Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

Environement

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ONU: VACHE FOLLE – PLUS DE 100 PAYS DANS LE MONDE POURRAIENT ÊTRE TOUCHÉS

Selon l'ONU la maladie de la vache folle ne serait plus un problème propre à l'Europe. Au moins 100 pays pourraient être touchés dans le monde. Les pays du Moyen-Orient, de l'Europe de l'Est et asiatiques ont importé de grandes quantités de viande de boeuf provenant d'Angleterre pendant les années 80. Ces pays ont un grand risque d'être contaminés.

La vache folle fait trembler les médias américains.

Si les Américains se délectent toujours de leur traditionnel hamburger sans se soucier de la panique suscitée outre-Atlantique par la maladie de la vache folle, leurs médias en revanche apparaissent terrifiés par un risque de contamination aux États-Unis.

«La vache folle peut-elle arriver jusqu'ici?», s'interroge le quotidien populaire USA Today qui a récemment choisi en une la photo d'un bovin à l'oeil inquiet, en évoquant l'éventualité d'une «panique» générale.

Depuis trois semaines, journaux et télévisions se sont emparés du sujet et diffusent à l'envi les images et les informations «terrifiantes» sur des Européens qui succombent d'une «mystérieuse maladie affectant le cerveau». 

Les télévisions, qui font état des développements de la maladie mettent l'accent sur son aspect «local».

ABC News et MSNBC ont ainsi montré l'inquiétude de responsables de la santé à New York enquêtant sur la présence de gélatine dans des sucreries originaires d'Allemagne et retirées de la circulation en Pologne.

Selon la presse, des militaires américains, postés en Europe, pourraient être contaminés.

La décision soudaine du département américain de l'Agriculture (USDA) de suspendre temporairement des importations de viande de boeuf et de produits associés, en provenance du Brésil, a été largement répercutée par la presse.

Fin janvier, le prion avait semblé approcher les côtes américaines lorsque les autorités avaient révélé que plus de 1.200 bovins avaient été nourris au Texas avec des farines contenant des protéines animales.

La préoccupation est donc perceptible. Même l'austère Wall Street Journal est entré dans la danse en citant un expert médical de l'Agence fédérale de contrôle alimentaire (FDA). «Ce n'est pas parce que nous vivons de l'autre côté de l'Atlantique, que nous sommes immunisés», écrit-il. 

Plus ironique, le New York Times sous-titrait cette semaine un de ses articles sur la question, d'un cinglant: «Ils n'ont qu'à manger des chevaux».

«La seule nouveauté, c'est la vaste couverture des médias américains qui a commencé très récemment», constate le docteur Barbara Reynolds, du Centers for Disease Control and Prevention (CDC), à Atlanta (Géorgie). 

Car, dit-elle à l'AFP, «les faits sont là: «Il n'y a pas aux États-Unis de cas déclaré d'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) ni de sa variante humaine».

Dans la réalité, il semble exister un décalage entre une couverture médiatique alarmiste et les habitudes alimentaires pratiquement inchangées des consommateurs américains.

La consommation de boeuf a augmenté de 7% en valeur en 2000 pour totaliser 53 milliards de dollars, selon le groupement américain des producteurs de viande, American Meat Association. L'USDA constate une légère baisse de la consommation annuelle de viande de boeuf pour 2001 par personne (54,4 kg) par rapport à 2000 (55,8).

Pour Michael Hansen, porte-parole de l'Organisation de défense des consommateurs (OC) à New York, «peu d'Américains sont conscients de l'existence de la maladie et la plupart en ignore tout».

C'est pourquoi, confie-t-il à l'AFP, «les comportements alimentaires des Américains sont identiques. Mais cela va changer. La connaissance du sujet va s'élargir et l'inquiétude va croître au sein du public».

D'autant, estime-t-il, que les consommateurs vont bientôt réaliser que les vérifications réalisées par les autorités sont insuffisantes. Selon l'OC, seules 2.000 têtes sont testées sur les 30 millions abattues ici chaque année.

Attila Harai, qui gère le DC Coast, une des tables branchées, près de la Maison Blanche, est serein: «Mes clients consomment toujours autant de steacks ... Peut-être qu'à Washington, personne ne lit les journaux».

AFP

(Financial Times) ajouté le 8/02/2001

© Voxdei 08-02 – 2001

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SEIZE ANS APRÈS TCHERNOBYL, L'UKRAINE TOUJOURS CONTAMINÉE

Des fuites radioactives provenant du sarcophage de la centrale nucléaire ukrainienne de Tchernobyl accidenté en 1986, mais également des 800 sites d'entreposage de matériaux radioactifs dans le périmètre de la centrale, continuent de contaminer l'Ukraine, selon un scientifique ukrainien. 

«Dans le réacteur détruit, le combustible recommence à chauffer. À nouveau irradié, il s'évapore et une poussière radioactive s'échappe du sarcophage» de béton, a déclaré le chef de la Commission nationale ukrainienne pour la sécurité radioactive, l'académicien Dmitri Grodzinski, dans un entretien publié jeudi par le quotidien russe Izvestia. 

Selon lui, «des fissures et des trous» traversent le sarcophage sur une longueur «de plus d'un kilomètre» au total. 

Un représentant du ministère ukrainien des Situations d'urgence a immédiatement démenti à la radio Echo de Moscou l'éventualité de fuites provenant du sarcophage. 

Selon M. Grodzinski, «le sarcophage a été fait à la va-vite, le béton coulé sans armature, et il n'est pas sûr», en particulier «compte tenu de l'instabilité sismologique de la région de Tchernobyl». 

De même, les quelque 800 sites d'entreposage «contenant des centaines de milliers de mètres cubes de matériaux radioactifs» et construits juste après la catastrophe de 1986, «n'étaient efficaces que cinq à six ans», affirme l'académicien. 

Maintenant, des matériaux particulièrement dangereux s'en écoulent et contaminent la rivière Pripiat et la «mer de Kiev», une réserve d'eau proche de la capitale, selon M. Grodzinski. 

«Même le Dniepr est contaminé. Or, les eaux du Dniepr sont utilisées pour arroser les champs», a-t-il ajouté, soulignant que le principal fleuve ukrainien «transportait de la radioactivité sur un immense territoire». 

Le réacteur numéro 4 de la centrale nucléaire ukrainienne de tchernobyl avait explosé le 26 avril 1986, libérant un nuage radioactif qui a contaminé une grande partie de l'Europe et fait des milliers de morts. 

Près de six millions de personnes continuent de vivre dans des zones contaminées, dont 2,3 millions d'Ukrainiens, 1,8 million de Russes et 1,6 million de Bélarusses, selon les chiffres de l'ONU.

(AFP/CPDH) ajouté le 1/5/2002

© Voxdei 01 - 05 - 2002


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TEMPÊTES EN CHINE, RAPPORT DE SITUATION

Durant le mois d'avril des violentes tempêtes et des pluies torrentielles ont balayés la province du Hunan. Les plus affectés par cette tempête ont été le groupe de la minorité Miao, placé dans des secteurs de montagne où le temps est toujours très froid. Notre associé à long terme «Amity Foundation» intervient envers 6000 individus et 1500 des plus vulnérables ménages sur d'un total de 33180 ménages qui ont été sévèrement affectés. 

L'appui inclura assez de riz pendant six mois (leur récolte a été perdue dans la tempête), des édredons pour protéger du froid, 400 jeunes plants de récolte à chacun des ménages et des tuiles de couverture pour 102 familles qui ont perdu leur toit. En complément, 51 maisons seront construites pour remplacer celles totalement détruites par la tempête. 

L'octroi généreux Presbytérien au compte du Service Mondial de Couverture d'Église a abouti à 20000 $ d'appui pour l'achat d'édredons. Presbyterian Disaster Assistance (PDA, Assistance Presbytérienne aux Désastres) envoie 10.000 $ d'appui général à l'appel de «One Great Hour of Sharing funds». De plus, 30000 $ de fonds rapides ont été avancés par l'ACT (l'Action par des Églises Ensemble) à Genève. 

«Amity» est une organisation indépendante chinoise de développement qui recherche: 

– à contribuer au développement social de la Chine et à l'ouverture vers l'extérieur (monde); 

– à servir comme un canal pour les contacts personnels et pour le partage des ressources inter-églises; 

– à promouvoir l'engagement chrétien et une participation plus largement connue pour le peuple chinois. 

(PDA/Maison de la foi) ajouté le 7/5/2002

© Voxdei 07-05-2002

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UN SÉISME DE 5.1 SECOUE LE KOSOVO

Un séisme d'une magnitude de 5.1 sur l'échelle de Richter a secoué ce jour mercredi le Kosovo, tuant une personne et faisant 50 blessés. Les villes de Vitina et Gnjilane ont été les plus durement touchées. 

Reportage complet (en anglais) 

(Disasternews /RA Williams) ajouté le 24/4/2002

© Voxdei 24 - 04 - 2002


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LA FONTE DES GLACIERS S'ACCÉLÈRE À CAUSE DU RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE

L'effet du réchauffement climatique sur la fonte des glaciers de l'Antarctique serait-il plus important que ce que l'on pensait? On savait déjà que la base de la calotte glaciaire (la glace basale) fond en arrivant sur la ligne d'échouage, le point où les glaciers, glissant du continent, rejoignent la mer et y flottent sur des dizaines de kilomètres avant de se disloquer en icebergs. Une étude (1) démontre que le taux de fusion – ou de fonte – des plates-formes de glace en Antarctique, est beaucoup plus important que ce que l'état de la recherche ne le laissait entendre jusqu'à présent, du moins sur la ligne d'échouage. 

D'après les deux auteurs de l'étude, le Français Éric Rignot, chercheur du Jet Propulsion Laboratory de la Nasa, et l'Américain Stanley Jacobs, du Lamont-Doherty Earth Observatory de l'Université de Columbia, chaque augmentation de température de 0,1°C de la mer peut élever le taux de fusion de la glace basale d'un mètre par an en moyenne. Soit une vitesse de fonte pouvant varier de 4 mètres par an jusqu'à 40 mètres, dans le cas du glacier de Pine Island, le plus grand de l'Antarctique Ouest. 

«Ces chiffres sont totalement inattendus, comparés aux ordres de grandeur connus. Dans mes modèles, je prenais jusqu'à présent en compte une fonte de 40 centimètres en moyenne par an», témoigne ainsi Catherine Ritz, spécialiste de la modélisation de l'Antarctique au Laboratoire de glaciologie de Grenoble. 

Probables conséquences du réchauffement climatique, ces phénomènes n'en apportent cependant aucunement la preuve. «Cette approche est très intéressante. C'est la première fois qu'une corrélation précise est faite entre le réchauffement et la fonte des glaces», estime Benoît Le Grésis, du Laboratoire d'étude en géophysique et océanographie spatiale (CNRS-Toulouse), qui a déjà travaillé avec Éric Rignot. 

Par ailleurs, «cette étude vient confirmer les risques d'instabilité de l'Antarctique Ouest», souligne Catherine Ritz. En accroissant la vitesse de migration des blocs, le réchauffement contribue en effet à amincir les nappes de glace, ce qui a pour conséquence de faire reculer la ligne d'échouage. 

Toutefois, le docteur Keith Nicholls, océanographe du British Antarctic Survey, tout en saluant l'intérêt de ces travaux, ne cache pas son étonnement sur le niveau des chiffres obtenus. «Les mesures donnent des résultats beaucoup plus élevés que ceux que nous avons obtenus à partir de notre technique d'observation traditionnelle. Il faut donc vérifier si cette méthode est satisfaisante», déclare-t-il. 

Ces nouveaux résultats peuvent s'expliquer par le fait que les deux chercheurs ont mesuré le taux de fusion précisément au niveau de la ligne d'échouage, réputé comme l'endroit le moins froid des plates-formes de glace. Or les mesures antérieures n'étaient pas aussi précises, portant généralement sur l'ensemble des blocs. 

Ce résultat tient peut-être également à la méthode de mesure utilisée. Éric Rignot a eu recours à des images radar des satellites ERS1 et ERS2 de l'Agence spatiale européenne qui permettent de distinguer les glaces continentales et celles qui flottent sur la mer. Il a donc pu comparer la vitesse d'écoulement de la glace et son épaisseur avant et après le moment où le glacier, venant du sol, se met à flotter sur la mer. 

(1) Science, 14 juin 2002.

(Le Figaro) ajouté le 17/6/2002

©  Voxdei 14-06-2002


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INDE: 26 PERSONNES TUÉES PAR LES INTEMPÉRIES EN INDE ET AU NÉPAL

Vingt-six personnes ont été tuées par les inondations en Inde et au Népal au cours de dernières 24 heures. Douze personnes sont mortes dans l'Assam, État du nord-est de l'Inde, et 14 au Népal, dans le district de Morang. Au total, plus de 500 personnes ont été tuées par les pluies diluviennes depuis le 1er juillet dans le nord-est de l'Inde, le Népal et le Bangladesh. Au Bangladesh, 53 personnes sont mortes noyées, de maladies, de piqûres de serpents ou ont été tuées par l'effondrement de leur maison depuis que les inondations ont commencé. Le Népal, le Bangladesh et le nord-est de l'Inde sont principalement touchés par les pluies diluviennes, qui ont repris autour du 20 juillet après un répit d'une semaine. Des millions de personnes se retrouvent sans abri. Les pluies annuelles de mousson sont particulièrement inégales cet été en Inde. Treize des 29 États de l'Union indienne souffrent de la pire sécheresse de l'histoire du pays.

(Libre Belgique) ajouté le 29/7/2002

©  Voxdei 29-07-2002


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USA: 4 PERSONNES DÉCÈDENT EN LOUISIANE DU VIRUS NIL

NDLR: Chose étrange, c'est justement ce type de virus que Saddam Hussein cultiverait dans son labo secret en Irak...

L'état d'urgence a été déclaré en Louisiane après la mort ces dernières semaines de trois hommes de 53 et 75 ans et d'une femme de 83 ans, victimes du virus du virus du Nil occidental. Le gouverneur demande une aide fédérale pour vaporiser de l'insecticide sur toute la région infestée de moustiques.

Douze personnes restaient hospitalisées samedi, dont quatre en service de soins intensifs, selon les autorités médicales. «Ce n'est que le début», a prévenu le Dr Raoult Ratard, un épidémiologiste.

L'épidémie, la plus importante depuis que le virus a été détecté dans le Nord-Est, touche 58 habitants de Louisiane. Avec les quatre dernières morts – les premières de l'année –, le bilan de la fièvre du Nil est 22 décès depuis 1999, date à laquelle le virus transmis par les moustiques a été décelé dans la région de New York.

Depuis lors, le virus s'est propagé de l'Ouest vers le Sud. Huit personnes au Texas et cinq dans le Mississippi souffrent d'une encéphalite, une inflammation du cerveau qui peut être fatale.

Le virus a également été détecté chez des oiseaux et des animaux dans les deux États du Dakota, au Nebraska et en Oklahoma.

«Avec le temps, nous pensons qu'il finira par se répandre dans tous les États de l'Ouest», a déclaré vendredi Roy Campbell, un épidémiologiste des Centres de contrôle et de prévention des maladies.

Le gouvernement de Louisiane Mike Foster a décrété l'état d'urgence vendredi en espérant obtenir 3 à 5 millions de dollars (euros) pour les comtés qui épuisent rapidement leur budget de sprays anti-moustiques.

Le virus du Nil occidental est transporté par les moustiques qui se nourrissent du sang d'oiseaux ou autres animaux malades. La plupart des personnes piquées par des insectes infectés ne tombent pas malades mais le virus peut provoquer des symptômes proches de la grippe et une encéphalite chez les personnes faibles ou âgées.

(Associated Press) ajouté le 3/8/2002

© 02-08-2002


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L'ÉTÉ MEURTRIER DES INTEMPÉRIES EN EUROPE

NDLR: Mes amis l'heure est proche, même si nous ne connaissons pas l'heure et l'instant, en voyant la vitesse à laquelle les événements s'enchaînent nous pouvons affirmer sur base de Sa Parole que l'heure est proche !! L'Église sera bientôt enlevée et notre Seigneur va bientôt revenir en gloire! Veillez donc et priez! 

Mais apprenez du figuier la parabole: Quand déjà son rameau est tendre et qu'il pousse des feuilles, vous connaissez que l'été est proche. De même quand vous verrez toutes ces choses; sachez que cela est proche, à la porte Matthieu 24:32-33 

L'Europe a subi, jeudi, les pires inondations depuis des années. Les intempéries ont semé la mort en Russie, en Bulgarie, en Roumanie. Ailleurs, en Chine et en Corée du Nord entre autres, le bilan est particulièrement meurtrier. 

Des glissements de terrain et inondations dans plusieurs villes et secteurs de la province de Hunan, dans le centre-sud de la Chine, ont fait au moins 47 morts, a rapporté l'agence officielle Chine Nouvelle. Les fortes pluies, d'une intensité qui n'avait pas été vue dans la région depuis des années, ont provoqué ces glissements de terrain et inondations. Les villes de Chenzhou, Hengyang, Yongzhou et Zhuzhou qui comptent à elles quatre 3,5 millions d'habitants, sont toutes affectées. Les autorités locales ont formé des équipes d'urgence et dépêché des responsables pour coordonner les efforts des secours. Citant des sources dans la capitale provinciale de Changsha, Chine Nouvelle souligne que ces pluies diluviennes pourraient entraîner des pertes financières de l'ordre de 190 millions de yuans (23,8 millions d'euros). 

En Corée du Nord, de graves inondations ont également fait des dizaines de morts, disparus et blessés cette semaine. Des secours ont été organisés à l'échelon national après les orages qui se sont succédé entre samedi et lundi, endommageant les récoltes et infrastructures. Dans la ville d'Anju, près de Pyongyang, les inondations ont endommagé de nombreuses maisons et édifices publics et noyé des mines de fer et de charbon, des centrales électriques et d'autres bâtiments industriels. Des routes, voies ferrées et ponts ont été coupés. Des inondations au cours des dernières années ont provoqué des famines dans le pays où l'économie souffre également d'une crise structurelle. 

Dans le sud de la Russie, où des villages et des camps de tentes ont été emportés par les eaux, les intempéries ont fait au moins 18 morts et six disparus, a indiqué le ministère russe des Situations d'urgence. Seize corps ont été retrouvés vendredi dans le village de Chirokaïa Balka, à 16 kilomètres de Novorossiïsk (sud), dans la région de la mer Noire. Six autres personnes sont portées disparues, selon le bilan du ministère. La quantité de pluie tombée ces dernières 24 heures sur la région de Novorossiïsk est équivalente à celle qui tombe habituellement en l'espace d'un mois. Il continuait à pleuvoir vendredi sur la région, où des eaux grises charriant des toiles et des arbres arrachés continuent à ravager plusieurs localités, selon les images diffusées par les télévisions. Plus de 1.000 habitants et vacanciers ont été évacués des zones sinistrées sur les bords de la mer Noire, 90 maisons ont été endommagées, dont 23 totalement détruites, selon le correspondant de la chaîne RTR sur place. Quelque 300 parachutistes basés dans la région ont participé à l'évacuation des sinistrés, selon Interfax. Les communications téléphoniques avec Novorossiïsk et ses environs n'étaient toujours par rétablies vendredi tandis que les transports continuaient à être paralysés

(Le Soir) ajouté le 9/8/2002

©  Voxdei 09-08-2002


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LES GLACIERS SUR LE BÛCHER CLIMATIQUE

L'effet de serre n'en fini pas de réchauffer la planète.

En première ligne, les glaciers comme ceux du cercle arctique sont sujets à une fonte constante.

Ce recul pourrait avoir des répercussions dangereuses pour les populations.

Difficile aujourd'hui de nier la réalité du changement climatique. La couverture neigeuse a diminué de 10 pc dans le monde depuis la fin des années 60. Les glaciers reculent et la banquise fond, ce qui a provoqué une élévation du niveau des mers de 10 à 20 centimètres au cours des 50 dernières années.

Responsables de ce dégel inopportun: les concentrations de dioxyde de carbones, de méthane et d'oxyde nitreux, les principaux gaz qui piègent la chaleur dans l'atmosphère (effet de serre) et qui ont augmenté de façon spectaculaire. Progressivement, la planète se réchauffe et s'humidifie. Globalement, la température moyenne a augmenté de 0,7 à 0,8°C en un peu plus d'un siècle et la décennie 90 fut la plus chaude des années 1900.

Greenpeace, l'organisation de défense de l'environnement, a pu mesurer l'impact du réchauffement climatique sur les glaciers dans les îles arctiques de Svalbard. C'est aux alentours de 1900 que les glaciers de Svalbard ont entamé leur recul. Le glacier Blomstrandbreen a reculé de 2 kilomètres en 80 ans. Depuis 1960, le recul moyen de ce glacier a été de 35 mètres par an, avec une accélération cette dernière décennie. Jusqu'en 1992, le glacier était relié à la péninsule de Blomstrandhalvya. On observe actuellement un passage de près d'un kilomètre entre Blomstrandhalvya et la zone de recul du glacier. Blomstrandhalvya forme maintenant une île. Il apparaît aussi que certains glaciers ont reculé de plus de 150 mètres par an, en raison de la montée des températures et de l'altération des schémas de pluies et de neige, conséquences des changements climatiques. `Le retrait de plus de 150 mètres par an du glacier Kongsvegen n'est qu'un exemple de ce qui est en train de se dérouler au niveau global, explique Truls Gulowsen, chargé de la campagne climat pour Greenpeace à Svalbard. Les glaciers sont bien plus que des somptueux paysages, partout dans le monde, ils constituent des réserves d'eau douce pour les populations humaines ainsi que pour la faune et la flore. 

Le glacier de Kongsvegen n'est pas le seul à faire les frais du réchauffement climatique. À en croire diverses études, les glaciers himalayens sont ceux qui régressent le plus rapidement. Si la tendance actuelle se poursuit, la probabilité de leur disparition complète d'ici 2035 est très élevée. Or, plus de 2 milliards de personnes dépendent des rivières alimentées par ces mêmes glaciers himalayens. Pour les scientifiques, le diagnostic ne fait aucun doute: les reculs des glaciers sont clairement liés au réchauffement climatique à l'oeuvre depuis un siècle. `D'autres impacts sont également à redouter tels que la recrudescence des inondations, des tempêtes violentes ou des épisodes de sécheresse. Les récifs de coraux sont également massivement menacés par le blanchiment, le niveau des mers devrait s'élever dangereusement et les maladies à vecteurs trouveront de nouveau terrains d'expansion, prédit-on par ailleurs chez Greenpeace.

© La Libre Belgique 2002 

(La Libre Belgique) ajouté le 9/8/2002

©  Voxdei 09-08-2002


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L'ÉCONOMIE MENACÉE D'ASPHYXIE PAR LE «NUAGE BRUN» EN SUSPENSION AU-DESSUS DE L'ASIE

Le «nuage brun» de pollution en suspension au-dessus de l'Asie risque d'asphyxier l'économie indienne, très dépendante de l'agriculture, à moins que le gouvernement ne prenne des mesures pour combattre la pollution, a averti mercredi un spécialiste de l'environnement.

Le halo, baptisé «nuage brun d'Asie», étendu sur une zone équivalente à sept fois l'Inde, nuit à l'agriculture, modifie le cycle des pluies et met en danger les populations, selon un récent rapport du Programme pour l'environnement des Nations unies (PNUE).

«Nous nous attendons à un impact dévastateur sur l'économie, si les résultats des études se confirment. Le moment est venu pour le gouvernement de prendre conscience que des mesures efficaces sont nécessaires», a affirmé à l'AFP Sunita Narain, directrice du Centre des sciences et de l'environnement de New Delhi.

Selon Mme Narain, des actions concertées devraient aider à faire disparaître le halo, qui doit être traité comme un «gros nuage de pollution».

Le nuage est formé d'un «cocktail grandissant de suie, de particules en suspension et d'autres polluants», a expliqué le PNUE. 

«Ces aérosols ont une durée de vie de six à huit semaines», souligne Mme Narain. «La bonne nouvelle est que si vous ne les générez pas, le nuage va disparaître».

Le rapport du PNUE, conclusion d'une étude menée depuis 1995, indique que le nuage réduit de 10 à 15 pour cent la luminosité à la surface de la terre. 

Se fondant sur d'autres études, les experts rappellent que 10 pour cent de réduction d'énergie solaire sur la région des océans réduit l'évaporation de l'humidité liée directement aux pluies d'été.

Les conséquences sur l'agriculture pourraient se faire sentir dès à présent, en réduisant par exemple de 10 pour cent les récoltes de riz en Inde.

Sunita Narain préconise notamment une politique efficace en matière de transports publics, soulignant que des mesures anti-pollution ont été prises depuis quatre ou cinq ans dans la capitale, New Delhi, mais pas dans les autres centres urbains.

À New Delhi, les bus, taxis et rickshaws circulent désormais au gaz, le taux de benzène a été réduit dans l'essence et les anciens véhicules de transport public ont été mis au rebut.

«Nous avons d'énormes centrales électriques en projet et nous devons nous assurer que nous investissons seulement dans les technologies les plus performantes», ajoute Mme Narain.

«La lumière du soleil et les pluies sont les deux facteurs les plus importants de notre économie, tant que nous ne pouvons pas nous convertir à un système industrialisé non dépendant du climat,» explique la scientifique.

Mme Narain juge prématuré de dire que la sécheresse qui sévit en Inde cet été est liée au «nuage brun».

Des scientifiques indiens affirment cependant qu'il existe actuellement des modifications perceptibles du schéma climatique dans le pays, les régions de l'ouest et du nord-ouest devenant plus sèches, celles de l'est et du sud plus humides.

Les experts prévoient d'ores et déjà que cette sécheresse aura un impact négatif sur la croissance économique de l'Inde et sur sa croissance industrielle, alors que presque un quart du Produit intérieur brut provient de l'agriculture.

Cette sécheresse, considérée comme la plus grave depuis 15 ans, se combine avec des inondations catastrophiques dans le nord-est du pays.

(AFP/SOS-Planète) ajouté le 16/8/2002

© Voxdei 16-08-2002

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SELON GREENPEACE, LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES CONSTITUENT UNE MENACE GLOBALE

Les changements climatiques constituent «une menace globale» a estimé mercredi l'organisation Greenpeace, qui enjoint l'Europe d'«assumer son leadership dans la lutte contre le réchauffement climatique» à l'occasion du sommet de Johannesbourg (26 août au 4 septembre).

«La recrudescence des inondations, des tempêtes violentes ou des épisodes de sécheresse, parmi d'autres impacts vont empirer», prévient dans un communiqué Laëtitia de Marez, chargée de la campagne climat à Greenpeace France. «En outre, avec la fonte des glaciers, le niveau de la mer devrait s'élever dangereusement et les épidémies trouveront de nouveaux terrains d'expansion».

«La communauté scientifique et la plupart des politiques s'accordent sur la responsabilité humaine dans le réchauffement climatique, à travers l'utilisation des combustibles fossiles, pétrole, charbon et gaz», rappelle Greenpeace.

La communauté internationale doit impérativement saisir l'occasion du sommet mondial sur le développement durable de Johannesburg, pour décider d'une stratégie de développement des énergies renouvelables et, ce faisant, «contrecarrer la stratégie américaine de sabotage du Protocole de Kyoto». 

Dans la perspective du Sommet mondial, Greenpeace presse la communauté internationale d'«adopter un plan d'action pour que, d'ici 2010, 10 % de l'énergie mondiale soit propre, renouvelable et accessible aux 2 milliards de personnes qui aujourd'hui n'ont accès à aucune énergie moderne».

Yannick Jadot, directeur des campagnes à Greenpeace France, «demande à Jacques Chirac et aux chefs d'Etat européens présents à Johannesburg, de passer outre les diktats des États-Unis et d'adopter un plan d'action sur le climat à la hauteur des enjeux».

«Sans prise de conscience claire et ferme de leur part face à ces enjeux, ils devront assumer une responsabilité et une culpabilité historique vis-à-vis des générations futures s'ils se contentent d'habituelles bonnes paroles sans lendemains», conclut le communiqué.

(AFP/SOS-Planète) ajouté le 16/8/2002

© Voxdei 16-08-2002


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UN SÉISME DE 5,4 DEGRÉS A SECOUÉ LA BRETAGNE CE MATIN

Une secousse d'une magnitude de 5,4 degrés sur l'échelle ouverte de Richter a été ressentie ce matin en Bretagne. On ne compte que des dégâts mineurs mais aucune victime. 

La Bretagne a connu ce matin la plus forte secousse enregistrée dans la région depuis plus de vingt ans. Le séisme d'une magnitude de 5,4 degrés sur l'échelle ouverte de Richter a été ressenti à 8 h 44 dans les départements de Loire Atlantique, du Morbihan, du Finistère, des Côtes-d'Armor et d'Ille-et-Vilaine. L'épicentre du séisme a été localisé dans la région de Lorient, à 47,82 degrés de latitude nord et 3,11 degrés de longitude ouest, précise-t-il. 

Aucune victime ou dégât important n'ont été enregistrés, selon les autorités régionales (pompiers, mairies, préfectures) interrogées par l'Agence France Presse. Selon une habitante résidant près de Vannes, un gros «grondement» a été ressenti, similaire au passage du mur du son par un avion. 

Le maire de Lorient, Norbert Métaierie, a indiqué que la secousse avait provoqué un «effet de surprise», mais «pas de mouvement de panique même si les gens ont beaucoup téléphoné». «Il y a eu quelques vitres brisées et une dalle qui s'est fendue, mais pas de rupture de canalisation ou autre dégât, encore moins de victime», a-t-il assuré.

Dans le Morbihan, quelques chutes de cheminées ont été enregistrées, selon les pompiers, mais pas de dégâts dans les autres départements bretons où beaucoup de gens ont été surpris dans leur voiture en se rendant au travail ou dans leur lit.

La secousse ressentie lundi peu avant 9 h est un séisme «important mais pas surprenant», a estimé le sismologue Michel Granet de l'Observatoire des Sciences de la terre à Strasbourg, interrogé par la radio France Bleu Armorique à Rennes.

«Ce tremblement de terre d'une magnitude de 5,4 points, est quelque chose de significatif non seulement à l'échelle de la Bretagne mais aussi de tout le territoire métropolitain. C'est pour cela qu'il a été ressenti de Brest à Rennes et dans une grande partie de la Bretagne», a commenté M. Granet.

«Il serait faux, a-t-il souligné, de croire que la région bretonne est totalement a-sismique. Il y a régulièrement des tremblements de terre, qui se produisent le long d'une grande zone de cisaillement ou, ce qu'on appelle en terme de métier, des accidents tectoniques bien identifiés sur lesquels se produisent régulièrement des séismes». 

La région Bretagne, «même si elle ne rentre pas dans le cadre du zonage sismique du territoire métropolitain, est une région où peuvent se produire régulièrement des séismes», a ajouté M. Granet. Le sismologue a estimé «ne pas croire à titre personnel qu'il y ait des répliques». Toutefois, a-t-il conclu, «la magnitude 5,4 va naturellement générer un certain nombre de petites secousses qui traduit tout simplement un retour à l'équilibre du milieu». 

Le 24 avril 2001, un séisme d'une magnitude bien plus faible, 3,3 degrés sur l'échelle de Richter s'était produit dans la région.

(TF1) ajouté le 30/9/2002

© Voxdei 30-09-2002


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