... Ou la nouvelle Babel? (Sous titre Regard) La première journée mondiale de l'humanité est fixée au 21 juin Que ferez-vous le 21 juin prochain? Bien entendu cette date évoque l'été, mais une association mondiale fixe aussi un rendez-vous insolite. Le but? Créer une chaîne humaine de plusieurs millions de personnes tout autour de la Terre! Cet appel est lancé par une association à vocation universelle qui rassemble des personnes motivées par un même idéal. Portant le nom de Stopa, ce groupement a vu le jour en France le 20 mars 1996. Ses inspirations sont fondées sur la conviction que le monde n'a pas d'autre solution possible que de travailler à construire son unité. Parmi ses inspirations, Stopa relève que plus de six milliards de personnes peuplent le monde aujourd'hui. Des conflits armés ou politiques éclatent régulièrement; les épidémies, les cataclysmes tuent encore des millions de personnes tous les jours faute de connaissances, de moyens ou d'aides; l'analphabétisme est encore très important et la cause de nombreuses inégalités; l'orientation des économies nationales est à un durcissement de plus en plus marqué avec la mondialisation; tous les hommes et toutes les femmes ont pourtant tout à gagner à se connaître, à se respecter mutuellement et à s'enrichir de la très grande diversité de leur culture, de leur religion, de leur philosophie, bref, de leur civilisation. À l'époque où la finance circule à la vitesse de la lumière et où les profits se font et se défont avec la volatilité de la virtualité des écritures; à l'époque où l'information via les réseaux informatiques devient un véritable pouvoir pour celui qui la détient, Stopa estime que sa responsabilité est d'attirer l'attention des acteurs économiques et politiques sur la nécessité de placer l'homme au centre des priorités du monde. ÉVEILLER LES CONSCIENCES Stopa est d'avis que l'an 2000 est l'occasion pour l'humanité entière de donner un sens à son histoire en organisant un vaste laboratoire d'idées, de l'art et de la pensée pour un monde d'hommes et de femmes responsables. Réaliser une chaîne humaine vise à donner à tous ceux qui le souhaitent l'occasion de marquer leur attachement aux valeurs humanitaires pour ensemble réfléchir à une société vivable pour tous dans l'harmonie des diversités. La visée de l'opération est humanitaire parce qu'elle a pour but d'éveiller toutes les consciences à la nécessité planétaire de construire un monde pacifié, soucieux du bien-être de tous et respectueux de la terre. Parce que ce sont les a priori qui conduisent aux malentendus, au racisme, à l'exclusion, aux oppressions et aux guerres, le projet de Stopa est de donner à tous les hommes et femmes l'occasion de se rencontrer et par là, de se connaître pour combattre l'ignorance et les injustices à l'origine de leurs souffrances. La chaîne humaine réalisée et bouclée sera le symbole de l'anneau désormais unifié par lequel passera le courant d'une prise de conscience planétaire de notre identité humaine, trait commun à chacun et à tous qui prendra tout son sens dans le partage de ce geste charnel, fraternel, simple et immédiat. Par cette chaîne que Stopa souhaite renouveler chaque année, Stopa veut susciter un changement de mentalité qui s'inscrive irréversiblement dans les consciences. LE GRAND JOUR Concrètement, Stopa donne rendez-vous à tous les hommes et toutes les femmes de bonne volonté, le mercredi 21 juin à zéro heure du temps universel pour qu'ils se donnent la main durant une minute et forme une chaîne humaine tout autour de la terre. Le chemin que suivra cette chaîne n'est pas encore défini.
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RÉFLEXIONS
BIBLIQUES SUR UNE FIN DE MILLÉNAIRE «Quel sera le signe de ton avènement et de la fin du monde?» Matthieu 24: 3 Certains pensent que tout ira en s'améliorant vers la fin des temps, qu'il y aura un réveil mondial, que le christianisme s'unira aux autres grandes religions et qu'ainsi poindra bientôt le Nouvel Ordre Mondial d'une fraternité planétaire, garant de paix, de sécurité et de prospérité. Étrange et significative convergence On constate une étonnante convergence de croyances d'origines fort différentes se fondant dans l'espérance d'un avenir meilleur, alors que l'évolution des moeurs et le rejet croissant des principes divins indiquent plutôt une dégradation générale. Relevons cinq de ces courants optimistes: 1. Certains milieux charismatiques annoncent un réveil mondial et organisent un peu partout des séminaires, des «marches pour Jésus», des jeûnes de 40 jours, des «concerts de prière et de louange», des congrès pour sensibiliser le public à la question du réveil dans le but de le susciter. En recourant à toutes sortes de moyens et de techniques de suggestion – relevant plutôt de l'hypnotisme – qui ont fait leurs preuves dans le marketing, c'est-à-dire dans l'étude de marché (publicité, promotions, nouveautés...), on manipule ceux qui s'y prêtent. 2. Le catholicisme romain envisage à sa manière une «évangélisation» mondiale qui serait plutôt une «recatholicisation» mondiale, tentant de faire du pape le chef «spirituel» universel de toutes les religions. Il faut savoir que les mêmes termes ne revêtent pas nécessairement le même sens et que pour Rome évangéliser est tout autre chose que pour des évangéliques respectueux de la Parole de Dieu. Mais
en utilisant de part et d'autre le même vocabulaire, le
public religieux non averti finit par croire qu'il s'agit
effectivement de la même chose et qu'il est donc normal et
urgent que l'on fasse oeuvre commune. Il y a des catholiques
intégristes qui ont la nostalgie du Moyen Âge, où les papes
exerçaient leur suprématie jusque sur les empereurs, et qui
parlent d'une «civilisation chrétienne, réalité historique,
qu'il faut restaurer». Voir
à ce sujet: «De l'utopie du progrès au règne du chaos»,
Roberto Mattei, Éditions «L'âge d'homme» (1 993), où cet
auteur dit: 3. L'oecuménisme poursuit un but similaire en liaison avec le catholicisme. Même si les Églises protestantes et autres, membres du«Conseil Oecuménique», ne souhaitent pas se faire absorber sans autre par Rome, elles s'y prêtent néanmoins, et de plus en plus, sans que la plupart de leurs fidèles n'en soient conscients et ne s'y opposent. On trahit la Réforme au nom de la tolérance et de la convivialité en créant une déplorable confusion. 4. Les «reconstructionistes», tout en n'épousant pas les vues des courants précités, envisagent à leur manière une sorte de christianisation du monde visant à la domination de toute la terre par une élite chrétienne imposant graduellement à tous les États la législation de l'Ancien Testament. 5. Le «Nouvel Âge». Bien différent des courants précédents, le «Nouvel Âge» (New Age) est une mouvance «mystico-ésotérique» qui annonce aussi l'avènement d'une nouvelle humanité en préconisant l'instauration d'un gouvernement et d'un système économique mondiaux en symbiose avec une religion universelle unique. Par le Yoga, le zen, l'hypnose, la sorcellerie, la visualisation, la «pensée positive» et autres psychotechniques, on pense réaliser cet idéal, en comptant sur la réincarnation pour faire progresser l'homme vers la divinité. Ce
que les protagonistes de ces courants ont en commun, c'est
qu'ils voient tous positivement l'avenir de la société
humaine qui devrait connaître un extraordinaire
épanouissement Le
Jésuite Henri Boulad, directeur de Caritas-Egypte, disciple
de Teilhard de Chardin, déclare que l'homme ne naît pas
pécheur, que le fond du coeur de l'homme est bon. Henri
Boulad a une vision optimiste de l'homme et du monde. Il dit
que le chrétien de demain sera aussi bouddhiste, animiste,
musulman... Pour lui le christianisme n'est pas exclusif des
autres religions. Le but de ce Jésuite est de construire un
nouveau monde et il promet aux jeunes de devenir des dieux,
de vivre demain un véritable conte de fées. «Le paradis sur
terre, pourquoi pas?» dit-il. Nous entrons dans une nouvelle
ère, celle de la mystique. Ajoutons toutefois que le Nouvel Ordre Mondial n'est pas pour autant utopique. Au contraire, tout semble indiquer qu'il est en voie de réalisation, mais que c'est plutôt sous l'autorité de l'antichrist qu'il s'établira avec l'appui de tous les mouvements politiques et religieux qui lui préparent le terrain et lui prêteront main forte, sans en être forcément conscients. Que dit l’Écriture? Qu'ont annoncé Jésus et les apôtres au sujet de la fin des temps? Jésus a dit qu'avant son avènement et la fin du monde actuel il y aura (entre autres): – de faux Christ et de faux prophètes opérant de grands prodiges et des miracles, des guerres, des famines et des tremblements de terre, des persécutions, des trahisons, une grande séduction, un accroissement de l'iniquité, un refroidissement de l'amour du plus grand nombre, (Mat. 24: 4-1 3) – la prédication de la Bonne Nouvelle dans le monde entier pour servir de témoignage à toutes les nations (Mat. 24: 14), ce qui ne veut pas dire que tous les habitants de la terre se convertiront, puisque par ailleurs Jésus a posé cette étonnante question: «Quand le Fils de l'homme viendra, trouvera-t-Il la foi sur la terre?» (Luc 18: 8). Il en trouvera certainement, puisque «celui qui persévérera jusqu'à la fin sera sauvé» (Mat. 10: 22). Il y aura ceux que dans la parabole Jésus appelle les «vierges sages» ou «prudentes» qui sont prêtes et qui entrent avec Lui dans la salle des noces (Mat. 25: 10). Dans l'Apocalypse il est question de la persévérance et de la foi des saints (13: 10), mais ce sera le «petit troupeau», auquel le Père trouvera bon de donner le Royaume (Luc 12: 32) et non pas la multitude des chrétiens de nom ou des non-chrétiens. Il dit encore: «Que
personne ne vous séduise d'aucune manière, car il faut que
l'apostasie soit arrivée auparavant, et qu'on ait vu
paraître l'homme impie... qui s'élève au-dessus de tout ce
qu'on appelle Dieu... jusqu'à s'asseoir dans le temple
de
Dieu, se proclamant lui-même Dieu.» (2 Thess. 2: 3-4) 4
II y a dans le N.T. deux mots grecs qui sont traduits par
«temple»: hieton et naos. On pourrait multiplier les citations de textes bibliques confirmant que la situation mondiale ne connaîtra pas un heureux développement vers la fin des temps, mais qu'elle se détériorera plutôt. C'est bien ce qui est aussi annoncé dans l'Apocalypse où il est question prophétiquement des deux bêtes, du faux prophète, de Babylone la grande ou de la prostituée, etc. Et puis ce qui se passe autour de nous confirme que notre société rebelle à Dieu s'en va à la dérive, malgré les réalisations fantastiques, les progrès techniques, les découvertes scientifiques, les projets écologiques, la lutte contre la misère et la maladie, pour l'abolition des conflits armés, etc. La Bible dit: «Quand les hommes diront: Paix et sûreté! une ruine soudaine les surprendra.» (l Thess. 5: 3). Toutes ces déclarations bibliques sont en évidente contradiction avec les prévisions optimistes et utopiques de ceux qui annoncent pour l'avenir, et avant le retour de Jésus-Christ, un réveil spirituel mondial, une humanité fraternellement unie, dans la paix, la sécurité, la justice et la prospérité. Que dit l'apôtre Paul: «Dans les derniers temps quelques-uns abandonneront la foi, pour s'attacher à des esprits séducteurs et à des doctrines de démons, par l'hypocrisie de faux docteurs portant la marque de la flétrissure dans leur propre conscience.» (l Tim. 4: 1-2). «Dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront égoïstes, amis de l'argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux, insensibles, déloyaux, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d'orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu, ayant l'apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force...» (2 Tim. 3: 1-5). Voilà le tableau fort grave et impressionnant que brosse l'apôtre pour décrire prophétiquement les derniers temps.
Et pourtant une bonne nouvelle! Au sujet des événements graves annoncés dans Matthieu comme signes des temps de la fin Jésus disait: «Quand ces choses commenceront à arriver, redressez-vous et levez la tête, parce que votre délivrance approche» (Luc 21: 28). Que nul ne trouve donc les propos de Christ et des apôtres trop pessimistes! S'ils annoncent des temps difficiles, ils nous font aussi entrevoir, au-delà de la crise mondiale finale, l'aurore d'un règne de gloire éternelle. Jésus va revenir en vainqueur pour anéantir l'impie par le souffle de sa bouche (2 Thess. 2: 8) et faire de ses ennemis son marchepied (Héb. 1: 13). Et après que l'ancienne terre, avec tout ce qu'elle renferme aura été consumée, Dieu fera toutes choses nouvelles (Apoc. 21: 5): de nouveaux cieux et une nouvelle terre où la justice habitera. (2 Pierre 3: 10-13) L'Écriture nous place donc devant une heureuse perspective; aussi devrions-nous: – 1. Nous appliquer à lire, à méditer, à étudier et à mettre en pratique ce que nous enseigne la Bible, Parole de Dieu, afin d'être imprégnés de la pensée de Dieu qui y est révélée. – 2. Nous réjouir en espérance (Rom. 12: 12), en rendant grâces à Dieu qui, par Jésus-Christ crucifié et ressuscité, nous a rendus capables d'avoir part à l'héritage des saints dans la lumière (Col. l: 12). – 3. Être toujours pleins de confiance (2 Cor.5: 6-7), le Seigneur ayant promis d'être avec nous tous les jours jusqu'à la fin du monde (Mat. 28: 20). Aussi devons-nous attendre avec persévérance ce que nous ne voyons pas encore (Rom. 8: 25). – 4. Être patients dans l'affliction et persévérants dans la prière (Rom. 12: 12). – 5. Nous appliquer à être trouvés par Lui sans tache et irréprochables (2 Pierre 3: 14). – 6. Être de fidèles témoins de Jésus-Christ (Actes 1:8), fermes, inébranlables, travaillant de mieux en mieux à l'oeuvre du Seigneur (1 Cor. 1 5: 58), en faisant valoir les dons qu'il nous a accordés, et professant la vérité dans l'amour (Eph. 4: 15), en attendant et en hâtant Son avènement (2 Pierre 3: 12). – 7. Demeurer vigilants pour ne pas nous laisser séduire et emporter à tout vent de doctrine (Eph. 4: 14). Avoir aussi le courage de dénoncer les dangers qui menacent les enfants de Dieu et les églises. (Eph. 5: 11) Cette liste n'est pas exhaustive, mais indicative. Et pour conclure, disons avec l'apôtre Jean: «Amen! Viens Seigneur Jésus! Apocalypse 22: 20 Jean Hoffmann ©
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RÉFLEXIONS
CHRÉTIENNES SUR LA VIOLENCE, LE GOUVERNEMENT MONDIAL... Cette rubrique a seulement pour but de jeter un regard sur le monde actuel du point de vue chrétien, essayant de voir et comprendre les mouvements profonds au-delà de l'aspect superficiel du quotidien. Bibliquest ne soutient aucun parti particulier, sachant que ce qui est à changer est le coeur de l'homme, non pas simplement l'organisation du monde. Les sujets sont abordés en vrac, sans ordre particulier. 1 Violence: LES FAITS: La délinquance a cru en France de 8 % en un an (2001), 14% en deux ans. On cherche des explications de tous ordres. Le mal étant généralisé à toute la France, personne n'est désigné particulièrement comme coupable. BIBLIQUEST: Bien rares ceux qui se soucient de voir là une évolution morale grave et profonde. Les uns cherchent des explications «naturelles» ou «rationnelles» (plus de téléphones portables à voler? plus facile de porter plainte?). La pauvreté des explications ou des remèdes proposés est affligeante. Les quelques voix qui tentent de se faire entendre ne vont souvent pas bien plus loin que de se plaindre d'un «abandon des valeurs» Quant à une reconnaissance de péché, un besoin de repentance, une humiliation devant la déchéance morale, on n'y pense pas, et si on en parle, on s'en moque, trouvant toujours des statistiques tronquées ou des explications, sociologiques ou autres, pour dire qu'il faut en prendre son parti. On ne veut pas tirer de sonnette d'alarme, car il ne faut pas affoler les gens. LA BIBLE annonce des temps fâcheux aux derniers jours avec une chute morale générale (2 Tim. 3:1-5) et une succession d'événements de plus en plus dramatiques. Y a-t-il des remèdes? Oui si l'on commençait à identifier le mal réel. Or le pire est qu'actuellement on appelle le bien mal, et le mal bien (Ésaïe 5:20): Dieu est mis de plus en plus de côté et la propagation de l'immoralité est protégée. Au lieu d'appliquer des remèdes, on accélère le mal. Que faire? La Bible (et Dieu par elle) appelle à la repentance, et à la confession des péchés (Actes 17:30-31), pour se tourner vers le Sauveur qui seul peut changer les coeurs. Mais l'épisode de Marc 5:1-20 montre (grâce à Dieu il y a toujours des exceptions) que les hommes préfèrent vivre au contact de la violence qui les tourmente, que d'avoir le Seigneur parmi eux: on lui demande de s'en aller. Et nous, où et vers quoi allons-nous nous tourner? (Jean 6:67-68) 2 L'EURO QUESTION: Y a-t-il quoi que ce soit de particulier à l'EURO, et ce sujet mérite-t-il qu'on s'y arrête quand on lit la Bible, la Parole de Dieu? BIBLIQUEST: Dans les évangiles, on voit le Seigneur Jésus ou les apôtres utiliser et mentionner les monnaies disponibles de leur temps: le denier (Jean 12:5), la pite (Luc 21:2), la drachme (Luc 15:8), le quadrant (Matt. 5:26) et d'autres. La pauvreté de notre Seigneur était telle qu'il n'avait pas lui-même d'argent, et devait malgré tout payer des impôts (Matt. 17:24-27). Pas plus que les autres monnaies, l'EURO n'a de sens particulier en lui-même. Ce qui est spécial à l'EURO, c'est qu'il concrétise l'existence pratique de l'Europe, avec une unité pratique de fonctionnement. Jamais chose pareille ne s'était vue depuis l'empire romain d'autrefois, qui paraît ainsi reprendre vie. En cela l'EURO a un intérêt pour le chrétien, car il manifeste un commencement des choses annoncées dans les prophéties de la Bible. La Bible annonce une résurgence (une sorte de résurrection; Apoc. 13:3) de l'Empire romain. Pour les détails de ce sujet, se reporter à la rubrique spécialisée de Bibliquest (voir «empire romain» à l'index par sujets). Même si le plein développement de cet empire retrouvé n'est que pour plus tard (il n'est manifestement pas dans sa forme achevée), nous en voyons les germes. Si l'EURO lui-même est une chose matérielle sans signification morale, on trouve parallèlement dans le temps présent d'autres signes, ayant eux un caractère moral, et allant dans le même sens que ce qu'annonce la Bible pour le temps de l'empire romain (encore une fois, les choses aujourd'hui ne sont pas un accomplissement direct des prophéties, mais une simple amorce, ou germe). Ce qui frappe n'est pas seulement tel signe particulier, mais un ensemble de choses qui ne trompent pas pour celui qui connaît un peu la Parole. Si l'aspect matériel (EURO) n'a pas beaucoup d'importance, l'aspect moral de ce qu'on voit dans le monde est, lui, majeur. Le chrétien n'a pas besoin de tout cela pour conforter sa foi, mais une amorce de réalisation des prophéties bibliques reste impressionnante, et avertit que le temps des jugements finaux est proche (Matt. 24:32). Que ceux qui ont des oreilles puissent écouter les avertissements de Dieu (Apoc. 13:9). 3 Plus de repères? Inutilité du christianisme? Bien des personnes peuvent se sentir déboussolées en voyant les évolutions du monde, généralisation et croissance de l'immoralité, développement de la violence et de l'insécurité, écroulement des repères moraux. Plus de repères? Il reste et restera toujours la Bible = la Parole de Dieu (une lampe à mon pied, une lumière sur mon sentier Ps. 119:105). Immuable, elle ne change pas, et répond aux besoins de tous les peuples de tous les temps et tous les pays. Certains s'empresseront de dire que le christianisme n'a pas résolu les problèmes du monde et ne peut donc pas servir de guide. Bien sûr, il n'a pas résolu les problèmes mondiaux, car ce n'est pas sa vocation, et la multiplication des croix a fait perdre le sens de la crucifixion de notre Seigneur: le Dieu d'amour, venant dans la personne de Christ, a été rejeté par tous, et crucifié, le monde montrant par là son opposition foncière contre Dieu, il est inaméliorable. Jésus Christ venu apporter le royaume de paix et bénédiction, n'a pas été reçu: désormais le chef de ce monde, Satan, en est le dominateur (Jean 12:31; 14:30; 2 Cor. 4:4; Éph. 2:2); désormais le monde n'a plus rien d'autre à attendre que le jugement de Dieu. Toutefois, Dieu est encore patient, et offre encore en grâce son salut, à tous, et spécialement à ceux qui sentent leur misère et l'absence de remède; l'amélioration du monde n'est plus à attendre (Luc 12:14), mais il reste la possibilité d'être sauvés du péché, sauvé de l'esclavage moral, sauvé de la misère et de la détresse. Marc 12:1-12; 2:17; Matt. 11:28-30 4 Un gouvernement universel est-il en train de se mettre en place? La notion d'un empire final ayant une influence universelle vient de Apoc. 13:7 où l'on trouve l'expression de «pouvoir sur toute tribu et peuple et langue et nation». Le détenteur de ce pouvoir est appelé, dans ce chapitre 13, la «première bête», ou bête à dix cornes, par opposition à la deuxième bête, ou bête à deux cornes comme un agneau. Sans rentrer dans le détail des justifications (on les trouve ailleurs sur Bibliquest), disons que le détenteur de ce grand pouvoir est l'empire romain reconstitué. Selon le chapitre 17 de l'Apocalypse, il comprend dix rois qui partagent le pouvoir chacun à son tour avec cette bête. On voit là un système d'Union de dix pays, ou États, restant distincts. La notion de gouvernement totalement universel ne paraît pas être ce qu'annonce l'Écriture puisque la plus grande puissance n'a que dix rois ou états. Apocalypse ch. 13 distingue (v. 2) le trône et le pouvoir. Le trône parle plus d'autorité directe et effective. Le pouvoir peut être indirect. Il serait tout à fait conforme à l'Écriture que cette Union d'états exerce une autorité directe sur les peuples relevant de son territoire, tandis qu'en dehors de celui-ci, le pouvoir de l'Union s'exercerait par le biais du poids économique ou politique. Un tel pouvoir peut être fort et terrifiant, comme les images utilisées par Daniel (7:7, 19) l'annoncent. En conclusion: Il nous semble qu'il n'y a pas lieu d'attendre effectivement un gouvernement universel, mais plutôt une puissance mondiale de premier ordre, faisant peser partout son poids économique et politique. Nous en avons déjà des prémices, ce qui sera futur étant nettement plus accentué que ce qui existe présentement. (www.bibliquest.org) ajouté le 8/2/2002
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RÉFLEXIONS
SUR UN LIVRE POUR L'ÉVANGÉLISATION *
De l'ensemble du livre se dégage l'impression que Diana était un modèle pour nous chrétiens. Jamais, on ne met le doigt sur ses turpitudes, encore moins ne les désapprouve-t-on. Le ton est donné dès le début du livre, l'auteur dit avoir «ressenti un choc suivi d'une grande tristesse, puis une certaine stupéfaction d'être si profondément abattu.» (p. 8). J. John qualifie Diana quasiment de sainte.: «Mère Teresa était la Sainte des Bas-fonds, et la princesse Diana la Sainte des Médias.» Il reconnaît toutefois le contraste criant entre: «d'un côté une vie spirituelle et de l'autre une vie marquée par le matérialisme, ici abnégation et là une recherche du plaisir, ici le rayonnement intérieur et là il est extérieur.» (p. 17). Mais J. John craint de ternir l'image de la princesse. Il ajoute, précautionneusement: «Non que je veuille rabaisser la princesse Diana. Je désire simplement souligner la différence entre une noble vie consacrée et la vie d'une noble cultivée.» Parce qu'elle s'est penchée sur le sort de beaucoup de démunis et d'opprimés «elle incarnait la compassion et la bonté.» (p. 9). Il est vrai qu'elle a accompli des actes courageux, notamment auprès des sidéens et des lépreux. Ses oeuvres charitables sont très nombreuses. Au début des années 90 déjà, elle parrainait une centaine d'oeuvres sociales. Cependant à aucun moment elle n'a manifesté une foi vivante envers Dieu. Au contraire, quelques semaines avant sa mort elle a consulté un médium (p. 78). L'auteur, cependant, ose parler «de la beauté de sa foi». En fait, J. John ne cesse de faire des rapprochements entre Diana et Mère Teresa, comme si Diana avait connu l'abnégation dans sa vie! Le plus affligeant est que Diana est comparée à notre Seigneur Jésus lui-même, pour certains aspects de sa vie du moins. Jugez-en vous-mêmes:... Il est possible de faire quelques comparaisons tout à fait générales entre la vie de Jésus et de Diana. Il est mort dans sa trentaine, a connu le rejet et il a dérangé les autorités de son époque.» (p. 46) et: «Comme Diana Jésus savait ce que c'était d'être rejeté et être considéré comme un paria.» p. 47). Est-il seulement nécessaire de se demander comment notre Seigneur a dérangé les autorités et pourquoi il a été rejeté par elles? Comme si le rejet de notre Sauveur par les Juifs avait quelque chose de commun avec les sentiments que le monde a pu éprouver pour Diana! De même page 50: «Comme la princesse Diana, Mère Teresa et beaucoup d'autres personnes qui ont touché notre coeur, Jésus a éprouvé de la compassion pour tous ceux qui étaient dans le besoin.» La compassion de Jésus n'était-elle pas d'une autre nature et n'allait-elle pas infiniment au-delà de celle de cette femme? Rappelons les paroles de l'apôtre Paul: «Quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, si je n'ai pas l'amour, cela ne me sert de rien.» (1 Cor. 13). Du point de vue de l'enseignement biblique ce livre est tout à fait édulcoré. Plus grave, il fausse une bonne compréhension spirituelle de l'Écriture. Notamment sur la valeur du sacrifice de Jésus et sur la nature de ses sentiments. L'attitude du pécheur implorant le pardon de Dieu y est également introuvable. Il y a, en outre, un certain flou entretenu entre l'oeuvre de Christ et l'impact de Diana sur nos contemporains. Diana est présentée comme une femme vertueuse (p. 74). Par son décès elle aurait fait à la nation britannique une véritable expérience religieuse (p. 76). Elle aurait ravivé la foi chrétienne anglaise engourdie jusque-là (p. 80). De quelle foi s'agit-il si ce n'est une vague religiosité? Or cette religiosité ne sauve personne. D'ailleurs rien ne permet de penser que Diana soit sauvée. Conclusion La place réservée à Diana dans ce livre est tout à fait exagérée. Près de la moitié des pages est consacrée à présenter le personnage, sa vie et ses oeuvres, à retracer les événements qui se sont déroulés au moment de son accident, et les réactions qui ont suivi. La question que l'on peut se poser est la suivante: pourquoi écrire un livre, surtout d'évangélisation, qui a pour thème une personnalité qui n'est en rien un modèle spirituel? Ne serait-ce pas tout simplement pour en assurer le succès commercial? C'est, en effet, la suggestion faite à l'auteur par Richard Herkes, directeur des éditions Kingsway, qui est à l'origine de la publication de ce livre!... Une fois de plus, sous prétexte de servir la cause de l'Évangile, des chrétiens ont appliqué des principes du monde par lesquels Dieu n'est pas glorifié et la voie du salut se trouve faussée. Jugez-en vous-mêmes par ces dernières lignes du livre: «Des millions ont prononcé ces paroles (le «Notre Père») au cours des obsèques de la princesse Diana, mais l'important est d'y croire et de les mettre en pratique. Si nous le faisons, le Seigneur nous considérera comme ses amis. Si nous prions cette prière, si nous vivons cette prière et si nous fondons notre vie sur cette prière, lorsque nous mourrons, que ce soit de vieillesse, par accident ou à la suite d'une longue maladie, nous serons prêts.» Est-ce là la voie du salut? Suffit-il de croire les paroles de cette prière pour être sauvé, pour être prêt à rencontrer Dieu? Éric Ropp * «Rêves brisés» par J. John, paru aux Éditions Brunnen Verlag (EBV), Wallstrasse 6, CH-4002 Bâle. Publié en anglais sous le titre «Fractured Fairytales» par Kinsway. © La Bonne Nouvelle 5 / 1999 Retour
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RÈGLES
DE CONDUITE POUR LE TEMPS DE LA FIN (1ère
partie)
Lors d'un passage dans un hôtel, on devrait se sentir bien, pouvoir récupérer et profiter des services offerts, que ce soit à l'occasion de vacances, d'un voyage en Israël, ou pour toute autre raison. Cependant, il y a dans toute chambre d'hôtel un écriteau présentant des directives à observer dans certaines circonstances, par exemple en cas d'incendie. On y lit à peu près ceci: En cas d'incendie, nous vous avertissons immédiatement. Gardez votre calme, quittez votre chambre et suivez les écriteaux portant l'inscription «Exit». N'utilisez absolument pas l'ascenseur en raison du risque d'asphyxie. Tenez-vous en aux recommandations du personnel de l'hôtel. L'échelle de secours se trouve au bout du couloir de votre étage. Nous vous souhaitons un agréable séjour. C'est là un faible exemple de l'importance qu'il y a à s'occuper, durant les périodes agréables de la vie, de la manifestation soudaine de problèmes graves. Il faut se tenir prêt à toute éventualité si l'on veut éviter d'être victime d'une catastrophe. L'événement le plus solennel de l'histoire du monde sera le retour de Jésus-Christ: «Voici, je viens comme un voleur» (Apoc. 16, 15). «... le jour du Seigneur viendra comme un voleur dans la nuit (1 Thess.5, 2; 2 Pi. 3, 10). La Bible appelle cette période «le temps de la fin» elle n'entend pas par là l'anéantissement du monde, mais les signes des temps qui précéderont le retour de Christ. La Parole de Dieu nous est donnée en avertissement pour que nous ne soyons pas précipités, non préparés, dans la pire catastrophe de notre existence: «Prenez garde à vous-mêmes, de crainte que vos coeurs ne s'appesantissent par les excès du manger et du boire, et par les soucis de la vie, et que ce jour ne vienne sur vous à l'improviste; car il viendra comme un filet sur tous ceux qui habitent sur la face de toute la terre, Veillez donc et priez en tout temps, afin que vous ayez la force d'échapper à toutes ces choses qui arriveront et de paraître debout devant le Fils de l'homme» (Luc 21, 34-36). Comment nous comportons-nous durant la traversée du temps de la fin? Pour nous éclairer sur cette question, la Bible nous rapporte un récit très révélateur en Actes 16, 16-27: «Comme nous allions au lieu de prière, une servante qui avait un esprit de python, et qui, en devinant, procurait un grand profit à ses maîtres, vint au-devant de nous et se mit à nous suivre, Paul et nous, Elle criait; Ces hommes sont les serviteurs du Dieu Très Haut, et ils vous annoncent la voie du salut, Elle fit cela pendant plusieurs jours, Paul fatigué se retourna et dit à l'esprit; Je t'ordonne, au nom de Jésus Christ, de sortir d'elle. Et il sortit à l'heure même, Les maîtres de la servante, voyant disparaître l'espoir de leur gain, se saisirent de Paul et de Silos, et les traînèrent sur la place publique devant les magistraux, Ils les présentèrent aux préteurs, en disant: Ces hommes troublent notre ville, ce sont des Juifs, qui annoncent des coutumes qu'il ne nous est permis ni de recevoir ni de suivre, à nous qui sommes Romains, La foule se souleva aussi contre eux, et les préteurs, ayant fait arracher leurs vêtements, ordonnèrent qu'on les battît de verges, Après qu'on les eut chargés de coups, ils les jetèrent en prison, en recommandant au geôlier de les garder sûrement, Le geôlier, ayant reçu cet ordre, les jeta dans la prison intérieure et leur mit les ceps aux pieds. Vers le milieu de la nuit, Paul et Silos priaient et chantaient les louanges de Dieu, et les prisonniers les entendaient, Tout à coup, il se fit un grand tremblement de terre en sorte que les fondements de la prison furent ébranlés; au même instant, toutes les portes s'ouvrirent et les liens de tous les prisonniers furent rompus, Le geôlier se réveilla et, lorsqu'il vit les portes de la prison ouvertes, il tira son épée et allait se tuer, pensant que les prisonniers s'étaient enfuis.» Qu'est-ce qui attend notre monde? 1. L'heure de minuit «Vers le milieu de la nuit, Paul et Silas priaient et chantaient les louanges de Dieu, et les prisonniers les entendaient» (Actes 16, 25). Dans la Bible, ce temps du milieu de la nuit est, entre autres, utilisé comme image du moment du retour de Jésus, comme, par exemple, en Matthieu 25, 6: «Au milieu de la nuit, on cria: Voici l'époux allez à sa rencontre!» Ainsi donc, cette heure est, dans l'Écriture, une figure du jugement du monde de l'incrédulité (le malheur) d'une part, et de l'autre, le moment de la délivrance pour ceux qui croient en Jésus-Christ (le salut, l'enlèvement). Ce principe apparut déjà lors de la libération du peuple d'Israël de son esclavage en Égypte (le malheur: Exode 11, 4; 12, 29); mais en même temps, ce fut l'heure de la sortie des Israélites du pays de servitude (le salut). Il est écrit en Exode 12, 3 1: «Dans la nuit même, Pharaon appela Moïse et Aaron, et leur dit: Levez-vous, sortez du milieu de mon peuple, vous et les enfants d'Israël. Allez, servez l'Éternel, comme vous l'avez dit!» À l'enlèvement, tous ceux qui sont lavés de leurs péchés dans le sang de l'Agneau seront tirés de ce monde pour aller à la rencontre du Seigneur, afin de L'adorer et Le servir. Mais pour cette terre (l'Égypte), ce sera le temps des jugements. Nous lisons également dans le livre de Ruth comment cette femme fut conduite vers Boaz à l'heure de minuit comme future épouse qui aurait part à ses richesses (Ruth 3, 8 et suiv.): une image de l'enlèvement de l'Église et du tribunal de Christ. Job 34, 20 nous parle aussi prophétiquement des jugements divins qui frapperont l'humanité après l'enlèvement de l'Église, pendant la grande tribulation: – «En un instant, ils perdent la vie; au milieu de la nuit, un peuple chancelle et périt; le puissant disparaît, sans la main d'aucun homme.» – «Ils mourront en un moment; au milieu de la nuit, les peuples chancellent et s'en vont, et les puissants sont retirés sans main.» (version Darby) «Au milieu de la nuit, un peuple chancelle et périt» – par quel moyen? Par l'enlèvement soudain de l'Église! Ce sera le moment où beaucoup périront sous les coups du jugement et où le puissant sera retiré sans main. De qui s'agit-il? De l'Antichrist, qui, au retour du Seigneur, sera détruit par le souffle de sa bouche (2 Thess. 2, 8). Mais l'Assemblée, au milieu de la nuit de l'histoire du monde, sera enlevée auprès de Jésus; elle Le verra tel qu'Il est et se réjouira d'une joie indicible. Il n'est nullement étonnant que Paul et Silas, à cette heure précise (minuit), se mirent à louer Dieu (Actes 16, 25a). N'était-ce pas voulu par l'Esprit Saint? Nous trouvons, à cet égard, un autre exemple très édifiant au Psaume 119, 62: «Au milieu de la nuit, je me lève pour te louer à cause des jugements de ta justice.» «Au milieu de la nuit» = résurrection et enlèvement. Ces deux événements – d'un côté, l'enlèvement de l'Église et la joie dans le ciel, et, de l'autre, les jugements et l'épouvante sur la terre – sont de nouveau présentés en Apocalypse 12, 12: «C'est pourquoi réjouissez-vous, cieux, et vous qui habitez dans les cieux. Malheur à la terre et à la mer...» Il est frappant de constater que l'heure de la louange pour Paul et Silas (des croyants en Christ) a coïncidé avec celle de la frayeur mortelle pour le geôlier: «Le geôlier se réveilla et, lorsqu'il vit les portes de la prison ouvertes, il tira son épée et allait se tuer...» (Actes 16, 27). À l'enlèvement de l'Église, de nombreuses personnes seront comme prises de folie quand elles constateront la disparition soudaine de bien des gens. Que de drames indescriptibles se joueront dans les familles, dans les entreprises, dans les bureaux, dans le monde politique, à l'armée, dans les transports publics (par air, par eau et par terre)! Mais durant l'heure la plus sombre de l'histoire du monde, des âmes se donneront encore à Christ grâce à l'évangile du royaume (Apoc., chap. 6-18); elles ne feront cependant pas partie de l'Église. Nous voyons ainsi que le concept «minuit» traverse la Bible comme un fil rouge: il est un symbole de la venue du Seigneur Jésus pour l'enlèvement de l'Assemblée rachetée par Son sang, mais aussi du jugement du monde. 2. Le retour de Jésus comme événement «Tout à coup, il se fit un grand tremblement de terre en sorte que les fondements de la prison furent ébranlés; au même instant, toutes les portes s'ouvrirent et les liens de tous les prisonniers furent rompus» (Actes 16, 26). À quoi pensez-vous, quand vous lisez ces mots «tout à coup» et «au même instant les portes s'ouvrirent...»? Quant à moi, mes pensées se sont tournées vers le grand chapitre de la résurrection qu'est 1 Corinthiens 15, avec tout particulièrement les versets 51-53: «Voici, je vous dis un mystère; nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés, en un instant (à minuit), en un clin d'oeil, à la dernière trompette, La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible revête l'incorruptibilité, et que ce corps mortel revête l'immortalité,» Dans cette optique, j'aimerais citer deux strophes du cantique d'Allendorf (en traduction libre): Jésus est venu, maintenant les liens sautent, Les cordes de la mort se déchirent; Notre Sauveur est là, Lui, le Fils de Dieu, délivre réellement Des péchés et de l'ignominie. . Jésus est venu, maintenant les liens sautent. Jésus est venu, le Rédempteur puissant S'introduit dans la maison du Fort, Il fait éclater les serrures solides; En chantant, Il fait sortir les prisonniers. Satan, méchant, sens-tu qui est le plus fort? Jésus est venu, le Rédempteur puissant!
Une merveilleuse peinture de la résurrection et de la transfiguration des membres de l'Église à l'enlèvement nous est également donnée en Ésaïe 6 1, 1-3: «L'Esprit du Seigneur, l'Éternel, est sur moi, car l'Éternel m'a oint pour porter de bonnes nouvelles aux malheureux; il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le coeur brisé, pour proclamer aux captifs la liberté, et aux prisonniers la délivrance; pour publier une année de grâce de l'Éternel, et un jour de vengeance de notre Dieu; pour consoler tous les affligés; pour accorder aux affligés de Sion, pour leur donner un diadème au lieu de la cendre, une huile de joie au lieu du deuil, un vêtement de louange au lieu d'un esprit abattu, afin qu'on les appelle des térébinthes de la justice, une plantation de l'Éternel, pour servir à sa gloire.» S'il y eut un tremblement de terre qui ouvrit les portes de la prison, il y en eut précédemment un autre à la résurrection de Jésus et de quelques croyants de Son temps: «Et voici, il y eut un grand tremblement de terre; car un ange du Seigneur descendit du ciel, vint rouler la pierre, et s'assit dessus» (Matth, 28, 2). Et «la terre trembla, les rochers se fendirent, les sépulcres s'ouvrirent, et plusieurs corps des saints qui étaient morts ressuscitèrent» (Math. 27, 51b-52). Nous avons dans les cellules de la prison de Philippe – où «tout à coup, il se fit un grand tremblement de terre en sorte que les fondements de la prison furent ébranlés; au même instant, toutes les portes s'ouvrirent et les liens de tous les prisonniers furent rompus,» – une merveilleuse image de la première résurrection, celle des morts en Christ lors de l'enlèvement, Quand Jésus se lèvera pour venir (avec un cri de commandement, avec une voix d'archange et avec la trompette de Dieu – il Thess. 4, 16), les geôles de la mort s'ouvriront et les tombes rendront les corps de ceux qui se sont endormis dans le Seigneur (Jean 5, 28), et le corruptible revêtira l'incorruptibilité (1 Cor. 15, 53). Comme ce qui s'est passé dans la prison de Philippe met en évidence le fait que Jésus vit ainsi que la puissance de Sa résurrection! Il s'agit précisément de ceci qui est écrit dans l'Epître aux Philippiens: «... afin de connaître Christ, et la puissance de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort» (Phil. 3, 10). Dans toutes les circonstances de la vie quotidienne, même les mauvaises qui nous écrasent parfois, nous pouvons et devons nous réjouir de la puissance de Sa résurrection. Est-ce vraiment le cas pour vous? Croyez-vous que toute puissance dans le ciel et sur la terre a réellement été donnée à Jésus, l'Homme de douleur de Golgotha, mais aussi le Ressuscité, qu'Il peut soudainement ouvrir une porte restée fermée jusqu'à présent et qu'Il peut vous aider à sortir d'une situation difficile, alors que vous aviez cessé de compter sur Lui? Tout à nouveau, prenez courage; d'une manière enfantine, placez votre confiance en Lui et en Sa Parole! Il a nettement affirmé: «Tout est possible à celui qui croit» (Marc 9, 23) et: «Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l'avez reçu, et vous le verrez s'accomplir» (Marc 11, 24), Mais pensez également à cette parole d'Hébreux 10, 36: «Car vous avez besoin de persévérance, afin qu'après avoir accompli la volonté de Dieu, vous obteniez ce qui vous est promis.» (la suite dans le prochain journal) 3. Signes du temps de la fin Dans l'optique de Son retour, Jésus a dit «Une nation s'élèvera contre une nation et un royaume contre un royaume, et il y aura, en divers lieux, des famines et des tremblements de terre. Tout cela ne sera que le commencement des douleurs» (Matth. 24, 7-8). Des nations et des royaumes ont ressurgir après l'effondrement du communisme soviétique. Actuellement, environ 25 millions de personnes fuient les guerres civiles. Des famines, des pestes et des tremblements de terre se produisent un peu partout dans le monde. Le 9 janvier 1998, I'ORF (Radio/Télévision autrichienne) a présenté un documentaire sur le thème «Tueurs silencieux – Les pestes sont de retour.» Les bulletins d'informations du 10 janvier 1998 faisaient état de tremblements de terre dans presque toutes les parties du monde: «44.000 sans abris. Les victimes de séismes en Chine souffrent dans un froid glacial.» «Des tremblements de terre également au Chili.» «En Sicile, l'Etna crache de la lave et de la fumée.» «Plusieurs secousses ont ébranlé la région de l'Erra.» «Au Mexique, 20.000 personnes évacuées et relogées en raison du risque d'une éruption volcanique, à 60 km seulement de la capitale.» Et les communiqués de ce genre affluent, Pensons également aux ouragans dévastateurs en Amérique. Au sujet cette parole de Matthieu 24, 8 «Tout cela ne sera que le commencement des douleurs», un commentateur fait cette remarque: Littéralement «les douleurs de l'enfantement». Ces douleurs, qui amèneront la venue du Messie et introduiront la renaissance du monde (Matth. 19, 28), sont, selon les Juifs, le temps des souffrances qui précédera le retour du Messie. La description figurant aux versets 6-8 est donc le commencement des douleurs de la fin. Tout comme pour une femme enceinte, dont les douleurs sont faibles au début et fort espacées, pour devenir plus intenses et plus fréquentes à l'approche de la naissance, il en sera ainsi pour cette terre. Je ne m'aventurerai pas aujourd'hui à dire de quelle distance nous nous sommes rapprochés du retour de Jésus, Mais nous ne pouvons manquer de voir dans quelle direction nous allons. Comment nous comportons-nous? Les ténèbres se font de plus en plus épaisses dans notre monde; on se dirige vers la mi-nuit. Le soleil se couche sur l'Occident chrétien. De formidables secousses géologiques, économiques et politiques vont introduire la venue de Christ. Et cette question se pose d'une manière brûlante aux croyants nés de nouveau: Comment nous comportons-nous sur le chemin de ce temps de la fin? La situation en Europe au commencement de l'Évangile (sous l'Empire romain) sera celle qui prévaudra au temps de la fin. Qu'était-elle jadis? Paul et ses collaborateurs, au départ de Troas, firent voile en direction de la Grèce. Via Samothrace, ils arrivèrent à Néapolis. Philippes fut la première ville et colonie, où ils séjournèrent et annoncèrent l'Évangile. C'est là que Lydie se convertit (Actes 16, 14-15). Là aussi, il chassa, au nom de Jésus, un esprit de python d'une femme possédée (v. 18). La conséquence en fut qu'ils furent arrêtés, maltraités et jetés en prison. Pourquoi?
1. Parce que l'Empire romain dominait Les maîtres de cette servante, qui se virent privés de leur source de gain par l'intervention de Paul, firent appel au droit romain et répandirent des calomnies sur lui ainsi que sur son compagnon d'oeuvre: «...qui annoncent des coutumes qu'il ne nous est permis ni de recevoir, ni de suivre, à nous qui sommes Romains» (Actes, 16, 21). Une version allemande, plus moderne, dit: «Ils veulent introduire ici des coutumes qui enfreignent la loi romaine!» (traduction libre). Par la Bible, nous savons que l'Empire romain doit renaître; et nous constatons que la chose est en voie de réalisation. La loi et les résolutions romaines dans le cadre de I'UE (Union européenne) se font actuellement de plus en plus contraignantes. Ainsi, par exemple, il est écrit dans un journal au sujet du conseiller national du parti suisse SVP (Parti populaire), Christophe Blocher: «L'entrée dans I'UE est pour Blocher un pas en arrière vers le féodalisme ou, dans le meilleur des cas, vers l'Empire romain germanique.» Le féodalisme est comme un ordre économique de rapports de dépendance des grands. Ce qui s'inscrit dans la politique agraire de I'UE, ce qui est déterminant dans le secteur économique ainsi que pour l'union monétaire, sans oublier l'aspect culturel, tout cela va devenir contraignant dans le domaine religieux également. Aujourd'hui déjà, les voix se font de plus en plus fortes pour s'opposer aux «fondamentalistes» évangéliques. On en viendra finalement à ce que la religion romaine, liée à l'oecuménisme, soit la seule religion valable pour tous, toute autre communauté chrétienne enfreignant le droit romain. Je recommande une lecture attentive des chapitres 13, 17 et 18 de la Révélation de Jésus-Christ (l'Apocalypse). Le véritable christianisme sera un mouvement qui violera la loi romaine; il sera interdit de le pratiquer ou de l'accepter («Ils veulent introduire ici des coutumes qui enfreignent la loi romaine!»), Satan a recours à deux méthodes raffinées pour, si possible, paralyser le christianisme: 1, Une fausse affinité menant à une fausse unité (alliance). Si cela ne fonctionne pas, il y a alors 2. La persécution. C'est ce que nous voyons avec la femme possédée d'un esprit de python, Par ce moyen, le diable voulait entrer «dans les affaires» avec Paul et Silas, collaborer avec eux, Très flatteur et assurément une publicité gratuite que cette femme criant plusieurs jours durant: «Ces hommes sont les serviteurs du Dieu Très-Haut, et ils vous annoncent la voie du salut» (Actes 16, 17), Une ruse diabolique! Mais Paul discerna qui tirait les ficelles en coulisses, et il rejeta tout compromis, Il est écrit: «Paul fatigué, se retourna. Et il dit à l'esprit: Je t'ordonne, au nom de Jésus-Christ, de sortir d'elle. Et il sortit à l'heure même» (v. 18). Cette attitude de Paul amena son emprisonnement. L'oecuménisme, où la vérité se mêle au mensonge et à la fausse doctrine, constitue un grand danger pour le christianisme. 2. Parce que l'argent dirige le monde «Comme nous allions au lieu de prière, une servante qui avait un esprit de python, et qui, en devinant, procurait un grand profit à ses maîtres, vint au-devant de nous, et se mit à nous suivre, Paul et nous. Elle criait: Ces hommes sont les serviteurs du Dieu Très-Haut, et ils vous annoncent la voie du salut. Elle fit cela pendant plusieurs jours. Paul, fatigué, se retourna et dit à l'esprit: Je t'ordonne, au nom de Jésus Christ, de sortir d'elle. Et il sortit à l'heure même. Les maîtres de la servante, voyant disparaître l'espoir de leur gain, se saisirent de Paul et de Silas, et les traînèrent sur la place publique devant les magistrats. Ils les présentèrent aux préteurs en disant: Ces hommes troublent notre ville» (Actes 16, 16-20). Est-il exagéré de dire qu'aujourd'hui, tout tourne pratiquement autour du capital, de la bourse, de l'argent, des bénéfices, du commerce et de l'immobilier, comme jamais auparavant? Et les méthodes de notre société dans le domaine de l'argent deviennent de plus en plus anti-chrétiennes, voire même occultes, absolument diaboliques. Longtemps à l'avance, la Bible a annoncé tout cela pour le temps de la fin: elle parle de la Babylone finale et de ses richesses (Apoc. 18), et de l'homme de notre temps, qui aime l'argent et ne croit plus à la puissance de Dieu (2 Tim. 3, 2-5), La vérité a cessé d'être importante, c'est Mammon qui l'a supplantée. Le pouvoir de l'argent la transforme en mensonge; il conduira les croyants dans la détresse et la persécution (cf. Actes 16, 17, 19). Tout cela sera en malédiction pour ce monde, dans la ligne de ce principe énoncé par Jésus: «Et que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s'il perdait son âme, 7 ou, que donnerait un homme en échange de son âme?» (Matth, 16, 26a). Pendant la grande tribulation, le monde de la finance s'écroulera en une seule heure! Les marchands pleureront et se lamenteront; ils diront: «En une seule heure tant de richesses ont été détruites» (Apoc, 18, 16, cf. v. 18-19). En tant que chrétiens, nous nous trouvons face au courant du prince de ce monde, qui offre les royaumes de la terre que le Seigneur avait refusés pour servir le Père (Matth. 4, 8-10). De quoi s'agit-il vraiment? Mettons-nous à l'écoute de la Parole en 2 Timothée 3, 2 relativement à l'homme du temps de la fin: – «Car les hommes seront égoïstes, amis de l'argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs. . .» (Segond). – «Car les hommes seront égoïstes, avares, vantards, hautains, outrageux...» (Darby), – «Les hommes deviendront égoïstes, cupides, fanfarons, arrogants, diffamateurs. . .» (Maredsous). Tout cela se produit de nos jours: chez les incroyants, le plus souvent librement et ouvertement; derrière une façade de piété dans l'Église. Parmi ceux qui se disent chrétiens, il y a cet amour de l'argent ainsi que la tendance à se mettre en évidence (une surestimation de soi démesurée), etc. 3. Manque de vigilance Ce qui s'est passé dans la prison de Philippes sur le coup de minuit est particulièrement intéressant et s'inscrit dans la ligne de la Parole prophétique. Tandis que Paul et Silas chantaient les louanges de Dieu, les autres prisonniers les écoutant, le geôlier fut réveillé brutalement par un tremblement de terre, et ii fut saisi d'une terreur mortelle. Il est écrit: «Vers le milieu de la nuit, Paul et Silas priaient et chantaient les louanges de Dieu, et les prisonniers les entendaient... Le geôlier se réveilla, et, lorsqu'il vit les portes de la prison ouvertes. . .» (Actes 16, 25.27a). Quand le Seigneur viendra comme un voleur dans la nuit, l'épouvante s'emparera de tous ceux qui sont spirituellement endormis, parce qu'ils sont des «enfants de la nuit». L'exhortation est pour nous, chrétiens nés de nouveau: «Ne dormons donc point comme les autres, mais veillons et soyons sobres. Car ceux qui dorment dorment la nuit (comme le geôlier), et ceux qui s'enivrent s'enivrent la nuit. Mais nous qui sommes du jour, soyons sobres, ayant revêtu la cuirasse de la foi et de la charité, et ayant pour casque l'espérance du salut. (l Cor. 1 3, 1 3), Car Dieu ne nous a pas destinés à la colère, mais à l'acquisition du salut par notre Seigneur Jésus Christ, qui est mort pour nous, afin que, soit que nous veillions, soit que nous dormions, nous vivions ensemble avec lui.» (l Thess. 5, 6-10). Le jour est proche où le Seigneur va descendre du ciel pour ressusciter les morts en Christ et les attirer à Lui avec les enfants de Dieu encore vivants, afin qu'ils soient pour toujours avec Lui (1 Thess. 4, 16-17). Mais le jugement fondra sur tous ceux qui n'ont pas accepté Jésus comme Sauveur et resteront donc en arrière: «Malheur à la terre et à la mer! car le diable est descendu vers vous, animé d'une grande colère, sachant qu'il a peu de temps» (Apoc. 12, 12b). Maintenant est le temps du salut. Venez donc, à cet instant même, à Jésus par la foi; confessez-Lui tous vos péchés et acceptez-Le dans votre coeur comme votre Sauveur et Seigneur! Il est écrit ((Mais à tous ceux qui l'ont reçu, il leur a donné le droit d'être enfants de Dieu, savoir à ceux qui croient en son nom» (Jean 1, 12; version Darby). Si, déjà, vous appartenez à Christ, je vous exhorte: Mettez-vous entièrement de Son côté! Un célèbre croyant français a affirmé: «La chose la plus grave n'est pas qu'il y ait tant d'incrédules dans le monde; non, mais c'est qu'il existe tant de chrétiens médiocres.» Soyez donc, dès aujourd'hui, totalement chrétien! Quelqu'un d'autre a dit: «La foi en Jésus-Christ veut plus et donne plus: elle a un caractère contraignant. Jésus s'empare de nous, Il nous réclame, Il nous oblige.» Paul et Silas se laissèrent saisir par le Seigneur, et ils furent partout en salut et en bénédiction dans la main du Maître, parce qu'ils étaient des chrétiens qui veillaient. Nous sommes présentement tout près de minuit; il est grand temps d'obéir inconditionnellement à la voix du Seigneur qui nous dit en Luc 21, 36: «Veillez donc et priez en tout temps, afin que vous ayez la force d'échapper à toutes ces choses qui arriveront, et de paraître debout devant le Fils de l'homme.» Par Norbert Lieth © Appel de Minuit MAI 1998
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RÉSISTER
AUX VAGUES D'HÉRÉSIE DANS L'ÉGLISE Les auteurs dénoncent ici de façon péremptoire tous les mouvements dits «de l'Esprit», ou de «la pluie de l’arrière-saison», basés sur des prétendues révélations ou messages prophétiques. Ils traitent du phénomène de Pensacola (après Toronto), des «Promise Keepers» du «Mouvement de la foi» en signalant les nombreuses aberrations que propagent des hommes comme Benny Hinn, Kenneth Hagin, Kenneth Copeland, Paul Crouch, Earl Paulk, Robert Tilton, Charles Capps, Paul Cain, Rick Joyner, Micke Bickle, Bob Jones, Georges Wanocks .... On peut regretter que les auteurs ne distinguent toujours pas entre ceux qui rejettent ce que dit la Bible effectivement et clairement sur la fin des temps et ceux qui, dans le respect des Écritures, ne sont pas forcément d'accord avec toutes les interprétations et hypothèses pré-millénaristes. Une brochure autrement fort bien documentée constituant une sérieuse mise en garde à l'adresse des évangéliques qui s'ouvrent à ces courants novateurs dangereux. J. H. Samuel et Dorothée Hatzakortzian Collection «L'Amour de la Vérité» 2 Éditions Compassion 80 pages
© La Bonne Nouvelle 4/99 Retour
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RÉVÉLATION,
RAISON ET SENTIMENT L'Église de Jésus-Christ est de plus en plus confrontée à deux courants dont notre société est imprégnée: le rationalisme et l'irrationalisme. Ces influences humanistes s'y infiltrent et sapent les fondements de la foi chrétienne. L'homme est devenu la mesure de toute évaluation. Cet anthropocentrisme (= l'homme est au centre) glorifie l'homme et met Dieu au second plan, à moins qu'il ne l'élimine entièrement.
La conception de Dieu On constate avec effarement que la conception biblique de Dieu est mal connue ou parfois faussée dans nos églises. Il suffit pourtant de se rappeler le commencement du symbole apostolique pour être ramené sur le terrain biblique par cette magnifique affirmation: «Je crois en Dieu, le Père tout-puissant, Créateur du ciel et de la terre.» De même, l'article un de la Confession de la Rochelle de 1559 proclame: «Nous croyons et nous confessons qu'il y a un seul Dieu qui est une seule Personne, spirituelle, éternelle, invisible, immuable, infinie, ineffable, qui peut toutes choses, qui est toute sage, toute bonne, toute juste, toute miséricordieuse.» Voilà une conception biblique de Dieu tracée magistralement, en peu de mots, qui nous transmet fidèlement la foi chrétienne orthodoxe (historique) que toutes les grandes confessions chrétiennes ont défendue depuis le symbole des apôtres. Mais souvent les vérités doctrinales révélées par la Bible sont limitées ou rejetées, parce que notre raison, notre intuition ou notre sentiment sont dépassés et ne les acceptent pas. Il va sans dire que notre conception de Dieu influence toujours celle que nous avons de l'évangélisation, de la mission et de la façon de construire nos églises.
Un choix à opérer Il faut choisir: soit une acceptation sans réserve des révélations doctrinales et morales de la parole de Dieu, soit une soumission de ces révélations à la raison ou aux sentiments humains. Nous rejetons l'approche humaniste, qu'il soit teinté de rationalisme, où n'est acceptable que ce qui est conforme à la raison naturelle, de mysticisme, où les sentiments et les intuitions sont prépondérants, d'empirisme (tout est acquis par l'expérience) ou de pragmatisme (tout dépend de l'application pratique). Car cette approche est subjective et refuse les absolus de Dieu. Elle ne peut constituer un quelconque critère ni ne saurait s'ériger en juge face à la révélation divine de la Bible. Affirmation Nous affirmons avec force: – Dieu est à l'origine de la vérité et de l'éthique (valeurs morales). – La révélation de Dieu manifestée dans les Saintes Écritures est l'autorité finale sur la vérité et la morale. – La Bible nous révèle la vérité sur Dieu, la création, l'origine de l'homme, sa chute, la rédemption par Jésus-Christ, son retour et le dénouement de l'histoire humaine. – Cette révélation contient toutes les informations nécessaires à notre salut et à notre épanouissement spirituel en Christ.
Le rationalisme Le célèbre «Je pense donc je suis» de Descartes place d'emblée l'homme au centre. L'homme, et non plus Dieu, est devenu le point de départ. Le résultat de ce décalage fatal équivaut à une limitation de la réalité à ce qui est «raisonnable» tout ce qui est «impensable» est rejeté. La raison humaine juge de tout selon les critères de l'intelligence et de la logique. Les mystères de la foi sont alors logiquement considérés comme incohérents et irrationnels. Ainsi la Trinité, la souveraineté de Dieu, sa pré-connaissance, la prédestination, la chute, l'imputation du péché d'Adam, l'expiation substitutionnelle de Christ, le salut, les peines éternelles et l'inerrance de la Bible sont déclarés inacceptables. Ceci dit, il est important de souligner que la Bible ne rejette jamais la raison humaine en tant qu'instrument de compréhension. Elle désigne la raison par des termes tels que «bon sens» (1 Sam 25.3), «intelligence» (Deut 32.28), «raison saine» (Prov 13.15, certaines versions). Mais la Bible va au-delà de la simple raison humaine, et ceci sans être ni irrationnelle, ni irraisonnable, ni illogique. Il n'y a pas de contradiction. C'est la nature pécheresse qui y fait obstruction. Car une des conséquences du péché a été l'obscurcissement de la raison humaine. On ne peut s'y fier, de sorte que l'intelligence doit être transformée et renouvelée afin de pouvoir saisir la pensée de Dieu (Rom 12.2). Car Dieu a aussi créé la raison humaine, et lui seul peut en rétablir le bon fonctionnement.
Le mysticisme Notre temps est aussi caractérisé par une poussée de mysticisme, autre aspect de l'humanisme. La communion intime avec Dieu est recherchée à travers des états d'âme où l'émotion fervente et l'intuition jouent un grand rôle, à l'exclusion des raisonnements et des déductions logiques basés sur l'Écriture. Les sentiments euphoriques et l'exaltation psychique rendent les vérités doctrinales et morales accessoires. Quoi d'étonnant si les religions orientales, millénaires, qui ont pour base la «méditation transcendentale» intériorisée pour trouver «la vérité», sont devenues si actuelles. Le Nouvel Âge prône ce genre de mysticisme qui doit servir à «la réalisation du Moi» en libérant les potentialités insoupçonnées qui sommeillent en tout homme. L'Église est guettée par ce nouveau mysticisme sous ses différentes formes. Combien de fois n'entendons-nous par dire: «Le Seigneur m'a dit ceci ou cela.» Les intuitions et les visions sont devenues des guides alors que l'Écriture est reléguée au second plan. De nouveau, il faut relever que la Bible est loin de déprécier les sentiments. Mais comme le coeur de l'homme est tortueux par-dessus tout (Jér 17.9), il y a lieu de s'en méfier autant que de la raison non régénérée par l'action de l'Esprit. Comme la raison, les émotions doivent être soumises au Seigneur et examinées à la lumière de la Parole, seul critère absolu.
L'empirisme Un autre courant se fait sentir dans l'Église: celui de l'empirisme. L'expérience est considérée par certains comme l'expression de la vérité ils croient pouvoir se passer de l'enseignement biblique, au point où ceux qui font appel à la saine doctrine (Tite 1.9) sont traités de pauvres demeurés. Conclusion Sommes-nous en train de nous laisser séduire par l'humanisme avec ses raisonnements et son mysticisme? Nous avons reçu la révélation de Dieu, sa Parole, notre seule autorité en matière de doctrine et de morale. Il est impératif de revenir sur ce terrain sûr en y soumettant notre raison et nos sentiments, afin que Dieu, notre Créateur, soit honoré et glorifié.
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SATAN
DÉFENDU PAR L'UNION POUR LES LIBERTÉS CIVILES L'association d'Union Américaine pour les Libertés Civiles (ACLU) menace d'engager des poursuites au niveau fédéral contre le maire d'une petite ville de Floride pour sa déclaration bannissant Satan des limites communales. L'association ACLU a envoyé une lettre au maire Carolyn Risher dans laquelle elle indique qu'elle entreprendra ces poursuites à moins que le maire ne retire sa déclaration anti-Satan des 4 panneaux d'entrée de ville. ACLU veut également que le conseil municipal vote une résolution abrogeant l'édit de Mme Risher et demande que Mme Risher rembourse à la ville tous les coûts d'impression des affiches. Mme Risher, sur les conseils de l'avocat de la municipalité, n'a pas souhaité apporter de commentaire selon un journal local. Mme Risher qui est maire de la ville depuis 9 ans a rédigé cette déclaration la nuit d'Halloween. Elle l'a fait dactylographier dans les locaux de la mairie, et ensuite elle-même et le secrétaire général Sally McCrainie l'ont paraphée et y ont apposé le tampon officiel de la commune. Mme Risher, qui serait une chrétienne engagée, a épinglé un exemplaire sur le mur de son bureau et placé d'autres exemplaires aux entrées de la ville. Elle a contacté l'association nationale basée sur des principes religieux «Conseil pour la Liberté» qui lui a offert une aide juridique en cas de problème. L'avocat de l'association ACLU Gary S.Edinger a précisé dans la lettre que son organisation intervenait au nom de Polly Bowser, une habitante de cette petite ville de 1400 âmes. Mme Bowser a déclaré avoir été indignée à la lecture de la déclaration du maire apposée sur une porte de la mairie. Elle a alors lancé un mouvement de pétition appelant à la démission du maire mais a abandonné un peu plus tard, devant des menaces qui lui auraient été faites ainsi qu'à sa famille. Mme Bowser précise qu'elle a contacté l'association ACLU début décembre mais ne leur a plus parlé depuis. Elle n'est plus très sûre de vouloir poursuivre d'éventuelles poursuites, mais l'avocat Edinger indique que ACLU se portera partie civile si Mme Bowser ne veut plus s'impliquer. (Associated Press) ajouté le 28/1/2002 © Voxdei Retour
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Les saints, patrons connaissent une nouvelle vogue, aux États-Unis. Ainsi, une petite entreprise familiale de La Nouvelle-Orléans commercialise avec succès des médaillons de saints adaptés à chaque situation. Les cas désespérés tentés par le suicide ont pour patron saint Jude, les amoureux des animaux peuvent invoquer saint François et les fanatiques du «piercing» peuvent se tourner vers saint Sébastien. Ce dernier, en effet est mort en martyr, transpercé de flèches. «Je peux généralement trouver un saint pour tous les types de situation», affirme Rob Clemenz, fondateur de l'entreprise des Médaillons de saints patrons pour les pêcheurs. Cette mode a donné un nouvel élan à une tradition millénaire. /ats-afp © Impartial du 9 décembre 1999 Retour
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«SECTES».
DES MOUVEMENTS CHRÉTIENS FONDAMENTAUX Y FIGURENT... La célèbre maison d'édition Klett, de Stuttgart, spécialisée dans les livres scolaires, a fait paraître, à l'intention des élèves du degré secondaire (7 à 10 ans), du matériel didactique sur le thème «Sectes». Des mouvements chrétiens fondamentaux y figurent sous le concept «tendances sectaires». Y sont mentionnés, entre autres, «l'attachement à des conceptions morales traditionnelles; le rejet radical d'une libéralisation des lois sur l'avortement; le combat contre les idées théologiques religieuses libérales comme étant des manifestations de la déchéance du christianisme; le rejet de l'exégèse biblique moderne; la croyance à l'existence personnelle de Satan; la nette séparation entre le bien et le mal; la réticence vis-à-vis des tendances oecuméniques». Dans un commentaire à ce sujet, il est écrit: «Ainsi est préparé l'instrument qui permettra de diffamer les véritables chrétiens et de les marginaliser.»
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Dans la multiplicité des revues qui émanent des diverses sphères religieuses, on peut être parfois frappé par certaines convergences tant parmi les thèmes traités qu'au travers des préoccupations des responsables d'églises. Il nous semble par exemple qu'on veuille aujourd'hui privilégier l'union à tout prix entre les chrétiens de tous horizons, pour aboutir à une unité – voire une uniformité – qui irait bien au-delà du courant oecuménique, déjà vieillot et menacé d'enlisement. Comment s'y prend-on? Pour réaliser cet objectif, on met en avant une mission à laquelle tout chrétien se doit d'adhérer: l'évangélisation du monde. Et les mouvements religieux de tous bords abondent dans le même sens: – le COE (Conseil oecuménique des églises) projette une conférence mondiale sur ce thème; – le pape a lancé son encyclique «Évangélisation du monde aujourd'hui» – le monde protestant se préoccupe régulièrement de ce sujet sous forme de colloques, synodes, forums...
La cacophonie Le problème est que chacun donne au mot «évangélisation» un contenu différent: le COE parlera de «théologie de la libération» le pape parlera de «Marie inspiratrice et directrice d'une évangélisation toujours renouvelée» les églises officielles protestantes parleront de «transformation de l'humanité en un peuple de Dieu où règnent la justice et la paix». Nous sommes loin de ce que l'Écriture enseigne à propos de la repentance et de la foi en Jésus-Christ, et loin du chrétien qui se fonde sur les valeurs de la parole de Dieu, qui est l'antithèse de l'humanisme et qui libère de la très légale religion-tradition! Il n'y aura pas de vrai progrès moral, social et religieux sans une soumission de l'homme à Dieu.
Tous dans le même sens? Il n'est pas inutile de se poser quelques brèves questions sur les motifs qui inspirent cet élan à évangéliser le monde. Faut-il faire sienne la déclaration du pape à Strasbourg: «L'unité spirituelle et morale devraient être les éléments indispensables de l'identité de notre monde christianisé»? N'y a-t-il rien de plus que la tentative de réunir en un seul groupe les diverses familles chrétiennes? Une réédition de Babel? Nous nous posons en tout cas vivement la question: peut-on être d'accord avec cette idée que ce qui est primordial, c'est de poursuivre tous le même but? N'est-ce pas une ruse nouvelle que de s'interdire toutes questions au moment où nous sommes tous invités à nous engager dans une évangélisation en commun? Il semble que l'essentiel est que «ça marche»! Un bel héritage de notre monde de consommation: peu importent les moyens... Pourtant, comme on ne veut pas se payer de mots seulement, il faut se donner les moyens pour réaliser cette ambition.
La ruse À «mission commune» on a donc associé l'idée «d'union nécessaire». Encore faut-il la faire sentir concrètement, montrer que l'on décloisonne, que l'on est nombreux. Pour éviter de mesurer les éloignements mutuels et de constater les incohérences par l'examen de la Parole, on propose de mesurer la proximité mutuelle par «la prière inter-groupes». Voilà enfin trouvé le terrain commun, unificateur, qui vient élargir le courant oecuménique. On détourne la prière de sa fonction première: parler à Dieu. On la récupère comme instrument de «dialogue inter-communautaire». Même s'il est vrai que la prière en commun nécessite la communion, on oublie que cet accord, voire cette harmonie, doit avoir au départ une base biblique. La confusion peut séduire n'importe qui et aller jusqu'à entraîner une église entière, même si l'on prétend ne pas vouloir «marcher» avec ce qui est proposé. L'enjeu est de taille: l'amalgame mission/union/prière, avec l'étude trop sommaire de la Bible, peut déteindre sur toutes les activités d'une église locale.
Le préalable Et si nous posions la question à rebours? Si justement l'étude approfondie de la Parole était un atout? Un atout parce qu'elle nous oblige à un effort tout à fait irremplaçable en vue de notre maturité chrétienne. Prêcherions-nous à des gens convaincus? Pas si sûr... L'étude de la Bible a pour rôle de nous entraîner à rester attachés à la pensée de Dieu. L'apprentissage de l'étude systématique des Écritures nous oblige à faire un effort, à élaborer une méthode, à exercer une certaine rigueur – autant de termes qui sont catalogués de «rétros» s'ils font peur, éludés s'ils sont liés au travail, mais entendus par ceux qui veulent aller plus loin... Il est malheureusement courant de voir que la connaissance de la Bible est traitée de la même manière que l'apprentissage de notre langue maternelle en classe à notre époque. On s'est peu à peu aligné au but qu'on poursuit en apprenant une langue étrangère, c'est-à-dire savoir communiquer immédiatement. L'efficacité se pare du même coup de l'à-peu-près. On apprend des mots, des tournures toutes faites, ce qui se dit ou ne se dit pas, mais on délaisse tout ce qui n'est pas indispensable à la communication orale, et on perd un immense trésor de littérature qui restera à jamais inaccessible. Il en va de même pour l'étude des Écritures. L'étude des livres de la Bible qui n'ont pas d'implications pratiques immédiates reste facilement à l'écart. C'est une grave erreur de ne pas croire profondément à l'unité de la Parole dans tous les domaines. Il en résulte un état de fait: une connaissance insuffisante de la Bible et l'incapacité notoire de conduire une déduction conforme à la pensée de Dieu.
Le retour à l'équilibre Ce qui est vrai dans notre étude personnelle des Écritures l'est aussi dans celle pratiquée en commun. Il nous faut absolument revenir à une instruction systématique et solide de la Bible. C'est une nécessité dans nos églises afin que les chrétiens acquièrent du discernement spirituel. L'étude de la Bible et la prière sont d'une importance égale. Étude et prière se complètent nécessairement. Comment pourrions-nous privilégier la prière (= l'homme parle à Dieu) par rapport à sa Parole (= Dieu parle à l'homme) sans nous laisser inspirer par cette dernière? Comment un concert de prières, qui se voudrait harmonieux, pourrait-il se jouer si la partition n'est pas la même pour tous? La direction La prière sans sa source d'inspiration, la Bible, devient une activité charnelle qui risque en plus de se tarir. Mais là où nous réitérons toutes nos réserves, c'est lorsque la prière devient la base du «dialogue» entre tous les participants. N'entend-on pas souvent cette phrase: «Soyons heureux, nous avons pu prier ensemble!» C'est une joie en effet si cette exclamation est le reflet d'une communion retrouvée dans la vérité. Mais ce sera très artificiel si, pour que cette prière-prétexte puisse se réaliser, on a dû d'abord piétiner ses propres convictions et s'interdire ensuite tout autre dialogue spirituel. Ils persévéraient dans l'enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain et dans les prières (Act 2.42). Bernhard
Cousyn © Promesses 1989 – 4 / No 90 Retour --------------------------------------------------- |
SIGNES DES TEMPS Des météorites tombent-elles sur la terre? Récemment, on a pu entendre à la radio et lire d'abondants articles sur la possibilité de voir notre terre frappée par un ou plusieurs astéroïdes (petites planètes) – un réel danger de plus en plus grand et probable. Des scientifiques de renom ont été consultés à ce sujet. On leur a cité des faits vécus en Russie, notamment la chute, en 1947, d'une météorite qui détruisit une superficie de 1500 km2. Ces savants pensent que le ciel pourrait se rétrécir et que le soleil ne serait plus visible. Des villes importantes et peut-être même des parties de la terre seraient anéanties. À côté de ces communiqués, on pourrait placer la Bible et s'étonner que notre monde se mette effectivement à craindre le pire en réalisant que rien de bon ne s'annonce. I’industrie cinématographique utilise de plus en plus cette vision des choses en tournant, par exemple, des films très coûteux comme «Armageddon». Que cette production à succès porte un nom biblique, cela traduit un sombre pressentiment. La Bible parle de formidables secousses qui précéderont le retour de Jésus-Christ en gloire. Elle prédit que la terre, la mer, l'air et le ciel seront ébranlés, que des étoiles tomberont, que le ciel sera roulé comme un parchemin, et que le soleil et la lune perdront leur éclat (Luc 21, 25-27; Matth. 24, 29; Apoc 6, 12-14; 8, 8.10). Le monde se prépare à devoir faire face à de probables catastrophes, mais il ne veut pas savoir qu'il s'agit de jugements divins destinés à frapper la terre. On a pu lire dans le «Basler Zeitung» du 20.5.1998: Une tempête de météores s'approche à grande vitesse La tempête de météores des Léonides provoquera en automne un «feu d'artifice céleste» étincelant. Ce qui est considéré comme «étoile filante» constitue pour la première fois un danger considérable et onéreux pour les satellites, dont le nombre est plus élevé que jamais: plus ou moins 550. Le risque de «collision» avec des météorites augmente donc. Cet automne, la planète Terre va traverser la queue de la comète «Temple-Tuttle», ce qui rendra possible le spectacle de l'essaim des Léonides. Ce qui sera pour les observateurs un remarquable feu d'artifice céleste pourrait imposer à d'autres bien des nuits sans sommeil. Quelques satellites de météorologie, de communications et de recherches ainsi que la station spatiale russe Mir pourraient être touchés et endommagés par des particules. Des catastrophes pour l'environnement Les annonces de catastrophes ne cessent pas; elles semblent nous tomber dessus à un rythme accéléré. Voici que nous entendons parler d'une gigantesque inondation en Sibérie. En Iakoutie surtout, des terrains immenses sont sous eau. Plusieurs tempêtes ont déferlé comme de véritables marées. 20.000 personnes au moins ont pu être sauvées. La Sibérie occidentale est menacée d'une catastrophe qui pourrait avoir des conséquences désastreuses pour l'environnement. Dans le lac de Karatchaï dans l'Oural-Sud, une «lentille radioactive» s'est formée à cent mètres de profondeur. Son volume serait de quelque cinq millions de mètres cubes et se déplacerait à raison de 80 mètres par an pour se diriger vers des petits cours d'eau, qui sont dans la zone des grands fleuves sibériens Tobol, Irtych et Ob. Si cette «lentille» devait parvenir à ces courants, la contamination gagnerait toute la Sibérie occidentale et la mer de glace dans sa partie nord («Die Welt», 20.7.1998). Le raz de marée, haut de dix mètres, déclenché par un séisme en Papouasie Nouvelle-Guinée, a, fin juillet, coûté la vie à des milliers de personnes et anéanti des villages entiers. Le nombre des victimes croissait par centaines chaque jour. Le monde entier en a été choqué. La Chine également a subi en juillet deux raz de marée successifs, avec menace d'un désastre que provoquerait une forte hausse du fleuve Han. Les experts craignent une catastrophe bien plus grande que celle de 1954 («Die Welt», 20.7.1998). «Le désert devient une mer», titrait un journal qui commentait les pluies diluviennes qui s'abattaient sur le nord-ouest de l'Argentine. Il a plu là-bas durant trois mois presque sans interruption. Cette région, normalement très chaude et aride, où un verre d'eau était quelque chose d'extrêmement précieux, fut pratiquement inondée. 2,7 millions d'hectares ont été sous eau, et la récolte de coton a été entièrement anéantie. Plus de 1 00.000 personnes ont été évacuées; elles souffrent de la faim. Malgré ou plutôt à cause de ces fortes pluies, il y a eu un manque de vivres et d'eau potable, celle-ci ayant été contaminée et pouvant provoquer le choléra. Même le lait en poudre pour les enfants ne pouvait être utilisé. En même temps, une vague de chaleur frappait le Texas et la Californie. En Europe méridionale (l'Espagne, la France, la Grèce), des incendies de forêts faisaient rage. Des volcans, inactifs depuis longtemps, se sont réveillés. Des séismes gagnent en fréquence et en intensité. Les conditions météorologiques globales semblent se modifier. Il y a un peu plus de 12 ans se produisait la catastrophe nucléaire de Tchernobyl en Ukraine, contaminant d'innombrables personnes. Mais voici que déjà les médias répandent d'autres communiqués effrayants: Déclenchement d'une alerte nucléaire – 100«Tchernobyl» guette en Russie Juri Balashov, un habitant de Krasnojarsk, spécialiste russe en fusées et responsable de «la surveillance de la force d'engagement des fusées russes SS-N-18» (code de l'Otan), a poussé un cri d'alarme à l'adresse des spécialistes atomiques et en matière de fusées «du monde entier». Il a attiré l'attention sur le fait que les 208 SS-N-18 qui sillonnent la haute mer à bord des sous-marins russes de la classe Delta-111 de la flotte des mers du grand Nord, sont des «bombes ambulantes» qui peuvent exploser à tout moment – avec des conséquences imprévisibles... Balashov reproche à la direction militaire russe de laisser entreposées dans les sous-marins des fusées prêtes au tir, bien qu'elles aient largement dépassé la date limite et que les travaux de maintenance nécessaires n'aient été qu'insuffisamment ou pas du tout exécutés. Elles rouillent. Et tout cela avec des gaz carburants très nocifs qui pourraient exploser s'ils entraient en contact avec l'eau. «Les fusées sont équipées d'ogives nucléaires; cent «Tchernobyl» sommeillent dans les cales de nos sous-marins...» Le 5 mai, des communiqués des services secrets occidentaux avaient suscité un grand émoi chez leurs chefs de gouvernement respectifs. Une explosion s'était produite à bord d'un sous-marin russe dans la mer de Barents. Après avoir lancé des SOS captés de divers côtés, le bâtiment fut immédiatement pris en charge par des navires russes et remorqué jusqu'à la base de la presqu'île de Kola. Selon des services secrets de l'Ouest, il y eut panique dans les villes avoisinantes de Mourmansk et de Severomorsk. Les écoles furent fermées et la population reçut des pilules d'iode. On craignait une énorme contamination par radioactivité... Toujours d'après les services secrets, une fuite ou une explosion se serait produite dans l'une des fusées stockées dans un sous-marin, le carburant virulent ayant rongé son enveloppe de métal épaisse de deux millimètres. Du submersible tiré jusqu'au port, on put «décharger les fusées au dernier moment. Le sous-marin reste complètement contaminé. Et l'environnement aussi.» (P.-D. No 22/1998) USA: Avant une catastrophe biologique? – La plus grave menace pour l'humanité Les experts américains en matière de sécurité font de plus en plus de cauchemars ces derniers temps, quand ils pensent aux prochaines années. Ils craignent que des pays de second plan au point de vue militaire et que des groupes irresponsables entrent en possession d'armes biologiques et déclenchent une véritable apocalypse. Car des armes B peuvent être fabriquées à bon marché dans n'importe quel laboratoire d'hôpital et transportées en cachette par-delà les frontières et les océans. L'Irak, par exemple, disposerait de suffisamment d'agents de guerre chimique pour détruire le quart de la population mondiale... (P.-D. No 24/1998) Les maladies Dans le journal suisse «Zürcher Oberländer» du 15.7.1998, on a pu lire qu'il y a de plus en plus d'infections mortelles par des bactéries qui résistent à tous les antibiotiques. Cela signifie que cette résistance aux antibiotiques devient un problème de plus en plus aigu, auquel les scientifiques accordent la toute grosse priorité. «Si de nouveaux antibiotiques ne sont pas mis au point sous peu, il y aura menace de graves maladies et épidémies.» La pauvreté est la cause de décès No 1; mais il faut mentionner immédiatement après la rapide augmentation des morts par cancer dans les pays en voie de développement. Dans les pays industrialisés, un individu sur cinq souffre d'une tumeur. Une expansion considérable du diabète se constate également. Parmi les fléaux, il convient aussi de signaler le sida, la vache folle (ESB), la maladie d'Alzheimer, entre autres. La famine Pensons aussi au terrible fléau qu'est la famine, causée par des guerres ou la sécheresse. Il y a actuellement au Sud-Soudan deux millions de personnes près de mourir de faim. La presse nous montre quotidiennement des images insoutenables d'enfants se traînant péniblement, avec leurs dernières forces, jusqu'à des postes de distribution de nourriture ou devant y être portés tellement ils sont affaiblis. Des guerres On ne peut ignorer les nombreuses guerres, les guerres civiles et les risques de nouveaux conflits armés en beaucoup d'endroits. L'économie L'économie est bien fluctuante: que de hauts et de bas! La récession frappe le Japon et d'autres pays asiatiques. Des États du tiers monde sont de plus en plus endettés; ils ne peuvent même plus payer les intérêts. Les entreprises sont en danger. Les pays prêteurs de fonds doivent eux-mêmes faire des dettes pour pouvoir avancer des milliards à la Russie. Les péchés Au plan moral également, que de catastrophes! I’anarchie s'installe, les meurtres se multiplient, la drogue est presque devenue un article de consommation, les liens familiaux se déchirent maintenant très tôt. Pensons à l'affreuse pédophilie qui crie vengeance au ciel: il ne s'agit plus de cas isolés, mais bien d'une véritable mafia. Par la vidéo et via Internet, la pornographie enfantine (des enfants d'un an ou deux sont violés et filmés pendant l'acte) est devenue une branche commerciale. L’homme est de plus en plus audacieux et insensible de conscience. Le nombre des avortements ne cesse de croître: annuellement, plus de 50 millions d'enfants sont tués dans le sein maternel, ce qui équivaut au nombre de victimes pendant la Deuxième Guerre mondiale. En d'autres termes: une guerre mondiale est livrée chaque année aux enfants à naître! Celui qui a vu des images de la Love-Parade à Berlin ou de la Street-Parade à Zurich a eu Sodome et Gomorrhe devant les yeux. Le mouvement homosexuel avec ses marches et ses manifestations publiques est de plus en plus envahissant. Les politiciens s'impliquent toujours davantage pour les «droits» de ces gens. Des lois sont adaptées à leur intention. Dans des églises, la bénédiction est donnée à des couples de même sexe; ils y sont même mariés. On parle aussi de la possibilité pour eux d'adopter des enfants. Au sujet du cortège haut en couleurs de 2000 homosexuels et lesbiennes défilant à Zurich lors du Christopher Street Day, on a pu lire entre autres: Environ 2000 pédés et lesbiennes ont manifesté à Zurich pour leurs droits. Selon le comité d'action, cet événement pacifique est un signe de la grandeur et de la prise de conscience de la communauté homosexuelle. Dans des tenues criardes, des chars décorés, avec des ballons aux riches couleurs et de la musique éclatante – de la rythmée jusqu'à la techno – et avec des concerts de sifflets, les participants ont défilé d'une manière très remarquée dans les rues de la vieille ville. (ZO, 20.07.1998) On a aujourd'hui presque l'impression qu'un mariage normal est quelque chose d'étrange qui ne correspond plus aux normes de l'époque; pour être à la mode, il faut être bisexuel ou homosexuel. Ce qui était normal est souvent écarté pour faire place à l'anormal. Jésus a déclaré qu'avant Son retour, les jours seraient comme au temps de Noé et de Lot (Luc 17, 26-30). Pourquoi en est-il ainsi? Dans tous les domaines, les nuages semblent s'accumuler, annonciateurs des jugements et de la colère de Dieu: «Car la colère de Dieu est révélée du ciel contre toute impiété et toute iniquité des hommes qui possèdent la vérité tout en vivant dans l'iniquité» (Rom. 1, 18; version Darby). Notre monde va tout droit vers les événements qui sont décrits dans le livre de l'Apocalypse et que Jésus ainsi que Ses apôtres ont annoncés (Matth. 24; Marc 13; Luc 12; 17; 21; 1 Thess. 5; 2 Thess. 1; 2; 2 Tim. 3; 2 Pierre 3). Dans l'Apocalypse, la colère de Dieu est appelée «la colère de l'Agneau» (Apoc. 6, 16-17), et cela parce que Dieu ne jugera pas Lui-même l'humanité, mais Il le fera par l'Homme par lequel Il a aimé ce monde et lui a offert une rédemption que chaque individu peut accepter ou non. Il a chargé le prophète Ezéchiel de ce message: «Dis-leur. Je suis vivant, dit le Seigneur, l'Éternel; ce que je désire, ce n'est pas que le méchant meure, c'est qu'il change de conduite et qu'il vive» (Ezéch. 33, 11). Dans Sa justice, l'Éternel va devoir intervenir en jugement vis-à-vis de l'humanité qui, pendant des millénaires, a rejeté Son salut en Jésus. Ce sera Lui, le Seigneur Jésus-Christ, l'Agneau de Dieu qui jugera en justice, car Il a porté les péchés de plusieurs; Il est Celui par qui chaque individu aurait pu être sauvé, parce que sur la croix, Il a subi la colère de Dieu en Son propre corps. Le but ultime Finalement, c'est par des jugements catastrophiques que le monde entrera dans le royaume de Jésus-Christ, en une sorte de nouvelle création sur laquelle Il régnera. Detlev Block l'a décrite de cette manière: «Aucun peuple ne fera plus la guerre à un autre. La violence et les armes, les luttes et l'armée ne seront plus; finies les défaites et les victoires. Tout cela est pour l'avenir. Mais dès maintenant, vivons dans la lumière qui nous vient d'en haut pour que nous soyons dans ce monde des procurateurs de paix!» «Car Dieu ne nous a pas destinés à la colère, mais à la possession du salut par notre Seigneur Jésus-Christ» (1 Thess. 5, 9). Notre humanité devrait s'occuper de la Bible, car c'est là seulement qu'elle peut trouver des informations relativement au passé, au présent et à l'avenir; elle seule nous donne des directives valables et sûres. Pour terminer Devant toutes les informations sur des catastrophes, que nous ne pouvons ni ne devons refouler, nous ne devons point nous laisser dominer par la peur ou par la panique. Car c'est à travers un sombre tunnel que le train de l'Histoire file à la rencontre de la grande lumière de l'avènement de Jésus. Son royaume sera une gare de paix, où résideront tous les gens vivants et où notre monde trouvera la sérénité. Dieu n'a pas créé cette terre pour la livrer au chaos, mais pour y fonder Son royaume et pour glorifier Son nom. C'est sur cette terre que le diable a été vaincu et c'est sur cette terre que la gloire de Dieu se révélera. Jésus Christ, qui fut si longtemps méprisé par les hommes, reviendra! Il prendra le sort des peuples en main et l'aspiration universelle des hommes à la paix sera comblée. C'est ce que nous comprenons et croyons en lisant les paroles d'adoration triomphante de l'Apocalypse 11, 15 -17: «Le septième ange sonna de la trompette. Et il y eut dans le ciel de fortes voix qui disaient. Le royaume du monde est remis à notre Seigneur et à son Christ; et il régnera aux siècles des siècles. Et les vingt-quatre vieillards, qui étaient assis devant Dieu sur leurs trônes, se prosternèrent sur leurs faces, et ils adorèrent Dieu en disant. Nous te rendons grâces, Seigneur Dieu tout puissant, qui est et qui était, car tu as saisi ta grande puissance et pris possession de ton règne.» Maranatha! N.L. © Appel de Minuit 10/98 Retour
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