Voici ce que, sous ce titre, j'ai lu dans le no 27/1999 de «Facts»: À près sa mort, un serpent à sonnettes peut encore mordre; telle est la mise en garde faite par deux docteurs de l'Arizona dans le «New England Journal of Medicine». Parmi les 34 victimes de morsures qu'ils durent soigner au cours d'une année, cinq avaient été attaquées alors que le serpent avait été auparavant frappé à mort, décapité ou atteint de plusieurs balles. Dans la tête de l'animal, des senseurs infrarouges continuent à réagir à des mouvements, même une heure encore après qu'il ait été décapité, provoquant le réflexe de mordre... Depuis toujours, le serpent a été une figure du diable. Son élégance et sa fluidité d'une part, sa ruse et le danger mortel qu'il représente d'autre part, ainsi que son aspect inquiétant font penser aux traits caractéristiques de Satan. Par le serpent, celui-ci, séduisant Adam et Ève, les porta à pécher, le mal s'introduisant ainsi dans le monde et se propageant à tous les êtres humains. Mais peu de temps après la chute dans le péché, Dieu promit le salut par cette déclaration au serpent: «Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité. celle-ci t'écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon» (Gen. 3, 15). Nous avons là une des premières promesses relatives au Sauveur Jésus-Christ qui viendrait en Son temps pour vaincre le diable sur la croix de Golgotha. Il écraserait la tête du serpent, mais aurait le talon brisé par lui: une image de la mort et de la résurrection du Seigneur. Par la venue de Jésus, Dieu a donné à l'homme, qui voyageait toujours dans le même train depuis la chute dans le péché, une gare où il pourrait changer de convoi. Depuis lors, la possibilité lui est offerte d'abandonner la ligne de la malédiction pour suivre celle de la bénédiction divine. À la croix de Golgotha, Jésus a écrasé la tête de Satan. Il est écrit en Hébreux 2, 14 «Ainsi donc, puisque les enfants participent au sang et à la chair, il y a également participé lui-même, afin que, par la mort, il anéantît celui qui a la puissance de la mort, c'est-à-dire le diable.» Et ceci en 1 Jean 3, 8: «Celui qui pèche est du diable, car le diable pèche dès le commencement. Le Fils de Dieu a paru afin de détruire les oeuvres du diable» (voir aussi Col. 2, 15). Comme un serpent peut encore mordre après sa mort, il en est ainsi du diable capable d'en faire autant aujourd'hui encore. Il reste l'adversaire de tous ceux qui croient en Jésus: il cherche ici et là qui il pourra prendre dans ses filets. Mais pour tous ceux qui sont morts en Christ et ressuscités avec Lui, sa blessure n'est plus mortelle. Par contre, ceux qui n'ont pas encore reçu la nouvelle vie en Jésus se trouvent toujours pris dans l'étreinte du serpent ancien, pourtant vaincu à la croix du Calvaire. Voilà pourquoi il importe tellement d'aller en toute hâte à Celui qui détient l'antidote nécessaire à notre salut et qui nous garde dans Sa main. Nous
trouvons un merveilleux exemple de ce salut dans l'Ancien
Testament, en Nombres 21. Ce chapitre nous rapporte comment
le peuple d'Israël se révolta contre Dieu pendant la
traversée du désert. L'Éternel leur envoya alors des
serpents brûlants, qui mordirent à mort bon nombre
d'Israélites. Le peuple comprenant sa faute et Moïse ayant
intercédé pour eux, Dieu répondit par ces mots: «L'Éternel
dit à Moïse Fais-toi un serpent brûlant, et place-le sur une
perche; quiconque aura été mordu, et le regardera,
conservera la vie. Moïse fit un serpent d'airain et le plaça
sur une perche; et quiconque avait été mordu par un serpent,
et regardait le serpent d'airain, conservait la vie» (Nomb.
21, 8-9). Ce serpent placé sur une perche est une image prophétique de la mort de Jésus sur la croix (Jean 3, 14). Là, Il a vaincu le diable, appelé aussi Satan, le dragon et le serpent ancien. Et maintenant, il y a ce merveilleux message du Nouveau Testament: Quiconque regarde à Jésus avec foi et invoque Son nom obtient le salut (v. 15). Quand le Seigneur reviendra en gloire, Sa victoire sur le diable sera manifestée comme définitive. Celui-ci sera lié dans l'abîme pour mille ans: «Puis je vis descendre du ciel un ange, qui avait la clef de l'abîme et une grande chaîne dans sa main. Il saisit le dragon, le serpent ancien, qui est le diable et Satan, et il le lia pour mille ans. Il le jeta dans l'abîme, ferma et scella l'entrée au-dessus de lui, afin qu'il ne séduisît plus les nations, jusqu'à ce que les mille ans fussent accomplis. Après cela, il faut qu'il soit délié pour un peu de temps» (Apoc. 20, 1-3). Et finalement, il sera jeté dans l'étang de feu et de soufre: «Et le diable, qui les séduisait, fut jeté dans l'étang de feu et de soufre, où sont la bête et le faux prophète. Et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles» (V. 10). © Appel de Minuit 11 / 1999 Retour
----------------------------------------------------------- |
PROJETS
CONCRETS POUR LA CONSTRUCTION DU TEMPLE
Voici ce qu'on a pu lire dans le journal israélien «Jediot Achronot» du 11 mars dernier: L'écrivain juif américain Israël Hawkins a un plan compact pour empêcher le prochain Holocauste: il a déposé une demande de brevet pour le saint Temple. Hawkins et un ingénieur américain se sont rendus sur le mont du Temple et ont décidé où exactement le (troisième) Temple devra être érigé. «Tout est écrit dans la Bible, dans la vision d'Ezéchiel», a déclaré Hawkins. «Ce sera la plus grande entreprise de l'histoire moderne en vue de la réalisation d'une vraie paix.» D'où viendra l'argent? Des juifs d'Amérique, naturellement. DE AMOS NEVO Hier, quand les membres de la commission intérieure de la Knesset, au cours d'une visite de l'Orient House à Tel-Aviv, rencontrèrent Feisal Husseini, Israël Hawkins recommanda au micro de Bet Sokolov à Netanyahou et à Arafat de se retrouver côte à côte afin de donner le feu vert pour la construction du Temple à Jérusalem. «Le moment favorable est arrivé», dit Hawkins, à la fois historien et écrivain américain, «c'est maintenant que doit être réglé le problème du mont du Temple à la satisfaction des Arabes et des juifs. Il y aura risque d'explosion tant que ce ne sera pas le cas.» Hawkins (62 ans), issu d'une famille juive qui avait quitté l'Allemagne lors de la prise du pouvoir par les nazis, sortit de sa serviette des plans de construction tout préparés ainsi que des photos en couleurs, et il déclara solennellement: «Ceci est le troisième Temple.» Tout paraît extrêmement beau sur les clichés: l'autel, l'Esrah (la partie réservée aux femmes), le Saint des saints. Hawkins propose de bâtir le Temple à 100 mètres environ au nord-ouest du Dôme du Rocher, sur un terrain vague, afin qu'il ne soit ainsi porté aucune atteinte aux lieux sacrés des musulmans. «Les Arabes sont d'accord», affirme Hawkins, «non pas les chefs, mais l'homme de la rue.» Depuis des années, il en rêve. Il fait des recherches, il va d'un endroit à l'autre, il écrit des livres, il fait paraître des publicités coûteuses. Sa famille est de la tribu de Lévi. Les Lévites servaient dans le Temple. C'est là qu'il faut situer l'énorme responsabilité que ressent Hawkins dans la question de la construction du troisième Temple. Il commença et étendit sa formation dans ce domaine par le moyen d'Internet, 68 canaux câblés et des programmes radiophoniques. À Avlin, au Texas, il construisit une ferme, où viennent des juifs de partout aux USA, pour y célébrer ensemble les fêtes juives et observer les commandements de la loi. Et ils entendent parler du troisième Temple. Ils en sont tout ébahis, dixit Hawkins. Non, il n'invente rien, insiste-t-il, tout est écrit dans la Bible. Et d'affirmer: «Déjà le prophète Ezéchiel a vu dans une vision le Temple qui serait érigé plus tard. Il y aurait aussi un bâtiment public, se situant au sud du Temple, et qui ne serait rien d'autre que le Dôme du Rocher des musulmans, lequel existe aujourd'hui. C'est pourquoi je dis qu'il ne faut nullement lutter contre les Arabes et leur détruire quoi que ce soit. Dieu nous montre qu'il n'est pas nécessaire de combattre pour le mont du Temple. Nous pouvons et devons bâtir le Temple sur un terrain vague. Le Dôme du Rocher restera là où il se trouve actuellement; nous dresserons un mur qui fera séparation entre les adeptes des deux religions.» Hawkins met les mains dans les poches de son costume et déclare qu'il faut se hâter, car le prochain Holocauste est pour bientôt. Pendant un moment, à l'écouter parler, on croirait avoir devant soi une espèce d'extraterrestre. Mais l'instant suivant, ses propos sonnent de nouveau sérieux et tout à fait fondés. Il s'est fait accompagner par l'ingénieur David Marotek, qui s'est mis à décrire le Temple saint. Marotek est un des ingénieurs américains qui, avec Hawkins, ont visité le mont du Temple et qui, selon eux, ont découvert que les mesures sur le terrain correspondent exactement à celles mentionnées dans la vision d'Ezéchiel. Sur une nappe de table bleue dans la maison de la presse furent étalés les plans ainsi que des brochures explicatives et des photos en couleurs du modèle du Temple. L'impression qui s'en dégageait est que l'on était en présence d'une société de construction qui s'attaquait à un nouveau projet. L'ingénieur Marotek a aussi montré des prises de vue aériennes du mont du Temple; tout paraissait si simple et si clair. «Voyez-vous», dit-il, «ici se trouvera l'Esrah; et partant de là, il y aura l'entrée; là sera la Menorah, et d'ici seront amenés les sacrifices.» Avec l'aide de la miraculeuse technique moderne, le nouveau Temple a «poussé» au nord du Dôme du Rocher. L'image obtenue ressemble à un vaste complexe avec beaucoup de fenêtres, une salle de vente et un hôtel, d'un blanc éclatant qui met en évidence leurs lignes droites et délicates. «Tout est écrit dans la Bible», dit Hawkins, qui a veillé à ce que personne ne lui vole son idée. «J'ai déposé un brevet sur le modèle du Temple en Israël et aux USA», a-t-il affirmé hier. Qui financera tout cela? Simple, rit-il: «Il y a aux USA de nombreux juifs, qui sont tout disposés à verser des milliards de dollars.» «Vous savez, vous allez avoir bien des problèmes avec les religieux et les orthodoxes?», lui fit-on remarquer. L'historien en tomba d'accord, mais il dit: «Nous les surmonterons. Nous fournirons les explications nécessaires. C'est un processus qui commence aujourd'hui.» Hawkins et ses compagnons resteront ici quelques jours. Ils désirent rencontrer Arafat et Netanyahou pour leur exposer le projet. «C'est le meilleur moyen pour vivre en paix les uns avec les autres», dira Hawkins au Premier ministre. «Ce sera la plus grande entreprise de l'histoire moderne en vue de la réalisation d'une vraie paix entre Israël et les États arabes. C'est le début d'une vie commune dans la paix.» Commentaire: Comme ce passage biblique est, à cet égard, d'actualité: «L'adversaire qui s'élève au-dessus de tout ce qu'on appelle Dieu ou de ce qu'on adore; il va jusqu'à s'asseoir dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même Dieu» (2 Thess. 2, 4). On ne peut affirmer ici que ce temple à bâtir en Israël sera comme le décrit l'article ci-dessus. Mais qu'il doive être reconstruit conformément au passage cité plus haut, de nombreux exégètes des Saintes Écritures le pensent très sérieusement. La Parole de Dieu doit s'accomplir. Et comme déjà dit, l'Antichrist s'y assiéra. Il est naturellement possible que le futur Temple soit bâti de la manière indiquée ci-dessus. jusqu'à présent, on est toujours parti du principe que le Dôme du Rocher devait préalablement disparaître. Une fois de plus, on réalise combien l'enlèvement de l'Église est proche; et cela d'autant plus qu'elle n'assistera pas à la manifestation de l'Antichrist dans le Temple. Oui, nous sommes déjà tout, tout près du Seigneur. Selon nous, le Temple de la vision d'Ezéchiel n'est pas celui dans lequel l'Antichrist s'assiéra, même si Hawkins base son étude sur Ezéchiel 40-47. Nous pensons plutôt que le prophète présente une image du Temple qui sera pendant le règne millénaire. C.I. Scofield fait cette remarque au bas de la page: Si nous considérons le contexte prophétique général (le temps qui suivra le rétablissement et la conversion d'Israël) et le témoignage de l'Écriture (Esaïe 66; Ezéch. 6, 14), cette explication (réd., le Temple du règne millénaire) est en harmonie avec le programme prophétique de Dieu pour le règne millénaire. CM © Nouvelles d'Israël 05 / 1997 Retour
-----------------------------------------------------------
|
DE
NOUVEAUX DÉVELOPPEMENTS DANS LE PROJET DE CONSTRUCTION DU
TEMPLE Après avoir fait état dans notre précédent numéro des développements intéressants autour du projet de construction du temple, notre correspondant Zwi Lidar nous fait Part de nouvelles extrêmement intéressantes qui renforcent les informations publiées à ce sujet dans le dernier numéro: Sacrifice à l'occasion de la Pessah à Jérusalem Cette année, un sacrifice similaire à celui de la Pessah a eu lieu lors la veillée de la Pessah dans le quartier de Jérusalem Abu-Tor, sur une colline donnant sur le mont du Temple. Cette cérémonie qui a eu lien pour la première fois il y a des siècles a été organisée par un mouvement prônant le retour des juifs au mont du Temple. Pendant la cérémonie, une chèvre a été sacrifiée et rôtie dans un four conçu selon les normes de la loi judaïque. Le rituel ne s'est pas déroulé selon la cérémonie traditionnelle, car la tradition judaïque interdit de faire le sacrifice de la Pessah en dehors du mont du Temple. Un des organisateurs de la manifestation, Jehuda Ezion, a déclaré que la cérémonie organisée n'avait rien à voir avec le sacrifice de la Pessah. Selon un membre de l'ex-mouvement clandestin juif qui avait voulu faire sauter les mosquées situées sur le mont du Temple, «toute vénération de Dieu que nous faisons revivre, y compris les sacrifices de la Pessah, ne peut avoir lieu que sur l'autel du Temple». «Ce sacrifice n'a pas la prétention de remplacer celui du mont du Temple. Il s'agit d'une étape vers la reconstruction du Temple. Dans la diaspora, les sacrifices sont interdits. Mais en Israël, nous sommes dans une situation intermédiaire. Le mont du Temple nous a été rendu par Dieu, mais le gouvernement israélien nous interdit d'y présenter des sacrifices.» Gershon Salomon, le chef du mouvement des «Fidèles du mont du Temple», a déclaré lors de la manifestation, que cette cérémonie visait notamment à montrer au peuple israélien et au monde islamique que le mont du Temple est toujours le lieu saint du peuple juif et que le peuple d'Israël ne renoncera pas à la reconstruction du temple. Les participants à la cérémonie ont pris à tour de rôle un morceau de la chèvre sacrifiée et, le soir de la Pessah, l'ont mangé pendant le repas familial. La viande de l'animal sacrifié remplaçait l'aile de poulet grillée mangée pendant la cérémonie familiale en commémoration de l'animal sacrifié. © Nouvelles d'Israël 06 / 1997 Retour
-----------------------------------------------------------
|
LA
CONSTRUCTION DU TEMPLE: PRATIQUES DE SACRIFICES
Yehuda Ezion, un colon extrémiste de Judée et de Samarie, donne actuellement des cours portant sur le sacrifice d'animaux. Ezion, condamné en 1985 pour son appartenance au mouvement clandestin juif ainsi que pour sa tentative de faire sauter des mosquées sur le mont du Temple, se prépare présentement en vue de l'offrande de sacrifices dans le troisième temple. En juillet dernier, Ezion et ses amis égorgèrent un mouton pour le découper ensuite et le brûler en présence de centaines de personnes. La cérémonie, qui dura quatre heures, se déroula dans la colonie Karnei-Zur, dans les montagnes près d'Hébron. Elle fut entièrement filmée par la télévision canadienne, qui prépare une série d'émissions sur la popularité grandissante des mouvements messianiques en Israël. Dans une interview avec la responsable canadienne, Ezion a affirmé que la mosquée à la coupole dorée est le faux bâtiment situé à une mauvaise place, ajoutant que, chaque mois, de plus en plus de juifs se rendent en pèlerinage sur le mont du Temple. Ainsi, selon lui, se forme un mouvement de masse qui réclame la reconstruction du temple juif afin de pouvoir y prier. L'offrande de sacrifices à Karnei-Zur est la deuxième de ce genre; Ezion avait célébré la première la veille de la Pâque. Avec quelques amis, il avait sacrifié un agneau conformément à l'ensemble des prescriptions rituelles, afin de pouvoir commencer à offrir des sacrifices d'animaux immédiatement après la venue du Messie et le rétablissement du temple. Au cours de cette interview, Ezion a déclaré avec force que le retour des juifs sur le mont du Temple était très certainement pour un avenir tout proche. «Quand je considère le sérieux de mes amis... Les musulmans doivent comprendre que le mont du Temple est un lieu saint juif, destiné à des juifs seulement... Ce mont du Temple est le coeur même du peuple juif. Des mosquées y ont été bâties, alors que leurs constructeurs savaient fort bien que cet endroit avait été pris de force aux juifs, avant qu'on les eût chassés du pays.» Ferme de formation pour kohanim Le mouvement «Reconstruction du temple» est un des nombreux courants messianiques en Israël. Il se propose un programme de formation pour kohanim, qui devront à l'avenir diriger les cérémonies dans le temple. Actuellement, le mouvement en question négocie l'achat de bâtiments où devront se dérouler ces manifestations. Les candidats prêtres doivent être élevés dans une ferme jusqu'à l'âge de 13 ans. Dès leur naissance, ils doivent être coupés de leur entourage et vivre dans un isolement complet. La mère met son enfant au monde dans une maison spéciale. L'accouchement se fait avec l'aide d'une sage-femme, formée tout particulièrement pour cela. En cas de complications médicales, la future maman est transférée dans un hôpital, l'enfant étant alors exclu du programme de formation. Ne sont retenus pour ce projet que les fils de familles dont l'arbre généalogique remonte au grand sacrificateur Aaron, le frère de Moïse. jusqu'à l'âge de Bar-mitsvah, les enfants sont familiarisés aux exercices de la prêtrise. Le meilleur d'entre eux est nommé au poste de grand sacrificateur. La nourriture des prêtres serait fournie par des fabriques qui respectent l'ensemble des lois de la Thora et versent des contributions pour la sacrificature. La maison des aspirants prêtres comporte deux étages, le premier restant vide et devant servir à isoler les kohanim du sol impur. Ce bâtiment n'est pas ouvert au monde extérieur. Ses occupants ne peuvent y entrer qu'après une purification rituelle par les cendres de la «génisse rousse». Et pendant qu'ils se trouvent dans ce lieu, ils doivent porter des vêtements spéciaux, qui n'ont jamais été en contact avec des corps étrangers. Le rabbin Joseph Elbom, un des fondateurs de ce mouvement, désire obtenir une liste de noms de femmes prêtes à mettre leurs fils à la disposition de ce projet. Le rabbin a déclaré fermement que la «génisse rousse» de Kfar-Hasidim (voir l'article paru dans le journal de mai) permet la réalisation de la chose. Car sans la purification rituelle par les cendres de ladite génisse, les candidats prêtres ne sont pas aptes à ce service. © Nouvelles d'Israël 09 / 1997
-----------------------------------------------------------
|
Bientôt sera amenée en Israël une copie exacte du chandelier qui se trouvait dans le temple juif détruit jadis; il est fait d'or pur, d'une hauteur de 4,5 mètres et d'une valeur de 12 millions de dollars. Cette copie a été réalisée par Moshe Prag, homme d'affaires et orfèvre établi à Los Angeles. Prag aurait reçu un «signe du ciel», ce qui l'aurait décidé à fabriquer le chandelier, un travail auquel il a consacré sept années, et qu'il a qualifié d'oeuvre de sa vie. «Le chandelier m'a fasciné», a-t-il déclaré au journal israélien «Jediot Achronoth», qui s'est penché sur cette histoire. Le chandelier du temple est, après l'arche de l'alliance, le symbole juif le plus important. Exode 37, 17-24 nous parle d'un certain Betsaleel, fils d'Uri, de la tribu de Juda, qui fut chargé de fabriquer le chandelier d'après le modèle montré par Dieu à Moïse: «Tu feras un chandelier d'or pur; ce chandelier sera fait d'or battu... Six branches sortiront de ses côtés...» (Exode 25, 31-32). Après la destruction du second temple, le général romain Titus emporta le chandelier à Rome comme butin. Une description de son retour triomphal avec ce trophée de guerre immortalisa son nom sous l'Arc de triomphe dans cette ville. Toute trace du chandelier a depuis lors disparu. Il est possible qu'il se trouve encore dans les caves du Vatican. D'autres pensent qu'il pourrait être dans un village éthiopien perdu, dans lequel une partie du peuple juif a émigré. Prag a construit le chandelier d'un or pur de 24 carats d'après les directives exposées dans la Thora. Il a prêté grandement attention à tous les détails fournis par le livre de l'Exode, à commencer par les «saintes coupes», les bras et jusqu'aux «pommeaux et aux fleurs». La seule différence réside dans le fait que Betsaleel fit jadis le chandelier de ses propres mains, tandis que Prag a eu recours à un ordinateur ainsi qu'à une firme américaine, qui a fabriqué les grandes parties de la pièce. Prag veut exposer son chandelier à Jérusalem face au Mur des Lamentations. Il a déjà noué des contacts avec le maire de la ville, Ehud Olmert, et chargé un architecte israélien du projet d'installation d'une magnifique pièce d'exposition pour ce chandelier. Commentaire: Dans nos derniers journaux, nous avons fait mention de plusieurs développements en direction de la construction du temple. A notre connaissance, le troisième temple doit être bientôt bâti, afin que tout s'accomplisse selon les Écritures. Les nouvelles rapportées ci-dessus le soulignent. La Parole de Dieu est totalement sûre. Nous vivons à une époque où nous constatons de nos propres yeux comment Dieu conduit toutes choses vers le but final qu'Il s'est fixé. CM © Nouvelles d'Israël 09 / 1997 -----------------------------------------------------------
|
LA
ROYAUTÉ EN ISRAËL ET LE MESSIANISME Bien que, dès l'Exode, la monarchie ait été envisagée à titre d'hypothèse, l'idéal primitif du peuple d'Israël, du point de vue politique, était celui d'un état tribal où les Anciens, les chefs de famille et les juges conservaient une autonomie suffisante pour se voir conférer une autorité réelle. Saül devenu roi n'avait pas sensiblement modifié cette structure. Mais, sous David, toute l'autorité fut concentrée, sinon dans la personne du roi, du moins dans l'idée souveraine de l'État; alors se réalisait la conception d'un pouvoir théocratique: celui qui est exercé au nom de Dieu de façon presque absolue. Cependant, et c'est là l'originalité foncière du régime en Israël, ce pouvoir a une limite: la Tora, la loi de Dieu. «Grand» parce qu'il tient tout «d'un autre» Le roi n'est pas divinité comme dans les monarchies voisines, il n'est qu'un représentant de Yahvé. Ses insignes ne sont ni le diadème ni la pourpre, mais le livre de la Tora qu'il porte dans ses bras et sur son coeur. On affirmera toujours, et d'une manière non équivoque, la distinction radicale entre le Seigneur de l'Alliance et la figure humaine du souverain terrestre. Celui-ci ne fait que participer à la royauté éternelle de Yahvé, fondement de toute souveraineté. Ce rapport à la royauté de Dieu accroît son prestige aux yeux du peuple, plutôt qu'il ne l'amenuise. Le fait que la fonction royale en Israël avait un sens profondément différent de celui qu'elle avait dans les autres nations de l'Antiquité, et que le roi du peuple de Dieu n'était pas un roi comme les autres, a imposé une conception très spéciale du pouvoir suprême. De son vivant déjà – et plus encore après sa mort – lorsque ses successeurs furent infidèles à la vocation divine de la royauté, David fut considéré comme le roi par excellence, l'Oint, le Mashiah («le Messie»), celui qui a reçu l'onction sacrée et qui de ce fait tire sa puissance par la force de l'Esprit, celui qui doit diriger son peuple en vertu d'une grâce personnelle, d'un charisme, qu'il est seul à posséder. Ainsi, peu à peu, se fera jour l'espérance d'un Messie-Roi (Psaume 72; Jérémie, 23, 5; Éz., 34, 23; 37, 24), qui sera, lui, parfait représentant du Pasteur Divin. Et peut-être la constatation de l'impossibilité pour le roi qui n'est qu'un homme de réaliser pleinement l'idéal qui était théoriquement le sien, n'a-t-elle pas été étrangère à la naissance et l'épanouissement de ce messianisme qui devait caractériser le judaïsme. Aspiration vers un état où les relations humaines se noueraient toujours dans la justice et l'équité, aspiration vers l'affranchissement de toute servitude ou dépendance à l'égard des nations voisines et vers la paix universelle, aspiration vers une parfaite fidélité à la loi divine, voilà autant d'exigences convergentes que nul roi de la terre ne parviendra à satisfaire tout à fait. Le peuple estime ne pouvoir obtenir ce qu'il souhaite si ardemment que d'un envoyé divin, et il l'attend. Dom J. GOLDSTAIN
© En ce temps-là, la Bible No 25 pages II-IV. Retour----------------------------------------------------------- |
LES
PARFUMS BIBLIQUES: SYMBOLE DE «L'AGRÉABLE ODEUR»
DE LA VERTU OU DE LA PRIÈRE DU JUSTE
Le peuple de la Bible, comme ses voisines du temps, avait pour les parfums un goût prononcé. Les auteurs sacrés n'expriment-ils pas la satisfaction du Dieu d'Israël lui-même, recevant de ses fidèles le culte qui lui est dû, par une expression très caractéristique: offrandes et sacrifices sont à Yahvé «en agréable odeur» (EXODE, chap. 29, vers. 18, 25, 41)? On n'ose assurément comparer la senteur des graisses et des chairs brûlées sur l'autel des holocaustes aux émanations de «l'huile odorante et des parfums qui réjouissent le coeur de l'homme» (PROVERBES, chap. 27, vers. 9); ces derniers étaient utilisés pour la toilette aux jours fastes et dans les cassolettes des demeures heureuses. Mais ces préparations, quoique très différentes de celles que la Loi réservait aux onctions sacrées ou au culte, et dont nul n'avait le droit d'user à des fins profanes (EXODE, chap. 30, vers. 32-33, 37-38), devaient cependant embaumer avec une vigueur qui surprendrait l'odorat de l'occidental d'aujourd'hui. Toutes étaient composées «selon l'art du parfumeur» (vers. 35), dont l'Orient d'ailleurs garde les secrets.
De nombreux passages de l'Écriture et les plus anciens commentaires qui en furent faits permettent d'apprécier l'importance de la fabrication, du commerce et de l'emploi des parfums dans la société biblique. Elle est constante à travers les siècles: la Genèse (chap. 37, vers. 25) montre par exemple la caravane des marchands ismaélites auxquels les fils de Jacob vendent leur frère Joseph, transportant de Galaad en Égypte «des parfums, de la résine et de la myrrhe», lorsque, quatre, cinq ou six cents ans plus tard, la reine de Saba rend visite à Salomon, ce sont des aromates qu'elle lui apporte, présentés parmi les plus précieuses richesses (le, ROIS, chap. 10, vers. 2 et 10); après l'Exil, lors de la reconstruction des murailles de la cité sainte, la corporation des parfumeurs est représentée sur le chantier (NÉHÉMIE, chap. 3, vers. 8). Au temps du Christ enfin, le commerce et la consommation d'aromates restaient tels, à Jérusalem, qu'on disait, selon la Mishna: «Si l'on ajoutait un peu de miel dans les parfums à brûler, l'odeur en serait si forte que le monde entier ne pourrait le supportera» (YOMA IV, 5). Une trentaine de parfums divers sont mentionnés dans l'ensemble de la Bible, mais c'est assurément dans le Cantique des cantiques qu'on relève la plus forte densité de citations ayant trait aux produits odoriférants. Dès le second verset, la fiancée dit de son bien-aimé: «L'arôme de tes parfums est exquis, ton nom est une huile répandue...» Puis, tout au long du poème, de telles images célébreront le charme de l'un ou l'autre des époux. À lui seul, l'éloge de la bien-aimée au chapitre 4 évoque, pense-t-on, les principaux «parfums bibliques», encore que la traduction des termes soit parfois bien conventionnelle. Il serait dommage par exemple de se priver, au verset 13, du mot cypre, tellement plus poétique que henné. C'est pourtant bien de henné que probablement il s'agit. L'arbrisseau ainsi désigné, aux longues grappes de fleurs très odorantes, prospère dans la vallée d'Engaddi, fournissait parfum et fard. Le nard lui est allié du pivot de la racine de cette plante originaire de l'Inde, on extrayait une huile à riche senteur qui servait à la confection d'onguents. Le baume (en hébreu «bosem») n'est guère cité que dans le Cantique, mais c'est assez pour que son nom soit devenu synonyme d'aromate. Le baumier est par excellence «l'arbre à parfum». De l'extrémité de ses branches coule, en gouttelettes transparentes, un liquide résineux très apprécié des femmes israélites comme produit de beauté. L'étude des termes employés dans l'hébreu permet de supposer que la reine de Saba en offrit à Salomon (1er ROIS, chap. 10, vers. 2 et 25), et qu'on en trouvait dans le trésor du roi Ézéchias (2e ROIS, chap. 20, vers. 13; ISAIE, chap. 39, vers. 2). On le récolte également à Engaddi, mais encore dans la vallée du Jourdain, près de Jéricho, et surtout en Arabie méridionale. D'où le trafic qu'on en faisait entre Tyr, Saba et Rama (ÉZÉCHIEL, chap. 27, vers. 22). Employé pour l'ensevelissement des morts (2e CHRONIQUES, chap. 16, vers. 14; MATTHIEU, chap. 1 6, vers. 1), le baume entrait aussi dans la composition des parfums sacrés utilisés pour le culte (EXODE, chap. 25, vers. 6; chap. 20, vers. 34; chap. 35, vers. 8, 28; 11, CHRONIQUES, chap. 9, vers. 29-30). D'autres résines, distillées naturellement comme celle du baumier, ou obtenues par incision, étaient utilisées pures ou mélangées. C'est le cas notamment de l'encens (en hébreu: «lebônâh») et de la myrrhe (en hébreu «môr» ou «derôt»); l'un et l'autre sont des résines. Tous deux ont une place de choix dans le Cantique (chap. 4, vers. 6): la bien-aimée est la «montagne de la myrrhe» et la «colline de l'encens». Parfums encore, «le safran, le roseau aromatique et le cinnamome» (CANTIQUE, chap. 4, vers. 14). C'est sans doute la cannelle (en hébreu: «qinnâmon») qui est désignée par l'expression «roseau aromatique»: elle servait à préparer l'huile d'onction (EXODE, chap. 30, vers. 23). De l'aloès également on tirait une essence odoriférante (PSAUME 44, vers. 9, par exemple). Un riche symbolisme Manifestation de la joie divine et expression de l'intimité des êtres, le parfum, comme en témoigne le Cantique des cantiques, s'accompagne d'un riche symbolisme. «Il est, dit le R.P. Gilles Becquet, dans le Vocabulaire de théologie biblique, cette vibration silencieuse par laquelle un être exhale son essence et laisse percevoir le murmure de sa vie cachée.» Le Nouveau Testament aussi connaîtra ce symbolisme. On sait que de la myrrhe et de l'encens furent offerts par les mages à l'Enfant de Bethléem (MATTHIEU, chap. 2, vers. 1 1), que Marie de Béthanie répandit sur les pieds de Jésus un parfum de grand prix (JEAN, chap. 12, vers. 3), au scandale de Judas qui pensait qu'on aurait pu économiser là trois cents deniers pour les donner aux pauvres. On sait encore que Jésus conseillait à ses disciples de se parfumer lorsqu'ils jeûnaient afin que leur pénitence soit connue non des hommes mais de Dieu seul (MATTHIEU, chap. 6, vers. 17-18). Saint Paul, lui, invitera le chrétien à répandre «la bonne odeur du Christ» (2e CORINTHIENS, chap. 2, vers. 14-17), et l'Église, dans les sacrements de baptême et de confirmation, marquera ses fidèles du «chrême du salut» dont la composition rappelle celle de l'huile d'onction de l'Exode(chap. 30). Georges DAIX © En ce temps-là, la Bible No 52 pages II-III.
-----------------------------------------------------------
|
SUR
QUELS TEXTES DE L'ÉCRITURE EST BASÉE LA LOI DE LA
NOURRITURE «CASHER» SÉPARANT LE LAIT DE LA VIANDE
Trois fois dans la Bible Dieu donne cet ordre: «Tu ne feras point cuire un chevreau dans le lait de sa mère.» C'est comme dit en passant, à la fin d'une énumération des diverses lois et ordonnances; par exemple dans Exode 23,19 et Exode 34, 26 où l'ordre donné est en rapport avec les ordonnances au sujet du sacrifice de la Pâque pour lequel il fallait un animal mâle, âgé d'un an, agneau ou chevreau (Exode 12, 5). Le troisième texte se trouve dans Deutéronome 14, 21, cette fois en relation avec les ordonnances au sujet des viandes qu'il était permis ou défendu de manger. Le mot «chevreau» se dit «Gedi» en hébreu, ce qui représente généralement une jeune chèvre. Cependant, il faut élargir cette conception et voir les trois animaux sacrificiels d'usage courant: Le mouton, la chèvre et le boeuf. En principe, on comprend ces trois textes comme étant une interdiction de faire cuire la chair d'un jeune animal dans le lait de sa mère. C'est sur ces lois et ordonnances que se basent la cuisine, le manger et le ménage «casher» du judaïsme. Pourtant, je doute que Dieu l'ait vu de cette manière, surtout lorsque je lis dans Genèse 18,7-8: «Et Abraham courut à son troupeau, prit un veau tendre et bon, et le donna à un serviteur, qui se hâta de l'apprêter Il prit encore de la crème et du lait, avec le veau qu'on avait apprêté, et ils les mit devant eux. Il se tint lui-même à leurs côtés, sous l'arbre. Et ils mangèrent.» Toutes nos traductions chrétiennes écrivent «veau», mais selon les traductions juives comme celle de Buber, Zurz et Tur-Sinaï, il s'agit d'une jeune génisse. Il me semble impossible que le Seigneur du ciel, accompagné de deux messagers de Dieu qu'Abraham, qui était le père du peuple d'Israël, appela «mon Seigneur» – ait pu accepter de manger la crème et le lait avec la viande, pour l'interdire à Son peuple quelques centaines d'années plus tard! N'est-Il pas, le Dieu éternel qui ne change pas? Dans Psaume 89, 35 il est écrit: «je ne violerai point mon alliance et je ne changerai pas ce qui est sorti de mes lèvres.» Cet état de fait m'a incité à approfondir le sens de cette loi. J'ai été frappé de voir qu'en rapport avec les animaux sacrificiels, il est précisé que l'animal devait être âgé d'un an: «Ce sera un agneau sans défaut, mâle, âgé d'un an; vous pourrez prendre un agneau ou un chevreau» (Exode 12, 5). Nous trouvons cette précision aussi dans Nombres 6,14 ou dans Nombres 7,15-17, comme dans d'autres textes encore. Ainsi, tous les animaux que le sacrificateur et celui qui sacrifiait pouvaient manger, étaient âgés d'un an. En conséquence, ils n'étaient plus en période d'allaitement, ils ne dépendaient plus du lait maternel. Ceci jette une lumière toute nouvelle sur l'ordonnance «tu ne feras point cuire un chevreau dans le lait de sa mère». Il faudrait plutôt dire: Tu ne feras point cuire un chevreau aussi longtemps qu'il se nourrit du lait de sa mère. On comprend mieux pourquoi il est écrit «dans le lait de sa mère» et non pas «dans du lait». L'expression «cuire» s'explique par le fait que la viande pour le sacrifice que le sacrificateur et celui qui sacrifiait pouvaient manger, devait être cuite après qu'on ait brûlé la graisse et les rognons sur l'autel, ce qui était d'une agréable odeur à l'Éternel (Lév. 8,16). Lévitique 8, 31: «Faites cuire la chair à l'entrée de la tente d'assignation; c'est là que vous la mangerez.» Cf Lév. 6,17-21. En général, la viande pour le sacrifice devait être cuite. C'est ce que nous voyons dans I Samuel 2,15-17, où les fils d'Éli refusaient d'en manger, car ils voulaient de la chair à rôtir. La seule exception se trouve dans Exode 12,8-9 où le peuple reçoit l'ordre de préparer l'agneau pascal et de le rôtir au feu. Comme il est toujours question de «cuire» lorsqu'il s'agit de la préparation d'une viande, on comprend pourquoi il est dit: «Tu ne feras point cuire le chevreau dans le lait de sa mère» plutôt que «rôtir». Lorsqu'on sacrifiait un animal qui n'était pas âgé d'un an et qui, en conséquence, buvait encore du lait de sa mère (cf. 1 Sam. 7, 9 ou Lév. 22, 27-28), on pouvait le prendre dès le huitième jour. Seulement, il devait servir d'holocauste d'une agréable odeur à l'Éternel. C'est-à-dire. l'animal tout entier était brûlé au feu selon ce qui est écrit dans Exode 29,18. Il ne fallait pas en manger. Tur-Sinaï traduit le texte de Lévitique 22, 27 comme suit: «Dès le huitième jour et les suivants il peut obtenir grâce, étant un sacrifice consumé par le feu pour l'Éternel.» Il pouvait donc servir de sacrifice. Cependant, selon Deutéronome 15, 19-20, Dieu semble agréer plus facilement le premier-né d'un animal âgé d'un an, car tout premier-né Lui appartient. Le fait qu'un jeune animal encore en période – d'allaitement pouvait être égorgé pour servir d'holocauste mais non cuit et mangé, nous permet de comprendre pourquoi il n'est pas dit «égorger» mais: «Tu ne feras point cuire le chevreau dans le lait de sa mère.» Nous voyons que dans les cinq livres du Pentateuque, jamais un animal en période d'allaitement, dont la chair devait être cuite en partie et mangée par le sacrificateur et celui qui sacrifiait, ne devait servir de sacrifice, mais uniquement d'holocauste, entièrement consumé par le feu. Celui qui a déjà mangé de la viande d'un veau qui n'a été nourri qu'avec du lait, affirmera que cette viande provoque plutôt du dégoût à cause de sa consistance élastique et muqueuse. C'est là le fondement de cette loi. La chair d'un tel animal n'a pas encore une maturité suffisante pour être mangée. C'est aussi pourquoi cette loi est donnée juste là où il s'agit de manger de la viande, c'est-à-dire les deux premières fois (Ex. 23,19 et Ex. 34, 26) en relation avec l'agneau pascal, qui devait être mangé en entier. Il est précisé: «Un agneau âgé d'un an» afin d'éviter qu'il soit encore au lait maternel. La troisième fois, c'est en rapport avec la viande qu'il était permis ou défendu de manger. «Tu ne feras point cuire le chevreau dans le lait de sa mère.» À première vue, cette loi ne semble pas s'accorder avec les précédentes, où il est question de tous les animaux impurs dont la chair ne devait pas être mangée, alors que le chevreau était considéré comme un animal pur. En conclusion: La chair des animaux purs est rangée du même côté que celle des animaux impurs, aussi longtemps que l'animal est en période d'allaitement. Frédy Winkler © Nouvelles d'Israël 03 / 1984 ----------------------------------------------------------- |
LE
TABERNACLE DANS LE DÉSERT: UN CHEMIN QUI MÈNE A
DIEU
«L'ÉTERNEL parla à Moïse et dit: Parle aux enfants d'Israël. Qu'ils m'apportent une offrande, vous la recevrez pour moi de tout homme qui la fera d'un coeur généreux. Et voici les offrandes que vous accepterez d'eux: de l'or, de l'argent et de l'airain; des étoffes teintes en bleu, en pourpre, en cramoisi, du lin fin (blanc) et du poil de chèvre; des peaux de bélier teintes en rouge, des peaux de dauphin et du bois d'acacia; de l'huile pour le chandelier, des aromates pour l'huile d'onction et pour le parfum de bonne odeur; des pierres d'onyx et d'autres pierres précieuses pour la garniture de l'éphod et du pectoral. Ils me feront un sanctuaire pour que j'habite au milieu d'eux. Vous exécuterez tout selon le modèle du Tabernacle, et selon le modèle de tous ses ustensiles que je vais te montrer... Regarde, lui dit Dieu, et tu feras tout d'après le modèle qui t'a été montré sur la montagne». Exode 25:1-9,40; Hébreux 8:15.
«Mais le Messie (en grec: Christ) est venu comme Souverain Sacrificateur des biens à venir; il a traversé le Tabernacle plus grand et plus parfait qui n'a pas été construit par la main de l'homme, c'est à dire qui n'est pas de cette création. Et il est entré une fois pour toutes dans le Lieu Très Saint non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec son propre sang. C'est ainsi qu'il (nous) a obtenu une rédemption éternelle... Car le Messie n'est pas entré dans un Sanctuaire fait par la main de l'homme en imitation du véritable, mais il est entré dans le ciel même afin de se présenter maintenant pour nous devant la face de Dieu...» lettre aux Hébreux 9:11-12,24. Donner avec joie! Le chapitre 25 du livre de l'Exode nous présente une Demeure que I'ÉTERNEL voulut établir au coeur de l'humanité. Pour construire ce Tabernacle les enfants d'Israël furent invités à apporter librement une offrande avec joie et générosité, ce qu'ils firent. Le texte nous apprend que de cette façon Dieu habita au milieu de son peuple. Cette action prophétique se trouve inscrite dans le nom Emmanuel qui signifie: Dieu au milieu de nous. Ex 25: 8; Es 7: 14; Mat 1: 18-25; Apo 21: 13. Ce texte de la Tora nous enseigne aussi que ce Tabernacle, et tous ses objets, furent façonnés d'après un modèle que Dieu montra à Moïse au Sinaï. La lettre aux Hébreux nous apprend qu'il existe un Tabernacle plus grand et plus parfait qui n'a pas été créé par la main des hommes et qui n'est donc pas de cette création Héb 9: 11-12,24. Au même moment, au pied du Sinaï, le peuple demandait à Aaron de fabriquer le funeste veau (ou jeune taureau) en or qui fut pour eux une occasion de chute Ex 32; Ps 106: 19-23; Act 7: 39-50. Ce Tabernacle nous fait connaître le chemin qui conduit en la présence de Dieu; chemin qui nous enseigne sa Justice et sa Bonté. Le Tabernacle fut placé au coeur des douze tribus d'Israël disposées selon un ordre précis tout autour de lui. Voyons premièrement les différents objets qui jalonnent ce chemin. Un chemin qui mène à Dieu Le MUR D'ENCEINTE fut confectionné en toile de pur lin blanc et avait une hauteur de 2,50 m. Ce mur de toile mesurait environ 26 m. de largeur sur 52 m. de profondeur (Ex 27: 9-19) Dans ce mur il n'y avait qu'une seule PORTE faite d'un tissu de quatre couleurs: azur (bleu du ciel), pourpre (couleur de la royauté), cramoisi (qui peut nous parler du sang des sacrifices), et le blanc (symbole de la pureté, de la sainteté). Mais sachez qu'il y a d'autres possibilités de traduire le nom des quatre couleurs, et donc aussi leur interprétation. Ne nous disputons pas, ce qui est essentiel c'est qu'il n'y avait qu'une seule porte! Nous étudierons, dans une seconde partie, ce que les objets et les étapes peuvent nous apprendre sur notre Messie. Cette porte était ouverte à l'Est, du côté du soleil levant. À la porte, les tribus d'Israël apportaient chaque matin et chaque soir, ainsi qu'aux nombreuses fêtes, des animaux purs et sans défauts pour les sacrifices, et aussi d'autres éléments pour les offrandes. La porte franchie nous découvrons l'AUTEL en bois d'acacia recouvert d'airain et mesurant 2,5 m sur 2,5 m. Moïse le fit construire d'après le modèle que Dieu lui montra au Sinaï (Ex 27: 1-8). Seuls les Sacrificateurs membres de la tribu de Lévi, et plus précisément de la descendance d'Aaron, pouvaient offrir au nom d'Israël les différents sacrifices et les offrandes (Dt 33: 8-10). Après avoir offert les sacrifices et les avoir brûlés par le feu (pour l'holocauste: entièrement consumés), les Sacrificateurs devaient «se laver les mains et les pieds afin qu'ils ne meurent pas» sur ce chemin (Ex 30: 17-2 1). L'eau de purification se trouvait dans la CUVE D'AIRAIN. Les enfants d'Israël apportèrent de bon coeur les matériaux nécessaires à la construction du Tabernacle: 1.500 kg d'or, 5.000 kg d'argent et 3.500 kg d'airain. Cette masse d'airain contenait des miroirs de grande valeur, Ils avaient été offerts par des femmes qui désiraient honorer Dieu. En souvenir de ces femmes généreuses, Dieu demanda à Moïse de se servir de ces miroirs pour confectionner la cuve de purification (Ex 38: 8). Ces femmes d'Israël nous sont données en exemple, elles se séparèrent de ces précieux miroirs mais certainement elles ne perdirent ni leur beauté, ni l'amour de leurs proches car «un coeur heureux embellit le visage» (Pro 15: 13), et aussi «un coeur joyeux est un bon remède...»(17: 22). Plusieurs commentateurs juifs et chrétiens ont souligné que la Bible est pour nous comme un miroir nous révélant notre coeur souillé, tordu. Mais la Parole de Dieu contient aussi le moyen d'être purifié 1 De même cette cuve faite avec ces miroirs contient une eau qui purifie les Sacrificateurs afin qu'ils vivent et s'approchent de la présence du Créateur, du Sauveur. Ensuite nous découvrons une «Maison», ou une «Tente», mesurant 5 m. de largeur sur 5 m. de hauteur et 15 m. de profondeur, c'est là que se situent le LIEU SAINT puis le LIEU TRÈS SAINT. Trois côtés étaient composés de grandes planches de bois d'acacia entièrement recouvertes d'or pur (Ex 26: 15-30). Ces trois murs reposaient sur des socles d’argent, «argent du rachat de tous les enfants d'Israël» (Ex 30: 11 -16). Ces planches soigneusement rabotées tenaient fermement ensemble par cinq barres qui les reliaient solidement. La 5e traversait le coeur même de ces Planches. Le peuple de Dieu doit être solidement et intimement lié les uns aux autres dans l'amour et la vérité. Ps 122; Ep 2: 19-22; 1 Pi 2: 4-10. Des COUVERTURES couvraient cet édifice, il y en avait quatre. Concernant ces quatre couvertures nous dirons simplement que celle qui était visible de l'extérieur «....» peau de dauphin, mot rare en hébreu qui peut être traduit de plusieurs façons. C’était un cuir solide et protecteur pouvant résister à «usure du vent, du sable, du soleil, de la pluie. L'apparence extérieure était donc très modeste. Cela nous fait Penser à celui dont l'aspect n'avait ni apparence ni éclat pour attirer nos regards alors que toute la puissance et la bonté de I'ÉTERNEL se trouvent en Lui. Seuls les Sacrificateurs pouvaient entrer dans le Lieu Saint. Ils voyaient sur la couverture du plafond des êtres célestes brodés de couleurs magnifiques, les Kérubim, rappelant que «l'ange de I'ÉTERNEL campe autour de ceux qui le respectent». Ps 34: 8; 91: 11; Ex 25: 5; 26: 14; Es 53: 1-3. Ainsi après avoir parcouru cette première partie du chemin, les Sacrificateurs entraient chaque matin et chaque soir dans le LIEU SAINT en franchissant une seconde porte en tissu de quatre couleurs soutenue par cinq piliers. Ils étaient tous descendants de la famille d'Aaron. Les règles les concernant étaient extrêmement rigoureuses, ils étaient oints avec une huile préparée spécialement pour eux. Il brait formellement interdit de se servir de cette huile pour un usage personnel ou de la vendre. La tribu de Lévi était consacrée pour le service de Dieu dans le Tabernacle puis dans le Temple à Jérusalem (Ex 30: 22-38; Dt 33: 7-11). À gauche dans le Lieu Saint se dressait la Ménorah, le CHANDELIER à sept branches. Sa forme fut révélée par un modèle que Dieu montra à Moïse au Sinaï (Ex 25: 3 1-40). Façonné dans une masse d'or pur de 60 kg environ, ce chandelier n'avait pas de soudures. En haut des sept branches étaient accrochées des lampes alimentées d'huile d'olives fraîchement pressées. Seuls les Sacrificateurs pouvaient contempler cette magnifique lumière se reflétant sur les parois recouvertes d'or pur (Lév 24: 1-4; Ex 27: 20-21). En face du chandelier la TABLE DES PAINS en bois d'acacia recouverte d'or et munie de barres pour le transport. Chaque Chabbat ces douze pains étaient renouvelés. Un pain par tribu, et de même poids: Dieu ne fait pas de différence entre le grand ou le petit. Ces pains, aliment consacré, étaient mangés uniquement par les Sacrificateurs. Ex 25: 23-30; Lév 24: 5-9; 1 Sam 21: 6; Matt 12: 1-8 Un troisième objet important avait sa place dans le Lieu Saint juste devant le Voile, c'est l'AUTEL DES PARFUMS. Sur un feu consacré les Sacrificateurs faisaient brûler de l'encens chaque matin et chaque soir. La fumée de ce «parfum de bonne odeur» montait à travers le Voile jusqu'à l'endroit où Dieu avait dit: J'habiterai au milieu d'eux. Ce parfum est d'abord un signe de reconnaissance, de louange, et d'adoration. C'est aussi la prière, la requête du peuple qui exprime ses besoins devant son Dieu. Les règles concernant le service à l'Autel des parfums étaient rigoureuses, ceux qui ne les ont pas respectées furent sévèrement frappés. Cela doit nous donner à réfléchir: on ne s'approche pas de I'ÉTERNEL à la légère. Ex 30: 1-10, 31-38; Lév 10: 1-7; Nb 16: 1-40; 2 chr 26: 16-21 Le VOILE séparait le Lieu Saint du Lieu Très Saint. Soutenu par quatre piliers il était brodé de Kérubim signifiant la présence et la gloire de I'ÉTERNEL. Ce Voile était franchi une seule fois par an le Jour du Yom Kippour. En ce jour solennel le Souverain Sacrificateur offrait des holocaustes pour tout Israël, pour la tribu de Lévi, pour les Sacrificateurs, et aussi pour lui-même. Puis il pénétrait au-delà du Voile, dans le Lieu Très Saint où il déposait par sept fois un peu du sang des divers holocaustes sur le couvercle de l'Arche de l'Alliance: le Propitiatoire (du verbe: être propice). Ex 25: 10-22; Lév 16: 1-19; Héb 9: 1-12; 10: Le LIEU TRÈS SAINT était le but ultime de ce chemin qui mène à Dieu. Ce Lieu avait la forme d'un cube parfait: 5 x 5 x 5 m. Au centre se trouvait L' ARCHE DE L'ALLIANCE coffre de bois d'acacia recouvert d'or pur à l'intérieur et à l'extérieur. Deux êtres célestes, les Kérubim, étaient façonnés sur le couvercle. Leurs ailes se rejoignaient et leurs visages étaient dirigés vers le centre du couvercle: le Propitiatoire. C'est là, une fois par an, que le Souverain Sacrificateur déposait le sang des sacrifices offerts pour tout Israël. C'est entre les ailes des Kérubim que Dieu parlait à Moïse comme un homme parle à son ami: de bouche à oreille (Ex 25: 22; Nb 7: 89). À l'intérieur de l'Arche Dieu avait ordonné à Moïse de déposer les deux Tables de pierre écrites de la Main de Dieu, un vase d'or contenant la Manne, et le Bâton d'Aaron le désignant comme Souverain Sacrificateur. Au-dessus de l'Arche et du Lieu Très Saint se trouvait la NUÉE lumineuse la nuit et indiquant le lieu de la présence du Seigneur au milieu des hommes: la Shekina. En bon ordre tout le peuple d'Israël se déplaçait dans le désert là où la Nuée les conduisait. Au XXe siècle elle veut et peut encore nous conduire! Dt 10: 1-5; Nb 17: 1-13; Héb 9: 1-4; Ex 40: 34-38 ; Nb 9: 15-23 Tout est accompli! Voyons comment le Messie Jésus a parfaitement incarné et accompli les étapes de ce chemin. Le mur d'enceinte n'était ouvert que par une seule porte. Le Messie affirme: «Je suis la Porte... celui qui veut entrer par un autre moyen est un voleur et un brigand». De même le prophète Ésaïe annonce qu'il n'y a «qu'un seul Dieu juste et qui sauve». Et Jésus peut affirmer: «Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie, nul ne peut aller au Père que par moi». Pierre et les disciples proclament: «Jésus est la pierre rejetée par vous qui bâtissez, et cette pierre est devenue la principale de l'angle. Il n'y a de salut en aucun autre; car il n'y a sous le ciel aucun autre Nom qui ait été donné parmi les hommes par lequel nous puissions être sauvés». Ainsi s'est réalisé la promesse que Dieu fit à notre père Abraham: «tu seras une source de bénédiction... pour toutes les familles de la terre». Gn 12 Jn. 10: 1... 11; 14: 6; Act. 4: 11-12; Es. 45: 21-22; 8: 14-15; 28: 16; Ps 118: 22; Mtt 21: 42 Après avoir franchi la Porte, il faut nécessairement passer par l'Autel des sacrifices, nous ne pouvons venir à Dieu tels que nous sommes. Ni nos oeuvres, ni nos ancêtres, ni même nos larmes et aucune auto-punition ne peuvent nous rendre justes. Ce n'est que par la foi en l'Oeuvre accomplie par le Messie, Sauveur des Nations et Gloire d'Israël peuple de Dieu. Comme pour la nuit de Pâque, Jésus est l'agneau que Dieu donne aux hommes afin de les sauver. C'est durant le repas de la Pâque, le Séder à Jérusalem, que le Sauveur institua le temps de la Nouvelle Alliance annoncée par la loi, les psaumes et les prophètes. Jér 31: 31-34; Ez 16: 59-63; Luc 2: 32; 22: 20; 1 Cor 11: 25; Hébreux 8: 1-13; Gal 3 Dans la foi en Yeshoua, nom hébreu de Jésus qui signifie I'ÉTERNEL SAUVE, nous pouvons maintenant être purifiés par l'eau de la cuve d'airain. C'est un puissant symbole concernant le véritable sens du baptême, et du pardon renouvelé pour tous ceux qui viennent à Dieu par la foi. Act 2: 37-41; 8: 32-38; 1 Jn 1: 8-2: 2 À la suite du Goël, du Rédempteur, nous pouvons entrer dans le Lieu Saint car nous sommes devenus par Lui un peuple consacré: des Princes, des Sacrificateurs, des Fils et des Filles de Dieu! Nous contemplons la merveilleuse Lumière venue dans le monde pour éclairer les hommes. Et nous entendons notre Maître nous dire que nous devons, à notre tour, être des lumières, des flambeaux dans le monde où nous vivons. «Nous portons ce trésor dans des vases de terre afin que cette grande puissance soit attribuée à Dieu et non pas à nous 1» Ap 1: 6; Jn 1: 1-13; Mtt 5: 13-14; Ph 2: 15; 2 Cor 4:5-7; 5: 17-21; 1 Pi 2: 4-6 Les pains et les coupes de vin sur la Table nous rappellent que le Seigneur nous invite à sa Table afin de partager le repas de la Nouvelle Alliance. Ensuite nous pouvons, avec reconnaissance, nous approcher de l'Autel des parfums pour y apporter notre adoration, notre reconnaissance, et toutes nos requêtes. Mais nous devons aller encore plus loin... Nous nous trouvons maintenant devant le Voile qui fut si longtemps comme «une porte fermée» ne s'ouvrant qu'une fois par an le Jour de Kippour. Lorsque Jésus, selon le plan établi par Dieu meurt sur la croix, ce Voile s'est déchiré de haut en bas dans le Temple à Jérusalem. «Ainsi donc frères (et soeurs), nous avons l'assurance d'un libre accès dans le Sanctuaire (le Lieu Très Saint) par le sang versé par le Messie Jésus. Il a ouvert pour nous un Chemin nouveau et vivant au travers du Voile, c'est à dire de sa chair... Nous avons un Souverain Sacrificateur qui a traversé les cieux: Jésus le Fils de Dieu. Demeurons fermes dans la foi... Approchons-nous avec assurance du trône de la grâce afin d'obtenir miséricorde et que dans Sa bonté nous soyons secourus dans tous nos besoins». Et encore: «... cette espérance nous la possédons comme une ancre solide et sûre pour notre âme; elle pénètre au delà du Voile où Jésus est entré pour nous comme un précurseur, ayant été fait Souverain Sacrificateur pour l'éternité selon l'ordre de Melchisédek (Roi de paix et de justice).» C'est dans le Lieu très Saint que nous pouvons dire à notre Créateur et notre Sauveur: Abba! Père! (Rom 8:15; Marc 14:36; Gal 4:6) Act 4: 24-31; Mtt 27: 51; Héb 10: 19-25; 4: 14-16; 6: 13-20; 7: 17; Ps 110: 4 Toutes les richesses promises dans l'Écriture sont symboliquement présentes dans l'Arche de l'Alliance. Dieu inscrit ses Lois sur des coeurs de chair, il nous nourrit de ses Promesses, et nous appelle un peuple uni et consacré à son Service. Comme pour le Tabernacle, les planches que nous sommes doivent être soigneusement façonnées. Nos différentes personnalités (qui demeurent) doivent se laisser raboter par le divin charpentier. Ainsi la Maison du Seigneur qui est l'Eglise véritable doit être unie par des liens solides de solidarité, de compréhension, et d'amour. Ces planches furent recouvertes d'or pur et reliées ensemble par 5 traverses: c'est l'Esprit du Seigneur qui veut nous unir dans la complémentarité! Soulignons encore qu'il n'y avait ni chaise, ni lit, dans le Tabernacle. Nous pouvons par la foi y pénétrer lorsque c'est nécessaire. Il suffit de nous remémorer, là où nous sommes, ce Chemin accompli et ouvert pour nous par notre Messie. Jésus n'a pas demandé à son Père de nous retirer du monde, mais de nous préserver du mal... Il nous envoie proclamer le merveilleux message du Salut à toute les Nations de la terre, en commençant par Jérusalem! Marchons et soyons vigilant. Le Tabernacle dans le désert, et le Temple à Jérusalem, ne furent qu'une «copie et une ombre des réalités célestes». Ils ont disparu, et pas une pierre qui n'ait été renversée! Aujourd'hui I'ÉTERNEL DIEU veut que notre coeur et notre corps soient Sa Demeure car «nous sommes le Temple du Dieu vivant» comme il est écrit: «J'habiterai et je marcherai au milieu d'eux: Je serai leur Dieu et ils seront mon peuple». Dans l'attente de son glorieux Retour soyons unis, complémentaires, pour annoncer la Bonne Nouvelle: l'Oeuvre parfaite de délivrance accomplie par notre Messie. Le chemin est ouvert mais la porte est étroite. Héb 8: 5. 10: 1; Mtt 7: 13-24; 24: 1-4. Luc 13: 22-30; 19: 41-44; Ex 25: 8; Lév 28: 11-13; Jn 14: 23; 1 Cor 3: 18; 2 Cor 6: 16. Héb 3: 6; 1 Pi 2: 4-10; Eph 2: 19-22; Ap 21: 1-7 Jacques GUGGENHEIM © Le Berger d'Israël No 473 -----------------------------------------------------------
|