Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

Israël

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CHRÉTIENS PERSÉCUTÉS EN JUDÉE ET EN SAMARIE


Un communiqué officiel présenté au Premier ministre Netanyahou rapporte que suite aux persécutions croissantes dont ils sont victimes, de nombreux chrétiens du territoire de l'Autonomie palestinienne vivent comme une minorité opprimée.

Ces chrétiens sont constamment exposés à des persécutions de type social et religieux: cimetières dévastés, raccordements téléphoniques des monastères coupés, etc.

Selon le rapport, rares sont les chrétiens qui demeurent encore dans les zones soumises à l'Autorité. Tous cela qui le peuvent émigrent. Bientôt, ils seront tous partis. La ville de Bethléhem est citée en exemple.

À l'époque des Anglais, les chrétiens y étaient en majorité (80% de la population). Aujourd'hui, sous l'Autonomie, la ville compte une majorité de 80% de musulmans.

L'Autonomie palestinienne rejette vivement l'ensemble des allégations du rapport. Dans un tract, quelques chrétiens de Bethléhem opprimés par l'Autorité ont nié l'existence de ces prétendues persécutions.


Commentaire:

Il est clair que l'islam – et, par conséquent, les Palestiniens – s'opposent non seulement aux Juifs, mais aussi aux chrétiens, bien que quelques-uns d'entre eux, sans doute sous la contrainte, se soient laissés persuader de le nier.

Car il faut voir le problème sous l'angle spirituel: derrière l'islam se trouvent de puissantes forces des ténèbres, qui luttent contre Dieu et ceux qu'Il a oints, y compris bien entendu Israël et l'Église.

Judaïsme et christianisme sont identiques dans leur essence. En tant que chrétiens nés de nouveau, nous avons été greffés sur l'olivier d'Israël (voir Rom. 11,17-18). Et Jésus Christ n'a pas modifié Sa nationalité terrestre: Il est toujours juif. Les premiers milliers de fidèles de la nouvelle Alliance étaient tous des Juifs; l'Église trouve son origine en Israël, d'où est venu Jésus Christ. L'Église primitive s'est d'ailleurs cristallisée à partir d'Israël. C'est exclusivement en Jésus Christ que tant Israël que l'Assemblée trouvent leur salut et leur raison d'être. Il est la pierre de touche et le libérateur de tous ceux qui croient en Lui, qu'ils soient ou non juifs. CM

©   Nouvelles d'Israël 01 / 1998


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DÉMÊLÉS AUTOUR DE NETANYAHOU


Peu avant son cinquantième anniversaire, fin 1997, Israël est une société gravement malade, profondément divisée et – du moins à en croire quelques-uns – à la veille d'une guerre civile. Le danger s'exprime de plusieurs manières. Les esprits se sont à nouveau enflammés à la lumière de l'assassinat d'Yitzahk Rabin, mais ce n'est qu'un symptôme parmi bien d'autres. Intérieurement, Israël est divisé sur tous les plans: droite contre gauche, ultra-religieux contre laïcs.

Cette situation se reflète notamment dans la presse du mois de novembre. Les journaux se sont transformés en champ de bataille entre la gauche et la droite.

Les critiques de Netanyahou n'ont pas mâché leurs mots.

Dans une annonce parue le jour du Yom Kippour, la prière traditionnelle était suivie de ces mots: «Nous avons péché. Nous avons élu Netanyahou». Le texte d'une autre annonce, visiblement insérée par les adversaires religieux du Premier ministre, citait le livre de Kohelet (= l'Ecclésiaste). On pouvait notamment y lire: «Malheur au pays régi par un jeune».

Et le collectif de ceux que Netanyahou a déçus s'est contenté de poser une question: «Qu'allons-nous encore devoir subir?» D'autres annonces appelaient les pouvoirs publics à protester contre la politique gouvernementale, à s'exprimer sur les ondes, à émettre des critiques et à écrire au Président, de manière à le noyer sous les demandes exigeant le départ de Netanyahou.

Mais ce dernier a aussi des partisans. La veille de son 48e anniversaire, il a reçu un cadeau sous la forme d'annonces géantes le soutenant, parues dans les plus grands journaux du pays, et disant: «Bibi, le peuple entier te dit continue!» Netanyahou lui-même a également mis de l'huile sur le feu. À l'occasion de l'inauguration solennelle d'un nouveau rouleau de la Thora chez le rabbin Kaduri, kabbaliste chenu, Netanyahou s'est penché vers lui pour lui murmurer à l'oreille: «La gauche a oublié ce que c'est qu'être Juif. Ils laissent les Arabes s'occuper de notre sécurité. Ensuite, les Arabes s'occuperont de nous. Nous leur donnons une partie du pays, et que vont-ils faire pour nous? A-t-on jamais vu cela?»

Ces propos ont été captés par un microphone de la radio. Leur diffusion a déclenché un violent débat. La tentative de Netanyahou pour présenter les gens de gauche comme des non-Juifs a été ressentie comme une incitation à la révolte, et de nombreux laïcs ont fait mouvement contre Netanyahou. Ainsi, à l'ouverture de la session hivernale de la Knesset, on a vu de nombreux représentants du parti travailliste arriver en brandissant des affiches de protestation contre le Premier ministre l'accusant de ne pas s'être montré solidaire du peuple juif. De nombreux membres du très estimé état-major général, dans lequel tant Barak que Netanyahou ont servi, en ont fait autant. Des soldats du corps militaire ont également fait irruption à la Knesset pendant les débats, munis de pancartes protestant contre Netanyahou. On pouvait y lire que, n'étant plus juifs à ses yeux, ils ne pouvaient plus être comptés parmi ses camarades.

Réalisant la bourde commise à l'encontre de la gauche, Netanyahou s'est efforcé de ramener le calme par des paroles apaisantes.

Mais, forcé de constater que la critique ne désarmait pas, il s'est vu contraint de faire un pas supplémentaire et a entamé son discours à l'occasion du congrès du Likoud par un appel à la réconciliation nationale, précisant par la suite qu'il tendait à tous ses adversaires internes une main pacifique et les appelait à l'unité. Cette démarche a décontenancé ses opposants. Tandis que certains d'entre eux étaient prêts à saisir la main tendue, d'autres dénonçaient son appel comme une diversion, ramenant sa démarche à une manoeuvre de propagande par laquelle le Premier ministre espérait regagner la faveur de l'opinion publique après ses récents mouvements. Les débats au sein de la gauche ont toutefois eu un résultat positif concernant Netanyahou: le parti travailliste, qui avait menacé de boycotter son discours à la Knesset à l'occasion du deuxième anniversaire de la mort de Rabin, a décidé de le laisser s'exprimer. Il a mis l'occasion à profit pour lancer un nouvel appel à la réconciliation populaire. Mais cet appel, suivi d'une tentative d'Ehud Barak, n'a pu éviter le partage de l'opinion. Un sondage du week-end paru dans un des plus grands quotidiens israéliens après la commémoration a révélé que 56% des Israéliens pensent qu'Israël est aujourd'hui plus près de la guerre civile que de la réconciliation. L'avertissement est clair...

© Nouvelles d'Israël 01 / 1998


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INAUGURATION DU CENTRE PERES POUR LA PAIX


En présence de 140 invités internationaux, dont des scientifiques mondialement célèbres, le Centre Peres pour la Paix a été inauguré à Tel-Aviv. Fonctionnant grâce à des dons, il a pour objet de mener des études sur la paix et de promouvoir celle-ci au Proche-Orient et dans le monde entier. La liste des invités était impressionnante: représentants de nombreux États arabes, Premiers ministres et ministres des Affaires étrangères américain, français, colombien, norvégien, suédois, mexicain, costaricain, bolivien, sud-coréen, etc. Un point commun à ces personnalités: la volonté de s'engager en faveur de la paix.

C'est aussi le thème de la paix qui a fait l'objet de tous les discours et entretiens.

Amir Moussa, ministre égyptien des Affaires étrangères> s'est montré le plus pessimiste. Dans un discours inhabituellement sévère, il a attiré l'attention sur la situation critique au Moyen-Orient, affirmant que le processus de paix ne s'était jamais trouvé à ce point compromis.

Le Président israélien Ezer Weizmann également présent pour l'occasion, s'est pour sa part déclaré optimiste, et a fait part de son espoir de voir la paix se réaliser avant la fin du siècle. «Espérons que pour cette échéance, nous aurons également signé des traités de pair avec les Palestiniens, les Syriens et les Libanais».

Pour l'ex-ministre américain des Affaires étrangères Warren Christopher, le fossé pourra être franchi «si les leaders politiques font preuve de courage et de bon sens».

Dans un discours solennel en point d'orgue de la manifestation, Shimon Peres a évoqué l'espoir «qu'après cette soirée, nous nous éveillions à la paix le lendemain».

Commentaire: Peres, dont le nom signifie «division», «scission», fait partie des principaux acteurs du «théâtre de la paix» au Proche-Orient. Il porte d'ailleurs très bien son nom depuis que, par la duperie du Traité d'Oslo, il a divisé le peuple d'Israël en partisans et adversaires. Et le fait qu'aujourd'hui, un centre pour la paix au nom de Peres soit inauguré en grande pompe internationale, ne fait que confirmer que tout le processus continue à faire fausse route comme cela a été le cas jusqu'à présent: la fausse paix qui fera tomber Israël doit être cimentée encore plus étroitement. Et, selon sa louable habitude, Peres s'y attelle. Les ennemis d'Israël ont dû penser que pour la circonstance, ils enverraient toutes leurs éminences afin d'accentuer encore la pression sur Israël. Toute cette évolution s'inscrit dans la stratégie de l'ennemi pour faire tomber Israël. Mais cela ne sera que dans la mesure où le Seigneur l'autorisera. Au moment adéquat, Il reviendra et délivrera Son peuple.

Alors, tout Israël se tournera vers Lui et le royaume de pair de mille ans s'ouvrira sous le règne béni de Jésus Christ à Jérusalem. CM

© Nouvelles d'Israël 01 / 1998


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LE CHEF D'ÉTAT-MAJOR GÉNÉRAL EN TURQUIE


Le commandant suprême Amnon Lipkin Shachak s'est rendu, début novembre, en Turquie. Il y a rencontré de hauts responsables du gouvernement ainsi que des officiers supérieurs, parmi lesquels son homologue turc, le général Ismaïl Kàravaï.

À son arrivée, le chef d'état-major israélien a déposé une couronne sur la tombe du fondateur de la République turque, Ataturk.

Il eut ensuite des entretiens avec le terrier ministre et le Président Suleiman Demiral.

La partie principale de sa visite fut consacrée à l'alliance militaire et à la collaboration stratégique entre les deux pays. Shahak parla, entre autres, des dernières manoeuvres communes effectuées par les deux armées. En outre, on discuta de la possibilité de vente d'équipement militaire à la Turquie.

Les médias arabes ont donné un très grand écho à la visite du général israélien, affirmant qu'il essaie de promouvoir la vente à la Turquie d'armes israéliennes, de quelques blindés Merkava et de diverses fusées. L'industrie militaire de l'État hébreu, ont écrit de nombreux journaux turcs, est engagée dans une concurrence avec les Américains, les Italiens, les Français, les Allemands et les Russes. Voilà pourquoi le chef d'état-major israélien veut aider l'industrie militaire de son pays dans cette lutte.

© Nouvelles d'Israël 01 / 1998

 

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LE RASSEMBLEMENT IMMINENT CONTRE LA COUPE D'ÉTOURDISSEMENT ET LA PIERRE LOURDE À SOULEVER


Une évolution redoutable

On reçoit de plus en plus d'informations sur l'énorme frénésie d'armement dans les États arabes, qui dépensent des milliards de dollars.

La Syrie a obtenu 48 avions de chasse modernes venant des surplus de l'armée russe et elle achète en Asie tout un arsenal de missiles.

Aujourd'hui, elle possède deux fois plus d'armes qu'en 1973, lors de l'attaque arabe contre Israël, à la fête du Yom Kippour. Malgré le fait que son peuple est tenaillé par la faim, Saddam Hussein équipe I'Iraq de missiles dont les performances dépassent de loin celles des Scuds qu'il a lancés sans la moindre raison contre Israël, en 199 1. L'Iran, qui a fait de considérables progrès en matière de technologie nucléaire, achète aussi beaucoup de matériel en Russie. L'Égypte, qui a conclu un traité de paix avec Israël et qui traverse actuellement une grave crise économique, fait cependant d'importants achats d'armes. L'Arabie Saoudite, qui est elle-même armée jusqu'aux dents, assure le financement des achats militaires d'autres pays arabes. Ces derniers temps, environ 900 ingénieurs et scientifiques de l'industrie de l'armement ont été engagés par les pays arabes au nord d'Israël.

Israël dispose seulement de 1/25e du nombre des militaires de 20 pays arabes, et seulement de 1/7e de leur quantité d'avions de combat et de chars blindés. Par des manipulations politiques et par la pression internationale, Israël (avec une surface de 21.946 km2 contre les quelque 13, 4 millions de km2 des États arabes) a été démembré et affaibli.

Avec leurs missiles stratégiques, les ennemis jurés d'Israël peuvent frapper n'importe quel endroit du pays.

(Haschiwah n° 3 / 1997)


Une poudrière

Voulez-vous un pronostic de la probabilité d'une guerre israélo-arabe?

Dans son édition du mois de mai, la revue Trendletter cite le service de renseignements anglais «intelligence Digest» qui, sur base d'une analyse, estime qu'une telle guerre éclatera probablement avant l'an 2000 et inévitablement vers 2003, du fait que les exigences réciproques touchent des questions vitales insolubles.

Entre-temps, ce service de renseignements – très bien informé en général – a réduit le délai prévu. Il pense à présent qu'une telle guerre éclatera déjà dans la seconde moitié de l'année 1998. La raison de ce nouveau pronostic réside dans le fait que l'Iran sera équipé, d'ici 18 mois, d'armes stratégiques télécommandées (comme le Premier ministre israélien l'a déclaré à la ministre américaine des Affaires extérieures), ainsi que dans le rapprochement entre la Russie et les États musulmans, ce qui va de pair avec des livraisons massives d'armes. «intelligence Digest» (19.9.1997) considère cela comme la déclaration la plus importante faite durant les 60 années de son existence.

(Trendletter n° 1 1/ 1 997)


Jérusalem deviendra inévitablement une coupe d'étourdissement et une pierre lourde à soulever pour tous les peuples, comme Dieu l'a affirmé par la bouche du prophète Zacharie: «Voici, je ferai de Jérusalem une coupe d'étourdissement pour tous les peuples d'alentour, et aussi pour Juda dans le siège de Jérusalem, En ce jour-là, je ferai de Jérusalem une pierre pesante pour tous les peuples, tous ceux qui la soulèveront seront meurtris; et toutes les nations de la terre s'assembleront contre elle» (chap. 12, 2-3).

Ce seront d'abord les États arabes voisins qui se dresseront contre Jérusalem («tous les peuples d'alentour», v, 2), mais par la suite, toutes les autres nations seront entraînées dans la guerre contre Israël (v. 3). On s'imagine facilement que la puissance basée sur le pétrole jouera un rôle très important dans ce processus, du fait que presque tous les pays ont besoin de l'or noir arabe, On ne peut du reste ignorer que les musulmans militants réclament avec toujours plus d'insistance que tout Jérusalem leur soit livré. On comprend que les dirigeants politiques occidentaux ne veulent pas se brouiller avec les pays producteurs de pétrole et qu'ils font sans cesse de nouvelles concessions, en général, aux dépens du peuple juif.

Mais la défaite des nations est programmée. Leurs actions ressembleront à l'image d'un homme qui boit plus qu'il ne supporte ou qui essaie de soulever un poids qui lui est trop lourd. Dieu, qui ne permettra pas l'anéantissement du peuple par lequel Il a envoyé le Sauveur du monde, interviendra en personne pour écraser les peuples qui se sont rassemblés contre Israël «En ce jour-là, dit l'Éternel, je frapperai d'étourdissement tous les chevaux, et de délire ceux qui les monteront, mais j'aurai les yeux ouverts sur la maison de Judo, quand je frapperai d'aveuglement tous les chevaux des peuples» (Zach.12, 4). N.L.


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Jérusalem deviendra inévitablement une coupe d'étourdissement et une pierre lourde à soulever pour tous les peuples, comme Dieu l'a affirmé en Zacharie 2, 2-3.

© Appel de Minuit Janvier 1998


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LES SERVICES SECRETS D'ISRAËL – UNE AUTRE ATTAQUE CONTRE SADDAM?


Israël a projeté d'assassiner le dictateur irakien Saddam Hussein; c'est ce qu'a affirmé l'important hebdomadaire britannique «Foreign Report» dans une de ses éditions de novembre. Selon ce journal, le projet tiendrait toujours, même si lors des derniers entraînements en vue de la liquidation de cet homme il y a cinq ans à Zeelim, cinq soldats du corps de l'état-major ont perdu la vie.

L'hebdomadaire déclare encore que le Mossad aspire toujours à la réalisation de son plan. Il dispose d'informations précises sur l'horaire journalier de Saddam. Cet article fait également état des réflexions et des raisons qui ont conduit, il y a cinq ans, à la décision d'assassiner Saddam Hussein. Les combattants du corps de l'état-major général auraient dû survoler le nord de l'Irak en prolongement d'une manoeuvre réussie avec des hélicoptères pour y liquider Saddam. Le 22 novembre 1992 vit se tenir les dernières manoeuvres en présence des chefs militaires. Par erreur, un missile fut tiré en direction d'un groupe de soldats simulant être la garde de Saddam. Les cinq hommes périrent. L'attaque réelle, qui devait avoir lieu le lendemain, fut immédiatement supprimée. Le «Foreign Report» affirme que l'entreprise a été annulée après des discussions entre le chef du Mossad de l'époque, Shabbtai Shavit, et le directeur de l'organisme de la protection de la Constitution, Uri Sagi.

Les deux hommes en seraient presque venus aux mains en présence du Premier ministre Yitzhak Rabin.

Sagi avait déclaré que le Mossad n'était pas à même de fournir les renseignements indispensables à la liquidation de Saddam. Sur ce, le Mossad donna une description détaillée de la villa de Saddam dans le nord de l'Iran, laquelle lui servait de cache et de refuge et de lieu de réception de visiteurs secrets. Le Mossad disposait aussi, paraît-il, d'informations concernant le jour où Saddam se rendrait la fois suivante à sa villa.

Les politiciens et les officiers des services secrets, présents à cette rencontre, émirent des doutes sur l'exactitude de ces renseignements. On parvint à un compromis: Shavit fournit les informations qui permirent au commando de pénétrer en Irak et d'observer la villa. Ce commando vit effectivement Saddam Hussein entrer dans cette maison, ce qui confirma les dires du Mossad.

Mais c'est alors que parvinrent à l'organisme de la protection de la Constitution des renseignements contradictoires. Au moment où le commando dit avoir vu Saddam entrer dans sa villa, il était aperçu à Bagdad pour une réunion avec des membres importants du parti Baath. Comme il s'est avéré par la suite, il s'agissait d'un sosie. Le véritable Saddam était effectivement dans sa villa. Rabin décida d'autoriser la mise à exécution du projet, ce qui ne se fit cependant pas en raison de l'accident de Zeelim.

Mais selon l'hebdomadaire, le Mossad tente maintenant de redonner vie au fameux plan. Le journal fait référence à un bureau de la sécurité israélienne qui aurait communiqué que le Mossad tient absolument à prouver qu'il est capable de liquider Saddam Hussein – et cela malgré l'attentat raté visant Chaled Mashal, en Jordanie.

© Nouvelles d'Israël 01 / 1998

 

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NETANYAHOU À L'ÉTRANGER


Dès la fin du congrès houleux de son parti – le sol politique en tremble encore sous ses pieds –, Netanyahou est parti, comme relaté ci-dessus, en compagnie d'une très importante délégation pour un voyage d'une semaine en Angleterre et aux États-Unis.

Motif officiel du voyage:

Netanyahou souhaitait prendre la parole au congrès des communautés juives à Indianapolis. Mais d'entrée de jeu, le Premier ministre israélien entendait bien profiter de l'occasion pour rencontrer le président Clinton et couper court aux rumeurs de mésentente entre les deux hommes politiques. Cependant, les choses ont pris une tournure différente, et la rencontre avec Clinton n'a pas eu lieu. La Maison-Blanche a fourni une explication officielle selon laquelle «il n'avait pas été possible de s'accorder sur l'agenda». Mais les journalistes israéliens et américains ont révélé le motif réel: Clinton boude Netanyahou. Ce dernier n'a pas respecté l'horaire prévu.

Aux dates de son voyage, il était censé négocier avec les Palestiniens. Netanyahou devient ainsi le premier Premier ministre israélien à se rendre aux États-Unis sans rencontrer le président américain.

La rencontre avec des milliers de représentants et de leaders des communautés juives aux États-Unis n'a pas non plus été un franc succès. Les rapporteurs qui accompagnaient Netanyahou ont relaté qu'à l'assemblée, ce dernier avait reçu un accueil assez froid. Dans son discours, il s'est efforcé de faire comprendre qu'Israël est le foyer de tous les Juifs, mais ces propos n'ont recueilli que des applaudissements polis.

Par leur retenue, les Juifs américains voulaient protester contre la loi de la conversion. La Knesset a l'intention de voter le projet. Si c’est le cas, Israël n'acceptera plus, à l'avenir, les conversions de rabbins réformés et conservateurs.

La seule consolation de Netanyahou a été sa brève visite à Los Angeles, où Hollywood lui a réservé un accueil amical, notamment grâce à un double rendez-vous avec des vedettes.

Lors de la visite de l'Institut Wieseltier, les époux Netanyahou ont rencontré le célèbre M. Muscle, Arnold Schwarzenegger. «J’ai vu tous vos films», a avoué Netanyahou, ajoutant dans un clin d'oeil visant la politique israélienne: «Peut-être devrais-je jouer de la même manière que vous». Quelques heures plus tard, c'est au célèbre acteur Kirk Douglas que Netanyahou a remis l'Insigne de David à l’occasion d'un banquet à l'école talmudique d'Ecsh-HaTorab. Netanyahou a invité l'acteur à se rendre en Israël pour le cinquantième anniversaire de l'État hébreu.

Avant de traverser l'Atlantique, Netanyahou a fait escale à Londres, où il a rencontré Madeleine Albright, ministre américain des Affaires étrangères, pour une confrontation visiblement difficile, mais aussi Tony Blair, son homologue britannique, avec qui il s'est entretenu du processus de pair et de l'attitude critique de l'Europe.

Sur le trajet du retour, profitant d'une nouvelle escale à Londres, c'est le Roi Hussein de Jordanie que Netanyahou a rencontré c'est la première fois que les deux hommes se voyaient depuis l'affaire Mashal. À la demande du souverain, la rencontre a eu lieu à l'abri des photographes de presse dans le château que le monarque possède non loin de Londres. La teneur de l'entretien n'a pas été révélée, mais il est probable qu'il ait porté sur la crise irakienne et les relations israélo-jordaniennes après l'attentat manqué.

© Nouvelles d'Israël 01 / 1998

 

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TREMBLEMENT DE TERRE AU CONGRÈS DU LIKOUD


Le Likoud s'enfonce dans la crise. Le congrès de ce parti aurait dû être une journée agréable, occasion de confirmer le leadership de Netanyahou et de soutenir la voie qu'il emprunte. Au lieu de cela, c'est à une manifestation contestée que l'on a assisté.

Le début de la journée fut prometteur. Les 2700 invités présents auraient dû soutenir la politique du Premier ministre et élire les nouveaux organes qui dirigeront le parti en l'an 2000.

Quelques jours avant l' événement, on avait fait savoir que certains alliés d'Avigdor Lieberman, chef de cabinet du Premier ministre et sans doute un des plus proches collaborateurs de Netanyahou, avaient l'intention de proposer des modifications du règlement d'ordre intérieur du parti. Parmi les propositions figurait la suppression des élections primaires, auxquelles participent 200.000 membres du parti, et qui permettent de définir la liste des représentants à la Knesset. Une autre proposition envisageait qu'en cas de dissolution anticipée du gouvernement pour une raison quelconque, Netanyahou reste le candidat du Likoud au poste de Premier ministre sans qu'il soit nécessaire d'organiser de nouvelles élections.

Ces deux propositions ont fait dresser l'oreille aux parlementaires et aux ministres du Likoud. La suppression des primaires impliquait le glissement du pouvoir électoral des députés vers les membres de la centrale du parti, majoritairement dominée par des partisans de Netanyahou et de Lieberman. La seconde proposition confirmait la position de leader de Netanyahou au sein du Likoud.

Interrogé, Netanyahou a fait savoir à ses ministres qu'il était totalement étranger à ces propositions, et leur a promis de ne pas évoquer la suppression des primaires lors du congrès du parti. Mais les ministres n'ont pas tardé à se rendre compte qu'ils s'étaient réjouis trop tôt. Au congrès, les partisans de Netanyahou ont bien fait comprendre qu'ils n'avaient pas la moindre intention de se raviser.

Pour être sûrs d'imposer leurs vues, ils ont décidé de présenter la candidature d'un des leurs à la présidence du congrès, fonction supervisant la responsabilité de l'ordre du jour et des propositions concernant le règlement d'ordre intérieur.

Les ministres ont soudain! compris que Netanyahou: jouait manifestement double jeu, et avait bel et bien l'intention de supprimer les primaires et de consolider sa position.

C'est dans ce contexte que le congrès s'est tenu, ans une atmosphère très tendue. Les ministres ont à nouveau tenté de faire pression sur Netanyahou qui, de son côté, s'est efforcé de leur expliquer qu'il ne contrôlait plus les députés de son parti. Pour confirmer ses propos, il a rejoint la tribune de l'orateur, où de bruyantes huées ont accueilli sa proposition de reporter à plus tard le débat sur les primaires.

Les pressions n'y ont rien fait. Les députés, visiblement dirigés par le puissant chef de cabinet du Premier ministre, ont soutenu les véritables desseins de Netanyahou et voté pour la suppression des primaires au Likoud, renforçant ainsi la position de Netanyahou en même temps que la leur.

Tout à coup, députés et ministres se sont trouvés à leur merci pour la confirmation de leurs mandats. Les députés étaient hors d'eux, ayant compris que Netanyahou les avait bernés.

Quelques-uns ont même émis l'hypothèse que les huées étaient arrangées d'avance pour fournir un «alibi» au Premier ministre, et ils ont défendu la thèse qu'il n'avait pas du tout l'intention de tenir compte des souhaits des députés. Leur colère s'est encore accrue lorsque la seconde proposition, visant à exempter Netanyahou de l'obligation de représenter sa candidature à la présidence du parti, a été purement et simplement rayée de l'ordre du jour à la demande expresse du Premier ministre, cette démarche prouvant bien que, quand il le veut, Netanyahou a les députés de son parti bien en main.

Parmi les propositions présentées, seules celles qui avaient la faveur du Premier ministre ont été approuvées. En outre, un des chefs de file du Likoud s'était adjoint les services d'un technicien vidéo pour filmer l'assistance et repérer ceux qui s'exprimaient contre le Premier ministre. Tous ces incidents gravitaient autour d'une seule et même personne: Avigdor Lieberman, bras droit et chef de cabinet de Netanyahou. Néanmoins, il était clair pour tous que Lieberman n'avait pas agi sans l'accord préalable de Netanyahou, comme l'a notamment laissé entendre le discours du populaire ministre du Likoud Arik Sharon.

Dans son intervention, Sharon s'est prononcé contre la suppression des primaires, tirant à boulets rouges sur son président de parti.

Les ministres ont saisi les allusions à peine voilées de Sharon. Peu après, la presse israélienne a rapporté certaines spéculations au sujet d'un complot visant à destituer Netanyahou. Au sein du Likoud, plusieurs ministres et députés essayaient de rassembler 80 voix de députés contre Netanyahou, de manière à l'évincer de son poste sans avoir à dissoudre la Knesset ni organiser de nouvelles élections.

Netanyahou n'a manifesté aucune inquiétude. À peine le congrès terminé, il s'est envolé pour Londres, où l'attendait un entretien difficile avec Madeleine Albright au sujet des progrès du processus de paix. De là, il a rejoint les États-Unis pour rencontrer les communautés juives et leur expliquer la loi de la conversion, qui proscrit les conversions réformées et conservatrices.

De l'étranger, Netanyahou a déclaré que les ministres devraient se faire à la nouvelle situation, ajoutant:

«Vous ne vous débarrasserez pas de moi aussi facilement.»

© Nouvelles d'Israël 01 / 1998

  

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WEIZMANN ET LA BIBLE


Le Président israélien Ezer Weizmann a récemment pu toucher du doigt la puissance des hommes politiques religieux de son pays. La franchise compte parmi les qualités de Weizmann. S'entretenant avec des étudiants au cours d'une journée d'étude ayant pour thème la Bible, il a déclaré à ses jeunes auditeurs: «Mieux vaut ne pas tout lire dans la Bible. Elle contient aussi des choses moins sympathiques. Nous ne devons pas tenir compte de certains propos de Moïse.»

Le commentaire de Weizmann a suscité l'émoi, surtout dans le monde politique, déclenchant, de la part des députés religieux, les diatribes les plus virulentes à son égard. Ceux-ci lui reprochaient surtout d'avoir osé critiquer Moïse. L'ampleur de la critique a surpris le président. Dans quelques mois, celui-ci terminera son mandat de cinq ans et aimerait le renouveler – il l'a même déclaré en public.

Weizmann avait de très bonnes chances d'être réélu pour cinq ans, en dépit du fait que Netanyahou aurait visiblement préféré voir quelqu'un d'autre à la présidence de l'État, mais ses propos à l'encontre des Écritures ont à tout le moins sérieusement diminué ses chances d'être réélu.

Les religieux alignent un nombre important de députés à la Knesset, et tout ce qui les mécontente se paie cher.

Comprenant cela, Weizmann s'est immédiatement excusé. «Si mes paroles ont blessé qui que ce soit, je souhaite m'en excuser. Visiblement, j'ai tenu des propos inopportuns», a déclaré le Président dans une intervention particulièrement courageuse à l'occasion d'une cérémonie de Bar-mitsva pour enfants d'immigrés du nord d'Israël.

«Néanmoins, personne ne peut s'arroger un droit de propriété sur la Bible. J'ai l'intention de représenter ma candidature aux élections. Si les cercles religieux ne votent pas pour moi, je le déplorerai, car je les respecte.»

Les spectaculaires excuses de Weizmann ont quelque peu arrangé les choses.

«Rares sont ceux qui sont prêts à s'excuser de la sorte», a commenté un membre éminent d'un parti religieux.

Lui-même et ses amis considèrent que l'incident est clos.

Commentaire: Cette dépêche – Weizmann s'excusant de-ci de-là – démontre une fois de plus à quel point les dirigeants d'Israël se sont éloignés de Dieu. Ce peuple ne s'est toujours pas converti, bien que Dieu soit sur le point d'accomplir Sa Parole.

Bien des choses se sont réalisées. Les Israéliens qui vivent aujourd'hui dans le pays attestent la fiabilité des prédictions de Dieu, qui a prédit à plusieurs reprises qu'Il ramènerait Son peuple. Mais le Seigneur a également annoncé qu'Il lui donnerait un coeur nouveau et étendrait sur lui Son esprit. Ce dernier volet ne s'est pas encore accompli; la rencontre avec Lui, le Messie d'Israël, n'est pas encore à l'ordre du jour.

Mais il ne fait aucun doute qu'elle aura lieu! CM

© Nouvelles d'Israël 01 / 1998


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ACCORD SECRET AVEC LES ÉTATS-UNIS?


Les multiples déclarations et les agissements contradictoires du Premier ministre Netanyahou ont laissé au gouvernement israélien et aux députés de la Knesset une image floue des véritables intentions du Premier ministre.

D'un côté, Netanyahou a eu, à la mi-décembre, une réunion extraordinaire – la deuxième en deux semaines – avec le ministre américain des Affaires étrangères, Madeleine Albright. De l'avis de tous, cet entretien devait être déterminant car Netanyahou devait faire connaître aux Américains l'importance de la deuxième phase du retrait de Judée et de Samarie. D'un autre côté, Netanyahou n'étant pas parvenu, à la suite de pressions exercées au sein de la coalition, à aboutir à une quelconque décision officielle, il avait déclaré, juste avant son départ, qu'il ne se laisserait pas entraîner dans des décisions précipitées, uniquement pour plaire aux Américains.

Cette déclaration ainsi que le fait que le Premier ministre se soit rendu à Paris pour y rencontrer le ministre américain des Affaires étrangères sans – apparemment – emporter de carte géographique, avaient poussé les observateurs à juger cet entretien voué à l'échec. Par peur que ces pronostics ne se vérifient, le ministre israélien des Affaires étrangères David Lévy avait même conseillé d'annuler la rencontre. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle il fut communiqué qu'il ne participerait pas à cette réunion.

Néanmoins, tous ces sombres pronostics ne se sont pas réalisés. Albright et Netanyahou se sont rencontrés au cours d'un petit déjeuner. À la fin de la réunion, Netanyahou a qualifié son entretien avec le ministre américain des Affaires étrangères de fructueux. Albright a même exhorté Arafat à s'atteler plus sérieusement à la lutte contre le terrorisme. «Sans mesures de sécurité adéquates, Arafat n'obtiendra aucun retrait supplémentaire», a-t-elle fait savoir. En outre, il a été rendu public que le Premier ministre israélien et Arafat avaient été invités séparément par le président américain Clinton, celui-ci ayant décidé de s'engager davantage au Proche-Orient et de lever le «boycott» qu'il exerçait sur Netanyahou.

Le déroulement positif – malgré tous les pronostics défaitistes – de la rencontre entre Albright et Netanyahou a fait dresser l'oreille des cercles politiques de droite, qui ont supputé que Netanyahou avait depuis longtemps établi la carte du retrait d'Israël mais ne l’avait pas présentée au gouvernement. Les cercles de droite du gouvernement ont dès lors craint que Netanyahou se soit montré particulièrement «généreux» et qu'il ait peut-être promis un retrait de 10% du territoire de la région. Dans les médias, ces supputations furent dans un premier temps attribuées aux «milieux de la politique étrangère à Jérusalem». Plus tard, il s'avéra qu'il s'agissait de l'opinion du ministre des Affaires étrangères David Lévy, depuis démissionnaire.

Dans ces mêmes cercles, on a prétendu que Netanyahou avait dissimulé la vérité au gouvernement et avait depuis longtemps conclu un «deal» avec les Américains. Toujours selon ces affirmations, Netanyahou n'avait pas rendu cette information publique parce qu'il avait besoin de la droite de sa coalition gouvernementale, notamment pour le vote du budget.

Comme on pouvait s'y attendre, Netanyahou a réfuté toutes ces accusations. Au cours d'une allocution publique, il a affirmé que «la rive ouest devait rester un territoire israélien». Néanmoins, il n'a manifestement pas réussi à convaincre tous ses amis de droite. Certains d'entre eux, dont trois personnalités influentes du Conseil des colonies ainsi que Pinchas Wallerstein, président du Conseil, ont publié dans la presse des annonces géantes dans lesquelles ils exhortaient l'opinion publique et la classe politique à réclamer la démission du gouvernement. La parution de ces annonces a interloqué les cercles de droite et a créé une profonde cassure chez les colons.

Commentaire: Ce tacticien roublard de Netanyahou est tout à fait capable d'avoir conclu un accord secret avec les États-Unis. D'ailleurs, cela figure d'une certaine manière dans la Parole prophétique:

Supposons que les États-Unis soient le dernier prédécesseur de l'Antichrist. Selon Daniel 9, 27, celui-ci imposera pour ainsi dire à Israël une alliance. Si ce qui figure dans l'article ci-dessus est vrai, les États-Unis ont alors fait ce que l'Antichrist fera aussi. Ce n'est pas un secret que de dire que l'Amérique exerce une immense pression sur l'État juif. Un spécialiste des questions d'Israël a dit un jour que dans ce pays, rien ne se faisait sans l'accord de l'Amérique. . . Certains interprètes de la Parole prophétique pensent que l'alliance dont parle Daniel 9, 27 aurait déjà été scellée par «l'amitié» de l'Amérique et les pressions exercées sur Israël. . . Même si, à notre connaissance, nous ne pouvons nous rallier à cet avis, il n'est pas aisé de le rejeter compte tenu des faits. . . Tous ces événements aboutissent à la même conclusion: Jésus sera bientôt de retour. CM

© Nouvelles d'Israël 02 / 1998

 

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AUGMENTATION DE LA PRESSION SUR ISRAËL


Au cours de ces semaines et mois passés, il a été fait de plus en plus état de l'augmentation de la pression internationale sur Israël et du processus de paix en panne au Proche-Orient. Presque désemparé, comme un homme soûl, Netanyahou parcourt le monde. Il n'a pas été reçu en Amérique par Bill Clinton. La secrétaire d'État Madeleine Albright exige du gouvernement israélien qu'il y ait «un retrait significatif de ses troupes, tant qualitativement que quantitativement, de Judée et de Samarie». De même, l'accueil qu'il eut en Europe fut glacial. Le président français Jacques Chirac engagea, en termes clairs, Netanyahou à s'impliquer fortement dans le processus de paix.

Bonn également, lors d'une assemblée plénière des Nations unies en novembre, vota pour la première fois une résolution qui condamnait Israël pour ses colonies très contestées dans les «territoires occupés». «Ainsi», dit-on, «l'Europe pourra jouer un rôle de plus en plus important dans le jeu de poker au Proche-Orient.» Du côté américain, il serait même question de lancer un ultimatum et d'envisager, au ministère des Affaires étrangères, la rédaction d'un document établissant un État palestinien, au cas où Israël n'honorerait pas ses obligations vis-à-vis de l'Autonomie. Et on investit beaucoup sur ces développements. On pouvait lire dans «Die Welt» du 6. 12. 1997 que tous les pays donateurs s'engageaient à faire parvenir à l'Autorité palestinienne (AP) 4,5 milliards de marks pour son programme de construction. La contribution européenne est la plus importante avec un milliard de marks; les USA suivent avec 880 millions de marks, le Japon et l'Arabie Saoudite avec 350 millions et la Banque mondiale avec 400 millions de marks. La part allemande du paquet européen est de l'ordre de 25%. Mais les Palestiniens se plaignent du manque d'enthousiasme des pays donateurs. Arafat clame son projet de formation d'un État palestinien, et il trouve des oreilles très ouvertes. «Projet de fondation de l'État: selon Yasser Arafat, les Palestiniens proclameront leur propre État en l'an 1999. Après une période de transition de 5 ans, cet État sera créé conformément aux Accords d'Oslo, même si aucune solution définitive n'était trouvée avec Israël» (The Jérusalem Report,11.12.1997). Pour la réalisation de ce plan, l'Allemagne est le plus important donateur.


© Appel de Minuit Février 1998


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DES ISRAÉLIENS EN IRAN


Le sommet islamique de Téhéran n'a fait que confirmer davantage encore ce qu'Israël savait depuis longtemps déjà: malgré les changements politiques et les forces plus modérées au gouvernement, l'Iran reste la force motrice du monde musulman, qui attise la haine contre Israël.

Cela s'est surtout marqué dans les discours des deux chefs spirituels rivaux, l'ayatollah Khamenei et le nouveau Premier ministre Mullammed Khatami. Tous deux ont présenté leurs opinions divergentes quant à l'attitude à adopter vis-à-vis du monde occidental et en particulier des États-Unis.

Leurs discours laissaient apparaître à ce sujet une importante différence de mentalité. Par contre, pour ce qui concerne Israël, leur haine était équivalente. Tous deux ont parlé d'Israël comme d'un «démon» et ont souligné que le combat contre Israël se poursuivrait.

Ils se sont toutefois trouvés dans le plus grand embarras lorsqu'à ce moment précis, il a été rendu public que des experts agronomes européens et israéliens séjournaient en Iran avec pour mission d'améliorer les systèmes d'irrigation du pays.

Selon les communiqués, les experts israéliens – il était question de 12 à 16 personnes – étaient arrivés par avion via l'Allemagne, après avoir obtenu leur autorisation d'entrée auprès de l'ambassade iranienne à Bonn. Certains de ces Israéliens étaient entrés dans le pays avec des passeports étrangers; d'autres, qui ne disposaient que de la nationalité israélienne, y étaient venus avec des documents spéciaux de transit ne mentionnant pas leur véritable nationalité.

Ces informations sont très vite devenues le sujet principal du sommet islamique en Iran et ont naturellement mis les dirigeants iraniens dans une situation extrêmement précaire. Le ministre iranien des Affaires étrangères a immédiatement démenti ces informations.

Selon les déclarations officielles, il n'y avait pas un seul Israélien en Iran. Un fonctionnaire du cabinet présidentiel iranien a même prétendu qu'Israël avait inventé cette information de toutes pièces dans l'intention de mettre le gouvernement iranien dans une situation pénible.

Mais en Israël, les responsables de la commercialisation de produits agricoles dans des pays n'entretenant pas de relations diplomatiques avec l'État hébreu ont assuré que cette information était absolument vraie et ont ajouté que depuis longtemps déjà, les Iraniens demandaient des produits et des systèmes agricoles israéliens via des intermédiaires, tout en sachant parfaitement d'où provenaient ces produits et ces services.

Toujours au sujet de l'Iran, Israël a appris que le grand rabbin séfarade, Elijahu Bakshi Doron, avait présenté aux dirigeants iraniens une offre de réconciliation. Son message a été transmis par le président de l'Autorité palestinienne, qui participait au sommet islamique en Iran. Dans sa lettre, le rabbin Bakshi Doron invitait les dirigeants israéliens et le Hezbollah à entamer un dialogue courageux entre les chefs religieux. Il proposait de mettre fin à toutes les violences entre musulmans et Juifs et incitait à une rencontre entre rabbins et guides spirituels arabes.

Selon un communiqué non officiel, le message aurait été reçu positivement par les ayatollahs iraniens qui auraient laissé entendre qu'il y avait «des éléments sur lesquels il était possible de s'accorder». Dans l'article en question, il était également annoncé que dans les prochaines semaines, une rencontre entre les rabbins israéliens et les extrémistes religieux iraniens devrait être organisée dans un pays nord-africain.

Commentaire: Notre correspondant Zwi Lidar écrit avec pertinence au sujet du sommet iranien: «Ils étaient unis dans leur haine contre Israël». A l'égard des États-Unis, un changement d'attitude est perceptible. Cette situation ne va faire que se renforcer à l'avenir, car lorsqu'il s'agit d'être contre les Juifs, tout le monde s'unit. D'anciens ennemis «se réconcilient» pour exercer leur haine contre Israël.

Rappelons-nous à ce sujet les paroles tirées de Luc 23,12: «Le jour même, Hérode et Pilate, qui, jusque-là, vivaient en mésintelligence, se réconcilièrent». Ils se sont réconciliés pour s'opposer à Jésus, comme c'est le cas aujourd'hui vis-à-vis d'Israël.

Si nous pouvions ici en Europe entrer dans la tête et le coeur des responsables politiques et d'autres personnes, nous serions effrayés par le nombre de millions d'antisémites. L'esprit de l'Antichrist projette déjà son ombre et a commencé son oeuvre. Il n'est dès lors pas étonnant que les responsables politiques, même dans nos pays, commettent des «dérapages» dans leurs déclarations. Le fait qu'Israël envoie encore des experts agronomes en Iran nous rappelle le Juif le plus célèbre ayant vécu sur cette terre, Jésus Christ. Ce dernier a dit «Aimez vos ennemis» (Math. 5,44). L'Iran lui aussi tombera sur Israël lorsqu'il se dirigera avec «Gog, au pays de Magog», vers les montagnes et les champs d'Israël (cf. Ez. 38,5 et suiv.). CM

© Nouvelles d'Israël 02 / 1998

 

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ISRAËL, BOUC ÉMISSAIRE


La nouvelle n'a rien perdu de son atrocité. Le jour de l'affreux massacre des touristes à Louxor, en Haute-Égypte, les messages se succédèrent à la radio. Ce jour-là, je faisais un voyage de plusieurs centaines de kilomètres en voiture.

Toutes les trente minutes, la radio diffusait d'autres nouvelles. Les messages devenaient de plus en plus dramatiques, chaque information des correspondants était plus terrible que la précédente et le nombre de victimes ne cessait d'augmenter d'abord une vingtaine, finalement plus de soixante. Le monde entier était sous le choc. On essayait de connaître les pays d'origine des victimes. Y avait-il des Allemands, des Américains, des Suisses. . . parmi elles? Le bilan final fit état de 68 morts, dont 58 touristes, 4 policiers et 6 terroristes.

La grande majorité des victimes était originaire de la Suisse: 30 citoyens suisses avaient trouvé la mort. Par la suite, on eut des informations sur l'atrocité des meurtres que les terroristes avaient perpétrés: les derniers instants des victimes avaient dû être horribles.

Les grandes revues illustrées ont publié des photos des cercueils alignés. Le monde entier en a eu des frissons. Un de nos collaborateurs retraités a perdu dans le massacre un cousin et l'épouse de celui-ci (croyant tous deux en Jésus), qui laissent 4 enfants de 20 à 28 ans.

Nous sommes donc touchés de près par ces événements. Comment réagir en ce moment de détresse?

L'islam militant est cruel. Il ne semble connaître ni pitié ni miséricorde. La seule chose qui compte est la réalisation de ses objectifs religieux, tant pis pour les gouvernements qu'il attaque, pour les pays qu'il déstabilise et pour les innocents touristes qu'il tue cruellement (et qui ne sont du reste que des «incroyants» aux yeux des musulmans). L'affaire prend des dimensions d'autant plus tragiques que l'on cherche les coupables là où ils ne se trouvent certainement pas. Ainsi, peu de jours après le massacre à Louxor, la société de radiodiffusion DRS a donné la parole à un professeur (chercheur dans le domaine de la langue et de la littérature arabes à I'ETH de Zurich), qui prétendait qu'Israël, en raison de son attitude politique, serait responsable de l'attentat. Un de nos quotidiens (suisses) a publié une citation qui va dans le même sens; il s'agit d'un article paru dans un journal koweïtien qui défend une thèse plus radicale encore – selon le «Jérusalem Report» du 11 . 12. 1997 qui fait mention de cet article tendancieux. La voici:

Indication:

Deux jours après l'attentat à Louxor, en Égypte, un quotidien du Koweit prétendait que derrière l'attentat perpétré par les AI Gamaa Al-lslamiya se cachait Israël.

Cette action terroriste a coûté la vie à 68 personnes, dont 58 touristes.

D'après des informations parues dans la presse d'autres États arabes, cet attentat aurait été un acte de vengeance de la part d'Israël dirigé contre l'Égypte, parce que ce pays avait bloqué le sommet économique de Qatar (auquel Israël aurait dû participer).

Ainsi, Israël est le bouc émissaire, comme d'habitude. Dans le passé, les Juifs ont été tenus pour responsables de la peste et des crises économiques, des famines et des guerres. Même le très controversé «Accord de Schengen» de l'Union européenne est considéré par une certaine catégorie d'orthodoxes grecs comme une «entreprise derrière laquelle se cache le sionisme».

©  Appel de Minuit Février 1998


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«ISRAËL DOIT DISPARAÎTRE DE LA CARTE»


Le chef du Hamas, le cheik Jassin, libéré anticipativement de sa prison israélienne, a fait cette déclaration à Gaza, le 22 octobre dernier, devant des milliers de Palestiniens:

«Une nation islamique qui ne mène pas une guerre sainte est impuissante et n'a pas le droit d'exister!» Sur ce, il appela les jeunes musulmans à mettre leur vie, comme martyrs, à la disposition d'Allah pour sa guerre sainte; et il répéta cette déclaration faite une semaine auparavant, selon laquelle il «est contre un système de deux États, Israël et l'État palestinien, Israël devant disparaître de la carte.» Dès lors, il est aussi «contre Arafat, qui a conclu un accord avec Israël. Nous ne nous reposerons pas avant d'avoir placé Jérusalem totalement sous le contrôle musulman.» Jassin, (61 ans), qui, en prison, s'était prononcé pour la coexistence entre Israéliens et Palestiniens – raison pour laquelle il avait été libéré plus tôt se révèle maintenant plus radical que jamais.

4000 musulmans, dont beaucoup déguisés en kamikazes, ont défilé dans les rues de Ramallah en qualifiant leur marche de «marche d'exercices de guerre contre Jérusalem»!

(L.S. dans «Oie Boten», no 127/1997) 


©  Appel de Minuit Février 1998


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LA LUTTE POUR JÉRUSALEM


En décembre, un nouveau front s'est ouvert dans la lutte pour le statut de capitale de Jérusalem, et pour les revendications qu'élèvent à la fois le gouvernement israélien et l'Autorité palestinienne sur la ville.

Les Palestiniens ont tenté de réunir des statistiques concernant la population de Jérusalem; cette collecte devait être placée sous la responsabilité de l'Autorité.

Israël a tout mis en oeuvre pour empêcher l'opération, estimant qu'elle portait atteinte à sa souveraineté. Les Palestiniens avaient chargé des fonctionnaires de rassembler des données sur la population arabe de Jérusalem-Est. Le gouvernement israélien a déclaré qu'il empêcherait ce sondage. Mais il est vite apparu que cette interdiction était dénuée de tout fondement juridique. Les Palestiniens, comme tout un chacun, ont le droit de faire des sondages à Jérusalem.

Après avoir pris la mesure de la situation, Netanyahou a décidé de créer les conditions juridiques permettant d'interdire l'opération. En un temps record jamais enregistré à la Knesset, le gouvernement a procédé à une adaptation de l'accord intérimaire passé avec l'Autorité. Le jour même, cette adaptation était soumise au vote. En l'espace de II heures, la procédure législative était décidée. Elle prévoyait trois propositions et des débats dans les commissions compétentes.

Après l'adoption de la loi, le ministre de la Police, Avigdor Kalahani, a édicté une ordonnance interdisant le sondage incriminé à Jérusalem et en divers autres endroits du pays.

Dans le contexte de la lutte pour Jérusalem, le sommet des pays islamiques à Téhéran a condamné «l'occupation israélienne» de Jérusalem. Les 55 représentants du monde arabe ont déclaré qu'ils soutiendraient le peuple palestinien au sujet de la restitution de Jérusalem et de la mosquée d'El Aksa. Dans le même temps, ils ont exigé qu'Israël mette un terme à la construction de logements à Gaza, en Judée, en Samarie et à Jérusalem. Le sommet islamique a réclamé la constitution d'un État palestinien dont Jérusalem serait la capitale.

Commentaire: Le véritable combat pour Jérusalem est encore à venir. Mais déjà, dans le monde invisible, des luttes titanesques opposent les ténèbres et la lumière (voir Eph. 6,12-17), avec Jérusalem pour enjeu. Les croyants de la nouvelle Alliance sont encore sur la terre, et l'Ennemi concentre ses forces à la fois contre l'Église du Seigneur et sur la ville de Jérusalem. Mais quand nous serons auprès de Jésus – et nous pouvons tout particulièrement nous y attendre en cette fatidique année 1998 –, l'Adversaire portera toute son attention sur Jérusalem. Nous savons comment tout finira: par le retour de Christ à Jérusalem dans toute Sa puissance et Sa gloire. CM

© Nouvelles d'Israël 02 / 1998

 

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LOUIS FARAHAN EN VISITE EN ISRAËL


Louis Farahan, un des plus grands antisémites de notre époque, a effectué une visite surprise en Israël au mois de janvier. À l'occasion d'une rencontre avec l'Autorité palestinienne, Farahan a pénétré dans le pays par la frontière jordanienne. Les gardes-frontières ignoraient tout de son arrivée, et ne savaient pas davantage qu'Israël lui avait refusé l'autorisation de séjourner sur son territoire.

Dans l'AF, Farahan a rencontré Arafat. L'activiste a déclaré qu'il soutenait le combat du peuple palestinien et son droit à disposer de son propre État, et s'est à maintes reprises défendu d'être antisémite.

Farahan est le chef de la «Nation islamique», une communauté extrêmement militante regroupant des Noirs américains. Il possède un charisme particulier et exerce une grande influence parmi la population noire des États-Unis. Voici plus d'un an, il a organisé à Washington une manifestation de masse qui a rassemblé plus d'un million de Noirs.

Il y a environ un mois, Farahan a exprimé le voeu de se rendre en Israël.

L'ambassade israélienne à Washington avait rejeté ce souhait et précisé qu'il ne serait autorisé à séjourner en Israël qu'à condition de présenter des excuses publiques pour ses propos antisémites. Farahan avait entre autres affirmé que les Juifs étaient responsables de la traite des esclaves, et qu'il n'y avait jamais eu d'Holocauste. Mais les excuses en question ne sont pas venues. Au contraire, Farahan a voulu duper Israël en gardant le secret sur son voyage. Dans l'AF, où il a été reçu avec tous les honneurs, il a bénéficié de la protection de gardes palestiniens.

Après son arrivée inattendue en Israël, Farahan a demandé l'autorisation de se rendre sur le mont du Temple, afin d'y prier en tant que musulman. Le gouvernement israélien, qui respecte la liberté de culte pour toutes les religions, a accédé à sa demande, mais Farahan s'est abstenu de faire usage de cette autorisation. Vingt-quatre heures après son entrée en Israël, il a annulé son programme en bloc, en invoquant de prétendues pressions et menaces d'attentat, mais sans vouloir dévoiler l'identité de ceux qui l'auraient menacé et en se bornant à se plaindre que le gouvernement israélien ne lui avait accordé aucune protection. Un porte-parole du ministère des Affaires étrangères a rejeté l'ensemble des accusations de Farahan et précisé que ce dernier avait eu le droit d'exprimer librement ces convictions religieuses – au même titre que tout autre citoyen et bien que n'ayant pas été autorisé à séjourner en Israël – à la seule condition qu'il respecte le droit et l'ordre public.

©  Nouvelles d'Israël 02 / 1998


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NETANYAHOU TOUJOURS SUR LA SELLETTE


Le parlement israélien adopte le projet de budget du gouvernement – la coalition fait preuve de solidarité au lendemain de la démission, le 4 janvier, du ministre des Affaires étrangères David Lévy pour protester contre le budget d'austérité et la politique de paix israélienne au Proche-Orient, la coalition au pouvoir en Israël a fait preuve de solidarité. Le parlement a approuvé le projet de budget du gouvernement pour 1998, avec 58 voix pour, 52 contre et une seule abstention.

Juste avant le vote décisif à la Knesset, Netanyahou avait exhorté l'assemblée à un vote favorable.

Dès les votes préliminaires, 59 représentants de la Knesset avaient approuvé le préambule général, qui définit les lignes directrices de la politique gouvernementale; 55 députés avaient voté contre. Une réforme, introduite par l'opposition, de la loi sur l'assurance-maladie, avait été rejetée par 60 voix contre 53. Quatre «rebelles» de la fraction de Netanyahou, autrement dit du Likoud, avaient soit voté pour le Premier ministre ou s'étaient abstenus. À l'instar des quatre députés de son parti, le Gescher, Lévy avait voté avec l'opposition.

Sans eux, le chef de l'exécutif ne conservait plus qu'une majorité d'une seule voix, qui s'appuyait sur les partis ultra-orthodoxes.

Après la démission de Lévy, Netanyahou a été soumis à une pression de la part de ses propres rangs.

Selon des informations de la télévision israélienne, plusieurs ministres du bloc du Likoud (de droite) ont déclaré que le Premier ministre avait eu tort de vouloir dissuader son homologue des Affaires étrangères de démissionner. D'après les déclarations de son frère, Lévy aurait l'intention de se porter candidat au poste de Premier ministre lors des prochaines élections.

Dans un sondage réalisé par le journal «Yediot Achronot», 58% des personnes interrogées se disent en faveur d'élections avant la date prévue, à savoir l'an 2000. Soixante-deux pour cent estiment le départ de Lévy «justifié». Enfin, toujours selon ce sondage, le chef de l'opposition Ehud Barak, du parti travailliste, devancerait Netanyahou dans les préférences des électeurs.

Des représentants du gouvernement palestinien ont exprimé la crainte que le départ de Lévy sonne le glas du processus de paix.

«Même si l'Autorité palestinienne considère la démission de Lévy comme une affaire interne à Israël», a déclaré Saeb Erekat, le principal négociateur palestinien, «nous n'en avertissons pas moins Netanyahou de s'abstenir d'essayer de résoudre la crise aux dépens du processus de paix.» Pour l'heure, en Israël, les rumeurs politiques font état d'un nouveau candidat au poste de Premier ministre: Roui Milo, maire du grand Tel-Aviv. Ancien faucon extrême du Likoud, Milo a fortement tempéré son attitude politique ces dernières années. Voici trois ans, il s'est porté candidat au poste de maire de Tel-Aviv sur les listes du Likoud. En dépit de son appartenance à ce parti, il est parvenu à se concilier les voix de la gauche et celles de l'électorat de Tel-Aviv, dont la position politique est très éloignée de la droite.

Commentaire:

En dépit de toute cette confusion en Israël, c'est Dieu qui a tous les fils en main. Il nomme et dépose des rois – et a fortiori Benjamin Netanyahou.

Et si les Écritures nous disent de prier pour toute autorité, cela s'applique plus encore à Israël, et, par conséquent, à Netanyahou. Le Premier ministre israélien ne se trouve pas dans une position enviable: Yitzhak Mordechai et Avigdor Kahalani, respectivement ministres de la Défense et de la Police, ont déjà menacé à leur tour de démissionner si Netanyahou n'évacue pas la Cisjordanie dans les délais prescrits. Par contre, Yitzhak Lévy menace de dénoncer la coalition si d'autres portions importantes du territoire sont cédées aux Palestiniens. CM

© Nouvelles d'Israël 02 / 1998


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PACTE AVEC LA TURQUIE


Selon des observateurs politiques, la plus forte alliance au Proche-Orient est la coopération militaire, politique et stratégique qui existe entre Israël et la Turquie.

Ces dernières années, et en particulier tout récemment, cette alliance a beaucoup fait parler d'elle. Ce n'est pourtant qu'en décembre de l'année dernière, lorsque le ministre israélien de la Défense, Yitzhak Mordechai s'est rendu à Ankara et Istanbul, que l'on s'est rendu compte de l'importance des relations entre les deux Pays.

La visite du ministre Mordechai a eu lieu au moment où se déroulait, à Téhéran, le sommet islamique.

Presque tous les pays musulmans y participaient et ont discuté de l'alliance islamique contre Israël. Étant donné que la Turquie fait partie du monde islamique et que son président, Suleiman Demirel, participait à ce sommet, le gouvernement d'Ankara a minimisé la visite du ministre israélien, qui n'a pas reçu les honneurs lui étant dus. Le ministre israélien s'est toutefois entretenu avec l'ensemble des dirigeants politiques du pays – le Premier ministre, le président du parlement, le ministre de la Défense et le chef de l'état-major – et a discuté avec eux du renforcement de la coopération stratégique.

Au cours de la visite de Mordechai, la coopération entre les deux armées de l'air a pour la première fois été confirmée officiellement.

Pour la première fois, la Turquie a également rendu public le fait que des avions israéliens s'entraînaient dans l'espace aérien turc.

Ces informations avaient déjà été diffusées auparavant, mais elles n'avaient jamais eu de caractère officiel.

L'armée de l'air israélienne a même montré des images sur lesquelles on voit des avions de combat modernes de type F-15 se poser sur des bases turques et redécoller pour effectuer des vols d'entraînement dans l'immense espace aérien turc.

À l'occasion de la visite de Mordechai en Turquie, le célèbre hebdomadaire britannique «Foreign Report» a publié des informations sur l'importance de la coopération militaire entre Israël et la Turquie. L'hebdomadaire affirmait que les avions israéliens se préparaient en Turquie à une éventuelle attaque contre le réacteur nucléaire iranien ainsi qu'à des attaques de l'armée irakienne. Le fait que ces deux États jouxtent la Turquie offre aux avions israéliens un remarquable espace de manoeuvre et d'attaque. Le magazine britannique affirmait en outre qu'Israël et la Turquie avaient conclu un accord selon lequel huit avions de combat israéliens ultramodernes resteraient en permanence sur le territoire turc. En contrepartie, Israël permettait à la Turquie de stationner ses avions de combat sur les bases militaires situées dans le Negev.

Le «Foreign Report» a également publié quelques détails sur la coopération stratégique entre les deux pays. Ainsi, la Turquie aurait permis à Israël ces deux dernières années, de placer des installations de contrôle sur le territoire turc se trouvant à proximité de la frontière syrienne. Grâce à ces installations, Israël peut observer les mouvements de l'armée syrienne et capter les signaux électroniques des missiles Scud nord-coréens. Le magazine britannique révèle en outre que le Mossad israélien dispose d'un bureau à Istanbul, dont la mission principale consiste à recruter des agents syriens. Pour ce faire, le Mossad exploite les relations existant entre la minorité alaouite en Turquie et l'importante majorité alaouite en Syrie.

Par ailleurs, des navires de guerre turcs et américains se sont rencontrés le 5 janvier dans le port israélien d'Haïfa pour des manoeuvres conjointes avec Israël. Selon les armées turque et israélienne, il s'agissait, avec la marine américaine, de s'entraîner au sauvetage de bateaux de pêche en mer. Comme on pouvait s'y attendre, l'Égypte, l'Irak, la Libye, la Syrie ainsi que l'Iran ont critiqué le nouvel axe israélo-turc au Proche-Orient en prétendant qu'il était dirigé contre eux. La Jordanie a dépêché un observateur pour assister aux manoeuvres, ce qu'a refusé de faire l'Égypte.

Commentaire: Nous avons déjà abordé plusieurs fois dans nos précédentes éditions des «Nouvelles d'Israël» cette nouvelle donne dans les relations entre Israël et la Turquie. Ajoutons simplement ceci: Israël ne devrait pas se fier à d'autres États et conclure des alliances avec eux. La Bible contient de nombreux avertissements de Dieu à ce sujet. Israël sera également discrédité par la Turquie. CM

©  Nouvelles d'Israël 02 / 1998


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