LE DIEU DES VIEUX SUISSES

J'ai voté pour la nouvelle Constitution fédérale. Seul son préambule me heurte: Au nom de Dieu Tout-Puissant. Ainsi l'invoquaient les vieux Suisses en allant au combat brandir leurs hallebardes.

Le Tout-puissant fut toujours le Dieu des batailleurs. À commencer par les anciens Hébreux qui massacraient leurs ennemis sur l'ordre de «Yahvé Sabaot», l'Éternel des armées, pour finir par Hitler et son «Gott mit uns». Cessons de sacraliser ces tueries en y impliquant le Seigneur, même si, à vues humaines, la lutte armée est parfois un mal inévitable et nécessaire, un ultime recours. Mais en adorant un Dieu tout-puissant, on idéalise le pouvoir. Or le pouvoir corrompt. Il incite à la violence. Il suscite le fanatisme et la guerre. Tous les nationalismes et les despotismes idolâtrent le Tout-Puissant et le mobilisent à leur profit.

Un message de paix

Notre Confédération est mise sous la protection d'un faux Dieu. L'intention était bonne. On voulait relativiser la souveraineté populaire en la référant à une plus haute instance. On s'est servi du vocabulaire religieux traditionnel hérité de l'Ancien Testament et des vieux Suisses: le Tout-Puissant. Mais le vocabulaire, notamment religieux, tend à se scléroser, à se figer en langue de bois désuète. Comme la Constitution, la religion a besoin d'être reformulée, mise à jour. Jésus l'a fait.

Jésus a proclamé que Dieu est Esprit Dieu est Amour. Son Esprit et son Amour sont certes puissants, mais jamais totalitaires, On le nomme donc faussement Tout-puissant. Son symbole est la colombe. Elle survole les frontières qui divisent les hommes. Elle transmet à tous un message de paix. Dieu est puissant comme ce haut vol, mais il est impuissant à imposer le message à ceux qui le refusent.

Le mot et l'Esprit

«C'est seulement notre époque, constate Jean Delumeau, qui a énoncé cette stupéfiante doctrine. Dieu est par excellence le Non-puissant. Toute l'histoire de la révélation est la conversion progressive d'un Dieu envisagé comme puissance à un Dieu adoré comme amour Il appartient à des religions dépassées de louer Dieu de sa toute-puissance.»

La nouvelle Constitution a été acceptée par le peuple. Mais en ce temps de Pentecôte qui nous invite à adorer Dieu en Esprit, dérogeons à son préambule et plutôt que d'invoquer le Tout-Puissant recueillons-nous au nom du Dieu de miséricorde. Et si ce mot de «miséricorde» est déjà devenu désuet, lui aussi, nous trouverons dans la Bible une expression toujours actuelle et dépourvue de toute connotation totalitaire. Au nom du Dieu vivant.

Gaston Deluz. – Pasteur 

© Impartial du 22 mai 1999

DU RIRE À EN PLEURER

Après avoir aligné près de 90 «Ha! Ha! Hi! Hi! Hou...Hou... etc., Alain Normand, dans le journal «VIVRE» (No 3, mars 1999), signale qu'au Moyen âge on pratiquait dans certaines Églises le «rire pascal». Il dit qu'après avoir pleuré à cause de la mort, on riait maintenant d'elle» et il ajoute: «À voir l'ambiance de certains de nos cultes, on peut se demander si, ne serait-ce qu'une fois par année, il ne serait pas indiqué de réintroduire la pratique du «rire pascal»! Ce qu'il ne dit pas, c'est comment ce «rire pascal» (risus paschalis) fut provoqué. Après les longues et éprouvantes privations du jeûne les prédicateurs, surtout les «moines mendiants», voulaient faire rire leurs ouailles pour les décontracter et ils s'y employaient en introduisant dans leurs homélies des bouffonneries, des farces ou des blagues. Il est possible que certains cultes soient effectivement trop tristes. Faudrait-il donc que les pasteurs évangéliques fassent les pitres ou les plaisantins pour amuser la galerie? Remarquons que dans certaines églises charismatiques le fou rire est déjà pratiqué, sans être provoqué par des plaisanteries. Il s'agit manifestement de réactions spontanées, ou recherchées, de nature psychique, incontrôlables et irrésistibles. Mais, selon l'Écriture, la vraie joie est le fruit du Saint-Esprit, c'est la joie du Salut que chantait déjà David (Ps.13: 6) et qui n'a pas besoin de clowneries pour se manifester.

À l'occasion de Carnaval 1999 un pasteur protestant d'Eckendorf (Allemagne) avait invité ses paroissiens à venir masqués au culte et il leur prêcha en bonnet de fou! (capuchon garni de grelots).  Selon IDEA-Spektrum. Au culte d'une église baptiste de Freiberg (Allemagne), les fidèles ont été «surpris en bien» dit un rapport, par des présentations d'acrobatie produites devant l'autel on s'étonne de ce qu'il soit question ici d'un autel devant lequel ces acrobates ont exécuté leurs productions. Il n'y a généralement pas d'autel dans les églises baptistes ou autres assemblées évangéliques. L'autel est en principe le lieu où l'on offre des sacrifices.

L'Église catholique romaine en possède, parce qu'elle prétend offrir Jésus-Christ en sacrifice chaque fois et en tous lieux où elle célèbre la messe. Mais la Bible dit: - Christ s'est offert une seule fois pour porter les péchés d'un grand nombre» (Hébr. 9:28). Il n'y a donc pas lieu de l'offrir toujours à nouveau. C'est pourquoi les églises évangéliques ont simplement une table pour commémorer, par la prise du vin et du pain de la cène, la mort du Seigneur, jusqu'à ce qu'il revienne. Il y est dit: «Si un chrétien pense que l'acrobatie se fait au cirque, et que le cirque n'a rien à faire dans l'église, il aura appris autre chose en voyant une église applaudir la présentation plutôt que de voir les chrétiens secouer la tête!»  Selon IDEA-Spektrum. On part apparemment du principe que tout ce qui est applaudi doit forcément être bon. Osons quand même secouer la tête devant toutes ces innovations. On serait plutôt porté à en pleurer qu'à en rire!

J. H

© La Bonne Nouvelle 5 / 1999

LES BILLETS DE 200 EUROS OU PLUS SERONT DOTÉS DE MOUCHARDS ÉLECTRONIQUES

Mais l'euro sera-t-il mouchard? C'est la perspective que laisse entrevoir le service d'information EE Times citant des sources confidentielles à la Banque centrale européenne 

(BCE). Les autorités monétaires européennes envisageraient de doter, d'ici 2005, chaque billet de 200 euros et plus d'un identifiant électronique par radiofréquence (radio frequency identification). Un porte-parole de la BCE à Francfort aurait, sous le couvert de l'anonymat, confirmé cette information sans révéler de détails sur la technologie qui serait utilisée. Au moins deux fabricants de semi-conducteurs (Philips, Infineon) ont confié être au courant des projets de la BCE, mais se sont dit astreints au silence en vertu de règles de non divulgation. 

Il suffirait d'incorporer aux billets un semi-conducteur flexible émettant un signal en radio fréquence, du type de ceux utilisés dans les magasins pour éviter le vol à l'étalage (livres, disques compacts, DVD et bandes vidéo). Le semi-conducteur contiendrait un numéro de série et d'autres informations captées par divers dispositifs «récepteurs», mais on évoque la possibilité qu'il soit réinscriptible, sans que l'on sache quelles autres informations ou données il pourrait contenir. 

Produit en masse, un tel dispositif ajouterait environ 0,25 ¬ au coût de fabrication des billets, raison pour laquelle on en réserverait l'utilisation aux coupures de 200 euros et plus. 

Les billets «émetteurs» réduiraient de beaucoup les risques de contrefaçon. De plus, des «compte billets» électroniques (récepteurs, calculateurs) pourraient contrôler le nombre exact de billets dans une liasse sans intervention mécanique ou humaine, ou encore exécuter en temps réel un bilan caisse. Il deviendrait impossible à des ravisseurs d'exiger une rançon en billets aux numéros de série non consécutifs et non marqués sans que les billets qu'ils reçoivent ne puissent être rapidement retracés. On pourrait également suivre à la trace le produit de transactions illégales, et ce à l'échelle internationale. 

Mais, car il y a un grand mais en cette ère de surveillance tous azimuts, il serait également possible de contrôler abusivement les dépenses et échanges de comptant, de savoir que le billet que je retire aujourd'hui d'un guichet automatique à Paris se retrouve le lendemain à Amsterdam dans une transaction douteuse, et qu'on vienne me demander si, par hasard... 

Et surtout ne croyons pas que ce projet de billet de banque mouchard se limitera à l'euro. Il pourrait se réaliser plus tôt que l'on pense dans d'autres dénominations... Ne restera plus qu'à faire contre mauvaise fortune bon coeur.

– EE Times : Euro bank notes to embed RFID chips by 2005: 

http://www.eetimes.com/story/OEG20011219S0016

– Banque centrale européenne: http://www.ecb.int/

(Chroniques de Cybérie) ajouté le 15/1/2002

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COMMENT L'EUROPE VA DEVENIR UNE PUISSANCE MONDIALE PILOTE

Le développement étonnant de l'Union européenne (UE) indique, d'une part, que le communisme mondial ne retrouvera plus jamais sa position d'avant 1991 et, d'autre part, que les USA joueront de plus en plus le rôle de leader capitaliste. La porte s'ouvre dès lors à l'Europe pour qu'elle prenne la direction du nouvel ordre mondial.

Précisément de nos jours, nous sommes témoins des progrès réalisés dans le sens du rassemblement des nations, lequel, finalement, aboutira à l'accomplissement d'Apocalypse 17, 13: «ils ont un même dessein...» Cette tendance à l'unification s'observe le plus nettement en Europe.

L'Amérique – une image de l'unité 

Au cours du dernier siècle, les Européens ont porté des regards admiratifs sur les USA. Les Américains possédaient de plus belles maisons, de plus grosses autos, davantage de luxe; et la paix régnait dans ce pays. Le très vieux rêve d'une Europe unie s'est en partie réalisé dans le «Nouveau monde».

Bien que la population des USA soit dans sa grande majorité de souche européenne, elle était mieux lotie que sa parenté restée dans le «Vieux monde». Pour quelle raison? La réponse se trouve dans ce proverbe bien connu: «L'union fait la force».

Les «États» unis. Un exemple à imiter pour le fédéralisme européen?

Heureusement, l'idée première d'une confédération d'États sous un gouvernement fédéral ne s'est pas réalisée, car les États fédérés américains n'ont jamais obtenu leur pleine souveraineté. Dans le cas contraire, les USA auraient été confrontés aux mêmes problèmes qu'en Europe. Chaque État serait devenu une nation indépendante avec sa propre monnaie, ses propres lois, ses propres frontières, ses propres forces militaires et peut-être même sa propre langue. Une deuxième Europe serait ainsi née.

L'unification par la paix

Au temps de la splendeur de l'Amérique, l'Europe n'était pas unie; elle était éclatée. Deux guerres mondiales n'ont pas mené à l'unification des peuples européens. Suite à la Deuxième Guerre mondiale, l'Europe s'est divisée en un bloc de l'Est et en un autre de l'Ouest à cause du communisme. Mais ces événements qui ont secoué le monde ont contribué à former une nouvelle prise de conscience en Europe. On a compris que la paix et le bien-être ne peuvent s'obtenir par des conflits militaires.

Un premier pas vers l'unification de l'Europe fut le Traité de Rome, signe en 1957. Au début, il y eut des propositions en vue d'une plus étroite collaboration dans le domaine économique. Il n'était alors pas encore question d'une réunification.

L'Europe: le début du dernier royaume 

Apocalypse 17, 13-14 décrit le leadership politique du dernier bloc de puissance antichrist: «Ils ont un même dessein, et ils donnent leur puissance et leur autorité à la bête. Ils combattront contre l'agneau...» La guerre contre l'Agneau postule une certaine unité, qui se cristallise de plus en plus de nos jours. Avec ses 15 membres, l'UE est la plus grande puissance économique du monde; et elle est déjà courtisée par 13 autres États, parmi lesquels plusieurs d'Europe orientale.

Pourquoi l'Europe doit diriger le monde

Sous l'Empire romain, l'Europe a déjà connu un temps de prospérité certaine. Cet empire ne fut pas seulement la scène tournante de l'histoire européenne, mais aussi, au fond, celle de l'histoire mondiale. Rome, c'est-à-dire le continent européen, peut être considérée comme la fondatrice de la civilisation occidentale. Pourquoi précisément l'Europe revêt-elle une aussi grande signification? 

1. L'Europe occupe une position géographique centrale, entre l'Est et l'Ouest.

2. L'Europe est le centre de la philosophie qui a marqué de son sceau la civilisation occidentale.

3. L'Europe est un centre économique. 

4. L'Europe est en quelque sorte un centre religieux. Il n'existe, dans le monde entier, aucune personnalité qui exerce plus d'influence que le pape, depuis Rome, dans les domaines religieux et politique.

Quand le souverain pontife est en voyage, son énorme puissance d'attraction fait immédiatement pâlir l'action d'autres personnalités. Des millions d'individus sont accrochés à ses lèvres. Il est considéré par les membres de son Église comme étant infaillible et comme le seul représentant de Christ sur la terre. Des foules s'agenouillent devant lui. Ses admirateurs recherchent sa bénédiction et aspirent à avoir une rencontre personnelle avec ce personnage tout de blanc vêtu.

L'Europe: imitateur d'Israël

je voudrais faire remarquer ici que les quatre caractéristiques qui viennent d'être mentionnées doivent, en fait, être attribuées à Israël; en effet,

1. Israël est le centre de la terre. «Ainsi parle le Seigneur, 1 l'Éternel. C'est là cette Jérusalem que j'avais placée au milieu des nations et des pays d'alentour» (Ezéch. 5, 5). L'Éternel a dit des juifs rentrés au pays depuis les nations, lesquels fondèrent de nouveau un État en Israël en 1948: «... ils vivent au centre du monde» (Ezéch. 38, 12: franç. courant).

2. Israël est le centre de la sagesse. Déjà il a été écrit au sujet du roi Salomon: «Tout le monde cherchait à voir Salomon, pour entendre la sagesse que Dieu avait mise dans son coeur» (1 Rois 10, 24). Et le plus grand fils d'Israël, Jésus-Christ, a pu dire à Son propre sujet: «... il y a ici plus que Salomon» (Matth. 12, 24).

3. Israël devient le centre économique; il est écrit en Deutéronome 15, 6: «L'Éternel, ton Dieu, te bénira comme il te l'a dit; tu prêteras à beaucoup de nations, et tu n'emprunteras point, tu domineras sur beaucoup de nations, et elles ne domineront point sur toi.»

4. Israël est le centre de la vraie religion. Cela ressort de Daniel 7, 13-14: «... et voici, sur les nuées des cieux arriva quelqu'un de semblable à un fils de l'homme; il s'avança vers l'ancien des jours, et on le fit approcher de lui. On lui donna la domination, la gloire et le règne; et tous les Peuples, les nations, et les hommes de toutes langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle qui ne passera point, et son règne ne sera jamais détruit.» Cette affirmation se rapporte au gouvernement du Messie en Israël, Jésus-Christ, et non pas au prince de l'Empire romain reconstitué.

L'Europe veut prendre la place destinée à Israël

Les contours, reconnaissables dès maintenant, des événements prophétiques se dessinent dans la tentative de l'Europe de copier Israël. Il n'est dès lors pas étonnant que le drapeau européen compte douze étoiles disposées en cercle. Selon la conception de NE, douze étoiles seulement peuvent représenter l'ensemble des nations membres. Il ne faut pas beaucoup d'imagination pour comprendre que ces douze étoiles imitent Israël à deux points de vue: 1. les douze tribus des enfants d'Israël et 2. les douze apôtres de l'Agneau.

L'unification dans le domaine religieux

Au centre de Rome se situe le Vatican, le quartier général de l'Église catholique romaine. Le pape ne revendique pas seulement l'autorité suprême et exclusive sur la chrétienté, il la réclame de plus en plus sur d'autres religions. Comment la chose se fait-elle? Par l'adaptation à des religions non chrétiennes, comme par exemple à l'islam, à l'hindouisme, au bouddhisme, etc. Ce genre de patronage était typique de l'esprit de Rome dans les temps anciens déjà. La devise était: «Chacun peut servir son propre dieu, mais au nom de César seulement.»

Peu importe son appartenance religieuse, chacun peut aujourd'hui honorer son dieu. On utilise certes diverses appellations pour la divinité en question, tout en cherchant des points communs dans toutes les religions. Ainsi, par exemple, le pape Jean-Paul II a loué «la sagesse ancienne et honorable de la religion asiatique». Un autre membre de l'Église catholique romaine, l'évêque John D. Spong, a écrit:

... j'ai rendu hommage à Dieu dans un temple bouddhiste. Quand l'odeur de l'encens a rempli la salle, je me suis agenouillé devant trois images de Bouddha. J'ai senti combien le parfum portait mes prières vers le ciel. ... Il existe une force sainte sublime qui nous unit et qui se situe bien au-dessus des professions de foi de chacune des religions...

L'économie mondiale

Nonobstant de sérieuses difficultés et des obstacles parfois presque insurmontables, l'Europe se dirige vers son unification. L'introduction de la monnaie unique, l'euro, deviendra effective à partir du 1er janvier 2002. Les frontières séparant les pays perdront leur signification.

Bien des observateurs des événements politiques affirment que les USA déclineront tôt ou tard fortement à cause de leur endettement national de plus en plus grave. Mais c'est le contraire qui se produit, l'Américain moyen gagnant de l'argent plus que jamais. Jamais nous n'avons connu une semblable prospérité et un tel pouvoir d'achat. Plutôt que d'être sur la pente descendante, l'Amérique va vers le haut.

Cependant, l'Europe connaît une croissance bien plus rapide encore que les USA. Maintenant déjà, les Européens jouent un rôle majeur dans l'économie mondiale; et les choses iront si loin que l’UE devancera, au plan économique, tous les autres blocs de puissance.

La puissance unifiée d'une armée mondiale

La pensée d'une armée mondiale n'est, à mon avis, pas une simple théorie; car en fin de compte, le monde entier se soumettra à l'autorité de l'Antichrist, s'écriera: «Qui est semblable à la bête, et qui peut combattre contre elle?» (Apoc. 13, 4). Une fois de plus, il s'avérera que la domination mondiale ne s'acquiert pas par la force des armes, mais par des mesures politiques et économiques.

Comment devons-nous, en tant que croyants, réagir face à de tels développements?

Ma réponse à cette question: «En jubilant!» Pour les vrais chrétiens, il n'existe dans toute la Bible aucune promesse quant à ce monde, car nous ne sommes ici-bas que de passage. L'unification, qui est en train de se dessiner nettement aux plans politique, militaire, économique et religieux, n'est qu'un signe supplémentaire de notre toute prochaine réunion avec le Seigneur Jésus-Christ. Plus que jamais je suis convaincu que la parole de Luc 21, 28 peut s'appliquer à nous, croyants: «Quand ces choses commenceront à arriver, redressez-vous et levez vos têtes, parce que votre délivrance approche.»

ARNO FROESE

© Nouvelles d'Israël Novembre 2000

EXTRATERRESTRES OU ANGES DÉCHUS?

Les fils de Dieu virent que les filles des hommes étaient belles, et ils prirent des femmes d'entre toutes celles qui leur plurent...Les géants [Nephilim] étaient sur la terre, en ce temps-là, et aussi dans la suite, parce que les fils de Dieu venaient vers les filles des hommes, et elles leur donnaient des enfants: ce sont ces hommes puissants qui, dès les temps anciens, furent des gens de renom.» (Tiré du chapitre 6 de la Genèse – Bible Ostervald 1996)

En tant que chercheur Chrétien et auteur de deux livres sur le New Age, j'ai trouvé les nouvelles concernant la naissance de clones chez les Raéliens prophétiquement fascinant. Raël, qui a revendiqué le succès du clonage, a cité les Écritures pendant qu'il décrivait le processus. Il déclare que la Bible prouve les origines extraterrestres du clonage.

De plus en plus d'étudiants de la Bible sont d'accord avec ça – Le chapitre 6 de la Genèse illustrent des visites extraterrestres et la manipulation génétique. Un groupe, connu sous le nom de «l'école de l'ancien astronaute», considère que les créatures divines (B'nai Elohim en Hébreux) étaient des généticiens super intelligents venant de l'espace, tandis qu'un club plus conservateur pointe vers une interprétation plus ténébreuse...Satan (par opposition aux ET) a tenté de créer une race de guerriers mutants en faisant se reproduire des anges déchus et des femmes.

Quoi de pire, l'histoire est sur le point de se répéter.

Les Raéliens déclarent que le même ancien Elohim qui a fondé les laboratoires en et autour de l'Israël actuel et créé les plantes, les animaux, les humains et les Nephilims par des manipulations génétiques avancées, reviendra bientôt pour nous donner un «coup de pouce» dans notre évolution. D'après ce que l'on connaît de la religion Raélienne, cela signifie une résurgence de «l'ancien» art de l'ingénierie génétique et, encore plus effrayant, réinventer la connaissance de la «fabrication» des Nephilim.

Selon Raël, c'est une bonne chose. Les humains deviendront à leur tour «B'nai Elohim», créant la vie sur d'autres planètes et devenant des dieux pour nos créations.

Un des premiers pionnier de la théorie de «l'ancien astronaute», Erich von Daniken, supporte cette idée dans l'introduction de son livre best-seller, «Les chariots des dieux»:

«Je déclares que nos ancêtres ont reçu des visites de l'univers dans un temps lointain, bien que je ne connaisses pas encore qui sont ces intelligences extraterrestres et de quelle planète ils venaient. Néanmoins je proclame que ces «étrangers» ont détruit une partie de l'humanité qui existait à l'époque et ont produit un nouveau, peut-être le premier, homo sapiens...»

Oui très bien, dit la seconde école de pensée. Les extraterrestres sont venus, et ont fait des manipulations génétiques qui ont conduit aux Néphilims. Mais les visiteurs n'étaient pas des gentils voisins galactiques vous savez. Ils étaient des anges... déchus... en quête pour voler votre âme.

La théorie est à peu près celle-ci: Très tôt après la chute de l'homme, le protoevangelium (la promesse que de la postérité de la femme naîtrait un fils [Jésus] capable de détruire la puissance du serpent [Satan]) a été donné en Genèse/3:15. En réponse de cette promesse, des êtres surnaturels (anges déchus) sont descendus des Cieux et ont conduit des expériences reproductives sur les femmes humaines. Pourquoi? Pour polluer leur descendance. En corrompant l'ADN Hébreux, il couperait la lignée de naissance du Messie.

Et peut-être plus que ça.

Stephen Quayle, dans son livre excellent et hautement recommandé, Extraterrestres & Anges déchus – La corruption sexuelle de la race humaine, suggère que Satan a inter reproduit les Nephilims pour corrompre tout vie que Dieu a créé – humaine ainsi qu'animale.

Quoi de plus, Satan a presque réussi à anéantir la rédemption. À l'époque de Noé, lui et ses enfants étaient les seuls humains qui avaient encore leur ADN non corrompu par l'intermariage avec les Nephilims et leur descendance. C'est ce que la Bible signifie par «parfait» dans sa génération (un mot utilisé communément pour se référer aux animaux sacrificiels «sans défauts»). La perfection de Noé était physique et avait rapport à son ADN, pas morale.

Cela apporte une lumière toute nouvelle au Déluge. Afin de préserver la race humaine – et la lignée du Messie – Dieu a du tout détruire excepté Noé et son ADN non corrompu.

Mais ne vous réjouissez pas trop vite. La seconde école de pensée déclare que Satan et sa force extraterrestre n'en a pas fini. Ils planifient une deuxième vague. Une invasion qui vient. Une invasion accompagné par «... de grands signes dans le ciel [lire OVNIS].» (Luc/21:11)

«Et alors paraîtra l'impie...L'apparition de cet impie aura lieu avec la force de Satan, avec toute puissance, avec des prodiges et de faux miracles [OVNIS encore une fois]...C'est pourquoi Dieu leur enverra un esprit efficace d'égarement, pour qu'ils croient au mensonge [du type de celui de Raël]: Afin que tous ceux qui n'ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir dans l'injustice, soient condamnés.» (2 Thessaloniciens/2:8-12)

(Raiders News) ajouté le 10/1/2003

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GLAÇONS GÉANTS.

Les pluies de glaçons géants (de 1 à 5 kg) de l'an dernier en Espagne seraient, selon les experts, dûs aux gaz à effet de serres. Selon la Bible, et le livre de l'Apocalypse, ce sont des glaçons «d'un talent» (47 kg !!) qui devraient tomber sur la Terre, causant des dégats sans précédent. 

(AFP/voxdei) ajouté le 09/06/2000

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LA HAUTE CONJONCTURE DES SIGNES DU TEMPS DE LA FIN

Personne ne sait le jour ni l'heure du retour de Christ. Mais la Bible nous donne une foule de signes qui l'annoncent, et elle nous recommande la vigilance (cf. 1 Thess. 5, 1 et suiv.). Il y a entre autres:

1 L'apostasie croissante

La Bible affirme à plusieurs reprises que plus le «jour du Seigneur» approchera, plus dramatique sera l'apostasie de la foi. Il est écrit à ce sujet en 2 Thessaloniciens 2, 3:

«Que personne ne vous séduise d'aucune manière; car il faut que l'apostasie soit arrivée auparavant, et qu'on ait vu paraître l'homme du péché, le fils de la perdition» (voir également 2 Tim. 3, 1 et suiv.).

Le sommet de l'apostasie de la foi en Dieu et en Sa Parole sera atteint lors de la grande tribulation, qui verra le «fils de la perdition (l'Antichrist) régner. Cet homme de péché sera inspiré du diable, et il séduira les individus d'une manière telle qu'ils adoreront Satan (Apoc. 13, 4).

Tous les événements apocalyptiques projettent déjà leur ombre avec, parmi eux, la grande apostasie du temps de la fin. Nous avons trouvé cette énormité dans le journal «Idea Spektrum» (n° 42/ 1997):

Gerd Lüdemann: Marie a été violée

Jésus aurait été engendré lors d'un viol. C'est ce qu'affirme le professeur de théologie protestant – fort controversé – Gerd Lüdemann (de Göttingen) dans son livre «jungfrauengeburt? (= Né d'une vierge?) La véritable histoire de Marie et de son Fils Jésus?», une théorie qui va à l'encontre de toute la théologie reconnue jusqu'à ce jour. Par d'autres thèses déjà, Lüdemann avait provoqué des disputes théologiques.

Ainsi, il conteste des articles fondamentaux de la profession de foi comme la naissance de Jésus d'une vierge et Sa résurrection corporelle. Après avoir étudié des textes du début de la chrétienté et des traditions juives anti-chrétiennes, il en est venu à la conclusion que Jésus aurait été conçu lors d'un acte de violence sexuelle; telle fut la déclaration qu'il fit au service de presse évangélique. Il prend comme référence «l'injure» juive, selon laquelle Jésus est le «fils de Marie». Un fils légitime était, dans le judaïsme, toujours appelé selon le nom de son père et non de sa mère. L'évangéliste Matthieu aurait tout simplement «remplacé le violeur par le Saint-Esprit».

Le rejet de l'incarnation de Christ s'inscrit, sans nul doute, dans l'esprit diabolique de l'Antichrist du temps de la fin, lequel a aujourd'hui déjà ses fils des prophètes, qui le précédent et annoncent sa venue.

Ainsi:

– «Qui est menteur, sinon celui qui nie que Jésus est le Christ? Celui-là est l'Antichrist, qui nie le Père et le Fils» (1 Jean 2, 22),

– «Et tout esprit qui ne confesse pas Jésus n'est pas de Dieu, c'est celui de l'Antichrist, dont vous avez appris la venue, et qui maintenant est déjà dans le monde» (1 Jean 4, 3).

– «Car plusieurs séducteurs sont entrés dans le monde, qui ne confessent point que Jésus Christ est venu en chair. Celui qui est tel, c'est le séducteur et l'Antichrist» (2 Jean 7). Une autre version dit:

«Beaucoup de menteurs se sont répandus dans le monde, ils refusent de reconnaître que Jésus-Christ est réellement devenu homme. Celui qui agit ainsi est un menteur, c'est l'Adversaire du Christ» (français courant).

Lüdeman place son livre au-dessus de la Parole de Dieu, quand il ose avancer effrontément son affirmation blasphématoire selon laquelle cet écrit serait «l'histoire réelle de Marie et de son fils Jésus». Mais Jésus n'a-t-Il pas déclaré être la vérité en personne (Jean 14, 6)? Il n'a jamais mis en doute Sa venue sur la terre, annoncée par le prophète Ésaïe: «Voici, la vierge deviendra enceinte...» (Ésaïe 7, 14). Devrions-nous accorder plus de crédit à un certain Lüdemann qu'à la Bible, qui, jusqu'à présent, a prouvé être absolument vraie et digne de confiance dans toutes ses parties, et le prouvera encore? Le fait même que Jésus soit nommé le fils de Marie renforce l'authenticité de Sa naissance d'une vierge, car Il n'était pas le fils de Joseph dans la chair.

Que le Saint-Esprit soit présenté comme «violeur», voilà un blasphème de toute gravité! Le drame avec de telles affirmations, c'est qu'elles séduisent de nombreuses âmes simples, qui se montrent facilement disposées à accorder plus de foi à un professeur de théologie qu'à l'Écriture sainte. Mais Jésus, renié ici d'une manière si éhontée, a pu dire à Ses disciples: «Il est impossible qu'il n'arrive pas des scandales, mais malheur à celui par qui ils arrivent,' Il vaudrait mieux pour lui qu'on mît à son cou une pierre de moulin et qu'on le jetât dans la mer, que s'il scandalisait un de ces petits» (Luc 1 7, 1 -2). N.L.

2. Les faux prophètes

Faisant allusion au Messie, Moïse a adressé cette parole à Israël:

«L’Eternel, ton Dieu, te suscitera du milieu de toi, d'entre tes frères, un prophète comme moi: vous l'écouterez.» (Deut. 18, 15). Après avoir vu s'accomplir, entre autres miracles, celui de la multiplication des pains pour nourrir cinq mille hommes ainsi que leurs femmes et enfants avec cinq pains et deux poissons, les gens s'écrièrent avec enthousiasme: «Celui-ci est vraiment le prophète qui doit venir dans le monde» (Jean 6, 14), Mais aujourd'hui, certains individus qui se disent prophètes, mais qui n'en sont que de faux, osent traîner dans la boue l'oeuvre parfaite de Golgotha. Voici, à ce sujet, un communiqué de presse;

Mun – le «nouveau messie»

Selon Mun, le chef d'une secte coréenne, Jésus ne serait qu'un raté:

plutôt que de fonder une «vraie famille» et de délivrer l'humanité du péché originel, Il préféra se laisser crucifier, avec pour conséquence que, durant deux mille ans, les hommes ont dû traverser une vallée de souffrances.

Mais voici que maintenant, Mun, en tant que nouveau messie, aurait accompli la mission divine, et, ensemble avec sa femme, il aurait engendré des «enfants purs» et achevé l'histoire du salut. Cependant, il n'aurait trouvé la «vraie Ève» qu'après de nombreux essais.

Mun a construit un empire économique de plusieurs milliards. Des jeunes adeptes de la secte rassemblent une véritable fortune en mendiant dans des conditions inhumaines. Des jeunes Suisses, recrutés aux USA, vivent dans des centres de la secte. Mun a concocté des méthodes d'endoctrinement extrêmement rigides qui mènent à un total asservissement. Il arrive souvent que les parents n'ont pas la moindre idée où leurs enfants se trouvent. En général, le contact est sciemment coupé. Il est fréquent que des familles ne voient plus les adeptes de Mun pendant des années.

(Tages-Anzeiger, 1. 10. 1997)

Dans Son discours sur Son prochain retour, le Seigneur Jésus a nettement mis en garde contre les faux christs et les soi-disant prophètes: «Il s'assit sur la montagne des oliviers, Et les disciples vinrent en particulier lui faire cette question: Dis-nous, quand cela arrivera-t-il, et quel sera le signe de ton avènement et de la fin du monde?

Jésus leur répondit: Prenez garde que personne ne vous séduise. Car plusieurs viendront sous mon nom, disant: C'est moi qui suis le Christ.

Et ils séduiront beaucoup de gens» (Matth. 24, 3-5).

Ce que Mun a qualifié d'«échec» de manière blasphématoire, le Seigneur Jésus l'a formellement démenti, quand Il affirma, triomphant, avant de mourir sur la croix «Tout est accompli» (Jean 19, 30b). De cette oeuvre parfaite est née une «nouvelle famille»:

l'Église du Seigneur tirée de toute tribu, et langue, et peuple, et nation – des frères et des soeurs constituant le «corps de Christ». Ce que Mun, dans sa folie, appelle un «échec» est en réalité une puissance de Dieu.

Si Mun pense qu'il est le «nouveau messie», il est très en retard par rapport à la vérité, La seule chose qu'il apporte réellement est sa contribution à l'accomplissement de la Parole prophétique, à savoir que des faux messies se lèveraient dans les derniers temps.

En fin de compte, la Bible a infiniment raison, quand elle déclare: «Car la prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent; mais pour nous qui sommes sauvés, elle est une puissance de Dieu» II Cor. 1, 18). Et: «Mais l'homme animal ne reçoit pas les choses de l'Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c'est spirituellement qu'on en juge» II Cor. 2, 14). N.L.

3. Une seule religion mondiale

L'Église est, entre autres, appelée le «corps de Christ»; Elle est donc un organisme auquel s'oppose vigoureusement une organisation religieuse, désignée comme étant «Babylone, la grande prostituée» (l'oecuménisme?). Après l'enlèvement de la véritable Assemblée et au début du règne de l'Antichrist, le système religieux apostat vivra son heure décisive. En Apocalypse 17, il est aussi nommé «mystère, Babylone la grande». Il se trouvera sous l'autorité du futur Antichrist; il s'étendra dans le monde entier et persécutera les saints de la grande tribulation avant d'être détruit.

Le fondement de ce système se pose de nos jours déjà. Les mesures d'organisation dans le cadre de l'oecuménisme en relation avec la politique mondiale et l'ONU vont clairement dans la direction d'une Église unique. Dès lors, ces communiqués de presse ne nous étonnent nullement

La politique mondiale de Babylone la prostituée

Ainsi que l'a appris la «Frankfurter Rundschau» de cercles du Vatican, le pape Jean-Paul Il a l'intention de s'opposer au «fondamentalisme chrétien» et de l'affaiblir. Un écrit émanant de l'Église catholique romaine établit clairement qui doit être considéré comme fondamentaliste

chrétien: celui qui croit «que seule la foi en Jésus-Christ apporte le salut et que l'unique base de la foi est l'Écriture sainte» – pourtant une confession que les chrétiens présentent depuis deux mille ans et qui constitue le point central de l'ensemble de la foi chrétienne. Depuis quelque temps dans toute l'Amérique latine, s'élaborent des lois (de la part de l'ONU?) qui peuvent mener à la persécution des chrétiens. Le Président de l'Uruguay, Juli Sanguinetti,a qualifié d'ennemis n° 1 de l'État tous les fondamentalistes, surtout dans le domaine religieux.

(D.l.)

Une adoration du monde

Les Nations unies ont constitué une commission de la religion par laquelle elles souhaiteraient réaliser un nouvel ordre mondial. Le magazine «The new American» parle de ce nouveau développement. Les directeurs des Nations unies, cités là, qui ont conçu cette commission, se proposent comme but une adoration unitaire mondiale pour tous les individus. Selon ces communiqués, l'ONU a besoin d'une «évolution stabilisante» dans ce domaine. Les nations doivent être rassemblées autour de ce que l'on appelle «l'hypothèse Gala». Il s'agit de quelque chose qui pose comme principe que «la terre elle-même doit être considérée comme une divinité à honorer, l'ONU étant l'instrument qui dicte toutes nos formes de consécration à la déesse terre». C'est ainsi qu'existe le fameux «Atlas Gala des mondes futurs» de Norman Myers, un conseiller de l'ONU, de la Banque mondiale, du ministère des Affaires étrangères et du Rockefeller Brothers Fund.

((...)) Suivait alors la publication proprement dite du WCC'S avec un appel au dialogue entre toutes les religions existantes. Pour l'ONU, la nécessité d'un développement stabilisant dans le domaine religieux est de même signification que le projet et la réalisation ultérieure d'une organisation religieuse unifiée. Ces deux groupes mondiaux doivent être amenés à s'entendre pour que leurs actions dans leur ensemble tendent vers un but commun. Toute la race humaine doit «s'entendre avec tous nos semblables et les autres membres de la communauté Gala». Norman Myers qualifie ceci de «nouvel humanisme, de nouvelle image du monde, de nouvelle fédération planétaire». Mais cela exige la formation d'«une section de l'ONU pour la religion». Dans l'édition de septembre-octobre 1994 de la revue «The Futurist», cette évolution est expliquée comme suit:

«Actuellement, les religions se développent dans cette direction de sorte que finalement, elles pourront se présenter comme l'Organisation unifiée des religions (OUR). Elles seraient organisées comme les Nations unies et poursuivraient les mêmes buts.»

(

(...) David Ramage, le président du parlement, qui a publié ce document pour une éthique mondiale, est cité comme suit: «Un cadre religieux alternatif auquel les individus doivent se soumettre.»

En observant tout cela, on en arrive à une association religieuse mondiale unitaire totalitaire pour «l'adoration d'un monde unique».

Les dirigeants des Nations unies en sont venus à la conclusion que leur «monde unifié», avec le «nouvel ordre mondial» qui s'y rattache, ne peut progresser que si les obstacles religieux sont ôtés, l'humanité entière se retrouvant en une seule sorte d'adoration.

(...) Nous en venons ainsi au point crucial. «Cette session a essayé de présenter le fondamentalisme comme une menace globale.»

(Le sens en est ceci: Est fondamentaliste celui qui croit à l'inspiration divine de la Bible et à son enseignement comme étant le seul valable; il constitue dès lors un danger pour l'humanité et doit être traité en conséquence!)

(...) Cette adoration d'un monde unifié amènera ce que la Bible annonce en ces termes: «L'apparition de cet impie se fera, par la puissance de Satan, avec toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges mensongers» (2 Thess. 2, 9). Et Apocalypse 13, 3-4 ne laisse planer aucun doute à ce sujet: la terre entière adorera la «bête».

Dr Carl Mclntire 1*)

4. Catastrophes pour l'environnement

Plus notre monde s'approche du «jour du Seigneur», plus dramatiques deviennent les catastrophes frappant l'environnement prédites par la Bible. Les puissances naturelles sont ébranlées et annoncent la prochaine ère sous l'autorité de Jésus-Christ. Ce communiqué de presse allant dans ce sens appelle toute notre attention:

Une trombe d'eau mortelle porte le nom de l'enfant Jésus

Soudain, plus rien n'alla. Au milieu du mois d'hiver humide et froid qu'est août en Argentine, le thermomètre est monté à 31 degrés.

Sous un ciel tout bleu, les jeunes se prélassaient au soleil. De l'autre côté des Andes, au Chili, sévissait l'inondation du siècle. Les logements sociaux, qui venaient d'être inaugurés, s'effondrèrent, sous les yeux d'un gouvernement effrayé, sous une pluie incessante à la manière de morceaux de sucre dans une tasse de café: de nouveau de très nombreux sans-abri, et des dégâts se comptant par millions.

Le Pérou parle de six mètres de neige dans les pâturages des Andes et de 50.000 alpagas (sorte de lamas domestiqués) gelés. La cause de ce temps absolument fou dans toute l'Amérique du Sud a pour nom:

l'enfant Jésus. El Niñio: c'est ainsi que les pécheurs péruviens baptisèrent ce phénomène atmosphérique, qui atteint habituellement son point culminant à la période de Noël.

Mais voici que les météorologues et les climatologues poussent un cri d'alarme. Devant les eaux territoriales, normalement froides, du Pacifique au large de l'Amérique du Sud, le satellite de recherche de la NASA Topex-Poséidon a repéré une formidable trombe d'eau chaude.

«Elle est deux fois comme les États-Unis», dixit l'océanographe US Bill Patzert. Les flots déferlants ont une chaleur supérieure de six degrés au reste du Pacifique. Ce qui signifie qu'une nappe de vapeur gigantesque se dirige vers le continent sud-américain, ce qui bouleversera le temps et provoquera des inondations.

En Bolivie, le Président Hugo Banzer, un général en retraite, fit transférer 10.000 hommes vers les territoires méridionaux du pays, qui, lors de la dernière catastrophe El Niñio de 1982/83, avaient terriblement souffert. Il fallut alors déplorer 200 morts et un demi-milliard de dollars de dégâts.

Les signes annonciateurs de ces formidables changements atmosphériques sont là depuis bien longtemps, et ils concernent la moitié du monde. Les autorités spirituelles islamiques de Malaisie considèrent les catastrophiques incendies de forêts de l'Asie du sud-est, qui plongent toute la région dans une épaisse fumée, comme «un jugement d'Allah pour les péchés des hommes».

La sécheresse, la plus terrible de ces 50 dernières années, qui a favorisé cet incendie, est assurément à mettre en rapport direct avec le phénomène El Niñio. Il y a en même temps que le canal de Panama manque d'eau.

(...) Au paradis terrestre des îles Galapagos, les premières otaries et les oiseaux partent. «Le réchauffement des eaux équatoriales est anormalement élevé», a déclaré Jorge Olmedo de l'Institut océanographique de Guayaquil (Équateur).

Les animaux émigrent quand la température de l'eau dépasse 28 degrés; ils se dirigent vers les bassins plus froids de Salinas situés plus au sud.

Personne ne peut actuellement prédire avec quelque certitude ce qui va se passer dans les pays d'Amérique du Sud. Les seuls points de référence disponibles datent des années 80, quand le phénomène El Niñio a amené des pluies diluviennes dans bon nombre de régions du sous-continent et, dans d'autres, une sécheresse extrême. Une semblable configuration à deux aspects semble se dessiner cette fois encore: l'Amérique centrale se dessèche, tandis que celle du sud s'emploie toujours à éliminer les conséquences des premières inondations de juillet. . .

(Stuttgarter Nachrichten, sept. 1997)

On pourrait encore ajouter les nombreux communiqués des derniers temps sur la terrible pollution de l'air à Singapour. Des photos nous montrent des situations pratiquement apocalyptiques: des gens frappés de panique et d'angoisse avec des masques protecteurs ou des linges devant la figure; même la chute d'un avion est à attribuer à ce smog gigantesque.

D'Amérique nous parviennent, via les médias, des nouvelles terrifiantes selon lesquelles des microbes agressifs dans les fleuves sont responsables de morts en masse.

Des dizaines de milliers de poissons meurent subitement; les animaux portent des blessures ouvertes de la grandeur d'une pièce de monnaie. Les gens souffrent de brûlures de la peau, de vertiges et de perte de la mémoire. Un fonctionnaire du gouvernement, bien que portant des gants, a eu des blessures au bras droit; il toussait, avait mal à la gorge et il avait aussi des troubles de mémoire. 140 docteurs de la Caroline du Nord ont envoyé une lettre au vice-Président US Al Gore: «Le fleuve est malade, les gens sont malades, nous avons besoin de l'aide du gouvernement.» (Luxemburgerwort, 5,9. 1 997)

À côté des communiqués de presse et des nouvelles quotidiennes, nous pouvons mettre la Bible.

Comme elles sont d'actualité les paroles du Seigneur Jésus, qui a prédit dans Son discours sur le temps de la fin: «Il y aura des signes dans le soleil, dans la lune et dans les étoiles, Et sur la terre, il y aura de l'angoisse chez les nations qui ne sauront que faire, au bruit de la mer et des flots, les hommes rendant l'âme de terreur dans l'attente de ce qui surviendra pour la terre; car les puissances des cieux seront ébranlées, Alors on verra le Fils de l'homme venant sur une nuée avec puissance et une grande gloire» (Luc 21, 25-27), Il suffit de lire encore les chapitres 6-16 du livre de l'Apocalypse pour réaliser quels jugements catastrophiques vont encore frapper notre monde.

N.L.

5. L'indifférence

Dans ce même discours prophétique, le Seigneur Jésus dit également «Et parce que l'iniquité se sera accrue, la charité du plus grand nombre se refroidira» (Matth. 24, 12).

Le refroidissement de l'amour se manifeste par une affreuse indifférence à l'égard de nos semblables.

Quelqu'un a affirmé un jour «que les sentiments humains s'atrophient».

La crainte que l'on doit au Dieu vivant et saint diminue très fortement; mais en même temps, on s'ouvre aux offres religieuses peu respectueuses de la Bible. On cloche des deux côtés, on n'est ni chaud ni froid, ce que le Seigneur reproche à l'assemblée de Laodicée (une figure de l'Église du temps de la fin). Dans la revue chrétienne «factum» (n° 11/12/1997), nous pouvons lire sous le titre «L'humanité dort»:

Une étude actuelle, réalisée en Suisse dans le cadre du programme de recherches Univox «Société 1997», révèle que 41% des Suisses et des Suissesses se considèrent «ni religieux ni irréligieux». Se laissent-ils vivre sans se livrer à de profondes réflexions sur leur origine et leur avenir?

N.L.

6. Préparation diabolique en vue d'expliquer l'enlèvement?

Un autre signe du temps de la fin: L'humanité s'ouvre de plus en plus aux éléments et pratiques occultes.

L'apôtre Paul écrit à ce sujet: <«Mais l'Esprit dit expressément que, dans les derniers temps, quelques-uns abandonneront la foi pour s'attacher à des esprits séducteurs et à des doctrines de démons» (1 Tim. 4, 1),

Il y a également le fait que l'on se livre de plus en plus à des spéculations sur les manifestations extra-terrestres. Il se passe rarement une semaine sans que l'on puisse lire l'une ou l'autre information sur ces choses comme, par exemple, celle-ci:

Les extraterrestres sont-ils vraiment déjà parmi nous?

L'hôtel Eden à Spiez, en Suisse, a été le théâtre d'un séminaire extraordinaire. Le «Centre pour une culture de contacts transterrestres» y avait invité le chercheur d'OVNI Shri lshvara Mah. Mani. Celui-ci a déclaré entre autres que les extraterrestres se trouvent d'ores et déjà parmi nous.

D'après Shri lshvara Mah. Mani, le parc d'attractions consacré aux phénomènes de l'univers qu'Erich von Däniken veut établir à lnterlaken lui a été inspiré par les extraterrestres. Lors de son séminaire, le chercheur, qui est originaire d'Allemagne et porte le nom civil de Wolfgang Wacker von der Nahmer, a donné beaucoup d'informations sur les êtres extraterrestres et transterrestres.

Plus de 200 types et groupes différents de ces êtres se trouvent actuellement dans notre système solaire, a-t-il déclaré. Certains de ces êtres ont installé de grandes stations spatiales entre Jupiter et la Terre.

Et ce n'est pas tout: beaucoup de ces extraterrestres vivent déjà parmi nous. Souvent, on ne les connaît pas, mais parfois, comme dans le cas de ces individus aux cheveux blancs et au teint très pâle qui mesurent plus de deux mètres, ils se cachent et sont persécutés par les gouvernements. D'après Shri lshvara Mah. Mani, ils auraient de bonnes intentions. Moins dignes de confiance sont par contre les extraterrestres qui ont depuis quelque temps noué discrètement des contacts avec nos gouvernements.

Nombreux sont sans doute les gens qui se moquent de telles informations. Mais ceux qui prennent la peine d'approfondir le sujet se rendent compte de la quantité d'indications et de témoins très sérieux qui existent déjà dans ce contexte.

shri lshvara Mah. Mani lui-même, qui a étudié la médecine à Zurich et qui s'est fait une solide réputation en tant que spécialiste d'OVNI, de guérisseur, de restaurateur et d'artiste peintre, est d'ailleurs loin d'être un excentrique.

Il affirme qu'il est en contact avec un cercle spirituel secret en Asie qui a des liens directs avec les extraterrestres.

(Berner Oberländer, 10.7.1997)

On demeure perplexe devant le sérieux dont de telles balivernes sont acceptées, Nous nous demandons si ces mensonges ne sont pas un moyen dont le «Prince de ce monde» (Satan) se sert pour préparer le monde au lendemain de l'enlèvement. Ne serait-ce pas une merveilleuse «explication» du fait que plusieurs centaines de milliers de gens auront tout à coup disparu?

On pourrait prétendre entre autres qu'ils ont été ravis par des extraterrestres et – probablement – déportés sur d'autres planètes.

Toujours est-il que l'humanité ne demande pas mieux que d'écouter et de se laisser séduire de plus en plus par toutes sortes d'impostures qui viennent directement de l'univers des démons et qui sont le résultat d'un manque d'amour de la vérité, N,L.

Jésus revient!

Mais une grande vérité subsiste: le Seigneur Jésus Christ reviendra. Inévitablement, Tout oeil Le verra.

Tout genou se pliera devant Lui et toute langue reconnaîtra qu'Il est le Seigneur:

– «Voici, il vient avec les nuées. Et tout oeil le verra, même ceux qui l'ont percé et toutes les tribus de la terre se lamenteront à cause de lui. Oui. Amen!» (Apoc. 1, 7).

– «C'est pourquoi aussi Dieu l'a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu'au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père» (Phil. 2, 9-11).

Quiconque croit en Jésus-Christ et Lui a confié sa vie, ne devra pas subir le jugement de l'ultime tribulation, car avant que cela n'arrive, le Seigneur viendra enlever Son Église (cf. l Thess. 4, 13-18). Tous ceux qui croient que Jésus est mort et ressuscité, peuvent se réjouir du jour de Son avènement et se consoler par cette espérance vivante.

Ceux, par contre, qui refusent de croire dans le Seigneur, connaîtront un jugement terrible. Nous voulons dès lors crier à tous ceux qui doutent: Venez à Jésus et à Sa lumière, car tout le reste n'est d'aucune valeur!

Le règne de mille ans

Dès Son avènement, le Seigneur Jésus établira Son royaume qui durera mille ans et que l'on appelle donc aussi le règne millénaire, Il sera roi d'Israël et régnera sur la terre entière (Psaume 2, 6; Zach.8, 22). Israël sera alors à la tête de tous les peuples (Deut. 28, 13). Ce sera à tous égards un royaume d'une parfaite justice. Cette époque-là ne sera plus dominée par les péchés et leurs conséquences (Es. 11, 5ss; 32, 1). Ce sera également un royaume de paix, car la justice engendre la paix. Il n'y aura plus de soldats, plus d'armes et donc plus de guerres. Même les États arabes tels que la Syrie et l'Égypte, qui sont toujours des ennemis d'Israël, seront alors avec Israël une bénédiction pour toute la terre (Es.19, 23-25; Es. 2, 4). Le monde entier connaîtra prospérité et abondance sous le règne de Jésus-Christ.

Personne ne sera plus dans le besoin, toute misère sociale aura disparu (Es. 35, 1-7; Amos 9, 14; Ps. 72, 1 2- 13). Et tous reconnaîtront le Seigneur (Es. 2, 2-3).

Prions donc: «Maranatha – viens bientôt, Seigneur Jésus!»

N.L.

© Appel de Minuit Janvier 1998

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HIER RIDICULISÉ, AUJOURD'HUI INVENTÉ, DEMAIN FABRIQUÉ

Un nouveau progrès technique ouvre la porte au contrôle total

Une équipe de chercheurs anglais a réussi à transporter en même temps du courant et des données par un câble électrique ordinaire. L'entreprise d'utilité publique britannique United Utilities Plc, de Manchester, et la société canadienne Northern Telecom Ltd (Nortel) ont travaillé trois ans au projet. La direction de Nortel affirme que le nouveau système est prêt à être commercialisé. Un ordinateur individuel doté d'une carte électronique spéciale et d'un logiciel approprié pourra transmettre des données par le réseau électrique. Les chercheurs estiment que cette nouvelle victoire technique permettra à tout ménage d'accéder à l'Internet. Dorénavant, les consommateurs ne devront plus se connecter à l'Internet par le biais d'un câble téléphonique; ils y seront automatiquement raccordés jour et nuit. Cela signifie que tout ménage pourra subir en permanence un déluge de données, tandis qu'il lui sera à tout moment possible de réclamer les informations souhaitées. Ainsi sont ouvertes toutes les portes au contrôle total.

(Topic No 111998. Source: «Die Welt» du 12.11.1997)

Voici quelques années, beaucoup de gens se moquaient encore des prophéties apocalyptiques de la Bible annonçant une domination qui couvrira pratiquement le monde entier. Tous les hommes seront surveillés et contrôlés. Ceux qui se soumettront au maître anti-chrétien du monde seront comblés de bonheur et de gloire. Mais ceux qui s'opposeront à lui seront impitoyablement persécutés et tués. Le monde entier et tous les individus vivant dans ce gigantesque empire seront surveillés et contrôlés à l'aide de formidables moyens techniques. Lisez des livres prophétiques tels que celui de Daniel et l'Apocalypse.

Et n'oublions pas que, voici peu, un tel scénario fut l'objet de rires et de moqueries. C'était tout au plus une chimère dont les producteurs de films et les auteurs de romans pouvaient tirer profit. De la pure science-fiction, qui n'avait rien à voir avec la réalité. «Ça ne va pas, non?»

Mais les choses dont on se moquait hier, se réalisent aujourd'hui.

Il faut tenir compte d'une globalisation ultra-rapide de l'économie. Les grands groupes industriels fusionnent pour centraliser leur emprise sur le marché. Bientôt, l'Europe aura une monnaie unique. On ne peut plus se passer des systèmes de communication et des réseaux informatiques modernes. Le monde est constamment scruté par des satellites. On parle déjà de cartes d'identité et d'empreintes génétiques. Il suffit à présent de quelques secondes pour identifier une personne. Nous sommes témoins de la naissance d'un système universel visant la localisation et le contrôle de tout individu.

Ce qui fut ridiculisé hier, est inventé aujourd'hui et sera fabriqué demain. Tout à coup, on constatera que cela existe bel et bien. Les bases d'un système antichrétien sont jetées. Lors de sa venue, le «surhomme», que la Bible appelle la «Bête», n'aura qu'à occuper le nid qui lui aura été préparé. En quelques mois, il pourra disposer de tout ce qui est décrit ci-dessus.

La Bible ne plaisante pas! Elle nous décrit le début et la fin du monde. Elle nous montre le moyen d'échapper à un système universel qui est dominé par le diable, et elle nous propose notre salut futur. Elle nous dévoile un salut unique et sans pareil, à savoir celui qui est en Jésus-Christ. Et elle appelle les chrétiens qui sont nés de nouveau à se tenir en éveil sur le pas de la porte, de guetter le retour du Maître de la maison et d'en avertir les autres habitants: «Veillez, car notre Seigneur revient!», à l'instar de la parole de Marc 13, 33-34: «Prenez garde, veillez et priez; car vous ne savez quand ce temps viendra. Il en sera comme d'un homme qui, partant pour un voyage, laisse sa maison, remet l'autorité à ses serviteurs, indique à chacun sa tâche, et ordonne au portier de veiller,». Connaissez-vous déjà votre mission dans le royaume de Dieu? Lisez la Bible croyez en Jésus, le Seigneur – et occupez votre place dans le Royaume de Dieu!

N.L.

Une voie sans issue?

La globalisation – La préparation d'un empire universel et unique?

Ils s'appellent le – Groupe de Lisbonne –: des chercheurs, des politiques et des industriels qui nous mettent en garde contre les dangers de la globalisation. De même que le «Club de Rome – qui, lui, fixait naguère «les limites de la croissance», le Groupe de Lisbonne essaie de déterminer les limites de la concurrence».

Dans son livre «Les limites de la concurrence»  il présente la globalisation comme un «nouveau type de guerre», une guerre technologique et économique dont l'enjeu n'est rien moins que la domination du monde entier. Le nouveau monde global, disent les auteurs, sera dirigé par de grandes entreprises internationales qui finiront par imposer leur volonté aux États. Dès que la libéralisation de l'économie, la privatisation des entreprises nationales et la déréglementation des marchés auront triomphé, les dirigeants politiques du monde entier ne seront finalement plus que des laquais des conseils d'administration de ces grosses sociétés. Ainsi, le démantèlement progressif de l'État providence, le chômage massif et l'appauvrissement des classes moyennes en Occident, sont autant de conséquences de la politique de globalisation des grands groupes internationaux. Mais que peut-on y faire?

Le «Groupe de Lisbonne» propose de transformer l'assemblée générale de l'ONU en un État universel doté d'un parlement universel et d'un traité universel. Les 1000 entreprises principales du monde devraient se réunir autour d'une «table ronde» et créer une nouvelle société civile.

Mais quel genre de société civile globale proposera-t-on aux citoyens de ce monde, puisque l'évolution industrielle et économique de notre terre entière se révèle, d'ores et déjà, indiscutablement tyrannique? Il devient de plus en plus clair que la globalisation est l'avant-dernier pas vers une espèce de dictature universelle.

(Topic No 411998)

Par sa proposition, le «Groupe de Lisbonne» ressemble singulièrement à quelqu'un qui chercherait une issue tout en restant dans la fausse voie, mais en prétendant que cette voie même serait l'issue. D'une part, le groupe nous met en garde contre les dangers de la globalisation, tandis que la solution qu'il propose d'autre part est précisément une globalisation qui ne comprend rien de moins qu'un «État universel»

avec un «parlement universel» et un «traité universel». La méthode est astucieuse: pour mettre les gens en garde contre une globalisation qui ne correspond pas aux goûts du groupe, celui-ci évoque le spectre d'un chômage grandissant et d'un démantèlement des acquis sociaux – des perspectives auxquelles les citoyens sont allergiques. Par ce biais, on peut rallier ceux-ci à une autre globalisation qui n'est finalement pas moins pernicieuse.

La Bible, elle aussi, parle d'un État, d'un parlement et d'un traité universels, – mais ceux-ci aboutiront directement dans le royaume anti-chrétien: «les dix cornes que tu as vues sont dix rois, qui n'ont pas encore reçu de royaume, mais qui reçoivent autorité comme rois pendant une heure avec la bête. Ils ont un même dessein, et ils donnent leur puissance et leur autorité à la bêtes »(Apoc. 17, 12-13). Notre monde s'est-il d'ores et déjà engagé dans cette voie?

N.L.

© Appel Minuit 09-98

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L'HYPOTHÉTIQUE «AN 2000»!

Pour l'an 2000 on attend 30 millions de pèlerins sur la place St-Pierre de Rome. En Israël on en attend 5,5 millions. D'autre part, le Conseil Oecuménique des Églises voudrait que toutes les Églises fêtent ensemble cet événement à Jérusalem ou à Bethléhem. Dans une «lettre apostolique» le pape Jean-Paul Il a décrété que les trois années de 1997 à 1999 seront successivement fêtées comme les années du Fils, du Saint-Esprit et du Père, l'an 2000 les couronnant par la glorification de la Trinité.

Le patriarche russe Alexeij II aimerait que la célébration de l'entrée dans le 3e millénaire soit marquée par la collaboration des différentes églises pour l'édification d'un monde plus juste. Il paraît qu'il existe 120 projets d'évangélisation du monde pour l'an 2000 («AD 2000», «évangélisation 2000», «Vision 2000», etc). Mais il y a aussi chez certains la crainte qu'en l'an 2000 ne survienne la fin du monde provoquée par un cataclysme cosmique. D'autres encore croient que le Seigneur reviendra à ce moment-là pour les prendre avec Lui, et pour instaurer sur la terre un Millénium de paix et de bonheur.

Mais voici que le calendrier qui compte 2000 ans depuis la naissance de Jésus-Christ est sérieusement contesté. Le commencement de l'«ère chrétienne» a été fixé par le moine Denys le Petit (470-550?) à partir de données pour le moins incertaines. Mais se basant sur des renseignements chronologiques que fournissent les Évangiles et qui s'accordent avec ce que dit l'historien juif Flavius Josèphe (37-100), on admet aujourd'hui généralement que Jésus est né en l'an 4, ou 5, ou 6 avant notre ère. Selon les calculs de certains astronomes il serait même né en l'an 7 avant notre ère, puisque l'étoile de Bethléhem n'aurait été visible qu'en cette année-là. En Allemagne (Göttingen) des chrétiens ont déjà célébré cet anniversaire en 1994 avec une immense tourte munie de 2000 bougies!

Tout cela nous montre bien qu'il n'y a pas lieu d'accorder trop d'importance à l'an 2000 de notre calendrier. Il nous faut plutôt travailler tant qu'il fait jour en répandant l'Évangile de la Grâce de Dieu et en étant toujours prêt à accueillir le Seigneur dont on ne connaît pas la date du retour, pas plus qu'on n'a connu, et qu'on ne connaît encore, l'année et le jour de sa naissance.

J. Hoffmann

«Mille ans sont à tes yeux comme le jour d'hier quand il n'est plus... Enseigne-nous à bien compter nos jours, afin que nous appliquions notre coeur à la sagesse» Psaume 90: 4 et 12 

© La Bonne Nouvelle 4/97

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IL N'Y A GUÈRE PIRE! ... POUR DES SINGES

Des savants exigent des «droits de l'homme» pour chimpanzés, orangs-outans, gorilles et bonobos...

À la mi-mai, sur l'initiative d'un groupe de 38 physiciens, juristes et philosophes, l'assemblée néo-zélandaise, lors de la révision de la loi sur la protection des animaux, a fait une faveur spéciale aux singes anthropoïdes. Ainsi, nos cousins velus de Nouvelle-Zélande ne pourront plus être soumis à des expériences qui ne sont pas destinées à leur propre bien-être. D'autres lois suivront.

«Nous voulons donner l'exemple et nous espérons que d'autres pays prendront des dispositions similaires», a déclaré le biologiste néo-zélandais David Penny, porte-parole du groupe, qui avait déposé le projet de loi à l'assemblée, fin de l'année passée. Après ce premier succès partiel, Penny espère que l'on adoptera d'autres lois qui renforceront la situation juridique des singes... Penny et ses compagnons d'armes font partie d'un mouvement mondial qui essaie depuis 1993 de faire accorder plus de droits aux anthropoïdes. Ce «Great Ape Project» (projet pour les grands singes), qui est soutenu par Jane Goodall, une spécialiste en matière de chimpanzés, par le biologiste anglais Richard Dawkins, spécialisé dans l'évolution et par l'expert australien en bioéthique Peter Singer, revendique des «droits de l'homme» pour les grands singes.

Dans la plus pure tradition darwiniste, ces protecteurs des animaux veulent effacer les différences naturelles entre les hommes et les singes et assimiler tout simplement les chimpanzés, gorilles et orangs-outans, ainsi que les bonobos qui, eux, n'ont été découverts qu'en 1929... «Nous exigeons que la communauté des égaux soit étendue jusqu'aux grands singes», dit l'Australien Peter Singer. «Il est temps de reconnaître les droits de ceux qui nous sont les plus proches», dixit le philosophe qui, en 1975, avait jeté, avec son livre «Libération des animaux», les bases idéologiques du mouvement pour les droits des animaux...

«Les singes anthropoïdes ont une vie affective très riche», affirme Peter Singer. «Pourquoi donc leur refuser les droits essentiels de l'homme?» La conscience de soi, des perspectives d'avenir et des intérêts personnels sont pour le spécialiste en bioéthique Singer des conditions nécessaires à la valeur d'une personne et du droit à la vie – autant de conditions dont disposent, d'après Singer, aussi les singes anthropoïdes. Il ne serait dès lors que plus normal, dit ce protecteur des animaux, de leur accorder aussi les mêmes droits. Singer compare la situation actuelle des anthropoïdes à celle d'esclaves. Quiconque s'oppose au racisme et au sexisme, prétend ce savant, devrait s'opposer également à l'«espécisme» c'est-à-dire à la discrimination d'autres espèces... Ceux qui critiquent le «Projet pour les grands singes» estiment qu'il ne suffit pas d'avoir un comportement plus ou moins humain pour être effectivement un être humain... Pour obtenir des droits moraux, il faut appartenir à une communauté morale et être personnellement capable d'un comportement moral, avance Kettner. Or, les singes n'en sont pas capables. On doit donc être «assez aveuglé» pour désigner leur comportement comme tel, dit le chercheur du centre scientifique de Rhénanie-Westphalie. Kettner plaide néanmoins en faveur des droits des animaux. Les droits de l'homme, quant à eux, sont par définition réservés aux personnes humaines... Les opposants au «Projet pour les grands singes» se heurtent aussi à la morale radicale de Peter Singer. Aux yeux de beaucoup d'Allemands, le philosophe et propagandiste de l'euthanasie, professeur à l'université de Melbourne, en Australie, est un assassin d'enfants. L'âpreté de ses thèses vient du fait qu'il n'accepte pas le principe élémentaire du «caractère sacral de la vie humaine».

Ce philosophe estime qu'un acte est moralement légitime lorsqu'il sert «le meilleur intérêt de tous les concernés». Or, parfois, le «meilleur intérêt» d'un enfant gravement handicapé ayant de mauvaises perspectives d'avenir, pourrait être de le tuer avec l'accord des parents.

En même temps, Singer prétend que seule une «vie personnelle» peut revendiquer un droit à la vie, c'est-à-dire une vie qui correspond aux critères de base tels que la conscience de soi, des intérêts individuels et des perspectives d'avenir. Et puisque, d'après Singer, les singes anthropoïdes ont ces propriétés, on doit protéger leur vie. Des embryons, par contre, ainsi que des personnes gravement handicapées, n'ont pour lui, d'un point de vue moral, pas droit à la vie. «Si nous refusons certains droits aux chimpanzés, nous devons logiquement les refuser aussi aux enfants qui souffrent d'un handicap mental», renchérit le savant...

(NATUR & KOSMOS, JUILLET 1999)

Quelle idée de vouloir donner des droits de l'homme à des animaux!

Une idée qui est d'ailleurs contraire aux desseins du Créateur. Dieu a en effet créé l'homme «à sa ressemblance» et a fait de lui le couronnement de la création. Ainsi, Dieu a clairement déclaré que l'homme devait régner sur le monde animal (cf. Gen. 1, 27-28; 2, 19). Il est dès lors inconcevable que l'on puisse plaider en faveur de l'euthanasie, douter du droit à la vie de l'homme, et être partisan de la mise à mort d'enfants gravement handicapés et de l'avortement. De tels propos – et on peut croire qu'ils viennent de personnes intelligentes – permettent de constater à quel point l'homme est corrompu et combien la Bible a raison quand elle affirme: «... puisqu’ayant connu Dieu, ils ne l'ont point glorifié comme Dieu et ne lui ont point rendu grâces; mais ils se sont égarés dans leurs pensées, et leur coeur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres. Se vantant d'être sages, ils sont devenus fous. . – . livrés à leur sens réprouvé, pour commettre des choses indignes... ingénieux au mal» (Rom. 1, 21-22.28.30).

Ne s'agit-il pas là d'un autre signe du temps qui nous montre que l'évolution de l'histoire humaine a atteint un point que la Bible appelle «la fin des temps»? Les valeurs sont renversées: le bien est appelé mal et le mal bien, le noir est appelé blanc et le blanc noir. Notre société connaît une dégénérescence qui la réduit à l'animalité. Le comportement de l'homme évolue vers le bas. La technique à beau faire des progrès, la morale est en recul. Il se développe une société idéale pour ouvrir la porte à l'Antichrist et pour adorer Satan. Humanité sans divinité devient bestialité. Nous devons bien comprendre qu'en mettant l'animal au même rang que l'homme, nous reléguons l'homme au rang de l'animal.

Le mieux que l'on puisse faire pour aider la création qui nous entoure est de devenir enfant de Dieu et d'aspirer à la seconde venue de Jésus et à l'établissement de Son royaume. Alors seulement, la création trouvera la liberté qu'elle désire instinctivement et avec impatience: «Aussi la création attend-elle avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu. Car la création a été soumise à la vanité, non de son gré, mais à cause de celui qui l'y a soumise, avec l'espérance qu'elle aussi sera affranchie de la servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté de la gloire des enfants de Dieu. Or, nous savons que, jusqu'à ce jour, la création tout entière soupire et souffre les douleurs de l'enfantement» (Rom. 8, 19-22). Comme la création a été entraînée dans la corruption et soumise à la mort par le péché d'Adam, de même elle sera restaurée lors de la venue du «second Adam», Jésus-Christ, pour vivre dans des conditions idéales. Mais elle ne sera jamais l'égale de l'homme.

N.L.

© Appel de Minuit 11 / 1999

ISRAËL, L'ULTIME AVERTISSEMENT DE L'ÉTERNEL!

Notre époque se caractérise de la même manière que le temps de Noé. Écoutons ce que le Seigneur en dit en Matthieu 24,39: «Et ils ne se doutèrent de rien.» L'arche que Dieu fit construire par Noé fut à la fois un lieu de salut et un avertissement devant le terrible jugement qui allait s'abattre; mais on n'y prêta pas attention. De même aujourd'hui: le sûr refuge s'appelle Jésus-Christ alors que chacun peut discerner la menace du tout proche jugement; nous pouvons affirmer:

Israël, l'ultime avertissement de l'Éternel!

L'ultime avertissement de l'Éternel s'adresse à la fois au monde et à l'Église de Jésus-Christ, c'est-à-dire à chacun de nous. Israël est le signe temporel annonçant l'accomplissement imminent de toute une succession d'événements prophétiques: la fin des temps de grâce, la chute des nations, l'achèvement de la conversion des païens, évoquée en Romains 11, 25, et l'enlèvement de l'Église. En vue de ces événements, la parole du Seigneur nous exhorte à la fermeté et à la vigilance: «Quand ces choses commenceront à arriver, redressez-vous et levez vos têtes, parce que votre délivrance approche... Veillez donc et priez en tout temps, afin que vous ayez la force d'échapper à toutes ces choses qui arriveront, et de paraître debout devant le Fils de l'homme.» (Luc 21, 28 et 36). Oui, le Seigneur revient bientôt!

De nos jours, les enfants de Dieu sont exposés à de rudes épreuves. L'ennemi déploie une agressivité comme jamais auparavant. Nous vivons à l'époque, dont il est écrit en Apocalypse 12, 12b: «Car le diable est descendu vers vous, animé d'une grande colère, sachant qu'il a peu de temps.» L'ennemi s'emploie à pervertir les enfants de Dieu, à les dresser les uns contre les autres, à créer des situations conflictuelles entre chrétiens, à éveiller la cupidité et à susciter la détresse, génératrice de dépressions. Semblable au lion qui rugit, Satan cherche à déchirer le troupeau du Christ! Ses intrigues sont ressenties jusqu'au sein des couples chrétiens. Il incite les époux à la dispute. Sa tactique consiste à susciter une discorde permanente entre les conjoints, afin que leur vie conjugale sombre dans l'indifférence. Ces épreuves, signes des temps de la fin, confirment la déclaration de notre Seigneur en Luc 22, 31: «Satan vous a réclamés, pour vous cribler comme le froment.» Mais le Seigneur nous fortifie et affermit notre coeur: «Mais J'ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille point!» (Luc 22, 32). Quelle merveilleuse certitude, un mystère insaisissable, de savoir que le Seigneur prie pour chacun de nous! Nous sommes exposés aux séductions les plus subtiles. Face aux tentations du monde visible et invisible, Jésus nous exhorte à la prière: «Veillez et priez, afin que vous ne tombiez pas dans la tentation!» (Matthieu 26, 41 a). Soyons semblables à des serviteurs qui attendent leur maître!

L'avènement du Fils de l'homme

Israël, l'ultime avertissement de l'Éternel aux hommes, nous rappelle le discours prophétique du Seigneur en Matthieu 24, 37-42: «Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même à l'avènement du Fils de l'homme. Car, dans les jours qui précédèrent le déluge, les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu'au jour où Noé entra dans l'arche; et ils ne se doutèrent de rien, jusqu'à ce que le déluge vienne et les emporte tous: il en sera de même à l'avènement du Fils de l'homme. Alors, de deux hommes qui seront dans un champ, l'un sera pris et l'autre laissé de deux femmes qui moudront à la meule, l'une sera prise et l'autre laissée. Veillez donc, puisque vous ne savez quel jour votre Seigneur viendra.» Dans ce discours, le Seigneur établit deux fois un lien entre le temps précédant le déluge et celui précédant Son avènement: «Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même à l'avènement du Fils de l'homme... Il en sera de même à l'avènement du Fils de l'homme.» Le rétablissement d'Israël signale l'imminence de l'avènement du Seigneur. L'insouciance de notre monde reflète celle des hommes vivant au temps de Noé: «Et ils ne se doutèrent de rien.» Les hommes ne surent pas reconnaître en l'arche construite par Noé, un dernier avertissement de Dieu. Aujourd'hui les nations ne perçoivent pas non plus, en l'existence d'Israël, l'ultime avertissement de l'Éternel aux hommes.

Notre temps comparé à celui de Noé

Au temps de Noé, les hommes ignorèrent purement et simplement les avertissements répétés de l'Éternel. «Alors l'Éternel dit: Mon Esprit (le Saint-Esprit) ne restera pas à toujours dans l'homme, car l'homme n'est que chair, et ses jours seront de cent vingt ans.» (Genèse 6, 3). – Il y a vingt ans, les gens venaient encore nombreux aux réunions d'évangélisation. Mais les temps ont changé! En Europe, l'évangélisation est devenue une tâche ardue. – Les paroles de l'Éternel en Genèse 6, 3 n'ont rien perdu de leur actualité: «Mon Esprit ne restera pas à toujours dans l'homme, car l'homme n'est que chair» Mais, aussitôt, Dieu accompagne Sa sentence avec un sursis (un délai de grâce se composant de trois périodes prophétiques de quarante ans): «Et ses jours seront de cent vingt ans!»

L'Éternel prononça cette sentence à une époque où l'humanité se livrait aux pires excès de l'occultisme: les liaisons avec les esprits. Nous lisons le récit de ces pratiques abominables en Genèse 6, 1-3: «Lorsque les hommes eurent commencé à se multiplier sur la face de la terre, et que des filles leur furent nées, les fils de Dieu (des anges déchus, des esprits) virent que les filles des hommes étaient belles, et ils en prirent pour femmes parmi toutes celles qu'ils choisirent. Alors l'Éternel dit: Mon Esprit ne restera pas à toujours dans l'homme, car l'homme n'est que chair.» Le délai de grâce échu, l'Éternel exerça Son jugement: «Alors Dieu dit à Noé: La fin de toute chair est arrêtée devant Moi; car ils ont rempli la terre de violence; voici, Je vais les détruire avec la terre. Fais-toi une arche de bois de gopher; tu disposeras cette arche en cellules, et tu l'enduiras de poix en dedans et en dehors.» (Genèse 6, 13-14).

Occultisme et construction d'une arche comme au temps de Noé

La ressemblance entre le temps de Noé et notre époque est frappante. Elle reflète une image précise des paroles de Jésus en Matthieu 24, 37: «Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même à l'avènement du Fils de l'homme.» D'une part, nous sommes témoins de la construction de «l'arche des temps de la fin», le rassemblement du peuple d'Israël; et d'autre part, nous savons qu'un nombre effarant de gens pratiquent les pires excès de l'occultisme: les liaisons avec les démons. Un sondage effectué en Allemagne révèle que «un sur cinq habitants de ce pays croit fermement en la réincarnation». Doit-on considérer ces personnes comme des malades mentaux? Non, car la Bible révèle, qu'il existe bel et bien un royaume «d'esprits séducteurs». (Cf. 1 Timothée 4, 1-3; 1 Rois 22, 19-23). Ce sont ces esprits séducteurs, «esprits de mensonge», qui se manifestent dans les séances de spiritisme. Le sondage évoqué révèle également l'existence de centres spécialisés («Milieu ésotérique», «Amis de la Terre», etc.) dans toutes les grandes villes allemandes, garantissant à leur clientèle tous les rendez-vous souhaités avec l'Au-delà, en échange de monnaie sonnante. Cette clientèle se recrute essentiellement parmi les intellectuels et les dirigeants des milieux économiques.

Avides du surnaturel, les uns y trouvent les traces d'une présumée vie antérieure, les autres y rencontrent des esprits cléments, les transposant dans une atmosphère idyllique, et d'autres encore s'adonnent au spiritisme: l'évocation des esprits.

Spiritisme, voyance, magie et horoscopes sont à l'ordre du jour. Les multiples expériences, faites tout au long de mon ministère, me le confirment. L'état dépressif de nombreux croyants résulte de liens directs ou indirects (y compris ceux hérités de l'ascendance maternelle ou paternelle) avec le domaine des sciences occultes.

Il y a des limites en tout!

Les exhortations de l'Éternel en Deutéronome 18 et 22 restent d'actualité. Dans l'Ancien Testament, les personnes exerçant le métier d'astrologue, de magicien, d'enchanteur et de spirite étaient chassées et mises au ban. «Qu'on ne trouve chez toi personne... qui interroge les morts. Car quiconque fait ces choses est en abomination à l'Éternel; et c'est à cause de ces abominations que l'Éternel, ton Dieu, va chasser ces nations devant toi.» (Deutéronome 18, 10-12). La perversité des hommes du temps de Noé – de leur union avec les esprits naquirent des «géants» – ne se reflète pas seulement dans la pratique de sciences occultes, mais s'exprime également par le penchant des filles des hommes à porter une tenue vestimentaire masculine. Et, inversement, par la tendance de certains fils des hommes à se revêtir d'un habillement efféminé. «Une femme ne portera point un habillement d'homme, et un homme ne mettra point des vêtements de femme; car quiconque fait ces choses est en abomination à l'Éternel, ton Dieu.» Deutéronome 22, 5).

L'homosexualité

À l'abomination de la pratique de sciences occultes s'ajoute celle de l'homosexualité (féminine et masculine). Paul la condamne sans équivoque: «Puisque, ayant connu Dieu, ils ne L'ont point glorifié comme Dieu, et ne Lui ont point rendu grâces; mais ils se sont égarés dans leurs pensées, et leur coeur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres. Se ventant d'être sages, ils sont devenus fous; et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en images représentant l'homme corruptible, des oiseaux, des quadrupèdes, et des reptiles. C'est pourquoi Dieu les a livrés à l'impureté, selon les convoitises de leurs coeurs; en sorte qu'ils déshonorent eux-mêmes leurs propres corps; eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et qui ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen! C'est pourquoi Dieu les a livrés à des passions infâmes; car leurs femmes ont changé l'usage naturel en celui qui est contre nature; et de même les hommes, abandonnant l'usage naturel de la femme, se sont enflammés dans leurs désirs les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes le salaire que méritait leur égarement.» (Romains 1, 21-27).

Les abominations des temps modernes ne diffèrent en rien de celles du temps de Noé. Les liaisons avec les anges déchus et les démons engendrent la perversité. L'horrible maladie du Sida n'est-elle pas la conséquence d'une pratique sexuelle contraire à «l'usage naturel»?

La déclaration la plus bouleversante du discours du Seigneur, établissant un parallèle entre le temps de Noé et celui précédant Son avènement, se lit en Matthieu 24, 39: «Et ils ne se doutèrent de rien, jusqu'à ce que le déluge vînt et les emportât tous: il en sera de même à l'avènement du Fils de l'homme.» Inspiré par le Saint-Esprit, Paul confirme les paroles du Seigneur dans le tableau qu'il brosse sur les temps de la fin en Romains 1, 28-32: «Comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à leur sens réprouvé, pour commettre des choses indignes, étant remplis de toute espèce d'injustice, de méchanceté, de cupidité, de malice; Pleins d'envie, de meurtre, de querelle, de ruse, de malignité rapporteurs, médisants, impies, arrogants, hautains, fanfarons, ingénieux au mal, rebelles à leurs parents, dépourvus d'intelligence, de loyauté, d'affection naturelle, de miséricorde. Et, bien qu'ils connaissent le jugement de Dieu, déclarant dignes de mort ceux qui commettent de telles choses, non seulement ils les font, mais encore ils approuvent ceux qui les font.» Que ces paroles nous servent d'avertissement!

L'ultime avertissement de l'Éternel

La construction de l'arche, «chantier naval» du premier paquebot de l'Histoire, se déroula au vu et au su du monde. Noé, appelé «prédicateur de la justice» (Cf. 2 Pierre 2, 5), expliqua aux hommes de son époque la raison de cette construction. Mais ses contemporains n'y reconnurent pas l'ultime avertissement de l'Éternel. Noé et ses fils (Sem, Cham et Japhet) y travaillèrent inlassablement. Depuis 1948, les descendants de Sem (Sémites: les Juifs et les Arabes), de Cham (les peuples de l'Afrique Noire) et de Japhet (toutes les autres nations) «collaborent» à la construction de «l'arche des temps de la fin»: Israël, l'ultime avertissement de l'Éternel au monde. De tous ces pays affluent les «éléments» (vagues d'immigration) nécessaires à la construction. Confirmation de la vision en Ezéchiel 37, 7-8: «Je prophétisai, selon l'ordre que j'avais reçu. Et comme je prophétisais, il y eut un bruit, et voici, il se fit un mouvement, et les os s'approchèrent les uns des autres. Je regardai, et voici, il leur vint des nerfs, la chair crût, et la peau les couvrit par-dessus; mais il n'y avait point en eux d'esprit.»

Les hommes virent la construction de l'arche prendre de l'ampleur et s'achever, mais «ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu». Relisons le récit du discours du Seigneur en Matthieu 24 (version Darby): «Mais comme ont été les jours de Noé, ainsi sera aussi la venue du Fils de l'homme. Car, comme dans les jours avant le déluge on mangeait et on buvait, on se mariait et on donnait en mariage, jusqu'au jour où Noé entra dans l'arche, et ils ne connurent rien, jusqu'à ce que le déluge vint et les emporta tous, ainsi sera aussi la venue du Fils de l'homme.» (versets 37-39). Les hommes ne s'aperçurent du danger que lorsque les flots recouvrirent la terre; mais la porte de l'arche était fermée. Ils se repentirent, mais leur repentance arriva trop tard!

L'enlèvement des enfants de Dieu

Peu de temps avant le déluge «exécution du jugement de Dieu), se produisit un événement extraordinaire: «Hénoc marcha avec Dieu; puis il ne fut plus, parce que Dieu le prit.» (Genèse 5, 24). L'enlèvement d'Hénoc préfigure l'enlèvement de l'Église de Jésus-Christ. L'Épître de Jude relate au sujet d'Hénoc: «C'est aussi pour eux qu'Hénoc, le septième depuis Adam, a prophétisé en ces termes: Voici, le Seigneur est venu avec Ses saintes myriades...»

(verset 14). Hénoc, premier prédicateur à annoncer le message du Maranatha, proclamait haut et fort: «Le Seigneur est venu avec Ses saintes myriades!» Porteurs du message du Maranatha en ces temps de la fin, nous serons enlevés avant la grande tribulation, comme Hénoc fut enlevé avant le déluge. «C'est par la foi qu'Hénoc fut enlevé pour qu'il ne voie point la mort, et il ne parut plus parce que Dieu l'avait enlevé car, avant son enlèvement, il avait reçu le témoignage qu'il était agréable à Dieu.» (Hébreux 11, 5). Hénoc, pourquoi était-il agréable à Dieu? Genèse 5, 21-24 en donne la réponse: «Hénoc, âgé de soixante-cinq ans, engendra Metuschélah. Hénoc, après la naissance de Metuschélah, marcha avec Dieu trois cents ans; et il engendra des fils et des filles. Tous les jours d'Hénoch furent de trois cent soixante-cinq ans. Hénoc marcha avec Dieu; puis il ne fut plus, parce que Dieu le prit.» Donc, Hénoc était agréable à Dieu parce qu'il marchait avec Dieu!

Tandis qu'Hénoc préfigure l'Église de Jésus-Christ, l'arche représente prophétiquement Israël. Tout comme les huit occupants de l'arche furent sauvés à travers l'eau, Israël sera libéré de toute angoisse: «Ce sont ici les paroles que l'Éternel a prononcées sur Israël et sur Juda. Ainsi parle l'Éternel: Nous entendons des cris d'effroi; c'est l'épouvante, ce n'est pas la paix. Informez-vous, et regardez si un homme enfante! Pourquoi vois-Je tous les hommes les mains sur leurs reins, comme une femme en travail? Pourquoi tous les visages sont-ils devenus pâles? Malheur! car ce jour est grand; il n'y en a point eu de semblable. C'est un temps d'angoisse pour Jacob; mais il en sera délivré.» (Jérémie 30, 4-7).

Israël, le signe des temps de la fin

Le rétablissement de l'Etat d'Israël apparaît comme le coup d'éclat du 20ème siècle, annonçant aux nations le début des temps de la fin. Hébreux 11, 7 enseigne: «C'est par la foi que Noé, divinement averti des choses qu'on ne voyait pas encore, et saisi d'une crainte respectueuse, construisit une arche pour sauver sa famille; c'est par elle qu'il condamna le monde, et devint héritier de la justice qui s'obtient par la foi.»

Tout comme la construction de l'arche servait de mise en garde à l'humanité de l'époque, le rétablissement d'Israël sert de mise en garde aux nations. L'Éternel rassemble Son peuple, Il ramène ceux qu'Il avait emmenés captifs dans les pays lointains; le temps des nations est échu!

Concernant la construction de l'arche, l'Éternel ordonna à Noé: «Tu feras à l'arche une fenêtre, que tu réduiras à une coudée en haut, tu établiras une porte sur le côté de l'arche.» (Genèse 6, 16a). Et, pour le Salut des hommes, il n'existe qu'une porte, également: le seul Sauveur: Jésus-Christ! Il nous dit: «Je sais la porte. Si quelqu'un entre par Moi, il sera sauvé!»

La signification prophétique des huit personnes se trouvant dans l'arche

Dans sa première Épître, au chapitre 3, 20, Pierre mentionne les huit personnes sauvées à travers l'eau: «... qui autrefois avaient été incrédules, lorsque la patience de Dieu se prolongeait, aux jours de Noé, pendant la construction de l'arche, dans laquelle un petit nombre de personnes, c'est-à-dire huit, furent sauvées à travers l'eau.» (I Pierre 3, 20). La signification prophétique de ces huit personnes est de triple nature. Elles préfigurent:

1. Jésus-Christ, dont le nom correspond au nombre huit (la somme de la valeur des lettres utilisées comme chiffres).

2. Israël, nation qui sera sauvée à travers la grande tribulation.

3. Toutes les nations: Sem, Cham et Japhet.

Relisons les paroles de l'Éternel en Genèse 6, 3b: «... et ses jours seront de cent vingt ans.» Le sursis de cent vingt ans, accordé à l'humanité au temps de Noé, préfigure également les trois périodes d'épreuves d'Israël en tant que nation:

1. 40 ans (la traversée du désert)

2. 40 ans (de 30-70 après J.-C.)

3. 40 ans (de 1948-1988)

Les cent vingt ans sont écoulés! Le délai de grâce sera-t-il prolongé longtemps encore? À Dieu tout est possible! Mais soyons conscients que la porte de l'arche du Salut est en train de se fermer. Comme du temps de Noé, la repentance des indifférents de notre époque, ceux et celles qui «ne se sont pas souciés de connaître Dieu», s'avérera trop tardive. À l'instant où la porte de l'arche sera définitivement close, retentiront les paroles de l'Éternel en Proverbes 1, 28: «Alors ils M'appelleront, et Je ne répondrai pas; ils Me chercheront, et ils ne Me trouveront pas.»

Frère ou soeur, si tu entends la voix de l'Éternel, ton Dieu, «n'endurcis point ton coeur»! Notre Seigneur Jésus revient bientôt!

Wim Malgo

© Nouvelles d'Israël Octobre 1991

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JUDAÏSME ET FAUX MESSIES

À 92 ans et après plusieurs mois de maladie passés dans un état semi-comateux, le chef du mouvement Habad a quitté ce monde pour l'éternité. L'annonce de la mort du rabbin Menahem Schneerson, bien qu'attendue par les médecins, a été accueillie par ses adeptes comme un choc effroyable. Plusieurs milliers d'entre eux ont eu du mal à croire que leur guide avait subi le sort de tout être vivant et ne reviendrait plus jamais parmi eux.

Cette nouvelle fut d'autant plus pénible à accepter que bon nombre d'entre eux étaient profondément convaincus qu'il était le Messie qui allait sauver le monde et les enfants d'Israël et reconstruire le temple. Cette conviction s'inspirait du «Tanai», un ouvrage écrit il y a quelque 256 ans et sur lequel s'appuient les fondements du mouvement Habad. Ce livre affirme que le Messie viendra à l'époque du septième chef religieux du mouvement Habad. Or le rabbin décédé était précisément le septième représentant de la dynastie Habad. Au cours des dernières années de sa vie, il avait lui-même entretenu cette croyance, notamment par diverses allusions ostensiblement insérées dans ses sermons. Même pendant sa maladie, alors qu'il était déjà totalement dépendant des appareils médicaux et ne pouvait plus se mouvoir, de nombreux fidèles restèrent attachés à l'idée de son rôle messianique. L'explication théologique du mauvais état de santé du rabbin était simple: l'affligeante maladie correspondait aux «douleurs liées à la naissance du Messie», comme l'annoncent les écrits.

Rendus naïfs par des «lavages de cerveaux», les fidèles croyaient à cette explication et vivaient dans cette attente. Lorsque le 12 juin à 01h30, un porte-parole de l'hôpital annonça à la foule la mort du rabbin, leur foi n'en fut pas pour autant ébranlée. Pour eux et selon les dires de certains rabbins du mouvement Habad, cette mort ne constituait que l'ultime étape avant la Rédemption. Dès lors, de nombreux adeptes se réjouissant d'avance à l'idée de cette rédemption sortirent en chantant et en dansant dans les rues de New York. Le même type de scène se produisit en Israël. La télévision israélienne montra l'ambiance de fête qu'il y avait à Kfar Habad, où les juifs dansaient en chantant: «Vive notre Seigneur, notre Guide et notre Maître, notre Roi et notre Messie.» «Voici venu le jour de la Rédemption», déclarait un des fidèles. «Vous allez assister à la résurrection de notre rabbin. Il prépare notre salut. Les jours du Messie approchent, j'en suis sûr. Le miracle va s'accomplir. Apportez de la vodka et dansons.»

Bien évidemment, tous ne manifestèrent pas la même joie. Des milliers de fidèles éclatèrent en sanglots en déplorant la perte de leur maître. Il fut beaucoup question du vide et de l'absence de toute conduite spirituelle que laissait sa disparition. Il faut dire que le testament du rabbin ne leur a guère apporté de réconfort. En effet, le rabbin y désigne l'un de ses secrétaires comme mandataire de tous les biens et de toutes les filiales du mouvement Habad. Toutefois, aucun successeur susceptible de diriger le mouvement n'est désigné dans ce testament. On peut donc s'attendre à une lutte interne pour le pouvoir.

Entre-temps, le rabbin a été inhumé à New York. Ses funérailles ont donné lieu à un gigantesque événement: quelque 100.000 personnes ont accompagné le cortège funèbre. Parmi celles-ci, des sénateurs américains, le gouverneur et le maire de New York, ainsi que des centaines de fidèles venus d'Israël. Des avions supplémentaires ont par ailleurs été affrétés spécialement pour l'occasion. Le Président Clinton envoya un télégramme de condoléances.

On vit la foule assaillir le cercueil dans l'espoir de le toucher et d'obtenir ainsi quelque chose du «saint homme». Les agents de police, au nombre d'un bon millier, durent avoir recours à la force pour disperser la foule.

Le messianisme de Menahem Mendel Schneerson a provoqué de vives oppositions entre les chefs religieux juifs en Israël et dans le monde entier. En Israël, son opposant le plus farouche était le rabbin Schach, le chef du mouvement «Littai» et du Hassidisme judaïque. Au plus fort de leur querelle, ce dernier traita le rabbin de Lubawitsch de «traître» et de «faux Messie». Cependant, personne dans le monde juif ne met en doute ni la remarquable personnalité du rabbin de Lubawitsch, ni sa maîtrise de la Thora et des fondements du judaïsme. Après avoir mené des études dans diverses universités allemandes, il a obtenu avec brio un diplôme en mathématiques et a décroché avec distinction, à l'Université de la Sorbonne à Paris, le grade d'ingénieur. Cela se passait entre les années 20 et 30. Peu avant l'âge de 42 ans, il prit la direction du mouvement Habad. Sous sa conduite, le mouvement jusqu'alors marginal s'étendit considérablement pour devenir un gigantesque empire s'occupant du développement de communautés juives dans les endroits les plus reculés du monde. En effet, ses émissaires se sont rendus par milliers dans de nombreux pays et dans des centaines de localités où vivaient des Juifs. Selon leurs propres termes, ils renforcèrent la judaïcité en construisant des synagogues, en observant le sabbat et les jours fériés et en organisant des cours pour les enfants. En Israël, le mouvement devint rapidement un concept. Ses membres allaient partout, chantant et travaillant joyeusement, aidant les nécessiteux et soutenant toutes les institutions religieuses. Les formidables services rendus par les «Habadniks» les rendirent également sympathiques auprès de la population non-croyante. Les choses changèrent en 1987, lorsque le rabbin s'immisça dans la politique en déclarant son opposition à la restitution de territoires et en enjoignant ses disciples à voter contre la politique du gouvernement. Le mouvement Habad avait ainsi soudainement pris une connotation politique, s'attirant par la même occasion de nombreux adversaires. Cela n'empêcha toutefois pas le Premier ministre Yitzhak Rabin et la majorité des ministres de rendre hommage au rabbin et de le considérer comme une grande personnalité du monde juif.

Confusion parmi les disciples du «Messie de Lubawitsch».

Tous les membres du mouvement ne croient donc pas de manière inconditionnelle à la résurrection du rabbin. Certains membres-dirigeants tentent de calmer la fébrilité au sein du mouvement et de maintenir ses activités malgré la perte de leur guide spirituel, en la personne de leur rabbin vénéré. Par ailleurs, le rabbin aurait laissé derrière lui une quantité importante de documents écrits, susceptibles d'assurer encore pendant de nombreuses années la conduite des «Hassidim», même en l'absence d'un nouveau chef spirituel. Le rabbin Krinsky, désigné par le testament du rabbin de Lubawitsch comme administrateur des institutions et des filiales du mouvement, partage cet avis.

Les partisans de Krinsky en Israël ont récemment déclaré que la «campagne messianique» menée par le «Habad» ces dernières années avait été une «épouvantable erreur». Ils se sont cependant heurtés à une forte opposition de la part de ceux qui refusent catégoriquement de renoncer au rêve de leur rabbin-messie.

Les Hassidim de Safed figurent parmi les fidèles des fidèles. Deux semaines après le décès du rabbin, leur représentant auprès de la municipalité de Safed, le rabbin Shlomo Riskin, demandait que la ville établisse un plan spécial en vue de la résurrection du Messie. «Le Messie apparaîtra en Galilée», a déclaré Riskin, «et puisque Safed est la capitale de la Galilée, nous devons nous préparer à cet événement. Il ne faut pas attendre le dernier moment.»

Le maire de la municipalité de Safed, auquel était adressée la demande, a réagi en déclarant: «Safed, ville sainte, a toujours eu un plan préparant l'avènement du Messie. La ville doit simplement le mettre à jour en fonction de l'esprit du temps.»

Les messies-imposteurs dans l'histoire du judaïsme

Cette histoire autour de la mort du rabbin de Lubawitsch n'est pas sans rappeler certains épisodes désagréables, parfois même catastrophiques, de l'histoire juive. Il s'agit de ces circonstances où, dans le peuple d'Israël, des individus se sont présentés comme étant le «Messie» et ont promis de conduire le peuple vers le salut. Dans certains cas, il s'agissait simplement de messies-imposteurs qui s'étaient auto-proclamés. Dans d'autres, ces personnes furent déclarées messies par leurs élèves ou par d'autres personnes influentes de la religion judaïque qui se trompaient et trompaient le peuple.

Parmi tous ceux-ci, le cas de Shimon Bar-Kochba, le héros juif qui mena la révolte contre l'occupation romaine dans les années 115-117 après Jésus-Christ, figure parmi les plus marquants et les plus tragiques de l'histoire. Bar-Kochba était un personnage particulièrement impressionnant. À tel point que l'un des grands rabbins de sa génération, du nom d'Akiba, décida qu'il était le Messie qui allait conduire le peuple d'Israël vers le salut. La déclaration du rabbin Akiba souleva une violente querelle entre les rabbins de l'époque. Certains acceptèrent Bar-Kochba comme le Messie, mais beaucoup d'autres le rejetèrent en l'appelant «Bar-Kosiba», ce qui signifie «fils du mensonge». L'échec de la révolte de Bar-Kochba, les morts et les destructions qui s'ensuivirent, transformèrent le rêve messianique en un premier et douloureux désenchantement.

À la suite de l'exode des juifs loin de la terre d'Israël, le messianisme prit également comme cheval de bataille la concrétisation du rêve du «retour à Sion». Durant la diaspora, il se passa rarement un siècle sans qu'un dirigeant local quelconque ne surgisse et se prétende le Messie ou son messager. Ce fat par exemple le cas en l'an 448 sur Ille de Crète, où un juif prétendit être «Notre Maître Moïse». Il promit aux Juifs qui vivaient nombreux sur l'île à cette époque de les ramener rapidement et sans bateau sur la terre d'Israël. À la date qu'il avait fixée, ses adeptes se précipitèrent dans la mer afin de la traverser à pied et beaucoup d'entre eux y périrent noyés.

Au cours des siècles suivants, des messies de ce genre apparurent en Espagne islamique, à Salonique, Lyon, Bagdad, Fez (Maroc), en Égypte, au Yémen, en Provence et dans plusieurs dizaines d'autres endroits. Le plus souvent, la naissance d'un mouvement messianique était liée à une situation de détresse et de persécution des juifs. Parfois, un mouvement messianique important apparaissait dans le cadre d'événements de portée mondiale, comme ce fut par exemple le cas lors des différentes croisades. Autre exemple: selon des documents historiques, beaucoup de Juifs espéraient que Martin Luther ouvrirait la voie de l'avènement du Messie, étant donné qu'il supprimait ce qui leur semblait être de l'idolâtrie dans la religion catholique chrétienne.

Un autre mouvement messianique tout aussi important, mais également tout aussi dangereux dans l'histoire juive, fut celui associé au nom de Sabbataï Zevi (ou Tsvi) dans les années 1660. Ce mouvement se développa parallèlement aux violences exercées contre les juifs et à leur persécution par les cosaques de Bogdan Chmielnizki en Europe centrale. Sabbataï Zevi réussit à rallier autour de lui des communautés juives entières composées de plusieurs dizaines à quelques centaines de milliers de Juifs; ceux-ci croyaient que par un miracle, Sabbataï Zevi allait enfin les conduire à la victoire sur tous leurs ennemis. Malheureusement, lorsque le mouvement atteignit son apogée, Sabbataï Zevi fut capturé par le Sultan de Turquie et jeté en prison. La peur de la captivité et de la torture le poussa à se convertir à l'Islam et à enjoindre ses adeptes de l'imiter en se convertissant eux aussi à la «véritable foi» de l'Islam. Certains de ses disciples suivirent son exemple. D'autres, ne pouvant supporter la déception, se donnèrent la mort. D'autres encore, et ils furent nombreux, cessèrent de le suivre mais restèrent fidèles aux principes du «sabbataïsme» – du nom de la doctrine de Sabbataï Zevi –; ils continuèrent son action sous la forme d'une secte isolée, bannie et haïe, qui provoqua des divisions et des heurts violents dans la communauté juive de l'époque.

Au siècle suivant, un nouveau mouvement messianique étrange basé sur le sabbataïsme fit son apparition en Tchécoslovaquie sous la conduite de Jakob Frank. Dans certaines régions de Pologne, de Tchécoslovaquie et de Russie, Frank amena ses adeptes à enfreindre tous les commandements de la Thora. Selon ses dires, cela devait accélérer la fin du monde. Entre autres pratiques, les «Frankistes» participaient en masse à des orgies à caractère à la fois sexuel et religieux sous prétexte qu'il s'agissait de la voie absolue vers la Rédemption. La folie des Frankistes les amena à se faire excommunier et poursuivre par les membres des diverses communautés juives. Désireux de se venger de leurs persécuteurs, certains Frankistes collaborèrent avec les ennemis des juifs. D'autres se livrèrent à des sacrifices rituels et furent à l'origine d'accusations selon lesquelles les Juifs buvaient le sang des chrétiens.

Après la mort de Frank, l'organisation du mouvement fut dissoute, ce qui n'empêcha pas certains groupes de maintenir leurs activités sous la forme de communautés culturelles isolées. Les Frankistes continuèrent leurs activités principalement en Pologne, où ils devinrent des chrétiens respectant certains principes de la religion judaïque. La pratique de leurs étranges cérémonies religieuses cessa. Ils prirent l'habitude de se marier exclusivement entre eux et veillèrent à conserver une communication interne étroite qui persista jusqu'à la fin du 19ème siècle. Selon certains témoins, le grand poète national polonais Adam Mizkowitsch était aussi un descendant des Frankistes.

En dépit de tous les bouleversements de l'histoire et des modifications dans l'évolution de chacun de ces mouvements messianiques, tous ont eu un point commun: le mal, la souffrance et la destruction que leurs activités messianiques infligèrent aux juifs, individuellement ou en tant que peuple...

Visite du rabbi de Satmar Jérusalem, la ville qui est sainte pour trois religions, a été, en juin dernier, le théâtre d'un spectacle unique.

Quelque 100.000 Juifs ultra-orthodoxes, tout vêtus de noir, ont littéralement envahi la capitale, paralysant ainsi la circulation, pour accueillir par des danses et des chants le chef spirituel le plus extrémiste du judaïsme ultra-orthodoxe: le rabbi de Satmar. Les Hassidim-Satmar, dont l'origine se situe en Hongrie, personnifient plus que tous les autres le rejet ultra-orthodoxe du mouvement sioniste. Ils habitent principalement dans le quartier de Mea Shearim à Jérusalem ainsi que dans la ville ultra-orthodoxe de Bnei Brak. Ils ne reconnaissent pas l'existence de l'État d'Israël. Ils boycottent les élections et refusent d'effectuer le moindre service. Ils ne veulent aucun contact avec l'État sioniste qui, selon eux, est fondé sur le péché, en ce sens que le peuple d'Israël n'a nullement le droit de rentrer en Sion tant que le Messie n'est pas venu et que le troisième temple n'est pas construit. C'est pour cette raison que la plupart des Hassidim-Satmar, y compris leur chef suprême, le rabbin Yoel Teitelbaum, ne vivent pas en Israël, mais à New York. Là non plus, ils ne se tiennent pas parmi la population américaine, mais dans des quartiers isolés qu'ils ont aménagés grâce aux deniers publics. Le rabbin Teitelbaum exerce à New York une influence politique énorme. Les politiciens locaux savent que ses très nombreux adeptes votent toujours selon les voeux du rabbi. La visite de ce rabbin en Israël constitue un événement extrêmement rare. D'après ses partisans, il n'est venu que pour les soutenir et les encourager dans leur opposition à l'État hébreu. Et effectivement, dès son arrivée à Jérusalem, Teitelbaum a prononcé un discours violemment antisioniste, dans lequel il attaqua l'État et ses dirigeants. Le fait de devoir faire ce discours sous la protection de centaines de policiers sionistes n'a nullement troublé le rabbi. Que Jérusalem, dans toute son histoire, n'ait jamais été aussi grande n'a pas empêché Teitelbaum de se rendre sur le mont des Oliviers où il a déchiré ses vêtements en signe de deuil sur la «destruction de Jérusalem».

N'est-il pas tragique d'errer comme le fait le rabbin Teitelbaum? Lui aussi est un de ces faux messies. Car il ressort clairement de l'Écriture que Dieu veut tout d'abord ramener Son peuple en Israël – en 1967, Il lui a rendu sa capitale, Jérusalem – afin que ses habitants se convertissent par la suite. C'est ce que nous dit Ezéchiel 36 et 37: les «ossements» représentent «toute la maison d'Israël», rétablie en notre temps; les «sépulcres» (Ezéch. 37, 12) sont les nations où ils habitaient ou habitent encore. Ces événements se produiront dans cet ordre:

1. faire sortir le peuple du milieu des nations (v. 12),

2. le ramener en Eretz Israël (v. 12),

3. sa conversion (v. 13), 4. l'Esprit Saint le remplira (v. 14).

C.M.

© Nouvelles d'Israël 08 / 1994

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