Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

Environnement

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DES SCIENTIFIQUES ONT CRÉÉ UN ANIMAL À DEUX TÊTES!

La créature est un animal aquatique primitif qu'ils ont appelé une hydre. Les chercheurs pensent que c'est un premier pas vers une meilleure compréhension des premières étapes du développement animal. L'hydre à deux têtes a été créée à partir de substances naturelles. Après cinq jours, une greffe de cellules a permis de former sa deuxième tête. 

(BBC) ajouté le 05/11/2000 

© Voxdei 05-06-2000


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SINGE CLONÉ POUR SERVIR DE COBAYE

Des chercheurs de l'Oregon tentent de créer par clonage des singes génétiquement identiques, qui serviraient de cobayes.

Une femelle baptisée Tetra a déjà vu le jour et quatre autres singes pourraient naître dans quelques mois, selon le professeur Gerald Schatten. Il a précisé qu'il faudrait attendre le mois de mai et la naissance de ces animaux pour savoir lesquels des embryons divisés deviennent des nouveaux-nés.

La plupart des traitements médicaux sont aujourd'hui testés sur les souris. Les singes sont beaucoup plus proches de l'homme et seraient plus adaptés au développement de nouvelles techniques comme la thérapie génique ou la culture de nouveaux organes à partir de cellules souches, selon M. Schatten. Dans le cas de Tetra, la technique ne consiste pas à cloner dans le sens de produire un double génétique d'un adulte, comme cela avait été le cas avec la brebis écossaise Dolly. /ap 

© Impartial du 15 janvier 2000


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N'Y A-T-IL QUE LES VACHES QUI SOIENT FOLLES?

Cet article est une réflexion chrétienne sur l'actualité


L'actualité me pousse à réfléchir sur notre responsabilité dans ce monde. L'alimentation, la question du clonage, le statut de l'embryon, l'euthanasie et le concept de la famille connaissent de tels bouleversements que nous devrions nous arrêter pour nous demander dans quelle direction va l'humanité. Il est merveilleux de pouvoir accroître nos connaissances sur le monde qui nous entoure, mais il est effrayant de voir comment certains ambitieux se prennent pour des dieux pouvant triturer et modifier à leur guise les êtres vivants. Je crois qu'il est du devoir des églises bibliques d'avertir leurs concitoyens de l'issue de ces choses.


Ce qui a rendu les vaches folles
Pressés par l'endettement et par des impératifs de productivité, nombre d'agriculteurs européens ont accepté de modifier le régime de leurs animaux. Depuis toujours, le bétail mange de l'herbe et des céréales. Mais certains ont jugé bon d'utiliser les carcasses pour faire des aliments à moindre coût. Les vaches ont dû manger leurs congénères réduits en poudre. Par économie, des fabricants de farines animales ont réduit la température de cuisson des abats. Cela a multiplié les risques de contamination pour donner l'épidémie de vache folle que nous connaissons. Par manque de prudence, certains savants ont déclaré que cette maladie des vaches ne pouvait se transmettre aux hommes. Aujourd'hui, des personnes sont mortes parce que l'ESB a fait un saut des vaches jusqu'à l'homme.
Il y a donc eu imprudence et manipulation. Dans le recueil de conférences «Santé et maladie», écrit en 1923 par Rudolf Steiner, on pouvait lire: «Que se produirait-il donc si, au lieu de végétaux, le boeuf se mettait à manger de la viande? Il se remplirait, notamment, d'acide urique et d'urate. Or l'urate a, quant à lui, des habitudes particulières: il a un faible pour le système nerveux et le cerveau. Si la vache mangeait directement de la viande, il en résulterait une sécrétion d'urate en énorme quantité, l'urate irait au cerveau et la vache deviendrait folie.» (
*)
Tout un chacun peut se demander si ce qu'on lui propose dans son assiette n'est pas un futur poison pour lui et ses enfants. Dioxines, hormones, produits cancérigènes, OGM, farines animales, où s'arrêtera la liste? On peut dégager au moins trois attitudes qui ont conduit à cette catastrophe alimentaire: 1) la violation de lois naturelles ancestrales - 2) l'appât du gain; 3) l'absence de respect des êtres vivants.
La Bible explique que Dieu a créé le bétail et qu'Il lui a donné l'herbe verte pour nourriture
1 Gen. 1: 30. Le fait de ne pas se soucier de ce que la Bible enseigne a conduit certains hommes à violer ce que Dieu avait clairement établi. Le résultat est une épidémie dont les suites seront graves.
La Bible parle aussi des conséquences graves entraînées par l'amour de l'argent: «L'amour de l'argent est une racine de tous les maux: quelques-uns, en étant possédés, se sont égarés loin de la foi et se sont jetés eux-mêmes dans bien des tourments.»
1 Tim. 6: 10.
Enfin, la Bible prédit le jugement de Dieu sur ceux «qui détruisent la terre»
Apoc. 11: 18, c'est-à-dire tous ceux qui souillent, gaspillent, méprisent, polluent et maltraitent la nature.


Et l'homme créa son double...
Le clonage des êtres humains fait rêver. Cela permettrait aux homosexuels ou à ceux qui désirent se reproduire en plusieurs exemplaires d'avoir des enfants qui leur ressemblent. Certains médecins imaginent déjà des banques de clones où nous pourrions puiser les cellules en bon état pour remplacer nos mauvaises cellules. L'Angleterre autorise le clonage et l'utilisation des embryons surnuméraires à des fins thérapeutiques. La France vient de l'autoriser sauf pour le clonage reproductif.
Placées entre les mains d'hommes ou de sociétés sans scrupules, les manipulations génétiques peuvent devenir un instrument de cauchemar. La secte Raël, par exemple, fondée par le Français Claude Vorillon, enseigne que nous sommes des clones créés par les extra-terrestres. Elle propose de cloner des enfants au travers de sociétés off-shore comme Clonaid. Cela servirait pour des couples homosexuels ou pour ceux qui aimeraient «refaire» un enfant qui est mort. Un couple américain a versé 3 millions de francs à la secte pour qu'elle clone leur fille de 10 mois qui venait de décéder, à partir de cellules prises dans son corps. Les experts mondiaux en génétique condamnent ce projet. Le professeur lan Wilmut, qui a «créé» la brebis Dolly à l'Institut Roslin d'Édimbourg, a qualifié de «malencontreuse - cette expérience. «Nous sommes sincèrement désolés pour les couples qui ont perdu un enfant. Mais on ne peut pas ramener cet enfant. Les gens devraient réaliser que c'est une vérité biologique. De plus, il me paraît criminel d'essayer cela sur un être humain.»
Article du Daily Express, 10 nov. 2000 par Toby Moore à New York et Michael Hanlon à Londres. Lee Silver, un biologiste de l'Université de Princeton faisant autorité dans le clonage, a ajouté: «Comme la secte Aum au Japon a pu recruter des chimistes hautement qualifiés pour mettre au point son gaz sarin et empoisonner le métro de Tokyo, je parie que les raéliens trouveront les biologistes qui voudront réaliser le clonage pour eux.» Article du Daily Express, 10 nov. 2000 par Toby Moore à New York et Michael Hanlon à Londres.
De toute évidence, certains hommes veulent totalement maîtriser la procréation et manipuler l'être humain pour obtenir ce qu'ils veulent. Dans un livre récent, le Pr Bernard Debré, ancien ministre et professeur agrégé de médecine, explique que - tôt ou tard, on saura isoler le gène codant pour déterminer la taille d'un enfant, la couleur de ses cheveux ou de ses yeux, voire lui procurer le don de la musique. Faudra-t-il s'en servir et programmer ces enfants avant de les mettre au monde?»
Pr Bernard Debré, La Grande Transgression Génétique, éditions Michel Lafon, 2000.
N'est-ce pas de l'égoïsme extrême que de vouloir concevoir un enfant à sa convenance?
J'aimerais ici dénoncer une immense hypocrisie. Bien que tous se défendent de pratiquer l'eugénisme, ils y vont à grands pas. L'eugénisme est «la science qui étudie et met en oeuvre les moyens d'améliorer l'espèce humaine en cherchant, soit à favoriser l'apparition de certains caractères, soit à éliminer les maladies héréditaires.»
Définition du Petit Robert. SOUS prétexte d'améliorer l'espèce humaine, les hommes font un tri entre les enfants viables et ceux qui ne le seraient pas. C'est de l'eugénisme.
La question est: sur quels critères choisit-on un enfant viable par rapport à l'enfant que l'on veut avorter? Qui est en droit de choisir entre les êtres humains? Les choses vont tellement loin que le professeur Testart, qui a réalisé la première fécondation in vitro française avec la petite Amandine, a déclaré: «Si l'être humain ne respecte pas son oeuf il ne respecte pas l'humanité qui est dans l'oeuf et si on ne respecte pas l'humain qui est dans l'oeuf ou le cadavre, on va vers la barbarie.»
Pr Testart, Le désir du Gène, Paris, éd. F. Bourin, 1992.


Contrairement à ce que l'on croit, la Bible encourage la recherche scientifique: «C'est par la science que la maison se remplit de tous les biens précieux et agréables.» Prov. 24:4.
Mais elle précise que la science doit être encadrée par des limites très précises, c'est-à-dire le respect des lois naturelles et morales établies par Dieu: «La crainte de l'Éternel est le commencement de la science...»
Prov. 1:7.
En touchant aux fondements mêmes de la vie, les savants s'aventurent sur un terrain inconnu. L'épidémie de vache folle pourrait n'être qu'un petit incident comparé aux troubles mondiaux que provoqueraient le clonage et l'eugénisme. Et la bioéthique, qui est souvent bousculée par les possibilités de guérison ou par l'appât du gain, n'est pas en mesure d'arrêter ce mouvement effrayant.
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Les limites de la bioéthique
Pour répondre à certaines questions difficiles, les gouvernements ont mis en place des comités d'éthique. Mais l'éthique n'est pas comme la loi de Dieu. La loi de Dieu est universelle, absolue, immuable et vraie. De plus, elle vient d'un Dieu juste, aimant et absolument bon, La bioéthique est une sorte de morale scientifique à géométrie variable. Le Comité Consultatif National d'Éthique (CCNE) a déclaré que «le foetus doit être considéré comme une personne humaine potentielle». Que signifie cette expression «potentielle»? Pour beaucoup, le foetus humain ne devient un enfant que «lorsque ses parents ont un projet parental». Si ses parents n'en veulent pas, il n'est qu'un foetus-objet, dont on peut se débarrasser à sa guise. En cas de fécondation in vitro, les foetus supplémentaires sont congelés et appartiennent aux parents pendant 5 ans. Après cela, la loi autorise la recherche à utiliser ces embryons. Ils ne sont donc plus considérés comme humains. Mais s'Ils ne sont pas humains, que sont-ils? Animaux? Végétaux? Il n'existe pas d'autres formes de vie...


Un monde dangereux pour les faibles
L'enfant à naître, le handicapé et le vieillard sont de plus en plus menacés.
L'accroissement des avortements en Europe va de pair avec la poussée pour l'euthanasie. La Hollande a entériné fin novembre 2000 la légalisation de l'euthanasie. En 1999, les médecins hollandais pratiquaient déjà annuellement 4000 euthanasies dont 1000 sans le consentement du patient. La France pourrait suivre la même voie.
Notre monde est devenu dangereux parce que l'éclatement des familles et les impératifs financiers priment sur l'amour et les soins.
Notre monde est dangereux pour le foetus qui dérange et qui est éliminé sans qu'aucun avocat ne puisse le défendre. La légalisation de l'avortement qui, au départ, visait à protéger les femmes des avortements mal faits, a fini par banaliser l'avortement de confort.
Certains militants de l'avortement disent que la femme doit pouvoir faire ce qu'elle veut de son ventre. Cela révèle encore une fois la dureté des coeurs. L'embryon n'est pas le ventre. L'embryon est un petit être dépendant de sa mère, certes, mais qui a une vie propre - et un ADN propre - une personnalité, une âme propre. La mère, en le portant, ne peut pas moralement le détruire comme il lui plaît. Elle a la responsabilité de le nourrir parce qu'il dépend d'elle.
Comment peut-on militer pour les Droits de l'Enfant avec autant de force et massacrer des bébés dans le sein de leur mère par milliers chaque année?


Notre monde est dangereux parce qu'il veut éliminer des personnes soi-disant non viables qui auraient une vie passionnante. Voici un cas réel. Une mère syphilitique était enceinte de son mari alcoolique. Ils avaient déjà un garçon atteint de Trisomie 21 et une fille infirme et aveugle. Que faire? L'enfant à naître avait plusieurs chances d'être atteint d'un mal congénital et ses parents ne souhaitaient pas vraiment agrandir leur famille. Devait-on procéder à l'avortement? Si oui, nous aurions tué Ludwig von Beethoven...
Le procès fait à un médecin qui n'avait pas diagnostiqué la rubéole chez une femme enceinte, fait frémir. Les parents ont soutenu que leur enfant méritait une indemnisation pour «sa peine de vie». Cet enfant, qui ne s'est jamais exprimé, n'aurait pas dû vivre, selon eux. Mais les parents ont-ils droit de vie et de mort sur leurs enfants? De plus, la rubéole n'entraîne de déficiences chez l'enfant que dans un cas sur dix. Doit-on alors tuer des enfants sains pour éviter tout risque? Pourquoi ne pas euthanasier aussi tous ceux qui, à nos yeux, n'ont pas une vie digne? Il y a pourtant des handicapés profonds qui ont une vie plus remplie que des valides. Doit-on pour autant les éradiquer?


Notre monde est dangereux parce que beaucoup ne supportent plus de se soumettre aux lois de la nature. Il faut que leur moindre désir soit exaucé par la science et que toute gêne soit éliminée. C'est de l'utopie et de l'égoïsme!
Par un mensonge énorme, on nous fait croire que l'avortement et l'euthanasie sont des marques de compassion et un progrès pour la société. C'est au contraire la preuve d'une absence totale de compassion et de sentiments humains qu'on croyait naturels. Il semble que de plus en plus de personnes acceptent de cautériser leur conscience au nom d'un pseudo-progrès. Ils supportent sans remords de voir broyer un bébé parce qu'il n'était pas désiré. C'est le commencement de la barbarie!
Dieu a envoyé son jugement sur les civilisations anciennes qui tuaient leurs enfants: «Ils sacrifièrent leurs fils et leurs filles aux idoles, ils répandirent le sang innocent, le sang de leurs fils et de leurs filles, qu'ils sacrifièrent aux idoles de Canaan, et le pays fut profané par des meurtres.»
Ps. 106:37-38.
Il a aussi annoncé qu'il viendrait un temps où les jours seraient périlleux pour les hommes parce que ceux-ci seraient «égoïstes, amis de l'argent, ingrats, irréligieux, insensibles, cruels, ennemis des gens de bien, enflés d'orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu.»
Il Timothée 3:1-4.
Encore une fois, certains hommes se permettent de violer des lois de Dieu sans penser aux conséquences. Le sixième commandement dit bien: – Tu ne tueras point». Si je tue un enfant parce que je ne veux pas de lui ou parce qu'il n'est pas tel que je le voudrais, je commets un meurtre.


La Bible montre que notre existence humaine commence dans le ventre de notre mère et que là, Dieu prépare déjà notre vie:
«Le Roi David dit: C'est toi qui as formé mes reins, qui m'as tissé dans le sein de ma mère. Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse. Tes oeuvres sont admirables, et mon âme le reconnaît bien. Mon corps n'était point caché devant toi, lorsque j'ai été fait dans un lieu secret, tissé dans les profondeurs de la terre. Quand je n'étais qu'une masse informe, tes yeux me voyaient; et sur ton livre étaient tous inscrits les jours qui m'étaient destinés, avant qu'aucun d'eux existe.»
Ps. 139:13-16.
Un enfant, quel qu'il soit, est innocent quand il entre dans le monde. Nous ne pouvons pas affirmer avant sa naissance qu'il sera forcément malheureux. Qu'en savons-nous? Devrait-on éliminer toutes les personnes malheureuses? Avec de l'amour et de la chaleur humaine, un enfant est heureux, même si la famille n'est pas riche. Le problème, c'est que de plus en plus de gens manquent d'amour et de chaleur humaine C'est un symptôme grave d'inhumanité.


Conclusion
Les lois de la Nature, de la même façon que les lois civiles, ont été instaurées par le Créateur pour nous protéger. Les violer, même en pensant améliorer le confort de l'humanité, est extrêmement risqué.
Le domaine de la vie, de la procréation et des enfants appartient à Dieu. Quand l'homme se prend pour Dieu, malheur aux autres hommes! Un dictateur pourrait un jour s'emparer de ces techniques pour aliéner la race humaine. Le Livre du prophète Daniel et l'Apocalypse de Jean annoncent la venue d'un tel homme, appelé l'Antéchrist.
En quittant les valeurs de la Bible, nos sociétés sont entrées dans des sables mouvants.
Sans valeurs absolues, sans lois immuables, il n'y a plus de protection et notre monde devient une jungle où il ne fait pas bon vivre.
Je suis sûr que notre vie serait bien plus équilibrée et heureuse si nous redécouvrions la sagesse des Saintes Écritures. Car il existe un Dieu, infiniment supérieur, qui nous aime et a un plan pour chacun de nous. Il se révèle d'abord par sa création, qui, bien que gâchée en partie par le mal, reste une oeuvre admirable d'intelligence. Il s'est aussi révélé au travers des prophètes, qui ont écrit la Bible. Mais Il désire se révéler tout personnellement à vous, cher lecteur, à travers Jésus-Christ. En lisant le Nouveau Testament et en découvrant qui est Jésus, vous serez mis en contact avec le Dieu vivant et véritable et votre vie prendra une direction tout à fait nouvelle et bénéfique.
Emmanuel Bozzi,
père d'un enfant trisomique www.foibiblique.com
«Amour de la Vérité» (No 49/décembre 2000)
 

* Il est frappant que Rudolph Steiner ait vu ce danger déjà en 1923. Rappelons qu'il fut le fondateur de l'anthroposophie, «La science de l'esprit qui est la forme la plus complète de l'occultisme» (Selon «La religion dans l'histoire et dans le présent». Tome 1). (N.d.l.r. de la
B. N.).
© La Bonne Nouvelle No 2 / 2001


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PLUSIEURS ÉQUIPES DE SAVANTS TRAVAILLENT DE PAR LE MONDE POUR PERMETTRE UN JOUR AUX HOMMES D'ÊTRE «ENCEINTS»!

J'ai assisté hier soir à Paris à une conférence du Prof. Henri Joyeux – chirurgien cancérologue – de Montpellier, spécialiste des cancers chez la femme, auteur de plusieurs livres dont «Femmes si vous saviez: 83 questions/réponses (hormones-Ménopause-Ostéoropose)». 

Le Prof. Joyeux ainsi que les Prof. Lucien Israël (Paris) & Dargent (Lyon), autres cancérologues renommés sont les 3 seuls médecins connus qui dénoncent contre le «médicalement correct» l'utilisation commune et abusive des hormones, le mensonge sur les médicaments et les traitements, les lobbies pharmaceutiques, la langue de bois et les agissements irresponsables ou pervers des services de l'État et de ceux qui s'occupent de la Santé. 

Le prof. Henri Joyeux a indiqué et confirmé qu'il y avait actuellement dans le monde plusieurs équipes de «chercheurs» qui travaillent dans le but avoué et fou que les hommes puissent avoir des enfants, le pire c'est qu'il est possible qu'ils y arrivent!

(C. Maître) ajouté le 17/10/2001

© Voxdei 17-10-2001


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SCIENCE ET TECHNOLOGIE: UN PAS DE PLUS VIENT D'ÊTRE FRANCHI DANS LA CRÉATION D'UN HOMME «BIONIQUE»

Des électrodes ont été implantées dans le crâne d'un singe. Ces électrodes ont été ensuite reliées à un bras robotisé qui peut alors exécuter en temps réel l'ordre intimé par les neurones du singe. Les gestes exécutés par la machine sont bel et bien donnés par le cerveau d'un être vivant. 

(BFM) ajouté le 14/11/2001

© Voxdei 14 -11 - 2001


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2 SOCIÉTÉS SONT PARVENUES À CRÉER DES PORCS CLONÉS TRANSGÉNIQUES

Deux sociétés de biotechnologies concurrentes annoncent être parvenues à créer des petits porcs clonés transgéniques. D'un côté, la firme écossaise PPL Therapeutics, à l'origine du clonage de la célèbre brebis Dolly, qui déjà en mars 2000 avait annoncé la naissance des cinq premiers porcelets clonés puis en avril 2001 celle des premiers porcs clonés transgéniques (cf. revue de presse du 12/04/01). De l'autre, la compagnie Immerge Bio Therapeutics liée à la fois à l'université du Missouri Columbia et à Novartis Pharma. 

Mercredi 2 janvier, PPL therapeutics annonçait, par communiqué de presse, la naissance, le jour de Noël, de cinq porcelets vivants et en bonne santé appelés pour la circonstance: Noël, Angel, Star, Joy et Mary! Les chercheurs ont génétiquement modifié ces porcelets en inactivant un gène responsable du rejet des organes de l'animal par le système immunitaire humain. 

Or, les problèmes de rejet sont l'un des obstacles majeurs à l'utilisation des greffes inter-espèces, autrement dit les xénogreffes. C'est une des raisons pour laquelle l'assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe avait exigé en 1999 un moratoire sur les xéno-transplantations et les États-Unis ont cadré ces recherches de lourdes règlementations. En octobre 2001, le Comité scientifique directeur (SSC) de l'Union européenne recommandait la création d'une agence centrale pour le suivi et le contrôle des animaux utilisés pour les xéno-transplantations. 

La naissance de ces 5 porcelets ainsi que celle des 4 porcelets d'Immerge Bio Therapeutics (publiée dans la revue électronique de Science) serait un premier pas décisif dans la production d'animaux porteurs d'organes pour les humains. Néanmoins, des essais seront d'abord effectués sur des primates pour s'assurer que la greffe d'organes de porcs transgéniques ne provoque pas d'autres rejets. Ces expériences confirment toutefois que le porc répond le mieux aux exigences de greffes inter-espèces, la structure de ses organes s'apparentant le mieux à ceux de l'humain. 

Les chercheurs de PPL envisagent de mener des essais cliniques chez l'homme dans environ 4 ans. D'abord vers des thérapies anti-diabètes par l'injection de cellules de porcs dans le pancréas de patients humains puis vers des greffes d'organes lourds (coeur, foie, rein). 

Enfin, les analystes financiers estiment à 11 milliards de dollars par an le marché d'organes et de médicaments immunosuppresseurs.

(Généthique) ajouté le 4/1/2002

© Voxdei 04 -01 - 2002


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LES MANIPULATIONS GÉNÉTIQUES BEAUCOUP PLUS DANGEREUSES QUE LA PHYSIQUE

Comme chaque fois qu'il sort de sa tanière, le Dr Stephen Hawking a su créer la controverse la semaine dernière. Dans une entrevue au quotidien britannique Daily Telegraph, le distingué physicien a déclaré que la race humaine risquait de faire face, à plus ou moins brève échéance, à sa propre disparition, des suites d'un virus qu'elle aurait elle-même créé. 

«Le risque est que, accidentellement ou volontairement, nous fabriquions un virus qui nous détruira.» En ce sens, il voit la biologie du IIIe millénaire et ses manipulations génétiques beaucoup plus dangereuses que la physique et ses manipulations de l'atome. 

Seule chance de survie: coloniser l'espace. «Je ne crois pas que la race humaine survivra au prochain millier d'années, à moins que nous ne nous dispersions dans l'espace.» 

La vision noire a fait jaser, et a aussi suscité des critiques. Pour Benny Peiser, de l'Université John Moores, Angleterre, les prévisions de Hawking ne constituent qu'une campagne de promotion pour son dernier livre, The Universe in a Nutshell, dont le Daily Telegraph publiait des extraits la semaine dernière. L'auteur de science-fiction britannique Sir Arthur C. Clarke, également interrogé par la BBC, s'est dit étonné que, tant qu'à parler de risques de disparition, le Dr Hawking «n'ait pas mentionné le risque d'un impact d'astéroïde». «Il y a plus d'un an, a rappelé Peiser, il (Hawking) nous a prévenu que la Terre allait probablement devenir de plus en plus chaude, en raison des émissions de CO2 causées par l'homme... À présent, profitant de la menace du bioterrorisme, ses dernières prophéties apocalyptiques (s'appuient) sur la biologie.»

(SOS-Planete) ajouté le 5/1/2002

© Voxdei 05 -01 - 2002

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LA SOCIÉTÉ RAËLIENNE CLONAID ANNONCE LE CLONAGE D'UN MOURANT

La société CLONAID, détenue par la secte raëlienne, annonce le clonage d'un homme malade en phase terminale qui «a l'intention de léguer ses biens à la mère adoptive et d'abandonner le traitement qui le maintient en vie dès la naissance de l'enfant». La mère porteuse est l'une des 50 femmes raëliennes sélectionnées pour prendre part au projet de clonage reproductif.

(4 vérités hebdo) ajouté le 9/3/2002

© Voxdei 09-03-2002


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LES APPRENTIS SORCIERS DE L'ADN INVENTENT UNE NOUVELLE GENÈSE

En violant les lois du code génétique, des biologistes et des chimistes ont modifié la machinerie moléculaire de la synthèse des protéines. Ils commencent ainsi à créer des éléments vivants qui, naturellement, n'auraient jamais dû voir le jour sur Terre.
Le moment est historique. Pour la première fois dans l'histoire de la compréhension et de la maîtrise du vivant, des scientifiques ont entrepris de créer de nouveaux organismes, des éléments vivants ne correspondant en rien aux règles du code génétique. Spécialistes de la biologie moléculaire et de la chimie des protéines, ces chercheurs ont modifié la structure de l'ADN et des différentes molécules qui assurent la transcription des messages que porte ce support de l'hérédité. Ils commencent ainsi à explorer un champ totalement inconnu où les lois qui ont régi l'évolution de l'ensemble des organismes vivants ne sont plus respectées.
Un demi-siècle après la découverte, avec le code génétique, des bases de l'hérédité et de la réplication du vivant, et alors que l'on achève le décryptage du génome de l'espèce humaine, une nouvelle discipline est en train de naître. Contrairement aux autres domaines des sciences du vivant, sa démarche n'est plus uniquement fondée sur la compréhension, la maîtrise des lois fondamentales de la génétique. Cette forme de rupture avec le respect de la nature correspond à une idée de départ aussi simple que ses perspectives sont vertigineuses. En témoigne la publication d'un groupe de chercheurs japonais dans le numéro de février du mensuel de Nature Biotechnology. 



DES PROGRÈS RÉCENTS
L'équipe dirigée par Shigeyuki Yokohama (Université de Tokyo) explique comment elle est parvenue à intégrer une nouvelle paire d'éléments unitaires de l'ADN (ou nucléotides) fabriqués par synthèse au sein d'une molécule d'ADN. Elle a ainsi réussi à élargir et à modifier le code génétique qui, en temps normal, permet de passer d'un alphabet de quatre lettres (les «bases» A, C, G, T de l'ADN) à un alphabet de 20 lettres (les acides aminés constitutifs des protéines). Et cela en impliquant la totalité de la machinerie moléculaire réalisant la synthèse des protéines.
Cette publication fait suite à une série de progrès récents accomplis dans l'incorporation de nucléotides de synthèse dans des chaînes d'ADN naturel. Elle marque une étape importante en fournissant la démonstration que l'on peut greffer deux nucléotides non naturels dans le processus existant.
Le principe d'une modification volontaire du code génétique n'est pas nouveau. Il a notamment été envisagé et étudié au début des années 1960 par Alexander Rich (Massachusetts Institute of Technology). En revanche, la mise au point de nouvelles techniques de biologie moléculaire et de culture des cellules hautement performantes rend aujourd'hui possible les premières réalisations concrètes.
Les deux premières publications marquantes dans ce domaine datent du 20 avril 2001. Le mensuel Science révélait alors les travaux de l'équipe américaine dirigée par Peter G. Schultz, du Scripps Research Institute de La Jolla, et de celle, franco-américaine, dirigée par Philippe Marlière, fondateur de la société Evologic. Ces chercheurs étaient parvenus à créer, de deux manières différentes, une bactérie Escherichia coline correspondant plus aux règles du code génétique naturel, et contenant, en son sein, un acide aminé modifié.
Pour les tenants de cette nouvelle discipline qui prétendent élargir l'alphabet du vivant, le système que nous connaissons actuellement peut être modifié et enrichi. Ainsi, en incorporant, comme les chercheurs japonais sont parvenus à le faire, deux nouveaux nucléotides, S et Y, s'ajoutant à A, T, C et G, on obtient une nouvelle combinatoire qui bouleverse la donne traditionnelle et permet d'envisager la création d'organismes vivants aux propriétés insoupçonnées.
Deux approches sont aujourd'hui privilégiées. La première a pour objectif de modifier les règles du jeu génétique en transmettant à un ADN naturel (de quatre nucléotides) des instructions génétiques qui le conduiront à assurer lui-même la création de précurseurs de nouveaux nucléotides. Cette stratégie d'«invasion» pourrait conduire à la création d'un organisme à la fois transformé et autonome doté d'une machinerie qui n'a encore jamais été observée sur la Terre. Une technique voisine, dite d'«enclave», ne s'attaque pas au système de codage génétique naturel lui-même mais introduit, au sein de l'organisme, un système génétique différent agissant sur la synthèse des protéines. 



LA RÉÉCRITURE DE LA GENÈSE
La seconde approche consiste à bâtir artificiellement des machineries microscopiques complètes. Ces dernières comprennent tout le nécessaire, de l'ADN contenant des nucléotides de synthèse non naturels jusqu'à la traduction de ce nouveau code sous forme de nouvelles protéines. Ces travaux sont privilégiés par des équipes plus proches de la chimie. En misant sur une reconstruction artificielle, elles s'opposent aux premières qui parient d'emblée sur une forme de plasticité du vivant qui leur assurera de pouvoir diriger une nouvelle évolution.
Dans les deux cas, le principal objectif est l'obtention de protéines chimériques n'existant pas dans la nature et dont les propriétés espérées pourraient avoir de multiples applications industrielles ou médicales. On compte aujourd'hui une dizaine d'équipes spécialisées dans ce nouveau champ de recherche aux États-Unis, au Japon, en Allemagne et en France. Leurs progrès sont observés par plusieurs géants de l'industrie pharmaceutique comme Roche ou Merck même si rien ne permet encore de situer avec précision quand pourront émerger les premières applications concrètes.
Conscients de l'importance des travaux qu'ils mènent et qui font d'eux de véritables démiurges, plusieurs responsables de cette nouvelle discipline ne craignent pas, pour définir leur nouveau champ d'activité, d'avoir recours à des métaphores empruntant au vocabulaire religieux. C'est ainsi que l'élargissement du code devient pour certains la réécriture de la Genèse tandis que d'autres estiment qu'ils poursuivent et complètent l'oeuvre de la création comme Dieu aurait pu le faire, s'il n'avait préféré se reposer le septième jour...
Reste, pour l'heure, un problème majeur: celui de l'encadrement de travaux dont le caractère potentiellement dangereux ne peut être ni ignoré ni sous-estimé. À l'abri de leur originalité, ils échappent aux systèmes d'autorisation et de contrôle en vigueur. D'où l'urgence de prendre en compte, au-delà de la manipulation génétique du vivant, la possibilité de transgresser des lois que l'on tenait, hier encore, pour immuables.
Jean-Yves Nau
(Le Monde) ajouté le 6/3/2002


© Voxdei

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UN LABORATOIRE DE CLONAGE HUMAIN S'INSTALLE EN AFRIQUE

La société Clonaid, laboratoire de clonage humain liée au mouvement religieux de Raël, s'installe en Afrique. C'est à Abidjan qu'elle a décidé d'élire domicile et sera opérationnelle dès janvier prochain. La chimiste Brigitte Boisselier, PDG de la société, fait face à la controverse et explique sa démarche. Interview. 

03/10/02: La société de clonage humain Clonaid, a décidé de poursuivre ses activités en Afrique. Elle installe une partie de ses laboratoires à Abidjan. La nouvelle antenne sera opérationnelle dès janvier prochain. Liée au mouvement religieux des Raëliens – considéré comme une secte –, l'entreprise développe depuis 2000 la technique du clonage et a déjà procédé à l'implantation d'embryons viables chez l'homme. Pour Brigitte Boisselier, PDG de Clonaid, les perspectives médicales sont énormes. La chimiste revient sur ses préceptes religieux pour expliquer sa conception du clonage et annonce que son travail en Afrique ne concernera, dans un premier temps, que les animaux. 

Afrik: Pourquoi avez-vous décidé de vous installer en Afrique? 

Brigitte Boisselier: Nous avons beaucoup de demandes en Afrique. Nous avons de nombreuses demandes d'Afrique du Sud, de Côte d'Ivoire, de la Tunisie, du Maroc et même du Congo. C'est vrai que la demande n'est pas culturelle. Mais la question se pose pour les couples infertiles ou les personnes qui perdent des enfants. Après, les freins sont essentiellement religieux. L'amarrage catholique est moins fort en Afrique. J'ai participé à de nombreux débats radio ou télé en Afrique avec des scientifiques et des juristes et j'ai constaté qu'ils avaient une plus grande ouverture d'esprit que les occidentaux. 

Afrik: Vous avez eu de gros déboires avec l'administration américaine qui a mis un terme à vos activités aux États-Unis. En vous installant à Abidjan, on pourrait légitimement vous accusez de profiter du vide juridique total en matière de clonage humain en Afrique

Brigitte Boisselier: Nous n'avons pas l'intention de transférer tous nos labos à Abidjan. Notre activité concerna uniquement dans un premier temps le clonage bovin. Pour créer des cheptels plus performants. Il n'est pas encore question de clonage humain. 

Afrik: Le clonage humain pose un problème étique extrêmement délicat. Comment expliquez-vous les nombreuses levées de boucliers? 

Brigitte Boisselier: La clonage humain véhicule une image de Frankenstein. D'un point de vue religieux classique, tout ce qui touche à la reproduction humaine relève du divin, une naissance est un cadeau de Dieu et non des hommes. En dehors de ces considérations, les personnes se basent sur les films hollywoodiens ou les livres sur les armées de clones. Et pour les dérives possibles du clonage ce n'est pas aux individus qu'il faut s'adresser mais aux gouvernements. On avait assisté à un même tollé général à la fin des années 70, pour le premier bébé éprouvette. Il existe un cycle d'acceptation d'une dizaine d'année. Aujourd'hui nous sommes dans des réactions intermédiaires. Certains pays ou États, comme la Californie – qui été le premier à interdire les recherches en 1998 – commencent à légaliser les recherches sur les cellules souches.

Afrik: En quoi le clonage serait-il une bonne chose? 

Brigitte Boisselier: La culture des cellules souches offre, à elle seule, d'immenses perspectives médicales. Elles portent tout le codage génétique de l'individu et peuvent remplacer n'importe quelles cellules du corps humain. En les implantant vous introduisez des cellules neuves. À terme, en matière de médecine réparatrice on pourra faire de nouveaux foies, de nouveaux reins. 

Afrik: Mais si l'on considère le clonage complet d'individus, on s'éloigne des applications purement médicales pour toucher aux questions idéologiques. En tant que raëlienne, qu'elle est exactement votre vision du clonage? 

Brigitte Boisselier: Le raëlisme est une religion athée dans le sens où, pour les raëliens, il n'y a pas de Dieu. La vie sur terre a été créée par des êtres venus d'ailleurs. Raël (fondateur du mouvement), au même titre que Moïse ou Mahomet, est un prophète envoyé par nos créateurs pour nous apporter un message sur terre. Le clonage est pour nous une manière d'atteindre une forme de vie éternelle car, en reproduisant à l'identique la cartographie d'un cerveau, il permettra bientôt de transférer une personnalité dans un nouveau corps. Il s'agit du même principe de réincarnation que l'on peut trouver dans d'autres religions. 

Clonaid 

L'entreprise Clonaid a été créée en 1997, par Raël, quelques semaines après Dolly, le premier cas de clonage réussi sur un être vivant (une brebis). La société à entièrement été cédée à la chimiste Brigitte Boisselier, raëlienne elle-même. Clonaid annonce avoir développé ses premiers embryons en septembre 2001, ses premiers embryons viables en février 2002 et procédé aux premières implantations humaines en mars dernier. La société dispose d'une machine, de fabrication sud-coréenne, la RMX 2010, capable de réaliser la fusion, par impulsion électrique, entre un ovocyte énucléé (sans noyau) et le code génétique d'un donneur. Quatre scientifiques africains, ivoiriens et burkinabés, ont été sélectionnés pour travailler dans les futurs laboratoires d'Abidjan. 

(Afrik.com/SOS Planète) ajouté le 7/10/2002

© Voxdei


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