REMÈDE
CONTRE LA GRIPPE
On
a mis au point en Israël un nouveau remède contre la grippe;
il se prend sous forme de gouttes nasales. Il a été réalisé
par des chercheurs de l'université hébraïque de Jérusalem
sous la direction du professeur Zakaï Rones. Il l'avait,
durant des années, soumis à des tests sur des animaux; mais
ces derniers mois, il a été appliqué, pour la première fois,
à 51 étudiants en médecine. Aucune de ces personnes n'a
souffert de la grippe, bien qu'exposées à cette maladie soit
à domicile soit à l'hôpital.
Ces
gouttes contiennent trois éléments qui tuent les microbes de
la grippe. Ce médicament est d'un emploi facile et rapide.
Sous diverses variantes, il est capable de combattre tout
nouveau virus de cette maladie.
Le
professeur Zakaï Rones insiste sur le fait que jusqu'à
présent, les remèdes antigrippes ne pouvaient lutter que
contre une partie des agents responsables de la maladie; et
ils devaient être injectés. En conséquence, le sang ne
produisait pratiquement que des moyens de défense,
malheureusement non présents dans les mucosités des voles
respiratoires. Pour cette raison, les médicaments classiques
ne protègent que partiellement de la grippe. Ce nouveau
traitement par gouttes nasales produit immédiatement des
matières de défense dans le système respiratoire ainsi que
dans le sang, installant ainsi une double protection.
Les
chercheurs parlent d'un médicament sans effets secondaires;
et une seule dose suffit pour se défendre contre la grippe.
L'application
effectuée cette année est le premier d'une série de tests
cliniques à effectuer sur des êtres humains. La période
d'essais durera vraisemblablement quelques années encore. Ce
vaccin n'obtiendra donc que plus tard l'homologation des
autorités médicales israéliennes et américaines pour être
mis ensuite sur le marché.
© Nouvelles
d'Israël
05
/ 1997
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TRAITEMENT
DES NÉCROSES TISSULAIRES AVEC DES LARVES DE MOUCHE
Les
larves de mouche permettent de traiter les membres humains
menacés de nécrose tissulaire, notamment en raison du
diabète. Cette méthode est utilisée depuis des centaines
d'années dans le monde entier. Le médecin privé de Napoléon
soignait déjà ainsi les soldats blessés sur le champ de
bataille. Dans les années 1930 également, cette méthode fut
largement utilisée.
Toutefois,
après la découverte des antibiotiques, les docteurs ont
cessé d'y recourir. À présent, des médecins israéliens y
reviennent, car dans certains cas, cela peut éviter
l'amputation de membres.
Pour
le traitement, ce sont les larves des mouches à viande
vertes qui sont utilisées. Les oeufs de la femelle sont
placés dans un milieu nutritif stérile au département de
parasitologie de l'École de médecine rattachée à
l'Université hébraïque de Jérusalem. 48 heures après leur
éclosion, les lames sont utilisées pour nettoyer les tissus
nécrosés.
Les
malades auxquels on applique ce traitement sont souvent très
atteints. Il s'agit en partie de diabètes ou de patients
souffrant de blessures profondes. À chaque phase de
traitement, entre 200 et 1000 larves sont placées dans la
blessure qui est ensuite refermée pour contenir les larves.
Les lames se nourrissent de la chair pourrie sans toucher à
la chair saine. En outre, elles libèrent des substances
bactéricides qui créent de meilleures conditions de
guérison. Après 48 heures, les larves sont enlevées de la
blessure et remplacées par de nouvelles larves. La durée du
traitement dépend du stade de la maladie. Le traitement des
cas plus légers dure en général deux jours, mais en cas
d'atteintes graves, il peut s'étendre sur plusieurs
semaines.
Le
Dr Costa Momcoglo, qui a redécouvert cette ancienne méthode,
a traité ainsi 18 patients au cours des 18 derniers mois.
Deux de ces patients pour lesquels il avait été prévu de
procéder à une amputation ont pu ainsi y échapper après le
traitement aux larves. Chez d'autres patients, on a constaté
une amélioration notable de la situation. D'autres malades
gravement atteints n'ont par contre eu aucune réaction
positive au traitement et ont dû l'interrompre.
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Nouvelles d'Israël
05
/ 1997
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UN
NOUVEAU SUCCÈS FACE À LA CHUTE DES CHEVEUX
À
l'hôpital Ein Karem de Jérusalem, des dermatologues ont
réussi à relancer la croissance des cheveux chez des
patients qui les ont perdus à cause d'une maladie rare de la
peau.
Cette
maladie accélère la chute des cheveux ainsi que celle des
poils partout sur le corps. Elle touche surtout les enfants
et les jeunes, un pourcentage assez important de la
population des deux sexes se trouvant concerné. On ignore
pratiquement tout de la cause de ce mal; on croit cependant
qu'il s'agit d'un trouble du système immunitaire. Pour une
partie des patients, la chute des cheveux s'arrête après
quelques mois sans qu'il y ait eu traitement. D'autres
doivent être soignés par différents médicaments. D'après le
Dr Solotograski, le médecin-chef de la clinique Hadassah, le
problème est qu'un tiers des malades ne réagissent pas aux
médicaments.
Au
cours des deux dernières années, on a soigné ces patients à
problèmes par l'application sur la peau d'un produit appelé
PCPD. Au bout d'un mois seulement, 30% des malades traités
ont présenté de nettes améliorations et une repousse des
cheveux.
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Nouvelles d'Israël
09
/ 1997
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UNE
CURE CONTRE LE MAL DE MER
La
marine a trouvé un remède contre le mal de mer, un mal qui
touche la moitié des matelots se trouvant à bord des navires
lance-missiles israéliens. Les soldats qui sont dans le fond
du navire sont les premiers concernés. La perte d'équilibre
les rend inaptes au combat. La création d'un «horizon»
artificiel qui est projeté sur les parois intérieures du
navire permet de réduire les effets du roulis sur les
soldats. Ce procédé permet même de supprimer les effets
secondaires désagréables du mal de mer tels que les nausées,
vomissements, abattement, apathie et troubles fonctionnels.
Cet
instrument mis au point par l'institut médical de la marine
est au dernier stade de développement. Selon les chercheurs,
aucune armée au monde ne dispose d'un dispositif semblable.
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d'Israël
04
/ 1997
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DÉCOUVERTE
DU GÈNE DE LA SURDITÉ
Des
chercheurs de l'hôpital Hadassah à Jérusalem ont réussi à
isoler le gène responsable de la capacité auditive.
Aujourd'hui,
une personne sur 1000 souffre de troubles de l'audition. La
moitié de ces troubles ont des causes génétiques. De même,
la moitié des troubles auditifs d'origine génétique sont dus
à un syndrome.
Voici
deux ans, des scientifiques dirigés par le professeur
Benjamin Gelzer ont commencé à isoler le gène responsable de
la maladie. Ayant constaté que ce gène était jusqu'ici
inconnu, les médecins de l'hôpital Hadassah se sont adressés
à un groupe de chercheurs américains afin de le localiser.
Cette
localisation a demandé environ un an.
Ensuite,
les chercheurs israéliens ont encore mis un an avant de le
trouver. Le professeur Gelzer parle d'une découverte
révolutionnaire qui va améliorer considérablement le
traitement des problèmes de surdité.
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d'Israël
02
/ 1998
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DE
NOUVELLES DÉCOUVERTES DANS LA RECHERCHE CONTRE LE CANCER
Des
protéines qui protègent contre les radiations.
Les
chercheurs israéliens ont décodé le principal mécanisme de
protection d'une protéine présente dans le corps humain qui
a la propriété de protéger des rayons X nocifs et de
prévenir la formation de tumeurs malignes. Cette découverte
est révolutionnaire non seulement pour le traitement des
cancers, mais aussi pour la recherche en matière de maladies
héréditaires.
La
protéine en question se nomme ATM. Son absence de
l'organisme ou son mauvais fonctionnement se traduisent par
l'apparition d'une maladie dégénérative rare et dévastatrice
nommée AT. Les personnes qui en souffrent présentent des
lésions cérébrales, une dégradation du système immunitaire
ainsi qu'une hypersensibilité aux radiations, et sont
particulièrement enclines à développer des cancers.
L'équipe
israélienne, sous la direction du professeur Josef Shilo, de
la faculté de médecine de Tel-Aviv, s'est concentrée sur les
aspects biologiques de la protéine. C'est ainsi qu'elle a
décrypté le mécanisme de son fonctionnement. Les recherches
ont permis de découvrir que la protéine ATM est notamment
responsable de la transmission de signaux dans le corps
humain. Elle entre en contact avec beaucoup d'autres
protéines, provoquant au sein de celles-ci des modifications
chimiques et déclenchant divers processus dans les cellules
de l'organisme. Ce sont ces modifications qui induisent le
cancer.
Ces
nouvelles découvertes vont permettre de mieux traiter les
victimes de l'AT, et contribuer à une meilleure
compréhension des affections chroniques et cancéreuses.
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Nouvelles d'Israël
Décembre
1998
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HÉPATITE:
COOPÉRATION HELVÉTICO-ISRAÉLIENNE
Une
entreprise de biotechnologie générale, rattachée à
l'Institut de recherche Weizmann, a signé un accord avec la
firme suisse «Swiss Serum». Celle-ci va acheter, sous la
forme de tantièmes, des vaccins à la firme israélienne de
biotechnologie. Le vaccin en question est un sérum contre
l'hépatite B, mis au point par la firme «Genetic
Engineering».
Le
président de la société «Allgemeine Technologie» a déclaré
que 100 pays dans le monde avaient déjà rendu la vaccination
contre l'hépatite obligatoire, et s'est montré convaincu que
le potentiel commercial du produit développé par sa société
était «considérable». Selon son président, Swiss Serum
occupe «une position de leader sur le marché des vaccins».
Il ne fait aucun doute que les deux sociétés joueront un
rôle prépondérant sur le marché international des vaccins
antihépatiques, que l'on estime à plus d'un milliard de
dollars.
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Nouvelles d'Israël
05
/ 1998
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NOUVEAUTÉS
DANS LE TRAITEMENT DE LÉSIONS CÉRÉBRALES
Un
nouveau médicament conçu en Israël pour le traitement de
lésions cérébrales – le Dexanvinol HU211 – a permis de
réduire de 26% le nombre de décès dus à ce type de lésions.
Ce médicament a pour effet de diminuer fortement la pression
à l'intérieur de la boîte crânienne. En effet, lors de
lésions à la tête, on assiste souvent à une hausse fatale de
la pression à l'intérieur de ladite boîte. Un pourcentage
élevé de patients ayant été traités avec ce médicament
mènent aujourd'hui une vie normale, contrairement aux
patients traités de façon plus traditionnelle.
Les
recherches attestent l'efficacité de ce médicament qui a été
présenté aux États unis à la mi-octobre à l'occasion d'un
important congrès de spécialistes du cerveau ainsi que dans
le quotidien israélien «Haaretz».
Ce
médicament a été découvert par le professeur Rafael
Meshulam, de l'Université hébraïque de Jérusalem, et
développé par la firme biotechnologique «Pharmos» à Rehovot.
Le professeur Meshulam s'était déjà fait un nom en
réussissant à isoler la substance active de la marijuana. Le
développement de son nouveau médicament repose d'ailleurs
sur cette ancienne étude. Le Dexanvinol se compose en effet
d'une substance synthétique identique à la substance active
de la marijuana si ce n'est qu'elle n'a pas les effets d'une
drogue.
La
découverte du professeur Meshulam est remarquable, car, à ce
jour, il n'existe sur le marché aucun médicament breveté
pour le traitement de lésions cérébrales. Jusqu'à présent,
les traitements visaient seulement à essayer de limiter les
dégâts en diminuant la pression à l'intérieur du crâne. Les
médicaments existants servent donc essentiellement à réduire
cette pression et exigent une surveillance constante du
patient. En outre, ce type de lésions est souvent la
première cause de mortalité chez les jeunes accidentés.
L'étude
qui analyse les effets du médicament sur l'être humain vient
de se terminer. Selon les rapports de cette étude, le taux
de réussite du traitement est «remarquable». Le nombre de
décès a sensiblement diminué et le pourcentage de patients
ayant pu reprendre une vie tout à fait normale s'est accru.
Avant
d'être utilisé sur des êtres humains, ce médicament a été
testé sur des animaux ayant eu une attaque d'apoplexie. Il y
a quelques mois, l'Institut américain de recherche sur la
protection contre les armes chimiques a également testé avec
succès le médicament sur des rats. Il est apparu que ce
produit les a efficacement protégés contre des lésions
cérébrales résultant d'un contact avec des gaz.
Vu
le succès des recherches menées en Israël, des essais
cliniques ont débuté sur de nombreux patients en Europe et
aux États-Unis. Si ces tests se révèlent positifs, la
commercialisation du médicament sera autorisée.
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Nouvelles
d'Israël
Décembre
1998
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PARALYSIE
– UNE DÉCOUVERTE PROMETTEUSE
Des
recherches israéliennes, qui se trouvent encore dans leur
phase initiale, devraient permettre de mobiliser des
cellules du système immunitaire endogène pour contribuer à
guérir certaines paralysies des membres, pour autant que
celles-ci soient dues à une déficience du système nerveux
central.
Les
premiers essais, effectués dans le cadre d'une étude sur des
rats paralysés, démontrent que les cellules du système
immunitaire réintroduites dans l'organisme qui les a
produites seraient capables de restaurer la mobilité à
concurrence de 40%.
Ce
projet scientifique est dirigé par le Prof. Michal Schwartz,
du service de neurobiologie de l'Institut Weizman. Le
Professeur Schwartz s'est lancé dans ce projet voici 15 ans
déjà. À l'époque, avec son équipe, il s'était penché sur la
raison pour laquelle les formes inférieures de vie, comme
par exemple les poissons, sont capables de réparer les
lésions des fibres du système nerveux central. Les animaux
supérieurs, mammifères et êtres humains, n'ont pas cette
faculté. Une fois rompue, une fibre nerveuse ne repousse pas
mais provoque au contraire une paralysie permanente.
© Nouvelles
Israël
09-98
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UN
BREVET MÉDICAL ISRAÉLIEN UTILISÉ EN THAÏLANDE
Début
février, une équipe de médecins israéliens a réalisé une
opération d'un type inédit dans un hôpital de Bangkok. Il
s'agissait de remplacer simultanément six articulations chez
un hémophile. L'opération, qui provoque une importante
hémorragie, s'est effectuée à l'aide d'une colle spéciale
mise au point par un scientifique en Israël et permettant de
traiter les hémophiles, dont le sang ne se coagule pas.
L'opération
a été réalisée par l'inventeur de cette colle, le professeur
Uri Martinovitz (centre médical de Sheva en Israël). Avec
d'autres chirurgiens, celui-ci s'est rendu en Thaïlande dans
le cadre de l'aide à l'étranger pour le compte du ministère
israélien des Affaires étrangères.
La
colle biologique du professeur Martinovitz a été agréée
voici quelques mois en Israël. Ce produit a pour principale
caractéristique de juguler les hémorragies, même
importantes, en quelques secondes. Il permet donc de réduire
les transfusions durant l'opération. La colle se fonde sur
un brevet technologique spécial; elle agit en rassemblant,
grâce à un processus particulier, de nombreux agents
coagulants naturels du sang.
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Nouvelles d'Israël
04
/ 1998
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VACCIN
ANTIGRIPPE EFFICACE
Une
équipe de scientifiques de l'Université hébraïque de
Jérusalem a mis au point un vaccin extrêmement efficace
contre les affections grippales. Son efficacité dépasse de
loin celle des vaccins conventionnels. Le professeur Eli
Kedar, de la faculté de médecine, base son vaccin sur les
lymphocytes dans lesquels il injecte des protéines tirées de
l'enveloppe du virus ainsi que deux autres protéines
produites par les tissus lymphatiques et dont le rôle
consiste à activer le système immunitaire humain.
Les
lymphocytes transportent les protéines «encapsulées» vers
les cellules du système immunitaire. Le liquide est diffusé
lentement et pendant une période prolongée.
De
cette manière, affirment les chercheurs, le vaccin est
efficace deux à trois semaines avant ses homologues
traditionnels, et produit un taux d'anticorps dans le sang
mille fois plus élevé. Il est d'une qualité incomparablement
plus élevée que les produits conventionnels.
Le
nouveau vaccin est encore en phase d'essai.
Au
vu des résultats, il a toutefois été décidé de se lancer
dans l'expérimentation humaine.
© Nouvelles
d'Israël
03
/ 1998
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DES
BACTÉRIES EN LUTTE CONTRE LES ANTIBIOTIQUES
Des
scientifiques israéliens ont découvert que certaines
bactéries peuvent développer une résistance aux
antibiotiques, et cela parce qu'elles enveloppent leur
matériel génétique dans une structure bien ordonnée et
spéciale au moment même où un antibiotique est introduit.
Cette structure est de nouveau désintégrée dès que le
«danger» est passé. Ce mécanisme de défense se trouve
réactivé quand les bactéries sont occasionnellement exposées
à des influences défavorables comme la chaleur, une valeur
ph agressive ou des matières chimiothérapiques. Dans une
telle situation, les bactéries libèrent une protéine qui,
ensemble avec le matériel génétique, l'ADN, produit des
structures stables, une espèce de fortins pouvant résister
aux influences négatives. Dans des conditions favorables,
les bactéries se libèrent de nouveau de ces structures.
Dans
l'optique de la lutte contre les germes de maladies
bactériennes, cette découverte est de toute importance, par
exemple pour le traitement de la tuberculose dont les
bacilles ont développé une ample résistance aux
antibiotiques. Responsable des travaux de recherche dans ce
domaine: le professeur Abraham Minsky de la Faculté de
chimie organique à l'Institut Weizmann, à Rehovot. Au stade
suivant de leurs recherches, lui et ses collègues veulent
découvrir quel facteur primaire permet de détecter et
d'identifier les influences défavorables ainsi que la
modification du matériel génétique. En outre, ils désirent
trouver la trace du facteur déclenchant l'éclatement de ces
structures.
© Nouvelles
d'Israël
09
/ 1999
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DES
CARTILAGES ENDOGÈNES
Une
transplantation de tissus endogène (!) du genou
Les
laboratoires de la firme israélienne de biotechnologie CTI,
à l'Institut Weizman de Rehovot, ont mis au point un nouveau
procédé pour la croissance cartilagineux permettant de
transplante des tissus endogènes du genou.
Les
blessures du genou sont très fréquentes chez les sportifs de
diverses disciplines: football, athlétisme et cyclisme. Une
blessure du cartilage de l'articulation du genou entraîne
des douleurs des tuméfactions ainsi qu'un certain
raidissement, ce qui restreint la liberté de mouvement.
Étant donné que, contrairement à d'autres tissus, les
cartilages du genou ne guérissent pas, la transplantation de
nouveaux tissus constitue souvent la seule solution.
Mais
la transplantation de tissus artificiels est une
intervention chirurgicale lourde, susceptible d'entraîner
des complications. C'est pourquoi la firme de Rehovot a
développé un concept permettant des transplantations
endogènes. Cette méthode se base sur le prélèvement de
cellules cartilagineuses de l'articulation du genou ne
supportant pas le poids du corps. Ces cellules sont traitées
en laboratoire de façon à pouvoir se multiplier à
l'extérieur du corps, puis transplantées dans le genou
blessé.
Il
s'agit pour ainsi dire d'une transplantation endogène, car
en définitive, toutes les cellules proviennent de
l'organisme du patient. Cette méthode permet d'éviter à la
fois les problèmes de compatibilité et les phénomènes de
rejet qui se produisent lors de transplantations exogènes.
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Nouvelle d'Israël
04
/ 1999
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DES
DRAPS ANTI-ESCARRES
De
nombreux patients contraints à un alitement prolongé
souffrent d'escarres causées par une irrigation des tissus
et une ventilation de la peau insuffisantes. Le phénomène
provoque d'abord une sudation, puis des lésions cutanées qui
se transforment en plaies ouvertes. Celles-ci touchent 23%
des patients alités. Elles apparaissent particulièrement
vite – parfois même en l'espace de quelques heures – chez
les personnes âgées et les patients récemment opérés.
Jusqu'à
présent, aucune solution n'était en vue, même si l'on
disposait de méthodes pour minorer ces lésions, et notamment
d'un «matelas vibrant» qui repositionnait constamment le
corps. Mais le système coûtait plusieurs dizaines de
milliers de dollars, un coût qui le rendait inaccessible
pour la plupart des personnes concernées.
Un
ingénieur israélien, Amir Roter, a mis au point une solution
inédite pour lutter contre le problème: un lit permettant de
ventiler en permanence l'épiderme avec lequel il est en
contact, de manière à éviter l'apparition des escarres.
L'invention, baptisée «PAD», a fait l'objet d'un brevet
israélien et international.
Le
«PAD» est un drap en matière synthétique relié à un
compresseur par le biais d'un conduit. Il est posé sur le
matelas et revêtu d'un drap ordinaire, comme une simple
couverture chauffante. Le drap est composé de coussinets
gonflables reliés entre eux. Chacun de ces coussinets est
doté d'une soupape. Lorsque aucune pression ne s'exerce sur
le coussinet, il se gonfle jusqu'à atteindre environ un
centimètre d'épaisseur. Mais dès qu'une pression s'exerce
sur un point précis du coussinet, la soupape s'ouvre et
l'air s'échappe. Le compresseur fonctionne en permanence et
maintient une pression constante à l'intérieur du drap. Les
coussinets qui sont comprimés libèrent donc de l'air en
permanence. Le courant d'air est à peine perceptible, mais
il suffit à sécher la transpiration et à assurer une
circulation suffisante. Le compresseur ne consomme que très
peu de courant, et peut même fonctionner sur batterie.
La
société Ventech, qui fabrique l'appareil, envisage de le
commercialiser avant la fin de l'année. Le produit coûtera
entre 100 et 150 dollars. En outre, elle envisage de
produire un «PAD» à usage unique, qui ne coûtera que
quelques dollars.
© Nouvelles
d'Israël
08
/ 1999
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DES
MAINS PARALYSÉES DE NOUVEAU OPÉRATIONNELLES
Le
corps médical et les autorités de l'alimentation aux USA
ainsi que le ministère de la Santé d'Israël ont autorisé la
mise sur le marché d'un nouvel appareil biomédical.
Celui-ci, développé et mis au point en Israël, permet la
réactivation des muscles de la main au moyen d'impulsions
électroniques.
L'appareil,
appelé «Handmaster», a été mis au point par le Prof. George
Nathan de l'Université Ben Gourion, dans le Néguev; il
représente une innovation pionnière dans le traitement de la
paralysie des mains. Il rend possible l'utilisation des
mains et améliore ainsi la qualité de vie de millions
d'individus – des mains qui avaient été paralysées suite à
une attaque cérébrale ou à une blessure à la tête ou à des
dommages infligés à la colonne vertébrale.
L'emploi
du «Handmaster» permettra à un certain nombre de patients de
bouger leurs mains; d'autres pourront, grâce à cet appareil,
éviter des complications ultérieures ainsi qu'une
dégénérescence s'installant au long des années. Des
personnes qui ont été blessées à la partie supérieure de la
colonne vertébrale et qui, par conséquent sont
tétraplégiques (paralysie du corps entier), pourront ainsi
tenir des crayons, des fourchettes ou des gobelets et, de
cette manière, effectuer eux-mêmes des gestes journaliers de
prise d'objets, comme l'exige, par exemple, le fait de se
nourrir ou d'écrire.
Le
«Handmaster» se compose d'un élément informatisé de la
grandeur d'un walkman. Dans cet élément se trouvent
plusieurs programmes mis en mémoire, capables de stimuler le
déroulement de mouvements de mains paralysées. En fait
également partie une attelle placée autour du bras et qui
soutient les os carpiens. Dans cette attelle se trouvent des
électrodes qui donnent des impulsions électriques aux mains.
Cet appareil est d'un emploi extrêmement facile; il peut
être aisément installé et utilisé par le patient lui-même.
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Nouvelle d'Israël
02
/ 1999
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LA
FIN DES DOULEURS CARDIAQUES!
Du
courant contre la douleur.
Un
nouvel appareil inventé en Israël permet de faciliter la vie
de nombreux patients atteints de troubles cardiaques
chroniques. Il s'agit d'une minuscule électrode qui, une
fois implantée, émet de faibles décharges électriques
transmises au cerveau par le système nerveux et qui
transforment, en quelque sorte, la douleur en une sensation
agréable.
Cette
méthode doit être utilisée sur les patients souffrant d'un
déficit cardiaque chronique suite à un rétrécissement des
artères coronariennes. Ce tableau clinique peut être traité
par voie médicamenteuse, chirurgicale, ou par implant. Mais
pour certains patients, les médicaments ne suffisent pas. La
nouvelle méthode permet désormais de soulager leurs
souffrances. Elle demande deux interventions chirurgicales.
La première permet de fixer l'électrode dans la colonne
vertébrale du patient et de la raccorder à un appareil de la
taille d'une boîte d'allumettes, que le patient peut
emporter avec lui. Ensuite, la peau de la région abdominale
est dotée d'un autre appareil destiné à soulager la douleur.
Jusqu'à
présent, il y a eu une intervention réussie en Israël. Les
médecins espèrent que ce traitement deviendra bientôt une
intervention de routine et sera surtout utilisé chez les
patients qui, pour des raisons médicales, ne peuvent
bénéficier d'une opération.
David
Niv et Arieh Roth, tous deux professeurs à l'hôpital
Ichilow, ont participé à la mise au point de cette méthode
novatrice.
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Nouvelles d'Israël
09
/ 1999
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|
LA
FIRME BAYER AVAIT CACHÉ LA VÉRITÉ
L'aspirine,
le «médicament du siècle», est en vente depuis le 1er
février 1899, c'est-à-dire depuis 100 ans. Peu de personnes
savent pourtant que l'aspirine est le fruit des recherches
menées par le Dr Arthur Eichengrün, un scientifique juif.
Son nom fut délibérément tu par les fabricants du
médicament, la firme allemande Bayer, qui, dans le contexte
de la propagande nazie, essayait de passer sous silence
toute contribution juive au succès de l'entreprise.
Le
nom d'une autre personne, le Dr Felix Hoffmann, fut donc
associé à la découverte du médicament. Hoffmann était un
jeune chimiste allemand qui travaillait chez Bayer dans
l'équipe d'Eichengrün.
Le
nom du Dr Hoffmann apparaît pour la première fois en 1935,
soit presque 40 ans après le début de la fabrication de
l'aspirine par la firme Bayer. Avant cela, Bayer n'avait
jamais mentionné l'identité de la personne à l'origine de la
découverte du médicament qui allait connaître un tel succès.
1 Bayer affirma alors qu'Hoffmann s'était mis à la recherche
d'un analgésique pour soulager l'arthrite de son père, et
que c'est en s'appuyant sur une découverte de Karl Friedrich
Gerhard, de Stuttgart, qu'ü mit au point l'aspirine et
parvint ainsi à calmer les douleurs de son malade.
Cette
histoire fut relayée par de nombreux magazines ainsi que par
la presse spécialisée. En 1949, la vérité sur la découverte
de l'aspirine fut révélée et publiée dans un magazine
destiné aux pharmaciens, mais l'article ne suscita pas
l'intérêt qu'il méritait.
En
fait, ce médicament fut développé par Eichengrün.
Depuis
le début, le chef du laboratoire pharmacologique de la firme
Bayer, le Dr Heinrich Darser, n'était pas convaincu des
effets positifs de l'aspirine et s'était opposé à son
développement. La direction de l'entreprise se rangea à son
avis après que des expériences en laboratoire eurent montré
que ce médicament avait des effets secondaires toxiques.
Eichengrün
n'abandonna pas pour autant les recherches et effectua
secrètement une série de tests cliniques sur des malades.
Très vite, les résultats se révélèrent impressionnants, et
c'est ainsi que fut lancée la fabrication de l'aspirine qui
soulage aujourd'hui des malades partout dans le monde et qui
a largement contribué au succès commercial de la firme
Bayer.
À
l'arrivée au pouvoir des nazis, Eichengrün fut licencié sur
ordre de la Gestapo et déporté à Theresienstadt. Il fallut
attendre la fin de la guerre pour que la vérité soit
rétablie.
Pendant
ce temps, quelque 23.000 tests avaient été effectués et ce
médicament, qui devait au départ servir uniquement
d'analgésique, se révéla un produit polyvalent. L'aspirine
peut, par exemple, venir en aide aux personnes cardiaques et
prolonger durablement leur espérance de vie.
Commentaire:
Si
les antisémites se remémoraient tout ce qu'ils doivent aux
juifs, leur jalousie et leur haine ne feraient qu'augmenter.
Mais la chose la plus importante que l'humanité ait reçue
des juifs a été décrite par Jésus lui-même qui a dit: «Le
salut vient des Juifs» Jean 4, 22). Ce verset s'est
concrétisé de manière la plus merveilleuse et la plus forte
qui soit lorsque Jésus-Christ a sacrifié Sa vie pour
l'humanité sur la croix de Golgotha afin que quiconque croit
en lui ne périsse pas, mais ait la vie éternelle (cf. Jean
3, 16). CM
©
Nouvelle d'Israël
03
/ 1999
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LUTTE
CONTRE LE CANCER DU SANG
Découverte
d'un gêne responsable
Un
scientifique israélien a découvert qu'un gène nommé «Sil», à
la fonction duquel il est porté préjudice chez les enfants
atteints d'une grave leucémie, joue un rôle très important
dans des conditions normales. Pendant la période de
développement de l'embryon, il détermine l'emplacement des
divers organes dans le corps, tant à gauche qu'à droite,
ainsi que devant et derrière.
Ce
savant israélien, le Dr Shaï Yisraeli, un pédiatre
spécialisé dans les maladies du sang, a fait cette
découverte au cours de travaux sur le cancer du sang, qu'il
effectue au Centre national de la recherche sur le cancer
dans le Maryland, aux USA.
Lorsque
l'on découvrit, pendant ces recherches, l'apport du gène
«Sil» à des enfants atteints de leucémie, le Dr Yisraeli
décida d'approfondir la fonction normale dudit gène. À cette
fin, il eut recours à des procédés de technique génétique
sur des souris. Les chercheurs partirent du principe que ce
gène devait avoir une fonction à remplir dans la formation
du système sanguin. À leur grande surprise, ils durent
constater qu'il joue un rôle beaucoup plus important en ce
sens qu'il est responsable de la disposition des organes
intérieurs!
En
général, un individu sur dix mille naît avec des organes mal
disposés. Ainsi, par exemple, le coeur se trouve à droite
chez certains. Il s'avéra au cours des recherches que les
souris, chez lesquelles le gène «Sil» brille par son
absence, ont, à raison de 50%, cette mauvaise disposition
des organes.
À
ce stade de l'étude, les scientifiques estiment que leurs
connaissances sur la recherche du développement de l'embryon
et sur le phénomène des organes mal disposés – ce qui peut
être très dangereux – sont de toute importance.
© Nouvelles
d'Israël
Novembre
1999
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