Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

Israël

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RAYONS LASER EN LIEU ET PLACE DE FILS ET D'AIGUILLES DANS LA SALLE D'OPÉRATION

Des scientifiques de l'université de Tel-Aviv ont mis au point un système laser pouvant remplacer les fils lors des interventions chirurgicales. Ce système a été testé avec succès sur des animaux. Bientôt, les fils et les agrafes seront superflus.

La suture des tissus au moyen de la technologie du laser présente de grands avantages: contrairement aux fils et agrafes, les rayons au laser ne provoquent aucune infection. En outre, la guérison est rapide. L'utilisation de cette technique est relativement facile; elle n'exige pas une pratique de plusieurs années comme c'est le cas pour celle de la suture au fil, aujourd'hui pratiquée. Un autre avantage de la technique au laser se manifeste lors de la fermeture rapide d'organes, comme des vaisseaux sanguins par exemple. Lors de la suture avec du fil, les organes ne sont pas refermés hermétiquement, du fait qu'il se forme toujours des petits interstices. Grâce à la nouvelle technique, par contre, les organes et les entailles sont véritablement soudés.

Depuis dix ans déjà, des expériences dans ce domaine ont été tentées un peu partout dans le monde. Cependant, la technologie au laser n'était pas assez mise au point que pour être utilisée sur des humains. Un des problèmes consistait à faire baisser la température des tissus traités au rayon, une trop forte chaleur produisant des brûlures alors qu'un rayonnement à température trop basse reste sans effet.

Le Dr Avi Ravid, de la Faculté de physique à l'université de Tel-Aviv, a trouvé une solution. La chaleur qui rayonne du corps se situe dans la zone du rayonnement infrarouge. Ravid et son équipe ont mis au point un filtre optique, qui relève la température du tissu traité au laser et qui transmet cette information à un appareil de contrôle de la température du système laser. Le chirurgien peut ainsi régler la température selon les besoins.

Lors de la phase expérimentale, les scientifiques ont testé le nouveau système sur des rats durant des opérations à la vessie. Le taux de réussite était de 94%, de sorte que les résultats des recherches pourront bientôt servir aux êtres humains.

© Nouvelles d'Israël 09 / 1999



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UN MÉDICAMENT PLUS EFFICACE QUE LES ANTIBIOTIQUES


Les chercheurs de l'Institut Weizmann ont mis au point une nouvelle méthode pour détruire les bactéries devenues résistantes aux antibiotiques. Les scientifiques ont

déjà prouvé l'efficacité de ce produit dans le sang humain en laboratoire. Ils devraient bientôt tester son efficacité sur des souris.

Les chercheurs, sous la direction du Professeur Jechiel Yshai, du département de chimie et biologie, ont développé une protéine qui se fixe aux bactéries et dégrade ou dissout leurs lipides. Cette perforation externe vide les bactéries de leurs constituants, entraînant leur mort.

Le fait qu'il existe dans la nature certaines protéines capables de détruire des bactéries est connu de la science depuis 15 ans déjà. Mais lorsque les laboratoires pharmaceutiques se sont efforcés de reproduire ces protéines, ils ont eu beaucoup de mal à les faire pénétrer dans l'organisme. En effet, du fait de leur composition spécifique, elles perdaient leur efficacité une fois entrées à l'intérieur du corps. C'est la raison pour laquelle, depuis huit ans, le Professeur Yshai et son équipe se sont employés à étudier les mécanismes du fonctionnement de ces protéines. Ils ont découvert qu'elles fonctionnaient comme une sorte de dispositif d'épuration, dissolvant les lipides de la paroi cellulaire des bactéries. C'est ainsi qu'elles perforent ces parois et provoquent la perte de substance intracellulaire.

Après cette découverte, les chercheurs ont fabriqué des protéines synthétiques au fonctionnement similaire, mais capables de survivre dans l'organisme. Ces protéines «ingénieurs» sont aujourd'hui à la base de médicaments à l'efficacité décisive contre les bactéries.

Le professeur Yshai a confirmé que «la simplicité de fonctionnement de ces protéines est un de leurs immenses avantages par rapport aux antibiotiques. Pour lutter contre les bactéries, les antibiotiques doivent pénétrer dans les cellules et devenir actifs. Les bactéries développent une résistance aux antibiotiques dans la mesure où elles les empêchent de pénétrer dans les cellules ou modifient leur propre structure protéique. Par contre, les nouvelles protéines n'ont qu'à se fixer sur la paroi cellulaire de la bactérie, sans devoir adopter une configuration particulière au niveau de leur structure ou de leur composition. Contrairement aux antibiotiques, ces nouvelles protéines antibactériennes n'influent nullement sur les cellules de l'organisme. La capacité de différenciation de ces protéines leur vient du fait qu'elles se fixent exclusivement aux parois cellulaires émettant des flux électriques négatifs. Les parois des bactéries émettent un rayonnement négatif, tandis que celui des cellules du corps humain est neutre. Ainsi, ces nouvelles protéines ignorent purement et simplement les cellules humaines.» Les scientifiques poursuivent actuellement leurs travaux touchant à l'efficacité de ces nouvelles protéines; celles-ci seront d'abord testées en laboratoire, puis, à un stade ultérieur, sur des êtres humains. À cette fin, une nouvelle firme nommée «Balam» («frein») a déjà vu le jour. Elle financera le développement des applications pharmaceutiques de ces protéines.

© Nouvelle d'Israël 02 / 1999


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UN NOUVEAU TRAITEMENT POUR LES GREFFES DE MOELLES OSSEUSES


Vers l'utilisation de moelles osseuses moins compatibles

Des scientifiques de l'Institut Weizmann, en Israël, et de l'université de Pérouse, en Italie, ont mis au point un nouveau procédé pour les greffes de moelle osseuse. Celui-ci permet de procéder à une greffe même quand la moelle du donneur n'est pas compatible avec celle du patient leucémique. On l'applique déjà dans certains hôpitaux d'Israël, des États-Unis et d'Allemagne.

La moelle osseuse est un tissu présent dans l'intérieur spongieux de l'os, et responsable de la production des globules rouges et blancs. Pour guérir, les malades atteints de cancers ainsi que de certaines autres affections ont besoin d'une greffe de moelle. Mais ce n'est que dans 40% des cas seulement que l'on trouve le donneur idéal. Généralement, il s'agit d'un membre de la famille, dont moelle a une composition similaire à celle du malade. Mais dans la plupart des cas, il faut rechercher un donneur compatible au sein de la population. Ces recherches ne sont pas toujours fructueuses, et souvent, le patient doit bénéficier d'une greffe immédiate, de sorte que l'on n'a pas le temps de procéder aux recherches.

Ce nouveau procédé, mis au point par les Professeurs Jair Reisner (Israël) et Massimo Martelli (Italie), a été testé sur 43 malades. Tous ont reçu des greffes médullaires de membres de leur famille, qui n'étaient compatibles qu'à raison de 50% avec les moelles osseuses des patients. Pour chaque malade, les chercheurs ont maîtrisé avec succès les phénomènes de rejet. Douze patients ont guéri entièrement.

© Nouvelle d'Israël 01 / 1999


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UN PRODUIT CONTRE TROP DE SOLEIL


Une expérience en vue de la fabrication de produits capables de neutraliser presque complètement les rayons ultraviolets a été réalisée en Israël et brevetée au plan international. Dans ce produit est intégrée une substance chimique spéciale, qui lui confère une capacité de défense de l'ordre de 98% contre le rayonnement ultraviolet. C'est la meilleure protection solaire connue à ce jour, tous les autres systèmes ne présentant qu'un facteur de protection nettement inférieur et, de plus, limité dans le temps.

Le rayonnement ultraviolet du soleil favorise le développement du cancer de la peau et provoque un vieillissement prématuré de la peau et la formation de rides. La découverte israélienne, réalisée par la firme «Golden Gard Technology» fondée récemment à Jérusalem, a été présentée à la foire du textile de Francfort. Cette nouvelle matière sera utilisée pour la fabrication des vêtements de plage et de bain, pour les enfants, le travail et les sports. De nombreuses firmes des USA fabriquent déjà des tissus semblables. En Extrême-Orient également, on marque de l'intérêt pour le brevet israélien.

© Nouvelles d'Israël 09 / 1999

  

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UNE ENZYME POUR PRÉVENIR LES SÉQUELLES D'UNE ATTAQUE CÉRÉBRALE


Des chercheurs israéliens ont découvert un nouveau mode de traitement. Après une blessure à la colonne vertébrale ou une attaque cérébrale, il arrive que des patients décèdent des suites de lésions ultérieures provoquées dans le cerveau. L'application de ce nouveau mode de traitement directement après l'incident peut empêcher séquelles et décès du patient.

Il n'est pas rare que des victimes d'une attaque cérébrale ou de lésions au cerveau ou à la colonne vertébrale donnent l'impression d'un bon état de santé dans les heures qui suivent l'incident. Toutefois, bon nombre de ces patients décèdent un ou deux jours plus tard des suites de lésions cérébrales survenues ultérieurement.

Des chercheurs spécialisés dans ce domaine ont découvert qu'au moment de l'incident (accident ou manque d'oxygénation durant une attaque cérébrale), des substances chimiques sont libérées dans le cerveau. Parmi ces substances figurent l'acide glutamique qui endommage les nerfs de la région touchée et provoque leur nécrose. Ces nerfs libèrent à leur tour des substances qui endommagent les nerfs voisins. Cela se transforme en une réaction en chaîne qui peut entraîner la paralysie ou même la mort du patient.

À l'heure actuelle, cette réaction en chaîne est généralement traitée par des hormones stéroïdes, mais leur action est malheureusement très lente. En outre, si ces stéroïdes ne sont pas administrés immédiatement après l'incident, il est impossible d'empêcher les dégâts. L'équipe de chercheurs de l'université de Tel-Aviv placée sous la direction du professeur Lili Wardimon a découvert que c'est l'acide glutamique libéré au moment de la lésion qui déclenche cette réaction en chaîne fatale. Le véritable rôle de cette substance consiste en fait à faciliter la communication entre les cellules nerveuses, et elle ne devient nocive qu'en cas de dépassement d'une certaine quantité. Or, c'est précisément ce qui se passe lors de lésions ou d'attaques cérébrales. Les chercheurs en ont donc conclu que la clé de cette réaction en chaîne se situait au niveau de l'acide glutamique libéré. Dans le cadre de leurs recherches, ils ont découvert une enzyme associée à l'acide glutamique. L'administration de cette enzyme à des animaux de laboratoire a eu pour effet de réduire considérablement le nombre de cellules nerveuses nécrosées et de freiner la réaction en chaîne.

Vu le succès des tests effectués en laboratoire, les chercheurs se sont attelés au développement d'un médicament basé sur cette enzyme. Dès que ce médicament sera disponible sur le marché, il est certain qu'un grand nombre de personnes victimes d'attaques cérébrales ou de lésions accidentelles auront la vie sauve.

© Nouvelles d'Israël 07 / 1999


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UNE NOUVELLE AIDE PRÉCIEUSE DANS LES CENTRES MÉDICAUX D'URGENCE


Un détecteur électronique permettant l'introduction précise d'une canule a été mis au point par la firme «Weskolar», située à proximité de l'Institut Weizmann de Rehovot.

Il ne faut qu'un dixième de seconde à ce petit appareil pour détecter tout changement. Si, par exemple, la canule «s'égare» lors d'une injection dans le système veineux, l'appareil lance immédiatement un avertissement sonore. Ce détecteur, qui empêche toute imprécision, lésion ou autre complication lors de l'injection de médicaments, devrait surtout être utilisé dans les centres médicaux d'urgence, où une action extrêmement rapide est toujours requise.

© Nouvelle d'Israël 03 / 1999


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L'ANNEXION DU GOLAN PAR ISRAËL


Quelle pouvait être la raison de cette audacieuse démarche du Premier ministre Menachem Begin, encore retenu dans son fauteuil roulant? Serait-ce une revanche contre la déclaration d'Assad que la Syrie ne reconnaîtrait jamais l'État d'Israël, pas même dans cent ans, et encore moins de vouloir faire la paix avec lui? Ou Begin voulait-il tirer profit de l'occasion où les grandes puissances se débattent avec les événements de la Pologne? Serait-ce plutôt une réplique contre les fusées soviétiques au Liban qui menacent toujours Israël? Ni l'un, ni l'autre.

Begin, qui a de profondes convictions, a certainement agi par un devoir intérieur lui dictant qu'il y a encore à conquérir au nord des frontières actuelles d'Israël, beaucoup de territoires qui, selon la prophétie, lui appartiennent. (Entre autres, Genèse 15, 18.)

Mais d'où lui venait la force d'entreprendre cette démarche peu commune et contraire à l'opinion mondiale?

Siegfried Keil, un de nos collaborateurs à Lottstetten, avait attiré mon attention sur un fait presque semblable dans l'Ancien Testament: Celui de Jacob. Lui aussi avait des difficultés avec une hanche, mais il entra dans le pays promis sans craindre l'affrontement avec son frère Esaü. Menachem Begin, avec sa hanche fracturée, a fait front au monde entier, y compris les USA. Ce qu'il n'avait pas osé faire aux jours de sa santé, il l'a fait – assis dans un fauteuil roulant. C'est une comparaison frappante.

Dans tous les cas, cette entreprise fut aussi inattendue que celle du jour de la Pentecôte, où Begin avait donné l'ordre de démolir le pilier atomique à Bagdad. Le discernement de ces réalités doit nous réjouir. Dieu agit toujours mystérieusement et en dehors de toute logique humaine avec Israël, dont Il a fait Son instrument. On peut affirmer à l'opposé de l'opinion du monde, mais comme Il le dit par le prophète Ésaïe, chapitre 55, versets 8 et 9: «Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies, dit l'Éternel. Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies, et mes pensées au-dessus de vos pensées.»

Quelles seront les conséquences de cette démarche israélienne? Certes, selon le bon sens humain, elles seront graves pour Israël: Un isolement plus grand. Les amis d'autrefois seront les ennemis. Une nouvelle guerre au Proche-Orient à la suite de cette annexion (lire: Prise de possession), n'est pas exclue. Il n'empêche que cette avance dans la conquête du pays fait partie du plan de Dieu! Les voies de Dieu sont mystérieuses et merveilleuses! Avec souveraineté, Il emploie les moyens, respectivement les instruments les plus impossibles pour l'accomplissement de Son décret! Au temps de la déportation d'Israël en Perse, le Seigneur avait utilisé un fait apparemment insignifiant, mais qui eut pour résultat la délivrance d'Israël: «Cette nuit-là, le roi ne put pas dormir.» (Esther 6, 1.) Pour amener l'un de ses serviteurs désobéissants – Jonas – jusqu'à Ninive pour y prêcher la repentance, et éviter ainsi au peuple le châtiment, le Seigneur employa un gros poisson. Il utilisa un âne pour avertir Balaam. Et maintenant, il fait du Premier ministre Menachem Begin Son instrument pour rapprocher Israël de sa frontière biblique au nord


© Nouvelles d'Israël 04 / 82


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ISRAËL, LA PIERRE D'ACHOPPEMENT


Dernièrement, on pouvait lire dans le «Jérusalem Post»:

L'ancien président Jimmy Carter considéra le Premier ministre Menachem Begin et son cabinet comme un obstacle à la paix, parce qu'Israël rejeta sa vision globale pour une solution au problème palestinien. Le désir de Carter d'amener la paix au Moyen-Orient, est fondé sur des intérêts humains et spirituels.

Par contre, le président Reagan critique les chefs d'Israël pour une autre raison. Begin et son cabinet sont – selon le point de vue toujours plus net de la nouvelle administration américaine – un obstacle à une coalition stratégique anti-soviétique en développement.

D'après Reagan, Israël devrait être plus flexible à l'égard de la question palestinienne. À son point de vue, les Arabes modérés épauleraient Washington pour diminuer la possibilité d'invasion soviétique dans la région.

Malgré les perspectives divergentes de Carter et de Reagan pour approcher le conflit israélo-arabe, ils se rejoignent dans une même conviction! Carter, par exemple, n'avait pas l'impulsion anti-soviétique de Reagan. Et Reagan n'est pas encombré de la morale souvent exagérée de Carter. Mais finalement, ils sont d'accord sur le principe qu'Israël devrait satisfaire plus favorablement les Palestiniens dans leurs revendications. Bien entendu, les avis de Carter ont moins de poids depuis qu'il passe la plupart de son temps à Plains (Géorgie) pour écrire ses mémoires.

Par contre, Reagan possède la capacité extraordinaire et dangereuse d'influencer la sécurité future d'Israël. Voilà pourquoi ses idées doivent être examinées avec le plus grand soin. C'est aussi pour cette raison que les fonctionnaires israéliens à Washington et leurs représentants parmi le judaïsme américain, sont si inquiets. D'autant plus que l'attitude du président envers Israël semble changer depuis son entrée au gouvernement en janvier 1981. C'en est fini avec les clins d'oeil à Israël.

Selon les dires des collaborateurs de la Maison-Blanche, Reagan a toujours de bonnes intentions à l'égard d'Israël, malgré sa difficulté à comprendre le gouvernement israélien qui «fait. de chaque bagatelle» un sujet de chicane. Il trouve que cela arrive de plus en plus fréquemment. En effet, presque chaque semaine se développe une nouvelle crise entre les États-Unis et Israël.

Israël est entraîné dans une fissure à cause de son opposition contre la participation de l'Europe de l'Ouest à la force de paix favorisée par l'Amérique. Ce n'est pas la seule tension entre Washington et Jérusalem. Le ministre des Affaires étrangères, Yitzhak Shamir, qui fut invité d'urgence à Washington à ce sujet, a passé sept heures au Département de l'État, en discussion avec le secrétaire d'État Alexander Haig, pour trouver une solution à ce problème délicat.

Malgré de notables progrès qui ont pu être enregistrés dans cette affaire, il semble qu'il y ait eu au cours de ces derniers mois beaucoup d'autres controverses entre les deux pays, si bien que le président et ses conseillers considèrent Israël comme la cause des «douleurs dorsales» de l'Amérique.

L'étoile d'Israël – cela concerne autant Reagan que son gouvernement – commence à pâlir:

– Par le bombardement inattendu du réacteur atomique de Bagdad.

– Plus tard, par l'attaque sur l'OLP à Beyrouth.

– Par les protestations d'Israël contre la vente d'AWAC à l'Arabie Saoudite.

– Par le refus catégorique d'Israël de reconnaître le moindre trait lumineux sur le plan en huit points du prince Fahd.

– Tout cela contribua à une détérioration ultérieure.

Et voilà que la coupe d'irritation contre Israël déborde: L'annexion subite du Golan par Begin, a mis le président Reagan en colère. Comment pourrait-il en être autrement? Les points de vue politiques du monde se dressent toujours contre la volonté et les voies de Dieu. Dieu accomplit Son décret dans la politique mondiale avec et par Israël! Ainsi, toutes les nations reconnaîtront, comme nous le disent les prophètes, que le Seigneur est le Dieu d'Israël! (Ez. 38, 16 à 23.)

© Nouvelles d'Israël 04/82

 

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JOIE À YAMIT AU SUJET DE LA DÉCISION DU GOUVERNEMENT


YAMIT – Les habitants de Yamit ont accueilli le résultat du vote sur l'annexion du Golan avec une grande satisfaction.

Le président du comité exécutif Jossi Sela dit, après la publication de la résolution à la Knesset «A mon avis, le gouvernement n'a aucun intérêt à évacuer la ville de Yamit.» En Judée et en Samarie aussi, les colons israéliens ont exprimé leur joie au sujet de cette annexion du Golan, et déclaré que c'était le premier pas dans la «bonne direction». Awi Parchan, l'un des chefs du mouvement «Maoz» contre le retrait du Sinaï, a déclaré que «le parti du ,Licoud' était enfin sur la bonne voie». Il espère que cette «attitude positive» pourra continuer. Son mouvement reprendra la lutte contre le retrait de la région de Yamit avec une nouvelle énergie.

La population arabe réagit avec beaucoup d'indignation à cette nouvelle de l'annexion du Golan par les Israéliens.

Le maire de Naplouse Bassam Schaka, a dit que c'était une nouvelle preuve que le gouvernement israélien ambitionnait la domination sur deux millions de Palestiniens, et que la prochaine démarche serait l'annexion de la région du littoral-ouest et de la bande de Gaza. Ce fut aussi l'avis des maires de Gaza et d'Hébron.

Voilà une première conséquence salutaire de l'annexion des hauteurs du Golan.

N'oublions pas qu'un drame sanglant se prépare à l'approche du mois d'avril 1982, au cas où Israël serait contraint d'évacuer Yamit. Les colons, notamment ceux du mouvement du Gusch Emunim, sont persuadés que cette ville fait partie de l'Israël biblique. Ils se sont, en tout cas partiellement, fortement armés et n'ont aucunement l'intention de se retirer de la ville qui constitua autrefois le projet préféré de Moshe Dayan! Yitzhak Rabin, l'ancien Premier ministre israélien du parti travailliste, disait que cette nouvelle loi sur le Golan était le début de la fin de l'accord de Camp David. «Car», dit-il entre autres, «il n'y a pas de doute que le président Reagan comme le président Moubarak, auront plus de facilité à se défaire de leurs obligations à l'égard de Camp David, même si ce n'est pas dans un proche avenir.»

Nous espérons que Moubarak dévoilera ses vraies intentions avant le mois d'avril de cette année, pour qu'Israël ne rende pas la dernière parcelle du Sinaï! Entre-temps, nous avons reçu le communiqué suivant:

Yamit, un deuxième Massada?

Les habitants de Yamit, après avoir barricadé leur ville avec des fils de fer barbelés et des sacs de sable, et incendié cinq maisons, qualifient leurs actions de: «Combat jusqu'à la fin, même tragique, contre le gouvernement israélien!» Pour contester le retrait du Sinaï et la non-exécution des exigences (trop élevées) de dédommagement. Israël est indigné de l'avidité d'argent des Yamites. Entre-temps, le Dr M. Mishkan a interrompu la grève de la faim de 60 jours qu'il avait entreprise à cause du retrait du Sinaï. Le grand rabbin Ovadi Yosef fut le premier à lui donner à manger – du bouillon de poule!

©  Nouvelles d'Israël 04/82


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LE MINISTRE DES AFFAIRES ÉCONOMIQUES MERIDOR RENONCE À SES COMPÉTENCES


JÉRUSALEM – Après confirmation par le gouvernement de l'établissement d'un département d'économie et de collaboration économique, le ministre Jakob Meridor déclara aux journalistes qu'il considérait comme nulles ses compétences en tant que ministre du département, y ayant renoncé volontairement. Il n'était pas prêt à se débattre avec des conflits de travail et des questions de salaire, et de gaspiller ainsi son temps précieux. Il s'occupera exclusivement de la planification à long terme, pour entrer ensuite dans l'histoire en qualité de ministre pour l'indépendance économique d'Israël.

Il promit de présenter au public, dans les quatre mois à venir, son invention révolutionnaire pour prouver que l'installation permettrait de supprimer la moitié des besoins d'énergie.

Cette invention permettra à l'État de faire entrer beaucoup de devises – promit le nouveau ministre des Affaires économiques.

Nous attendons avec impatience ce qui apparaîtra au bout de ces quatre mois. Il ne serait pas étonnant – comme nous l'avons déjà annoncé – qu'Israël ait découvert une énergie alternative au pétrole – ce qui, selon des informations récentes, semble se réaliser. Des savants israéliens auraient aussi découvert le virus de cancer des poumons. Ce sont des signes précurseurs de l'immense bénédiction qui découlera d'Israël sur les nations après sa conversion. Bénédiction par laquelle Israël pourra enfin satisfaire à sa vocation divine, selon Genèse 12, 2: «Tu seras une source de bénédiction.»

© Nouvelles d'Israël 04/82


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ISRAËL – PETIT ÉTAT, GRANDE PUISSANCE MILITAIRE


Imbattable dans les années quatre-vingt!


Les porte-parole de l'armée israélienne et du ministère de la Défense refusent de prendre position face aux informations de la presse étrangère, concernant les relations interétatiques dans le domaine de la défense nationale.

La preuve nous est donnée par la nouvelle concernant la participation d'aviateurs israéliens à la formation de pilotes suisses d'avions de combat «Mirages», parue récemment dans le quotidien zurichois «Tages-Anzeiger», a été confirmée par des officiers suisses – malgré la discrétion d'Israël à ce sujet.

Depuis longtemps déjà, l'on considère la position militaire du petit État d'Israël comme étant proche de celle d'une grande puissance. Il y a quelques jours, le «New York Times» a publié un sondage d'opinion qui accorde à Israël, du moins jusqu'à la fin de cette décennie, une supériorité face à tous les États arabes (y compris l'Égypte) et lui reconnaît la faculté de battre les armées arabes en un laps de temps de cinq à sept jours! D'ailleurs, le potentiel militaire de la région du Proche-Orient est tel, qu'Israël et les Arabes sont actuellement en possession d'une quantité d'armes conventionnelles semblable à celles de l'Union Soviétique et des États du pacte de Varsovie, et qu'ensemble, ils disposent d'un plus grand nombre de chars blindés et d'avions que les pays de l'OTAN.

Les efforts constants d'Israël pour de nouveaux marchés dans son industrie d'armements tient entièrement au fait de son autodéfense. Une interruption conduirait inévitablement à un déséquilibre des forces qualifiées. L'inventeur du célèbre pistolet mitrailleur «USI», par exemple, travaille actuellement aux États-Unis, parce que l'armée israélienne avait donné la préférence au pistolet mitrailleur «Galil», mis au point par un autre ingénieur israélien en perfectionnant l'«USI».


Une nouvelle machine dans le ciel: «Le Lavie»

L'utilisation scientifique et technique pourra jouer un rôle important dans la décision prise entre-temps, concernant la fabrication d'un avion de combat polyvalent: Le «Lavie», qui formera dans l'année à venir l'épine dorsale de l'armée de l'air israélienne. L'ancien ministre de la Défense avait déjà opté pour la construction du «Lavie». Sharon, le chef actuel, n'a pris la décision qu'après un nouvel examen, craignant une surcharge de l'état de la défense.

Le rôle que joue la force de l'air israélienne avec ses 550 avions environ et sa réserve de pilotes expérimentés aux combats, même aux yeux des consortiums d'armements des États-Unis, est tout à fait admis dans la course des entreprises d'avions Mac Donald Douglas, General Dynamics et Northrops, pour engager une coopération avec les Israéliens. Les représentants de ces industries cherchent à dissuader Israël quant à la construction propre du «Lavie». Northrops propose la fabrication en commun de son F-18, Général Dynamics aimerait développer un modèle amélioré du F-16 avec Israël, et Mac Donald Douglas offre une licence pour la fabrication de leur propre modèle F-18 ou la fabrication de certaines pièces du F-15 en Israël.


L'exportation prend de l'essor

Depuis que l'interdiction du gouvernement Carter d'exporter sans permission spéciale de Washington des avions israéliens «Kfir» munis de moteurs U.S. a été révoquée par l'administration Reagan, le marché est ouvert pour le «Kfir» en Amérique centrale et, paraît-il, aussi à Taïwan. Le conseil donné par des experts autrichiens d'acquérir le «Kfir» pour l'armée de l'air rouge-blanc-rouge échoua, à cause des problèmes budgétaires et des querelles personnelles de Bruno Kreisky avec Israël. Maintenant, Israël doit aussi renouveler ses activités militaires dans quelques États d'Afrique, avec l'aide financière des Américains; le chef de l'État du Zaïre, le général Mobutu et bien d'autres officiers africains portent jusqu'à ce jour avec fierté l'insigne parachutiste israélien.

Tout cela est impressionnant. Mais pour Israël, une grande et puissante armée ne sera d'aucune utilité au moment du dernier grand combat, qui sera décisif. Au contraire:

L'encerclement général momentané d'Israël, provoqué principalement par l'Union Soviétique et – malgré eux – par les États-Unis, poussera Israël dans une profonde détresse. D'autant plus que tout le développement sera centré sur le grand dominateur du monde, qui fera une alliance de sept ans avec Israël, pour la rompre au milieu de la septantième semaine (mentionnée dans le prophète Daniel), et se dressera contre Israël (Daniel 9, 27). C'est alors que l'heure de la délivrance sonnera pour Israël, par la venue subite du Seigneur dans une grande puissance et une grande gloire. Il mettra fin à l'impie qu'il détruira par le souffle de Sa bouche et par l'éclat de Son avènement (II Thess. 2, 7-11 et Apocalypse 19, 15 et 20).

©   Nouvelles d'Israël 06 / 1982


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ISRAËL A-T-IL ÉTÉ DUPÉ PAR L'ÉGYPTE?


Malgré le fait qu'Israël ait rendu le reste du Sinaï à l'Égypte, il ne se laisse pas duper par les Égyptiens. Le gouvernement promet qu'Israël sera très prudent et sur ses gardes face à l'Égypte.

Déjà le 20 avril, le journal «Washington Post» publia ce qui suit:

Washington -

«L'Arabie Saoudite, l'Irak et les États du Golfe Persique annonçaient à l'Égypte qu'ils avaient résolu de rétablir les relations diplomatiques, interrompues depuis la signature des accords de Camp David, juste après le retrait des Israéliens.»

Cette nouvelle a été transmise au «Washington Post» par un diplomate arabe qui avait participé à la conférence des États non-engagés à Koweït. Le diplomate ajouta que, pendant une certaine période, les relations diplomatiques ne pourront certainement pas être reprises dans toute leur ampleur, mais que cela ne serait qu'une «question de temps».

L'Égypte exprima sa satisfaction du fait que le chef de l'OLP Yasser Arafat n'avait parlé qu'une seule fois des accords de Camp David, lors de son discours au congrès. Pendant les réunions, la politique israélienne dans les régions occupées était manifestement critiquée.

Pourtant, la résolution du congrès des «États non-engagés» fut jugée - aussi par des observateurs occidentaux - «bien modérée à l'égard d'Israël».

L'Éternel Lui-même tient sa main sur Israël!

«Il prend les sages dans leur propre ruse> et les desseins des hommes artificieux sont renversés» (Job 5, 13).

© Nouvelles d'Israël 06 / 1982

 

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LES DERNIERS JOURS DE YAMIT


Les Israéliens ont quitté leur implantation dans le nord du Sinaï

Les Égyptiens reprennent une ville complètement démolie: «Du sable net», comme jadis.

À Yamit, on ne connaissait plus le repos du sabbat, ni celui de la nuit, les derniers jours.

On démolissait sans interruption, on chargeait et on évacuait. Il fallait réaliser, avant le 25 avril, la promesse du professeur Raanan Weitz, chef du département des implantations de la «Jewish Agency et de l'office compétent pour l'action d'évacuation: rendre à l'Égypte ce qui lui a été enlevé – «du sable net», synonyme de terre brûlée. Manifestement, les Israéliens ne désirent pas que les régions à proximité de leur frontière soient habitées par des Égyptiens.

L'ambiance fut peu réjouissante à Yamit, cette ville dans le nord du Sinaï. Les dernières familles chargèrent leurs biens, firent la tournée cérémonielle des adieux à travers la ville, s'essuyèrent les yeux et s'en allèrent. Ce qui resta était l'image de la dévastation. Des câbles électriques enroulés, des réverbères cassés, des trottoirs et des pelouses démolis par les camions. Ce qui ne fut pas détruit devint la proie des pillards. Des pierres à paver furent chargées sur des camions et emportées par des «entrepreneurs» rusés. Même les Bédouins de la région pillèrent le coin ou «achetèrent» à des prix dérisoires des affaires utilitaires. Ils ne manquèrent pas d'argent puisqu'ils étaient engagés dans le travail de démontage pour un salaire quadruple. Ils aidèrent à porter des tuiles et des volets, ou chargèrent des camions et des containers. On pouvait voir sur les visages que leurs jours étaient comptés à Yamit. Partout, on aperçut des voisins faire leurs adieux, après avoir partagé pendant six ans joies et peines. Les hommes cherchèrent à faire bonne contenance, se serrant les mains sans parler, ou s'encourageant mutuellement. Les femmes et les enfants s'embrassèrent, échangèrent leurs adresses et leurs numéros de téléphones. À la vue de ces scènes, on avait le sentiment désagréable de jouer un rôle involontaire de spectateur. Au centre commercial de la ville, des journalistes, pourtant endurcis, ont préféré détourner leurs regards lorsque deux associés fermèrent pour la dernière fois leur magasin vide et se jetèrent au cou l'un de l'autre en pleurant.

Ces lignes mettent en évidence l'absurdité totale de ce drame: beaucoup de familles israéliennes ont perdu ce qu'elles avaient de plus précieux: maison, ferme, etc. Malgré tout, Dieu est la consolation d'Israël!

© Nouvelles d'Israël 06 / 1982


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QU'ILS DÉCAMPENT – RÉVÉRENCES À L'ONU


Gitta Bauer, New York

Yehuda Blum a piqué dans un guêpier. L'ambassadeur israélien aux Nations Unies exigea, à la fin de la séance traitant de l'annexion du Golan, que la ville de New York supprime «l'inscription tirée d'Ésaïe (affichée sur le mur en face de l'ONU), pour exprimer les sentiments de répugnance des peuples civilisés, en raison de l'abaissement systématique des Nations Unies, provoqué par des racistes, hypocrites et menteurs». L'inscription mentionnée parle d'épées transformées en socs de charrues.

L'ambassadeur Blum ne pouvait entrevoir les conséquences de sa demande. Le maire de New York donna immédiatement son accord et cherche actuellement un passage biblique plutôt critique à l'égard de l'ONU. Au sein des Nations Unies, Clovis Maksound, observateur de la ligue arabe, fit remarquer qu'une telle intervention pourrait inciter les Nations Unies à quitter la ville de New York. Koch répondit:

«Alors, décampez!» Les médias s'emparèrent avec un succès grandissant de cette polémique. Elle apparut en gros titres dans le «New York Times» et attira les caméras de la télévision. Hans Janitschek, ancien secrétaire de la «Sozialistischen Internationale» et coordinateur de la recherche spatiale, un des «survivants» de l'ère de Waldheim, s'était présenté comme «haut fonctionnaire» de l'ONU.

«Koch est allé trop loin» disait Janitschek à la NBC de New York. «Nous ne pouvons y consentir. S'il veut que nous partions, il nous faut partir.» Ed. Koch écumait de rage à Gracie Mansion: «L'ONU doit savoir elle-même si elle se sent à l'aise ici. L'ONU est hypocrite et lâche, que m'importe si elle quitte la ville.» Koch, connu pour avoir la langue bien pendue ne pouvait retenir une raillerie: «Si elle quittait New York, plus personne n'en entendrait parler. Les remarques de Hans Janitschek touchent au chantage.»

Pour Janitschek, son apparition à la télévision eut de mauvais résultats. Le secrétaire général Javier Perez de Cuellar fit annoncer que Janitschek n'était «pas un haut fonctionnaire de I'ONU», qu'il ne le connaissait pas et que Janitschek ne reflétait pas les idées du secrétaire général. Perez chargea le nouveau chef du personnel. Lelia Doss, de faire un sondage concernant l'interview qui s'était déroulée devant le mur d'Ésaïe. «Les membres du secrétariat ne sont pas autorisés à se rendre dans la rue comme il leur plaît, pour parler au nom du secrétaire général», ajouta le porte-parole, François Giuliani, devant les reporters. Il n'y a pas de doute que Janitschek est en train de suivre les traces du Hollandais Theo van Boven, en désaccord avec Perez, et est arrivé au point de devoir quitter sa position de directeur du département des droits de l'homme à Genève.

Pendant ce temps, on cherche à New York, avec beaucoup de zèle, des textes pour ce mur si souvent mentionné. Un autre passage d'Ésaïe pourrait convenir, pense le «New York Post». Il cite, entre autres, Ésaïe 5, 20: «Malheur à ceux qui appellent le mal bien, et le bien mal, qui changent les ténèbres en lumière, et la lumière en ténèbres, qui changent l'amertume en douceur, et la douceur en amertume. . .»

Ces textes révèlent avec force que toutes les nations – représentées ici par l'ONU seront démasquées à travers Israël à cause de leur fausseté et de leur haine contre Dieu et contre Son Oint!

Comment pourrait-il en être autrement, puisqu'Israël représente une partie de la vérité de Dieu sur la terre! Nous lisons dans la Psaume 2 5: 3b: «... ceux-là seront confondus qui sont infidèles sans cause.»

© Nouvelles d'Israël 06 / 1982


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GUERRE AU LIBAN


Dernier communiqué d'Israël de Wim Malgo

Haïfa, fin juillet 1982 Malgré une certaine victoire dans cette guerre, il règne beaucoup de tristesse en Israël. Le vice-directeur de l'hôpital Tel Hashomer, le Dr Modai, vous remercie tous pour tout ce que vous avez fait jusqu'à présent! Il y a encore 120 soldats grièvement blessés dans son hôpital, et ceux auxquels on a dû amputer un membre. Actuellement, notre institut de prothèses est en pleine fonction. D'autre part, il s'y trouve des soldats syriens blessés et 18 enfants libanais. Le gouvernement n'a pas d'argent pour les instruments médicaux si nécessaires. Ce qui est le plus urgent en ce moment, c'est un appareil de radiographie (voir le rapport intermédiaire de l'action d'aide immédiate «Panser les plaies» en page 16 du numéro 94). Cet instrument coûte un demi-million de US-dollars.

Hier, nous avons vu une exposition à Tel-Aviv, montrant une quantité gigantesque d'armes récupérées. En lisant les inscriptions sur tous ces chars blindés, fusées, fusils, etc., nous nous rendions compte avec une clarté bouleversante que le texte de Zacharie 14, 2 a déjà commencé à se réaliser: «Je rassemblerai toutes les nations pour qu'elles attaquent Jérusalem.» La fausseté des nations est démasquée une fois de plus face à l'action d'Israël au Liban:

Les Israéliens y trouvèrent des documents conformément auxquels les troupes norvégiennes de l'ONU permirent aux terroristes de l'OLP de traverser la région contrôlée par l'ONU, c'est-à-dire d'utiliser le terrain. Lorsque Israël demanda des explications, le gouvernement norvégien répondit simplement: «C'était une nécessité, sinon les troupes de l'ONU n'auraient pas pu accomplir leur devoir.» Les USA, de leur côté, affirment toujours que leurs armes modernes fournies à l'Arabie Saoudite ne seraient jamais utilisées contre Israël. Ces armes se trouvent actuellement en Israël, encore dans leur emballage d'origine.

Elles avaient passé par l'Arabie Saoudite et le Liban, soit par l'OLP, pour aboutir en Israël. La grande quantité que nous avons vue représente moins que le 5% de toutes les armes saisies par Israël.

L'OLP et la Syrie ont utilisé des armes défendues. Le fils de l'un de nos amis israéliens avait été blessé légèrement à la main par un éclat de grenade. L'opération a révélé que ce n'était pas un éclat ordinaire, mais provenait d'une grenade contenant du poison. Comme on le sait, de telles armes empoisonnées sont défendues internationalement.

Priez avec nous pour que le Seigneur accomplisse Son oeuvre à Beyrouth, et ne vous lassez pas de nous aider à secourir Israël pendant ces jours de détresse, dans ses efforts de panser ses plaies! Nous vous disons notre profonde reconnaissance pour tout ce que vous avez fait jusque-là!

© Nouvelles d'Israël 10 / 1982

 

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L'ARRÊT D'ISRAËL À BEYROUTH


«Élisée était atteint de la maladie dont il mourut; et Joas, roi d'Israël, descendit vers lui, pleura sur son visage, et dit: Mon père!

Mon père.»Char d'Israël et sa cavalerie.» Élisée lui dit: Prends un arc et des flèches.

Puis Élisée dit au roi d'Israël: Bande l'arc avec ta main. Et quand il l'eut bandé de sa main, Élisée mit ses mains sur les mains du roi, et dit: Tire. Et il tira. Élisée dit: C'est une flèche de délivrance de la part de l'Éternel, une flèche de délivrance contre les Syriens; tu battras les Syriens à Aphek jusqu'à leur extermination. Élisée dit encore: Prends les flèches. Et il les prit. Élisée dit au roi d'Israël: Frappe contre terre. Et il frappa trois fois, et s'arrêta. L'homme de Dieu s’irrita contre lui, et dit: Il fallait frapper cinq ou six fois; alors tu aurais battu les Syriens jusqu'à leur extermination; maintenant tu les battras trois fois» (2 Rois 13, 14-19).

L'arrêt d'Israël en ces jours est notable: à travers l'accord entre Israël et l'OLP, une tragédie existant déjà autrefois en Israël à cause du même ennemi, se tisse à nouveau.

Le texte cité plus haut est le reflet de la situation actuelle d'Israël à Beyrouth.

Beaucoup d'entre nous ont participé intérieurement à ces événements: Quel fut le secret de la puissance de choc de l'armée israélienne? Cette victoire phénoménale d'Israël n'était certes pas uniquement due à son courage, son audace et ses armes supérieures – comme on se plaît à le répéter aux USA –, mais plutôt à ce que dit 2 Rois 13, 16b: «Élisée mit ses mains sur les mains du roi...» C'est-à-dire – et je parle de nouveau de la situation actuelle: Aussi longtemps que Tsahal («armée d'Israël) se trouve sous la puissance de la parole prophétique – «. . . mit ses mains sur les mains du roi. . .» – elle est invincible, étant alors l'instrument de l'accomplissement de la prophétie biblique! Le roi de l'époque Joas – n'avait pas le courage de la foi pour s'attribuer les promesses de victoire et de la puissance illimitée du Seigneur: «Et (Élisée) dit: Ouvre la fenêtre à l'Orient. Et il l'ouvrit.

Élisée dit: Tire. Et il tira. Élisée dit: C'est une flèche de délivrance de la part de l'Éternel, une flèche de délivrance contre les Syriens; tu battras les Syriens à Aphek jusqu'à leur extermination.» Pour Joas, c'est une offre d'accès à la puissance illimitée de Dieu sur ses ennemis. Mais il n'en fait pas usage: «Élisée dit encore: Prends les flèches.

Et il les prit. Élisée dit au roi d'Israël:

Frappe contre terre. Et il frappa trois fois, et s'arrêta» (v. 18). Alors le prophète mourant – cela aussi est prophétique – se fâche:

«Il aurait fallu frapper cinq ou six fois; alors tu aurais battu les Syriens jusqu'à leur extermination; maintenant tu les battras trois fois» (v. 19). Cela veut dire que la victoire est limitée. Joas, le roi d'Israël s'est arrêté.

C'est exactement ce qui se passe actuellement avec Israël. Nous avons déjà expliqué dans le dernier numéro de «Nouvelles d'Israël» que cette campagne est, entre autres, l'accomplissement d'Ezéchiel 28. Nous ne savons pas pour quelle raison le roi Joas n'avait battu la terre que trois fois pour s'arrêter ensuite. Il avait à combattre les mêmes ennemis qu'Israël d'aujourd'hui.

Nous ne savons pas non plus – on ne peut qu'avancer des suppositions – pourquoi Israël, après s'être avancé courageusement et irrésistiblement, alors que la main du prophète était sur lui, se soit arrêté à Beyrouth. En ce moment, on entend souvent dire – aussi par des officiers haut placés – que «c'était l'erreur la plus grande d'Israël». Le Dieu d'Israël ne serait-Il pas intervenu miraculeusement? La raison profonde qui fit arrêter le roi d'Israël est la même que pour Israël aujourd'hui à Beyrouth: Une foi limitée!

La conséquence de cette foi limitée est aujourd'hui identique à celle d'autrefois:

Une victoire limitée. Ce fait se répète souvent dans l'histoire d'Israël. Le Psaume 78, 19-20 parle de ce terrible manque de foi du peuple d'Israël dans le désert, qui offense le Seigneur: «Ils parlèrent contre Dieu, ils dirent: Dieu pourrait-il dresser une table dans le désert? Voici, il a frappé le rocher, et des eaux ont coulé, et des torrents se sont répandus; pourrait-il aussi donner du pain, ou fournir de la viande à son peuple?» (Ps. 78, 19-20).

En d'autres termes: Il nous a donné de l'eau, mais jamais Il ne pourra nous donner de la viande... Nous lisons dans les versets 2 1-22: «L'Éternel entendit, et il fut irrité un feu s'alluma contre Jacob, et la colère s'éleva contre Israël, parce qu ils ne crurent pas en Dieu, parce qu ils n'eurent pas confiance dans son secours».

Cela signifie pour nous, croyants d'aujourd'hui:

Notre manque de liberté et nos limites, malgré notre appartenance au vainqueur illimité Jésus-Christ, le déshonorent!

Nous lisons encore dans le même Psaume au verset 41: «Ils ne cessèrent de tenter Dieu et de mettre des limites au Saint d'Israël (version hollandaise). Actuellement, on a aussi mis des limites au Saint d'Israël au Liban! Que ce développement au Proche-Orient puisse être un avertissement pour nous! car la tragédie – pour l'exprimer dans le contexte politico-prophétique – c'est que les terroristes de l'OLP, qui ont pour but d'exterminer Israël, et qui devaient être jugés selon la volonté de Dieu, peuvent aujourd'hui se répandre dans tous les coins du monde, comme des métastases qui se propagent dans un corps malade du cancer, jusqu'à la destruction de tous les organes!

Ce que nous voyons aujourd'hui est la répétition de ce qui a déjà été annoncé par Moïse dans les Nombres, 33, 55: «Mais si vous ne chassez pas devant vous les habitants du pays, ceux d'entre eux que vous laisserez seront comme des épines dans vos yeux et des aiguillons dans vos côtés, ils seront vos ennemis dans le pays où vous allez vous établir.» Il existe aujourd'hui une mystérieuse cohésion de chiffres: Cette guerre au Liban était la plus longue depuis la création de l'État d'Israël: Elle a duré 11 jours. Begin a dit: «Nous aurons la paix pour 40 ans.» Autrefois, ce fut le contraire:

D'après des calculs, Israël aurait pu arriver après son départ d'Égypte, dans le pays promis au bout de 11 jours; mais à cause de sa foi limitée, il lui a fallu 40 ans. Malgré tout, Israël aura la victoire! L'avenir d'Israël est dans la main de l'Éternel – donc assuré!

Mais ces événements sont aussi pour nous un exemple et une mise en garde! Cette tragédie n'existe-t-elle pas aussi dans beaucoup de vies chrétiennes? Il vous appartient personnellement, en accord avec la promesse de Dieu de la victoire totale de Jésus sur la croix, de rester ferme! Ou bien, votre foi est-elle limitée comme celle d'Israël? Doute-t-elle du Seigneur au moment décisif?

«Seigneur, Tu m'as souvent merveilleusement secouru, mais aujourd'hui, ma difficulté est trop grande – pourras-Tu, cette fois, réellement m'aider?» Une telle foi a des soupçons envers le Seigneur, elle n'avance pas mais s'arrête. La version Elberfelder traduit le verset 41 du Psaume 78 comme suit: «Ils tentèrent Dieu à nouveau et offensèrent le Saint d'Israël.»

Combien le coeur du Seigneur a dû souffrir lorsque Son peuple qu'il aimait tant, et qu'il désirait conduire vers les richesses de Canaan, L'offensait et L'irritait sans cesse par ses murmures! J'ai appris à mieux comprendre, au cours des années de mon ministère pour Dieu, ce que signifie: Dieu a été offensé, car Il aimait tant Son peuple! Ceux qui suivent le Seigneur font aussi cette expérience: De tout leur coeur – avec amour et consécration – ils sacrifient leur temps, leurs dons, leurs forces, pour apporter la Parole de Dieu aux hommes – et voient arriver dans l'Église du Seigneur de ces tristes individus qui répandent leur poison.

– On ressent alors l'offense dans son coeur.

J'ai lu dans le journal américain «Time»:

«La victoire militaire d'Israël se transforme en un échec politique.» Nous, nous sommes mieux informés, car le Seigneur est avec Israël! Mais – et c'est ce que l'on entend dire de plus en plus en Israël – beaucoup moins de jeunes soldats auraient perdu leur vie, si Israël ne s'était arrêté si tôt. Plus de 320 jeunes Israéliens sont tombés. Personnellement, j'ose affirmer que beaucoup moins d'âmes seraient l'objet de la condamnation éternelle si nous, les croyants, ne nous arrêtions pas pour poser des limites au Seigneur par notre incrédulité, notre jalousie, notre amour-propre et notre médisance!

Nous pourrions alors faire des exploits au nom de Jésus!

Permettez-moi de vous dire: Le Seigneur a infiniment plus à nous donner! La victoire appartient à celui qui peut croire! N'imposons plus de limites au Saint d'Israël dans notre foi personnelle, pour notre famille et la communauté! Ne nous laissons arrêter par quoi que ce soit, mais avançons au nom de Jésus!

W.M.

© Nouvelles d'Israël 10 / 1982

  

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LA VICTOIRE INACHEVÉE D'ISRAËL


Eilath, le 22 juillet

La situation d'Eilath met en évidence la situation d'Israël – entouré d'ennemis: Devant nous, l'Égypte, 5 km. à sa gauche, la Jordanie; de l'autre côté, l'Arabie Saoudite.

Les ennemis d'Israël sont toujours là, et ne seront pas totalement éliminés au cours de cette guerre qu'Israël est forcé de mener.

Toutefois, le Seigneur a promis d'accorder la pleine victoire, selon ce qui a été annoncé par Balaam: «Mais Israël aura la victoire!» (Nombres 24, 8). On pourrait écrire au sujet de la situation actuelle – comme mentionné en titre –: La victoire inachevée d'Israël.

Cependant, ici les bruits courent que les derniers ennemis seront éloignés de Beyrouth encore cette semaine – mais voilà, ce ne sont que des bruits qui courent. La question se pose: Pourquoi Israël est-il retenu à ce point avant de pouvoir chasser tous les ennemis de Beyrouth? Réponse:

C'est la grande puissance de l'Amérique qui l'en empêche. Il est facile de voir combien le fait d'être dépendant d'une autre nation rend incapable d'agir. Cette dépendance d'Israël des États-Unis est un fait douloureux. Tout le peuple est dans une attente impatiente et se déchire intérieurement.

Mais nous croyons que, selon la parole prophétique, Israël aura finalement la pleine victoire!

Ce retard, lourd de conséquences, est aussi un exemple pour nous, croyants de la nouvelle alliance (1 Cor 10, 6). Si nous sommes dépendants, d'une manière ou d'une autre, de la chair ou des opinions humaines, nous serons alors rendus incapables quant au maintien de la victoire de Jésus!

Il nous faut nous exercer à la victoire totale du Seigneur dans notre vie quotidienne, et non la limiter ou la laisser inachevée. Le Seigneur désire être honoré et glorifié par notre mise en pratique de Sa victoire acquise sur la croix.
Wim Malgo

© Nouvelles d'Israël 10 / 1982 


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PROPAGANDE DE PROVOCATION CONTRE ISRAËL


La vague de provocation contre Israël continue dans beaucoup de pays, surtout en Allemagne de l'Ouest, après la visite à Amman et au Caire du ministre des Affaires étrangères Genscher. Ils en étaient arrivés à la situation absurde où le porte-parole de la «Freien Demokratie», Jürgen Möllemann, – qui s'était entretenu avec Arafat à Beyrouth, et qui est connu pour avoir de la sympathie pour l'OLP, – fit un appel à L'Ouest pour une interruption d'aide financière et militaire à Israël, jusqu'à ce qu'Israël abandonne sa «politique agressive».

Son dernier appel a paru dans la «Neue Osnabrücker Zeitung». Il n'est pas étonnant que la propagande anti-israélienne prenne une nouvelle extension, et que des mots comme «solution finale» et «génocide» soient formulés de temps à autre à la radio, à la télévision et dans les journaux. Les Israéliens sont comparés aux nazis. Dans les médias, on met volontiers l'accent sur «l'élément raciste» en Israël. On ne s'étonne pas que des citoyens israéliens visitant la République fédérale allemande se sentent – pour le moins – «inquiets et indésirables». Il y a, bien sûr, des exceptions, comme par exemple le journal «die Welt» et quelques autres feuilles, dans lesquelles on découvre au moins une certaine objectivité dans les communiqués. De même, la «Süddeutsche Zeitung» a protesté contre l'expression «solution finale», en la qualifiant de perfide.

C'est avec satisfaction que l'on constate que plusieurs journaux de la République fédérale et de France, s'abstiennent de participer à la campagne haineuse contre Israël. Ainsi, un journal français, faisant partie de cette exception louable, fit allusion aux «quantités d'armes destructives de I'OLP» stockées par la «légion de paix de I'OLP» au Liban. Dans un certain article et dans plusieurs reportages, les correspondants affirment n'avoir vu aucun indice de «génocide» au Liban.

Cela n'est qu'une infime minorité parmi les mass-média. La grande majorité des journaux parle d'horribles attaques inhumaines contre la population civile à Beyrouth-Ouest, mais oublie intentionnellement de spécifier qu'Israël ne fait que réagir contre les tirs de l'OLP à Beyrouth-Ouest. l.N.

©  Nouvelles d'Israël 10 / 1982


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TSAHAL (L'ARMÉE D'ISRAËL) RESTAURE DES LIEUX RELIGIEUX JUIFS À SIDON


À Sidon, où se trouvaient des communautés juives d'une certaine importance, des lieux religieux devront être restaurés. Ce fait fut rapporté par le porte-parole de Tsahal.

Beaucoup de familles palestiniennes qui habitaient dans les synagogues pour «les garder, selon le désir des Juifs, de la profanation», devront changer de domicile. Le reporter de l'lTlM raconte que les Palestiniens avaient, en effet, fait tout leur possible pour garder les lieux saints d'une saisie par des étrangers.

Le tombeau de Zabulon (en langue arabe Nabi Sablan), la prétendue sépulture du 10e fils de Jacob, est situé à proximité du camp de réfugiés Hilwe, durement combattu il y a quelques semaines, et il a été endommagé.

Autrefois, les Juifs libanais faisaient des pèlerinages jusqu'au tombeau, qui devra aussi être restauré. Les familles bédouines qui habitaient jusqu'à présent dans un vieux cimetière juif à Sidon seront logées autre part.

© Nouvelles d'Israël 10 / 1982


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CONTRE LE TERRORISME NATIONAL 


De Menachem Begin

Premier ministre de l'État d'Israël

Le mois dernier, je me suis entretenu avec le président des États-Unis. Il prononça des paroles très dures à mon égard. Il me fit comprendre que nous avions perdu les partisans du public américain, et m'expliqua pourquoi. Il me reprocha «d'avoir provoqué la mort de nombreux civils, lors de notre intervention au Liban, après l'attentat contre notre ambassadeur Schlomo Argov, à Londres». J'ai répondu: «Monsieur le président, sauf le respect que je vous dois, je me vois obligé d'insister sur le fait que nous n'avons pas perdu le soutien de la population américaine, et que nous en avons des preuves. Deuxièmement, nous avons choisi deux objectifs d'importance militaire: Le stade sportif à Beyrouth, que les terroristes avaient transformé en une énorme réserve d'armes, et un camp de formation pour terroristes. Dans ces régions-là, il n'y a pas de civils, et aucun n'a été tué.»

Après notre entretien, j'expliquai notre situation aux conseillers du président. À la fin de mes remarques, le président me dit «Mais, Monsieur le Premier Ministre, vous avez oublié de dire quelque chose, dont je voudrais que vous parliez, de ce que vous m'avez dit au sujet de vos objectifs de l'opération.» Je donnai suite à ce désir. En d'autres termes: Le président des États-Unis nous avait compris.

L'armée israélienne n'a pas pénétré au Liban pour acquérir des territoires, ou pour asservir un peuple, ou encore pour rester dans un pays étranger. Je répète formellement que notre invasion n'avait qu'un but, assurer la vie à des hommes, à des femmes et des enfants en évitant que les terroristes puissent répéter ce que l'un d'eux avait prononcé à la télévision, lorsqu'on lui avait demandé: «Avez-vous tué des enfants?» Il répondit: «Oui!» À la question: «Pourquoi?» Il répondit: «Parce qu'eux aussi deviennent adultes!»

À la Knesset, j'ai parlé avec le Premier ministre du Portugal. Il était venu me voir avec son collègue en tant que représentant de l'«internationale socialiste». Avant l'entretien, ils me remirent la déclaration de Willy Brandt au nom de cette dernière. En la lisant, mon regard s'assombrit. «L'Internationale Socialiste» condamne Israël pour son opération au Liban. Je me tournai vers Suarez et lui posai la question: «Pourquoi nous condamnez-vous?

Quelle injustice avons-nous commise? De quelle invasion s'agit-il? une invasion, c'est lorsqu'on pénètre dans un pays pour conquérir du terrain. Nous, nous avons dépassé les frontières du Liban parce que c'était de là qu'arrivaient ceux qui, le long de la route de la côte, ont tué 38 hommes, femmes et enfants.

De là venaient ceux qui s'étaient emparés d'un père et de sa fille de six ans dont ils avaient fracassé la tête pour tuer ensuite le père. De là aussi venaient ceux qui forcèrent 22 élèves, âgés de 14 ans, à se coucher par terre pour être mitraillés. C'est aussi de là qu'ils avaient bombardé nos 23 implantations en Galilée.»

Lorsque Andrei Gromyko discutait pendant cinq heures avec l'ancien ministre des Affaires étrangères Alexander Haig, Gromyko expliqua – comme Haig me le rapporta plus tard – que le Proche-Orient était une région à proximité de la frontière-sud de l'Union Soviétique, et que la Russie avait droit à la paix là-bas. D'accord! Messieurs. La distance entre Odessa et Beyrouth est de 1600 km – c'est ce qu'ils appellent «à proximité de la frontière de l'URSS.» Mais lorsque Israël est attaqué à une distance de 10 km, on interdit à une petite nation de désarmer ces bandes de terroristes qui provoquent les agressions.

Même notre service secret s'est trompé sur la quantité d'armes que nous pensions trouver à Sidon. Nous aurons besoin d'environ 500 camions pour les emporter. Nous avons réalisé que nous sommes arrivés au Liban juste au bon moment, peut-être à la dernière minute.

Les armes n'étaient pas uniquement destinées aux terroristes. Il s'agit d'une méthode célèbre de l'Union Soviétique. En Libye se trouvent actuellement 2000 chars russes. Ils ne sont pas destinés à la Libye, mais à l'armée soviétique. 1000 autres chars sont stationnés en Syrie. Les Américains appellent ce système «stationnement anticipé».

Nous avons fait 5709 prisonniers. D'où viennent-ils? 416 nous arrivent de la Syrie, 30 de l'Irak, 55 de la Jordanie, 62 de l'Égypte, 4 du Maroc, 5 de la Tunisie, 5 de l'Algérie, 3 de la Libye, 26 de la Turquie, 58 du Pakistan, 9 de la Somalie, 380 du Bengladesch, 72 du Yemen, 3 du Niger, 23 du Sri Lanka, 1 du Brésil, 1 du Canada, 1 du Nigéria, 57 des Indes, 8 de l'Iran,2 de l'Arabie Saoudite, 1 d'Abu Dhabi, 3 du Koweït, 4 du Mali, 5 du Soudan, 3 de la Mauritanie, etc. Il s'agit ici de terrorisme international.

(Extrait d'un discours à la Knesset.)

©  Nouvelles d'Israël 11 / 1982


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GUERRE DU LIBAN: RÉFLEXIONS 


Bien des choses dont parlent les journaux et les revues au sujet de la guerre au Liban, et davantage encore ce qui est montré à la télévision de la capitale, Beyrouth, et des zones de combat, ne correspondent pas du tout à la réalité!

Martin Peretz, rédacteur en chef du magazine américain «The New Republic», enseigne la science politique à l'université de Harvard. Il s'est rendu sur place au Liban pour voir les effets de la guerre là-bas. Son reportage a été publié dans «WELT AM SONNTAG».


Washington.

Remarquablement peu de ce qui a été reproché à Israël à cause de son action au Liban correspond aux réalités dans les affirmations publiques. Je le sais car il y était!

Environ 10 jours après le début de la guerre, «The New Republic» écrivait dans un éditorial qu'il y avait «énormément de victimes civiles... une terrible cruauté israélienne». À ce moment-là, les médias affichaient deux chiffres avec une précision que notre siècle d'ordinateur exige. Un communiqué souvent cité avait chiffré les morts à 10 122; un autre à 9583. Le chiffre resté gravé dans la mémoire publique fut celui de 10 000 victimes tout rond, auquel on ajouta entre 16 000 et 40 000 blessés, et pas moins de 600 000 réfugiés. (Un autre chiffre publié récemment se montait à 700 000.) Il n'est nullement possible d'être agréablement surpris lorsqu'on voyage depuis la ville endormie de Nahariya, le long des côtes méditerranéennes d'Israël, jusque dans le nord libanais. Les routes au bord de l'eau ont été bombardées, les arbres déracinés, les voitures démolies et les toits des maisons épars le long de la côte, arrachés par les explosions d'artillerie de l'OLP, squelette d'une illusion auto-destructive, enlaidissant le paysage.

Les agences de I'UNIFIL – ces redoutes grotesques, sont témoins de l'incapacité des autorités internationales françaises, népalaises, hollandaises et des îles Fidji à tenir la promesse donnée à Israël en 1968, que les terroristes palestiniens n'attaqueraient plus jamais ses implantations – sont intactes. Ici, au Sud-Liban, les combats furent de courte durée et – selon l'expression aseptique des membres de l'armée – «légers». Personne ne prétend qu'au sud de Tyr, beaucoup de civils si vraiment il y en a eu – aient souffert de quelque préjudice.

À Tyr commence le conflit au sujet des victimes civiles. À Sidon, il prend fin. Les morts de Beyrouth-Ouest, qui sont imputables à l'OLP, n'ont jamais été comptés dans les évaluations qui, de prime abord, avaient provoqué de l'indignation. Tyr et Sidon sont tombées entre les mains des Israéliens après 48 heures de lourds combats. Les villes avaient été bombardées par les avions, prises sous le feu des grenades depuis la mer et attaquées de terre.

Ce ne furent pas des «attaques de manucure», selon l'expression d'un commandant israélien affligé.

Cependant, elles n'étaient ni hasardeuses ni générales. Ce n'était pas une guerre contre une population civile, ni la libanaise, ni la palestinienne. Je pouvais m'adresser à n'importe quel interlocuteur dans la rue – et ils sont nombreux à vouloir parler, des chrétiens et des musulmans, en français, en anglais ou en arabe – tous faisaient allusion au fait que les Israéliens n'avaient attaqué que des objectifs militaires. Un ami aux USA objecta plus tard que cette observation était une accusation indirecte contre l'OLP, parce qu'elle avait fait opposition à l'invasion. Mais c'est loin d'être le cas! Cela signifie que l'OLP manifesta son opposition comme elle l'a manifestée dans le passé par ses attaques contre les civils libanais et palestiniens. Avec une âpre ténacité, les chefs de l'OLP semblaient avoir préféré les cours d'école comme base pour leur batterie de défense aérienne, l'environnement des hôpitaux et des immeubles d'habitation comme base pour leurs chars et leur artillerie. Le plus simple pour eux – et pourtant particulièrement dévastateur pour leurs familles – furent les couloirs en labyrinthes des camps de réfugiés, Rashidiye à Tyr, et Ain el Hilwe à Sidon. L'OLP n'est pas seule à transformer les régions civiles en zones de guerre. Le Dr Naji Kannan à Jezzin me raconta qu'il avait déplacé ses patients d'un hôpital dans sa maison, parce que les Syriens s'étaient installés dans les hôpitaux et refusaient de repartir.

Qui, selon les règles de la convention de Genève, a perpétré des meurtres d'innocents, qui est responsable des pertes civiles des populations denses de ces régions? Les Israéliens ont-ils – ce fut ma question – mitraillé des endroits d'où l'on ne tirait pas? Personne, pas même le jeune et hargneux employé de banque de Tyr, ne prétendait que cela avait été le cas. L'accès vers Sidon et vers le centre de la ville ont été dévastés. C'est exactement là, me racontaient les habitants, que les armes et les combattants de l'OLP étaient le plus concentrés. Les ruines bombardées, squelettiques de l'infrastructure militaire en étaient la preuve. Dans ce quartier principalement musulman, l'OLP avait installé son quartier général, exactement entre l'hôpital Shabb et celui de I'EL-Fatah.

Malgré tout, il était notoire que les forces israéliennes s'étaient efforcées de ne pas endommager de tels bâtiments, dans lesquels pouvaient aussi se trouver des civils. Même dans des régions lourdement touchées, beaucoup de mosquées et d'autres installations publiques semblent avoir survécu miraculeusement aux attaques.

Vous avez pu voir à la télévision les endroits démolis. Mais vous n'avez certainement pas vu les régions d'alentour, ou celles qui se trouvent à cinq ou dix minutes de là.

Dans les montagnes derrière Tyr et Sidon, à l'intérieur du pays, le paysage n'a été touché d'aucune manière. On aperçoit, ici et là, juste quelques traces de tir de grenades. Les habitants les estiment à environ cinq ou six ans. La presse a ignoré systématiquement qu'une grande partie des démolitions dans les villes et autres endroits comme Damour, qu'elle décrit ou télévise, est le résultat des terribles combats de sept ans auparavant.

Sur les deux villes de la côte, on a lancé, des heures avant l'attaque israélienne, des tracts invitant les habitants à fuir vers la côte, les Israéliens garantissant qu'ils considéraient cette région comme ouverte et libre de tout combat. Les villes auraient pu être des zones de combat, si l'OLP s'était retranchée dans les montagnes et non dans les endroits habités.

A Sidon, me raconta un commerçant, l'OLP, pour souligner sa provocation, avait persuadé une rue entière de commerçants de ne pas quitter la ville. Le Dr Pinhas Harris, médecin général adjoint d'Israël, né en Écosse et revenu du «Walter-Reed-Hospital» de Washington pour surveiller l'opération de secours médical au Sud-Liban, évalua que plus de 100 000 personnes, peut-être 150 000, ont cherché refuge sur les plages au nord et au sud de Sidon. Deux semaines après les combats, j'ai pu voir qu'il y avait eu là un grand campement.

Au Liban, les chiffres ont toujours été un problème: depuis plus d'une génération, il n'y a plus eu de recensement de la population. Les vieilles personnes ne meurent pas forcément dans les camps de réfugiés. Leurs rations de nourriture continuent. On dit qu'il y a environ trois millions d'habitants. Cela fait ressortir l'absurdité du nombre annoncé de 600 000 nouveaux réfugiés au sud, car c'est, grosso modo, le nombre total de tous les habitants de la zone de guerre, de la Méditerranée à l'ouest, jusqu'au front syrien à l'est. Même le nombre de 300 000 réfugiés défie toute logique et considération personnelle.

La population de Beyrouth-Ouest ne semble jamais changer dans son effectif. Bien que certains correspondants aient décrit pendant des semaines les files interminables de voitures chargées d'êtres humains et de leurs hardes quittant la région occupée par l'OLP, et bien que je les aie vues moi-même, il reste toujours 500 000 personnes. Cependant, l'évaluation israélienne se limite à 200 000-250 000.

Vu l'impossibilité de compter avec exactitude le nombre des vivants, il n'est pas étonnant que ce soit la négligence et la propagande qui décident de la quantité des morts. En réalité, bien que souvent mentionnées – ce ne sont pas la Croix-Rouge ou une quelconque administration des Nations Unies qui diffusèrent ces chiffres, mais plutôt le Croissant Rouge palestinien, dont le président est le frère de Yasser Arafat.

L'hiver dernier, on enregistra deux accidents d'avions, resp. à Washington et à Boston. Il a fallu plus d'une semaine pour déterminer le nombre exact des morts. Mais au cours du mois dernier, nous avons journellement accepté des chiffres précis du Liban. Le chancelier d'Autriche, Bruno Kreisky, fit chorus avec la litanie sur les 10 000 morts, et affirma que l'UNICEF en était la source. Mais à Genève, un porte-parole de l'UNICEF expliqua que jamais ils n'avaient publié des chiffres concernant des tués. Un appel téléphonique au quartier général de l'UNICEF à New York provoqua un démenti plus fort encore.

Il reste donc la Croix-Rouge internationale qui, elle aussi, nie être l'auteur de ces chiffres.

Francesco Noseda, chef de la mission de la Croix-Rouge au Liban, assura: «Nous n'avons jamais mentionné même l'approximation de 10 000 morts ici.» Il affirma n'avoir parlé que de 47 morts et 247 blessés à Tyr – des chiffres qui, chose curieuse, sont inférieurs à ceux que publièrent les autorités israéliennes.

Selon une évaluation du Dr El Khalil, entre 57 et 63 personnes auraient été tuées, y compris les civils des camps de réfugiés. Le Dr Harris me disait: «Israël n'évalue pas les morts. Nous les comptons. C'est pourquoi nous ne pouvons pas publier les chiffres aussi rapidement que les gens de Beyrouth. Nous n'avions aucune précision avant d'avoir fait des recherches dans les bâtiments effondrés.»

Les évaluations quant aux réfugiés avaient aussi fait sensation. Mais beaucoup de réfugiés étaient en réalité de ceux qui revenaient dans leurs maisons au sud, qu'ils avaient quittées au moment des attaques de l'OLP en 1976. Il est un fait que l'invasion a apporté une solution et résolu le problème des réfugiés même si, simultanément, un autre est créé ou prolongé.

Il n'y a aucune comparaison entre ces faits et les événements des semaines écoulées. Cette fois, des Libanais de toute confession et de toute origine ont exprimé leur reconnaissance d'être libérés de l'OLP, je l'ai entendu de mes propres oreilles, de nombreuses fois.

Les vociférations impitoyables de l'OLP et de ses adeptes concernant les victimes civiles atteignent deux groupes d'auditeurs: L'élite de l'Ouest où l'OLP semble avoir gagné un tour, et l'opinion publique d'Israël.

Bien des soldats israéliens avec lesquels j'ai parlé, étaient inconsolables des suites de ce qu'ils considéraient comme un acte nécessaire. Ils n'avaient pas besoin de ces chiffres exagérés, parlant de «milliers de victimes», pour éprouver du chagrin quant à ce qu'ils ont fait. «Nous devons être capables de pleurer aussi sur les victimes d'une guerre équitable», disait Yuval, un chasseur-parachutiste de 19 ans, dans la «Golani-Brigade».

Un grand nombre des soldats sont, comme la plupart des Israéliens que je connais, de la gauche. Tous des critiques du gouvernement, et parmi eux, ceux qui critiquent cette guerre.

Udi en est un. Je le connais depuis trois ans.

L'automne dernier, je m'envolais de Boston à Jérusalem pour participer à son mariage. Udi est réserviste, soldat de reconnaissance dans le corps blindé – ensemble de chars d'assaut qui ne laissent aucune chance de vie à ceux qui sont touchés. Dans la vie privée, Udi est l'un d'entre eux. C'est un jeune étudiant en médecine. «Ce fut le moment le plus épouvantable de la guerre lorsque, avec mes jumelles, je cherchais l'endroit d'où on lançait des grenades par le moyen de matière fusante contre nos chars, et que je découvrais des visages d'enfants de 12 à 13 ans. Que fallait-il faire?»

Lorsque les combats eurent cessé, il se ravisa en disant que ces jeunes pouvaient être un peu plus âgés. Mais il n'en est probablement pas ainsi: Des documents de l'OLP confisqués révèlent clairement, au sujet du recrutement de ses soldats, que «ne sont pas admis des candidats en dessous de douze ans» (New York Times du 11 juillet). Ces enfants étaient-ils alors des victimes civiles? Un ami d'Udi lutta corps à corps dans un camp de réfugiés.

Le feu semblait venir de partout. Mais même lors de la poursuite de terroristes, il n'aurait pas lancé de grenade à main dans les locaux dans lesquels ils pouvaient être cachés. La phrase telle que «ne faites pas de prisonniers», lui serait incompréhensible. Pour quelle raison Israël a-t-il donc fait 5000 à 6000 prisonniers de l'OLP lors de son opération au Liban? Dans l'un des camps, le combat rapproché dura six jours. Combien d'Israéliens ont dû laisser leur vie? N'y en aurait-il pas eu moins si les Israéliens avaient opéré davantage par des bombardements?

Contrairement à ce qui se passe dans un grand nombre d'armées, les divergences politiques sont réglées dans l'armée israélienne dans des colloques et des assemblées organisés périodiquement – même au front. De telles délibérations font partie de la vie de l'armée.

La seule grande manifestation de tout le Proche-Orient contre la guerre au Liban a eu lieu à Tel-Aviv, organisée par un mouvement du nom «Paix maintenant», qui avait été fondé par des officiers de l'armée. Mais – ainsi nous le rappelle le romancier israélien Amos Oz, une «colombe convaincue» – «pas un seul membre de Paix maintenant n'a fait objection à l'ordre de marche... Quelques-uns sont morts dans le combat.» Le premier soir que j'ai passé en Israël, j'ai rencontré un jeune réserviste qui fait partie de «Paix maintenant», et qui, sans avoir été appelé, s'était annoncé comme volontaire pour le combat: «Mon unité y va, j'irai aussi.»

En réalité, personne ne se montre défavorable à une élimination de la menace palestinienne au nord. Mais quelques-uns crurent que les coûts étaient trop élevés, ou que le but ne serait jamais atteint. Une étude de l'université Bar-llan, publiée pendant mon séjour en Israël montre que, proportionnellement, davantage d'anciens membres du mouvement de jeunesse de l'extrême gauche d'Israël – le Hashomer Hatza'ir – entraient dans les rangs de l'armée que ceux de n'importe quel autre groupe sioniste. Ce sont précisément ces soldats, dont les divergences politiques avec le gouvernement sont les plus flagrants, qui s'indignent contre le fait que l'on accuse Israël de brutalité ou de cruauté envers les victimes civiles.

Le souci existentiel des Libanais était de savoir leur vie exposée à la merci de l'OLP, qui avait fait du Sud-Liban la cible du militaire israélien. Il s'est avéré que l'OLP n'était pas une armée de guérilleros qui s'apitoyaient sur des innocents.

Khalil, un musulman de 25 ans qui venait de quitter Beyrouth-Ouest, me raconta que son frère avait été tué par un tireur d'élite depuis un refuge palestinien. Jaber, un peu plus jeune, expliqua que la voiture de sa famille avait été confisquée par un groupe de l'OLP. Hussein révéla que sa soeur était sans cesse la cible d'accusations d'être agente israélienne.

«Mais, ce n'était pas vrai. Elle refusait simplement les propositions de quelques Palestiniens.» Ahmet raconta: «Ils ont obtenu ce qu'ils voulaient en montrant leurs pistolets ou leurs kalaschnikows.»

Toufek – son frère l'appelait Tommy – disait:

«Ici, c'était notre pays, et l'OLP le dominait comme si c'était le sien.» Je pouvais entendre ce genre de plaintes des douzaines de fois.

Je suis à l'abri en écrivant. La radio parle des nombreuses victimes à Beyrouth, dans les deux parties de la ville. De nouveau, la mort des innocents. Beyrouth-Ouest est «le plus grand avion capturé de l'histoire», sa population: L'otage d'une armée vaincue qui n'avait même pas été invitée à capituler, mais simplement à quitter un pays étranger, avec son drapeau, ses chants et ses armes à mains, et à aller ailleurs, peut-être dans les pays qui lui fourniraient chaque année les moyens d'opérer depuis le pauvre Liban.

La liberté du Liban dépend du départ de l'OLP.

C'est aussi uniquement le départ de l'OLP qui libérera les Palestiniens au Liban et en Cisjordanie du cynisme empoisonnant et mortel de l'OLP. Voilà de quoi il s'agit à Beyrouth.

Les prochains événements à Beyrouth révéleront si les Palestiniens seront capables de voir la réalité en face à long terme. Les Israéliens ont remporté leur victoire militaire; c'est certainement une condition pour la paix. Mais ce n'est pas la seule. Il en reste d'autres, celles d'ordre politique. Il faut attendre de voir si le gouvernement israélien actuel est en mesure de faire quelque chose pour les réaliser.

©  Nouvelles d'Israël 11 / 1982


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«LE LIBAN REFLEURIRA»


Nous publions cet article parce qu'il avait paru dans «The Daily Telegraph» à Londres. La presse anglaise est actuellement très antisémite, à part quelques rares exceptions.

Bien que nous ne puissions pas tout approuver, comme par exemple «l'État palestinien», cet exposé nous semble important! Il existe encore des gens qui n'ont pas perdu la capacité de discerner clairement entre la justice et l'injustice. D'autre part, le Seigneur promet que ce sera Lui-même qui fera disparaître l'opprobre de Son peuple (Ésaïe 25, 8).

W.M.

De Paul Johnson

On a couvert les Israéliens de honte et d'opprobre à cause de leur intervention au Liban.

Jusqu'à un certain point, cette critique peut être justifiée. Il est illusoire de croire qu'une campagne militaire de grande envergure contre une armée terroriste, si basée soit-elle sur la justification morale, n'entraîne pas de destruction, d'effusion de sang innocent et de dérapage.


Bienfaiteurs

Cependant, je crois que les Israéliens sont des bienfaiteurs publics pour le monde, le Proche-Orient et avant tout pour le peuple libanais. L'OLP est la destructrice des nations. Et c'est justement la nation destinée à être détruite, Israël – qui reste imperméable à cette puissance nuisible. Aussi longtemps que l'OLP existe en tant que force armée, tous les États arabes seront en danger.

Elle se préparait à détruire la Jordanie et cela lui aurait été possible si le roi Hussein n'avait pas eu le courage et la force militaire d'agir exactement comme les Israéliens viennent de le faire. Chassée de la Jordanie, l'OLP s'est cramponnée au malheureux Liban auquel manquait et l'unité, et la force physique pour se défendre.

Pas à pas, la structure démocratique du Liban, son entente religieuse, sa prospérité économique et tout son système de droit et de justice qui avait fait de lui le plus ordonné et le plus florissant des États arabes, ont été brisés en mille morceaux dans le climat de brutalité que les terroristes répandent partout. Épuisés, impuissants, incapables de se défendre, voilà les Libanais enfin délivrés par leurs ennemis nominaux qui, en réalité, sont leurs meilleurs amis: Les Israéliens.


Vérité reconnue

La plupart des chrétiens libanais ont déjà reconnu la réalité de ces faits. Je suis persuadé que les musulmans libanais, les druses et d'autres groupes non-chrétiens, arriveront à la même compréhension – quoiqu'ils ne le reconnaîtront peut-être jamais ouvertement – aussitôt la stabilité rétablie. Les Libanais sont un peuple robuste et original, infiniment résistant et absolument capable de rebâtir leur pays, le terrorisme une fois exterminé et les armées étrangères reparties. Personne ne peut faire revenir les morts, mais les dégâts matériels peuvent être réparés. J'ose prétendre que le Liban sera de nouveau, dans cinq ans déjà, une démocratie florissante et paisible avec une économie équilibrée, un système monétaire stable et une culture libérale: Un exemple pour le reste du monde arabe.


Puissance limitée

Le second avantage de l'intervention israélienne, c'est que les terroristes palestiniens, où qu'ils s'installent, ne seront plus jamais en mesure d'exercer leur puissance d'autrefois.

Les États arabes ont tiré une leçon de la Jordanie et du Liban, et aucun d'eux ne permettra que l'OLP – même s'il lui accorde le droit d'asile – ou n'importe quel autre groupe de ce genre, établisse son État militaire sous lequel les Libanais ont tant souffert pendant cette dernière décennie, dans leur État.


Une chance

Aussitôt que les Palestiniens auront été dépouillés de leurs illusions d'une solution par la force, la voie sera libérée pour une unification politique. Aussi longtemps que l'OLP existait sous forme d'organisation militaire parlant le langage de la guerre et qui envisageait même l'extermination d'Israël, il n'aurait été possible à aucun gouvernement israélien de permettre la création d'un véritable État arabe en Cisjordanie. Si, d'après l'état actuel des choses, il pouvait y avoir une démilitarisation du côté palestinien, un tel État pourrait naître en peu d'années.

Certes, quelques attributs de souveraineté lui feront encore défaut, mais ce serait quand même une patrie pour les Arabes palestiniens, un début sur lequel il y aurait possibilité de bâtir. Finalement, l'autorité palestinienne a joué la carte de la brutalité depuis 1947 – pour ne pas dire depuis les années vingt – et n'a apporté à son peuple que la mort, l'exil et l'occupation. Maintenant, une nouvelle occasion s'offre de jouer la carte politique. Une fois le processus politique engagé, Israël lui-même et tous ses voisins seront en mesure d'introduire une période de démilitarisation progressive. L'espoir qu'à la fin des années quatre-vingts, le Proche-Orient ne représentera plus le plus grand danger pour une guerre mondiale n'est pas du tout erroné.

On peut juger cette analyse par trop audacieuse. Il est vrai qu'elle ignore le facteur soviétique. Puisque l'Union Soviétique, comme la plupart des gouvernements occidentaux, a commencé à fournir des armes depuis 1955, lors des différentes interventions au Proche-Orient qui n'avaient pour but que d'augmenter la tension et de favoriser l'instabilité, pourquoi les Russes sont-ils donc restés si inactifs durant ces dernières semaines? N'agissent-ils pas comme le chien qui n'aboie pas la nuit?


Confusion

En effet, il est assez étrange que les Soviétiques soient restés passifs devant l'attaque israélienne contre les Syriens, – leurs clients – attaque qui avait entraîné «par hasard» la destruction humiliante d'un dispositif de fusée anti-aérien soviétique, présumé infaillible. Non seulement Yasser Arafat, mais aussi des États arabes conservateurs, semble-t-il, ont blâmé Moscou d'avoir été inactif même verbalement.

L'opération israélienne aura, en effet, mis à nu une certaine faiblesse embrouillée dans la politique soviétique. Le royaume soviétique de satellites, d'États consommateurs et de protectorats, a rapidement grandi dans les années 60 à 70. Actuellement, il souffre de tous les problèmes de croissance, et cela au moment où son économie plonge dans la récession. C'est une leçon de l'histoire, que les grandes puissances sont enclines à produire plus de problèmes que de forces physiques pour les résoudre. La Grande-Bretagne fut un cas typique entre les deux guerres mondiales lorsqu'elle régna sur un quart du monde dilemme décrit à la perfection dans le livre «The Collapse of British Power» de Corelli Barnett.

La force militaire et économique de l'Union Soviétique est actuellement (pour ne mentionner que les charges les plus lourdes) absorbée par une confrontation permanente avec la Chine, une campagne pour étouffer la révolution en Afghanistan, le soutien de l'économie de Cuba, d'Angola et d'une demi-douzaine d'autres États africains, l'assistance à ses alliés trop agressifs et coûteux d'Indochine, le règlement d'une offensive générale de la corne africaine et, ce qui est peut-être le plus pénible de tout, l'effort d'éviter l'effritement non seulement de la Pologne, mais de tout le glacis des États européens de l'Est. En outre, le bureau politique s'attend encore à une récolte déficitaire. Tout cela explique une certaine léthargie des derniers mois.

Que l'Union Soviétique se soit abstenue de profiter de la crise des Malouines m'a agréablement surpris. Vraisemblablement, Moscou doit être déconcerté par la guerre irano-irakienne, quoique l'Irak soit un client effectif, et l'Iran un client potentiel des Soviétiques, et que la lutte se déroule progressivement des deux côtés avec l'armement soviétique. On peut s'imaginer que les chefs soviétiques gémissent à chaque rencontre, lorsqu'ils découvrent dans leur agenda un sujet concernant le Moyen-Orient. L'expulsion de l'OLP du Liban est, sans équivoque, un échec pour eux.

Le fait qu'ils ne désirent pas réagir démontre un autre avantage de l'opération israélienne: Il nous rappelle les limites de la puissance soviétique.

P.J.

© Nouvelles d'Israël 11 / 1982


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LES ARABES ET LE BON SENS 


Les spectateurs, frappés par le conflit sanglant qui se déroule depuis des semaines au Liban, l'étaient encore plus en constatant que de nombreux pays arabes, dont les gouvernements se lamentaient du sort amer des Palestiniens sans patrie, ne pensaient nullement à leur offrir un asile. Cette consternation prouve combien peu d'entre nous connaissent les vraies raisons du conflit, et combien vite on oublie ce que l'on sait en réalité. Tout cela était à prévoir. Plus encore – c'est ainsi que tout a commencé.

Lorsque les Palestiniens ne voulaient plus vivre dans le pays où les Juifs ont leur mot à dire, ils s'interrogeaient pour savoir dans quel pays ils pourraient s'installer. Dans ce contexte, leur prétention d'avoir été chassés ne correspond pas à la vérité – on en a cent fois la preuve. – Ils ont pris la fuite non par obligation, mais parce qu'ils avaient peur. Il est d'ailleurs sans importance de savoir si cette crainte était justifiée ou non.

Ils s'en allèrent d'abord en Jordanie, le pays le plus proche. Lorsque le roi Hussein soupçonna – et certainement avec raison – qu'ils cherchaient à le renverser, il en fit massacrer des dizaines de milliers – infiniment plus que ceux qui sont tombés au cours de la guerre contre Israël. Ceux qui restaient s'enfuirent une nouvelle fois. Il y aurait eu assez de pays arabes pour les accueillir. De la place aussi, de l'argent – en tout cas dans quelques pays arabes – en abondance.

Les Palestiniens, réellement chassés par Hussein, cherchèrent finalement asile au Liban.

Non pas qu'on les y attendait. Mais les Libanais ne disposaient pas d'une armée aussi puissante que celle d'Hussein. Il leur fut donc impossible de repousser les intrus. Cela ne signifiait nullement qu'on leur souhaitait la bienvenue, pas plus qu'ailleurs, car outre leur situation de sans-patrie, ils ne possédaient strictement rien.

Il est vrai que les nombreux pays arabes auraient pu les soutenir financièrement, les rétablir, leur construire des villes, créer des industries. Par ce fait, la plupart des Palestiniens auraient trouvé un travail régulier. Ils auraient pu subvenir à leurs propres besoins, et ils auraient cessé d'être une pierre d'achoppement au Proche-Orient.

Mais c'est justement ce que voulaient éviter les chers voisins arabes. Au contraire, les Palestiniens devront continuer à végéter dans les camps, toujours à la merci du destin, une preuve continuelle de la monstruosité des Israéliens qui les ont poussés dans cette situation – et dans laquelle les frères arabes les avaient laissés.

C'est la raison pour laquelle, aujourd'hui encore, les Palestiniens trouvent partout des frontières fermées. Si elles s'ouvraient, le calme pourrait s'installer au Proche-Orient et, plus ou moins tard, Israël pourrait être reconnu et vivre en paix. Mais ce n'est pas ce que désirent ces Arabes pacifiques – c'est justement parce qu'ils aiment tant la paix, prétend le bon sens humain! (Nebelspalter)

©  Nouvelles d'Israël 11 / 1982


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LE SERVICE SECRET ISRAÉLIEN MOSSAD CONTRE LE KGB SOVIÉTIQUE:


Israël met la main sur un centre clandestin soviétique


Ce communiqué bouleversant et révélateur parlant du centre clandestin soviétique découvert à Sidon, est une nouvelle preuve convaincante – ajoutée à celles déjà mentionnée,  (voir nos deux derniers numéros des «Nouvelles d'Israël) de l'urgente nécessaire de la guerre au Liban. L'armée d'Israël est arrivée juste au bon moment à Sidon pour occuper la région. Vous pourrez lire dans cet article provenant de Jérusalem, ce qu’Israël y a trouvé. (Officiellement, cette découverte est encore démentie comme c'est le cas dans ce genre de communiqués):

«Sésame, ouvre-toi!» Une légère pression sur un bouton d'un sous-marin soviétique, et doucement le lourd portail (d'acier) sous-marin se lève. C'est avec les foreuses les plus perfectionnées que les Soviétiques construisirent l'une des plus grandes bases militaires souterraines clandestines. Dans les différents puits en béton armé, les Israéliens trouvèrent – à côté des salles de commandement équipées de tableaux d'ordinateurs des immenses halles bourrées d'armes ultramodernes et des dispositifs pour des armes atomiques, installés par des techniciens allemands (selon le dernier appel venant de Beyrouth). chacun des compartiments, séparés hermétiquement l'un de l'autre par des portes d'acier dont l'ouverture nécessite la connaissance de codes, réserve une multitude de surprises... et tout avait commencé un mardi pluvieux, le 13 novembre 1979, à Moscou. Le chef de l'OLP Yasser Arafat `s'entretint avec le ministre des Affaires étrangères d'URSS, A. Gromyko: «Je n'ai que des armes à main pour l'OLP face à Israël; par contre, les Israéliens ont obtenu les armes les plus sophistiquées des Américains... notre combat a certainement quelque importance pour vous, car si vous réarmez, le combat portera en réalité sur l'Amérique... je suppose que notre but est le même...» (tiré des notes H. et B.).

Comme d'habitude, Gromyko prit à coeur, sans sourciller, les paroles d'Arafat, soumit cette requête à son bureau politique et remit ensuite un «Plan-express» à l'état-major général de l'armée rouge pour son élaboration.

Et puis, tout se déroula plus vite que l'eut espéré Arafat. Depuis lors, presque chaque jour et pour le moins 3 à 4 fois par semaine (ce que nous savons avec certitude), l'OLP avait des contacts militaires avec les Soviets.

Alors arriva le jour J, le 6 juin 1982. Israël submergea en l'espace de 72 heures, le sud du Liban. Tout le monde jugea cette invasion comme une agression injustifiée. Mais le monde n'avait pas la moindre idée des recherches du service israélien MOSSAD qui, dans la course avec le KGB, poussa à l'action car, selon le calcul du MOSSAD, le Kremlin aurait éventuellement pu, par cet hyper-centre clandestin, organiser un holocauste au Proche-Orient déjà au mois d'août. Or, le mot holocauste aurait été trop faible pour l'horreur qui s'en serait suivie.

Selon des informations absolument sûres, il est établi qu'un tel effort de Moscou n'était pas destiné aux Palestiniens et à leur désir d'un État autonome. Les Soviétiques utilisaient plutôt les terroristes palestiniens et ceux d'origines internationales, pleins de haine et prêts à tous risques comme jonction afin de se préparer un tremplin au Liban, en vue d'une offensive contre les superpuissances arabes du pétrole.

Le MOSSAD d'Israël, à cause de la solidarité mondiale des Juifs (base religieuse), est supérieur au KGB, dont les agents ne procèdent que par l'idée de la lutte des classes. Le MOSSAD informa le gouvernement israélien juste à temps. Celui-ci ne voulait cependant pas croire cette histoire du «Sésame, ouvre-toi». Mais aujourd'hui des experts affirment que: «Israël s'est trouvé à la veille de la solution finale prévue par l'OLP, dont le chef Arafat était déjà fêté comme étant le ,nouvel Hitler'.»

En ce qui concerne le monde occidental, il frisa la troisième guerre mondiale. La plaque tournante pour ces deux catastrophes fut le nord d'Israël, le Liban. Mais la «guerre éclair» d'Israël a devancé, une fois encore, le désastre et a réussi à paralyser au dernier moment la base clandestine qui n'était pas encore prête pour l'action.

Les agents secrets d'Israël déchiffrent actuellement une quantité innombrable de documents, tous en langue russe, tous méthodiquement rangés derrière des portes d'acier, avec tout ce que l'on peut imaginer comme plans d'opération et de régions militaires; des cartes géographiques de régions occupées ou à occuper, des documentations au sujet des ports et des notes précises concernant les conditions sous-marines – on évente actuellement un point névralgique militaire extrêmement sensible. Parmi les dossiers se trouvent des listes avec plus de 2000 noms d'Européens et d'Américains qui avaient servi la «légion étrangère palestinienne».

Des personnes d'entreprises de chantage, qui soutenaient financièrement cette affaire politique soviétique-OLP y figurent – à l'étonnement de tous: La plupart sont des Américains. D'autre part, on découvrit une bibliothèque remplie de documentations sur les activités du terrorisme international sous la direction de Moscou. .

Les plus alarmants sont les renseignements sur les fusées et les dispositifs pour les armes nucléaires. . .

Dehors, c'est-à-dire à la surface de la côte, des combattants de l'OLP surveillaient avec fierté les entrées dans le rocher... Sous l'eau, des sous-marins soviétiques pouvaient circuler sans être aperçus, car le coeur de ce centre clandestin était ignoré de l'OLP. Des installations spéciales de radars et un système électrique secret de communications surveillaient le complexe qui, en tout temps, pouvait recevoir des ordres par télécommande.

Pourquoi Moscou s'en détacha-t-il alors aussi subitement et resta-t-il visiblement dans la passivité? Cette question préoccupe sérieusement les militaires occidentaux car

1. Le conflit ne concernait pas seulement Israël et les Palestiniens, mais les puissances du pétrole et les USA.

2. Il faudra tenir compte de la possibilité que d'autres bases clandestines soviétiques existent, par exemple en Syrie, en Norvège ou ailleurs... Qui sait où? Tous les pays ne possèdent pas un service secret MOSSAD!

 

Partout dans le monde, des experts commencent à comprendre pourquoi Israël prit des mesures aussi énergiques et, sans s'arrêter à la ligne des 40 km, ne lâcha pas prise même à Beyrouth avec ses bombardements jusqu'à avoir tout sous son contrôle, pour repousser de quelques années, grâce à cette action, une guerre mondiale.

Lors de sa visite en Israël, le ministre de la Défense américain Weinberger chercha activement à visiter le centre clandestin soviétique. Mais les Israéliens ne le lui permirent pas, ce qui est un indice de l'importance de cette découverte israélienne.

Les pertes au Liban – aussi regrettables qu'elles soient – ont préservé Israël et le monde d'un massacre atomique collectif.

Chaque jour, de nouvelles révélations arrivent de Sidon et de Beyrouth, et font taire les opposants les plus endurcis de cette guerre.

Ludwig Schneider

©  Nouvelles d'Israël 12 / 1982

 

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