La fidélité de Dieu à sa Parole serait-elle prise en défaut? N'avait-il pas promis à Noé: «les eaux ne deviendront plus un déluge pour détruire toute chair» (Gen. 9, 15)? Non, bien sûr! L'Alliance scellée par l'arc-en-ciel évoquait l'extermination totale des êtres vivants. Ce qui n'a rien à voir avec les inondations localisées, comme celle de cet été dans le Middle West américain qui se flattait d'être «le grenier du monde». Des pluies torrentielles se sont abattues sur le Minnesota et l'Iowa, gonflant les cours d'eau très au-dessus des étiages habituels. Et le Mississipi (que les Indiens appellent «le père des fleuves, avec ses 3 780 km de longueur), artificiellement canalisé pour étendre les terres cultivables de ses berges, a sauvagement débordé de son lit. En 1927, 1937 et 1943, ses débordements avaient déjà provoqué des dégâts considérables. Cette fois, le New York Times titra: «Catastrophe biblique». De fait, on dénombre une cinquantaine de morts, 50 000 sans-abri, 22 000 logements dégradés ou détruits et 4 millions d'hectares inondés. Huit États sont sinistrés et les dommages se chiffrent à quelque 60 milliards de FF. Les ordinateurs les plus perfectionnés sont en tout cas incapables d'expliquer le pourquoi d'une telle catastrophe. Certains y voient un jugement de Dieu; ils sont qualifiés d'illuminés ou d'intégristes: les pensées prenant Dieu en compte sont souvent folie pour ceux qui l'ignorent. On ne bafoue cependant pas impunément les lois morales de l'Éternel, surtout dans un pays pétri d'enseignement biblique: le Président Clinton ne se présente-t-il pas comme chrétien évangélique baptiste? Or l'avortement et l'homosexualité ont trouvé légalisation et tolérance outre-Atlantique, tandis que la drogue, la violence et la corruption par l'argent font des ravages. L'Écriture révèle sans ambiguïté que les éléments, donc les catastrophes dites «naturelles», procèdent de la souveraine volonté du Créateur et qu'il s'en sert pour exercer ses jugements: «il dit à la neige: Tombe sur la Terre! Il le dit à la pluie, même aux plus fortes pluies» (Job 37, 6). Quels jugements pourraient aussi attendre notre vieille Europe dont la dérive morale suit celle de l'Amérique? Henri
Gras
© AVÈNEMENT Octobre 1993 No 64 Retour------------------------------------------------------------ |
Staline avait beau jeu de proclamer «l'homme, capital le plus précieux»... C'est au mépris total des populations que le Kremlin rouge s'est forgé son arsenal de la terreur. Ainsi, en septembre 1954, 40 000 soldats soviétiques furent soumis volontairement à l'explosion expérimentale d'une Bombe A. Aujourd'hui, 1000 d'entr'eux, seulement, survivent. Plus de 100 expériences nucléaires de surface ont rendu inhabitables, au moins pour plusieurs siècles, de vastes régions, notamment en Sibérie. Des dizaines de milliers de prisonniers ont travaillé sans protection dans les mines d'uranium. Les déchets radioactifs ont été immergés de façon anarchique dans des fleuves et des lacs, à l'insu des pêcheurs, des baigneurs, et même des consommateurs d'eau «potable»! Sous-marins nucléaires, réacteurs et nombreux containers de résidus à haut rayonnement gisent au fond des mers arctiques. De tels déversements mortels, étaient encore signalés en août 1991, au large de Mourmansk, dans la mer de Kara. Repérée en avril 1989, l'épave du sous-marin Komsomolets, coulé en mer de Norvège avec 42 hommes à bord, présentait d'importantes fuites de Césium 137. On craint aussi que, bientôt, du plutonium ne s'en échappe. À terme, les courants marins pourraient aller contaminer les côtes orientales de l'Angleterre et du Canada! Par précaution, les bateaux de croisière évitent, désormais, de s'aventurer dans l'océan Arctique. Aujourd'hui des populations entières subissent de graves troubles de santé: leucémies, cancers, déficiences nerveuses, etc. Le cas des «enfants jaunes» de l'Altaï (sud de la Sibérie occidentale) en est l'un des affreux exemples: premiers «mutants nucléaires», ils présentent, dès la naissance, la «jaunisse des nourrissons». Même si les soins médicaux rendent à leur épiderme leur coloration normale, le système nerveux et divers organes trahissent de profondes anomalies congénitales. La croissance n'arrache pas ces enfants à un étrange mutisme et à un comportement puéril. Selon le professeur Shoiklet, de l'institut médical de l'Altaï, les expériences nucléaires de Semipalatinsk, à 450 km de Moscou, sont probablement responsables de ces affections; et il conclut: «il est prouvé que l'exposition à des radiations se traduit par des modifications chromosomiques; Dieu seul sait ce que nous réserve la quatrième génération!» À ce lourd passé, s'ajoute un présent non moins redoutable. L'explosion du groupe 4 de Tchernobyl, en 1986, aurait déjà exposé 20 millions de Soviétiques à une radioactivité dangereuse. On observe d'ailleurs, dans les régions contaminées, de monstrueuses mutations animales et végétales sur lesquelles on reste peu prolixe en Ukraine. Or, le sarcophage de béton qui «enferme le diable» (!) se fissure, laissant échapper des bouffées de gaz mortel... Le 6 avril dernier, un autre accident gravissime s'est produit dans l'usine atomique de Tomsk 7: l'explosion d'une cuve de stockage de solution d'uranium, de plutonium et d'autres produits de fission. Enquêtant sur place, l'Agence internationale de l'énergie atomique a constaté que l'on fabriquait, là, encore, des matières premières pour armes atomiques, fournitures prohibées mais précieuses pour l'exportation illégale vers des pays avides de posséder le feu nucléaire. Nul n'ignore, par ailleurs le risque majeur que font peser sur le monde les centrales nucléaires obsolètes, vétustes et surtout déficientes tant pour les systèmes de contrôle que pour la qualité du personnel. Vaille que vaille, ces centrales fournissent l'essentiel de l'énergie en Europe de l'Est. Une quinzaine, au moins, de ces réacteurs peuvent s'emballer d'un jour à l'autre. Ils constituent autant de «bombes» potentielles. Le plus dangereux de Bulgarie, Kosloduy, a fait récemment l'objet de mesures appropriées, coûteuses mais efficaces, grâce au soutien de spécialistes occidentaux. Mais ce n'est qu'une heureuse exception. Les centrales de Russie, d'Ukraine, de Lettonie, de Hongrie et de la République tchèque exigeraient des investissements semblables pour assurer leur conformité mais la crise économique freine le zèle de l'Occident pour faire face à de telles dépenses. D'autant qu'aux hésitations administratives de la Communauté européenne, s'ajoute la pression des écologistes, puissants en Allemagne et aux Pays-Bas, demandant l'arrêt pur et simple de ces centrales et leur reconversion au gaz. Retenons aussi que la Russie détiendrait 1 200 tonnes d'uranium enrichi et de plutonium et que des zones urbaines comme celles de Moscou et de St-Petersbourg abritent des décharges nucléaires clandestines. Et puis... il y a tout ce que l'on ignore! Tout cela porte à la réflexion. L'étendue des dégâts que nous venons d'évoquer à une dimension planétaire et la durée de leurs conséquences dépasse l'imagination. Le domaine réservé du Créateur n'a-t-il pas été violé? Ne vivons-nous pas les prémices des temps apocalyptiques au cours desquels le tiers de la terre, des mers, des fleuves et des sources d'eau sont atteints? Ces eaux changées en absinthe, version prophétique de Tchernobyl...(Apocalypse 8). L'impact de l'action destructrice de l'homme ne doit toutefois pas nous voiler l'espérance de l'action réparatrice de Dieu: «La création a été soumise à la vanité, non de son gré, mais à cause de celui qui l'y a soumise – avec l'espérance qu'elle aussi sera affranchie de la servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté de la gloire des enfants de Dieu. Or nous savons que, jusqu'à ce jour, la création tout entière soupire et souffre les douleurs de l'enfantement» écrit l'apôtre Paul aux Romains (8, 20-23). Henri Gras © AVÈNEMENT Juillet 1993 No 61 / P 14
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Chacun sait que l'avènement de l'année 1000 a donné lieu à de terrifiantes spéculations divinatoires qui, fort heureusement, se sont toutes avérées inexactes. Allons-nous assister au même débordement d'excès à l'approche du troisième millénaire? Très certainement, compte tenu de l'athéisme ambiant qui va de pair avec la superstition populaire et la soif généralisée de surnaturel occulte. Les moyens de communications modernes (radio, télévision, ordinateurs, etc.) se prêtent à merveille à une «médiatisation» maximale. Faut-il ranger dans la catégorie de ces chantages lucratifs à la peur, l'annonce fracassante de la couverture de «Sciences et Avenir» d'octobre dernier: «26 septembre 2000: la collision?», imprimé en gros caractères sur fond de Terre en plein éclatement, avec ce sous-titre: «Selon la Nasa, un astéroïde d'environ 1 km de diamètre risque de provoquer un cataclysme planétaire»? De quoi s'agit-il? En 1989, grâce au puissant télescope de l'observatoire de la Côte d'Azur, trois astronomes français découvrent un «objet» de plusieurs centaines de mètres de diamètre qui gravite autour du soleil dans un plan qui se confond pratiquement avec celui de la terre. Cet astéroïde (l'un des quelque 5 000 actuellement répertoriés) possède une orbite elliptique qui passe, au plus près, à 98 millions de kilomètres du soleil, et, au plus loin, à 209 millions de kilomètres. Comme la terre décrit une trajectoire quasi-circulaire dont le centre est le soleil, avec un rayon moyen de 150 millions de kilomètres, la probabilité de rencontre est dans l'ordre des choses. Or, justement, selon les calculs de celui qui l'a découvert, l'astéroïde, baptisé «Toutatis», devrait frôler ou percuter notre planète le 26 septembre 2 000. Ce que confirme la Nasa... Le très sérieux «Minor Planets Circular» du 8 juin 1990 trouve fort opportun le nom attribué au gros caillou baladeur inspiré du «dieu gaulois bien connu par les bandes dessinées d'Astérix qui racontent les aventures de deux héros dont la seule crainte est que le ciel leur tombe sur la tête». Et il émet cette appréciation: «comme il s'agit là d'un objet présentant une inclinaison minimale, c'est un bon candidat pour tomber sur nos têtes un de ces jours». Près de 150 impacts de météorites sont observables sur terre. Les deux plus évidents (semblables à ceux de la lune) sont le «Meteor Crater» de l'Arizona, aux États-Unis (1200 m de diamètre et 170 m de profondeur) et le «Wolf Creek» d'Australie (835 m de diamètre et 50 m de profondeur). Le plus grand, moins visible, est le «Ries», en Bavière, dont le diamètre apparent atteint 30 km! Il faut savoir que les «étoiles filantes» sont de petits météorites (de quelques micromètres à quelques mètres) qui se consument par frottement dans l'atmosphère où ils pénètrent à la vitesse de 10 à 70 km/seconde. Ces poussières cosmiques se révèlent évidemment beaucoup plus nombreuses que les objets de plusieurs centaines de mètres à plusieurs kilomètres. Ce sont ces derniers qui constituent un réel danger. Selon les astronomes, tous ces débris proviendraient de l'explosion d'une planète initialement en orbite autour du soleil, entre Mars et Jupiter. Le cataclysme survenu en Sibérie centrale en 1908 est attribué à l'explosion, à 8 km d'altitude, d'un astéroïde d'un diamètre voisin de 100 m. Le violent souffle de feu qui en est résulté ravagea la taïga sur 2 000 km2, anéantissant toute vie dans cette zone heureusement presque déserte. On a eu très chaud le 22 mars 1989. Ce jour-là un astéroïde de 400 m de diamètre a «frôlé» la Terre, à 690 000 km! En cas de rencontre, à la vitesse de 56 000 km/h, l'impact aurait creusé un cratère de 6 km de diamètre et dégagé une énergie de 500 à 2 000 mégatonnes de TNT semant la mort sur un vaste territoire. D'épais nuages de poussières se seraient élevés, obscurcissant durablement l'atmosphère de notre planète et rompant son fragile équilibre écologique. C'est à un «accident» majeur de ce genre que l'on impute la subite disparition des dinosaures, au Secondaire. La menace potentielle que représente Toutatis, avec son diamètre voisin de 1 km, est bien plus grande encore. D'autres qualifient une telle rencontre d'«apocalyptique»! Or, justement, le dernier livre de la Bible, l'Apocalypse, prophétise 4 catastrophes successives de ce type. À l'ouverture du sixième «sceau», le soleil deviendra noir comme un sac de crin, la lune comme du sang et les étoiles du ciel tomberont sur la terre (Ap. 6, 12-13). Cela n'évoque-t-il pas une pluie de météorites sans précédent? À la «seconde trompette», quelque chose comme une grande montagne embrasée par le feu sera jeté dans la mer, dont le tiers deviendra du sang, tandis que périront le tiers de la faune marine et des navires (Ap. 8, 8-9). Ne peut-on pas voir ici la chute d'un gros objet céleste dans l'océan? À la «troisième trompette», tombera du ciel une grande étoile, ardente comme un flambeau, qui atteindra le tiers des fleuves et des sources et rendra les eaux «amères», ce qui causera la mort de beaucoup d'hommes (Ap. 8, 10-11). Ne s'agit-il pas, là encore, d'effets dévastateurs produits par un météorite tombé sur un continent? Enfin, à la «cinquième trompette», une étoile tombera du ciel et ouvrira le puits de l'abîme, le soleil et l'air étant obscurcis par les fumées du puits qui feront du mal aux hommes pendant 5 mois (Ap. 9, 1-2). N'est-ce pas l'annonce d'un impact majeur qui percera la croûte terrestre? La rencontre possible de Toutatis avec la terre s'inscrit-elle dans ce «programme apocalyptique» du jugement divin de l'humanité? Nous n'avons que quelques années à attendre pour le savoir. Une chose est sûre: l'impact ne se produira que si Dieu le permet. C'est pourquoi n'ayons aucune crainte. Créateur de toutes choses, l'Éternel contrôle ce qu'Il a fait, notamment le moindre mouvement des astres, petits ou grands. Quel autre que Lui aurait pu dire à Job: «noues-tu le lien des Pléiades ou détaches-tu les cordages de l'Orion? Fais-tu paraître en leur temps les signes du Zodiaque et conduis-tu la Grande Ourse avec ses petits? Connais-tu les lois du ciel? Règles-tu son pouvoir sur la Terre?» (Job 38, 31-33). On comprend l'angoisse de ceux qui croient que seul le hasard régit les phénomènes dits naturels! L'essentiel, pour les chrétiens, est de se tenir prêts à toute éventualité, car Jésus-Christ est à la porte. Nous le sentons bien: au train où se dégradent les choses ici-bas, Son retour ne saurait tarder. Notre seule assurance «tous risques» réside en Lui. «Quand les montagnes s'éloigneraient, quand les collines chancelleraient, l'Amour de Dieu, manifesté en Christ, ne s'éloignera point de nous !» (Es. 54, 10). Henri Gras © AVÈNEMENT Janvier 1993 No 55 / P 20 Retour------------------------------------------------------------
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– Sa prolifération en Méditerranée inquiète les chercheurs. «Caulerpa taxifolia» est une algue des mers chaudes connue pour sa redoutable capacité de développement dans les lagons d'Australie, de Madagascar et du Brésil. Son caractère prolifique découle du double mode de reproduction (Fun végétatif, l'autre sexué) qui lui assure une densité étonnante: 240 mètres de «tiges rampantes» et 8 000 feuilles par mètre carré! Cette espèce prolifique n'a pas d'«opposant» réel et ses prédateurs sont rares. Très dense, elle obscurcit le fond, privant de lumière les autres végétaux qui le tapissent. Elle finit donc par les supplanter et par occuper, seule, la place. Plus grave, les Caulerpes sécréteraient à forte dose des substances toxiques éloignant la faune. En Méditerranée, les rares poissons et mollusques qui se hasardent à les brouter deviennent impropres à la consommation et pourraient même, selon le professeur marseillais Bourdouresque, se révéler dangereux pour les humains qui les consomment. Dès 1989, une prolifération de Caulerpa taxifolia avait été décelée sous le rocher de Monaco, à l'aplomb du célèbre Musée océanographique. Mais on imaginait que les températures hivernales de la Méditerranée, considérée comme «mer froide» avec des minima de 12' dans cette zone, ne laisserait aucune chance à l'algue de proliférer. La découverte des deux plongeurs sonna l'alarme. «L'algue tueuse» s'étend déjà entre Gênes et Toulon, couvrant 40 hectares de littoral, poussant des pointes jusqu'à 50 mètres de profondeur. L'extension paraît se faire d'Est en Ouest, selon le courant Ligure. L'origine exacte de cette invasion, ses conséquences et les moyens d'y remédier divisent les scientifiques les plus compétents. Les uns accusent le Musée océanographique de Monaco qui, encore récemment, était alimenté en eau de mer par circuit ouvert: certains aquariums, où étaient cultivées des Caulerpes décoratives, auraient transmis l'algue dans le domaine marin lors de rejets non filtrés. Pour le Directeur de l'établissement, le professeur Doumengue, cette hypothèse est trop simpliste: il la rejette en pensant que la plante aurait migré de façon naturelle, de la Mer rouge, via le Canal de Suez, et aurait trouvé un lieu propice à son développement dans les eaux chaudes de la station d'épuration monégasque. Le professeur Doumengue estime même bienfaisante cette prolifération de l'algue car elle est de nature à repeupler l'espace sous-marin désertifié en raison de la pollution. D'autres pensent que la Caulerpe aurait traversé l'Atlantique, accrochée à la coque d'un bateau qui l'aurait arrachée quelque par, aux Antilles par exemple. Autre éventualité évoquée: le réveil d'une espèce dormante par le réchauffement du climat (donc des mers) et par la pollution des eaux dans lesquelles la teneur élevée en phosphates et en nitrates constitue un facteur «activant». Pour le professeur Meinesz, du Laboratoire d'environnement marin du littoral, à Nice, la situation est sérieuse. La prolifération des Caulerpes risque, selon lui, de modifier profondément le fragile équilibre écologique méditerranéen et, de ce fait, d'avoir des conséquences graves et imprévisibles. Pour sa part, l'IFREMER (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer) reste prudent. Il fait remarquer que d'autres irruptions d'algues étrangères ont eu lieu dans nos mers et que, à chaque fois, au fil du temps, les choses étaient naturellement rentrées dans l'ordre. L'organisme n'en conclut pas moins que le cas des Caulerpes mérite d'être pris au sérieux... C'est bien le cas! Depuis le 23 janvier 1991, un groupe de travail spécialisé étudie la question. Il rassemble les données permettant d'évaluer, de façon incontestable, le degré éventuel de nuisance présenté par cette invasion. Deux sortes d'évolutions sont envisagées. Dans le cas favorable, un prédateur interviendrait de façon naturelle, arrêterait l'expansion des Caulerpes, la réduirait et amènerait le retour à l'équilibre. Assez récemment, un processus analogue a «nettoyé» l'Atlantique d'une algue nuisible, également envahissante (Sargassurn muticum) transplantée par l'intermédiaire d'huîtres japonaises. Dans le pire cas, l'invasion s'accélérant et touchant tout le Bassin méditerranéen, diverses interventions humaines seraient projetées: introduction risquée d'un prédateur ou d'un compétiteur, arrachage manuel, aspiration mécanique, destruction chimique ou thermique. quelle que soit la manière, chasser l'intruse serait aussi aléatoire que coûteux. Le docteur Henocque, de l'IFREMER, estime l'éradication quasiment impossible s'agissant d'une espèce aussi vivace. Tout au plus, estime-t-il, pourra-t-on chasser Caulerpa taxifolia de certains points sensibles! La Côte d'Azur n'est, hélas, pas la seule zone littorale à subir les assauts d'algues nuisibles. La Bretagne et la Scandinavie ont les leurs. En 1978, la Scandinavie a connu, sur 30km de côtes, une «marée rouge» d'origine similaire. En février, le bassin de Marennes-Oléron, en bordure de l'Atlantique, victime d'une pollution phytoplanctonique toxique, se voyait interdire par l'IFREMER, de commercialiser ses huîtres et ses moules devenues impropres à la consommation. Ces phénomènes sont hautement significatifs. Égoïste et pressé, l'homme saccage les ressources de la planète, oublie son Créateur, méprise les lois divines de gestion qui assuraient le bonheur ici-bas. Des ronces et des épines ont infesté la végétation après le péché originel (Genèse 3, 18). Elles aussi demeurent vivaces: les agriculteurs en savent quelque chose! Aux temps apocalyptiques, c'est le domaine marin qui se trouve profondément atteint par les conséquences du péché. À la seconde trompette, le tiers «devient du sang» (donc rouge) et toutes les créatures qui y vivent périssent (Ap. 8, 8 et 9). Plus tard, à la seconde coupe de la colère de Dieu, c'est l'ensemble des mers qui connaît le même sort tragique (Ap. 16, 3). Dans son aveuglement, l'homme d'aujourd'hui commence-t-il lui-même à verser le poison? Parce qu'il s'abandonne au mal et ignore la repentance, la bénédiction de l'Éternel se retire et les toxicités de la mer, pour l'instant limitées, en sont des signes d'avertissement. Henri Gras © AVÈNEMENT Avril 1993 No 58 / P 24
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UNE PLANTE VENIMEUSE DE TAILLE GIGANTESQUE
Une plante venimeuse de taille gigantesque, artificiellement crée au Kazakhstan soviétique est importée dans les années 70 en Pologne, a envahi les régions du sud du pays. Elle provoque de profondes brûlures chez les personnes qui y touchent. Issues d'essais biologiques lancés sous Staline, elle devait servir de nourriture pour le bétail. En effet, le lait des vaches nourries de cet arbuste était plus gras, mais avait un goût âcre. Bien que la culture de cette plante est été abandonnée, les graines, semées à tous vents, lui ont permis de proliférer. © AVÈNEMENT Septembre 1994 No 75 Retour |
En 1993, en Suisse, les dommages causés par les catastrophes naturelles sont les plus important jamais indemnisés par les assureurs: près de 600 millions de FS dont 480 millions pour les inondations de Brigue et du Tessin, à l'automne. © AVÈNEMENT Mars 1994 No 69
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À Usinsk, à 1600 km au nord-est de Moscou, la rupture d'un oléoduc dont le contenu se déverse dans les rivières Oussa et Kola, menace de devenir, selon Greenpeace, la troisième plus grande catastrophe pétrolière de l'histoire. Si cette catastrophe n'était pas maîtrisée d'ici au printemps, l'océan Artique pourrait être contaminé par le biais du fleuve Petchora, dans lequel se déverse les deux rivières sus-mentionnées. © AVÈNEMENT Décembre 1994 No 78 Retour ------------------------------------------------------------ |
Des différences entre prévisions et précisions scientifiques Depuis quelques années, sur tous les continents, les «colères de la nature» s'intensifient de façon inquiétante. Rappelons-nous de quelques-unes, parmi les plus terribles: éruptions meurtrières des volcans Pinatubo (Philippines) et Unzen (Japon), activité intense de l'Etna; sécheresse persistante dans l'Ouest européen, froids rigoureux, cyclones et tornades répétées aux États-Unis; tremblements de terre destructeurs en Arménie (25 000 morts), en Iran (40 000 morts) et en Inde (20 000 morts). Or ce dernier, en octobre, a affecté une zone réputée stable, comme, d'ailleurs, la région de Maastricht: là, en 1992, a été enregistrée la plus importante secousse sismique d'Europe de l'Ouest. Les crues du Mississipi et les inondations catastrophiques dans le Sud-Est de la France, en Corse, dans le Nord de l'Italie et le Valais suisse ont aussi provoqué bien des malheurs. Les désordres climatiques et les convulsions de l'écorce terrestre font pourtant l'objet d'observations, d'études statistiques et prévisionnelles de plus en plus poussées, élaborées par ordinateur. Les services météorologiques disposent de photos remarquables des formations nuageuses prises par satellites, montrées journellement à la télévision, et les géologues de clichés détaillés de la surface du globe, vue de l'espace, qui révèlent jusqu'aux moindres discontinuités inobservables sur le terrain. Aussi connaît-on bien le mécanisme des perturbations atmosphériques. Un anticyclone qui stationne longtemps au même endroit y génère la sécheresse. Deux masses d'air, l'une froide, l'autre chaude, se rencontrent: de violentes précipitations s'ensuivent. Les courants marins, et peut-être «l'effet de serre» destructeur d'ozone, interfèrent dans ce délicat équilibre en perpétuelle évolution qui obéit à la mécanique des fluides. Quant à la «tectonique des plaques» qui s'écartent et se chevauchent, confirmant l'hypothèse de la «dérive des continents» formulée en 1912 par le géophysicien allemand Wegener, elle permet de comprendre, et dans une certaine mesure, d'anticiper, les manifestations sismiques et volcaniques. Ceci dit, la prévision précise des catastrophes naturelles reste fort aléatoire. En météorologie, on est fiable à 6 jours et c'est le noir absolu au-delà de 15. L'atmosphère est fort capricieuse. Une perturbation locale minime peut générer une imprévisible tempête et le trajet d'une formation menaçante peut subitement s'infléchir! En sismologie, à part la règle bien connue: «La terre tremblera où elle a déjà tremblé» (c'est-à-dire sur les lignes de fracture de l'écorce), on avoue une relative ignorance. Haroun Tazieff, volcanologue renommé et ex-ministre en charge des catastrophes naturelles, écrit: «la secousse de Maastricht constitue un avertissement sans frais qui vient rappeler que même les régions relativement calmes peuvent parfois être touchées par les séismes». Il prédit tout au plus, au cours du demi-siècle à venir, que la Côte d'Azur et la Californie seront ravagées par de dramatiques tremblements de terre. La prévention prend donc le pas sur la prévision. Le Japon en offre le meilleur modèle. Malgré ses connaissances approfondies et ses moyens sophistiqués, l'homme reste donc impuissant à prévoir avec assez de précision les catastrophes naturelles susceptibles de le frapper. L'athée sourit ironiquement quand on dit qu'il s'agit là d'un domaine propre au Créateur. Et pourtant, cette ignorance n'était-elle pas annoncée par Jésus quand il disait à Nicodème: «Le vent souffle où il veut et tu en entends le bruit, mais tu ne sais d'où il vient ni où il va» (Jean 3, 8). «Sachons que Dieu fait souffler son vent et couler les eaux» (Ps. 147, 18): Son châtiment peut se manifester avec le tonnerre, les séismes, l'ouragan, la tempête et la flamme d'un feu dévorant (Ésaïe 29, 6). Il y a donc lieu de Le craindre et de L'honorer. Henri Gras © AVÈNEMENT Janvier 1994 No 67 / P 12 Retour |
ANTARCTIQUE:
DEUX IMMENSES BLOCS DE GLACE SE DÉTACHENT Inquiétant: Après le détachement de deux immenses blocs de glace de l'Antarctique, c'est maintenant une fissure de 70 km dans la partie nord de la calotte, sur la plate-forme glaciaire de Larsen, qui préoccupent les scientifiques argentins; les fissures de la calotte constituent le signe le plus inquiétant du réchauffement de la péninsule. © AVÈNEMENT Mai 1995 No 83 Retour ------------------------------------------------------------ |
LA
VACHE FOLLE, APRÈS LE BROUHAHA, LA RÉFLEXION Les premiers cas ESB sont apparus en Grande-Bretagne en 1986. Actuellement on en recense en Irlande, en Suisse, au Portugal et en France. Notre pays est proportionnellement 100 fois moins touché que la Grande-Bretagne. La maladie est apparue chez le bovin suite à l'adjonction de fourrage de farine de viande traitée avec une technologie nouvelle. On réalisa alors que les températures moins élevées de ce processus ne stérilisaient plus l'agent infectieux de la tremblante du mouton. L'ESB fait partie des maladies cérébrales dégénératives, transmissibles, non fiévreuses, chroniques et à progression lente. Certaines cellules du cerveau sont détruites à cause d'un changement de structure dû au prion (protéine mutée). Cette disparition progressive transforme le cerveau en éponge et perturbe graduellement son fonctionnement pour finalement provoquer la mort de l'animal. Font également partie de ce groupe: la tremblante du mouton (connue en Europe depuis 200 ans), le Kuru chez l'homme (en régression depuis l'interdiction du cannibalisme en 1957), et la maladie de Creutzfeld-Jakob, décrite pour la première fois en 1921. L'ESB est suspectée lorsqu'un bovidé présente des troubles cliniques relatifs à son comportement (anxiété, frayeur, nervosité), sa motricité (tremblements musculaires, démarche), associés à une baisse de production et un amaigrissement. Le diagnostic se confirme sur l'animal mort par l'examen microscopique des tissus cérébraux. Il n'existe pas de test de dépistage sur l'animal vivant. En Suisse, des mesures sanitaires ont été prises immédiatement après le premier cas d'ESB en 1990: – La maladie est soumise à déclaration obligatoire avec des mesures de luttes officielles. – Le lait des animaux suspects ou malades est interdit de livraison. Les animaux atteints d'ESB sont abattus et incinérés. Les descendants d'animaux malades sont tatoués, l'exploitation est examinée dans son ensemble. – Seules les farines de carcasses d'animaux stérilisées adéquatement (133 degrés /3 bars/ 20 minutes) peuvent être utilisées. – Il est interdit d'affourager des farines de carcasses d'animaux aux ruminants. – Les animaux destinés à la boucherie sont examinés visuellement avant l'abattage. – Afin d'éviter tout contact entre le consommateur et l'agent pathogène potentiel, le cerveau, la moelle épinière, le ris, la rate et les intestins de tous les bovins de plus de six mois sont séquestrés à l'abattage et ainsi exclus de la chaîne alimentaire. Dans les investigations, il n'a pas été possible de transmettre la maladie avec la viande ou le lait d'animaux malades; à combien plus forte raison avec celle d'animaux sains. La consommation de ces produits est donc sûre. Ces mesures ont démontré leur efficacité, puisque chez nous comme en Grande Bretagne, cinq ans après leur introduction, le nombre de cas s'est stabilisé. Une diminution est attendue pour les années à venir. Rémy Gentet médecin vétérinaire
© AVÈNEMENT Mai 1996 No 95 Retour------------------------------------------------------------ |
L'EUPHORIE
EST PASSÉE, LA CATASTROPHE DEMEURE: LE TITANIC Au début de cette année, le film «Titanic» a fait fureur. Un formidable succès: les frais de production, qui s'élèvent à 200 millions de dollars, ont été récupérés dès les premières semaines. Les gens se bousculaient devant les guichets. Souvent, on devait réserver sa place plusieurs jours à l'avance. Après quelques mois, l'euphorie s'est calmée, mais le naufrage du Titanic n'en demeure pas moins catastrophique. À l'occasion de la sortie de ce film, nos missionnaires du Brésil ont publié un traité dont voici la traduction (il n'existe pas en français): Rescapé du Titanic. Le film «Titanic» fait un tabac dans le monde entier. Il attire les foules au cinéma. Les gens en sont émus et profondément touchés. Des tragédies plus récentes et parfois plus graves sont oubliées depuis belle lurette, mais le naufrage du Titanic demeure une des catastrophes les plus impressionnantes et les plus commentées. Le drame est en effet très saisissant: le paquebot était le symbole de l'incroyable arrogance, du comble d'excentricité, de l'orgueil, de la vanité, de la fierté, de l'ambition et de l'assurance des hommes, dont l'insignifiance a été révélée d'un seul coup. Le «géant de l'océan», dont on disait que «même Dieu n'était pas capable de le faire sombrer», a précisément fait naufrage pendant son premier voyage, entraînant dans une mort affreuse 1522 passagers et membres de l'équipage. Malgré sa majestueuse longueur de 260 mètres (à peu près la hauteur d'un immeuble de 100 étages) et en dépit du fait que ce navire était sans doute une des grandes merveilles techniques de son époque, le frottement contre un iceberg a suffi pour l'ouvrir comme s'il était une boîte de sardines et pour le reléguer à tout jamais aux tréfonds de l'océan. Par le biais de cette énorme catastrophe, Dieu a sans doute voulu et veut toujours nous interpeller. Il rappelle aux gens que la vie, pour bien organisée et réfléchie, assurée, florissante, riche, moderne et heureuse qu'elle soit, dépend finalement et uniquement de Lui. Il paraît que le metteur en scène, James Cameron, a, du moins partiellement, exprimé cette idée en disant: «Le Titanic est un drame de la foi en la technologie et de la faillite du progrès que celle-ci promettait: Aussi, je crois que cette histoire est typique de notre 20e siècle. D'une manière ou d'une autre, nous vivons tous dans une espèce de «Titanic»». C'est bien là que le bât blesse – la vie humaine et l'évolution ressemblent étrangement à ce merveilleux navire: les apparences sont magnifiques, le progrès est indéniable et impressionnant! Rien ne semble pouvoir barrer la route vers un avenir toujours plus prometteur. Mais voilà que, soudain, surgissent des imprévus auxquels personne n'avait pensé et qui perturbent tout. Même les plus avisés, les plus expérimentés et les plus compétents sont alors confus et sans défense. Nous voulons tout planifier, tout prévoir. Tout, sauf la seule et inévitable certitude de la vie, à savoir la mort! Malgré les aspects positifs et la reconstruction très réaliste de cette énorme catastrophe vieille de 85 ans, qui nous touche et nous interpelle toujours, il y a cependant lieu de formuler une réserve. Pour garantir le succès du film, le scénario comprend une histoire d'amour d'ailleurs fictive qui fait l'éloge des conceptions morales typiques et anti-bibliques d'Hollywood. Et à la fin, il exprime une idée tout à fait fausse et dangereuse en prétendant que tous se retrouvent au-delà de la mort et que tout finit fort bien pour tout le monde. Or, la parole de Dieu nous montre une réalité bien différente: «Et comme il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement. . .» (Hébr. 9, 27), et «Quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie fut jeté dans l'étang de feu» (Apoc. 20, 15). Il est dès lors clair que tout ne finira pas bien pour tous, dans l'au-delà. Le sort éternel de chacun de nous dépendra du fait si, de notre vivant, nous avons accueilli Jésus comme Sauveur dans notre coeur ou non: «Celui qui a le Fils a la vie; celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie» ( 1 Jean 5, 12). Et Jésus Lui-même en dit autant: «En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole et qui croit à celui qui m'a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie» (Jean 5, 24). Tous les passagers et membres de l'équipage du Titanic auraient sans doute pu être sauvés pendant les deux heures décisives avant la disparition du navire, s'il y avait eu suffisamment de canots de sauvetage (une dangereuse erreur d'appréciation et négligence prouvant à quel point la confiance en l'insubmersibilité du bateau était naïve) et si les responsables, dans leur incrédulité, n'avaient pas refusé de se rendre à l'évidence et n'avaient dès lors pas perdu du temps précieux. À la différence d'un paquebot, notre monde n'a qu'un seul canot de sauvetage, mais celui-ci peut accueillir tous ceux qui veulent y monter. Il n'y a qu'un unique chemin qui conduit au salut éternel; Jésus a déclaré: «Je suis la porte. Si quelqu'un entre par moi, il sera sauvé» (Jean 10, 9); et en Actes 4, 12, nous lisons: «Il n'y a de salut en aucun autre, car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés.» Êtes-vous déjà passé par cette porte? Êtes-vous sauvé? Savez-vous ce qui vous attend après la mort? Ce serait une véritable tragédie, si le film n'avait fait que vous émouvoir sans vous faire comprendre que vous vous trouvez dans une situation comparable à celle des passagers du «Titanic». N'hésitez donc pas à accepter dès aujourd'hui l'invitation pleine d'amour à vous laisser sauver gratuitement par Jésus-Christ. Ne tardez pas à vous décider, car il pourrait bientôt être trop tard! N.L. © Appel de Minuit Avril 1998 Retour |
C'est comme si le navire ne voulait pas sombrer, tout le tapage autour de cet événement ne voulait pas s'éteindre. Y a-t-il une autre catastrophe qui ait tant remué les esprits que celle-ci? James Cameron, le régisseur du film «Titanic», a dit ceci: Ce qui s'est passé à bord de ce navire reflète la tendance humaine à ne pas vouloir regarder en face la réalité. Les gens ont prétendu: «Ce navire ne peut couler.» Mais en vérité, ils pensaient: «Nous ne mourrons jamais.» Le «Titanic» est une illustration du caractère inéluctable de la mort. Nous voyageons tous sur le «Titanic» sans le savoir. Ces derniers temps, nous avons reçu beaucoup d'écrits et de coups de fil nous demandant de rédiger un traité sur le Titanic en langue allemande. Malheureusement, la chose ne nous est pas possible pour des raisons techniques mais aussi de temps. Il se trouve que l'oeuvre missionnaire de Werner Heukelbach, D-5 1 702 Bergneustadt, l'a fait et nous a très aimablement autorisés à reproduire ici ce texte. N.L. Voici donc ce traité: S.O.S. – Titanic! 10 avril 1912. Un grand jour dans l'histoire de la navigation. Le Titanic, le plus merveilleux paquebot de luxe jamais construit par des hommes, quitte le port de Southampton pour New York avec 2200 passagers à bord. En raison de son système raffiné de cloisons étanches, il passe pour être insubmersible. «Dieu Lui-même ne pourra pas le faire couler!», tel est l'avis de quelques personnes. 14 avril, 23 heures. Le Titanic reçoit un message radio: «Prudence! Icebergs!» L'avertissement est ignoré. Que pourrait faire un petit morceau de glace à ce grand navire insubmersible? Pourtant.... 23.40 heures. Soudain, un énorme iceberg jaillit devant le Titanic. Les sirènes retentissent. Un grincement sinistre déchire l'air. Grosse animation au poste de commandement. Alors tombe l'effrayant communiqué: Brèche de 90 mètres dans la proue! Malgré les cloisons, l'eau entre rapidement; elle monte, monte! 0.05 heure. 25 minutes après la collision. Cet ordre retentit: «Tous les passagers sur le pont! Préparer les canots de sauvetage!» Le radio reçoit l'ordre d'émettre des SOS. SOS: «Save our souls – Sauvez nos âmes!» Mais beaucoup n'ont pas saisi la gravité de la situation. L'orchestre du bord joue de la musique. Bon nombre de gens essaient d'ignorer le danger par une joie factice. Environ 0.30 heure «Tout le monde dans les canots de sauvetage! Femmes et enfants en premier lieu!» Nombreux sont ceux qui refusent carrément d'y monter. «Non», disent-ils, «nous restons ici. C'est plus sûr ici; le Titanic est insubmersible.» 0.45 heure. Les premiers canots de sauvetage sont mis à la mer, certains à moitié remplis seulement. Bon nombre de places sûres dans les embarcations restent vides. Beaucoup des 2200 passagers restent à bord, perplexes, désemparés. 2.18 heures. Toutes les lumières du navire s'éteignent. Le Titanic s'enfonce dans les eaux glacées de l'Atlantique, entraînant 1500 personnes dans la mort. Ce fut la fin tragique d'un chapitre de l'orgueil humain. De nombreux passagers avaient forgé de grands projets, convaincus qu'ils étaient d'atteindre New York. Ils pensaient: «Qu'est-ce qui peut nous arriver sur ce puissant paquebot? Nul ne peut contrarier nos plans!» Pourtant, en cette nuit-là, ils le furent. La Parole de Dieu, la Bible, nous dit «L'arrogance précède la ruine, et l'orgueil précède la chute» (Prov. 16, 18). La question décisive est de savoir si je mets ma vie sous la direction de Dieu ou si j'essaie de la mener sans Lui. Les projets sans le Seigneur se terminent dans une impasse. Marcher sans Lui dans la vie est catastrophique. Celui qui ne croit pas en Dieu et ne Lui fait pas confiance se trouve sur le chemin de la perdition éternelle. Mais Dieu offre une merveilleuse possibilité de salut. La Bible déclare: «Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé!» (Actes 16, 31). Dieu a envoyé Son Fils Jésus-Christ dans ce monde afin de nous sauver. Il est notre «canot de sauvetage». Celui qui croit en Lui, Lui confesse ses péchés et Lui laisse la direction de sa vie, ne va pas à la perdition, mais il reçoit la vie éternelle. Une question: Êtes-vous encore sur le «Titanic qui sombre»? Ou êtes-vous déjà installé dans le «canot de sauvetage»? Si ce n'est pas encore le cas, n'hésitez pas: par la prière, envoyez un SOS à Jésus avant que ne coule le bateau de votre vie! Au moment même où vous Lui remettrez votre existence dans la confession de votre culpabilité, vous serez sauvé. «Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ» (Rom. 8, 1). Jésus veut vous donner la vie nouvelle qui est éternelle – une vie sans angoisse devant l'avenir, une vie qui vous rendra réellement heureux. Saisissez-la! Peter Bronclik © Nouvelles d'Israël 07 1998 Retour |