CHRÉTIENS
PERSÉCUTÉS EN JUDÉE ET EN SAMARIE
Un
communiqué officiel présenté au Premier ministre Netanyahou
rapporte que suite aux persécutions croissantes dont ils
sont victimes, de nombreux chrétiens du territoire de
l'Autonomie palestinienne vivent comme une minorité
opprimée.
Ces
chrétiens sont constamment exposés à des persécutions de
type social et religieux: cimetières dévastés, raccordements
téléphoniques des monastères coupés, etc.
Selon
le rapport, rares sont les chrétiens qui demeurent encore
dans les zones soumises à l'Autorité. Tous cela qui le
peuvent émigrent. Bientôt, ils seront tous partis. La ville
de Bethléhem est citée en exemple.
À
l'époque des Anglais, les chrétiens y étaient en majorité
(80% de la population). Aujourd'hui, sous l'Autonomie, la
ville compte une majorité de 80% de musulmans.
L'Autonomie
palestinienne rejette vivement l'ensemble des allégations du
rapport. Dans un tract, quelques chrétiens de Bethléhem
opprimés par l'Autorité ont nié l'existence de ces
prétendues persécutions.
Commentaire:
Il
est clair que l'islam – et, par conséquent, les Palestiniens
– s'opposent non seulement aux Juifs, mais aussi aux
chrétiens, bien que quelques-uns d'entre eux, sans doute
sous la contrainte, se soient laissés persuader de le nier.
Car
il faut voir le problème sous l'angle spirituel: derrière
l'islam se trouvent de puissantes forces des ténèbres, qui
luttent contre Dieu et ceux qu'Il a oints, y compris bien
entendu Israël et l'Église.
Judaïsme
et christianisme sont identiques dans leur essence. En tant
que chrétiens nés de nouveau, nous avons été greffés sur
l'olivier d'Israël (voir Rom. 11,17-18). Et Jésus Christ n'a
pas modifié Sa nationalité terrestre: Il est toujours juif.
Les premiers milliers de fidèles de la nouvelle Alliance
étaient tous des Juifs; l'Église trouve son origine en
Israël, d'où est venu Jésus Christ. L'Église primitive s'est
d'ailleurs cristallisée à partir d'Israël. C'est
exclusivement en Jésus Christ que tant Israël que
l'Assemblée trouvent leur salut et leur raison d'être. Il
est la pierre de touche et le libérateur de tous ceux qui
croient en Lui, qu'ils soient ou non juifs. CM
©
Nouvelles
d'Israël
01
/ 1998
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DÉMÊLÉS
AUTOUR DE NETANYAHOU
Peu
avant son cinquantième anniversaire, fin 1997, Israël est
une société gravement malade, profondément divisée et – du
moins à en croire quelques-uns – à la veille d'une guerre
civile. Le danger s'exprime de plusieurs manières. Les
esprits se sont à nouveau enflammés à la lumière de
l'assassinat d'Yitzahk Rabin, mais ce n'est qu'un symptôme
parmi bien d'autres. Intérieurement, Israël est divisé sur
tous les plans: droite contre gauche, ultra-religieux contre
laïcs.
Cette
situation se reflète notamment dans la presse du mois de
novembre. Les journaux se sont transformés en champ de
bataille entre la gauche et la droite.
Les
critiques de Netanyahou n'ont pas mâché leurs mots.
Dans
une annonce parue le jour du Yom Kippour, la prière
traditionnelle était suivie de ces mots: «Nous avons péché.
Nous avons élu Netanyahou». Le texte d'une autre annonce,
visiblement insérée par les adversaires religieux du Premier
ministre, citait le livre de Kohelet (= l'Ecclésiaste). On
pouvait notamment y lire: «Malheur au pays régi par un
jeune».
Et
le collectif de ceux que Netanyahou a déçus s'est contenté
de poser une question: «Qu'allons-nous encore devoir subir?»
D'autres annonces appelaient les pouvoirs publics à
protester contre la politique gouvernementale, à s'exprimer
sur les ondes, à émettre des critiques et à écrire au
Président, de manière à le noyer sous les demandes exigeant
le départ de Netanyahou.
Mais
ce dernier a aussi des partisans. La veille de son 48e
anniversaire, il a reçu un cadeau sous la forme d'annonces
géantes le soutenant, parues dans les plus grands journaux
du pays, et disant: «Bibi, le peuple entier te dit
continue!» Netanyahou lui-même a également mis de l'huile
sur le feu. À l'occasion de l'inauguration solennelle d'un
nouveau rouleau de la Thora chez le rabbin Kaduri,
kabbaliste chenu, Netanyahou s'est penché vers lui pour lui
murmurer à l'oreille: «La gauche a oublié ce que c'est
qu'être Juif. Ils laissent les Arabes s'occuper de notre
sécurité. Ensuite, les Arabes s'occuperont de nous. Nous
leur donnons une partie du pays, et que vont-ils faire pour
nous? A-t-on jamais vu cela?»
Ces
propos ont été captés par un microphone de la radio. Leur
diffusion a déclenché un violent débat. La tentative de
Netanyahou pour présenter les gens de gauche comme des
non-Juifs a été ressentie comme une incitation à la révolte,
et de nombreux laïcs ont fait mouvement contre Netanyahou.
Ainsi, à l'ouverture de la session hivernale de la Knesset,
on a vu de nombreux représentants du parti travailliste
arriver en brandissant des affiches de protestation contre
le Premier ministre l'accusant de ne pas s'être montré
solidaire du peuple juif. De nombreux membres du très estimé
état-major général, dans lequel tant Barak que Netanyahou
ont servi, en ont fait autant. Des soldats du corps
militaire ont également fait irruption à la Knesset pendant
les débats, munis de pancartes protestant contre Netanyahou.
On pouvait y lire que, n'étant plus juifs à ses yeux, ils ne
pouvaient plus être comptés parmi ses camarades.
Réalisant
la bourde commise à l'encontre de la gauche, Netanyahou
s'est efforcé de ramener le calme par des paroles
apaisantes.
Mais,
forcé de constater que la critique ne désarmait pas, il
s'est vu contraint de faire un pas supplémentaire et a
entamé son discours à l'occasion du congrès du Likoud par un
appel à la réconciliation nationale, précisant par la suite
qu'il tendait à tous ses adversaires internes une main
pacifique et les appelait à l'unité. Cette démarche a
décontenancé ses opposants. Tandis que certains d'entre eux
étaient prêts à saisir la main tendue, d'autres dénonçaient
son appel comme une diversion, ramenant sa démarche à une
manoeuvre de propagande par laquelle le Premier ministre
espérait regagner la faveur de l'opinion publique après ses
récents mouvements. Les débats au sein de la gauche ont
toutefois eu un résultat positif concernant Netanyahou: le
parti travailliste, qui avait menacé de boycotter son
discours à la Knesset à l'occasion du deuxième anniversaire
de la mort de Rabin, a décidé de le laisser s'exprimer. Il a
mis l'occasion à profit pour lancer un nouvel appel à la
réconciliation populaire. Mais cet appel, suivi d'une
tentative d'Ehud Barak, n'a pu éviter le partage de
l'opinion. Un sondage du week-end paru dans un des plus
grands quotidiens israéliens après la commémoration a révélé
que 56% des Israéliens pensent qu'Israël est aujourd'hui
plus près de la guerre civile que de la réconciliation.
L'avertissement est clair...
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d'Israël
01
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INAUGURATION
DU CENTRE PERES POUR LA PAIX
En
présence de 140 invités internationaux, dont des
scientifiques mondialement célèbres, le Centre Peres pour la
Paix a été inauguré à Tel-Aviv. Fonctionnant grâce à des
dons, il a pour objet de mener des études sur la paix et de
promouvoir celle-ci au Proche-Orient et dans le monde
entier. La liste des invités était impressionnante:
représentants de nombreux États arabes, Premiers ministres
et ministres des Affaires étrangères américain, français,
colombien, norvégien, suédois, mexicain, costaricain,
bolivien, sud-coréen, etc. Un point commun à ces
personnalités: la volonté de s'engager en faveur de la paix.
C'est
aussi le thème de la paix qui a fait l'objet de tous les
discours et entretiens.
Amir
Moussa, ministre égyptien des Affaires étrangères> s'est
montré le plus pessimiste. Dans un discours inhabituellement
sévère, il a attiré l'attention sur la situation critique au
Moyen-Orient, affirmant que le processus de paix ne s'était
jamais trouvé à ce point compromis.
Le
Président israélien Ezer Weizmann également présent pour
l'occasion, s'est pour sa part déclaré optimiste, et a fait
part de son espoir de voir la paix se réaliser avant la fin
du siècle. «Espérons que pour cette échéance, nous aurons
également signé des traités de pair avec les Palestiniens,
les Syriens et les Libanais».
Pour
l'ex-ministre américain des Affaires étrangères Warren
Christopher, le fossé pourra être franchi «si les leaders
politiques font preuve de courage et de bon sens».
Dans
un discours solennel en point d'orgue de la manifestation,
Shimon Peres a évoqué l'espoir «qu'après cette soirée, nous
nous éveillions à la paix le lendemain».
Commentaire:
Peres, dont le nom signifie «division», «scission», fait
partie des principaux acteurs du «théâtre de la paix» au
Proche-Orient. Il porte d'ailleurs très bien son nom depuis
que, par la duperie du Traité d'Oslo, il a divisé le peuple
d'Israël en partisans et adversaires. Et le fait
qu'aujourd'hui, un centre pour la paix au nom de Peres soit
inauguré en grande pompe internationale, ne fait que
confirmer que tout le processus continue à faire fausse
route comme cela a été le cas jusqu'à présent: la fausse
paix qui fera tomber Israël doit être cimentée encore plus
étroitement. Et, selon sa louable habitude, Peres s'y
attelle. Les ennemis d'Israël ont dû penser que pour la
circonstance, ils enverraient toutes leurs éminences afin
d'accentuer encore la pression sur Israël. Toute cette
évolution s'inscrit dans la stratégie de l'ennemi pour faire
tomber Israël. Mais cela ne sera que dans la mesure où le
Seigneur l'autorisera. Au moment adéquat, Il reviendra et
délivrera Son peuple.
Alors,
tout Israël se tournera vers Lui et le royaume de pair de
mille ans s'ouvrira sous le règne béni de Jésus Christ à
Jérusalem. CM
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d'Israël
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/ 1998
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LE
CHEF D'ÉTAT-MAJOR GÉNÉRAL EN TURQUIE
Le
commandant suprême Amnon Lipkin Shachak s'est rendu, début
novembre, en Turquie. Il y a rencontré de hauts responsables
du gouvernement ainsi que des officiers supérieurs, parmi
lesquels son homologue turc, le général Ismaïl Kàravaï.
À
son arrivée, le chef d'état-major israélien a déposé une
couronne sur la tombe du fondateur de la République turque,
Ataturk.
Il
eut ensuite des entretiens avec le terrier ministre et le
Président Suleiman Demiral.
La
partie principale de sa visite fut consacrée à l'alliance
militaire et à la collaboration stratégique entre les deux
pays. Shahak parla, entre autres, des dernières manoeuvres
communes effectuées par les deux armées. En outre, on
discuta de la possibilité de vente d'équipement militaire à
la Turquie.
Les
médias arabes ont donné un très grand écho à la visite du
général israélien, affirmant qu'il essaie de promouvoir la
vente à la Turquie d'armes israéliennes, de quelques blindés
Merkava et de diverses fusées. L'industrie militaire de
l'État hébreu, ont écrit de nombreux journaux turcs, est
engagée dans une concurrence avec les Américains, les
Italiens, les Français, les Allemands et les Russes. Voilà
pourquoi le chef d'état-major israélien veut aider
l'industrie militaire de son pays dans cette lutte.
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Nouvelles d'Israël
01
/ 1998
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LE
RASSEMBLEMENT IMMINENT CONTRE LA COUPE D'ÉTOURDISSEMENT ET
LA PIERRE LOURDE À SOULEVER
Une
évolution redoutable
On
reçoit de plus en plus d'informations sur l'énorme frénésie
d'armement dans les États arabes, qui dépensent des
milliards de dollars.
La
Syrie a obtenu 48 avions de chasse modernes venant des
surplus de l'armée russe et elle achète en Asie tout un
arsenal de missiles.
Aujourd'hui,
elle possède deux fois plus d'armes qu'en 1973, lors de
l'attaque arabe contre Israël, à la fête du Yom Kippour.
Malgré le fait que son peuple est tenaillé par la faim,
Saddam Hussein équipe I'Iraq de missiles dont les
performances dépassent de loin celles des Scuds qu'il a
lancés sans la moindre raison contre Israël, en 199 1.
L'Iran, qui a fait de considérables progrès en matière de
technologie nucléaire, achète aussi beaucoup de matériel en
Russie. L'Égypte, qui a conclu un traité de paix avec Israël
et qui traverse actuellement une grave crise économique,
fait cependant d'importants achats d'armes. L'Arabie
Saoudite, qui est elle-même armée jusqu'aux dents, assure le
financement des achats militaires d'autres pays arabes. Ces
derniers temps, environ 900 ingénieurs et scientifiques de
l'industrie de l'armement ont été engagés par les pays
arabes au nord d'Israël.
Israël
dispose seulement de 1/25e du nombre des militaires de 20
pays arabes, et seulement de 1/7e de leur quantité d'avions
de combat et de chars blindés. Par des manipulations
politiques et par la pression internationale, Israël (avec
une surface de 21.946 km2 contre les quelque 13, 4 millions
de km2 des États arabes) a été démembré et affaibli.
Avec
leurs missiles stratégiques, les ennemis jurés d'Israël
peuvent frapper n'importe quel endroit du pays.
(Haschiwah
n° 3 / 1997)
Une
poudrière
Voulez-vous
un pronostic de la probabilité d'une guerre israélo-arabe?
Dans
son édition du mois de mai, la revue Trendletter cite le
service de renseignements anglais «intelligence Digest» qui,
sur base d'une analyse, estime qu'une telle guerre éclatera
probablement avant l'an 2000 et inévitablement vers 2003, du
fait que les exigences réciproques touchent des questions
vitales insolubles.
Entre-temps,
ce service de renseignements – très bien informé en général
– a réduit le délai prévu. Il pense à présent qu'une telle
guerre éclatera déjà dans la seconde moitié de l'année 1998.
La raison de ce nouveau pronostic réside dans le fait que
l'Iran sera équipé, d'ici 18 mois, d'armes stratégiques
télécommandées (comme le Premier ministre israélien l'a
déclaré à la ministre américaine des Affaires extérieures),
ainsi que dans le rapprochement entre la Russie et les États
musulmans, ce qui va de pair avec des livraisons massives
d'armes. «intelligence Digest» (19.9.1997) considère cela
comme la déclaration la plus importante faite durant les 60
années de son existence.
(Trendletter
n° 1 1/ 1 997)
Jérusalem
deviendra inévitablement une coupe d'étourdissement et une
pierre lourde à soulever pour tous les peuples, comme Dieu
l'a affirmé par la bouche du prophète Zacharie: «Voici, je
ferai de Jérusalem une coupe d'étourdissement pour tous les
peuples d'alentour, et aussi pour Juda dans le siège de
Jérusalem, En ce jour-là, je ferai de Jérusalem une pierre
pesante pour tous les peuples, tous ceux qui la soulèveront
seront meurtris; et toutes les nations de la terre
s'assembleront contre elle» (chap. 12, 2-3).
Ce
seront d'abord les États arabes voisins qui se dresseront
contre Jérusalem («tous les peuples d'alentour», v, 2), mais
par la suite, toutes les autres nations seront entraînées
dans la guerre contre Israël (v. 3). On s'imagine facilement
que la puissance basée sur le pétrole jouera un rôle très
important dans ce processus, du fait que presque tous les
pays ont besoin de l'or noir arabe, On ne peut du reste
ignorer que les musulmans militants réclament avec toujours
plus d'insistance que tout Jérusalem leur soit livré. On
comprend que les dirigeants politiques occidentaux ne
veulent pas se brouiller avec les pays producteurs de
pétrole et qu'ils font sans cesse de nouvelles concessions,
en général, aux dépens du peuple juif.
Mais
la défaite des nations est programmée. Leurs actions
ressembleront à l'image d'un homme qui boit plus qu'il ne
supporte ou qui essaie de soulever un poids qui lui est trop
lourd. Dieu, qui ne permettra pas l'anéantissement du peuple
par lequel Il a envoyé le Sauveur du monde, interviendra en
personne pour écraser les peuples qui se sont rassemblés
contre Israël «En ce jour-là, dit l'Éternel, je frapperai
d'étourdissement tous les chevaux, et de délire ceux qui les
monteront, mais j'aurai les yeux ouverts sur la maison de
Judo, quand je frapperai d'aveuglement tous les chevaux des
peuples» (Zach.12, 4). N.L.
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Jérusalem
deviendra inévitablement une coupe d'étourdissement et une
pierre lourde à soulever pour tous les peuples, comme Dieu
l'a affirmé en Zacharie 2, 2-3.
© Appel
de Minuit Janvier 1998
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LES
SERVICES SECRETS D'ISRAËL – UNE AUTRE ATTAQUE CONTRE SADDAM?
Israël
a projeté d'assassiner le dictateur irakien Saddam Hussein;
c'est ce qu'a affirmé l'important hebdomadaire britannique
«Foreign Report» dans une de ses éditions de novembre. Selon
ce journal, le projet tiendrait toujours, même si lors des
derniers entraînements en vue de la liquidation de cet homme
il y a cinq ans à Zeelim, cinq soldats du corps de
l'état-major ont perdu la vie.
L'hebdomadaire
déclare encore que le Mossad aspire toujours à la
réalisation de son plan. Il dispose d'informations précises
sur l'horaire journalier de Saddam. Cet article fait
également état des réflexions et des raisons qui ont
conduit, il y a cinq ans, à la décision d'assassiner Saddam
Hussein. Les combattants du corps de l'état-major général
auraient dû survoler le nord de l'Irak en prolongement d'une
manoeuvre réussie avec des hélicoptères pour y liquider
Saddam. Le 22 novembre 1992 vit se tenir les dernières
manoeuvres en présence des chefs militaires. Par erreur, un
missile fut tiré en direction d'un groupe de soldats
simulant être la garde de Saddam. Les cinq hommes périrent.
L'attaque réelle, qui devait avoir lieu le lendemain, fut
immédiatement supprimée. Le «Foreign Report» affirme que
l'entreprise a été annulée après des discussions entre le
chef du Mossad de l'époque, Shabbtai Shavit, et le directeur
de l'organisme de la protection de la Constitution, Uri
Sagi.
Les
deux hommes en seraient presque venus aux mains en présence
du Premier ministre Yitzhak Rabin.
Sagi
avait déclaré que le Mossad n'était pas à même de fournir
les renseignements indispensables à la liquidation de
Saddam. Sur ce, le Mossad donna une description détaillée de
la villa de Saddam dans le nord de l'Iran, laquelle lui
servait de cache et de refuge et de lieu de réception de
visiteurs secrets. Le Mossad disposait aussi, paraît-il,
d'informations concernant le jour où Saddam se rendrait la
fois suivante à sa villa.
Les
politiciens et les officiers des services secrets, présents
à cette rencontre, émirent des doutes sur l'exactitude de
ces renseignements. On parvint à un compromis: Shavit
fournit les informations qui permirent au commando de
pénétrer en Irak et d'observer la villa. Ce commando vit
effectivement Saddam Hussein entrer dans cette maison, ce
qui confirma les dires du Mossad.
Mais
c'est alors que parvinrent à l'organisme de la protection de
la Constitution des renseignements contradictoires. Au
moment où le commando dit avoir vu Saddam entrer dans sa
villa, il était aperçu à Bagdad pour une réunion avec des
membres importants du parti Baath. Comme il s'est avéré par
la suite, il s'agissait d'un sosie. Le véritable Saddam
était effectivement dans sa villa. Rabin décida d'autoriser
la mise à exécution du projet, ce qui ne se fit cependant
pas en raison de l'accident de Zeelim.
Mais
selon l'hebdomadaire, le Mossad tente maintenant de redonner
vie au fameux plan. Le journal fait référence à un bureau de
la sécurité israélienne qui aurait communiqué que le Mossad
tient absolument à prouver qu'il est capable de liquider
Saddam Hussein – et cela malgré l'attentat raté visant
Chaled Mashal, en Jordanie.
© Nouvelles
d'Israël
01
/ 1998
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NETANYAHOU
À L'ÉTRANGER
Dès
la fin du congrès houleux de son parti – le sol politique en
tremble encore sous ses pieds –, Netanyahou est parti, comme
relaté ci-dessus, en compagnie d'une très importante
délégation pour un voyage d'une semaine en Angleterre et aux
États-Unis.
Motif
officiel du voyage:
Netanyahou
souhaitait prendre la parole au congrès des communautés
juives à Indianapolis. Mais d'entrée de jeu, le Premier
ministre israélien entendait bien profiter de l'occasion
pour rencontrer le président Clinton et couper court aux
rumeurs de mésentente entre les deux hommes politiques.
Cependant, les choses ont pris une tournure différente, et
la rencontre avec Clinton n'a pas eu lieu. La Maison-Blanche
a fourni une explication officielle selon laquelle «il
n'avait pas été possible de s'accorder sur l'agenda». Mais
les journalistes israéliens et américains ont révélé le
motif réel: Clinton boude Netanyahou. Ce dernier n'a pas
respecté l'horaire prévu.
Aux
dates de son voyage, il était censé négocier avec les
Palestiniens. Netanyahou devient ainsi le premier Premier
ministre israélien à se rendre aux États-Unis sans
rencontrer le président américain.
La
rencontre avec des milliers de représentants et de leaders
des communautés juives aux États-Unis n'a pas non plus été
un franc succès. Les rapporteurs qui accompagnaient
Netanyahou ont relaté qu'à l'assemblée, ce dernier avait
reçu un accueil assez froid. Dans son discours, il s'est
efforcé de faire comprendre qu'Israël est le foyer de tous
les Juifs, mais ces propos n'ont recueilli que des
applaudissements polis.
Par
leur retenue, les Juifs américains voulaient protester
contre la loi de la conversion. La Knesset a l'intention de
voter le projet. Si c’est le cas, Israël n'acceptera plus, à
l'avenir, les conversions de rabbins réformés et
conservateurs.
La
seule consolation de Netanyahou a été sa brève visite à Los
Angeles, où Hollywood lui a réservé un accueil amical,
notamment grâce à un double rendez-vous avec des vedettes.
Lors
de la visite de l'Institut Wieseltier, les époux Netanyahou
ont rencontré le célèbre M. Muscle, Arnold Schwarzenegger.
«J’ai vu tous vos films», a avoué Netanyahou, ajoutant dans
un clin d'oeil visant la politique israélienne: «Peut-être
devrais-je jouer de la même manière que vous». Quelques
heures plus tard, c'est au célèbre acteur Kirk Douglas que
Netanyahou a remis l'Insigne de David à l’occasion d'un
banquet à l'école talmudique d'Ecsh-HaTorab. Netanyahou a
invité l'acteur à se rendre en Israël pour le cinquantième
anniversaire de l'État hébreu.
Avant
de traverser l'Atlantique, Netanyahou a fait escale à
Londres, où il a rencontré Madeleine Albright, ministre
américain des Affaires étrangères, pour une confrontation
visiblement difficile, mais aussi Tony Blair, son homologue
britannique, avec qui il s'est entretenu du processus de
pair et de l'attitude critique de l'Europe.
Sur
le trajet du retour, profitant d'une nouvelle escale à
Londres, c'est le Roi Hussein de Jordanie que Netanyahou a
rencontré c'est la première fois que les deux hommes se
voyaient depuis l'affaire Mashal. À la demande du souverain,
la rencontre a eu lieu à l'abri des photographes de presse
dans le château que le monarque possède non loin de Londres.
La teneur de l'entretien n'a pas été révélée, mais il est
probable qu'il ait porté sur la crise irakienne et les
relations israélo-jordaniennes après l'attentat manqué.
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Nouvelles d'Israël
01
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TREMBLEMENT
DE TERRE AU CONGRÈS DU LIKOUD
Le
Likoud s'enfonce dans la crise. Le congrès de ce parti
aurait dû être une journée agréable, occasion de confirmer
le leadership de Netanyahou et de soutenir la voie qu'il
emprunte. Au lieu de cela, c'est à une manifestation
contestée que l'on a assisté.
Le
début de la journée fut prometteur. Les 2700 invités
présents auraient dû soutenir la politique du Premier
ministre et élire les nouveaux organes qui dirigeront le
parti en l'an 2000.
Quelques
jours avant l' événement, on avait fait savoir que certains
alliés d'Avigdor Lieberman, chef de cabinet du Premier
ministre et sans doute un des plus proches collaborateurs de
Netanyahou, avaient l'intention de proposer des
modifications du règlement d'ordre intérieur du parti. Parmi
les propositions figurait la suppression des élections
primaires, auxquelles participent 200.000 membres du parti,
et qui permettent de définir la liste des représentants à la
Knesset. Une autre proposition envisageait qu'en cas de
dissolution anticipée du gouvernement pour une raison
quelconque, Netanyahou reste le candidat du Likoud au poste
de Premier ministre sans qu'il soit nécessaire d'organiser
de nouvelles élections.
Ces
deux propositions ont fait dresser l'oreille aux
parlementaires et aux ministres du Likoud. La suppression
des primaires impliquait le glissement du pouvoir électoral
des députés vers les membres de la centrale du parti,
majoritairement dominée par des partisans de Netanyahou et
de Lieberman. La seconde proposition confirmait la position
de leader de Netanyahou au sein du Likoud.
Interrogé,
Netanyahou a fait savoir à ses ministres qu'il était
totalement étranger à ces propositions, et leur a promis de
ne pas évoquer la suppression des primaires lors du congrès
du parti. Mais les ministres n'ont pas tardé à se rendre
compte qu'ils s'étaient réjouis trop tôt. Au congrès, les
partisans de Netanyahou ont bien fait comprendre qu'ils
n'avaient pas la moindre intention de se raviser.
Pour
être sûrs d'imposer leurs vues, ils ont décidé de présenter
la candidature d'un des leurs à la présidence du congrès,
fonction supervisant la responsabilité de l'ordre du jour et
des propositions concernant le règlement d'ordre intérieur.
Les
ministres ont soudain! compris que Netanyahou: jouait
manifestement double jeu, et avait bel et bien l'intention
de supprimer les primaires et de consolider sa position.
C'est
dans ce contexte que le congrès s'est tenu, ans une
atmosphère très tendue. Les ministres ont à nouveau tenté de
faire pression sur Netanyahou qui, de son côté, s'est
efforcé de leur expliquer qu'il ne contrôlait plus les
députés de son parti. Pour confirmer ses propos, il a
rejoint la tribune de l'orateur, où de bruyantes huées ont
accueilli sa proposition de reporter à plus tard le débat
sur les primaires.
Les
pressions n'y ont rien fait. Les députés, visiblement
dirigés par le puissant chef de cabinet du Premier ministre,
ont soutenu les véritables desseins de Netanyahou et voté
pour la suppression des primaires au Likoud, renforçant
ainsi la position de Netanyahou en même temps que la leur.
Tout
à coup, députés et ministres se sont trouvés à leur merci
pour la confirmation de leurs mandats. Les députés étaient
hors d'eux, ayant compris que Netanyahou les avait bernés.
Quelques-uns
ont même émis l'hypothèse que les huées étaient arrangées
d'avance pour fournir un «alibi» au Premier ministre, et ils
ont défendu la thèse qu'il n'avait pas du tout l'intention
de tenir compte des souhaits des députés. Leur colère s'est
encore accrue lorsque la seconde proposition, visant à
exempter Netanyahou de l'obligation de représenter sa
candidature à la présidence du parti, a été purement et
simplement rayée de l'ordre du jour à la demande expresse du
Premier ministre, cette démarche prouvant bien que, quand il
le veut, Netanyahou a les députés de son parti bien en main.
Parmi
les propositions présentées, seules celles qui avaient la
faveur du Premier ministre ont été approuvées. En outre, un
des chefs de file du Likoud s'était adjoint les services
d'un technicien vidéo pour filmer l'assistance et repérer
ceux qui s'exprimaient contre le Premier ministre. Tous ces
incidents gravitaient autour d'une seule et même personne:
Avigdor Lieberman, bras droit et chef de cabinet de
Netanyahou. Néanmoins, il était clair pour tous que
Lieberman n'avait pas agi sans l'accord préalable de
Netanyahou, comme l'a notamment laissé entendre le discours
du populaire ministre du Likoud Arik Sharon.
Dans
son intervention, Sharon s'est prononcé contre la
suppression des primaires, tirant à boulets rouges sur son
président de parti.
Les
ministres ont saisi les allusions à peine voilées de Sharon.
Peu après, la presse israélienne a rapporté certaines
spéculations au sujet d'un complot visant à destituer
Netanyahou. Au sein du Likoud, plusieurs ministres et
députés essayaient de rassembler 80 voix de députés contre
Netanyahou, de manière à l'évincer de son poste sans avoir à
dissoudre la Knesset ni organiser de nouvelles élections.
Netanyahou
n'a manifesté aucune inquiétude. À peine le congrès terminé,
il s'est envolé pour Londres, où l'attendait un entretien
difficile avec Madeleine Albright au sujet des progrès du
processus de paix. De là, il a rejoint les États-Unis pour
rencontrer les communautés juives et leur expliquer la loi
de la conversion, qui proscrit les conversions réformées et
conservatrices.
De
l'étranger, Netanyahou a déclaré que les ministres devraient
se faire à la nouvelle situation, ajoutant:
«Vous
ne vous débarrasserez pas de moi aussi facilement.»
©
Nouvelles d'Israël 01 / 1998
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WEIZMANN
ET LA BIBLE
Le
Président israélien Ezer Weizmann a récemment pu toucher du
doigt la puissance des hommes politiques religieux de son
pays. La franchise compte parmi les qualités de Weizmann.
S'entretenant avec des étudiants au cours d'une journée
d'étude ayant pour thème la Bible, il a déclaré à ses jeunes
auditeurs: «Mieux vaut ne pas tout lire dans la Bible. Elle
contient aussi des choses moins sympathiques. Nous ne devons
pas tenir compte de certains propos de Moïse.»
Le
commentaire de Weizmann a suscité l'émoi, surtout dans le
monde politique, déclenchant, de la part des députés
religieux, les diatribes les plus virulentes à son égard.
Ceux-ci lui reprochaient surtout d'avoir osé critiquer
Moïse. L'ampleur de la critique a surpris le président. Dans
quelques mois, celui-ci terminera son mandat de cinq ans et
aimerait le renouveler – il l'a même déclaré en public.
Weizmann
avait de très bonnes chances d'être réélu pour cinq ans, en
dépit du fait que Netanyahou aurait visiblement préféré voir
quelqu'un d'autre à la présidence de l'État, mais ses propos
à l'encontre des Écritures ont à tout le moins sérieusement
diminué ses chances d'être réélu.
Les
religieux alignent un nombre important de députés à la
Knesset, et tout ce qui les mécontente se paie cher.
Comprenant
cela, Weizmann s'est immédiatement excusé. «Si mes paroles
ont blessé qui que ce soit, je souhaite m'en excuser.
Visiblement, j'ai tenu des propos inopportuns», a déclaré le
Président dans une intervention particulièrement courageuse
à l'occasion d'une cérémonie de Bar-mitsva pour enfants
d'immigrés du nord d'Israël.
«Néanmoins,
personne ne peut s'arroger un droit de propriété sur la
Bible. J'ai l'intention de représenter ma candidature aux
élections. Si les cercles religieux ne votent pas pour moi,
je le déplorerai, car je les respecte.»
Les
spectaculaires excuses de Weizmann ont quelque peu arrangé
les choses.
«Rares
sont ceux qui sont prêts à s'excuser de la sorte», a
commenté un membre éminent d'un parti religieux.
Lui-même
et ses amis considèrent que l'incident est clos.
Commentaire:
Cette dépêche – Weizmann s'excusant de-ci de-là – démontre
une fois de plus à quel point les dirigeants d'Israël se
sont éloignés de Dieu. Ce peuple ne s'est toujours pas
converti, bien que Dieu soit sur le point d'accomplir Sa
Parole.
Bien
des choses se sont réalisées. Les Israéliens qui vivent
aujourd'hui dans le pays attestent la fiabilité des
prédictions de Dieu, qui a prédit à plusieurs reprises qu'Il
ramènerait Son peuple. Mais le Seigneur a également annoncé
qu'Il lui donnerait un coeur nouveau et étendrait sur lui
Son esprit. Ce dernier volet ne s'est pas encore accompli;
la rencontre avec Lui, le Messie d'Israël, n'est pas encore
à l'ordre du jour.
Mais
il ne fait aucun doute qu'elle aura lieu! CM
© Nouvelles
d'Israël
01
/ 1998
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ACCORD
SECRET AVEC LES ÉTATS-UNIS?
Les
multiples déclarations et les agissements contradictoires du
Premier ministre Netanyahou ont laissé au gouvernement
israélien et aux députés de la Knesset une image floue des
véritables intentions du Premier ministre.
D'un
côté, Netanyahou a eu, à la mi-décembre, une réunion
extraordinaire – la deuxième en deux semaines – avec le
ministre américain des Affaires étrangères, Madeleine
Albright. De l'avis de tous, cet entretien devait être
déterminant car Netanyahou devait faire connaître aux
Américains l'importance de la deuxième phase du retrait de
Judée et de Samarie. D'un autre côté, Netanyahou n'étant pas
parvenu, à la suite de pressions exercées au sein de la
coalition, à aboutir à une quelconque décision officielle,
il avait déclaré, juste avant son départ, qu'il ne se
laisserait pas entraîner dans des décisions précipitées,
uniquement pour plaire aux Américains.
Cette
déclaration ainsi que le fait que le Premier ministre se
soit rendu à Paris pour y rencontrer le ministre américain
des Affaires étrangères sans – apparemment – emporter de
carte géographique, avaient poussé les observateurs à juger
cet entretien voué à l'échec. Par peur que ces pronostics ne
se vérifient, le ministre israélien des Affaires étrangères
David Lévy avait même conseillé d'annuler la rencontre.
C'est d'ailleurs la raison pour laquelle il fut communiqué
qu'il ne participerait pas à cette réunion.
Néanmoins,
tous ces sombres pronostics ne se sont pas réalisés.
Albright et Netanyahou se sont rencontrés au cours d'un
petit déjeuner. À la fin de la réunion, Netanyahou a
qualifié son entretien avec le ministre américain des
Affaires étrangères de fructueux. Albright a même exhorté
Arafat à s'atteler plus sérieusement à la lutte contre le
terrorisme. «Sans mesures de sécurité adéquates, Arafat
n'obtiendra aucun retrait supplémentaire», a-t-elle fait
savoir. En outre, il a été rendu public que le Premier
ministre israélien et Arafat avaient été invités séparément
par le président américain Clinton, celui-ci ayant décidé de
s'engager davantage au Proche-Orient et de lever le
«boycott» qu'il exerçait sur Netanyahou.
Le
déroulement positif – malgré tous les pronostics défaitistes
– de la rencontre entre Albright et Netanyahou a fait
dresser l'oreille des cercles politiques de droite, qui ont
supputé que Netanyahou avait depuis longtemps établi la
carte du retrait d'Israël mais ne l’avait pas présentée au
gouvernement. Les cercles de droite du gouvernement ont dès
lors craint que Netanyahou se soit montré particulièrement
«généreux» et qu'il ait peut-être promis un retrait de 10%
du territoire de la région. Dans les médias, ces
supputations furent dans un premier temps attribuées aux
«milieux de la politique étrangère à Jérusalem». Plus tard,
il s'avéra qu'il s'agissait de l'opinion du ministre des
Affaires étrangères David Lévy, depuis démissionnaire.
Dans
ces mêmes cercles, on a prétendu que Netanyahou avait
dissimulé la vérité au gouvernement et avait depuis
longtemps conclu un «deal» avec les Américains. Toujours
selon ces affirmations, Netanyahou n'avait pas rendu cette
information publique parce qu'il avait besoin de la droite
de sa coalition gouvernementale, notamment pour le vote du
budget.
Comme
on pouvait s'y attendre, Netanyahou a réfuté toutes ces
accusations. Au cours d'une allocution publique, il a
affirmé que «la rive ouest devait rester un territoire
israélien». Néanmoins, il n'a manifestement pas réussi à
convaincre tous ses amis de droite. Certains d'entre eux,
dont trois personnalités influentes du Conseil des colonies
ainsi que Pinchas Wallerstein, président du Conseil, ont
publié dans la presse des annonces géantes dans lesquelles
ils exhortaient l'opinion publique et la classe politique à
réclamer la démission du gouvernement. La parution de ces
annonces a interloqué les cercles de droite et a créé une
profonde cassure chez les colons.
Commentaire:
Ce tacticien roublard de Netanyahou est tout à fait capable
d'avoir conclu un accord secret avec les États-Unis.
D'ailleurs, cela figure d'une certaine manière dans la
Parole prophétique:
Supposons
que les États-Unis soient le dernier prédécesseur de
l'Antichrist. Selon Daniel 9, 27, celui-ci imposera pour
ainsi dire à Israël une alliance. Si ce qui figure dans
l'article ci-dessus est vrai, les États-Unis ont alors fait
ce que l'Antichrist fera aussi. Ce n'est pas un secret que
de dire que l'Amérique exerce une immense pression sur
l'État juif. Un spécialiste des questions d'Israël a dit un
jour que dans ce pays, rien ne se faisait sans l'accord de
l'Amérique. . . Certains interprètes de la Parole
prophétique pensent que l'alliance dont parle Daniel 9, 27
aurait déjà été scellée par «l'amitié» de l'Amérique et les
pressions exercées sur Israël. . . Même si, à notre
connaissance, nous ne pouvons nous rallier à cet avis, il
n'est pas aisé de le rejeter compte tenu des faits. . . Tous
ces événements aboutissent à la même conclusion: Jésus sera
bientôt de retour. CM
©
Nouvelles d'Israël 02 / 1998
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AUGMENTATION
DE LA PRESSION SUR ISRAËL
Au
cours de ces semaines et mois passés, il a été fait de plus
en plus état de l'augmentation de la pression internationale
sur Israël et du processus de paix en panne au
Proche-Orient. Presque désemparé, comme un homme soûl,
Netanyahou parcourt le monde. Il n'a pas été reçu en
Amérique par Bill Clinton. La secrétaire d'État Madeleine
Albright exige du gouvernement israélien qu'il y ait «un
retrait significatif de ses troupes, tant qualitativement
que quantitativement, de Judée et de Samarie». De même,
l'accueil qu'il eut en Europe fut glacial. Le président
français Jacques Chirac engagea, en termes clairs,
Netanyahou à s'impliquer fortement dans le processus de
paix.
Bonn
également, lors d'une assemblée plénière des Nations unies
en novembre, vota pour la première fois une résolution qui
condamnait Israël pour ses colonies très contestées dans les
«territoires occupés». «Ainsi», dit-on, «l'Europe pourra
jouer un rôle de plus en plus important dans le jeu de poker
au Proche-Orient.» Du côté américain, il serait même
question de lancer un ultimatum et d'envisager, au ministère
des Affaires étrangères, la rédaction d'un document
établissant un État palestinien, au cas où Israël
n'honorerait pas ses obligations vis-à-vis de l'Autonomie.
Et on investit beaucoup sur ces développements. On pouvait
lire dans «Die Welt» du 6. 12. 1997 que tous les pays
donateurs s'engageaient à faire parvenir à l'Autorité
palestinienne (AP) 4,5 milliards de marks pour son programme
de construction. La contribution européenne est la plus
importante avec un milliard de marks; les USA suivent avec
880 millions de marks, le Japon et l'Arabie Saoudite avec
350 millions et la Banque mondiale avec 400 millions de
marks. La part allemande du paquet européen est de l'ordre
de 25%. Mais les Palestiniens se plaignent du manque
d'enthousiasme des pays donateurs. Arafat clame son projet
de formation d'un État palestinien, et il trouve des
oreilles très ouvertes. «Projet de fondation de l'État:
selon Yasser Arafat, les Palestiniens proclameront leur
propre État en l'an 1999. Après une période de transition de
5 ans, cet État sera créé conformément aux Accords d'Oslo,
même si aucune solution définitive n'était trouvée avec
Israël» (The Jérusalem Report,11.12.1997). Pour la
réalisation de ce plan, l'Allemagne est le plus important
donateur.
© Appel
de Minuit
Février
1998
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DES
ISRAÉLIENS EN IRAN
Le
sommet islamique de Téhéran n'a fait que confirmer davantage
encore ce qu'Israël savait depuis longtemps déjà: malgré les
changements politiques et les forces plus modérées au
gouvernement, l'Iran reste la force motrice du monde
musulman, qui attise la haine contre Israël.
Cela
s'est surtout marqué dans les discours des deux chefs
spirituels rivaux, l'ayatollah Khamenei et le nouveau
Premier ministre Mullammed Khatami. Tous deux ont présenté
leurs opinions divergentes quant à l'attitude à adopter
vis-à-vis du monde occidental et en particulier des
États-Unis.
Leurs
discours laissaient apparaître à ce sujet une importante
différence de mentalité. Par contre, pour ce qui concerne
Israël, leur haine était équivalente. Tous deux ont parlé
d'Israël comme d'un «démon» et ont souligné que le combat
contre Israël se poursuivrait.
Ils
se sont toutefois trouvés dans le plus grand embarras
lorsqu'à ce moment précis, il a été rendu public que des
experts agronomes européens et israéliens séjournaient en
Iran avec pour mission d'améliorer les systèmes d'irrigation
du pays.
Selon
les communiqués, les experts israéliens – il était question
de 12 à 16 personnes – étaient arrivés par avion via
l'Allemagne, après avoir obtenu leur autorisation d'entrée
auprès de l'ambassade iranienne à Bonn. Certains de ces
Israéliens étaient entrés dans le pays avec des passeports
étrangers; d'autres, qui ne disposaient que de la
nationalité israélienne, y étaient venus avec des documents
spéciaux de transit ne mentionnant pas leur véritable
nationalité.
Ces
informations sont très vite devenues le sujet principal du
sommet islamique en Iran et ont naturellement mis les
dirigeants iraniens dans une situation extrêmement précaire.
Le ministre iranien des Affaires étrangères a immédiatement
démenti ces informations.
Selon
les déclarations officielles, il n'y avait pas un seul
Israélien en Iran. Un fonctionnaire du cabinet présidentiel
iranien a même prétendu qu'Israël avait inventé cette
information de toutes pièces dans l'intention de mettre le
gouvernement iranien dans une situation pénible.
Mais
en Israël, les responsables de la commercialisation de
produits agricoles dans des pays n'entretenant pas de
relations diplomatiques avec l'État hébreu ont assuré que
cette information était absolument vraie et ont ajouté que
depuis longtemps déjà, les Iraniens demandaient des produits
et des systèmes agricoles israéliens via des intermédiaires,
tout en sachant parfaitement d'où provenaient ces produits
et ces services.
Toujours
au sujet de l'Iran, Israël a appris que le grand rabbin
séfarade, Elijahu Bakshi Doron, avait présenté aux
dirigeants iraniens une offre de réconciliation. Son message
a été transmis par le président de l'Autorité palestinienne,
qui participait au sommet islamique en Iran. Dans sa lettre,
le rabbin Bakshi Doron invitait les dirigeants israéliens et
le Hezbollah à entamer un dialogue courageux entre les chefs
religieux. Il proposait de mettre fin à toutes les violences
entre musulmans et Juifs et incitait à une rencontre entre
rabbins et guides spirituels arabes.
Selon
un communiqué non officiel, le message aurait été reçu
positivement par les ayatollahs iraniens qui auraient laissé
entendre qu'il y avait «des éléments sur lesquels il était
possible de s'accorder». Dans l'article en question, il
était également annoncé que dans les prochaines semaines,
une rencontre entre les rabbins israéliens et les
extrémistes religieux iraniens devrait être organisée dans
un pays nord-africain.
Commentaire:
Notre correspondant Zwi Lidar écrit avec pertinence au sujet
du sommet iranien: «Ils étaient unis dans leur haine contre
Israël». A l'égard des États-Unis, un changement d'attitude
est perceptible. Cette situation ne va faire que se
renforcer à l'avenir, car lorsqu'il s'agit d'être contre les
Juifs, tout le monde s'unit. D'anciens ennemis «se
réconcilient» pour exercer leur haine contre Israël.
Rappelons-nous
à ce sujet les paroles tirées de Luc 23,12: «Le jour même,
Hérode et Pilate, qui, jusque-là, vivaient en
mésintelligence, se réconcilièrent». Ils se sont réconciliés
pour s'opposer à Jésus, comme c'est le cas aujourd'hui
vis-à-vis d'Israël.
Si
nous pouvions ici en Europe entrer dans la tête et le coeur
des responsables politiques et d'autres personnes, nous
serions effrayés par le nombre de millions d'antisémites.
L'esprit de l'Antichrist projette déjà son ombre et a
commencé son oeuvre. Il n'est dès lors pas étonnant que les
responsables politiques, même dans nos pays, commettent des
«dérapages» dans leurs déclarations. Le fait qu'Israël
envoie encore des experts agronomes en Iran nous rappelle le
Juif le plus célèbre ayant vécu sur cette terre, Jésus
Christ. Ce dernier a dit «Aimez vos ennemis» (Math. 5,44).
L'Iran lui aussi tombera sur Israël lorsqu'il se dirigera
avec «Gog, au pays de Magog», vers les montagnes et les
champs d'Israël (cf. Ez. 38,5 et suiv.). CM
©
Nouvelles d'Israël 02 / 1998
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ISRAËL,
BOUC ÉMISSAIRE
La
nouvelle n'a rien perdu de son atrocité. Le jour de
l'affreux massacre des touristes à Louxor, en Haute-Égypte,
les messages se succédèrent à la radio. Ce jour-là, je
faisais un voyage de plusieurs centaines de kilomètres en
voiture.
Toutes
les trente minutes, la radio diffusait d'autres nouvelles.
Les messages devenaient de plus en plus dramatiques, chaque
information des correspondants était plus terrible que la
précédente et le nombre de victimes ne cessait d'augmenter
d'abord une vingtaine, finalement plus de soixante. Le monde
entier était sous le choc. On essayait de connaître les pays
d'origine des victimes. Y avait-il des Allemands, des
Américains, des Suisses. . . parmi elles? Le bilan final fit
état de 68 morts, dont 58 touristes, 4 policiers et 6
terroristes.
La
grande majorité des victimes était originaire de la Suisse:
30 citoyens suisses avaient trouvé la mort. Par la suite, on
eut des informations sur l'atrocité des meurtres que les
terroristes avaient perpétrés: les derniers instants des
victimes avaient dû être horribles.
Les
grandes revues illustrées ont publié des photos des
cercueils alignés. Le monde entier en a eu des frissons. Un
de nos collaborateurs retraités a perdu dans le massacre un
cousin et l'épouse de celui-ci (croyant tous deux en Jésus),
qui laissent 4 enfants de 20 à 28 ans.
Nous
sommes donc touchés de près par ces événements. Comment
réagir en ce moment de détresse?
L'islam
militant est cruel. Il ne semble connaître ni pitié ni
miséricorde. La seule chose qui compte est la réalisation de
ses objectifs religieux, tant pis pour les gouvernements
qu'il attaque, pour les pays qu'il déstabilise et pour les
innocents touristes qu'il tue cruellement (et qui ne sont du
reste que des «incroyants» aux yeux des musulmans).
L'affaire prend des dimensions d'autant plus tragiques que
l'on cherche les coupables là où ils ne se trouvent
certainement pas. Ainsi, peu de jours après le massacre à
Louxor, la société de radiodiffusion DRS a donné la parole à
un professeur (chercheur dans le domaine de la langue et de
la littérature arabes à I'ETH de Zurich), qui prétendait
qu'Israël, en raison de son attitude politique, serait
responsable de l'attentat. Un de nos quotidiens (suisses) a
publié une citation qui va dans le même sens; il s'agit d'un
article paru dans un journal koweïtien qui défend une thèse
plus radicale encore – selon le «Jérusalem Report» du 11 .
12. 1997 qui fait mention de cet article tendancieux. La
voici:
Indication:
Deux
jours après l'attentat à Louxor, en Égypte, un quotidien du
Koweit prétendait que derrière l'attentat perpétré par les
AI Gamaa Al-lslamiya se cachait Israël.
Cette
action terroriste a coûté la vie à 68 personnes, dont 58
touristes.
D'après
des informations parues dans la presse d'autres États
arabes, cet attentat aurait été un acte de vengeance de la
part d'Israël dirigé contre l'Égypte, parce que ce pays
avait bloqué le sommet économique de Qatar (auquel Israël
aurait dû participer).
Ainsi,
Israël est le bouc émissaire, comme d'habitude. Dans le
passé, les Juifs ont été tenus pour responsables de la peste
et des crises économiques, des famines et des guerres. Même
le très controversé «Accord de Schengen» de l'Union
européenne est considéré par une certaine catégorie
d'orthodoxes grecs comme une «entreprise derrière laquelle
se cache le sionisme».
©
Appel de Minuit
Février
1998
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«ISRAËL
DOIT DISPARAÎTRE DE LA CARTE»
Le
chef du Hamas, le cheik Jassin, libéré anticipativement de
sa prison israélienne, a fait cette déclaration à Gaza, le
22 octobre dernier, devant des milliers de Palestiniens:
«Une
nation islamique qui ne mène pas une guerre sainte est
impuissante et n'a pas le droit d'exister!» Sur ce, il
appela les jeunes musulmans à mettre leur vie, comme
martyrs, à la disposition d'Allah pour sa guerre sainte; et
il répéta cette déclaration faite une semaine auparavant,
selon laquelle il «est contre un système de deux États,
Israël et l'État palestinien, Israël devant disparaître de
la carte.» Dès lors, il est aussi «contre Arafat, qui a
conclu un accord avec Israël. Nous ne nous reposerons pas
avant d'avoir placé Jérusalem totalement sous le contrôle
musulman.» Jassin, (61 ans), qui, en prison, s'était
prononcé pour la coexistence entre Israéliens et
Palestiniens – raison pour laquelle il avait été libéré plus
tôt se révèle maintenant plus radical que jamais.
4000
musulmans, dont beaucoup déguisés en kamikazes, ont défilé
dans les rues de Ramallah en qualifiant leur marche de
«marche d'exercices de guerre contre Jérusalem»!
(L.S.
dans «Oie Boten», no 127/1997)
©
Appel
de Minuit
Février
1998
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LA
LUTTE POUR JÉRUSALEM
En
décembre, un nouveau front s'est ouvert dans la lutte pour
le statut de capitale de Jérusalem, et pour les
revendications qu'élèvent à la fois le gouvernement
israélien et l'Autorité palestinienne sur la ville.
Les
Palestiniens ont tenté de réunir des statistiques concernant
la population de Jérusalem; cette collecte devait être
placée sous la responsabilité de l'Autorité.
Israël
a tout mis en oeuvre pour empêcher l'opération, estimant
qu'elle portait atteinte à sa souveraineté. Les Palestiniens
avaient chargé des fonctionnaires de rassembler des données
sur la population arabe de Jérusalem-Est. Le gouvernement
israélien a déclaré qu'il empêcherait ce sondage. Mais il
est vite apparu que cette interdiction était dénuée de tout
fondement juridique. Les Palestiniens, comme tout un chacun,
ont le droit de faire des sondages à Jérusalem.
Après
avoir pris la mesure de la situation, Netanyahou a décidé de
créer les conditions juridiques permettant d'interdire
l'opération. En un temps record jamais enregistré à la
Knesset, le gouvernement a procédé à une adaptation de
l'accord intérimaire passé avec l'Autorité. Le jour même,
cette adaptation était soumise au vote. En l'espace de II
heures, la procédure législative était décidée. Elle
prévoyait trois propositions et des débats dans les
commissions compétentes.
Après
l'adoption de la loi, le ministre de la Police, Avigdor
Kalahani, a édicté une ordonnance interdisant le sondage
incriminé à Jérusalem et en divers autres endroits du pays.
Dans
le contexte de la lutte pour Jérusalem, le sommet des pays
islamiques à Téhéran a condamné «l'occupation israélienne»
de Jérusalem. Les 55 représentants du monde arabe ont
déclaré qu'ils soutiendraient le peuple palestinien au sujet
de la restitution de Jérusalem et de la mosquée d'El Aksa.
Dans le même temps, ils ont exigé qu'Israël mette un terme à
la construction de logements à Gaza, en Judée, en Samarie et
à Jérusalem. Le sommet islamique a réclamé la constitution
d'un État palestinien dont Jérusalem serait la capitale.
Commentaire:
Le véritable combat pour Jérusalem est encore à venir. Mais
déjà, dans le monde invisible, des luttes titanesques
opposent les ténèbres et la lumière (voir Eph. 6,12-17),
avec Jérusalem pour enjeu. Les croyants de la nouvelle
Alliance sont encore sur la terre, et l'Ennemi concentre ses
forces à la fois contre l'Église du Seigneur et sur la ville
de Jérusalem. Mais quand nous serons auprès de Jésus – et
nous pouvons tout particulièrement nous y attendre en cette
fatidique année 1998 –, l'Adversaire portera toute son
attention sur Jérusalem. Nous savons comment tout finira:
par le retour de Christ à Jérusalem dans toute Sa puissance
et Sa gloire. CM
© Nouvelles
d'Israël
02
/ 1998
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LOUIS
FARAHAN EN VISITE EN ISRAËL
Louis
Farahan, un des plus grands antisémites de notre époque, a
effectué une visite surprise en Israël au mois de janvier. À
l'occasion d'une rencontre avec l'Autorité palestinienne,
Farahan a pénétré dans le pays par la frontière jordanienne.
Les gardes-frontières ignoraient tout de son arrivée, et ne
savaient pas davantage qu'Israël lui avait refusé
l'autorisation de séjourner sur son territoire.
Dans
l'AF, Farahan a rencontré Arafat. L'activiste a déclaré
qu'il soutenait le combat du peuple palestinien et son droit
à disposer de son propre État, et s'est à maintes reprises
défendu d'être antisémite.
Farahan
est le chef de la «Nation islamique», une communauté
extrêmement militante regroupant des Noirs américains. Il
possède un charisme particulier et exerce une grande
influence parmi la population noire des États-Unis. Voici
plus d'un an, il a organisé à Washington une manifestation
de masse qui a rassemblé plus d'un million de Noirs.
Il
y a environ un mois, Farahan a exprimé le voeu de se rendre
en Israël.
L'ambassade
israélienne à Washington avait rejeté ce souhait et précisé
qu'il ne serait autorisé à séjourner en Israël qu'à
condition de présenter des excuses publiques pour ses propos
antisémites. Farahan avait entre autres affirmé que les
Juifs étaient responsables de la traite des esclaves, et
qu'il n'y avait jamais eu d'Holocauste. Mais les excuses en
question ne sont pas venues. Au contraire, Farahan a voulu
duper Israël en gardant le secret sur son voyage. Dans l'AF,
où il a été reçu avec tous les honneurs, il a bénéficié de
la protection de gardes palestiniens.
Après
son arrivée inattendue en Israël, Farahan a demandé
l'autorisation de se rendre sur le mont du Temple, afin d'y
prier en tant que musulman. Le gouvernement israélien, qui
respecte la liberté de culte pour toutes les religions, a
accédé à sa demande, mais Farahan s'est abstenu de faire
usage de cette autorisation. Vingt-quatre heures après son
entrée en Israël, il a annulé son programme en bloc, en
invoquant de prétendues pressions et menaces d'attentat,
mais sans vouloir dévoiler l'identité de ceux qui l'auraient
menacé et en se bornant à se plaindre que le gouvernement
israélien ne lui avait accordé aucune protection. Un
porte-parole du ministère des Affaires étrangères a rejeté
l'ensemble des accusations de Farahan et précisé que ce
dernier avait eu le droit d'exprimer librement ces
convictions religieuses – au même titre que tout autre
citoyen et bien que n'ayant pas été autorisé à séjourner en
Israël – à la seule condition qu'il respecte le droit et
l'ordre public.
©
Nouvelles
d'Israël
02
/ 1998
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NETANYAHOU
TOUJOURS SUR LA SELLETTE
Le
parlement israélien adopte le projet de budget du
gouvernement – la coalition fait preuve de solidarité au
lendemain de la démission, le 4 janvier, du ministre des
Affaires étrangères David Lévy pour protester contre le
budget d'austérité et la politique de paix israélienne au
Proche-Orient, la coalition au pouvoir en Israël a fait
preuve de solidarité. Le parlement a approuvé le projet de
budget du gouvernement pour 1998, avec 58 voix pour, 52
contre et une seule abstention.
Juste
avant le vote décisif à la Knesset, Netanyahou avait exhorté
l'assemblée à un vote favorable.
Dès
les votes préliminaires, 59 représentants de la Knesset
avaient approuvé le préambule général, qui définit les
lignes directrices de la politique gouvernementale; 55
députés avaient voté contre. Une réforme, introduite par
l'opposition, de la loi sur l'assurance-maladie, avait été
rejetée par 60 voix contre 53. Quatre «rebelles» de la
fraction de Netanyahou, autrement dit du Likoud, avaient
soit voté pour le Premier ministre ou s'étaient abstenus. À
l'instar des quatre députés de son parti, le Gescher, Lévy
avait voté avec l'opposition.
Sans
eux, le chef de l'exécutif ne conservait plus qu'une
majorité d'une seule voix, qui s'appuyait sur les partis
ultra-orthodoxes.
Après
la démission de Lévy, Netanyahou a été soumis à une pression
de la part de ses propres rangs.
Selon
des informations de la télévision israélienne, plusieurs
ministres du bloc du Likoud (de droite) ont déclaré que le
Premier ministre avait eu tort de vouloir dissuader son
homologue des Affaires étrangères de démissionner. D'après
les déclarations de son frère, Lévy aurait l'intention de se
porter candidat au poste de Premier ministre lors des
prochaines élections.
Dans
un sondage réalisé par le journal «Yediot Achronot», 58% des
personnes interrogées se disent en faveur d'élections avant
la date prévue, à savoir l'an 2000. Soixante-deux pour cent
estiment le départ de Lévy «justifié». Enfin, toujours selon
ce sondage, le chef de l'opposition Ehud Barak, du parti
travailliste, devancerait Netanyahou dans les préférences
des électeurs.
Des
représentants du gouvernement palestinien ont exprimé la
crainte que le départ de Lévy sonne le glas du processus de
paix.
«Même
si l'Autorité palestinienne considère la démission de Lévy
comme une affaire interne à Israël», a déclaré Saeb Erekat,
le principal négociateur palestinien, «nous n'en avertissons
pas moins Netanyahou de s'abstenir d'essayer de résoudre la
crise aux dépens du processus de paix.» Pour l'heure, en
Israël, les rumeurs politiques font état d'un nouveau
candidat au poste de Premier ministre: Roui Milo, maire du
grand Tel-Aviv. Ancien faucon extrême du Likoud, Milo a
fortement tempéré son attitude politique ces dernières
années. Voici trois ans, il s'est porté candidat au poste de
maire de Tel-Aviv sur les listes du Likoud. En dépit de son
appartenance à ce parti, il est parvenu à se concilier les
voix de la gauche et celles de l'électorat de Tel-Aviv, dont
la position politique est très éloignée de la droite.
Commentaire:
En
dépit de toute cette confusion en Israël, c'est Dieu qui a
tous les fils en main. Il nomme et dépose des rois – et a
fortiori Benjamin Netanyahou.
Et
si les Écritures nous disent de prier pour toute autorité,
cela s'applique plus encore à Israël, et, par conséquent, à
Netanyahou. Le Premier ministre israélien ne se trouve pas
dans une position enviable: Yitzhak Mordechai et Avigdor
Kahalani, respectivement ministres de la Défense et de la
Police, ont déjà menacé à leur tour de démissionner si
Netanyahou n'évacue pas la Cisjordanie dans les délais
prescrits. Par contre, Yitzhak Lévy menace de dénoncer la
coalition si d'autres portions importantes du territoire
sont cédées aux Palestiniens. CM
© Nouvelles
d'Israël
02
/ 1998
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PACTE
AVEC LA TURQUIE
Selon
des observateurs politiques, la plus forte alliance au
Proche-Orient est la coopération militaire, politique et
stratégique qui existe entre Israël et la Turquie.
Ces
dernières années, et en particulier tout récemment, cette
alliance a beaucoup fait parler d'elle. Ce n'est pourtant
qu'en décembre de l'année dernière, lorsque le ministre
israélien de la Défense, Yitzhak Mordechai s'est rendu à
Ankara et Istanbul, que l'on s'est rendu compte de
l'importance des relations entre les deux Pays.
La
visite du ministre Mordechai a eu lieu au moment où se
déroulait, à Téhéran, le sommet islamique.
Presque
tous les pays musulmans y participaient et ont discuté de
l'alliance islamique contre Israël. Étant donné que la
Turquie fait partie du monde islamique et que son président,
Suleiman Demirel, participait à ce sommet, le gouvernement
d'Ankara a minimisé la visite du ministre israélien, qui n'a
pas reçu les honneurs lui étant dus. Le ministre israélien
s'est toutefois entretenu avec l'ensemble des dirigeants
politiques du pays – le Premier ministre, le président du
parlement, le ministre de la Défense et le chef de
l'état-major – et a discuté avec eux du renforcement de la
coopération stratégique.
Au
cours de la visite de Mordechai, la coopération entre les
deux armées de l'air a pour la première fois été confirmée
officiellement.
Pour
la première fois, la Turquie a également rendu public le
fait que des avions israéliens s'entraînaient dans l'espace
aérien turc.
Ces
informations avaient déjà été diffusées auparavant, mais
elles n'avaient jamais eu de caractère officiel.
L'armée
de l'air israélienne a même montré des images sur lesquelles
on voit des avions de combat modernes de type F-15 se poser
sur des bases turques et redécoller pour effectuer des vols
d'entraînement dans l'immense espace aérien turc.
À
l'occasion de la visite de Mordechai en Turquie, le célèbre
hebdomadaire britannique «Foreign Report» a publié des
informations sur l'importance de la coopération militaire
entre Israël et la Turquie. L'hebdomadaire affirmait que les
avions israéliens se préparaient en Turquie à une éventuelle
attaque contre le réacteur nucléaire iranien ainsi qu'à des
attaques de l'armée irakienne. Le fait que ces deux États
jouxtent la Turquie offre aux avions israéliens un
remarquable espace de manoeuvre et d'attaque. Le magazine
britannique affirmait en outre qu'Israël et la Turquie
avaient conclu un accord selon lequel huit avions de combat
israéliens ultramodernes resteraient en permanence sur le
territoire turc. En contrepartie, Israël permettait à la
Turquie de stationner ses avions de combat sur les bases
militaires situées dans le Negev.
Le
«Foreign Report» a également publié quelques détails sur la
coopération stratégique entre les deux pays. Ainsi, la
Turquie aurait permis à Israël ces deux dernières années, de
placer des installations de contrôle sur le territoire turc
se trouvant à proximité de la frontière syrienne. Grâce à
ces installations, Israël peut observer les mouvements de
l'armée syrienne et capter les signaux électroniques des
missiles Scud nord-coréens. Le magazine britannique révèle
en outre que le Mossad israélien dispose d'un bureau à
Istanbul, dont la mission principale consiste à recruter des
agents syriens. Pour ce faire, le Mossad exploite les
relations existant entre la minorité alaouite en Turquie et
l'importante majorité alaouite en Syrie.
Par
ailleurs, des navires de guerre turcs et américains se sont
rencontrés le 5 janvier dans le port israélien d'Haïfa pour
des manoeuvres conjointes avec Israël. Selon les armées
turque et israélienne, il s'agissait, avec la marine
américaine, de s'entraîner au sauvetage de bateaux de pêche
en mer. Comme on pouvait s'y attendre, l'Égypte, l'Irak, la
Libye, la Syrie ainsi que l'Iran ont critiqué le nouvel axe
israélo-turc au Proche-Orient en prétendant qu'il était
dirigé contre eux. La Jordanie a dépêché un observateur pour
assister aux manoeuvres, ce qu'a refusé de faire l'Égypte.
Commentaire:
Nous avons déjà abordé plusieurs fois dans nos précédentes
éditions des «Nouvelles d'Israël» cette nouvelle donne dans
les relations entre Israël et la Turquie. Ajoutons
simplement ceci: Israël ne devrait pas se fier à d'autres
États et conclure des alliances avec eux. La Bible contient
de nombreux avertissements de Dieu à ce sujet. Israël sera
également discrédité par la Turquie. CM
©
Nouvelles d'Israël 02 / 1998
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