paul II prévoit de se rendre en Israël en l'an 2000. C'est ce qu'a communiqué un haut fonctionnaire du Vatican, responsable des festivités de l'an 2000 au Vatican. «Le pape ne quittera pas Rome au cours de cette année sainte. Une visite à Jérusalem, important centre spirituel eu égard aux festivités, sera la seule exception», selon le fonctionnaire.

En Israël, on accorde une énorme importance politique et économique à cette visite. D'un point de vue politique, la visite du pape renforce la reconnaissance de la suprématie israélienne sur les lieux saints. Sur le plan économique, la venue du pape Jean-Paul II amènera d'innombrables pèlerins chrétiens dans le pays, un apport profitable pour le tourisme.

Commentaire:

La visite du pape en Israël a une grande signification prophétique: comme tout le monde le sait, l'Antichrist dressera ses tentes en Israël (cf. Dan II, 45). Et s'il est vrai que le pape et l'Église catholique romaine personnifient l'autre bête de l'Apocalypse (Apoc.13, II) qui soutient de toute sa puissance la première bête, l'Antichrist (cf. Apoc. 13, 1) il est alors pensable que le pape prépare en quelque sorte la venue de l'Antichrist en Israël. Ou peut-être l'Antichrist va-t-il venir en Israël avec le pape? Nous n'en savons rien, mais c'est possible. De toute façon, la visite du pape est dirigée contre Israël, même si les Israéliens pensent différemment aujourd'hui. Tout incite à l'accomplissement rapide de la Parole prophétique! CM

© Nouvelles d'Israël 04 / 1998


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COOPÉRATION ISRAÉLO-CHINOISE


Selon des instances étrangères, la coopération militaire entre Israël et la Chine ne cesse de se renforcer.

D'après des communiqués internationaux, ces deux pays ont récemment effectué une manoeuvre commune avec des avions de combat de type F-10. Les deux nations font de gros efforts pour développer ensemble ce nouveau type d'appareil.

Selon ces communiqués, il s'agit de poursuivre le développement du chasseur Lavi, auquel Israël travaille depuis les années 1980. Ce programme avait été suspendu dans les années 1990, son coût élevé ayant provoqué une importante controverse dans l'opinion israélienne.

Le magazine allemand «Stern» a même rapporté que la collaboration entre Israël et la Chine ne se restreint pas au domaine de l'aéronautique. Selon le périodique, l'État hébreu aide également la Chine dans le développement de sous-marins conventionnels en s'appuyant sur la technologie militaire allemande. Des experts militaires internationaux à Pékin chiffrent cette collaboration à plusieurs centaines de millions de dollars par an.

© Nouvelles d'Israël 05 / 1998


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CRISE DIPLOMATIQUE AVEC LA GRANDE-BRETAGNE


L'attitude inexplicable et parfois même provocante du ministre britannique des Affaires étrangères lors de sa brève visite en Israël a été la cause d'une crise importante dans les relations entre Israël et la Grande-Bretagne.

Le ministre des Affaires étrangères Robin Cook s'est rendu au mois de mars au Proche-Orient. Dans ce cadre, il avait prévu de passer moins d'une journée en Israël. Néanmoins, ce court laps de temps a suffi pour commettre tous les faux pas diplomatiques possibles.

Les préparatifs de cette visite avaient déjà été marqués par des tensions. Cook se rendait dans la région en tant que représentant de l'Union européenne et avait souhaité rencontrer le représentant palestinien en poste à Jérusalem, Faisal Husseini. Cette rencontre devait justement avoir lieu à Har-Homar, où Israël réalise un projet de construction contesté.

La Grande-Bretagne et les Palestiniens voient en effet dans ce projet la création d'une activité de colonie constituant «un obstacle à la paix». Israël avait mis son veto à cette visite et avait invité Cook à ne pas se rendre à Har-Homar, mais Cook refusa de céder sur ce point.

Finalement, il fut convenu que la visite se ferait en compagnie du secrétaire d'État israélien, Dani Naveh.

Cook s'exécuta, mais immédiatement après la visite, il prit congé de Naveh et rencontra brièvement un représentant de l'Autorité palestinienne.

Ce non-respect du compromis fut considéré à Jérusalem comme une provocation délibérée. En outre, Netanyahou était déjà furieux contre Cook qui avait refusé une visite à Yad Vashem.

Avant de rencontrer les représentants officiels israéliens, Cook avait préféré avoir une discussion avec Yasser Arafat et les représentants de l'opposition israélienne.

Le Premier ministre Netanyahou décida donc de réagir sévèrement et réduisit sa rencontre avec Cook à dix minutes, interdisant aux photographes de faire durer la rencontre... ....

L'hôte britannique a néanmoins conservé son flegme et estimé que la réaction de Netanyahou était exagérée. Il a déclaré qu'il ne s'était en aucune manière écarté des accords pris avec le gouvernement israélien en serrant la main d'un dirigeant palestinien à Har-Homar.

La presse britannique a critiqué violemment Cook et son manque de doigté. Cependant, le ministre a eu le soutien total de son président de parti, le Premier ministre Tony Blair, qui a défendu le comportement de Cook.

En Israël, Netanyahou a fait l'objet de vives critiques disant qu'il aurait dû trouver une solution pacifique au lieu d'irriter l'Europe entière par cet incident diplomatique.

Les membres du cabinet du Premier ministre ont toutefois exprimé l'espoir que les relations avec la Grande-Bretagne reprendraient rapidement leur cours normal et ce, au plus tard lorsque le Premier ministre Blair se rendrait en Israël au mois d'avril.

Commentaire:

Israël n'a rien à attendre de bon de l'Europe, et surtout pas à l'avenir, lorsque l'esprit antichrist de l'Europe viendra sur Israël. Dans leur isolement, les Israéliens cherchent l'appui des Européens, mais ils échouent lamentablement. Même l'intelligent Netanyahou avec ses intrigues et ses combines n'y réussira pas. À l'avenir, le monde entier se dressera de plus en plus contre Israël.

N'est-il pas instructif de voir que chaque fois qu'il est question d'Israël, la sournoiserie des gens apparaît clairement. Souvenons-nous en effet avec quelle chaleur Tony Blair et son nouveau gouvernement ont été accueillis par le monde entier.

Mais lorsqu'il est maintenant question de l'attitude envers Israël, on voit clairement s'exprimer les véritables sentiments. Une chose est sûre: quand on apprend ce que quelqu'un pense des Juifs, on sait qui et comment est cet individu. Lorsqu'il est question d'Israël, les gens intelligents semblent soudain perdre la raison. Le Seigneur l'avait prédit dans Zacharie 12, 2: «Voici ce que moi je ferai de Jérusalem: une coupe d'étourdissement pour tous les peuples d'alentour...»

Autrement dit, quand il est question de Jérusalem, les gens semblent perdre toute capacité de jugement objectif et se comportent comme des personnes soûles. Israël est le pays et Jérusalem la ville de la vérité (cf. Zach. 8, 3; vers. Darby). Cela va même plus loin: le Juif Jésus, le plus grand fils d'Israël et le Fils de Dieu, est la Vérité en personne. Il peut dire de Lui-même: «Je suis la vérité» (Jean 14, 6). Et si l'on peut être indifférent à Israël, ce n'est absolument pas le cas à l'égard de Jésus-Christ: on se bat pour Lui ou contre Lui, pour la vie ou pour la mort, pour la vie éternelle ou pour la damnation éternelle. CM

© Nouvelles d'Israël 05 / 1998


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