Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

Israël

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LE LIBAN EN GUERRE


La guerre civile au Liban se transforme en guerre de conquête pour la Syrie. Les 40'000 Syriens stationnés au Liban contrôlent tous les points stratégiques du pays.

L'aviation militaire israélienne a détruit un camp d'entraînement de l'aile de l'OLP favorable à Arafat, situé près de Tyr et elle a aussi détruit la base du groupe terroriste dirigé par Ahmed Jibril, située au sud de Beyrouth. Des milliers de citoyens libanais se réfugient au sud du pays, dans l'étroite bande contrôlée par les Israéliens et qui est considérée comme la zone la plus sûre du pays des cèdres. Au Liban, il y a encore 17 otages d'origine occidentale qui sont détenus par des groupes terroristes. Le Liban et l'Égypte ont renoué leurs relations diplomatiques, rompues il y a 10 ans, à cause du traité de paix de l'Égypte avec Israël.

© Nouvelles d'Israël Août 1989

 


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LA PREMIÈRE VISITE OFFICIELLE D'UN CHEF D'ÉTAT ISRAÉLIEN AU CANADA


Invité par le gouvernement de Brian Mairony, le président Chaïm Herzog s'est rendu en visite au Canada. Il a eu l'occasion de prononcer un discours devant les deux chambres du Parlement canadien, un honneur réservé jusqu'à présent uniquement à quelques chefs d'État (Churchill, Kennedy, Reagan, Mitterand et la reine des Pays-Bas). Les parlementaires lui ont fait une ovation émouvante! Dans le discours, le président Herzog a insisté sur le fait qu'Israël n'avait nullement l'intention de dominer ou de diriger un autre peuple! Quant au Premier ministre canadien B. Mairony, il a confirmé, dans ses propos, l'attitude inébranlable du Canada face à Israël. Une centaine de sympathisants de l'OLP et d'Arabes s'étaient réunis devant le Parlement d'Ottawa et ils crièrent: «Vive l'Intifada!» Il y a, actuellement, environ 300'000 Juifs qui vivent au Canada.

©Nouvelles d'Israël Août 1989

  

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ISRAËL A ENLEVÉ LE CHEIKH OBEID, UN DIRIGEANT TERRORISTE

1. La folie du Hezbollah

L'autobus 405 de la compagnie EGGED, qui s'est écrase au fond d'un ravin de 150 m de profondeur, présentait un spectacle horrible. Les équipes de secours ont eu bien du mal à évacuer de ce précipice les 26 personnes grièvement blessées et les 16 corps calcinés ou déchiquetés. À la suite de cet horrible événement, l'émetteur du Hezbollah (Parti de Dieu) a diffusé le communiqué suivant: «Gloire et honneur au combattant qui a détruit l'autobus sioniste. Les fils de Sion doivent savoir que leur sang ne vaut pas grand-chose en Palestine!» Le passager arabe qui, en criant: «Allah est grand!», se précipita sur le chauffeur, le bouscula et dirigea l'autobus dans le ravin, se trouve actuellement en détention. Ce terroriste du Hezbollah, Abd al-Hadl (27), un Arabe en provenance de Gaza, a pu quitter l'autobus avant que celui-ci tombe dans le ravin et il s'en est tiré avec de légères blessures. Quant à l'OLP, elle a déclaré sur les ondes de la radio de Sana, de Bagdad et de Monte-Carlo: «L'exploit d'Abd al-Hadl n'est pas un acte terroriste, mais une décision héroïque. Et nous sommes plus que jamais convaincus que notre combat nous conduira à la victoire!» L'instigateur de ce crime, et de nombreuses autres attaques contre Israël, est le dirigeant chiite Abdel Karim Obeid (36). Le cheikh Obeid est également rendu responsable de la mort de 300 Américains, de 70 Français et de plusieurs Israéliens.


2. Le terrorisme de l'OLP

Lors de la dernière réunion du Conseil national de l'OLP, les 1'159 délégués présents ont réaffirmé leur attitude à l'égard d'Israël en déclarant: «Nous continuons notre combat contre Israël en utilisant tous les moyens dont nous disposons. Et nous sommes fiers de pouvoir dire qu'aucun de nos projectiles lancés contre les sionistes depuis 1945 n'a été tiré en vain! Ainsi, nous refusons catégoriquement le plan de paix proposé par Israël. Car nous ne nous exprimons pas par l'encre et la plume mais par le tonnerre des obus!» Et effectivement, la liste des actes terroristes, des détournements d'avions et des prises d'otages est très longue.

Depuis le début des émeutes de l'Intifada, le nombre des actes terroristes perpétrés contre des Israéliens s'élève à 8'142. Au plan mondial, depuis 1968, l'OLP est responsable de la mort de 7'231 personnes, dont 903 en Israël. Et en dépit de cela, le monde respecte Arafat et ses compagnons! En revanche, il condamne le combat de défense mené par Israël et qui, jusqu'à présent, a coûté la vie à 510 Palestiniens. On ignore sciemment le nombre des victimes israéliennes et on compte uniquement les victimes palestiniennes.

© Nouvelles d'Israël Septembre 1989


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REPRÉSAILLES


On a découvert dans une grotte des environs de Nazareth, le corps d'un garçon arabe chrétien de 12 ans. En l'accusant de «collaboration», un groupe d'Arabes musulmans, engagés dans l'Intifada, a abusé sexuellement de lui, l'a tué et a mutilé son corps. Ensuite, ils ont fixé sur son corps au moyen de clous, une feuille de papier souillée de sang portant l'inscription: «Mise en garde à tous les chrétiens!»

Les terroristes de l'Intifada veulent tuer tous ceux qui sont favorables à l'initiative de paix proposée par Israël. À  Bidya, des terroristes, masqués de keffiehs, ont fait intrusion dans la cour d'une école et ils ont étranglé l'instituteur Jamal Ata (31) devant ses élèves. Dans les environs, la police a retrouvé son corps entièrement mutilé.

Ahmed Yahya (45), qui habitait à Kfar A-Rai, a été battu à mort au moyen de barres de fer par des terroristes.

Jamal AI-Kadumi (32) a été lapidé sur la place du marché de Naplouse. Mustafa Sa'd (42), père de 7 enfants, a été abattu sur le chemin de son travail. Depuis le mois d'avril 1989, le nombre des Arabes qui ont été assassinés par les terroristes de l'Intifada, sous prétexte qu'ils étaient des «collaborateurs», s'élève à 92.

Le simple fait qu'un Arabe travaille pour un employeur israélien et qu'il reçoive un salaire décent suffit souvent pour que les terroristes le mettent sur la «liste noire». Et une grande partie de la population arabe de la «Cisjordanie» se laisse intimider par ces bourreaux de l'OLP. Un Arabe habitant à Jérusalem a déclaré récemment: «La seule chose qui puisse nous préserver des bourreaux de l'OLP, est l'internement dans les prisons israéliennes, car c'est le seul endroit où nous sommes réellement en sécurité!»

Le récit de ces faits macabres permet certainement aux lecteurs de juger plus objectivement le récent enlèvement du dirigeant chiite Abdel Karim Obeid par Israël. Par ailleurs, il faut aussi savoir que, préalablement à cet enlèvement, Israël a négocié avec l'Iran, depuis plus d'une année mais sans succès, la libération des Israéliens détenus par les terroristes du Hezbollah pro-iranien. Dschibschet, un village libanais dont cheikh Obeid est originaire, est un des fiefs du terrorisme chiite.

C'est aussi la centrale où se planifient les rapts de personnes étrangères; 8 Américains, 4 Britanniques, 2 Allemands, 1 Irlandais, 1 Italien et 6 Israéliens sont encore portés disparus. Ainsi, il est difficilement compréhensible que le monde occidental condamne l'action israélienne au lieu de condamner les agissements de ce cheikh assassin.

Le célèbre professeur de droit international, J. Dinstein, a déclaré dans ses écrits: «Si le gouvernement d'un État n'est pas en mesure d'empêcher des attaques terroristes contre un pays voisin, alors le pays attaqué a le droit d'intervenir pour défendre l'intégrité de son territoire.»

Les 6'000 casques blues (UNIFIL) stationnés au sud du Liban sont complètement inactifs et ne protègent guère Israël contre les activités terroristes. Cela s'explique, car l'ONU, en tant qu'organisation internationale, ne peut être meilleure que les différents pays qui la compose. Et précisément, l'Union Soviétique a été la première nation à accuser Israël «de violation des droits de l'homme». Le primat de l'Église anglicane d'Angleterre, l'archevêque Runcie, a qualifié l'arrestation du cheikh Obeid par Israël «d'action abominable». L'attitude des USA face à cet événement est indécise, car ils se trouvent dans une situation peu confortable: d'une part l'Iran a saisi la Cour de justice internationale (La Haye) au sujet des 10 milliards de dollars qui, depuis 1979, se trouvent bloqués sur un compte aux USA, d'autre part, la 6ème flotte américaine stationnée dans la Méditerranée orientale ne parvient pas à imposer le respect aux parties belligérantes de la région.

La Syrie ne se laisse pas intimider par cette présence militaire et continue quotidiennement ses bombardements sur Beyrouth. Ce que le monde occidental ne voie pas ou ne veut pas voire, ce sont ces milliers de réfugiés libanais qui affluent continuellement dans la zone du sud Liban contrôlée par Israël. Parmi ces réfugiés se trouvent 70% de chiites. Et on peut se demander pourquoi ces musulmans ne s'enfuient pas en Syrie?

Lorsque le monde vit la bande vidéo du Hezbollah montrant la pendaison du colonel américain William Higgins (44), enlevé par des terroristes en février 1988, il rendit Israël responsable de ce meurtre. Par la suite, on apprit de sources sûres que l'exécution d'Higgins remontait à 16 mois avant l'enlèvement du cheikh Obeid. Pour sa part, Israël maintient sa proposition qui consiste à échanger le cheikh Obeid et 450 autres prisonniers chiites détenus en Israël contre la libération de tous les otages israéliens et étrangers détenus au Liban.

Les troupes israéliennes stationnées au nord du pays sont en état d'alerte afin de parer aux tentatives d'infiltrations des terroristes. Depuis le début de l'année, 62 tentatives de ce genre ont été déjouées par l'armée et ainsi, on a pu éviter que des homes pour enfants, des autobus, des écoles, des places de marché, des cinémas et des zones piétonnes deviennent de nouveaux lieux de massacre!

© Nouvelles d'Israël Septembre 1989

 

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COOPÉRATION MILITAIRE ENTRE ISRAËL ET L'AFRIQUE DU SUD?



Un reportage de la NBC, une série de trois émissions diffusée au cours du mois d'octobre 1989 accuse Israël de coopération militaire avec l'Afrique du Sud.

Dans le reportage en question, on affirme qu'Israël et l'Afrique du Sud auraient en collaboration mis au point une fusée à ogive nucléaire et procédé à son lancement. La fusée, dont la portée serait de 1 500 km, aurait été lancée depuis la base d'Erniston, village situé au bord de l'Océan indien, en direction des îles du Prince-Édouard. De plus, il existe dans la région de Palmachim (au sud de Tel-Aviv) une base d'essai pour les fusées israéliennes, et une base semblable aurait été construite en Afrique du Sud, à proximité de la ville de Oberberg. On prétend aussi que la mise au point des fusées s'est faite grâce à l'expérience israélienne en la matière. Enfin, on accuse Israël d'avoir transmis des données américaines en matière de technologies et de systèmes d'armement à l'Afrique du Sud. En compensation, Israël aurait reçu de l'uranium enrichi destiné à sa propre production d'armes nucléaires.

Les caméras de la NBC ont pu filmer, à distance, l'ancien conseiller du ministère israélien de la Défense, le général de brigades Chagai Regev. Selon les dires du journaliste, Chagai Regev aurait dirigé le projet depuis l'ambassade israélienne à Pretoria.

Cette émission télévisée a suscité de vives émotions en Israël et aux États-Unis. Ayant pris conscience, ces dernières années, du problème de l'apartheid, Washington avait fait pression, en 1987 déjà, sur le gouvernement israélien afin que celui-ci ne signe pas de nouveaux accords avec Pretoria. À la suite de la diffusion de ce reportage, un grand nombre de sénateurs et de représentants au Congrès américain ont exigé un rapport circonstancié sur les relations entre Israël et l'Afrique du Sud. Les journalistes pensaient que, si les accusations retenues contre Israël dans le reportage de la NBC étaient justes, il faudrait prendre des sanctions à l'encontre d'Israël; entre autres, la suspension de l'aide économique et militaire qui s'élève cette année à 3 milliards de dollars devrait être envisagée.

Le Premier ministre israélien, Y. Shamir, a qualifié les accusations formulées contre Israël dans le reportage américain de «propos mensongers». Et le ministre israélien de la Défense, Y. Rabin, a fait siennes les déclarations du Premier ministre dans le rapport qu'il a adressé au ministère américain de la Défense. En dépit de ces démentis officiels, le Sénat a constitué une commission parlementaire chargée d'enquêter sur les relations entre Israël et l'Afrique du Sud.

Les experts de la CIA ont déclaré devant cette commission sénatoriale que la coopération militaire entre Israël et l'Afrique du Sud se limitait à la mise au point de fusées balistiques, et qu'il n'y avait aucun indice permettant de conclure que la collaboration entre les deux pays ait été étendue au domaine de la recherche nucléaire, ou encore qu'Israël ait livré des secrets technologiques américains à l'Afrique du Sud. Selon ces experts, la coopération militaire entre les deux États repose uniquement sur les technologies et les systèmes d'armement développés par Israël. Ils ont cité en exemple la fusée «Jéricho Il», une fusée de moyenne portée mise au point par l'État hébreu. Par ailleurs, les experts ont rappelé que la France et d'autres pays d'Europe occidentale avaient aussi signé des accords secrets en matière d'armement avec l'Afrique du Sud. Ces accords, y compris celui d'Israël, avaient été conclus avant que l'ONU ne décrète un embargo sur les livraisons d'armes à l'Afrique du Sud.

Les déclarations des experts de la CIA ont sérieusement remis en question les affirmations du reportage de la NBC. Le ministre américain des Affaires étrangères, James Baker, a déclaré devant la presse que les commentaires des mass-media au sujet de la coopération militaire entre Israël et l'Afrique du Sud étaient excessifs et que les bonnes relations entre Israël et les USA ne seraient nullement affectées par ce genre de publications. Z.L.

© Nouvelles d'Israël Janvier 1990


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TENSIONS ENTRE ISRAËL ET LE VATICAN

Le gouvernement israélien s'est déclaré «profondément déçu» par l'attitude du Pape face au conflit israélo-palestinien.

Dans l'allocution qu'il a prononcée, le 22 octobre 1989, devant des milliers de fidèles réunis sur la place St-Pierre à Rome, le Pape a plaidé la cause palestinienne en parlant «du cri de ce peuple qui souffre et qui est affaibli par des années de lutte contre l'autre peuple qui, lui aussi, au nom de sa foi et de son histoire revendique le même pays.»

Ensuite, il a promis aux Palestiniens qu'il soutenait leur «légitime revendication en vue d'une patrie», pour autant qu'eux-mêmes «respectent le droit de tous les peuples de vivre en paix et en sécurité».

Parmi les auditeurs du Pape se trouvaient également deux représentants de l'OLP: Namer Chamau et Monseigneur Cappucci, le patriarche de Jérusalem. Ce dernier avait été condamné par la justice israélienne pour trafic d'armes, il avait ensuite été libéré par l'intervention du Vatican.

Aussi bien les propos du Pape que le fait qu'il n'ait pas une seule fois cité le nom d'Israël (il s'est borné à utiliser l'expression «l'autre peuple») ont révolté l'opinion publique israélienne.

Dans le communiqué officiel du gouvernement à l'attention de la Knesseth, le ministre E. Olmert a relevé le fait suivant: Avant 1967, le Vatican n'avait jamais protesté contre la domination jordanienne exercée sur les lieux saints des chrétiens et des Juifs. Aucun Pape n'avait élevé la voix contre l'interdiction qui frappait les Juifs de se rassembler et de prier dans les lieux saints. Mais à l'encontre d'Israël qui, pourtant, garantit le libre accès aux lieux saints à toutes les communautés religieuses, le Pape fait preuve d'une grande sévérité. Cela témoigne de sa sympathie pour les thèses de l'OLP et de son indifférence à l'égard du peuple dont, apparemment, il a oublié le nom.

Ensuite, le ministre a rappelé aux députés que le Vatican n'avait toujours pas reconnu l'État d'Israël. Il a conclu le communiqué en disant «qu'en dépit de la gravité des accusations formulées contre Israël, le gouvernement refusait de s'engager dans une polémique avec le Vatican». Z L 

© Nouvelles d'Israël Janvier 1990


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À PROPOS DU MASSACRE À BEYROUTH


Les postes d'émission israéliens enregistrent un taux très élevé d'auditeurs qui choisissent l'écoute des émissions d'interrogatoires concernant le «massacre», car chacun en Israël se sent en quelque sorte impliqué dans cette affaire. Un peuple qui, lui-même, a traversé des moments de massacres laissant des millions de victimes, sait ce que cela représente pour ceux qui sont menacés d'être liquidés. Toutes les craintes qui précédaient l'acte n'étaient que des hypothèses se limitant à un «aiguisement de couteau» parmi les terroristes, les milices et les extrémistes armés. Ce furent les Israéliens qui furent les plus choqués de ce que cela aboutisse à un massacre parmi les femmes et les enfants. Les Libanais eux-mêmes ne réagissaient que peu, étant devenus insensibles par les huit ans de guerre civile qui avaient entraîné la mort de 98 854 victimes. Ils supposent même que le massacre a été effectué par l'OLP.

Certes, Winston Churchill avait déjà forgé cette idée: «Les Arabes sont des tueurs», mais la grande tragédie de ce massacre, c'est que ces Arabes se donnent le nom de «chrétiens», sur leurs fusils sont collées des images de madones et des décalques d'icônes. Ici, en Israël, on considère la consternation générale au sujet des 762 victimes du massacre comme étant de «l'hypocrisie», car, où donc étaient les protestations au moment de l'exécution dans les fours à gaz des six millions de Juifs, dont un million et demi d'enfants

(... on n'aime guère se souvenir de ces réalités, n'est-ce pas)? On oublie tout cela et, sans vérifier, on pousse d'abord Israël sur le banc des accusés d'ailleurs inutilement, puisque Israël s'est livré lui-même à la justice.

Sous la présidence du président de la Cour suprême d'Israël. Yitzhak Kahan, du professeur Dr Ahron Barak, doyen de la faculté de droit, et de Yona Efrat, officier connu pour être intègre et extrêmement correct, on cherche à trouver comment il a été possible que ce massacre ait pu se faire. Pour la première fois, un Premier ministre exerçant ses fonctions – Menachem Begin – s'est présenté, à côté du ministre de la Défense et du chef d'état-major général, pour un interrogatoire judiciaire public.

J'ai devant mes yeux le texte du protocole du procès, fort de 153 pages, dont l'idée est reflétée par le mini-extrait qui suit.

Une chrétienne bien connue, habitant en Israël depuis 20 ans, disait, lors de cette affaire du massacre: «comme autrefois le Christ, Israël est compté aujourd'hui parmi les malfaiteurs!»


Le ministre de la Défense Ariel Sharon le 25.10.1982

Kahan:Est-ce que, avant le meurtre de Beshir Gemayel, on avait enregistré des massacres au Liban?

Sharon: Avant notre entrée au Liban, c'est-à-dire entre 1975 et le 6 juin 1982, il y avait des massacres en masse. Les terroristes sévissaient parmi les chrétiens, et les chrétiens parmi les Palestiniens.

Kahan: Qui a effectué cette tuerie?

Sharon: L'organisation des terroristes de l'OLP et aussi des troupes libanaises, dont Amin Gemayel était l'un des chefs. Amin lui-même avait utilisé le mot «vengeance» lors de l'ensevelissement de son frère, le 15.9.1982. Mais la vengeance telle qu'elle se comprend chez les Arabes, n'exclut ni les enfants, ni les femmes, ni les vieillards.

Barak: Pouvait-on supposer que les phalangistes chrétiens pourraient nuire à la population palestinienne?

Sharon: Les forces armées des chrétiens libanais ne sont pas une bande de têtes brûlées, mais un système patriarcal bien pensé, avec comme leader Pierre Gemayel, malgré l'effectif relativement jeune du commando militaire.

Kahan: Que devaient faire les phalangistes en arrivant à Beyrouth-ouest, quel était leur rôle?

Sharon: II était convenu de les envoyer dans les quartiers terroristes comme Shattila, Sabra et Fakahani.

C'est là que se trouvaient les centres terroristes, ces maisons à plusieurs étages. Dans le seul quartier de Shattila, ledit camp de Shattila, il y avait 2300 maisons de plusieurs étages. On y a découvert des tunnels, parfois des structures de plusieurs étages souterrains, des centres pour le quartier général du commando des terroristes.

Si nous avions su un seul instant qu'il se trouvait des civils dans ces centres, nous n'aurions pas permis que les phalangistes s'y rendent. Lorsqu'on me demanda, un jour, si les portes du camp avaient été ouvertes, je me rendis compte à quel point la notion de «camp» était fausse, car il s'agissait ici d'un quartier de la ville à la construction dense.

Barak: Qui entra dans ce «camp»?

Sharon: Je ne sais pas. Peut-être aussi des personnes d'ailleurs. Tout compte fait, il y avait des endroits sur lesquels nous n'avions pas le contrôle.

Par exemple, les côtés sud et est.

Nous n'y étions pas stationnés. Si nous avions été informés, ils auraient pénétré par un autre côté. Je ne sais pas d'où ils venaient. Je ne le sais pas.


Le général de division Amir Drori, commandant de la zone nord, le 31.10.1982.

Barak: Par rapport au plan de combat, ces «camps» existaient-ils?

Drori: Oui, car 2000 à 3000 terroristes s'étaient barricades dans les nombreux étages des maisons. En outre, il y avait aussi 7000 à 8000 milices privées et environ 5000 soldats de l'armée sauvage libanaise, alors que notre force armée qui y stationnait n'en comptait que quelques centaines.

Barak: Aviez-vous des craintes qu'on pourrait faire du mal à la population chrétienne civile?

Drori: Pendant l'opération «Paix en Galilée», on pouvait, certes, observer quelques empiétements isolés parmi les phalangistes, mais pas de phénomène général. À cette occasion, nous nous rendions compte que les phalangistes chrétiens ne possédaient pas l'éthique de champ de bataille de nos soldats.

Barak: Que veut dire «pas notre éthique de champ de bataille»?

Drori: Par exemple, pendant la conquête d'une maison, nous nous efforcions de faire comprendre aux habitants, par le moyen d'un haut-parleur, qu'il leur fallait déposer toute arme pour que nous ne leur fassions pas de mal. Nous n'étions pas certains que les phalangistes en feraient de même.

Kahan: Lors de votre rencontre avec le ministre de la Défense, avez-vous discuté l'affaire des phalangistes qui entraient dans «le camp»? Avez-vous manifesté des craintes?

Drori: Rien de tout cela. Cela ne comptait pas parmi les priorités.

Kahan: À quel moment des tirs éclatèrent-ils aux «camps» de Sabra et de Shattila?

Drori: Des tirs, il y en a toujours eu. Par exemple, des coups de feu de petits calibres, d'armes anti-char, de mortiers, etc. Rien d'extraordinaire.

Kahan: Que disiez-vous aux phalangistes chrétiens?

Drori: Qu'ils devaient se comporter comme des hommes, qu'ils ne devaient pas blesser les gens sans défense, ni les femmes, ni les vieillards, ni les enfants.

Kahan: Êtes-vous sûr d'avoir parlé de la sorte avec les phalangistes, avant qu'ils ne pénètrent dans ces quartiers de la ville?

Drori: Oui, je l'affirme!

Kahan: Avez-vous parlé avec eux de l'endroit où ils allaient pénétrer?

Drori: Oui, du côté de Shattila, région où, d'une part, nos troupes étaient assez clairsemées, et d'autre part, où il y aurait des facilités lors d'un éventuel combat.

Efrat: Connaissiez-vous l'effectif de la troupe qui pénétrait au «camp»?

Drori: Nous étions au courant de 100 à 150 personnes environ.

Kahan:: Que s'est-il passé le vendredi (17.9) à 11 h. 30? Qu'avez-vous entendu?

Drori: J'ai entendu Amos dire qu'il avait un mauvais sentiment à cause des phalangistes. Je lui ai demandé s'il avait vu ou entendu quelque chose de particulier.

Kahan: Que répondit-il?

Drori: Qu'il n'y avait rien de spécial, sinon qu'une jeune fille était venue raconter qu'elle avait reçu un coup de crosse sur la tête. Elle répondit négativement à la question si elle avait été violée ou pillée. Elle se plaignait uniquement du coup sur la tête.

Kahan: Est-ce que personne ne fit allusion à des gens massacrés?

Drori: Non, absolument pas. On avait simplement le sentiment qu'il se passait quelque chose d'irrégulier. Mais d'ici à penser à un massacre, absolument pas!


Le Premier ministre Menachem Begin le 8.11.1982

Efrat: V avait-il des délibérations quant à ce qui pourrait se passer après l'arrivée des phalangistes dans les camps?

Begin: Non, pas du tout. Nous avons expliqué aux phalangistes que l'armée israélienne combattait en sacrifiant beaucoup de victimes pour chasser les terroristes et assurer la «paix à la Galilée» – une fois pour toutes. Que Beyrouth, leur capitale, était leur affaire à eux.

Barak: Le meurtre effectué sur Beshir Gemayel ne vous inspirait-il pas non plus la pensée que les phalangistes pourraient se venger?

Begin: Aucun d'entre nous ne pouvait imaginer ce massacre. Le combat n'avait pour but que les terroristes armés.

Efrat: À quel moment avez-vous entendu la première fois que quelque chose d'anormal se passait?

Begin: Samedi après-midi, en écoutant l'émetteur de la «BBC». Avant, de 8 h. 15 à 13 h. 30, j'étais à la synagogue.

(Sharon: J'essayais d'atteindre Begin, mais il était à la synagogue). J'en discutai immédiatement avec le ministre de la Défense et le chef d'état-major général.

Kahan: Sur quoi discutiez-vous?

Begin: On m'expliqua que des choses terribles s'étaient passées, que nous les avions chassés (les phalangistes. La réd.) tout de suite en leur donnant l'ordre de quitter la région sans tarder.

Ainsi, le massacre fut arrêté.

©  Nouvelles d'Israël 03 / 1990


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DES HOMMES D'AFFAIRES ARABES EN ISRAËL


Un nombre imprécisé d'hommes d'affaires et de commerçants des États du Golfe arabo-persique, de Syrie, du Liban, de Jordanie, d'Arabie Saoudite et d'Irak visitera cette année l'exposition agricole internationale «Agritech 90», qui se tiendra en mars prochain à Tel-Aviv.

Les hôtes viendront en Israël à titre officiel, à l'invitation d'hommes d'affaires israéliens avec lesquels ils entretiennent des relations commerciales. Des experts économiques et des personnalités égyptiennes visiteront également cette exposition.

Le président de l'association Agritech, qui a communiqué ces informations, a déclaré que des visiteurs de pays arabes avaient participé également à des expositions précédentes, mais sans se faire connaître au public.

Cette année, une grande partie des Arabes ont explicitement déclaré être venus pour le compte de sociétés économiques et commerciales désireuses d'entretenir des relations commerciales avec Israël. Z. L.

©  Nouvelles d'Israël 03 / 1990


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ISRAËL ET L'EUROPE ORIENTALE

De nombreux changements se sont produits pendant les deux mois de décembre et janvier dans les relations entre Israël et les pays du bloc oriental. À la mi-janvier, le ministre israélien des sciences, M. Ezer Weizmann, a visité l'Union Soviétique. À la suite de cette visite, et après la rencontre entre M. Weizmann et le ministre soviétique des Affaires étrangères, M. Chevardnadze, le ministère soviétique des Affaires étrangères a fait savoir que les rapports entre les deux États, qui revêtaient jusqu'ici un aspect informel, prendraient bientôt le caractère de relations diplomatiques formelles.

Au cours du mois de février, les relations diplomatiques seront reprises entre la Pologne et Israël, ainsi que l'a communiqué au début de janvier le porte-parole du ministère polonais des Affaires étrangères. La Tchécoslovaquie elle aussi a commencé des négociations avec Israël en vue du rétablissement des relations diplomatiques. Une délégation du ministère tchécoslovaque des Affaires étrangères est venue début janvier en visite non officielle à Jérusalem en vue de jeter les bases de la reprise des relations. Cette délégation est arrivée en Israël après que, au cours d'un discours officiel à la télévision nationale, le président Václav Hável eut déclaré qu'il espérait que les relations entre Prague et Jérusalem seraient rétablies encore avant les élections générales de juin.

La Hongrie a déjà précédé la Tchécoslovaquie. L'ambassade hongroise à Tel-Aviv a déjà été ouverte, et l'ambassadeur a présenté au cours de la première semaine de janvier ses lettres de créance au président israélien, M Haïm Herzog.

Cette cérémonie a sanctionné, après 24 ans d'interruption, la reprise formelle des relations diplomatiques entre Jérusalem et Budapest.

Une semaine après, le ministre hongrois des Affaires étrangères, M. Gyula Horn, est venu en visite officielle à Jérusalem. Il s'agit du premier des ministres Est-européens des affaires étrangères à s'être rendu dans le pays après la rupture des relations diplomatiques avec Israël en 1967, à la suite de la guerre des Six Jours. Le ministre hongrois a signé à Jérusalem, conjointement avec le ministre israélien des affaires étrangères, M. Moshe Arens, une série d'accords en matière d'éducation, culturels et scientifiques.

L'Allemagne Orientale a elle aussi annoncé son intérêt envers l'établissement de relations diplomatiques avec Israël. Au cours du mois de décembre, plusieurs membres du nouveau gouvernement de Berlin-Est se sont exprimés en ce sens. Ces signaux officiels ont néanmoins été accueillis très fraîchement à Jérusalem. Israël conditionne en effet l'établissement de relations diplomatiques à la volonté de l'Allemagne Orientale de reconnaître sa responsabilité pour les crimes nazis et d'indemniser de manière appropriée les Juifs concernés.

Israël n'a pas non plus montré d'enthousiasme vis-à-vis des tentatives d'approche de la part de Cuba. Au début de cette année, les Cubains ont manifesté leur intérêt pour l'envoi d'un groupe d'hommes d'affaires et d'experts scientifiques en vue d'évaluer les possibilités d'une collaboration dans les domaines scientifique et agricole.

Cuba, qui assurait auparavant un rôle important dans les communications entre Israël et le tiers-monde, a rompu en 1973 ses relations diplomatiques avec Israël.

Les sondages cubains ne rencontrent cependant, à l'heure actuelle, qu'un intérêt des plus limités. À Jérusalem, on fait comprendre que, alors que de nombreux États d'Afrique et d'Europe orientale frappent à la porte d'Israël, Cuba n'occupe qu'un rang très secondaires dans la liste des priorités diplomatiques du ministère israélien des Affaires étrangères.

© Nouvelles d'Israël 03 / 1990

 

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L'ACCUEIL DES IMMIGRANTS EN PROVENANCE D'UNION SOVIÉTIQUE.   Note générale


On prévoit en Israël, au cours des années 1990, l'arrivée de 50 000 à 100 000 immigrants en provenance d'Union Soviétique. Aussi le gouvernement israélien se prépare-t-il au fait que, selon toute probabilité, 1990 sera une année record en matière d'immigration. Dans le cadre des préparatifs à la campagne massive d'accueil des 'olim, on a prévu à cette fin, au budget de l'État, plus d'un milliard de shkalim. Parallèlement à ceci, le gouvernement s'est adressé, par l'intermédiaire de l'Agence Juive, à l'ensemble de la population juive mondiale en priant celle-ci de participer à une campagne de collecte d'aide. À l'Agence Juive, on espère recueillir, au cours de cette campagne de donations, un montant total d'environ 500 millions de dollars, qui devra être mis à disposition exclusivement en vue de l'accueil des immigrants.

L'année de l"aliya 1990 a déjà été inaugurée par un chapitre historique d'importance particulière: pour la première fois, des 'olim soviétiques sont arrivés de Moscou en Israël par un vol direct. Les 125 nouveaux arrivants ont été amenés par un appareil de la compagnie d'aviation israélienne EL 'AL qui avait emmené quelques heures auparavant à Moscou 100 acteurs du théâtre israélien Ha-Bima de Tel-Aviv.

Celui-ci tiendra, à titre d'invitation, plusieurs représentations dans la capitale soviétique. La compagnie aérienne EL 'AL espère maintenant que, après ce «vol historique» du 1.1.1990, il sera possible d'établir un «pont aérien» permanent pour les immigrants en provenance d'URSS. Parallèlement à ces préparatifs, les responsables des autorités israéliennes de l"aliya s'apprêtent à accueillir les vagues massives de 'olim qui vont bientôt arriver de Roumanie, de Hongrie et de Bulgarie.

Rien que de Roumanie, on prévoit l'arrivée de 10 000 immigrants. Pendant le régime Ceausescu, les Juifs roumains pouvaient néanmoins émigrer vers Israël, mais leur nombre était limité à 100 par mois. Maintenant, après la disparition de Ceausescu, les conditions d'émigration ont radicalement changé. Z. L

© Nouvelles d'Israël 03 / 1990

 

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LA MANIFESTATION POUR LA PAIX DÉGÉNÈRE EN SCANDALE


Le 30 décembre 1989, environ 15 000 militants pour la paix ont formé, sous la devise «1990: le temps de la paix», une chaîne humaine autour des murailles de la vieille ville, longue de 4010 mètres.

Parmi les manifestants pour la paix, qui avaient été invités par le mouvement israélien «Shalom 'Ekhshav» (la paix maintenant), on comptait environ 1000 militants européens, dont 800 en provenance d'Italie. Bien que le maire de Jérusalem, M. Teddy Kollek, se fût exprimé contre une telle manifestation à Jérusalem. «Shalom 'Ekhshav» insista pour sa tenue. Tout à coup, alors que la chaîne humaine manifestait une attitude cordiale et fraternelle vis-à-vis des journalistes, comme sur commande des manifestants arabes déployèrent des drapeaux de l'OLP et commencèrent à hurler: «Avec courage et sang, jusqu'à la libération de la Palestine», et à lancer des pierres sur les 1500 policiers chargés de la sécurité. La police se lança alors contre les manifestants avec matraques, canons à eau et gaz lacrymogènes, blessant 60 personnes. L'OLP se vanta par la suite d'avoir collaboré avec les manifestants pour la paix venue d'Italie. En tout cas, l'OLP a savamment abusé de la bonne foi naïve des membres de «Shalom 'Ekhshav». Jérusalem fut ensuite mentionnée dans les titres de la presse comme une nouvelle Timisoara. Beaucoup de gens sont convaincus que les responsables de «Shalom 'Ekhshav», mouvement gauchisant, avaient prévu dès le début que cette manifestation se terminerait ainsi, afin de se définir désormais avec la nouvelle physionomie de «victimes des brutalités policières».

© Nouvelles d'Israël 03 / 1990

  

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LE MESSIE, FILS DE DAVID, SE TROUVE AU CARMEL SUR L'ORDRE DU PROPHÈTE ÉLIE


Ce titre s'étalait du dessus de l'article ci-après, publié dans le quotidien israélien Ma'ariv du 24. 11.1989. Bien entendu, notre avis n'est pas le même sur plusieurs points; mais il traduit d'une manière étonnante la croissance de l'attente messianique en Israël. Le ton de l'article lui-même nous rappelle lui aussi l'âpreté des prédications de Jean le Baptiste, qui fulminait sans ménagement contre les violations de la Loi commises par son peuple. En outre, les nombreuses citations de Moïse et des Prophètes indiquent un rapport étroit avec la Bible, ce qui éveille l'espoir. Jésus lui-même n'a-t-il pas accusé les chefs religieux de ne pas prendre au sérieux les Écritures, selon Jean 5, 39-47. Pour cette raison, prions donc nous aussi pour Israël afin que beaucoup lisent Moïse et les Prophètes, et posent des questions à leur Dieu sur l'avenir.


Passons maintenant à l'article lui-même.

Il y a plus de deux ans apparurent dans la presse de claires prévisions des événements en Israël et dans le monde, émises par des Kabbalistes secrets jouissant d'un grand prestige en Israël:

1 . Prévision de l'Intifada deux mois avant son début (parue dans le Ma'ariv du 23.10.87).

2. Les États-Unis préparent la désintégration et l'abandon d'Israël selon le modèle du Vietnam, sous la couverture d'une offensive de paix forcée et mensongère. La paix avec l'Égypte est elle aussi la paix, la paix et pourtant pas la paix».

3. La guerre Iran-Irak touche à sa fin, et les forces qui se libèrent servent à l'agression contre Israël (cf. l'actuelle présence irakienne en Jordanie).

4. L'armée sud-libanaise va se désintégrer, d'où des heurts entre Israël et la Syrie à la frontière libanaise.

5. Les accidents de la circulation et les suicides vont augmenter, de même que les crises dépressives et les actes de violence (condition due à «l'absence de roi en Israël»).

6. Accroissement du nombre des catastrophes mondiales (tremblements de terre, etc.).

7. Gorbatchov, tout comme Hitler, est en train d'endormir le monde occidental à ses propres fins: préparer l'assaut final contre l'Ouest.

Ceci est décrit par le prophète Ezéchiel dans le chapitre 38 (Gog en provenance du pays de Magog, le prince de nombreux pays). Que l'on voie ce qui se passe aujourd'hui en Europe orientale.


Mon intention est la suivante:

Vous avertir, vous du Peuple d'Israël: ou bien vous revenez à ce qu'il y a de mieux en vous – aux Commandements d'Israël – comme le fit Moïse, sauvant ainsi son peuple et ses enfants; ou bien vous suivez le chemin de l'ensemble du monde occidental, et vous serez frappés des plaies célestes, ainsi qu'il est décrit dans Ezéchiel, chapitre 39.

Les temps où l'homme peut s'abandonner à sa volonté, aux normes de Sodome et Gomorrhe, au sexe et aux honneurs, à l'envi, à la corruption et aux drogues, ainsi qu'au mépris des vieillards et des faibles, et enfin, pour couronner le tout, au mépris envers le Créateur et Ses commandements, touchent à leur fin. Dès maintenant, de graves plaies s'abattront du ciel pour frapper le monde entier, afin de châtier ceux qui ne veulent pas vivre selon les principes divins et construire une nouvelle société qui soit digne de recevoir celui qui a été promis par Dieu.

Si vous ne retournez pas à Dieu en observant les commandements et en exerçant la justice, les plaies deviendront de plus en plus graves, jusqu'à ce que vous appeliez Dieu! Le jugement menace, terrible, comme a averti le prophète Zacharie dans les chapitres 12, 13 et 14.

Il y aura des tremblements de terre dévastateurs, des ténèbres et des catastrophes, qui avaient été prévues par les Prophètes à propos des Jours du Jugement. Ne tentez pas le Saint béni soit-Il, car tout ce qu'Il a dit se produira. Ne soyez pas comme vos ancêtres, qui ont grondé pendant des générations contre Dieu et ont payé cela chèrement!

Le prophète Malachie (3, 23) affirme: Voici, je vous enverrai Élie, le Prophète, avant que le jour de l'Éternel arrive, ce jour grand et redoutable.» Selon les kabbalistes, le Messie, fils de David, se trouve sur le Carmel, bien que son identité ne soit connue que du Prophète Elie, qui prépare la voie avec l'aide de Dieu et introduit ainsi la Rédemption promise.

Mode n'a pas été envoyé avant qu'Israël n'appelle à l'aide, en Égypte. Aujourd'hui aussi règne le silence; personne n'appelle Dieu à l'aide. On préfère vivre dans la servitude.

Enfants d'Israël, pleurez et appelez et suppliez la révélation du Prophète Élie; ainsi viendra alors le Messie, et la Rédemption commencera, dans sa grâce.

1. Appelez en commun dans les synagogues: «Élie, apparais avec le Messie fils de David! Quittons la domination trompeuse du monde et retournons à toi!»

2. Écrivez sur vos drapeaux:

«Messie, fils de David!»

3. Rendez-vous à la caverne d'Élie et au Mur des Lamentations, et appelez-y en choeur: «Messie, fils de David, et Prophète Élie! Dieu est Roi. Qu'Il règne pour l'éternité!»

4. Ne vous taisez pas sur l'indiscipline des filles d'Israël.

Proposez-vous, ainsi que Dieu demanda en premier lieu à Gédéon, de détruire les autels des idoles, car il n'y aura pas d'aide pour les impurs!

Élevez-vous contre la corruption de Tel-Aviv, qui est devenue comme Sodome et Gomorrhe. Suivez la voie d'Élie, qui ne craignait pas, et Dieu était avec lui.

Celui qui craint de demander que Dieu l'aide et envoie le Messie, Dieu Lui aussi lui cachera Sa face lorsque, dans le besoin, il L'appellera à son aide. Et le jour du besoin est proche!

Dans Zacharie, 13, 9, on lit également: «... le peuple invoquera Mon nom, et Je l'exaucerai, Je dirai: c'est mon peuple!»

Les morts ne peuvent pas appeler Dieu! Aussi, appelle-Le maintenant, dans la plénitude de ta vie et en pleine foi, ainsi que l'écrivit un lettré juif: «Je crois avec une foi complète à la venue du Messie; même s'il tarde à venir, malgré cela je l'attendrai chaque jour qui viendra!» Retournez à Dieu, car Il est clément et miséricordieux!

Pourquoi essuyer des coups et appelez Dieu seulement après, quand il est trop tard.

N'ayez pas confiance en votre argent, car il ne vous sera d'aucun secours dans la misère! L'argent du Shah d'Iran ne l'a pas aidé contre le besoin et la maladie.

Chaque jour, à Pessah, vous dites: «Nous sommes sortis de la servitude d'Égypte», et avez acquis la liberté mais vous choisissez la servitude du veau d'or, en recherchant les honneurs et l'argent. Si vous choisissiez le vrai Dieu, vous ne vous noieriez pas dans le marais de la corruption.

Demandez le Messie à Dieu!

Déjà le prophète Samuel mit son peuple en garde contre un roi de chair et de sang qui, comme Saul, se rendit chez une devineresse. Et c'est ainsi que, vous et les «rois» que vous avez choisis, vous vous perdrez dans l'obscurité.

Le comportement et le sort des bergers» d'Israël est décrit avec précision par le prophète Ezéchiel dans le chapitre 34. Votre sort y décrit lui aussi, car vous choisissez d'être des moutons et non des êtres libres, créés à l'image de Dieu, et qui procèdent sur le chemin de la vie.

Les dignitaires religieux d'Israël (rabbins), qui visent exclusivement à bien marier leurs enfants, se haïssent sans raison et se soustraient au service militaire sous le prétexte que David avait lui aussi écrit des psaumes pendant le temps de la bataille.

J'ai honte d'eux! Eux aussi servent le veau d'or. Ils font pêcher le peuple et déshonorent le nom de Dieu! Leurs habits noirs ne les sauveront pas au jour du Jugement! Ils n'échapperont pas au juste jugement selon la loi de Moïse, du Moïse qui ne s'accorda à lui-même aucun honneur mais se définit le serviteur de Dieu! Avez-vous oublié que vous étiez esclaves en Égypte?

Chez Dieu, il n'existe pas de différence entre sépharades et achkénazes. Celui qui se définit comme sépharade donne à entendre que, malgré l'Inquisition, il est fier d'être sépharade: un nom d'infamie qui fait de lui un héros. Celui qui se définit comme achkénaze se donne à lui-même un nom qui était une insulte pour les Juifs en Pologne, et il s'en fait ici un titre honorifique!

Il ne sied pas à des serviteurs de Dieu de s'affubler de frivolités mondaines. Moïse disait de lui-même: «Je n'ai pris d'âne à personne.» Et pourtant, vous choisissez des partis et des personnalités qui déshonorent le nom de Dieu!

Dieu savait s'occuper de son peuple également dans le désert. Et, si vous Le choisissiez, II vous enverrait également le Messie.

Rappelez-le-vous: le jour du Jugement est venu! Il n'y a pas de voie intermédiaire!

Ce qui demeure en exil, à l'étranger, ainsi que les Israélites qui ne partent pas avec Moïse pour la Terre promise, mourront!

Signature: David Goldner – il n'appartient à aucune orientation religieuse, c'est tout simplement un Israélien ordinaire. Il ne prend pas part aux élections, mais il a choisi le Saint béni soit-il, loué soit son Nom!

©  Nouvelles d'Israël 03 / 1990


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UN QUOTIDIEN ISRAÉLIEN ADRESSE UNE LETTRE OUVERTE À AMNESTY INTERNATIONAL


Je considère depuis très longtemps Amnesty International (AI) comme une institution absolument nécessaire.

Aussi me suis-je engagé également en écrivant des lettres à des gouvernements qui avaient violé les droits de la personne.

Les accusations constamment proférées ces derniers temps par cette organisation contre Israël m'ont poussé à poursuivre dans ce sens. Ce qui me frappe, c'est que ce ne sont pas les auteurs des crimes, en l'occurence les divers terroristes arabes, qui doivent s'asseoir au banc des accusés, mais ceux qui sont forcés de se défendre contre eux.

Seuls ceux qui se trouvent déjà confrontés avec la question peuvent en parler avec compétence. Tel fut par exemple mon propre cas dans la vallée du Jourdain, lorsqu'une balle tirée par des agresseurs dissimulés traversa mon pare-brise. Ou encore ce qui est désormais de la routine quotidienne: on se trouve tout à coup en présence d'un groupe de lanceurs de pierres masqués mais on ne parle jamais que de pierres – mais où sont les cris d'indignation contre les haches, les coutelas et les armes à feu, ou contre les bombes incendiaires (lorsque, par exemple, une Israélienne fut brûlée vive avec ses trois petits enfants)? On n'entendit alors que les pleurs de la famille. Que dit-on contre les denrées alimentaires assaisonnées de charges explosives, ou contre les falafels empoisonnés – oui, ce ne sont jamais «que» des Israéliens qui en ont subi les conséquences.

C'est désormais la grande mode, chez les journalistes et les faiseurs de films, que de ranimer l'image de Juif comme ennemi; peut-être par mauvaise conscience?

Parce que l'Holocauste n'a pas été rejeté dans l'oubli par ses victimes et que celles-ci se défendent – au lieu de se laisser abattre comme du bétail, ainsi que c'était le cas jusqu'ici? Israël est entouré d'États arabes qui veulent le détruire, mais refusent d'accueillir eux-mêmes leurs frères de religion.

Les quelque 1200 prisonniers politiques exécutés au cours de l'année 1988 appartiennent-ils simplement aux statistiques qu'on range dans les classeurs? Ce qui se passe tout autour, dans les pays arabes, glace le sang; mais les protestations d'AI sont dirigées contre Israël. Le régime de terreur syrien continue à torturer sans que personne ne conteste, tout comme l'Irak, etc.

Pourquoi ne demande-t-on pas des comptes à l'HAMAS, responsable de la mort d'innombrables Palestiniens?

L'assassinat de Palestiniens par d'autres Palestiniens, ou de ce qu'on appelle des collaborateurs, est-il tout simplement toléré? La paix avec Israël a été pour beaucoup de Palestiniens une motivation, un désir qu'ils ont payé de leur vie.

Les méfaits du cheikh Ahmed Yassin, chef du mouvement fondamentaliste islamiste clandestin, étaient horrifiants. En Iran, où règne le fondamentalisme, des homosexuels, des prostituées, des drogués ont été récemment décapités en public sous les applaudissements de la foule. À Damman (Arabie Saoudite), une femme a récemment subi le même sort. Ceausescu et sa Securitate n'ont jamais été effleurés par les reproches d'Amnesty International, et cela a pu se poursuivre pendant des années. Ma question est – et j'espère qu'elle ne correspond pas à la vérité «Amnesty International est-elle financée par des donateurs arabes?» Ou bien a-t-on peur du puissant motif qu'est le pétrole?

Ou encore, les contrôles effectués par AI sont-ils du même acabit que ceux menés en son temps par la Croix-Rouge Internationale lors de ses visites dans les camps de concentration où on ne voulut rien entendre et rien voir – ainsi qu'il ressort aujourd'hui dans les médias?

«Le Juif comme ennemi» est une figure qui réapparaît jusqu'à nos jours sous de multiples formes et aspects: ainsi l'Holocauste a-t-elle été possible, en son temps. Et ceci signifie une faute, une faute qu'on ne peut effacer.

Il ne m'a pas été facile d'écrire ceci; mais me taire aurait été encore b;en plus difficile.

Y a-t-il une réponse à ceci?

Je l'espère: par la prise en juste considération des accusations constantes d'Israël contre les actes des criminels.

© Nouvelles d'Israël 03 / 1990


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L'ALLEMAGNE ORIENTALE EST PRÊTE À ÉTABLIR DES RELATIONS DIPLOMATIQUES RÉGULIÈRES AVEC ISRAËL


L'Allemagne Orientale est prête à établir sans condition des relations diplomatiques régulières avec Israël et à payer des dédommagements aux victimes du national-socialisme. Telle est la nouvelle qui a été transmise par le ministère est-berlinois des affaires étrangères à la suite des difficultés qui étaient survenues au cours des entretiens qui ont eu lieu à ce sujet à Copenhague entre diplomates israéliens et est-allemands.

Les Allemands de l'Est avaient toujours refusé jusqu'ici de reconnaître leur co-responsabilité dans l'Holocauste, en invoquant que leur pays se considérait toujours comme héritier de la résistance contre le nazisme et donc non responsable des crimes du Illème Reich contre les Juifs.

C'est ce point litigieux qui constituait le motif de l'échec des pourparlers israélo-est-allemands qui avaient récemment eu lieu à Copenhague.

Le soir avant la reprise formelle des relations diplomatiques avec Prague, M. Binyamin Netanyahu, ministre adjoint des affaires étrangères d'Israël, a déclaré qu'Israël entretiendrait d'ici à quelques mois des relations diplomatiques avec tous les États d'Europe orientale.

 Z.L

© Nouvelles d'Israël Avril 1990


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DES SCIENTIFIQUES CHINOIS SE SONT PERFECTIONNÉS EN ISRAËL


«Israël est en Chine une énigme totale. Avant notre arrivée, nous n'avions entendu parler que des nombreuses guerres; mais, maintenant que nous sommes ici, nous avons connu un autre monde: un monde d'amitié et de personnes aimant la paix».

Ces mots ont été exprimés par des scientifiques chinois qui ont suivi en janvier le Cours international de planification régionale qui s'est tenu au Centre de planification de l'habitat, à Rehovot.

Ces chercheurs, le Pr Ha Demyung, directeur de l'Institut de sociologie de l'Académie des sciences sociales du Hunan, et M. Zang Xuishan, de l'Institut de Développement régional de l'Académie Nationale chinoise des sciences sociales, ont affirmé que les connaissances qu'ils ont acquises en Israël leur seront utiles pour la mise en oeuvre de la réforme de l'habitat en Chine, et ont exprimé l'espoir que les relations israélo-chinoises continueront à s'améliorer à l'avenir. Z. L.

© Nouvelles d'Israël Avril 1990

 

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DES VIOLENTES SECOUSSES ONT AGITÉ LE PARTI LIKOUD EN FÉVRIER.


La politique intérieure israélienne est actuellement le théâtre d'une forte tension, à la suite des violentes secousses qui ont agité le parti Likoud en février.

Au milieu de ce mois, la réunion du groupe central du Likoud, qui compte plus de 3000 membres, s'est achevée dans un authentique tohu-bohu tandis que le chef du gouvernement, M. Yitzhak Shamir, et le président du groupe central, M. Ariel Sharon, lisaient simultanément – l'un tentant de hurler plus forte que l'autre deux diverses propositions de vote en vue de conclure la séance.

La toile de fond de cette réunion dramatique est constituée par les luttes internes au sein du Likoud, qui dérivent essentiellement des ambitions personnelles de certains ministres ainsi que de différences d'opinions au sujet de questions de principe concernant les négociations envisagées avec les États-Unis et avec une délégation palestinienne encore à désigner au sujet du processus de paix au Moyen-Orient.

Au début de la conférence, le ministre Sharon a surpris ses collègues de parti en annonçant son retrait du gouvernement, déclaration qu'il accompagna de violentes attaques contre M. Shamir, l'accusant d'être la cause du terrorisme sévissant en Israël. Sa démission a suscité de l'indignation chez tous les présents, y compris M. Shamir lui-même.

La séance a été suivie d'efforts en vue de rétablir l'accord au sein du Likoud, mais la rupture entre MM. Shamir et Sharon semble définitive. Immédiatement après l'évènement, les ministres du Parti du Travail se sont réunis pour une discussion au cours de laquelle on a entendu des propositions de retrait du gouvernement et de constitution d'un gouvernement de minorité sous la direction de M. Shimon Peres, avec la participation des partis religieux; mais celles-ci ont été réduites à néant du fait de la résistance du ministre de la défense, M. Rabin. Il semble cependant que, du fait des tensions régnant au sein du Likoud, de nombreux conflits et des évènements tumultueux au sujet de la question des négociations palestiniennes sont à prévoir dans un proche avenir. Z.L. 

© Nouvelles d'Israël Avril 1990

  

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LE GOUVERNEMENT BULGARE A DEMANDÉ À ISRAËL D'ENVOYER DES REPRÉSENTANTS À SOFIA

Le gouvernement bulgare a demandé à Israël d'envoyer des représentants à Sofia en vue de mener des entretiens au sujet de l'établissement de relations diplomatiques complètes entre les deux pays, la demande est parvenue par le truchement de l'ambassadeur bulgare auprès de l'ONU, qui s'est adressé à la représentation israélienne à New York. L'ambassadeur bulgare a fait savoir, lors de sa visite, que son pays était désireux de normaliser ses relations avec Israël.


© Nouvelles d'Israël Avril 1990

 

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ISRAËL ET LA TCHÉCOSLOVAQUIE ONT RENOUÉ LEURS RELATIONS DIPLOMATIQUES


Après 23 ans d'interruption, Israël et la Tchécoslovaquie ont renoué leurs relations diplomatiques.

La cérémonie de célébration de cet acte d'État, à laquelle ont pris part les deux ministres des Affaires étrangères ainsi que de nombreux invités, s'est déroulée dans le palais pragois qui abrite le ministère tchécoslovaque des Affaires étrangères.

La Tchécoslovaquie fut l'un des peu de pays au monde qui se tint aux côtés d'Israël dès avant la fondation de celui-ci en 1948. Pendant la Guerre d'Indépendance, alors que le petit établissement juif luttait contre l'invasion arabe, ce furent les livraisons tchécoslovaques d'avions et d'ormes qui aidèrent Israël à remporter la victoire. – Au fil des années, les choses évoluèrent dans le sens opposé: les armes parvenaient désormais aux organisations terroristes arabes qui attaquaient des objectifs israéliens.

Après la révolution politique survenue en Tchécoslovaquie, le président Vàcalv Hàvel a déclaré que son pays allait cesser de livrer des armes au Moyen-Orient. Israël et la Tchécoslovaquie attribuent une grande importance au rétablissement de leurs relations réciproques, et dès maintenant il existe de nombreux plans en vue d'une future collaboration au niveau des États et sur le plan économique. Les liaisons aériennes entre Prague et Tel-Aviv vont être très bientôt rétablies, car on pense que l'aide de la compagnie aérienne tchécoslovaque sera sollicitée pour le transport des immigrants hors de Russie. 

© Nouvelles d'Israël Avril 1990


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