L'ETNA
SE RÉVEILLE, SÉISME DE 4,3 SUR L'ÉCHELLE DE RICHTER Alors que la lave continue à s'échapper du volcan, un nouveau séisme de 4,3 sur l'échelle de Richter a provoqué la panique dans les localités voisines. 1.000 personnes se retrouvent sans toit. Éruptions et secousses sismiques se succèdent sur les flancs de l'Etna depuis ce week-end. La coulée de lave qui préoccupe le plus les autorités, au nord-est du volcan, est actuellement à environ six kilomètres de la commune de Linguaglossa, une station touristique de quelque 5.400 habitants. Les images prises de nuit montrent la progression de la lave à travers les forêts avoisinantes, que ravagent des incendies. Mais ce n'est pas la lave qui préoccupe le plus les riverains. La dernière secousse sismique sur le flanc est de l'Etna a causé mardi des dégâts aux habitations et entraîné un début de panique dans plusieurs localités environnantes, dont plus de 1.000 habitants se sont retrouvés sans toit. Lave et séismes La secousse s'est produite à 11h02 et a été principalement ressentie à Zafferana Etnea et Giarre, où la population est sortie précipitamment des habitations. Les élèves ont aussi quitté leurs écoles qui resteront fermées mercredi et jeudi, le temps d'évaluer la nature des dégâts. À Santa Venerina, une commune de 6.600 habitants située sur le flanc est du volcan, plusieurs centaines de maisons ont été rendues inhabitables. Cette localité a été la plus affectée par le tremblement de terre, d'une magnitude 4,3 sur l'échelle ouverte de Richter. L'épicentre du séisme a été localisé à environ deux kilomètres au nord-ouest de la localité de Milo par les sismographes de l'Institut national italien de géophysique et de vulcanologie (INGV). Selon les experts de l'INGV, la secousse sismique ne devrait pas être liée à l'activité éruptive du volcan car la profondeur à laquelle se situe l'épicentre, 9 km, est très éloignée de celle des poches de lave qui se déversent sur les flancs de l'Etna. Cette secousse, la plus importante depuis que le volcan s'est réveillé, a été suivie par deux autres tremblements de terre assez forts. (TF1) ajouté le 29/10/2002 © Voxdei 29-10-2002 Retour------------------------------------------------------------ |
UN
TREMBLEMENT DE TERRE 7.7 ÉBRANLE SUMATRA Un important séisme a secoué hier l'île indonésienne de Sumatra, faisant au moins 42 blessés et endommageant plusieurs habitations, selon un responsable hospitalier et un représentant des autorités locales. L'agence de météorologie et de géophysique indonésienne a annoncé que la magnitude du tremblement de terre était de 5,3. Des scientifiques australiens ont pour leur part fait état d'une magnitude plus élevée à 7,7. Quant à l'Observatoire de Hong Kong et au centre d'étude géologique américain, ils ont dit avoir enregistré une magnitude de 7,5. Des sismologues à Singapour ont estimé qu'il y avait un fort risque de tsunami (raz de marée). Au moins 42 blessés ont été hospitalisés sur l'île de Simeulue, à 400 km de Sumatra, a déclaré le Dr Hanif, responsable de l'hôpital. «Nous craignons qu'il y en ait des dizaines d'autres, encore plus gravement blessés. Il n'y a pas de route sur cette île. Il est très difficile d'atteindre les victimes», a-t-il ajouté. Quant au spécialiste indonésien en sismologie Karyono, il a déclaré que l'épicentre du tremblement de terre était situé sur le continent, à environ 35 km au nord de la ville de Singkil, dans une zone inhabitée, sur l'île de Sumatra. Les secousses ont été ressenties jusqu'à 500 km au nord-est de l'épicentre, à Banda Aceh, où la population prise de panique est sortie dans les rues. La province d'Aceh est située à quelque 1 750 km au nord-ouest de Djakarta. Le Cachemire touché aussi Un séisme de magnitude 5,2 a secoué samedi plusieurs secteurs du Cachemire, selon les services indiens de météorologie. Aucune information faisant état de victimes ou de blessés n'a été diffusée. Le tremblement de terre, dont l'épicentre était situé dans la partie pakistanaise du Cachemire, s'est produit avant l'aube et a été suivi de plusieurs répliques. Il a été ressenti dans plusieurs villages de la partie nord de l'État indien du Jammu-et-Cachemire. (La Voix du Nord) ajouté le 5/11/2002 © Voxdei 05-11--2002
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UN
TREMBLEMENT DE TERRE DE 7.9 TOUCHE L'ALASKA Un puissant tremblement de terre d'une magnitude de 7,9 sur l'échelle de Richter s'est produit en Alaska, dans le nord-ouest des États-Unis. Aucun blessé n'a été signalé mais des dégâts légers ont été enregistrés sur des autoroutes. Le séisme s'est produit dimanche à 13 h 12 locales (23 h 12, heure suisse) près du Parc McKinley. Son épicentre se trouvait à 303 km d'Anchorage, le principal port de l'État, a annoncé le Bureau américain de géologie. Le séisme a notamment frappé le Mont McKinley, point culminant de l'Amérique du Nord avec 6194 mètres. (Edicom.ch) ajouté le 5/11/2002 © Voxdei 05-11-2002 Retour
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LE
TREMBLEMENT DE TERRE D'ALASKA A CRÉÉ UNE IMPORTANTE
FAILLE, PRÉLUDE D'ÉVÉNEMENTS SISMIQUES MAJEURS Le tremblement de terre d'une magnitude de 7.9 sur l'échelle de Richter, qui s'était produit en début de mois en Alaska, est soupçonné d'avoir créé une faille aussi importante que celle du séisme qu'avait connu San Francisco en 1906, ont déclaré mercredi des géologues. Le 3 novembre, le très fort séisme avait frappé cette zone très peu habitée, ne causant que des dégâts mineurs. Il avait toutefois causé la fermeture de 3 autoroutes majeurs, ainsi que du pipe-line Trans-Alaska. Une équipe de géologues vient de passer une semaine sur le terrain. Selon eux, les failles de San Andréas et de Denali se chevauchent, entraînant vers l'ouest au fil des millions d'années le sud de l'Alaska. Ces plaques ont produit un alignement de larges vallées au milieu du manteau neigeux de l'Alaska, de la frontière canadienne à l'est au mont Mc Kinley à l'ouest. Étudiant depuis un hélicoptère la zone sinistrée, les scientifiques ont été étonnés de voir que la rupture dans la faille s'étendait vers l'est depuis l'épicentre, laissant l'autre moitié de la faille intacte. Ils pensent que le séisme serait le premier d'une série d'événements de grande ampleur, qui amèneraient à une immense cassure vers l'ouest, le mont Mc Kinley et le Parc national Denali. (Reuters) ajouté le 21/11/2002 © Voxdei 21-11--2002
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RÉCHAUFFEMENT
DE LA PLANÈTE, ET VOILÀ LE DÉLUGE! Je suis un anarchiste de droite, écologiste et libéral, gaulliste et fédéraliste, spiritualiste et athée, patriote et européiste. J'espère que ces quelques précisions aideront les lecteurs que j'interloque à trier leurs étiquettes sans attraper la migraine. Mais comme on dit dans le grand monde: «C'est pas évident.» Aujourd'hui, je vais vous parler de l'eau, de cette eau qui nous tombe dessus en cordes et en hallebardes, et qui multiplie partout les inondations de plus en plus catastrophiques. Parce que, quoiqu'en disent certains, ce n'est pas naturel. En tout cas, pas complètement. Notre ami Bernard Trémeau s'efforce de nous convaincre que la science et la technologie peuvent nous permettre de résoudre tous les problèmes, y compris ceux causés par elles-mêmes. Il a parfaitement raison sur le principe. Il oublie seulement que pour résoudre un problème, il faut d'abord prendre conscience qu'il existe, puis prendre la mesure de sa gravité, et enfin s'atteler à sa solution avant qu'il ne soit trop tard. Or, c'est ce que les hommes de l'État sont incapables de faire, quel que soit le parti au pouvoir. Il suffit de voir le scandale des pétroliers vétustes sous pavillons de complaisance pour n'en pas douter. Il y a vingt ans au moins que la communauté européenne aurait dû, d'autorité, y mettre un terme. C'est ce que les peuples attendent. Eh bien, ils n'ont pas fini d'attendre et de pédaler dans le mazout. Laissons le pétrole et revenons à l'eau. Certains se demandent encore s'il est vrai que la planète se réchauffe, en partie au moins à cause des activités humaines. Bien sûr, qu'elle se réchauffe! Est-ce qu'ils attendront d'être cuits à point pour en être sûrs? La première conséquence de ce réchauffement, c'est la fonte des glaces polaires et de tous les glaciers de montagne, ce qui fait des milliards de tonnes d'eau supplémentaires qui entrent dans le cycle hydrologique. La deuxième conséquence, c'est que la température des océans s'élevant, l'évaporation s'accélère. Et heureusement d'ailleurs, sinon le niveau des mers monterait plus vite. Mais ai-je besoin de préciser que cela fait beaucoup de nuages en plus? Ça va bouillir! Et ce n'est pas tout. Les scientifiques viennent de constater que la diminution de la surface des glaces de la banquise avait un effet accélérateur du réchauffement. Pourquoi? Parce que la glace couverte de neige est blanche, tandis que l'océan est foncé. Or, comme chacun sait, une surface blanche rejette la lumière (donc la chaleur) vers l'espace, tandis qu'une surface foncée l'absorbe. De sorte que la banquise, en se rétrécissant, augmente encore la quantité de chaleur absorbée par l'eau de mer. C'est une véritable réaction en chaîne. Et ce n'est pas tout. L'humanité détruit à toute allure les immenses forêts d'Afrique, d'Asie et d'Amérique. (L'Europe est plus sage sur ce point). Or, encore une fois comme chacun sait, les forêts stockent (outre le gaz carbonique) des milliards de tonnes d'eau qui se trouvent rejetées dans l'atmosphère. Et encore un peu plus de nuages, messeigneurs! Et ce n'est pas tout. Dans un certain nombre de pays comme la Libye, le Nicaragua, le Mexique, le Nevada... on exploite les eaux souterraines de grande profondeur, c'est-à-dire de l'eau fossile, enfouie depuis des millénaires et qui ne participait plus au cycle atmosphérique. Cela nous fait encore quelques milliards de tonnes d'eau supplémentaires. Ramenée en surface pour irriguer les cultures ou pour remplir les piscines dans des régions arides, cette eau s'évapore à grande vitesse. Il vous manquait quelques nuages, messeigneurs? En voulez-vous? En voilà! Alors, pour ce qui est des inondations, nous allons être de mieux en mieux servis. Que peut-on faire? me direz-vous. C'est très simple: 1) Réduire partout drastiquement les productions de gaz à effet de serre. 2) Stopper toutes les déforestations. 3) Arrêter immédiatement le pompage de l'eau à grande profondeur. Mais on ne fera pas le 1, parce que les Américains ne veulent pas et les Chinois non plus. On ne fera pas le 2, parce que les Brésiliens ne veulent pas et les Indonésiens non plus. On ne fera pas le 3, parce que Khadafi ne veut pas et les autres non plus. Alors on ne fera rien du tout et on attendra le déluge. Mais ce ne sera pas une punition «divine». Ce sera la simple sanction de la bêtise, de la rapacité et de la veulerie humaines. Ah!, j'oubliais: Pour la banquise, j'avais une idée. On pourrait remplacer la banquise fondante par de gigantesques panneaux réflecteurs flottants en polystyrène blanc expansé. Mais qui se mettra en peine de faire ça avant la noyade? (Les 4 vérités) ajouté le 12/12/2002 © Voxdei 12-12-2002
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TREMBLEMENTS
DE TERRE: SÉISME MODÉRÉ DE 5° AU PAKISTAN, PAS DE VICTIMES
Un tremblement de terre de magnitude 5 a frappé le nord-ouest du Pakistan samedi matin, sans faire ni dégâts ni victimes, selon les services météorologiques pakistanais. L'épicentre du séisme a été localisé dans les montagnes afghanes d'Hindu Kush, à 250 km au nord de Peshawar, ville de 1,5 million d'habitants du nord-ouest du Pakistan. C'était le deuxième tremblement de magnitude 5 en une semaine dans ce secteur. En novembre, un séisme de magnitude 5,5 avait fait 25 morts et des milliers de sans-abri dans le nord du Pakistan. (Associated Press) ajouté le 28/12/2002 © Voxdei 28-12-2002
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GAZ
À EFFET DE SERRE, FORTE HAUSSE DES TEMPÉRATURES MONDIALES
PRÉVUE Une forte hausse des températures mondiales, pouvant atteindre 10 degrés Celsius d'ici la fin du siècle, est prévue si les émissions de gaz à effet de serre ne sont pas réduites, a expliqué dimanche un chercheur lors d'une réunion scientifique à Denver (Colorado). «Le réchauffement le plus important se produira sans l'hémisphère nord, dont l'effet est le plus fort sur la neige et la glace à haute latitude», a expliqué Warren Washington, chercheur du Centre national de recherche atmosphérique (NCAR) américain, qui a réalisé une projection informatique sur la base du rythme actuel de hausse des émissions de gaz à effet de serre. «Dans les régions polaires, le réchauffement serait de l'ordre de 8 à plus de 10 degrés en hiver», a précisé ce scientifique qui a utilisé plusieurs ordinateurs dont celui du NCAR pour modéliser le réchauffement. «Avec des projections jusqu'en l'an 2100, nous pouvons montrer ce qui se produira si nous continuons sans rien changer, si nous ne réduisons pas les émissions de gaz à effet de serre», a encore expliqué M. Washington, qui présentait ses travaux lors de la réunion annuelle de l'Association américaine pour les progrès de la science (AAAS). Un tel réchauffement climatique provoquerait une fonte des glaces dans les régions polaires et une forte montée des eaux qui menaceraient à leur tour les zones côtières autour du globe, et pourrait engloutir ou fortement réduire la taille de certains pays, selon de précédentes études. Le protocole de Kyoto a été adopté en 1997 pour tenter de ramener les émissions de gaz à effet de serre, à l'origine du réchauffement de la planète, à leurs niveaux de 1990 d'ici l'an 2012. Mais les États-Unis, le plus gros pollueur du globe, ont rejeté le traité, en estimant que sa mise en oeuvre, contraignante pour les industriels, serait néfaste pour l'économie. En outre, les Américains estiment que l'accord n'est pas juste puisque les pays en développement ne sont pas astreints à respecter ses objectifs. (AFP/ SOS Planète/ CPDH) ajouté le 20/2/2003 © Voxdei 20-02-2003 Retour
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AU
MOINS 242 MORTS DANS UN SÉISME DANS L'OUEST DE LA CHINE Un puissant séisme d'une magnitude préliminaire de 6,8 a secoué une région reculée de l'ouest de la Chine, faisant au moins 242 morts et détruisant des milliers de maisons, a annoncé un responsable des services de secours. «Ce bilan pourrait s'aggraver», a dit au téléphone Zhang Yong, directeur du service de prévention des catastrophes au Bureau de sismologie de Xinjiang. Il a souligné que ce séisme était «le plus grave depuis 1949», date de l'arrivée des communistes au pouvoir en Chine. La plupart des victimes sont mortes dans l'effondrement de leur maison alors qu'elles prenaient leur petit déjeuner. La secousse a frappé le comté de Jiashi, dans la province de Xinjiang, à 10 h 3 locales (2 h 3 GMT), selon Dai Xiaomin, du Bureau de sismologie de Xinjiang. Plus d'un millier de maisons et des écoles se sont effondrées dans un village du comté de Bachu où le séisme avait son épicentre, selon l'agence Chine Nouvelle. Au moins dix collégiens ont été tués dans l'effondrement de leur collège situé dans le village le plus durement touché, Chongku Qiake. Le séisme de 6,8 a secoué une région reculée de la province de Xinjiang, dans l'ouest de la Chine. La région touchée se situe à 2.900 kilomètres à l'ouest de Pékin, à proximité de la frontière montagneuse avec le Kirghizistan et l'Afghanistan; c'est une zone sismique très active. Le 5 janvier, une secousse de magnitude préliminaire 5,4 avait touché le comté de Jiashi sans faire de victime ni dégât. Le 25 décembre, c'est un séisme de magnitude préliminaire 5,7 qui s'était produit dans un autre secteur du Xinjiang près de la frontière afghane, endommageant quelques immeubles mais sans faire de victime. (Associated Press) ajouté le 24/2/2003 © Voxdei 24-02-2003
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TEMPÊTE
DE SABLE EXCEPTIONNELLEMENT FORTE EN IRAK NDLR: Il y a une forte opposition de la part des irakiens. Cette guerre est cruciale, pas seulement pour les États concernés, mais aussi pour des «autorités spirituelles». Il semble que les éléments s'y mettent (vents de sable exceptionnels), retardant encore les opérations... Au huitième jour du conflit irakien, les forces américano-britanniques prévoient d'accentuer leur offensive sur l'Irak, a annoncé un haut responsable du commandement central, jeudi. Les prévisions météorologiques indiquent «un temps relativement bon» pour les trois prochains jours, a dit ce haut responsable qui a requis l'anonymat. «Je pense que vous allez certainement nous voir augmenter notre activité dans les heures et les jours qui viennent, en fonction du temps qui s'améliore», a-t-il souligné. La pire tempête de sable ayant balayé la région depuis des décennies, avec des rafales d'au moins 80km/h, a bloqué l'avant-garde de plusieurs milliers d'hommes qui s'approchait de Bagdad. Les habitants de la capitale irakienne ne se souviennent pas d'avoir vu une telle tempête. Ils se sont réveillés jeudi matin alors que tout était recouvert d'une fine couche de poussière jaune. (AP)
ajouté le 27/3/2003 © Voxdei 27-03-2003
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PNEUMONIE
ATYPIQUE, 1.622 CAS DONT 58 MORTS, SELON L'OMS Mille six cent vingt-deux cas probables de pneumopathie atypique ou «syndrome respiratoire aigu sévère» (SRAS) ont été signalés à l'Organisation mondiale de la santé (OMS), dont 58 mortels à ce jour, a indiqué l'OMS dans son dernier bilan publié lundi à Genève à 17 h 30 GMT. En Chine, où l'épidémie a sévi dans la province méridionale de Guangdong, 806 personnes ont été affectées, dont 34 sont mortes. À ces cas, s'ajoutent 530 cas rapportés à Hong Kong, dont 13 mortels, selon l'OMS. L'épidémie a atteint 91 personnes à Singapour (dont deux sont mortes), 58 au Vietnam (dont quatre sont mortes), cinq en Thaïlande (dont une est décédée) et dix à Taiwan (dont aucun cas mortel), selon les rapports des autorités de santé de ces pays communiqués à l'OMS. En dehors de l'Asie, le Canada est le pays le plus durement touché par le SRAS avec quatre morts sur 44 malades présumés. Cinquante-neuf cas sont rapportés aux États-Unis. Mais ce pays, à la différence des autres pays qui signalent les cas probables, fait état de cas suspects qui font l'objet d'une enquête. Selon les décomptes de l'OMS, la maladie affecte également l'Allemagne (cinq cas), le Royaume-Uni (trois), la Roumanie (trois), la Suisse (trois), l'Italie (deux), l'Irlande (deux), la France (un). Aucun de ces cas en Europe n'est cependant mortel. L'OMS a rappelé que certains cas signalés comme étant des SRAS étaient susceptibles d'être ensuite écartés si les examens se révélaient négatifs. Une quatrième personne est morte en Ontario, la plus grande province du Canada, alors que près d'une centaine de nouveaux cas ont été enregistrés dans un grand ensemble de Hong Kong et trois nouveaux cas sont considérés comme «suspects» en France. Ces Français étaient dans le même avion que le médecin de Tourcoing (Nord) représentant le seul cas avéré de la maladie sur le territoire français. «Nous avons maintenant trois personnes du même avion qui sont sous observation et considérées comme des cas suspects, dont deux se sont déclarés hier (dimanche)», a dit le directeur général de la Santé Lucien Abenhaïmsur sur Europe 1 lundi. Le virus de la pneumonie atypique pourrait être identifié dans les jours qui viennent, a déclaré d'autre part lundi un responsable de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). La quatrième victime enregistrée au Canada a «été en contact, au plan épidémiologique, avec l'Hôpital Grace de Scarborough où il y a eu un cas de SRAS» (syndrome respiratoire aigu sévère), a indiqué un responsable. Cet hôpital avait été le premier à fermer après le décès de l'un de ses patients, un homme dont la mère contaminée revenait d'un voyage à Hong Kong. Il s'agissait des deux premiers cas recensés au Canada. Un deuxième hôpital de la province a dû fermer ses portes, le York Central Hospital. Des milliers de personnes de l'Ontario, qui ont travaillé ou se sont rendues dans les deux hôpitaux touchés, ou ont été en contact avec des personnes atteintes, ont été priées de se mettre en quarantaine volontaire pendant dix jours. Aux États-Unis, 59 cas de SRAS suspectés étaient en cours d'examen dimanche par les Centres de contrôle des maladies (CDC) américains d'Atlanta (Géorgie). «Nous pourrions bien être au tout début de ce qui pourrait devenir un problème beaucoup plus important», a estimé samedi la directrice des CDC, le docteur Julie Gerberding. Ce syndrome semble se propager beaucoup plus facilement que ce que l'on avait d'abord pensé, selon les CDC. Les pays d'Asie demeurent les principaux touchés. Près d'une centaine de nouveaux cas ont ainsi été enregistrés dans un grand ensemble de Hong Kong particulièrement touché, portant le total à 213 malades dans ce seul endroit, a déclaré lundi un responsable de la santé. Les autorités sanitaires ont ordonné lundi la mise en quarantaine pour dix jours d'un immeuble entier du complexe concerné, Amoy Gardens, afin d'empêcher l'expansion de la pneumonie atypique qui a déjà tué 13 personnes dans la ville. Le secrétaire à la santé Yeoh Eng-kiong a expliqué que les mesures d'isolement avaient été imposées car le gouvernement était «alarmé par l'augmentation énorme» des cas au cours des derniers jours. Singapour, qui a consigné chez elles des centaines de personnes et fermé les écoles dès la semaine dernière, a enregistré dimanche son troisième mort, un malade souffrant aussi d'hypertension, diabète et du coeur. En Thaïlande, le ministre de la Santé Sudarat Keyuraphan a déclaré que tous les voyageurs présentant les symptômes de la pneumonie seraient gardés pendant 24 heures à leur arrivée. «Cela concernera les particuliers ou même tous les passagers d'un vol», a-t-il dit. La décision intervient après la mort samedi à Bangkok d'un médecin italien, Carlo Urbani, qui avait été le premier à sonner l'alarme sur la nouvelle maladie qu'il avait contractée au Vietnam. En Australie, le responsable en chef des services de santé, Richard Smallwood, a averti lundi que les touristes et les voyageurs australiens en provenance de pays frappés par la pneumonie atypique pourront se voir refuser l'entrée en Australie afin d'empêcher l'épidémie de gagner le pays. Les autorités sanitaires australiennes exigeront que tous les voyageurs en provenance des pays les plus durement atteints et désirant se rendre en Australie subissent un examen médical préalable et soient empêchés d'entrer, si leur état de santé n'est pas satisfaisant. En France, un malade, un cardiologue de 65 ans, avait été admis il y a une semaine au service des maladies infectieuses du centre hospitalier de Tourcoing, à son retour d'Hanoï où il effectuait une mission à l'hôpital français. «Nous pensons que l'agent responsable (de la maladie) sera identifié dans quelques jours», a dit Hitoshi Oshitani, responsable de la lutte contre le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) pour l'Asie et spécialiste des maladies transmissibles. Il a ajouté que l'identification du virus ferait progresser la mise au point d'un kit de diagnostic pour distinguer les malades du SRAS de ceux qui souffrent d'une pneumonie classique. Mais il faudra encore du temps pour trouver un traitement, a-t-il dit. Dossier de l'OMS sur la pneumonie atypique (en anglais) (AFP) ajouté le 1/4/2003
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SÉISME
DE MAGNITUDE 6.7 EN ALGÉRIE, 540 MORTS, MILLIERS DE
DISPARUS NDLR: D'après le Centre algérien de recherche en astronomie et astrophysique (CRAAG), la secousse aurait atteint 5,8 degrés sur l'échelle de Richter (qui en comporte neuf). L'Observatoire des sciences de la terre de Strasbourg parle, lui, d'une magnitude 6 sur la même échelle, alors qu'un observatoire américain aurait enregistré, toujours selon Strasbourg, 6.7 sur l'échelle de Richter. (SwissInfo) Un séisme de magnitude 5,2 sur l'échelle de Richter a violemment frappé Alger et sa région Est mercredi soir. Un bilan provisoire fait état de 538 morts, 4.600 blessés et de milliers de disparus sous les décombres. C'est le plus violent tremblement de terre qu'ait connu l'Algérie depuis 20 ans. Vers 19 h 45, heure locale (18 h 45 GMT), la secousse s'est fait sentir. Son épicentre a été localisé à l'Est de la capitale, à Thénia. Cédant à la panique, les habitants d'Alger et du département voisin de Boumerdès sont sortis au plus vite de chez eux. Mais le bilan risque d'être dramatique. Déjà 538 corps ont été retrouvés sans vie et des milliers d'autres seraient toujours ensevelis sous les décombres des immeubles. On compte également plus de 4 600 blessés. Certains des immeubles se sont effondrés comme des châteaux de cartes, notamment à Boumerdès-ville, où une dizaine d'entre eux n'ont pas résisté aux violentes secousses qui ont duré plusieurs secondes. De nombreux algériens ont passé la nuit de mercredi à jeudi dans les rues ou les jardins publics, attendant la fin des répliques, toujours ressenties à 5 h (4 h GMT). Cellule de crise Le gouvernement algérien a installé une cellule de crise pour organiser les secours. Un appel a été lancé à la radio aux médecins et aux membres du corps médical ainsi qu'aux donneurs de sang pour se rendre dans les hôpitaux, notamment à Boumerdès, où «la demande est particulièrement forte». Elle a également demandé au personnel de la Sonelgaz, la société publique de distribution d'électricité et de gaz, de rejoindre leurs postes. La radio a enfin demandé aux habitants de la région touchée de couper le gaz. Le président Abdelaziz Bouteflika s'est rendu dans le département de Boumerdès (50 km à l'est d'Alger), le plus touché, avec plus de 256 morts. Le chef du gouvernement Ahmed Ouyahia a qualifié ce drame de «catastrophe nationale». De son côté, le ministre de l'Intérieur Yazid Zerhouni, présent sur les lieux de la catastrophe, a estimé que «le pire est passé». Il a appelé la population au calme, affirmant que «l'État a les moyens de reloger la quasi-totalité des sinistrés». Deux Transall C-160 de l'armée de l'air française avec à bord de chaque appareil 60 membres de la sécurité civile doivent quitter Paris ce matin à destination de l'Algérie. La France est en contact avec les autorités algériennes et examinera toute demande d'aide supplémentaire qui pourra lui être faite. (TF1) ajouté le 22/5/2003 © Voxdei 22-05-2003
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PREMIER
CAS DE VACHE FOLLE AU CANADA DEPUIS 1993 Le premier cas de vache folle depuis 1993 a été signalé mardi au Canada, en Alberta, selon le ministre fédéral de l'Agriculture, Lyle Vanclief. Ce pourrait être le premier cas chez un bovin né en Amérique du Nord. «Dans le cadre d'un programme de surveillance, les autorités agricoles de l'Alberta ont examiné une vache de huit ans condamnée à l'abattoir et l'ont retirée du système alimentaire», a déclaré le ministre à la presse, ajoutant «qu'il ne s'agit que d'une seule vache». M. Vanclief a ajouté que la ferme et le troupeau avaient été isolés pour effectuer des analyses et que c'était le premier cas d'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB, ou maladie de la vache folle) décelé au Canada depuis 1993. Il s'agissait d'un bovin né au Royaume-Uni. L'animal n'a été consommé ni par des humains ni par d'autres animaux, a-t-il précisé. Les États-Unis ont décrété un embargo provisoire sur les importations de boeuf canadien. Les autorités australiennes ont également décrété l'embargo mercredi, et recherché toutes les bêtes importées du Canada pour les placer en quarantaine. «Notre principal souci est que la confiance internationale pour le boeuf australien se maintienne», a déclaré Tim Langmead, porte-parole du ministère de l'Agriculture australien. L'Alberta est la principale région d'élevage bovin au Canada, avec 40% de la production. Plusieurs centaines de milliers de bêtes sont exportées aux États-Unis chaque année. (Edicom.ch) ajouté le 21/5/2003 © Voxdei 21-05-2003
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