Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

Environnenent

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CLONAGE D'EMBRYONS HUMAINS: APPLICATIONS CONCRÈTES ATTENDUES DANS 5 ANS

rapporté par «Alexandre V.»

LONDRES, 23 jan (AFP) – Le feu vert des Lords va permettre l'utilisation en Grande-Bretagne du clonage d'embryons humains à des fins thérapeutiques, avec la possibilité, selon les scientifiques, d'applications concrètes pour des maladies comme celle de Parkinson dans un délai de cinq ans. 

«Le vote de la nuit dernière (ndlr: de lundi à mardi) permettra que des expériences réalisées sur l'homme, probablement dans des cas de maladies attaquant le cerveau comme celle de Parkinson, aient lieu d'ici trois ans», a affirmé à la BBC (radio) Simon Best, responsable du groupe de pression Bio-Industry Association. 

«Si ces (expériences) confirment ce que nous avons vu avec des animaux, alors nous pourrons commencer à voir, tout au moins à petite échelle, des applications concrètes d'ici cinq à sept ans», a ajouté le chercheur, qui a travaillé par le passé pour la société responsable du clonage de la brebis Dolly. 

«Une série de rapports établis par des chercheurs faisant des expériences sur des animaux, en utilisant des cellules d'animaux clonées, montrent des résultats très spectaculaires», a poursuivi M. Best. Il cite notamment des cas d'applications sur le coeur ou la moelle épinière. 

Les cellules clonées sont identifiées comme «cellules amies» par le système immunitaire et non comme un corps étranger, évitant les phénomènes de rejet si courants dans les greffes. 

Austin Smith, un chercheur de l'université d'Édimbourg, a pour sa part souligné «le potentiel pour traiter des maladies pour lesquelles il n'existe pas de traitement ou qui ne peuvent être traitées que de façon insatisfaisante». 

«Nous devons maintenant prendre en considération les droits du patient», a poursuivi M. Smith, qui pourrait être l'un des premiers à solliciter les autorisations nécessaires pour mener les nouvelles recherches. 

«Ce n'est pas quelque chose d'abstrait pour quelqu'un qui souffre de la maladie de Parkinson que de dire que nous allons finalement laisser cette question en suspens deux années supplémentaires», a-t-il dit. 

C'est pourtant ce que demandaient lundi les représentants des cultes catholique, anglican, musulman et juif en adressant une lettre aux Lords pour dénoncer la nouvelle législation. 

Ils espéraient que la chambre haute du parlement voterait un amendement demandant la formation d'un comité spécial devant étudier dans un premier temps les aspects éthiques de la loi, étude qui aurait retardé l'application de la loi. Mais les Lords ont décidé qu'un tel comité pouvait être établi plus tard, sans reporter l'adoption de la loi. 

Il s'agit d'«utiliser une vie humaine comme une matière organique jetable et l'Église catholique estime bien entendu qu'un embryon mérite un respect total», avait auparavant déclaré le chef de l'Église catholique en Angleterre et au Pays de Galles, l'archevêque de Westminster Cormac Murphy O'Connor. 

Cette loi, approuvée en décembre à une très large majorité de la Chambre des Communes -- 366 voix pour et 174 voix contre -- a été cette fois approuvée par la Chambre haute de Westminster par une majorité plus forte que prévu: 212 voix pour et 92 voix contre. 

Le ministre de la Santé Lord Hunt a indiqué que la loi pourrait prendre effet le 31 janvier. À compter de cette date, a-t-il précisé, les chercheurs pourront solliciter l'autorisation nécessaire pour procéder au clonage d'embryons humains. 

La loi britannique permettait déjà depuis 1990 la création d'embryons pour la recherche, dans la limite d'une utilisation sous quatorze jours et uniquement pour lutter contre les problèmes de stérilité. La loi adoptée lundi est en fait une extension de cette loi, appelée Human Fertilisation and Embryology Act, autorisant les recherches dans un cadre plus large. 

(AFP) ajouté le 23/01/2001

© Voxdei 23-01-2001

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FEU VERT AU CLONAGE PAR LE COMITÉ D'ÉTHIQUE

Le Comité français national d'éthique vient de se prononcer en faveur du clonage thérapeutique (cf. Le Monde, 8 février). La Commission consultative nationale d'éthique (CCNE) s'est en effet exprimée à une très large majorité en faveur du «clonage thérapeutique», qui autorise l'utilisation des embryons dits «surnuménaires» (issus de la fécondation in vitro), c'est-à-dire, de facto, leur destruction. 

Mais le comité français d'éthique a en même temps rappelé son «attachement unanime» à l'interdiction du clonage dans un but «reproductif», excluant également la production d'embryons pour la recherche.

(Zénit) ajouté le 14/02/2001

© Voxdei  14 -02 - 2001


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USA: UN CONSORTIUM PRIVÉ DE MÉDECINS VEUT CLONER UN ÊTRE HUMAIN.

Un consortium privé regroupant des médecins de plusieurs pays a lancé un vaste effort pour tenter dans les un ou deux ans qui viennent de cloner un être humain à des «fins thérapeutiques», une méthode qu'ils entendent réserver aux couples stériles. «L'effort va consister à aider des couples qui n'ont pas d'autre alternative pour se reproduire et qui veulent avoir leur propre enfant biologique sans avoir à utiliser les ovules ou le sperme de quelqu'un d'autre», a expliqué le Dr Panos Zavos, andrologue et professeur de physiologie reproductive à l'Université du Kentucky, joint par téléphone depuis Lexington (Kentucky). 

L'enfant qui naîtrait serait une reproduction à l'identique du père ou de la mère, en fonction de qui est sélectionné pour faire office de donneur. Plusieurs scientifiques se sont associés à cette fin au sein d'un consortium international privé dirigé par un médecin italien de Rome, le Dr Severino Antinori, qui jouit d'une réputation sulfureuse en raison notamment de ses efforts consistant à aider les femmes ménopausées à avoir des enfants. La technique de clonage sera proche de celle utilisée actuellement pour les animaux. Elle consistera à injecter dans l'ovocyte de la femme le matériel génétique prélevé sur l'un des deux parents. 

Selon lui, la technologie n'est pas encore complètement au point. «Il faut que l'on y travaille mais je pense qu'on peut y parvenir avec un peu d'effort et avec les technologies disponibles dans le domaine de la fertilisation in vitro». Grec chypriote naturalisé américain, le Dr Zavos est un spécialiste de la stérilité masculine. Avec son épouse, le Dr Pette Zarmakoupis-Zavos, une gynécologue-obstétricienne, il dirige un centre de traitement de la stérilité, le Kentucky Center for Reproductive Medicine. Le Dr Zavos s'est dit «pleinement conscient» des conséquences d'une telle innovation. «Mais le monde doit prendre conscience que la technologie est pratiquement au point, et qu'est-ce qui vous dit qu'il n'y a pas déjà un être humain qui a été cloné?» 

«La technologie sera mise à la disposition du monde. Notre groupe de scientifiques mettra au point des principes directeurs et d'autres garde-fous pour qu'elle reste sous contrôle et ne soit pas appliquée sans distinction aucune à tous ceux qui voudraient se cloner», a assuré le médecin. «Le génie est déjà sorti de la lampe», a-t-il prévenu, dans une référence au conte d'Aladin. Selon lui, le coût d'une telle procédure pourrait atteindre jusqu'à 50.000 ou 60.000 dollars. «Mais nous espérons pouvoir le rabaisser proche du coût d'une fertilisation in vitro, entre 10.000 et 20.000 dollars». Ce n'est pas la première fois que des scientifiques annoncent leur intention de cloner un être humain. Un médecin de Chicago, Richard Seed, avait déjà fait sensation en 1998 en affirmant s'être lancé dans la course au clonage et, l'été dernier, une scientifique française, membre de la secte des Raëliens, avait également annoncé sa volonté de cloner un bébé mort récemment aux États-Unis.

(AFP) ajouté le 5/02/2001

© Voxdei 05 -02 - 2001


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CLONAGE DU PREMIER EMBRYON DE SINGE PAR UNE ÉQUIPE AMÉRICAINE

D'après the Sunday Times, une équipe américaine aurait réussi à créer par clonage le premier embryon de singe. Le Professeur Wolf, qui aurait réalisé cette expérience souhaiterait maintenant réimplanter cet embryon dans le but de créer une lignée d'animaux génétiquement semblables pour les besoins de la recherche. Une expérience similaire avait déjà été réalisée aux États-Unis, mais sans que les chercheurs n'aient réussi à réimplanter l'embryon.

(Généthique) ajouté le 5/11/2001

© Voxdei 21-02-2001


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CLONAGE HUMAIN, DES PROMESSES THÉRAPEUTIQUES AU DILEMME ÉTHIQUE

L'annonce ce week-end par une société américaine du clonage d'embryons humains à des fins thérapeutiques a provoqué une réaction mondiale contre ces méthodes qui posent de profondes questions éthiques et peuvent permettre de mettre au monde un clone d'être humain. 

L'objectif affiché d'Advanced Cell Technology (ACT) est de faire avancer les recherches dans le domaine de la médecine régénérative par des greffes de cellules pour guérir des maladies aujourd'hui incurables, telles que les affections neuro-dégénératives, diabétiques ou hépatiques. 

Mais la petite société de Worcester dans le Massachusetts a provoqué une onde de choc en annonçant avoir appliqué à des ovules de femmes volontaires les techniques de clonage jusqu'à présent réservées aux animaux, réussissant à produire des embryons au bagage génétique «reprogrammé». 

Ces mêmes techniques sont applicables dans le domaine de la médecine reproductive, d'où l'inquiétude mondiale suscitée par l'annonce. 

D'autant que certains scientifiques tentent déjà de s'en servir pour mettre au monde des bébés clonés, tel le Dr Panayotis Zavos aux États-Unis qui prévoit de réussir le clonage du premier être humain «dans les prochaines semaines», selon ses déclarations à l'AFP. 

L'annonce de la société ACT, également perçue sur le plan thérapeutique comme l'utilisation d'embryons humains comme une pure source de pièces de rechange pour guérir des maladies, a provoqué une levée de boucliers, tant aux États-Unis où le président George W. Bush a annoncé son «opposition à 100%» au clonage humain, que dans le reste du monde. 

Un projet visant à interdire tout clonage humain, même à des fins thérapeutiques, avait déjà été adopté le 31 juillet à la Chambre des représentants et attend d'être voté au Sénat pour prendre force de loi sous la plume du président américain. 

Le président américain George W. Bush a condamné lundi le premier clonage d'embryon humain, en affirmant que pareille expérience était «moralement mauvaise», et appelé le Sénat à interdire cette procédure. 

Les tenants de la droite religieuse ultraconservatrice américaine sont montés au créneau lundi pour dénoncer la création d'embryons humains clonés et appeler les parlementaires américains à interdire au plus vite cette pratique. 

Pour le directeur général d'ACT, Michael West, la perspective de cette interdiction justifiait la publication de résultats encore «préliminaires», que d'autres scientifiques ont jugé prématurés. «Nous pensons que ces premières étapes seront importantes dans l'histoire de la médecine», a-t-il déclaré lundi, en appelant le monde à «dépasser ses peurs». 

Cependant, les embryons clonés n'ont pas survécu au-delà du troisième jour de développement, ne dépassant pas le stade de division cellulaire de six cellules, selon les éléments publiés par ACT dans la revue The Journal of Regenerative Medicine. 

Et les résultats de l'étude n'ont pu être examinés par des experts indépendants, comme c'est habituellement le cas pour des publications scientifiques, ACT préférant donner l'exclusivité à un hebdomadaire grand public et à un magazine de vulgarisation scientifique. 

Le «père» de la brebis clonée Dolly, l'Écossais Ian Wilmut, a estimé que l'expérience d'ACT n'était qu'une «observation préliminaire», alors que la survie de l'embryon cloné pendant au moins sept jours aurait été nécessaire. 

L'objectif des spécialistes est généralement de dépasser le cinquième jour, stade du blastocyte, amas d'une centaine de cellules embryonnaires encore indifférenciées, ces fameuses cellules souches aux grandes promesses thérapeutiques. 

L'intérêt des cellules souches embryonnaires réside dans leur polyvalence. Placées dans l'environnement tissulaire approprié, elles pourraient donner naissance à quelque 250 types de cellules spécialisées, porte ouverte à la médecine régénérative.

(AFP) ajouté le 29/11/2001

©  Voxdei 29 -11 - 2001


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DEUX ÉTUDES CONFIRMENT LES RISQUES LIÉS AU CLONAGE

Deux études, l'une japonaise montrant la mort précoce de souris clonées et l'autre américaine sur la réussite d'un clonage à partir de cellules adultes très spécialisées, confirment les dangers et les difficultés du clonage. 

Selon les chercheurs japonais, la majorité de leurs souris mâles (10 sur 12) clonées sont mortes prématurément, avant 800 jours, la durée normale d'espérance de vie d'une souris. De quoi justifier, selon eux, les inquiétudes suscitées par les tentatives de reproduire un être humain par clonage. 

Parallèlement, selon des chercheurs du MIT (Massachusetts Institute of Technology, Cambridge, Etats-Unis), les cellules adultes se prêtent particulièrement mal au clonage d'animaux. Ils suggèrent même que la plupart des clones d'animaux réussis ne proviendraient pas de n'importe quelles cellules adultes ordinaires et complètement matures, mais, en fait involontairement, des rares cellules souches présentes dans tout organisme adulte. Ces cellules souches constituent une cible de la recherche thérapeutique, car elles peuvent générer différentes sortes de cellules. 

Le clonage consiste schématiquement à enlever le noyau d'un ovule pour le remplacer par le matériel génétique d'un donneur. 

Ces travaux sont en ligne, respectivement sur les sites du mensuel américain spécialisé Nature Genetics et de l'hebdomadaire britannique Nature. 

Pneumonie, défaillance inexpliquée du foie (nécrose), production insuffisante d'anticorps, et tumeurs (leucémies et cancer du poumon) chez un animal, sont aussi relevés à l'autopsie de six rongeurs par Atsuo Ogura de Tokyo (Institut national des maladies infectieuses). 

Ces observations confirment les dangers multiples menaçant les clones (anomalies du coeur, des poumons, du système immunitaire, obésité, morts fréquentes avant ou juste après la naissance...) déjà signalées, sans oublier le vieillissement prématuré de Dolly, premier animal cloné, après 277 tentatives, avec une cellule de mammifère adulte. 

Le clonage se solde encore souvent par des malformations et des morts prématurées, rappelait en 2001 le Britannique Ian Wilmut, à l'origine de la naissance de Dolly, au moment où l'Italien Severino Antinori et l'Américain Panos Zavos annonçaient leur intention de se lancer dans le clonage humain avec plus de 200 femmes volontaires. 

Au MIT, Rudolf Jaenisch et Konrad Hochdlinger ont pris des globules blancs hyperspécialisés, des lymphocytes B et T, pour produire 21 clones de souris, après mille tentatives et de laborieuses manipulations. 

Ils prouvent «sans équivoque qu'une cellule adulte totalement différenciée peut être reprogrammée pour cloner un animal». Et Rudolf Jaenisch, en rappelant le taux d'échecs considérable de cette forme de clonage, n'hésite pas à suggérer que «la plupart des clones survivants sont, en fait, dérivés de cellules souches adultes présentes en faible quantité dans tous les organes adultes».

(AFP) ajouté le 21/2/2002

©  Voxdei  21-02-2002


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CLONAGE: LE DOCTEUR ANTINORI ANNONCE LA NAISSANCE DU PREMIER BÉBÉ CLONÉ POUR DÉCEMBRE 2002...

Le gynécologue Sévérino Antinori, professeur à l'université de Tor Vergata (Italie) et directeur d'une clinique de procréation assistée à Rome, annonçait en janvier 2001 avec l'américain Panos Zavos qu'un bébé clone naîtrait «d'ici dix-huit mois à deux ans». Le 24 avril 2002, il annonçait que 3 grossesses étaient en cours, 2 en Russie et une dans un autre pays. En mai, il précisait au journal Le Monde que ces 3 grossesses s'achèveraient «en décembre 2002 ou janvier 2003».

Enfin, il y a 11 jours, alors qu'il accordait une interview au quotidien Libération, lors du 18e congrès de l'Eshre auquel il assistait à Vienne (Autriche), Sévérino Antinori déclarait «parmi mes patients, 50 couples qui souffrent d'une infertilité masculine totale se sont portés volontaires pour entrer dans un programme de clonage. J'ai fait 18 transferts d'embryons crées par clonage et j'ai obtenu une grossesse. Elle est dans sa quinzième semaine. Le foetus a une bonne morphologie». 

Pour cette première grossesse, le Pr. Antinori ne précise pas le nombre d'ovules nécessaires pour obtenir un embryon viable mais déclare «qu'il a travaillé normalement, avec des ovules qui proviennent de la mère». 

Pour le gynécologue Antinori, «le clonage reproductif est une thérapeutique» pour les hommes azoospermiques (absence totale de spermatozoïdes dans le sperme émis). Il précise lui-même qu'il préfère utiliser le terme de «transfert de noyau somatique» ou de «programme génétique» que celui de «clonage».

Le bébé, prévu en décembre, ne sera pas montré au public dès sa naissance. «On attendra qu'il y ait une vingtaine d'enfants nés de clonage pour faire une publication scientifique». 

Quant aux questions qui se posent sur la santé et l'état du nourrisson cloné, Antinori est «convaincu qu'il y a moins de risques chez l'homme que chez l'animal». Ce n'est pourtant pas l'avis d'autres spécialistes de la procréation assistée. Jan Tesarik, qui travaille sur la possibilité de donner un enfant aux femmes qui n'ovulent plus, explique «je n'ai rien contre le clonage humain (...). Le vrai problème, c'est le risque de malformations. Mais la science va progresser avec l'expérience du clonage thérapeutique». 

Une soixante de ces médecins et biologistes spécialistes de la procréation assistée ont participé au 4ème congrès d'A-Part, jeune association internationale de cliniques et laboratoires privés spécialisés dans la reproduction assistée, dont Sévérino Antinori avait été évincé pour «avoir trop joué les vedettes du clonage». Celui-ci a monté sa propre association Warm (World association for reproductive medecine). 

(Libération/Généthique) ajouté le 12/7/2002

© Voxdei 12-07-2002


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RAËL ANNONCE UN PREMIER CLONAGE HUMAIN EN COURS

Il y a un mois, un embryon cloné aurait été implanté sur une Sud-coréenne.

Décidément, la secte des raëliens ne quitte plus le devant de la scène. Après la mise en vente des premières «machines à cloner», baptisées RMX 2010, BioFusion Tech, la filiale coréenne de Clonaid créée par Raël, affirme qu'une jeune Sud-coréenne s'est faite implantée un embryon cloné il y a un mois de cela. BioFusion a ajouté que le clone naîtrait en Corée du sud si d'ici la naissance rien ne s'y opposait. En effet, ce pays n'a pas encore de réglementation interdisant le clonage humain mais un projet de loi a été rédigé par le ministère de la Santé et doit être discuté par le parlement.

Un porte-parole du ministère coréen de la Santé a déclaré que quatre enquêteurs avaient été envoyés inspecter un laboratoire de BioFusion à Daegu. Et le ministère n'exclut pas une enquête pénale s'appuyant sur d'autres législations.

Du côté des raëliens, on se veut comme d'habitude optimiste mais on prévient tout de même que l'expérience pourrait être interrompue si des tares étaient décelées par des tests génétiques, une référence au vieillissement précoce de la brebis clonée Dolly, la technique utilisée par Clonaid étant similaire à celle employée pour le célèbre mouton.

Rappelons, à cet effet, que depuis la naissance de Dolly en 1997, les scientifiques sont parvenus à reproduire à l'identique des souris, des vaches, des chèvres, des cochons, des lapins et même des chats. Mais aucun singe, animal pourtant considéré comme très proche de l'homme.

Outre le fait qu'une tentative sur six, pas plus, aboutit à une naissance, un bon nombre des animaux clonés meure peu après leur venue au monde. Et beaucoup de ceux qui survivent sont handicapés ou affligés de difformités graves. L'agitation raëlienne pourrait donc simplement paraître farfelue si elle n'était aussi inquiétante. `Non seulement nous espérons être les premiers à cloner un être humain mais nous voulons aussi contribuer à ce que les efforts de clonage puissent se multiplier partout dans le monde, afin d'aider à guérir toutes les maladies et à améliorer la race humaine, a expliqué le fondateur de la secte, Raël. Il s'est, par ailleurs, réjoui que les États-Unis n'aient toujours pas adopté une loi interdisant le clonage humain, une «énorme victoire», selon lui. «Cinq pays sont pleinement engagés dans des efforts de clonage: la Chine, la Suède, la Grande-Bretagne, Israël et l'Arabie Saoudite», a-t-il en outre affirmé.

Selon la société coréenne BioFusion Tech, plusieurs «machines à cloner», que l'on peut commander via internet pour 9 199 dollars, ont été vendues à des équipes de chercheurs lors du salon Bio Expo Japan, début juillet.

L'intérêt porté par Raël au clonage s'explique par le fait que ce Français de 56 ans professe que la civilisation humaine a été créée par des extraterrestres, à l'aide d'une technique semblable, il y a 25 000 ans.

(libre belgique) ajouté le 25/7/2002

© Voxdei 25-07-2002


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CLONAGE: «ET VOUS SEREZ COMME DES DIEUX», LE CLONAGE PRODUIRA DES HUMAINS PRIVÉS D'IDENTITÉ

(par Laurent FLIEDER, mercredi 14 août)

La naissance des premiers clones humains, promise par le Dr Severino Antinori (lire Libération des 12 et 13 juillet), ne sera pas un événement monstrueux, ni même spectaculaire. Au contraire, ce sera un événement silencieux, puisque gardé un temps secret et qui, au lieu de faire des morts, fera des vivants. Mais quels vivants? Car cloner l'homme est bien, plutôt qu'un exploit scientifique repoussant encore la frontière de la stérilité, un choix moral et philosophique.

Envisageons le cas encore incertain – où les individus obtenus par clonage seraient physiquement réussis. Qui, à l'heure actuelle, est en mesure de connaître l'étendue des ravages produits, dans la conscience d'un être humain, par le fait d'apprendre qu'il est la «copie» de son père ou de sa mère et qu'il a été conçu dans ce but? Qu'il ne doit rien à l'un de ses parents et tout à l'autre?

Certes, l'individualité, l'unicité de chacun de nous n'est pas strictement conditionnée par le patrimoine génétique: le milieu, l'éducation «font» eux aussi l'homme et la femme. Il n'en reste pas moins qu'un être humain produit par clonage est par définition privé du gigantesque brassage génétique grâce auquel chaque individu doit, depuis la nuit des temps, d'être un être différent, unique et irremplaçable. Le clone est, au contraire, une réplique d'un de ses parents pour tout ce qui concerne le matériau génétique: pas forcément les mêmes goûts et couleurs (et encore?), mais la même apparence, les mêmes appétits sans doute, les mêmes prédispositions aux mêmes maladies, les mêmes fragilités, les mêmes limites.

Être le jumeau de son frère ou de sa soeur est déjà une situation trouble et troublante, mais très vivable grâce à l'équité des deux êtres, à la totale équivalence de leur statut à leurs propres yeux comme aux yeux des parents. Elle permet à chacun de déterminer son ego dans un partage de l'héritage commun. Mais comment imaginer l'identité de celui qui naît jumeau de son père ou de sa mère? Quelle équité faire jouer, à une génération d'écart, mais aussi, et surtout, à travers l'écheveau de passion, d'autorité et de refus de l'autorité, d'identification et de refus de l'identification, qui constitue la relation parent-enfant? Et comment se forgera-t-il une identité propre et unique lorsqu'il aura face à lui le modèle dont il est un calque? Et comment pourra-t-il vivre son attrait pour l'un, son opposition à l'autre, sans être lui-même mis en cause? D'autant que ce jumeau-là ne pourrait compter sur un frère jumeau pour partager le poids de ce statut: seul dans son cas, seul de sa génération et seul, ou presque, de son espèce. Prisonnier d'un corps existant avant lui, d'un «soma» dont il a sous les yeux le devenir à une génération d'écart, le jeune clone, en regardant son père ou sa mère, ne sait pas seulement comment agir et réagir, il voit aussi comment il va vieillir et peut-être comment il va mourir.

Quelle espèce animale peut se prévaloir d'un aussi terrible privilège, d'une aussi effroyable privation de liberté? Quel être humain s'est jamais trouvé confronté à pareil conflit d'identité? Non, décidément, ce jeune clone n'est pas un être humain «comme les autres», au contraire des milliers d'enfants obtenus par la fécondation in vitro, dans laquelle l'intervention scientifique ne fait que se substituer provisoirement aux conditions naturelles de la procréation.

L'inéluctable est devant nous, il est même annoncé pour le mois de Noël (quel symbole!). Plutôt que de l'accepter, il importe de s'en prémunir, par le législatif. En France, la révision des lois de bioéthique de 1994 sera reprise par le Parlement à l'automne. Mais seule une législation internationale peut espérer quelque efficacité.

Eritis sicut deos: et vous serez comme des dieux, promettait le serpent de la Genèse à Adam et Ève, leur offrant la tentation suprême. En s'arrogeant pour la première fois cette prérogative divine, créer un être humain qui ne soit pas fruit de l'union d'un homme et d'une femme, nos spécialistes de la «médecine reproductive» font bien plus que réactiver les vieux mythes de la créature artificielle, Prométhée, Faust, Golem ou monstre de Frankenstein: ils nous présentent la dernière en date et la plus élaborée des remises en cause de l'unicité de l'espèce humaine. Le XXIe siècle, nous dit-on, sera celui du «clonage». Il importe alors de disposer des outils intellectuels, éthiques et légaux sans lesquels les techniques feront à nouveau connaître leur totale absence d'humanité. 

(Libération/SOS-Planète) ajouté le 16/8/2002

© Voxdei 16-08-2002



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LA NAISSANCE DU PREMIER BÉBÉ CLONÉ EST PRÉVUE POUR DÉBUT JANVIER 2003


Le professeur italien Severino Antinori, gynécologue à la réputation sulfureuse, persiste et signe: il continue d'annoncer, au prix de quelques contradictions, que le premier bébé créé par clonage naîtra début janvier 2003. 

Le professeur a en effet assuré devant la presse que «cette grossesse en est à sa 33ème semaine». «Elle se déroule bien et le foetus, qui pèse 2,7 kg, est sain» et, selon lui, le bébé a «plus de 90%» de chances de naître. 

Mais le Pr Antinori n'en est pas à une approximation près. Le 8 mai dernier, il avait affirmé que cette grossesse en était à sa 10ème semaine. Elle devrait donc être aujourd'hui dans sa 37ème semaine. Interrogé mardi sur ce problème arithmétique, le gynécologue a éludé la question. 

Pourtant, le 12 juillet dans une interview au quotidien français Libération, il affirmait que si la grossesse parvenait à son terme, le bébé naîtrait en décembre. 

Cheveux épais et grisonnants, épaisse moustache, Severino Antinori, 57 ans, s'est fait une réputation internationale dans les années 1990 en permettant à des femmes ménopausées d'avoir des enfants. 

La plus connue d'entre elles, Rossana Della Corte, qui avait 63 ans à la naissance de son enfant en 1994, figure dans le Guiness des records. 

Le professeur Antinori a depuis lors suscité la réprobation de la communauté scientifique et ses détracteurs l'ont affublé d'un nombre impressionnant de sobriquets: Dr Frankenstein, Dr Folamour, Hitler. 

Lui se présente comme un «défenseur des droits de l'Homme» qui permet à des couples stériles d'avoir des enfants. 

Mardi, il a tenu à préciser qu'il n'était pas l'auteur de cette grossesse, mais que sa contribution était «culturelle et scientifique». 

L'Italie est en effet en train de se doter d'une législation interdisant le clonage et sanctionnant très durement les infractions – par des radiations, des peines de prison et des amendes. 

Le professeur Antinori maintient le plus grand flou sur la grossesse en cours. Il refuse de dire dans quel pays naîtra le premier bébé cloné. Le gynécologue a cependant précisé qu'il ne lui donnerait pas le jour. 

Il affirme de plus que le bébé ne sera pas montré après sa naissance et qu'il faudra attendre plusieurs expériences réussies avant qu'il ne fasse une communication scientifique. 

Le gynécologue italien confirme par ailleurs deux autres grossesses en cours, l'une de 27 semaines, l'autre de 28 semaines. 

Mais s'agit-il des mêmes grossesses que celles annoncées également le 8 mai dernier? À l'époque, selon lui, elles en étaient respectivement au stade de 6-7 semaines et de 7-8 semaines. 

Ces deux grossesses devraient donc être aujourd'hui bien au-delà des 30 semaines. 

Pressé de questions, le professeur Antinori refuse là aussi de donner le moindre détail. Il se borne à dire que les trois grossesses se déroulent «dans la même zone géographique». 

Quant au taux de réussite de l'expérimentation, il serait de 10% si l'on en croit le professeur selon lequel pour parvenir à trois grossesses, plus de 30 tentatives ont été réalisées. 

Reste que le gynécologue a d'abord avancé devant les journalistes un taux d'échecs de 10 à 20% comme pour les singes et les lapins, soit l'inverse. 

Pour sa part, l'Église catholique a réaffirmé mercredi sa «condamnation» des pratiques du Pr Antinori. 

«La meilleure attitude est d'éviter les commentaires» sur les nouvelles déclarations du gynécologue, a déclaré à l'AFP Mgr Elios Sgreccia, vice-président du conseil pontifical pour la vie et conseiller du pape pour les questions de morale. 

(AFP/ TopInfo) ajouté le 28/11/2002

© Voxdei 28-11-2002


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CLONAGE: LES RAËLIENS REVENDIQUENT LA NAISSANCE DE «ÈVE», PREMIER BÉBÉ CLONÉ

NDLR: À noter que la parodie de notre Créateur continue de plus belle avec le nom donné à ce bébé... 

Brigitte Boisselier, ex-chimiste française et membre de la secte des raëliens, a annoncé vendredi publiquement la venue au monde le 26 décembre de «Ève», premier bébé conçu, selon elle, par la technique du clonage, en affirmant que la preuve de cette première ne sera pas disponible avant une dizaine de jours.

Le bébé est, selon Brigitte Boisselier, une petite fille de 3,1 kg qui «est venue au monde jeudi à 11 h 55», a-t-elle dit dans une conférence de presse à Hollywood (Floride, sud-est) au nord de Miami, sans préciser le lieu de naissance. Elle s'est contentée d'indiquer que les parents sont un couple d'Américains. 

«La mère a 31 ans. C'est elle qui a été clonée et c'est elle qui a porté le bébé clone», a précisé la présidente de Clonaid, société spécialisée dans le clonage humain basée à Las Vegas (Nevada). La petite «Ève» – le surnom que lui a donné l'équipe de Mme Boisselier – rentrera chez elle «dans trois jours». «Elle se porte bien. Elle est en bonne santé», a-t-elle dit. «Nous avons utilisé l'ovule de la mère» et l'accouchement s'est passé par césarienne, a-t-elle précisé.

Le président américain George W. Bush a indiqué qu'il allait presser le Congrès de voter un projet de loi interdisant toute forme de clonage humain. Le président français Jacques Chirac a pour sa part renouvelé «sa condamnation énergique» du clonage humain reproductif et a appelé tous les États à «se rallier sans plus tarder» à la proposition franco-allemande visant à «la prohibition universelle» de cette pratique «criminelle».

Le mouvement des raëliens a été fondé en 1973 par un ancien journaliste français, Claude Vorilhon, installé au Québec et qui se fait appeler «Raël». Se présentant comme un prophète dans la lignée de Moïse ou Mahomet, il prône une interprétation scientiste de la Bible. Il affirme ainsi que la vie humaine sur Terre a été établie par des extra-terrestres (les «Elohim» de la Genèse) arrivés en soucoupes volantes il y a 25.000 ans et que les humains ont été créés par clonage.

Selon «Raël», le clonage permettra à l'humanité d'atteindre un jour la vie éternelle en permettant de renouveler régulièrement son enveloppe corporelle. Vêtue de noir, les cheveux roux cendrés, visiblement jubilante sous les projecteurs et les caméras – «c'est le plus beau jour de ma vie», a-t-elle lancé – Brigitte Boisselier, 46 ans, n'a apporté vendredi aucune preuve à l'appui de ses dires et aucune confirmation scientifique indépendante n'a pu être obtenue. Elle s'est contentée d'affirmer que le taux de réussite de sa technique de clonage était de 50%. «Nous avons fait dix implantations et nous avons cinq grossesses», a-t-elle dit.

Mais elle a accepté de laisser un journaliste américain indépendant de formation scientifique, Michael Guillen, ancien reporter pour la chaîne ABC, venir avec des experts de réputation indiscutable afin d'effectuer des prélèvements d'ADN sur la petite fille et sa mère et vérifier qu'ils sont rigoureusement identiques. Le résultat des tests sera disponible, selon elle, dans huit à dix jours.

Le journaliste, présent à la conférence de presse, a accepté de mener ces tests avec l'aide de scientifiques indépendants et à la condition de disposer de toute liberté pour procéder à cette vérification. Une fois le bébé rentré à la maison, «toute la procédure devrait prendre une semaine», a déclaré M. Guillen.

Si cette naissance d'un clone était confirmée, elle marquerait l'entrée de l'humanité dans l'ère de la reproduction asexuée. Pour la première fois en effet, un enfant ne serait plus le fruit d'un mélange génétique d'un père et d'une mère mais la reproduction à l'identique de l'un des deux parents. La cellule adulte utilisée pour ce clonage provenait en effet de la peau de la mère. Le procédé est semblable à celui utilisé pour la brebis Dolly clonée en 1996. Il a consisté à transférer le noyau (contenant l'ADN des chromosomes) de la cellule de la peau dans l'ovocyte auparavant énucléé de la mère. «Ève» serait donc une copie génétique parfaite de sa mère, sa «jumelle» en quelque sorte mais à 31 ans d'intervalle. 

Mme Boisselier ne compte pas en rester là. Elle a annoncé la naissance prochaine de quatre autres bébés conçus par clonage, dont l'un la semaine prochaine en Europe, issu d'un couple de lesbiennes. «Il y en aura trois autres en janvier», dont deux en Asie, a déclaré la présidente de Clonaid.

Deux des bébés seront des clones d'enfants morts en bas âge et dont les cellules ont été gelées, a-t-elle affirmé. L'ex-chimiste française a annoncé son intention d'ouvrir des cliniques sur tous les continents et d'offrir ce mode de reproduction à la vente. Elle n'a pas chiffré le coût de la procédure. «La science est bonne si elle est utilisée pour faire le bien», a-t-elle dit, en prédisant une «révolution pour la société». Mme Boisselier, qui porte le titre d'«évêque» de la secte des raëliens, s'est défendue de jouer à l'apprenti-sorcier: «Je crée la vie (...) mais, a-t-elle dit, je vous demande d'extrapoler de ce que je fais que je me prends pour Dieu». 

(AFP /Reuters) ajouté le 27/12/2002 

© Voxdei


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UN BÉBÉ CLONÉ AU JAPON

NDLR: Le Mouvement Raélien continue ses mensonges et mulitiplie les annonces à sensation pour faire parler de lui. Nous mettons en garde contre cette secte qui détourne certains passages prophétiques de la Bible et prône, entre autres horreurs, la pédophilie. «Leur gosier est un sépulcre ouvert, ils usent de tromperie avec leurs langues, ils ont sous leurs lèvres un venin d'aspic.» Romains 3:13

La secte raélienne, qui disait avoir donné naissance à deux bébés clonés, annonce de nouveau la naissance d'un troisième ce lundi 20 janvier au Japon. Les raéliens affirment que l'homme a été créé par des extra-terrestres. Nous rappelons que les précédentes déclarations n'ont toujours pas pu être vérifiées. La secte a en effet affirmé que les parents du premier bébé ont refusé de se soumettre aux tests par crainte de l'obligation de révéler leur identité. Une cour de justice américaine a ordonné à Clonaid de prouver la véracité de ses déclarations concernant les clones. Signalons que le clonage humain est interdit au Japon depuis l'an 2000 et passible de 10 ans d'emprisonnement et d'une amende de 10 millions de yen (environ 85 000 dollars).

(BBCNews) ajouté le 21/1/2003

© Voxdei 21-01-2003


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