C'EST
AVEC TENSION QUE LE MONDE ATTEND L'AN 2000 Conversation en prenant une tasse de café Chaque matin, à 9 heures précises, nous, collaborateurs d'une oeuvre missionnaire, nous retrouvons pour une méditation et des prières en commun. Il y a là une courte pause-café. Nous abordons les thèmes les plus divers. Un de ces matins-là, l'un d'entre nous qui assure le service de la prédication raconta comment il est régulièrement confronté à des gens qui craignent vraiment le tournant du millénaire et combien ce sujet revient sur le tapis. Il s'ensuivit un entretien intéressant et animé, de sorte que nous lui demandâmes de coucher ses réflexions sur papier afin de pouvoir les publier dans notre rubrique «Vu dans notre périscope». Samuel Rindlisbacher nous donne donc un court, mais important, article sur la façon d'aborder ce passage au millénaire suivant: C'est avec tension que le monde attend l'an 2000 Quelques-uns projettent une fête gigantesque. D'autres s'attendent à une véritable catastrophe dans les ordinateurs et à la bourse; c'est pourquoi ils ne voudraient pas se trouver à bord d'un avion à ce moment-là par crainte de le voir s'écraser. J'ai été accosté en rue par un homme âgé, qui m'a demandé si j'appartenais à une de ces sectes qui font trembler les gens de peur devant l'an 2000. Notre voisine ne peut comprendre que des soi-disant chrétiens parlent constamment de la fin du monde toute proche. Où que l'on regarde, il y a angoisse, incertitude et questions. Qu'apportera l'an 2000? Nous ne le savons. Certainement pas la fin du monde! Nous, chrétiens, avons en ce temps une mission claire: témoigner devant l'humanité qu'il y a de l'espoir, que nous ne devons pas craindre et que le monde ne sombrera pas bientôt, mais que Jésus-Christ revient! Ces questions ne sont pas nouvelles. Il y a pratiquement 2000 ans, les chrétiens de Thessalonique, une petite ville portuaire au nord-est de la Grèce, était confrontée à ce problème. Paul leur avait annoncé la venue de Jésus. Croyants fervents, ils attendaient cet événement. Mais voici que plusieurs des leurs moururent, et le Seigneur n'était toujours pas venu. Leur espérance était-elle non fondée? Non! Et Paul de leur écrire ceci avec insistance: «Nous ne voulons pas, frères, que vous soyez dans l'ignorance au sujet de ceux qui dorment, afin que vous ne vous affligiez pas comme les autres qui n'ont point d'espérance. Car, si nous croyons que Jésus est mort et qu'il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus et avec lui ceux qui sont morts» (1 Thess. 4, 13-14). Nous, chrétiens, avons au coeur cette merveilleuse espérance que nous devons proclamer – même s'il nous faut encore attendre et si la mort a fait beaucoup de brèches dans nos rangs. À la crainte des Thessaloniciens que le jour du Seigneur était déjà arrivé, venaient s'ajouter des rumeurs selon lesquelles les jugements de la grande tribulation étaient en cours. Paul les qualifia de fausses, et il leur écrivit: «Pour ce qui concerne l'avènement de notre Seigneur Jésus-Christ et notre réunion avec lui, nous vous prions, frères, de ne pas vous laisser facilement ébranler dans votre bon sens, et de ne pas vous laisser troubler, soit par quelque inspiration, soit par quelque parole, ou par quelque lettre qu'on dirait venir de nous, comme si le jour du Seigneur était déjà là» (2 Thess. 2, 1-2). À toutes les époques, ont circulé de tels faux bruits et prophéties; des charlatans ont profité d'événements spéciaux, comme l'an 2000, pour ébranler les masses. Oui, nous sommes au seuil d'un nouveau millénaire. Nous ne savons pas ce qu'il nous apportera. Nous entendons parler à la radio ou à la télévision de guerres, de séismes et d'autres catastrophes. Est-ce pour autant la fin? Certainement pas! Comme chrétiens, nous savons avec certitude que le Seigneur Jésus peut venir à tout moment pour l'enlèvement des Siens. Car ce que la Bible déclare à ce sujet est accompli. Cela n'a rien à voir avec le désir de faire peur, mais c'est l'annonce du plus merveilleux des messages d'espoir pour ce monde: Jésus-Christ revient! Et ce pourrait être aujourd'hui!
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CHRÉTIENS:
FIN D'UNE ANCIENNE BROUILLE C'est la fin d'une brouille de près de cinq siècles: l'Église catholique et la Fédération luthérienne mondiale ont signé hier à Augsbourg, en Allemagne, un accord historique qui règle le contentieux théologique de la Réforme de Luther, à l'origine notamment de la Guerre de 30 ans. Au Vatican, le pape Jean-Paul II a salué la signature de cet accord relatif aux moyens de parvenir au salut, qui marque selon lui «une étape cruciale,» sur le chemin de l'unité des chrétiens. Lors de sa bénédiction dominicale devant les fidèles réunis sur la place Saint-Pierre de Rome, le souverain pontife a aussi vu dans ce rapprochement un espoir pour l'Europe. Lors d'un service oecuménique en l'église Sainte-Anne d'Augsbourg, datant du XVIe siècle, catholiques et luthériens ont signé une «Déclaration sur la doctrine de la justification qui reconnaît que «par la foi dans le Christ sauveur, et non en raison d'un quelconque mérite de notre part, nous sommes acceptés par Dieu et recevons l'Esprit saint.» Le feu aux poudres: les indulgences Le moine allemand Martin Luther avait lancé le mouvement protestant de la Réforme en affichant, 482 ans plus tôt jour pour jour, sur la porte de la chapelle du château de Wittemberg, ses 95 thèses contre la pratique romaine des indulgences, censées aider les croyants à se racheter de leurs péchés. Le contentieux reposait sur la question centrale de la «justification par la foi», thèse défendue par les luthériens pour l'accès au salut, alors que les catholiques estiment que les actions peuvent faire à elles seules la différence. Réactions favorables en Suisse En Suisse, l'accord a été salué. Dans un communiqué, le Conseil de la Fédération des Eglises protestantes (FEPS) et la Conférence des évêques suisses (CES) «prennent acte de cet événement et invitent les chrétiens de Suisse à accorder leur attention à cette étape importante vers l'unité de l'Église». Malgré la signature de cet accord, finalisé en juin après 30 ans d'âpres négociations entre théologiens, l'Église catholique ne renonce pas à la pratique des indulgences. Le pape Jean-Paul Il leur a même redonné une légitimité à l'occasion du jubilé de l'an 2000./ap-ats © Impartial du 1er novembre 1999 Retour
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LES
CHRÉTIENS VONT-ILS À LA CATASTROPHE? Dernier entretien de Francis Schaeffer avec la journaliste du MOODY MONTHLY, Melinda Delahoyde Qu'est-ce que vous appelez «la grande catastrophe évangélique»? Il s'agit du titre du dernier ouvrage de Francis Schaeffer: «The Great Evangelical Disaster», qui n'a pas encore été traduit en français. Une section importante des évangéliques, au lieu d'employer la Bible pour juger l'esprit du monde d'aujourd'hui, s'y est tout simplement adaptée. L'esprit de notre époque réclame l'autonomie, c'est-à-dire la liberté des contraintes de toute loi, de tout absolu, même de la nature humaine. Dans un monde pareil, il n'existe plus le moindre absolu moral. Chacun fait et dit uniquement ce qui lui plaît. Lorsque les évangéliques s'adaptent ainsi à cette façon de penser qui a son origine dans le siècle des lumières, ils finissent par tordre l'Écriture afin de l'accorder aux vents changeants et mouvants de la culture ambiante, au lieu de juger celle-ci à partir des absolus que nous donne l'Écriture. Quand les chrétiens cèdent à cet esprit du monde qui ne cherche que l'autonomie de l'homme et son droit à ne faire que ce qui lui est agréable, esprit qui rend purement subjective toute spiritualité, il est temps de leur dire: «Réveillez-vous! Vous avez été pénétrés par l'esprit du monde. Vous êtes devenus mondains.» La Bible elle-même a été assujettie à un compromis de ce genre. Nous trouvons un nombre considérable de professeurs évangéliques dans les facultés de théologie et dans les universités chrétiennes qui, en optant pour une méthodologie existentialiste, adaptent leur conception de la Bible à celle de la théologie ambiante. Il s'agit là tout simplement d'une néo-orthodoxie se donnant le nom d'évangélisme. Pouvez-vous nous donner d'autres exemples où les évangéliques avaient compromis la foi? Les évangéliques se sont compromis à tous les points cruciaux de la vie culturelle. Nous avons confondu le royaume de Dieu avec des programmes politiques à tendances socialistes. Les structures injustes de la société ou le système capitaliste ne sont pas la cause du mal qui prévaut dans notre monde. La transformation des structures économiques qui aboutit par exemple à l'établissement d'un genre nouveau de redistribution des biens, ne peut aucunement arrêter le mal. Cette façon de penser n'est rien d'autre que du marxisme. Quand les évangéliques adoptent une telle interprétation de la vie sociale et économique, ils démontrent tout simplement qu'ils veulent s'adapter au monde. Un autre exemple se trouve dans le féminisme outrancier qui influence tant d'attitudes dans notre société. Dieu a créé l'homme et la femme pour être égaux en dignité, mais cette égalité tient compte des différences. Les deux sexes se complètent mutuellement. Mais aujourd'hui, bien des gens, y compris des évangéliques, cherchent à faire disparaître cette merveilleuse différence. Emportés par cet esprit d'accommodement, certains d'entre eux n'hésitent pas à tordre la Bible afin qu'elle puisse approuver par exemple le divorce par consentement mutuel, l'homosexualité et l'égalité totale des hommes et des femmes. L'avortement est l'exemple le plus frappant de cet accommodement. Nous, les évangéliques, avons eu de la peine à entrer dans la bataille contre l'avortement, soit parce que nous pensons qu'il ne faut pas légiférer sur des questions de morale, soit que nous considérons sincèrement que la vie humaine ne débute pas à la conception. Une vision quelconque du monde qui nous interdirait de promouvoir publiquement la moralité biblique s'est complètement fourvoyée en s'accommodant au mythe sécularisé de la neutralité. Sur la question de l'avortement, personne ne peut rester neutre. Tout le monde légifère à partir de valeurs, toute législation est inévitablement fondée sur des valeurs, morales ou immorales, peu importe! (Rédaction) Mais pour le chrétien, il n'existe qu'une seule position possible: la vie humaine commence à la conception. C'est ce que la Bible enseigne. Si nous ne défendons pas la vie des hommes dès avant leur naissance, nous nions de façon pratique la vérité de la Bible. Vous dites souvent que «la vérité conduit à la confrontation». Qu'est-ce que cela signifie pour le chrétien qui croit à la Bible? Il s'agit d'abord d'une question d'attitude. John Wesley employait une expression qui m'a été très utile. Quand les gens qui l'entouraient se mettaient à s'exciter sur un sujet ou un autre, il appelait cela «une excitation impie». Lorsque je me trouve impliqué dans des questions controversées, je me demande d'abord: «Ton sentiment reflète-t-il uniquement ta loyauté à l'égard de Dieu et de l'Écriture ou t'es-tu laissé prendre par une excitation purement charnelle?» Est-ce que je fais des chrétiens qui se trouvent dans l'autre camp mes adversaires, ou mon but est-il uniquement de voir la situation s'améliorer? Tout en m'exprimant clairement et sans ambages, je dois rester assez courtois pour pouvoir inviter mes adversaires à prendre une tasse de thé chez moi afin de continuer la discussion. Mais, cela étant dit, il nous faut affirmer que là où se trouve la vérité, son contraire est nécessairement une non-vérité, une erreur. On ne peut pas déclarer: «Je crois en la vérité de la Parole de Dieu», et puis prendre ses aises en laissant tout le monde croire tout ce qui lui plaît. Notre loyauté envers Dieu comporte davantage qu'une simple affirmation de nos croyances. Notre loyauté est envers le Christ et envers Dieu, dont l'existence ne fait aucun doute. Pratiquement, cela veut dire qu'il nous faut dénoncer tout enseignement contraire à la vérité. La vérité invite à la confrontation. Si nous n'avons pas compris qu'il nous faut dénoncer clairement, mais avec amour, ce que condamne la Bible sur le plan tant doctrinal que moral, pouvons-nous vraiment croire que nous aimons Dieu? Nous confessons notre foi et nous chantons avec enthousiasme à l'église, mais parfois je tremble en pensant à ce que l'on croit véritablement dans les milieux évangéliques. Les évangéliques peuvent être en désaccord sur bien des points, mais où donc se trouve l'essentiel? Bien que toute vérité soit importante, tout n'est pas sur le même niveau dans la hiérarchie de la vérité. Les chrétiens qui croient à la Bible se situent à des points différents de ce spectre. Les choses qui ne nous paraissent pas essentielles se trouvent dans une zone intermédiaire grisâtre où nous constatons des désaccords. Afin de rester dans le domaine pratique, limitons cette question au travail spécifique des différentes dénominations. Allons-nous dans une église qui croit fermement à la Bible pour nous quereller sur nos différentes préoccupations dénominationnelles? Nous devons faire une distinction très nette entre les églises qui croient à la Bible et celles qui n'y croient pas. Croire à l'entière vérité de la Bible est une prise de position essentielle. Par contre, le mode du baptême ou la fréquence de la sainte cène sont des questions secondaires. Beaucoup d'excellentes églises diminuent sérieusement l'efficacité de leur travail en insistant trop sur des différences d'ordre spécifiquement dénominationnel. Quels conseils et quels encouragements pouvez-vous donner aux chrétiens qui veulent combattre pour la vérité de Dieu dans l'Église? Ils doivent d'abord avoir une relation personnelle profonde avec le Christ. Il ne suffit pas de participer à quelques démonstrations publiques. Nous devons d'abord nous édifier mutuellement dans notre communion avec Dieu. Une relation profonde n'est jamais quelque chose de statique. On peut la voir grandir ou la laisser mourir. En deuxième lieu, ils doivent comprendre que ce que nous enseignons est vrai. Il ne s'agit pas simplement d'expériences religieuses personnelles. Il s'agit de vérités objectives. Ce qui se passe dans notre pays avec l'avortement ainsi qu'avec d'autres décisions légales tout aussi arbitraires n'est pas seulement en désaccord avec la Bible, mais en opposition absolue. Nous devons comprendre quel est notre ennemi et quelle est la nature de notre vocation. Dieu nous a appelés à manifester son amour et sa sainteté. Nous devons demander à Christ de nous rendre capables chaque jour, avec l'aide de son Saint-Esprit, d'exprimer en pensée et en action l'existence et le caractère de ce Dieu-là, et cela en contraste radical avec l'esprit du monde qui nous environne. Nous n'avons pas à faire à des éléments épars d'un mal fragmentaire, mais à une vision monolithique du monde, vision qui est carrément opposée à tout ce qu'enseigne la Bible. C'est cette vue antibiblique du monde qui a provoqué la destruction complète de notre civilisation. Nous proclamons l'existence d'un tel Dieu non seulement parce qu'il est lui-même la vérité, mais également parce qu'en lui notre vocation d'êtres humains se réalise pleinement. Si Dieu existe et s'il nous a faits à son image, lorsque nous nous opposons à sa Parole, non seulement nous péchons, mais nous allons à l'encontre de notre bien suprême. L'objet de notre combat n'est pas simplement une vérité théologique abstraite; nous luttons pour préserver notre humanité elle-même. Une fois que nous avons bien compris cela, nous pouvons aller de l'avant. Alors notre position peut être radicale, sans compromis. Dans cette bataille, les chrétiens peuvent-ils vraiment renverser le courant? Seul Dieu le sait. Notre tâche n'est pas de savoir si nous allons gagner ou non; notre tâche est d'être fidèles. L'Église a traversé de nombreuses périodes où il semblait qu'elle était réduite quasiment à rien. Ceux qui étaient restés fidèles au Seigneur Jésus-Christ et aux Écritures ont travaillé petit à petit à faire sortir quelque chose de nouveau de cette situation. Nous devons faire confiance au Christ et au Saint-Esprit pour les résultats. Paul avait-il perdu la bataille lorsqu'il fut décapité? Les premiers chrétiens étaient-ils vaincus parce qu'ils moururent dans les arènes? Les réformateurs avaient-ils tout perdu quand on les mettait à mort? Loin de là! Notre tâche est d'être conséquents devant le Seigneur et de mettre notre confiance entièrement en lui. Je ne sais pas si cette nation est condamnée ou non. Je crois que nous sommes à présent sous le jugement de Dieu pour avoir ignoré la lumière qu'il nous a donnée. Si suffisamment de chrétiens résistent et sont fidèles, qui sait, peut-être verrons-nous non seulement l'Église revenir à la vérité, mais même la restauration de notre culture. Nous devons être prêts à payer le prix et n'être qu'une minorité. Je ne sais pas à quel moment de l'histoire nous nous trouvons. Mais au fond, l'important n'est pas là. La question essentielle n'est pas de savoir si l'Église d'aujourd'hui sera sauvée ou si elle s'est déjà trop avancée dans la voie des compromis. Mais dans un cas comme dans l'autre, notre tâche reste exactement la même. Il nous faut aimer le Seigneur Jésus, aimer les Écritures, nous attendre au Saint-Esprit pour accomplir son oeuvre dans nos vies; et ensuite aller de l'avant. Je crois, par la foi et en espérance, que nous avons une possibilité très réelle de victoire. Vous avez un amour profond pour la vérité de Dieu et pour sa Parole. Pourriez-vous nous parler un peu de vos expériences à cet égard? Je n'aime pas ce livre parce qu'il a une belle reliure en cuir et que sa tranche est dorée! Je ne l'aime pas non plus parce que ce serait un «livre saint». Je l'aime parce que c'est le livre de Dieu. Par ce livre, le créateur de l'univers nous a fait savoir qui il est, comment nous pouvons venir à lui par Jésus-Christ, qui nous sommes réellement et de quoi est faite la réalité. Sans la Bible, nous ne connaîtrions rien de tout cela. Cela peut vous paraître un peu sentimental, mais souvent quand je prends ma Bible le matin, je passe une main sur la couverture avec affection. Je suis tellement reconnaissant de l'avoir. Si le Dieu qui est là avait créé l'univers et n'avait ensuite pas parlé, nous ne saurions même pas qui il est. Mais la Bible nous révèle le Dieu qui existe, et c'est pour cela que j'aime ce livre. Je n'aime pas la Bible en tant que simple livre. Je l'aime à cause de son contenu et à cause de celui qui nous a donné ce contenu. D'année en année, je ressens cela plus fortement, tant affectivement qu'intellectuellement. En réfléchissant à ces cinquante années passées au service de l'Église, quelles paroles voudriez-vous, en conclusion, adresser aux évangéliques? J'ai observé le monde évangélique croître de plus en plus. Étant finalement devenue une Église bien établie, les évangéliques, au lieu de combattre le mal, se sont adaptés à l'esprit du monde dans presque tous les domaines. Si aujourd'hui nous ne rétablissons pas, avec amour, les distinctions nécessaires, nous ne le ferons jamais. J'en suis absolument convaincu. À ses débuts, l'Université de Harvard croyait si fermement au baptême des petits enfants qu'un de ses premiers présidents fut démis de ses fonctions parce qu'il n'acceptait pas cette doctrine. Nous nous demandons aujourd'hui: «Était-ce là une cause valable de séparation?» Cependant, Harvard était certes attachée de manière plus consciente à l'Evangile à ses débuts que ne le sont aujourd'hui la plupart de nos facultés évangéliques. Ce qu'il nous faut, c'est une séparation des voies. Certains ne suivront pas, mais d'autres doivent absolument parler clair et haut. Les divisions nécessaires que nous devons vivre aujourd'hui sont aussi importantes que celles du passé. Je me souviens (très clairement de la cassure de l'Église presbytérienne dans les années trente. L'excommunication du Dr. Gresham Machen par l'Église presbytérienne des États-Unis pour son opposition au libéralisme théologique fut peut-être l'événement historique le plus marquant de la première moitié de ce siècle. Cela signifiait que cette église et d'autres à sa suite avaient cédé à l'esprit du libéralisme. Une barrière qui empêchait la désintégration de la société était tombée. L'Église évangélique se trouve aujourd'hui à la croisée des chemins. Si on peut faire disparaître cette Église en induisant les évangéliques à dire exactement la même chose que le monde, à confondre le royaume de Dieu avec des programmes socialistes, à minimiser l'importance des questions qui concernent la vie ou tout simplement à se taire, je crois que la dernière barrière sociologique contre le mal aura disparu. Ce que nous affirmons ici est crucial pour la cause de Jésus-Christ, pour l'Église, pour la bataille qui doit se livrer dans la société. Si nous ne confrontons pas courageusement cet esprit de compromission, si nous ne rétablissons pas, avec amour, les distinctions essentielles dans les églises et dans les écoles, de nombreuses organisations évangéliques seront perdues pour la cause de Jésus-Christ. Traduit par J-M. Berthoud et J-P. Schneider et reproduit avec la permission du «Moody Monthly», juillet/août 1984. © Promesses 1985 - 2 / No 73
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LE
CHRISTIANISME FACE AU NOUVEAU PAGANISME Jadis les païens ignoraient, méprisaient ou persécutaient les chrétiens qui, parfois, le leur rendirent bien; la situation avait cependant l'avantage d'être claire; c'est pourquoi l'évangélisation constituait une activité essentielle dont les martyrs furent nombreux. Aujourd'hui les choses ont beaucoup changé car le paganisme ne se trouve plus en dehors du christianisme mais, dans bien des cas, il règne au coeur de la chrétienté je ne fais pas allusion par là à ces restes de superstitions et d'idolâtries que l'on peut constater un peu partout: adoration de reliques, de statues, d'images dites saintes, et ainsi de suite, non: le paganisme est devenu ce à quoi beaucoup de chrétiens font appel pour donner au christianisme un «renouveau» visant à le mettre au goût du jour et à la mode du moment. On assiste ainsi à une sorte d'inversion tragique: ce ne sont plus des païens qui deviennent chrétiens en se convertissant, ce sont des chrétiens qui deviennent païens en prétendant dégager l'essence même du christianisme pour mieux l'accomplir et l'ouvrir au monde. Jean BRUN * (Extrait de «La Revue réformée», No 205, septembre 1999) * J. Brun (1919-1994) a été professeur associé de la Faculté libre de théologie réformée d'Aix-en-Provence dès le début et jusqu'à sa mort. Cet article, publié dans Études évangéliques (1975, 1 -2), montre toute l'actualité et le prophétisme de sa pensée.
© La Bonne Nouvelle No 2 / 2000 Retour
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La ville de Troie, située sur une colline en Asie mineure, fut découverte par un archéologue allemand. Elle fait l'objet d'une légende instructive. Dans l'antiquité, Troie fut assiégée par les Achéens pendant dix ans. Grâce à un stratagème habilement conçu, les Grecs vainquirent finalement cette ville. Ils feignirent de se retirer de la ville en laissant sur place un énorme cheval en bois. Les Troyens sans méfiance amenèrent ce cheval à l'intérieur de la ville et refermèrent les portes derrière eux. Ce fut leur perte, car l'intérieur du cheval cachait l'élite des guerriers ennemis. Durant la nuit, ils sortirent du cheval et allèrent ouvrir les portes de la ville pour y introduire leur armée cachée en dehors des murailles. Il est instructif de tirer un parallèle avec l'Église de Jésus-Christ et son ennemi, le diable, contre les manoeuvres duquel Paul avertissait les Éphésiens. Le Malin est le chef de la puissance de l'air, d'autant plus redoutable qu'elle est invisible, étant composée des esprits du mal. Cette guerre sans merci dure depuis bientôt 2000 ans, Satan lançant ses traits enflammés contre l'Église. Il suffit de lire des ouvrages sur la longue marche douloureuse de l'Église de Jésus-Christ à travers tous ces siècles «Le pèlerinage douloureux de l'Église fidèle à travers les âges» de E. H. Broadbent; éditions «Je sème»... Il est vrai que l'Église a subi plus de défaites venant de l'intérieur, par manque de vigilance, que par les persécutions ouvertes venant de l'extérieur. Les hérésies ont toujours été une sorte de cheval de Troie qui se sont infiltrées à l'intérieur du peuple de Dieu pour causer ensuite d'immenses dégâts spirituels. «Heresies» de Harold 0. J. Brown, 1984; éditions Doubleday & Co Inc., Garden City, New York; «The History of Doctrines» de Louis Berkhof, édition 1975; éditions «The Banner of Truth». Et Satan continue à déployer sa stratégie subtile et perfide. Jamais l'Église n'a été autant noyautée par des hérésies aussi douces et subtiles que celles qui sévissent à présent. Il est très probable que nous vivions les derniers jours, donc des temps difficiles. Nous assistons à une déchristianisation progressive. Simultanément, le mouvement du New Age est en train de prendre des dimensions mondiales «Zeitanalyse New Age» de Katrin Ledermann; édition spéciale du journal «Ethos», Schwengeler Verlag, B. P. CH-9442. Il prépare son assaut sur l'Église depuis l'extérieur et depuis l'intérieur, avec son amalgame d'idées tirées de l'humanisme, du panthéisme, de l'hindouisme, du christianisme, de la parapsychologie, de la dynamique de groupe, du féminisme, de l'évolutionnisme, du spiritisme, de l'astrologie, de la théologie moderne et de la Révolution française avec sa devise «liberté, égalité et fraternité». Serait-ce la préparation de l'avènement de l'antichrist et de sa domination sur les habitants de la terre telle que l'Apocalypse nous la décrit? L'Église court le danger de se laisser neutraliser faute de réaction saine. Elle est en train de perdre ses bases de théologie biblique solide. D'une part, elle est assaillie par une dissolution des valeurs éthiques. L'influence des «nouvelles moeurs» se fait profondément sentir par rapport à l'avortement, au divorce, à la cohabitation, au féminisme, à l'anti-autoritarisme et à la discipline en général. D'autre part, la recherche de tout ce qui fait sensation, du spectaculaire, de ce qui est exotique et irrationnel caractérise notre époque. On est en même temps en quête du «bien-être» sous quelque forme que ce soit. L'Église n'échappe malheureusement pas à cet esprit. On est à la recherche de miracles, de visions, de prophéties, de révélations. J. 1. Packer parle d'une philosophie qui a repris vie de nos jours, l'eudémonisme «Eudémonisme» vient du grec «eudaimôn» (heureux). Ce terme du grec classique ne se trouve pas dans la Bible, un nouveau cheval de Troie. C'est un système moral qui a pour objet primaire le bonheur de l'homme. Il se caractérise par un désir de libération de tout ce qui n'est pas plaisant «Hot Tub Religion» de J. 1. Packer 1987, page 79; éditions Tyndale House Publishers, Inc. Wheatons, Illinois USA. Dieu, sur notre demande, doit immédiatement enlever tout ce qui est désagréable pour nous. Nous devons nous «sentir bien dans notre peau». C'est le culte de la douceur («softness» comme l'appellent les Américains), où l'on a recours à toutes les techniques du raffinement des plaisirs psychiques, intellectuels, esthétiques, sensuels, gastronomiques, et j'en passe. C'est la philosophie hédoniste, où toute activité repose sur la poursuite du maximum de satisfactions. Un énorme danger guette l'Église de nos jours. La théologie biblique est discréditée, et du même coup l'enseignement biblique solide sur Dieu, la Trinité, l'homme, le péché, la rédemption, l'Église, les dons et les ministères, ce qui a facilité l'infiltration d'une théologie de l'expérience, qui cadre bien avec le courant populaire de «vivre quelque chose», d'avoir de «l'instantané» sur désir. C'est le phénomène charismatique qui s'introduit dans les Églises et les neutralise. Le dénominateur commun n'est plus l'unité organique produite par le Saint-Esprit à la nouvelle naissance, mais une expérience subjective, subséquente ou non à la conversion, qui aboutit en général au «parler en langues». Faute d'un enseignement biblique sain et vigoureux produisant une croissance spirituelle normale, beaucoup d'assoiffés sont séduits par cette recette. Puis, insensiblement ils s'éloignent de la Bible, en glissant sur la pente de leurs propres expériences et visions. On passe ainsi de l'objectif au subjectif, forme subtile d'eudémonisme où l'on s'établit soi-même comme centre. Ce phénomène favorise aussi l'oecuménisme sans discrimination. L'apôtre Paul nous exhorte solennellement de demeurer fermes et de retenir les instructions telles qu'il les avait transmises (2 Thes 2.15; 3.6). La Bible est pleinement suffisante pour nous enseigner, convaincre, redresser et éduquer dans la justice (2 Tim 3.16); c'est d'elle que nous tirons nos directives. Je crains que ce courant qui gagne les églises un peu partout les détourne finalement de ce que nos réformateurs et hommes de réveil des siècles passés nous ont donné: La Parole de Dieu, lien que la Parole de Dieu et toute la Parole de Dieu. Il nous faut opérer un retour à cette Parole avec une entière soumission à son autorité dans nos pensées et dans nos vies. Dieu cherche des adorateurs qui l'adorent en esprit et en vérité (Jean 4.24), qui sont nés de l'Esprit (Jean 3.6), qui sont sauvés par Jésus-Christ en vertu de son oeuvre expiatoire à la croix. Nous devons l'adorer et le servir rationnellement, consciemment et activement. Sa Parole seule est la vérité (Jean 17.17), car il est la vérité (Jean 1.17; 14.6). La vie présente est notre préparation pour la vie future avec le Seigneur, dans l'au-delà. En attendant ce jour glorieux, nous devons admettre que l'imperfection et les souffrances, conséquences du péché, sont des réalités auxquelles nous devons faire face. Mais, nous vivons de l'espérance de la gloire, du Christ en nous (Col 1), et notre marche est celle de la foi dans toute sa plénitude, en attendant le glorieux retour de Christ, qui changera nos corps corruptibles d'humiliation en corps incorruptibles de gloire (Phil 3.20-21). Gloire à Dieu en Christ, en qui nous avons tout pleinement; maintenant et à jamais (Col 2.10). H. Lüscher © Promesses 1989 - 1 / No 87
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Avant de nous pencher sur ce sujet, nous aimerions avancer quelques généralités sur la Parole prophétique: 1. Le suprêmement important événement qu'est le retour de Jésus et son message Le Seigneur Jésus a prononcé cette phrase qui rejette loin dans l'ombre toutes les déclarations humaines; elle se trouve en Apocalypse 21, 5a: «Voici, je fais toutes choses nouvelles.» Cette parole brille comme une étoile étincelante sur le sombre avenir de notre monde. Voici ce que dit le temps: «Je fais vieillir toutes choses.» Et la jeunesse d'affirmer: «Je transforme toutes choses.» Le coeur doit souvent regretter: «Je fais tout de travers.» La mort déclare: «Je rends toutes choses muettes.» Mais Jésus dit: «Je fais toutes choses nouvelles!» Il n'y a pas que des gens âgés et des jeunes dans notre monde, il y en a aussi des «nouveaux». En Jésus-Christ, Dieu fait réellement des personnes nouvelles. Le Seigneur nous ouvre une possibilité que Lui seul Peut réaliser. Quelle espérance pour tous ceux qui ont échoué dans la vie! Comme ils sont nombreux à se dire: «Ah, si je pouvais recommencer ... !» Écoutez bien ceci: Jésus peut faire toutes choses nouvelles en vous! Et en ce qui concerne l'avenir, il y aura, un jour, comme le dit la Bible, une nouvelle terre et de nouveaux cieux où la justice habitera. Il est donc de toute importance de répandre cette espérance quant au futur, étant donné que, sans aucun doute, nous vivons au temps de la fin où, plus que jamais, nous avons besoin de la Parole prophétique. Que faut-il penser d'un pasteur qui, interrogé il y a peu de temps sur le retour du Seigneur, répondit: «Ah, il peut se faire attendre 300 ans encore!»? Aujourd'hui, avant le retour de Jésus-Christ, l'histoire se répète au plan de la situation extérieure comme lors de Sa première venue. Que s'est-il passé alors? Les mages, qui avaient suivi l'étoile, étaient venus du pays du soleil levant jusqu'à Jérusalem où ils demandèrent: «Où est le roi des Juifs qui vient de naître? car nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus pour l'adorer.» Quand le roi Hérode entendit cela, il «fut troublé, et tout Jérusalem avec lui. Il assembla tous les principaux sacrificateurs et les scribes du peuple, et il s'informa auprès d'eux où devait naître le Christ. Ils lui dirent: À Bethléhem en Judée; car voici ce qui a été écrit Par le prophète ...» (Matth. 2, 2-5). Les gens religieux et les théologiens de l'époque savaient donc tout. Pourquoi, dès lors, ne se levèrent-ils pas sans tarder pour chercher Jésus et pour L'adorer? Certes, ils croyaient à la parole prophétique, mais pas à son réel accomplissement. Ils n'ignoraient rien de ce qui était écrit, mais ils ne comptaient pas sur la venue effective du Messie en leur temps. C'est exactement de cette manière que se comportent actuellement bon nombre de gens pieux et de théologiens. L'Écriture nous enseigne qu'un témoignage a plus de force quand il s'appuie sur deux ou trois témoins. Je voudrais ici céder la parole à quelqu'un fort versé dans la prophétie. Ainsi, J.D. Pentecost, un des exégètes les plus écoutés des USA, a écrit ceci: «Un théologien qui, quelques années auparavant pouvait se permettre d'ignorer ou de traiter à la légère les questions relatives au temps de la fin, est aujourd'hui dépassé dans sa pensée s'il continue à s'en tenir à une telle attitude.» 2. La grande consolation du message du Seigneur qui revient Tous ceux qui sont venus par la foi à Jésus-Christ, le Sauveur, Le verront dans Sa beauté lors de l'enlèvement et seront pour toujours avec Lui (1 Jean 3, 2). Nous reverrons alors tous les êtres qui nous sont chers et qui se sont endormis dans le Seigneur. Votre conjoint croyant est-il décédé? Vous le reverrez! Et représentez-vous bien ceci: il nous sera donné de voir les grands hommes de la Bible comme Moïse, Abraham, David, Paul, Pierre, etc. Quelle fête ce sera! Cher
ami, toute l'Écriture sainte tourne nos regards vers un
événement extrêmement heureux: le retour du Seigneur
Jésus-Christ sur la terre; et l'histoire entière va dans ce
sens! Ce formidable sujet biblique – la venue du Seigneur
pour enlever Son Église et ensuite pour descendre avec elle
du ciel et poser les pieds sur le mont des Oliviers;
Zacharie 14, 4; Jude 14 – ne doit effrayer aucun croyant,
mais au contraire lui être constamment en consolation,
l'encourager et le rendre attentif à la rédemption. Dans la
première épître aux Thessaloniciens, l'apôtre Paul parle de
la résurrection et de l'enlèvement; et il clôt ce thème par
cette phrase: «Consolez-vous donc les uns les autres par ces
paroles» (1 Thess. 4, 18). La Bible, par ce précieux sujet du retour de Jésus, s'avère être une merveilleuse source d'espoir et de confiance dans l'optique de l'avenir qui attend chacun des croyants. Après l'oeuvre de la rédemption accomplie à Golgotha, ce retour du Seigneur est l'événement le plus important dans l'histoire du salut. C'est le sommet de la grâce: «Je rends à mon Dieu de continuelles actions de grâces à votre sujet, pour la grâce de Dieu qui vous a été accordée en Jésus Christ. Car en lui vous avez été comblés de toutes les richesses qui concernent la parole et la connaissance, le témoignage de Christ ayant été solidement établi parmi vous, de sorte qu'il ne vous manque aucun don, dans l'attente où vous êtes de la manifestation de notre Seigneur Jésus Christ. Il vous affermira aussi jusqu'à la fin, pour que vous soyez irréprochables au jour de notre Seigneur Jésus Christ» (1 Cor. 1, 4-8). Aucun de ceux qui croient en Jésus-Christ ne doit craindre Sa venue. Une telle angoisse procède de l'incrédulité et constitue un péché. Vous devez être persuadé que Celui qui a commencé ce travail en vous l'achèvera! Que penserions-nous d'une femme qui, ayant reçu de son bien-aimé une magnifique robe de mariée, se demanderait constamment: «Cet habit lui plaira-t-il encore quand il viendra me chercher pour la cérémonie?»? Ce serait tout simplement insultant! Ne perdons jamais de vue que nous avons reçu de Jésus-Christ la robe de justice! Nous paraîtrons devant Lui glorieux, sans tache ni ride. 3. L'importance de ce message biblique Aucun thème n'occupe dans l'Écriture autant de place que la prophétie. J.D. Pentecost écrit encore: «La portée de la doctrine du retour de Jésus-Christ ne peut être minimisée.» Un autre du nom de Chafer s'est exprimé en ces termes: «Le thème de la deuxième venue de Christ est unique en ce sens qu'il prend dans la Bible plus de place que toute autre doctrine, et cela tant dans l'Ancien Testament que dans le Nouveau. Somme toute, le restant de la prophétie se propose comme grand but d'exposer complètement cet événement qui couronne le tout – le retour de Christ.» Aucun passage biblique ne nous permet de passer sous silence le retour du Seigneur. Au contraire, un «Malheur!» est prononcé sur ceux qui, à l'instar du méchant serviteur, disent: «Mon maître tarde à venir» (Cf. Matth.24, 48-51). Actuellement, Satan réussit souvent à déplacer la borne. Une des plus graves fautes chrétiennes consiste à ne pas parler suffisamment du retour de Jésus. Quelle est la plus grande erreur: – de recommander: «Préparez-vous, car le Seigneur vient; le temps est proche!» – ou de dire: «Le Seigneur ne reviendra pas de sitôt!»? Quant au premier point: gardons-nous de vouloir indiquer très précisément le moment de Sa venue, mais voyons plutôt à quelle époque elle se produira! Pour ce qui est du second point, il constitue une grave négligence, qui rabaisse le triomphe final de Dieu! Dissimuler ou minimiser le message du retour de Jésus est mille fois pire que de dire: «Le Seigneur peut venir aujourd'hui» – même si ce n'est pas le cas. À propos du sujet que nous traitons présentement, je voudrais signaler trois choses: 1. Les explications suivantes procèdent de ma connaissance de la Parole prophétique; je suis bien conscient que, ainsi que le dit la Bible en 1 Corinthiens 13, 9, nous ne connaissons qu'«en partie». L'accomplissement de toutes les paroles divines sera le meilleur exposé dans ce domaine, car nous pouvons errer dans les questions de détail. Par les commentaires qui vont suivre, je ne veux que m'engager dans la direction possible de la réalisation de la prophétie biblique. D'où le titre en forme de question: «Le commencement de la fin?» 2. De toute manière, il est clair que nous nous trouvons au temps de la fin, que la Bible appelle «les derniers jours». C'est pourquoi j'ai très à coeur de consoler et d'encourager, par cet article, les frères et soeurs en Christ, afin qu'ils rachètent le temps qui nous reste avant l'enlèvement. 3. Que le Seigneur veuille, par le moyen de cet écrit, sauver des âmes perdues, avant que Jésus attire à Lui Son Église! Le commencement de la fin? Pourquoi? I. Parce que l'évolution des événements mondiaux nous montre que la «dernière heure» approche Il nous est dit en Apocalypse 17, 12 que la dernière heure du temps des nations sonnera quand les dix rois de l'Empire romain reconstitué recevront de la puissance avec la bête: «Les dix cornes que tu as vues sont dix rois, qui n'ont pas encore reçu de royaume, mais qui reçoivent autorité comme rois pendant une heure avec la bête.» Il vaut la peine de noter qu'il est écrit à propos des dix rois: «... qui reçoivent autorité ... avec la bête», donc après l'enlèvement de l'Église, quand la bête elle-même parviendra au pouvoir. Que nous puissions voir aujourd'hui comment ce dernier empire se reconstitue, montre combien l'enlèvement est proche! Sur base d'Apocalypse 17, 8-13, nous pourrions être tentés d'exposer les événements qui se dérouleront. Afin de pouvoir mieux nous représenter cette évolution, nous reproduisons ici un graphique qui nous permettra de mieux concevoir le déroulement des événements mondiaux: 1. Il est tout d'abord question d'une bête qui était, et qui n'est plus, et qui doit monter de l'abîme. Il est dit textuellement en Apocalypse 17, 8: «La bête que tu as vue était, et elle n'est plus. Elle doit monter de l'abîme, et aller à la perdition. Et les habitants de la terre, ceux dont le nom n'a pas été écrit dès la fondation du monde dans le livre de vie, s'étonneront en voyant la bête, parce qu'elle était, et qu'elle n'est plus, et qu'elle reparaîtra.» Quelle espèce de bête est-ce? Selon la Bible, elle est d'une part un empire et d'autre part une personne; et les deux vont «à la perdition». Mais il est tout d'abord ici question d'un centre de puissance du temps de la fin, le «royaume de la bête», qui finalement produira l'Antichrist. À cet égard, il est peut-être intéressant de remarquer que, d'après le «Schweizer Illustrierte» (N° 50/93, page 97), le nouveau directeur de la mission suisse auprès de la CE à Bruxelles, Alexis Lautenberg, a déclaré: «La CEE sera dans quelques années une autre bête.» Il s'agit donc d'un empire qui était, qui n'est plus et qui sera de nouveau. La question se pose: Quel est cet empire qui était jadis présent sur la scène, mais qui manifestement a disparu pendant une très longue période et qui maintenant réapparaît? Il s'agit à coup sûr de l'Empire romain, car il est le seul auquel peuvent s'appliquer ces déclarations. Il est le quatrième empire vu par Daniel, et duquel il a dit qu'il doit exister lors du retour de Jésus-Christ (la pierre se détachant sans le secours d'aucune main; voir Daniel 2). Cet événement est encore à venir; car à la première venue de Jésus en humilité, Rome n'est pas allée à sa ruine; elle a même détruit Jérusalem en l'an 70 après Jésus-Christ, sous Titus. Ce n'est que l'Empire romain ressuscité qui connaîtra le Seigneur Jésus lors de Sa deuxième venue, Son retour en gloire, comme «la pierre tombant du ciel et détruisant tout». Cet empire jouera son dernier rôle comme gouvernement du monde, un monde dominé par la bête (l'Antichrist).
2. La double signification de l'empire de la bête Sur base des deux indications qui nous sont données concernant cet empire, nous comprenons qu'il doit s'agir de Rome. Il est dit en Apocalypse 17, 9-10a: «C'est ici l'intelligence qui a de la sagesse. Les sept têtes sont sept montagnes, sur lesquelles la femme est assise. Ce sont aussi sept rois ...» L'empire de la bête a donc: a) sept têtes qui sont sept montagnes = la Rome religieuse À mon sens, il s'agit de la Rome religieuse, cette ville étant bâtie sur sept collines. Cette Rome religieuse a son origine à Babel; c'est pourquoi elle est aussi appelée «Babylone». C'est la Rome qui porte la prostituée, dont il est dit en Apocalypse 17, 5: «Sur son front était écrit un nom, un mystère: «Babylone la grande, la mère des impudiques et des abominations de la terre».» Il est ici question du dernier rassemblement des religions anti-Dieu, une association qui n'a rien à voir avec Jésus et Son Église. Le Dr Peter Rüst a écrit dans le journal «arma» (décembre 1993, page 3): «Le marxisme avait appelé la religion «l'opium du peuple». L'oecuménisme semble réellement être un opium pour le peuple protestant, qui ne l'est d'ailleurs plus que de nom ...» b) Les sept têtes représentent aussi sept rois = la Rome politique Cette seconde indication est une allusion au pouvoir gouvernemental, à la structure politique de l'empire de la bête. L'élément religieux et l'élément politique figurent donc dans un même verset. L'Apocalypse nous apprend que, en un premier temps, l'empire politique antichrist s'associera à la puissance religieuse, avant que celle-ci ne soit plus tard détruite par le pouvoir politique: «Les dix cornes que tu as vues et la bête haïront la prostituée (à laquelle ils se seront auparavant unis), la dépouilleront et la mettront à nu, mangeront ses chairs, et la consumeront par le feu» (Apoc. 17, 16). Cette question se pose: Est-ce un effet du hasard que, parallèlement aux conférences politiques sur la paix entre l'OLP et Israël, la Rome religieuse veut maintenant reconnaître ce peuple (Israël)? 3. L'évolution de ce dernier empire Relativement aux sept rois, il est écrit en Apocalypse 17, 10: «Cinq sont tombés, un existe, l'autre n'est pas encore venu, et quand il sera venu, il doit rester peu de temps.» Ce verset nous indique quelle sera toute l'évolution de ce dernier empire si effrayant, comment il est né et en quoi consistera sa fin. Il nous est donc possible de réaliser où nous nous situons actuellement. Il a son origine dans les empires qui l'ont précédé. a) Il est dit: «Cinq sont tombés ...» Il s'agit de royaumes ayant existé précédemment et qui ont été des ennemis du peuple d'Israël, à savoir: 1. l'Egypte2. l'Assyrie 3. Babylone 4. la Perse 5. la Grèce
Quand l'apôtre Jean reçut l'Apocalypse, ces royaumes avaient déjà disparu: «Cinq sont tombés ...» b) Il est encore dit. «... un existe (donc le sixième) C'est donc le sixième empire qui a succédé à la Grèce et qui existait au temps de l'apôtre Jean: «... un existe» il ne peut donc s'agir que de l'Empire romain. Mais pour nous, il appartient au passé. c) Il est cependant question d'un septième empire à propos duquel la Bible déclare: «... l'autre n'est pas encore venu, et quand il sera venu, il doit rester peu de temps.» C'est le septième et dernier empire extrêmement effrayant qui produira la personne de l'Antichrist. Il s'agira de l'empire qui n'existera que sept ans, mais qui sévira sur tout pendant trois ans et demi, c'est à dire «peu de temps». Il prend forme de nos jours: c'est l'Empire romain qui se reconstitue dans le cadre de l'UE. Depuis la ratification du Traité de Maastricht, la CE s'appelle VUE (Union européenne). Nous nous trouvons dans le champ de force de l'enlèvement (voir graphique, page ...) 4. L'Antichrist sortira du septième royaume Il est écrit en Apocalypse 17, 11: «Et la bête qui était, et qui n'est plus, est elle-même un huitième roi, et elle est du nombre des sept, et elle va à la perdition.» Emanant du septième, mais en fait des sept royaumes, viendra le huitième et dernier souverain, l'Antichrist, qui finira par aller à la perdition au retour de Jésus-Christ. En quelque sorte, il héritera de l'ensemble de la puissance des nations. En lui, les forces païennes du monde et le temps des nations connaîtront leur apogée. Permettez-moi de le dire une fois encore: nous nous trouvons aujourd'hui dans cet empire qui se forme; mais ce huitième potentat, l'Antichrist, n'est pas encore entré en scène, parce que l'Église n'a pas encore été enlevée. 5. La naissance de la dernière forme de l'empire de la bête qui sera sous la domination de l'Antichrist À cet égard, nous lisons en Apocalypse 17, 12: «Les dix cornes que tu as vues sont dix rois, qui n'ont pas encore reçu de royaume, mais qui reçoivent autorité comme rois pendant une heure avec la bête.» Le dernier empire se divisera soudainement en dix parties qui s'étendront sur toute la terre. Il y aura dix gouvernements ou présidents de parlement: ils «... reçoivent autorité comme rois ...» Il n'ont pas de royaume leur appartenant en propre, parce que la démocratie reste toujours prédominante. Mais finalement, ces chefs se résoudront à remettre l'autorité sur les dix royaumes à l'Antichrist; le dernier empire antichrist sera alors devenu un fait. Ce cours des événements apparaît dans la statue des nations vue par Nebucanedsar (Dan. 2), notamment dans les dix orteils, qui représentent les dix parties de l'empire s'étendant sur toute la terre. Les dix orteils et les dix cornes symbolisent ensemble ce que Jean a vu en Apocalypse. C'est le dernier stade de l'empire avant l'entrée en scène de l'Antichrist. Que ces dix orteils ou ces dix cornes couvriront la terre entière, cela ressort de Daniel 7, 23, 23-24a: «Il me parla ainsi: Le quatrième animal, c'est un quatrième royaume qui existera sur la terre, différent de tous les royaumes, et qui dévorera toute la terre, la foulera et la brisera. Les dix cornes, ce sont dix rois qui s'élèveront de ce royaume.» La onzième corne en sortira, ce sera l'Antichrist: «... un autre s'élèvera après eux, il sera différent des premiers, et il abaissera trois rois» (Dan. 7, 24b; comp. également les versets 7-8). 6. Comment l'Antichrist obtiendra-t-il sa puissance? La réponse à cette question nous est donnée en Apocalypse 17, 13: «Ils ont un même dessein, et ils donnent leur puissance et leur autorité à la bête.» L'Antichrist recevra sa puissance par des voies démocratiques. Il n'entrera donc pas dans sa fonction par la violence, mais par un consensus général. Les dix rois s'allieront et donneront la domination à la bête «Antichrist). Nous voyons les choses comme ceci: les présidents du bloc économique qu'est VUE (l'Union européenne) de la NAFTA (North America Free Trade Association: l'Amérique du Nord, le Canada et le Mexique) et huit autres associations semblables (qui, actuellement, se constituent en Amérique latine, en Extrême-Orient, etc.) s'uniront et donneront à l'Antichrist paru sur la scène le rôle de dirigeant suprême sur leurs domaines, donc sur le monde entier. On a pu lire dans le journal «Focus» (N° 52/1993) un article sur le dernier sommet économique mondial sous le titre: «Le projet Genscher: GT (= les 7 plus grandes nations industrielles du monde) pour élargir la Russie». La légende figurant sous la photo dit: «Au dernier sommet économique mondial qui s'est tenu à Tokyo, les représentants de la G7 ont accueilli chaleureusement dans leur sein le président Eltsine, qui n'avait été invité que comme observateur. La Russie devrait maintenant devenir membre à part entière.» La photo représente dix membres de la G7 aux côtés d'Eltsine. Je me suis dit: Il en sera bientôt ainsi. Les dix chefs des blocs économiques en formation ne verront pas d'autre solution que de donner volontairement leur puissance au génial gestionnaire X (l'Antichrist). Le tout dernier stade avant le retour visible de Jésus-Christ sera alors atteint, ce sera le temps de la grande tribulation. II. Sommes-nous actuellement tout près du commencement de la fin? 1. Nous constatons comment ce dernier Empire romain antichrist (UE) se forme et, de ce point de départ, s'étendra dans toutes les directions. De nos jours, nous voyons comment le monde entier se sent presque contraint de participer à la construction de ces dix blocs économiques. Ce dernier empire antichrist a son point de départ à Rome; mais au travers des dix rois, il s'étendra sur la terre entière. Nous savons par Apocalypse 13 qu'il s'agira tout d'abord essentiellement de problèmes économiques. a) La recommandation du «Club de Rome» Il y a plusieurs années déjà, le «Club de Rome» a recommandé de diviser le monde en dix zones administratives afin d'éviter la détérioration de l'économie mondiale. Il est intéressant de noter que le «Club de Rome» se manifeste de nouveau. Ainsi, on peut lire dans le journal «Die Welt»: «Le «Club de Rome» exige une nouvelle façon de gouverner Le «Club de Rome» a, à la fin de sa réunion annuelle à Hanovre, lancé un appel aux États européens pour qu'ils réfléchissent à un nouvel ordre mondial. Dans leur déclaration finale, l'association de savants considère l'Union européenne (UE) comme la première tentative dans l'histoire de l'humanité de réunir les compétences nationales ainsi que les identités culturelles par delà les frontières. La voie vers une communauté de valeur politique doit se fonder sur une collaboration des énergies nationales ainsi que sur des agissements décentralisés. Les membres du Club regrettent les institutions européennes archaïques, qui agissent par des théories et des structures politiques et économiques désuètes. Une nouvelle façon de gouverner s'avère donc nécessaire si l'on veut créer une Europe de Reykjavik à Vladivostok. «Nous nous déclarons en faveur d'une Union européenne qui se propose comme but d'amener le standard de vie de l'Est au niveau de celui de l'Ouest», tel est le souhait avancé. Le «Club de Rome», lors de sa session de Hanovre, a en outre recommandé l'établissement de rencontres au sommet régulières de chefs d'État et de gouvernement afin de déterminer la direction à suivre par les institutions politiques de la région. De telles rencontres contribueraient au renforcement du sentiment d'une identité européenne parmi les gens des pays membres ...» Dans la revue «Trend-letter», une revue spécialisée sur l'évolution future dans les domaines de l'économie, du management, du marketing, de la technologie et de la société, le Dr Armin Ziegler écrit, entre autres (No 11/93), page 3): «Le futur ordre économique mondial (...) Bergsten part du principe que le monde se meut sur un marché commun qui accueillera une multiplicité de régions. Comme exemples, il cite la «Mexamerica», composée du sud-ouest des USA et du Mexique; la «Greater South China», comprenant également Taïwan et Hong-Kong, ainsi que la «Northeast Asia» avec la Corée réunie comme centre et des parties de la Russie et de la Chine. Mais la voie pour y parvenir passe par une formation de blocs: d'un côté, la Grande-Europe et de l'autre, l'espace Pacifique asiatique avec le Japon et les USA. L'obligation politique d'une collaboration pour résoudre les problèmes de l'humanité ouvrira de nouveau les blocs.» Les accords de Maastricht, ratifiés par tous les pays participants malgré une solide résistance, ainsi que le traité du Gatt enfin signé après sept années d'âpres discussions, vont dans cette direction. On a pu entendre cette phrase à la radio: «L'UE, lors des pourparlers sur le Gatt, s'est imposée aux USA sur toute la ligne.» Ne remarquons-nous pas comment ces dix complexes économiques commencent à se constituer au départ de l'UE? b) Quand les dix rois entreront-ils en scène? Toute cette évolution nous amène à remarquer que les dix rois n'entreront effectivement en scène pour recevoir leur pouvoir que quand la bête elle-même se manifestera dans sa puissance; il est écrit en Apocalypse 17, 12b: «... mais qui reçoivent autorité comme rois pendant une heure avec la bête.» À notre sens, cela signifie que l'Église n'assistera pas à la prise de pouvoir de la bête et ne verra pas la phase terminale impliquant les dix rois. Voyant aujourd'hui comment ce dernier empire antichrist se constitue, nous devons nous dire avec le plus grand sérieux: Comme le retour du Seigneur doit être proche! Nous avons pu et pouvons constater de façon presque dramatique: – comment une fausse paix s'établit en et autour d'Israël, – comment la CE est devenue l'UE, – comment un réseau économique et politique se réalise soudain à l'échelle mondiale, – comment la Rome religieuse se rapproche d'Israël, ce que pratiquement personne ne tenait pour possible, – comment la menace russe se précise de nouveau. Tout cela se fait simultanément; c'est comme si Dieu nous adressait cette exhortation: «Continuez à veiller! Ne pensez surtout pas que MA parole prophétique ne s'accomplira pas!» Comme ils sont nombreux à s'être moqués de nous en nous adressant verbalement ou par écrit ce cinglant reproche: «Vous et votre prophétie relative à Gog, au pays de Magog» (Ezéchiel 38 et 39, Réd.); cessez donc de clamer: la Russie doit encore marcher contre Israël! Ne voyez-vous donc pas comment tout a changé dans ce grand pays grâce à la glasnost et à la perestroïka?» Tout un temps, il a semblé que ces gens avaient raison. Mais depuis les dernières élections en Russie qui ont vu un certain Vladimir Jirinovski créer la surprise en remportant de nombreuses voix, plus personne ne doute que les prédictions divines comme celles mentionnées ci-dessus pourraient se réaliser du jour au lendemain – avec Jirinovski ou un autre antisémite du même genre à la tête de la Russie. On ne se moque pas de Dieu! Chacune des paroles qu'Il a prononcées s'accomplira très certainement! 2. C'est aussi le commencement de la fin, parce que de nos jours, l'homme s'attaque d'une façon insolente à la création de Dieu, se posant lui-même en créateur: l'orgueil de l'homme ne connaît plus de limite, cet orgueil qui, dans les temps anciens, a conduit au déluge. La plupart de nos lecteurs savent certainement que des scientifiques sont sur le point de produire des copies génétiquement identiques d'êtres vivants, et cela par le moyen du clonage (obtention, par voie de culture, de nombreuses cellules vivantes identiques à partir d'une cellule unique). Nous pensons inévitablement à Genèse 6, 4: «Les géants étaient sur la terre en ces temps-là, après que les fils de Dieu furent venus vers les filles des hommes, et qu'elles leur eurent donné des enfants: ce sont ces héros qui furent fameux dans l'antiquité.» Avant que Noé n'entre dans l'arche avec les siens et les animaux désignés par Dieu (l'arche étant une image de l'enlèvement de l'Église), il se produisit ce qui est décrit ici en Genèse 6, 4; et les eaux engloutirent toute forme de vie. Quelle que soit la manière dont on interprète ce passage biblique, une chose est certaine: des événements sont arrivés qui ont dépassé les limites établies par Dieu dans l'ordre de la création, et le déluge s'en est suivi. Si le Seigneur Jésus a mentionné le «temps de Noé» comme signe de Son retour imminent (Matth.24, 37-39), nous devons faire preuve de sagesse en nous demandant très sérieusement s'Il n'est pas déjà sur le seuil de la porte. Étant donné la gravité de la situation mondiale actuelle et l'imminence du retour de Jésus-Christ, il est urgent de prendre position. C'est pourquoi, en guise de conclusion, je voudrais poser cette très importante question: III. À qui voulez-vous appartenir: à Jésus ou aux autres? Il existe dans ce monde deux groupes d'individus; nous lisons en Apocalypse 17, 14 (version Darby): «Ceux-ci combattront contre l'Agneau; et l'Agneau les vaincra, car il est Seigneur des seigneurs et Roi des rois, et ceux qui sont avec lui, appelés, et élus, et fidèles». Resterez-vous ici-bas lors de l'enlèvement parce qu'étant de ceux qui font et feront la guerre à Jésus-Christ, l'Agneau de Dieu, vous incrustant dans le péché, comme le feront l'Antichrist, les dix rois et leurs peuples? Ou au contraire, êtes-vous de ceux qui se sont décidés pour le Fils de Dieu, qui se sont laissés attirer par Lui et qui, dès lors, appartiendront à Son armée quand Il reviendra en gloire? Il existe ici-bas deux choeurs, et l'on fait nécessairement partie de l'un ou de l'autre: – l'un se compose d'Hérode, de Pilate, de pharisiens, de scribes, de sadducéens et des nombreux individus qui se sont donné pour père le diable et pour chantre l'Antichrist. D'une même voix, ils chantent: «Nous ne voulons pas que cet homme (= Jésus-Christ) règne sur nous» (Luc 19, 14); – l'autre compte des gens comme Pierre et Paul, Moïse et Marie, Abraham et Sara, Isaac et Rebecca, Débora et Lydie ainsi que les innombrables personnes qui croient en Jésus-Christ et Le suivent. Le chef de ce choeur est l'Esprit Saint qui les conduit dans ce cantique: «Mon Dieu, je te donne mon coeur ...» Auquel de ces deux groupes appartenez-vous? Avec qui chantez-vous? Qui est votre chef de chorale? Si vous faites partie du premier groupe, vous êtes du côté des perdants; il est en effet écrit: «... et l'agneau les vaincra ...» Mais sachez que le Seigneur est cet Agneau de Dieu qui aime et veut sauver des âmes. Jean-Baptiste a dit bien avant Golgotha: «Voici l'Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde!» (Jean 1, 29b.) Vous qui vous tenez dans le mauvais clan, n'oubliez pas qu'il ne vous reste que peu de temps pour vous décider pour Jésus, que ce soit pour la première fois ou de nouveau! Que vous ne compreniez rien aux exposés prophétiques ou que vous en saisissiez peu d'éléments, une chose demeure certaine: vous avez besoin d'obtenir le pardon de vos péchés et d'être sauvé par le Seigneur Jésus, qui vient bientôt! Vous savez que tout doit être fait nouveau en vous, et vous aspirez à repartir de rien. L'Agneau de Dieu veut et peut cela pour vous. Une parole biblique affirme: «Celui qui croit en lui (= Jésus-Christ) n'est point jugé mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu» (Jean 3, 18). Il ne fait aucun doute que Jésus, le Vainqueur, veut vous mettre totalement de Son côté et que vous Lui apparteniez. Dites-Lui donc de nouveau ou pour la première fois: «Seigneur, je viens à toi. Voici mon coeur, il est à toi!» Vous serez alors de ceux qui, à Son retour, L'accompagneront et verront comment Il vaincra les hordes de l'Antichrist: «... et l’Agneau les vaincra, car il est Seigneur des seigneurs et Roi des rois, et ceux qui sont avec lui, appelés, et élus, et fidèles». Amen! Norbert Lieth © Nouvelles d'Israël 03 / 1994 Retour
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Nous avons été très encouragés de voir que, par la grâce de Dieu, PROMESSES répond à un réel besoin, notamment celui de se resituer par rapport à notre époque. De plus en plus de chrétiens sont inquiets et se posent des questions en rapport avec leur foi face à une confrontation aiguë avec l'esprit humaniste sous ses différentes formes. La nouvelle flambée de violence, de fanatisme religieux, idéologique et politique peut rendre perplexe et désorienter. Mais nous n'ignorons pas les desseins de Satan (2 Cor 2. 11) pour contrecarrer les plans de Dieu. N'oublions pas que nous sommes engagés dans un combat gigantesque contre les concepts et les pensées philosophiques qui ont pour but la destruction des structures fondamentales de l'humanité posées par Dieu lors de la création (Gen 1 et 2). Dieu a été remplacé par l'homme, qui a mis sa foi en ses propres capacités, en la science et en la technologie. C'est là tout l'humanisme. La Réforme, qui avait exercé une profonde influence sur l'Occident, fut partiellement étouffée. Puis le piétisme, en établissant une séparation entre ce qui est «spirituel» et ce qui est «visible», avait en quelque sorte facilité l'avance de la sécularisation et de l'humanisme. Le résultat fut un désintérêt chez beaucoup de chrétiens face aux problèmes que posent l'éducation, les arts, les sciences, le travail, l'économie, la politique... Aujourd'hui, l'infiltration académique humaniste est gaiement entrée chez les Évangéliques. En effet, l'orientation humaniste des écoles, des collèges et des universités dans les disciplines académiques a profondément marqué les étudiants issus de foyers chrétiens. Ainsi la méthodologie existentialiste et relativiste dont ils ont été imprégnés fait aussi son chemin dans les églises. Les vraies valeurs ont été inversées. Le Dieu de la Bible nous appelle à ouvrir nos yeux, à réagir courageusement avec l'aide du Seigneur et à tirer une ligne de démarcation très claire. Comme l'Église primitive face à l'Empire romain idolâtre et sa culture humaniste, nous ne pouvons rester silencieux, tolérants et accommodants. Certes, les tribulations ne nous resteront pas épargnées (Jean 16.33), si nous voulons être le sel de la terre et la lumière du monde (Mat 5.13-16). Nous ne pouvons pas renier notre Seigneur Jésus-Christ, lui qui nous a rachetés à un si grand prix par son sang précieux. Finalement, les souffrances présentes ne sont pas à comparer avec la gloire à venir (Rom 8.18), et si le Maître a souffert, le serviteur passe par le même chemin (Jean 15.18-27). La grande ligne de démarcation se situe à l'endroit de l'inspiration divine des Saintes Écritures. Dieu nous y a laissé sa révélation. Elle est la vérité absolue dans tout ce qu'elle dit. Francis A. Schaeffer affirme, avec l'école fondamentaliste, que la Bible est inerrante non seulement en ce qui touche au salut, à la doctrine et à la morale, mais aussi dans ses affirmations historiques, géographiques et d'ordre scientifique. («The Evangelical Disaster», p. 54-58). C'est à partir de la Bible seule que tout doit être constamment évalué et jugé, culture, éthique et science comprises. Les problèmes lancinants de l'avortement et de l'euthanasie, de la sexualité et du mariage, de la drogue et de la criminalité sont en grande partie le résultat évident de la conception relativiste de l'humanisme moderne qui a rejeté l'Absolu: DIEU. «Sans ce Dieu auquel nous correspondons, nous sommes seuls, sans amarre et ne correspondant plus qu'aux substances chimiques dont nous sommes faits» (Dick Keyes: "Beyond ldentity", Servant Books, p. 15). Le monde libre fait preuve d'une naïveté, voire d'un aveuglement incroyable à l'endroit de l'idéologie marxiste athée, dont la Russie avec ses prétentions à l'hégémonie mondiale est un des principaux représentants. Cette idéologie matérialiste s'infiltre jusque dans certains mouvements inter-écclésiastiques (tel le C.O.E.), écologiques et politiques (telle une certaine forme de pacifisme). Ces mouvements sont victimes d'une manipulation derrière les coulisses, tout comme la «théologie de la libération», qui semble gagner du terrain et qui favorise le marxisme tout en passant sous silence la seule libération véritable de l'homme, libération qui passe par la repentance et la foi en Jésus-Christ, seul Sauveur des hommes et de l'humanité. Cette théologie est d'autant plus pernicieuse qu'elle utilise le vocabulaire théologique courant tout en changeant le contenu en lui donnant un sens qui diffère de celui que la Bible autorise. L'Église est aussi menacée par un danger subtil qui s'attaque à elle depuis l'intérieur: on a tendance à donner une plus grande importance à l'expérience irrationnelle qu'aux fondements bibliques sans lesquels l'édifice se détériore. Francis A. Schaeffer recommande la prudence face à certains évangéliques qui donnent moins d'importance à la justesse ou la fausseté de la doctrine qu'à une «rencontre avec Jésus». Ils oublient que la foi chrétienne n'est pas une religion mystique, mais qu'elle est basée sur des faits historiques et des raisonnements logiques, de sorte que toute «expérience» qui se situe en dehors des déclarations de l'Écriture doit être suspecte. Rien de flou dans les enseignements de Jésus et des apôtres! L'Église doit être attentive à la subversion féministe, l'amoralité dans tous les domaines, la dévaluation de l'histoire par rapport à la culture chrétienne occidentale basée sur la Réforme, la mondanité et le matérialisme, entre autres. L'islam, de son côté, avance rapidement. En France, il y a déjà 500 lieux de culte islamique... Des centaines de missionnaires islamiques sillonnent le monde pour convertir des chrétiens. Ils prêchent la tolérance, alors que les musulmans qui se convertissent au christianisme sont menacés, perdent leur emploi et risquent même leur vie. Les pays à majorité musulmane ne connaissant pas la tolérance, quoi qu'ils disent. Soyons sur nos gardes! Si, comme tout semble l'indiquer, nous vivons dans les derniers jours, où il y aura des temps difficiles (2 Tim 3. 1), est-ce une raison pour baisser les bras ? Au contraire, Dieu nous adresse peut-être un dernier appel, nous accorde une dernière occasion de réformer nos voies et nos oeuvres (Jér 7.3-7) avant le retour de Christ et le jour du jugement des peuples. La vraie spiritualité est la soumission inconditionnelle et totale au Seigneur Jésus-Christ. S'il est devenu notre vie, nous pouvons exercer nos différentes activités quotidiennes «à plein temps» pour lui, quel que soit notre travail: ouvrier, manoeuvre, jardinier, artisan, médecin, homme de science, pasteur, employé de bureau, professeur, homme d'affaires, ménagère... Osons témoigner et agir avec sérénité et assurance. Les mass-media, les écoles et autres institutions publiques doivent-elles être abandonnées aux non-chrétiens ? Si nous nous taisons, nos enfants en subiront les conséquences. Soyons unis pour proclamer que Jésus-Christ est SEIGNEUR. Nous faisons partie de la phalange des vainqueurs qui regardent vers leur divin Chef Osons affirmer avec Francis A. Schaeffer («The Great Evangelical Disaster», p. 8 1): «Non seulement nous croyons à l'existence de la vérité, mais nous croyons que nous avons la vérité – une vérité qui a un contenu et qui peut être exprimée en paroles (et puis vécue) –, une vérité que nous pouvons partager avec le monde du XXe siècle. Christ et la Bible nous ont donné cette vérité.» Henri LÜSCHER © Promesses 1985 -3 / No 74 Retour--------------------------------------------------- |
CROISSANCE
DESTRUCTRICE OU PORTEUSE DE VIE Dès avant le début de la guerre du Golfe, le dictateur irakien Saddam Hussein avait menacé de mettre en flammes toute cette région avec ses champs pétrolifères. Il ne réalisa ce sinistre dessein qu'en partie; mais ce qu'il «réussit» à faire au Koweït ressemble à une destruction effroyable. Sa rage d'anéantir a rendu impossible, pour bien des années, toute forme de prospérité dans ce pays. Nous constatons le phénomène contraire chez quelqu'un dont la vie est dirigée par Dieu. Là où l'influence du propre «moi» disparaît, là où «je diminue pour que Lui croisse», il y a épanouissement, vie et bénédiction. – Qui nous dirige? Nous seuls pouvons nous prononcer devant cette alternative: Croissance destructrice ou porteuse de vie En considérant aujourd'hui les terribles destructions (c'est-à-dire la rapide croissance du pouvoir de destruction) subies par l'Irak et le Koweït lors de la guerre du Golfe, nous pensons à Apocalypse 18, 8-9.17-18 où nous est dépeinte, entre autres, la ruine de la Babylone mondiale: «À cause de cela, en un même jour, ses fléaux arriveront, la mort, le deuil et la famine, et elle sera consumée par le feu. Car il est puissant, le Seigneur Dieu qui l'a jugée. Et tous les rois de la terre, qui se sont livrés avec elle à la débauche et au luxe, pleureront et se lamenteront à cause d'elle, quand ils verront la fumée de son embrasement ... Et tous les pilotes, tous ceux qui naviguent vers ce lieu, les marins, et tous ceux qui exploitent la mer, se tenaient éloignés, et ils s'écriaient, en voyant la fumée de son embrasement: Quelle ville était semblable à la grande ville?» Ce qui s'est passé au Koweït a des dimensions apocalyptiques et constitue un exemple concret de ce qui se déroulera lors de l'effondrement de la Babylone mondiale antichrist. Alors se réalisera pleinement Apocalypse 18, 9b: «... quand ils verront la fumée de son embrasement ...», ou encore le verset 18 a: «Et ils s'écriaient, en voyant la fumée de son embrasement ...» J'ai lu dernièrement, sous le titre «La lumière éteinte pour des années», les quelques lignes que voici: «Les puits de pétrole brûlent au Koweït. Chaque jour, trois millions de barils de pétrole brut disparaissent en flammes. Un nuage d'épaisse fumée assombrit le ciel et déverse sa pluie noire et collante jusqu'à 1'000 km de distance. La mousson se produira-t-elle en Inde? Le climat mondial sera-t-il perturbé et l'effet de serre accentué? Des années peuvent s'écouler avant de pouvoir maîtriser ces incendies.» Chose remarquable: cet article de presse fait mention d'un verset biblique: «Au chapitre 9 du livre de l'Apocalypse, dans le Nouveau Testament, le prophète décrit une guerre du temps de la fin autour de Babylone. Dieu la termine par Harmaguédon, la ruine du monde: «Et elle ouvrit le puits de l'abîme. Et il monta du puits une fumée, comme la fumée d'une grande fournaise; et le soleil et l'air furent obscurcis par la fumée du puits» (Apoc. 9, 2). C'est le dictateur irakien Saddam Hussein qui avait menacé ses adversaires de ce scénario biblique. «Nous mettrons en flammes toute la région avec ses champs pétrolifères», avait-il déclaré le 23 septembre dernier devant le commandement révolutionnaire, à Bagdad. Et il a mis ses menaces à exécution: plus de 600 des 900 puits koweitiens sont la proie des flammes. Selon des experts, il faudra des années avant que ne soit éteint le dernier incendie. Il n'est pas possible de prévoir dès maintenant quelles en seront les conséquences pour le sol, et quelle sera l'étendue des dommages causés à la santé des individus par la pollution de l'air et l'empoisonnement de l'eau potable. Les événements autour de la guerre du Golfe projettent pour ainsi dire les intentions divines relativement aux jugements qui frapperont un monde antichrist. Nous voyons simultanément s'accroître la pression internationale sur Israël. Elle réclame de l'État hébreu qu'il se soumette au «nouvel ordre mondial» cher au président Bush et qu'il accepte des «compromis» avec les Arabes. Cela signifie qu'Israël doit renoncer au pays promis par Dieu en échange d'une paix trompeuse. Telle fut la première chose affirmée par le président des USA dans son discours de victoire prononcé devant le Congrès et retransmis par la télévision américaine. De nos jours, de plus en plus de déclarations prophétiques du fondateur de l'État d'Israël, Ben Gourion, se réalisent. Dans son édition du 16 janvier 1962, le «Look Magazine» a révélé une vision de Ben Gourion, alors Premier ministre, concernant l'image du monde dans les années 90. Ce qu'il a prédit il y a trois décennies se réalise actuellement d'une manière si étonnante que nous aimerions rapporter ici quelques traits importants de sa vision: «La guerre froide va appartenir au passé. La pression intérieure exercée par la couche toujours grandissante des intellectuels dans le sens de davantage de liberté et l'exigence des masses d'un niveau de vie plus élevé pourraient insensiblement conduire à une démocratisation de l'Union soviétique. À l'exception de l'URSS en tant qu'État euro-asiatique fédéral, tous les autres pays se réuniront dans une alliance mondiale qui disposera d'une force de police internationale (la chose s'est avérée exacte pendant la crise du Golfe!). Il n'y aura plus de guerres.» Ben Gourion a plongé là ses regards dans l'ère de l'Antichrist de qui il est dit: «... qui peut combattre contre elle?» (Apoc. 13, 4b) La guerre fortement électronique du Golfe nous a montré l'impossibilité qu'il y aura à «combattre contre l'Antichrist». Car celui-ci disposera de moyens plus perfectionnés encore que les forces alliées actuelles. En voici un seul exemple: Considérons le déroulement d'une attaque réalisée par la plus récente arme à longue portée de la US-Navy. Des missiles d'attaque SLAM-Standoff ont servi dans la guerre contre l'Irak, notamment pour frapper la salle des machines d'une centrale électrique particulièrement bien protégée. Les détails rapportés sont stupéfiants: Le pilote qui, grâce à la longue portée de son arme, pouvait rester à 100 km de distance de la cible, a tiré deux missiles en l'espace de deux minutes. Le premier a creusé un trou dans la construction qui abritait les générateurs; le second est entré par cette ouverture et, de l'intérieur, a détruit le bâtiment. Ce n'est donc pas sans raison que l'on a qualifié ce conflit dans le Golfe de guerre absolument électronique. Ben Gourion a également prédit dès les années 60: «Les Nations Unies (les vraies Nations Unies) construiront, à Jérusalem, un temple de prophètes au service de l'alliance mondiale de tous les continents. Là se trouvera le siège de la Cour suprême de l'humanité où seront réglés tous les litiges des continents unis.» Il parlait ainsi du temple qui sera bientôt reconstruit et où l'Antichrist s'assiéra: «... l'adversaire qui s'élève au-dessus de tout ce qu'on appelle Dieu ou de ce qu'on adore; il va jusqu'à s'asseoir dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même Dieu» (2 Thess. 2, 4). Israël toujours plus fortement menacé Malgré la grave défaite d'un des ennemis les plus acharnés d'Israël, nous voyons, venant du nord, une menace de plus en plus forte peser sur l'État hébreu. Je ne parle pas ici de Gog et de Magog, mais bien de la Syrie avec ses missiles Scud améliorés reçus récemment de la Corée du Nord! Ils peuvent être équipés de matières chimiques, ce qui ne manque pas de causer une profonde inquiétude en Israël. Cette menace est décrite dans le livre du prophète Jérémie: «La parole de l'Éternel me fut adressée une seconde fois, en ces mots: Que vois-tu? Je répondis: Je vois une chaudière bouillante, du côté du septentrion. Et l'Éternel me dit: C'est du septentrion que la calamité se répandra sur tous les habitants du pays» (Jér. 1, 13-14). Il est impensable que les Syriens actuels, qui comptent parmi les ennemis les plus farouches d'Israël, se mettent à analyser les anciennes racines profondes de leur haine à l'égard de l'État hébreu. Ils ne voient – ainsi qu'ils l'expriment – dans l'Israël du temps présent «qu'un dard, c'est-à-dire une tumeur cancéreuse, planté dans le corps arabe». J'ai lu un jour qu'un commandant de l'armée syrienne donnait à ses subordonnés un cours sur les motivations de la lutte contre Israël. Un des nouveaux officiers dut lui tendre la main ouverte dans laquelle le capitaine plongea la pointe d'un couteau; tout naturellement, la main se referma immédiatement pour former un poing. L'interprétation donnée fut celle-ci: «Vous voyez, Israël est cette pointe de couteau dans le corps arabe. À la manière des doigts qui se referment pour former un poing, nous, les peuples arabes, retrouvons une unité grâce à Israël, «la pointe du couteau»: nous sommes unis pour rejeter l'État juif.» C'est ce qui se passe très précisément de nos jours! La Syrie voit dans cette haine à l'endroit d'Israël le ciment qui va souder les peuples arabes. En outre, elle profite actuellement de sa prise de position aux côtés des Nations Unies contre l'Irak, ce qui a accentué l'acuité de sa crise avec l'État hébreu. Elle se dégage ainsi de son isolement croissant dans le monde arabe. Il est fort intéressant et utile de se pencher avec attention sur les racines de ces deux peuples: Israël et la Syrie. Ils ont une même origine! En écrivant cela, je ne pense pas à Abraham. Car ce dernier est le père d'Israël, celui de tous les croyants et celui de la circoncision. En Romains 4, il est appelé sept fois «père». Mais les liens avec la Syrie remontent plus loin encore dans le passé: Abraham, époux de Sara, est le père du peuple d'Israël; Nachor, son frère, mari de Milca, est l'ancêtre des Syriens. Ces deux hommes ont le même père: Térach. La Syrie est donc le seul pays arabe à avoir avec Israël un père commun. C'est là le grand privilège de la Syrie! Contrairement aux autres peuples arabes, qui sont issus d'Ismaël, les Syriens sont de véritables Sémites. Abraham eut une servante égyptienne pour femme; elle lui enfanta Ismaël, lequel, plus tard, s'unit de nouveau aux païens: «Voici la postérité de Térach. Térach engendra Abram, Nachor et Haran. Haran engendra Lot. Et Haran mourut en présence de Térach, son père, au pays de sa naissance, à Ur en Chaldée. Abram et Nachor prirent des femmes: le nom de la femme d'Abram était Saraï, et le nom de la femme de Nachor était Milca, fille d'Haran, père de Milca et père de Jisca» (Gen. 11, 27-29). Nachor, le frère d'Abraham, est le père des Syriens: «Après ces choses, on fit à Abraham un rapport, en disant: Voici, Milca a aussi enfanté des fils à Nachor, ton frère: Uts, son premier-né, Buz, son frère, Kemuel, père d'Aram» (dans la version allemande, il est écrit: «Kemuel, de qui viennent les Syriens») (Gen. 22, 20-21). Sur quoi la haine des Syriens à l'égard d'Israël se fonde-t-elle? Un autre passage biblique nous indique combien Nachor était resté un idolâtre à Ur, en Chaldée, où il avait préféré s'établir alors qu'il aurait pu s'en aller avec son frère Abraham: «Les enfants d'Israël firent encore ce qui déplaît à l'Éternel; ils servirent les Baals et les Astartés, les dieux de Syrie ...» (Juges 10, 6). «Syrie» est souvent traduit par «Aram», qui représente exactement la même chose. Le sens de ce nom «Nachor» révèle la disposition intérieure de cet homme à l'égard de la descendance de son frère Abraham; il signifie en effet: «celui qui écume de rage», «l'envieux» ou encore «le ronfleur». Nachor a certainement constaté dans quelle large mesure Abraham était béni pour avoir suivi l'Éternel dans ce pays inconnu. D'où cette rage et cette envie en lui! Comme déjà mentionné, le nom «Nachor» peut également signifier «ronfleur». Je vois là, au sens figuré, les caractères négatifs de beaucoup de croyants de la nouvelle Alliance restés en arrière, ayant préféré s'attacher aux idoles du matérialisme plutôt qu'au Seigneur. Spirituellement, ils dorment; ils constituent ainsi un danger considérable pour la vraie semence d'Abraham. Comme Nachor, ils réagissent avec colère, d'une façon envieuse, quand ils voient comment des frères et des soeurs sont enveloppés de la bénédiction divine, et portés vers l'avant par la foi en Dieu. Balaam, qui désirait maudire Israël mais ne le put, était également un Syrien (voir Nombres 23, 7). Rebecca, la mère de Jacob, était la fille de Bethuel, le Syrien (voir Gen. 25, 20). Israël dut dès lors confesser plus tard devant l'Éternel: «Mon père était un Araméen» (Deut. 26,5). La Syrie est sans doute le seul pays arabe qui éprouve une haine aussi féroce à l'égard d'Israël. L'Égypte a signé un traité de paix avec l'État hébreu, la Jordanie a une frontière ouverte avec lui, et l'Arabie Saoudite se montre moins fanatique que la Syrie. Toute l'histoire d'Israël est traversée de guerres avec cet ennemi du nord (la Syrie). Tel étant cet arrière-plan, nous comprenons pourquoi la menace syrienne se précise et s'accroît contre Israël en ce temps de la fin où le retour du Seigneur est imminent. Quelle consolation de savoir que dans un avenir assez rapproché, la Syrie et l'Égypte, après s'être tournées vers Dieu, seront unies à Israël dans la paix! Nous lisons, en effet, en Ésaïe 19, 22-25: «Ainsi l'Éternel frappera les Égyptiens, il les frappera, mais il les guérira; et ils se convertiront à l'Éternel, qui les exaucera et les guérira. En ce même temps, il y aura une route d'Égypte en Assyrie: les Assyriens iront en Égypte, et les Égyptiens en Assyrie, et les Égyptiens avec les Assyriens serviront l'Éternel. En ce même temps, Israël sera, lui troisième, uni à l'Égypte et à l'Assyrie, et ces pays seront l'objet d'une bénédiction. L'Éternel des armées les bénira, en disant: Bénis soient l'Égypte, mon peuple, et l'Assyrie, oeuvre de mes mains, et Israël, mon héritage!» Ce passage a trait au merveilleux avenir qui s'ouvrira quand le Seigneur reviendra avec Son Épouse avec puissance et une grande gloire. Dans l'optique de la toute proche manifestation de Jésus-Christ lors de l'enlèvement, nous voulons maintenant considérer la croissance porteuse de vie de l'individu croyant. Avant que le Seigneur, à Sa première venue, se présente à Israël comme Messie, Jean le baptiseur, qui avait annoncé Sa venue, avait prononcé cette parole remarquable: «Il faut qu'il croisse, et que je diminue» (Jean 3, 30). Pour les enfants de Dieu, croître dans la grâce est générateur de bénédictions! Jean s'est effacé derrière son Seigneur. Il a déclaré: «Jésus doit croître, mais moi, je dois diminuer dans la même mesure!» Le signe indéniable que Jésus-Christ croit en nous et que nous diminuons est l'augmentation de notre foi en Lui et la perte de notre confiance en nous-mêmes. Lui, Jésus, est à la fois le contenu, l'objet et le but de notre foi! La plus grande joie de Paul consistait à pouvoir écrire aux assemblées: «Votre foi croît beaucoup!» L'orgueil a toujours des effets destructeurs! Si votre moi croît en lieu et place de Jésus, s'Il n'est plus dans votre vie qu'un personnage secondaire, comme tout dans votre existence sera misérable! Parce que, par nous-mêmes, nous ne sommes rien, toute prétention personnelle est absolument grotesque. Toute mise en évidence de sa propre personne deviendra une névrose qui sera nécessairement suivie d'une humiliation pénible. Le Seigneur Jésus a dit à trois reprises: «Quiconque s'élèvera sera abaissé, et quiconque s'abaissera sera élevé» (Matth. 23, 12; Luc 14, 11; Luc 18, 14b). Écoutez ce vantard! Il est si enflé de prétention qu'il en est rebutant! Voyez cet homme (ou cette femme) si fanfaron, si excentrique, en tenue vestimentaire si voyante qu'il (elle) en est repoussant! On dirait des épouvantails! Malheur quand le moi croît ainsi! Du roi Ozias qui avait été l'objet de très riches bénédictions et dont Dieu s'était servi, il est dit: «Mais lorsqu'il fut puissant, son coeur s'éleva pour le perdre» (2 Chron. 26, 16a). Aux yeux de Dieu, l'orgueil est une abomination! Nous devons savoir que toute manifestation de suffisance, qui équivaut à un refus de s'humilier, procède de cet orgueil vis-à-vis de Dieu et de notre entourage! Ce défaut ne connaît pas de limites. Des dictateurs comme Saddam Hussein sont fous d'orgueil. Ne s'est-il pas fait appeler «le soleil de l'orient»? Cela s'inscrit dans la ligne d'Ésaïe 14, 13b: «Je monterai au ciel, j'élèverai mon trône au-dessus des étoiles de Dieu.» C'est pourquoi Dieu abaisse les orgueilleux. Voici ce que dit l'Éternel dans le livre de Job: «Tu viendras jusqu'ici, tu n'iras pas au-delà ici s'arrêtera l'orgueil de tes flots» (Job 38, 11). Ce fut le cas de Satan dans son désir insensé de s'élever. Il faut trouver là l'origine de ce qui sera, plus tard, la catastrophique histoire de l'humanité. L'auto-glorification de cette «brillante étoile du matin» a produit le royaume des ténèbres. Cette «étoile du matin» était au départ une créature de Dieu, un prince des anges. Mais ayant voulu s'élever au-dessus de l'Éternel, il fut précipité dans les profondeurs! Ce temps de la fin se propose précisément la même évolution: toutes les politiques de notre société de consommation manipulée et sans retenue tendent vers la croissance. On veut non seulement posséder toujours plus, mais on désire également s'affirmer davantage. Un fait très symptomatique: il y a plusieurs années déjà (en 1973), le «Club de Rome» a publié le fameux livre intitulé «Limites de la croissance». Il y a ceci d'infiniment grave: plus l'homme moderne s'éloigne du Dieu vivant, plus il se montre immodéré dans ses revendications! Pensons, par exemple, à l'Allemagne où les salariés ont obtenu la semaine de 35 heures de travail! Cette évolution atteindra son point culminant dans la manifestation de «l'homme de péché» qui s'élèvera au-dessus de tout. Il se présentera comme étant Dieu! Ce sera l'Antichrist. Et parce que son esprit fait sentir son influence de plus en plus fortement dans ce monde, il est extrêmement important que nous, qui croyons en Jésus-Christ, adoptions l'attitude diamétralement opposée, à savoir: «Il faut qu'il croisse, et que je diminue» (Jean 3, 30)! Notre foi en Lui, laquelle Il a Lui-même mise dans notre coeur, doit croître! Dans l'histoire du salut, ce ne furent jamais que quelques individus qui vécurent cette merveilleuse expérience: ils diminuèrent personnellement et le Seigneur grandit en eux. Pensons à Abraham dont la foi dans l'Éternel augmenta alors que sa confiance en lui-même disparut. Il n'avait rien en quoi pouvoir espérer. Son corps était déjà amorti; pourtant, il crut «ayant la pleine conviction que ce que Dieu promet, il peut aussi l'accomplir» (Rom. 4, 21). C'est ainsi que l'Éternel grandit en lui. Pour cette raison, de tels hommes et de telles femmes sont jusqu'à ce jour en grande bénédiction, bien qu'étant depuis longtemps auprès du Seigneur. Chez Hénoc également, nous trouvons cette croissance porteuse de bénédiction; le peu que la Bible nous rapporte de cet homme est d'une importance considérable: «Hénoc marcha avec Dieu; puis il ne fut plus, parce que Dieu le prit» (Gen. 5, 24). Il vaut la peine de mettre ces mots en évidence: «... il ne fut plus ...» Telle fut sa marche ici-bas: il n'était pas – c'est Dieu qui était! Cette croissance chez Hénoc fut bien visible durant trois cents ans, puis il fut enlevé. Il y eut ensuite cette terrible destruction que connut la terre par le déluge! «Et Hénoc vécut soixante-cinq ans, et engendra Methushélah. Et Hénoc, après qu'il eut engendré Methushélah, marcha avec Dieu trois cents ans; et il engendra des fils et des filles. Et tous les jours de Hénoc furent trois cent soixante-cinq ans. Et Hénoc marcha avec Dieu; et il ne fut plus, car Dieu le prit» (Gen. 5, 21-24; vers. Darby). «300» a pour sens biblique «destruction». La lettre hébraïque «shin» signifie «dent», symbole de destruction mais aussi de préparation; c'est la clé du nombre 300. Gédéon frappa les Madianites avec ses 300 vaillants guerriers. Avec 300 renards, Samson mit le feu à la récolte des Philistins. Abisaï, frère du commandant Joab, tua 300 hommes avec sa lance. Le roi de Juda Asa frappa l'armée des Cushites et détruisit 300 chars de guerre. À Suse, la capitale de la Perse (voir le livre d'Esther), les Juifs tuèrent 300 de leurs pires ennemis. Dans le cadre de l'appel d'Abraham, le 300ème verset de l'Ancien Testament nous montre que ses liens avec son pays, ses amis et la maison de son père durent être brisés. Chez cet homme de Dieu déjà, ce principe était d'application: «Il faut qu'il croisse, et que je diminue!» Nimrod, «grand chasseur devant l'Éternel» et «destructeur», portait un nom dont la valeur numérique est 300. Au 300ème verset de l'Évangile selon Jean, le Seigneur Jésus parle de Satan, «le meurtrier dès le commencement»: «Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fonds; car il est menteur et le père du mensonge» (Jean 8, 44). Hénoc est un type prophétique de l'Église du Seigneur. Ainsi que je l'ai déjà écrit, après son enlèvement survint une terrible destruction par le déluge! De même, après notre départ la Babylone mondiale sera anéantie, événement dont nous venons d'avoir un échantillon au Koweït. Hénoc ne fut plus; il s'en était allé auprès de celui avec qui il avait marché 300 ans. L'Éternel avait grandi en lui de sorte qu'il Lui était devenu semblable. C'est dans cette ressemblance avec Lui que réside cette merveilleuse puissance de l'enlèvement! Comment pouvez-vous espérer être rendu semblable à Jésus: «Nous serons semblables à lui» 1 Jean 3, 2), s'Il ne peut, dès maintenant, croître en vous? Parce que cette croissance ne se sera pas faite, Il devra, en ce jour-là, dire à plus d'un: «Je ne te connais pas. Je n'ai pas grandi en toi. Tu ne m'as laissé aucune place dans ta vie. Retire-toi de moi, ouvrier d'iniquité!» Ne saisissez-vous pas toute l'importance de cette parole de Jean 3, 30: «Il faut qu'il croisse, et que je diminue!»? Pourquoi certaines prières ne sont-elles pas exaucée... Je l'écrirai une fois encore: S'Il ne peut grandir en vous, c'est votre moi qui croîtra! Paul nous parle d'une prière non exaucée dans sa propre vie, et il nous en donne la raison: la possibilité de tomber dans l'orgueil: «Et pour que je ne sois pas enflé d'orgueil, à cause de l'excellence de ces révélations, il m'a été mis une écharde dans la chair, un ange de Satan pour me souffleter et m'empêcher de m'enorgueillir» (2 Cor. 12, 7). À trois reprises, il a supplié le Seigneur qu'Il le délivre de cette «écharde dans la chair», mais en vain! La réponse divine fut: «Ma grâce te suffit, car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse» (2 Cor. 12, 9). «L'écharde dans la chair», qui ne fut pas enlevée malgré des supplications, servit pour ainsi dire de mesure de sécurité. Bien que ce soit là l'unique cas mentionné dans le Nouveau Testament, ce fait est d'une grande importance et doit constituer un sérieux avertissement. L'orgueil empêche la croissance de Jésus en nous; il pourrait ainsi devenir le péché le plus grave et le plus funeste, en ce sens qu'il conduit directement à l'autodestruction! C'est parce qu'il était pleinement conscient de ce danger que Paul écrivit à Timothée de ne pas désigner comme ancien un nouveau converti, «de peur qu'enflé d'orgueil, il ne tombe sous le jugement du diable» (1 Tim. 3, 6). Satan s'efforce de mettre dans chaque croyant le «syndrome de Lucifer» afin de le faire tomber «sous le jugement du diable». L'orgueil procède toujours de lui; il est une de ses armes les plus destructrices. C.S. Lovett a exprimé un jour cette pensée: Les démons se tiennent constamment tout près de nous, et ils saisissent la moindre occasion de flatter notre âme déchue. Qui peut concevoir tout ce que Dieu pourrait mettre en oeuvre pour Ses serviteurs s'Il le voulait!? Si nous ne nous enorgueillissons pas ouvertement d'une prédication pleine d'onction, d'une réponse dans une circonstance particulière, d'un miracle de la foi ou d'autres expériences dans le domaine spirituel, nous sommes pourtant tentés d'y voir une confirmation de notre moi et de nous en réjouir. Nous avons tout spécialement besoin de la grâce divine pour ne pas tomber dans les pièges de Satan. Étant donné que la plupart des individus sont portés à s'enorgueillir à la moindre occasion, Dieu ne se manifeste pas souvent à eux par Sa puissance miraculeuse pourtant demandée dans la prière, même s'Il aimerait le faire. Ils Le priveraient de Sa gloire! Cela ne veut cependant pas dire que Dieu a retiré Ses promesses. S'Il ne réagit pas toujours à nos requêtes, c'est parce que nos faiblesses et nos manquements humains L'en empêchent, alors que Sa réponse est déjà prête. À travers le refus divin d'exaucer la prière de Paul – car Il ne voulait pas voir Son serviteur «s'enfler d'orgueil à cause de l'excellence de ces révélations» – nous pouvons comprendre pourquoi Dieu s'abstient parfois d'accorder l'exaucement à Ses enfants. Sur les rives des siècles gisent les épaves de bien des vies humaines; ces dernières se sont brisées sur l'écueil qui a pour nom «orgueil spirituel» né d'une réalisation divine (dans ces vies). Si nous diminuons, c'est-à-dire si notre moi décline, et si Jésus croit en nous, Dieu fera de grandes choses en et par nous! Si le Seigneur n'agissait pas dans Ses serviteurs pour qu'ils deviennent humbles de coeur, il se pourrait fort bien que l'exaucement d'une prière conduise à l'orgueil, lequel, c'est connu, mène à la chute. Si Dieu pouvait être certain que l'intercesseur restera humble, avec quel empressement et combien plus souvent Il lui accorderait des exaucements! Oh, si Jésus grandissait en nous ... ! «Il faut qu'il croisse, et que je diminue!» (Jean 3, 30). Voulez-vous vraiment que, dès cet instant, Jésus-Christ croisse en vous et que vous diminuiez? Si oui, faites donc ce que Pierre recommande: «Humiliez-vous donc sous la puissante main de Dieu, afin qu'il vous élève au temps convenable» (1 Pierre 5, 6). Amen. Wim Malgo © Nouvelles d'Israël 06 Juin 1991
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QU'Y A-T-IL DERRIÈRE LA VIERGE, OU ROME ET L'ORIGINE DU CULTE DU NOUVEL ORDRE MONDIAL?
Ce texte, de première importance, peut cependant être vu comme très offensant pour certains. Je voudrais bien qu'il en soit autrement, mais mon amour de LA VÉRITÉ, Yéshuah (Jésus en hébreu), rend pour moi toutes autres choses comme sans saveur en comparaison. Mon but n'est pas de blesser ni d'offenser qui que ce soit, mais de faire connaître la vérité, car Yeshua, (Jésus en hébreu), est LA VÉRITÉ personnifiée et personne d'autres! Jean 14:6 Jésus lui dit: Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. Malheureusement, la vérité est souvent offensante pour certains. Mais en ces jours, qui sont les derniers, à l'approche de la Grande Tribulation, nous avons besoin, plus que jamais de comprendre le rôle inévitable que jouera ce culte Babylonien de «La Reine du Ciel» qu'enseigne l'Église Romaine. Voici premièrement une liste de versets provenant des écritures et qui décrivent parfaitement ce culte à la «Sainte Vierge». Jérémie 7:18 Les enfants ramassent du bois, Les pères allument le feu, Et les femmes pétrissent la pâte, Pour préparer des gâteaux à la reine du ciel, Et pour faire des libations à d'autres dieux, Afin de m'irriter. Jérémie 44:17-19 Mais nous voulons agir comme l'a déclaré notre bouche, offrir de l'encens à la reine du ciel, et lui faire des libations, comme nous l'avons fait, nous et nos pères, nos rois et nos chefs, dans les villes de Juda et dans les rues de Jérusalem. Alors nous avions du pain pour nous rassasier, nous étions heureux, et nous n'éprouvions point de malheur. Et depuis que nous avons cessé d'offrir de l'encens à la reine du ciel et de lui faire des libations, nous avons manqué de tout, et nous avons été consumés par l'épée et par la famine.... D'ailleurs, lorsque nous offrons de l'encens à la reine du ciel et que nous lui faisons des libations, est-ce sans la volonté de nos maris que nous lui préparons des gâteaux pour l'honorer et que nous lui faisons des libations? Jérémie 44:22-23 L'Éternel n'a pas pu le supporter davantage, à cause de la méchanceté de vos actions, à cause des abominations que vous avez commises; et votre pays est devenu une ruine, un désert, un objet de malédiction, comme on le voit aujourd'hui. C'est parce que vous avez brûlé de l'encens et péché contre l'Éternel, parce que vous n'avez pas écouté la voix de l'Éternel, et que vous n'avez pas observé sa loi, ses ordonnances, et ses préceptes, c'est pour cela que ces malheurs vous sont arrivés, comme on le voit aujourd'hui. Jérémie 44:25 Ainsi parle l'Éternel des armées, le Dieu d'Israël: Vous et vos femmes, vous avez déclaré de vos bouches et exécuté de vos mains ce que vous dites: Nous voulons accomplir les voeux que nous avons faits, offrir de l'encens à la reine du ciel, et lui faire des libations. Maintenant que vous avez accompli vos voeux, exécuté vos promesses. Et voici maintenant une conversation entre Marie et Jésus, telle que rapporté dans les écritures et qui indique le genre de relation qu'il y avait alors entre eux: Jean 2:4 Jésus lui répondit: Femme, qu'y a-t-il entre moi et toi? Mon heure n'est pas encore venue. Jean 2:5 Sa mère dit aux serviteurs: Faites tout ce qu'il vous dira. Ce ne sont pas là les paroles d'un fils soumis à l'autorité de sa mère, puisqu'il ne l'appelle plus «mère», mais «femme». Et puis par ses paroles, Marie démontre qu'elle n'a plus d'autorité sur son fils, puisqu'il a repris ses attributs de Maître et de Seigneur de l'univers dont il s'était dépouillé pour un peu de temps. Dans ce texte, Marie ne nous dit pas d'obéir «à elle», ni d'obéir au Pape, mais elle nous dit d'obéir «à lui», le Fils de Dieu. Si elle était encore ici, Marie vous dirait que ce culte est de l'idolâtrie et du paganisme. Elle vous dirait les même chose que l'Apôtre Paul nous dit dans 1 Timothée 2:5, qu'il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme. Il est intéressant de voir ce qu'un ancien Grand Prêtre Romain disait au le deuxième siècle avant Jésus-Christ: «Il est impératif de séduire les masses afin qu'elles soient soumises à l'autorité de notre religion». (Cette parole fut dite par Quintus Mucius Scaevola, Souverain Pontife de Rome, au 2ème siècle avant Jésus-Christ.) Le titre de Souverain Pontife vient du latin Pontifex Maximus, et il était associé à la plus haute position de la prêtrise païenne. Ce titre fut officiellement donné au Pape, par l'Empereur Gratien en 375 après Jésus-Christ. Jusqu'à cette époque, ce titre était réservé uniquement au chef de la religion (païenne) de Rome et celui-ci transféra ce titre à celui qui allait devenir le chef de la nouvelle religion de Rome. Boniface III, communément appelé St. Boniface, accepta ce titre de Souverain Pontife, ce qui fit de lui le dirigeant suprême de l'Église de Rome. Il est considéré comme le premier Pape officiel de l'Église Catholique. Tous les évêques précédents, ainsi que Grégoire le Grand en 600 après Jésus-Christ, refusèrent ce titre à cause de son caractère anti-biblique. C'est depuis cette date que le titre de Pontife est attribué à l'évêque de Rome. Les écrits de Malachi Martin Malachi Martin, auteur renommé ayant décrit de quelle façon s'installera ce gouvernement mondial, et quelle sera l'implication du Vatican dans cette affaire. Voici un extrait provenant d'un de ses livres: «À la fin de cette décennie, sera établie le premier gouvernement mondial à apparaître sur dans la société des nations. Ce gouvernement aura le pouvoir et toute l'autorité pour décider de toutes les issues de la vie humaine. Il régnera sur les six millions d'individus qui peupleront la terre dans le début du troisième millénaire.» (*Notez que le troisième millénaire ne commencera qu'en l'an 2001) Prêtre Jésuite de l'Église Romaine, Martin décrivit dans son livre «la lutte pour le contrôle du Nouvel Ordre Mondial» entre le Pape de Rome, la Russie, et l'Ouest. Il rapporta plusieurs événements significatifs qui devaient se réaliser avant l'instauration de ce gouvernement mondial, événements «qui devaient faire trembler le monde entier, de telle sorte que celui-ci se trouverait alors contraint de se plier à l'autorité de la Vierge Marie et du Pape en tant que «Vicaire du Christ.» Il est donc très impératif que les vrais Croyants en Jésus-Christ comprennent la nature réelle des scénarios des derniers jours. C'est pourquoi nous examinerons la signification de ces événements qui s'accompliront bientôt devant nos yeux et qui produiront un étonnement universel. Voici maintenant quelques passages provenant d'un document Catholique qui traite du sujet des apparitions de la Vierge et de leurs implications pour les événements de la fin, et qui s'intitule: «Marie, Notre Dame de Fatima: Pour nous conduire dans le nouveau Millénaire,» publié par End Times Messages (P.O. Box 14, Crawley, WV 24931; téléphone (304) 392-6676): «Si vous êtes de ceux qui n'ont jamais entendu parler des apparitions de Fatima , voici son message qui est diffusé à travers le monde. Mais indépendamment du fait que vous croyiez ou non en ces apparitions, il est inévitable que dans un proche avenir tout être humain sera grandement affecté par ceux-ci, et cela à tous les endroits de la planète.» «Ces apparitions commencèrent le 13 mai 1917 avec la première apparition de Marie à trois jeunes bergers de Fatima, dans le Portugal. Ces apparitions de la Vierge continuèrent pendant plus de six mois, à chaque 13ème jour de chaque mois, jusqu'au 13ème jour du mois d'octobre 1917. Cette première manifestation attira plus de 75,000 personnes. Ces apparitions avaient pour but de livrer au monde trois messages, dont deux furent gardés secret jusqu'en 1960. Dans le premier message qu'elle révéla, Marie donna un ultimatum au Pape, lui ordonnant de lui consacrer la Russie afin qu'elle se convertisse au Catholicisme avant 1960. Si le Pape ne réussissait pas à faire cela, alors le monde entier se verrait sévèrement châtié par la Russie. Rappelez-vous que c'est en 1917 qu'arriva la révolution Bolchévique, et que commença le communisme en Russie.» «Cependant, aucun Pape ne révéla ce message au monde, et comme conséquence, le monde entier se trouve maintenant sous le jugement déclaré par Marie en 1917. Gardez à l'esprit que c'est à cette date du 13 mai 1981 que le Pape Jean Paul II fut miraculeusement sauvé par la Vierge lors de l'attenta qui eu lieu contre sa personne. C'est pourquoi cette date du 13 mai a été déclarée la fête officielle de la Vierge Marie, qui est «Notre Dame de Fatima.» Depuis cette date, les cultes à Marie ont considérablement augmentés parmi ses fidèles et les plus hautes instances de l'Église Catholique Romaine et de l'Ordre des Prêtres Jésuites, ont littéralement fait la promotion de celle-ci afin d'emmener le monde à se plier à sa domination.» «L'un des meilleurs livres qui fut écrit sur ce sujet fut «The Keys of This Blood, écrit en 1990 par le prêtre Jésuite Malachi Martin. Malachi Martin était un homme du haut pouvoir de l'Église Catholique et qui était dans les secrets du Vatican. Dans les pages 623 à 640 et 656 & 657 de son livre, il met tout particulièrement l'emphase sur le fait que le monde est présentement sous la menace d'une condamnation divine, et qui entraînera bientôt des événements qui propageront le chaos dans le monde. En page 639, il est dit qu'un événement extraordinaire «fissionnera» l'histoire humaine, faisant ainsi une séparation immédiate et définitive entre cette nouvelle ère et le passé. Il est dit que cette époque sera marquée par un événement céleste qui sera vu du grand publique, et qui se manifestera également dans les océans, et sur tous les continents de la planète. «Cet événement touchera tout particulièrement le soleil, qui brille présentement à chaque jour sur les vallées, les montagnes et les plaines de la terre. Mais lors de ces événements, il n'apparaîtra aucune lumière provenant de cette étoile de notre système solaire pendant une durée de trois jours. Alors apparaîtra la gloire de la femme...» Il dit cela en parlant de Marie. En page 656, se référant à ce même événement, il dit: «C'est après cet événement que Jean Paul II attend. Dieu interviendra premièrement, avant que ne puisse commencer le «Grand» ministère de Jean Paul II envers tous les hommes de la terre.» Et en page 657 il ajoute que ces événements «commenceront soudainement, et dans une confusion générale des pensées voilées de l'incompréhension humaine.» Martin nous dit que «La femme habillée du Soleil» apparaîtra, et délivrera miraculeusement tout ceux qui se seront mis sous l'ombre de Jean Paul II. Il parle également de la lutte pour la domination mondiale pour l'obtention du pouvoir dans le Nouvel Ordre Mondial, dont seulement l'un d'entre-eux sortira victorieux. Selon Martin, après la destruction des États-Unis d'Amérique et de la Russie, c'est la Vierge Marie qui triomphera sur le monde, ce qui veux dire que l'Église de Rome obtiendra la proéminence dans le monde entier. Lorsque Malachi Martin utilise le mot «fission», pour décrire cet événement majeur qui, selon lui, séparera l'histoire humaine, il fait en réalité référence à deux choses, la première c'est une séparation radicale entre deux âges, et la deuxième sous-entend l'action de la fission atomique, produite lors de l'explosion d'une bombe nucléaire. Il est dit dans Daniel 7:25 que l'Antéchrist «espérera changer les temps et la loi. N'est il pas étrange que les adeptes de la Vierge parlent de cet événement comme une coupure de l'histoire humaine. Et puis il y a l'impact qu'un tel événement produirait sur les gens. Imaginez la panique que susciterait un tel chaos. Sûrement que les masses media et les millions de membres de l'Église Catholique s'empresseraient d'affirmer que ces événements seraient en fait le résultat des avertissements de Marie. Puis ce qui resterait de la Russie se consacrerait finalement au Pape et la Vierge Catholique. Qui serait capable se soutenir la pression lorsque le monde entier ploiera les genoux devant la Vierge Catholique et son Pape? Seulement ceux qui sont fondés et enracinés dans la foi et dans la parole de Dieu qui est la SEULE vérité. Ce genre de conversion que prêche la Vierge, n'est-elle pas le même esprit que celui de Inquisition, qui est de «sauver les âmes des hommes» par n'importe quel moyen? Les résultats de cette grande supercherie ne sont-ils pas connus aujourd'hui; la mort de milliers d'innocents et le sang versé de nombreux Chrétiens. Martin fait un lien très étroit entre les apparitions de la vierge et la venue «d'un fils qui régnera sur toutes les Nations avec une verge de fer.» Mais ce fils sera-t-il le Christ ou l'Anti-Christ? Je pense que les événements qui accompagneront sa venue nous donne une très bonne indication de ce que sera réellement son identité. C'est ce que nous verront plus loin. Mais essayons maintenant d'expliquer la nature des apparitions de la vierge. Les continuelles apparitions de la Vierge sont difficiles à expliquer par elles-mêmes, mais à la lumière des écritures, nous sommes à même de trouver une explication satisfaisante et qui est selon la vérité. Les seules personnes qui ne sont pas troublées par ces phénomènes sont ceux qui pratiquent la dévotions au culte Romain de Marie. Par contre, ces choses devraient troubler quiconque a sérieusement plongé ses regards afin de comprendre ces choses à la lumière des écritures. 2 Thessaloniciens 2:9-12 L'apparition de cet impie se fera, par la puissance de Satan, avec toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges mensongers et avec toutes les séductions de l'iniquité pour ceux qui périssent parce qu'ils n'ont pas reçu l'amour de la vérité pour être sauvés. Aussi Dieu leur envoie une puissance d'égarement, pour qu'ils croient au mensonge, afin que tous ceux qui n'ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir à l'injustice, soient condamnés. 2 Corinthiens 11:14 Et cela n'est pas étonnant, puisque Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Ces apparitions sont des plus fondamentales pour le plan de Rome dans l'implantation de ce que Martin appelle «le Grand Dessin», et qui se réalisera lorsque Rome régnera à nouveau dans les mentalités des hommes de la terre. Mais à ceux pour qui la parole de Dieu, est la plus haute source de vérité, la nature de ces étranges apparitions s'expliquent très clairement. C'est pourquoi, Dieu a décidé d'envoyer cette puissance d'égarement qui sous des apparences chrétiennes, est à même de séduire ceux qui, tout en se disant croyant, rejettent sa parole en tant que seule vérité suprême. Le livre de Malachi Martin décrit la vraie bataille qui se passe dans le monde spirituel. Bientôt, les superpuissances s'entrechoqueront les unes et les autres dans cette course au pouvoir dans la guerre la plus destructrice que le monde n'ait jamais connu. La Russie détruira bientôt l'Amérique. Cependant, ces superpuissances ne peuvent rien faire sans cet esprit que propage le Vatican. Nous sommes les témoins de la grande finale de l'histoire humaine qui se déroulera bientôt sous nos yeux. De tout cela, Malachi Martin nous a donné une foule d'information qui nous sont très utiles pour la compréhension de cette guerre spirituelle qui est en train de se préparer. La doctrine Catholique Romaine à la lumière des écritures est une clé pour la compréhension de ce que sera cette puissance d'égarement. La nature des apparitions de la Vierge est très simple, mais son explication laisse une image assez peu flatteuse de ce qu'elle est en réalité. Selon la parole même du Pape Jean Paul II «Le concile de Vatican II, voit en la «Mère de Dieu» un modèle par elle-même.» Pendant de nombreux siècles, la Vierge Romaine a déclaré son message. Mais durant le dernier siècle, son action a remarquablement augmenté. Depuis l'apparition de Fatima de 1917, plus de 300 apparitions ont été rapportées, et ses statues ont pleurés des larmes de sang. Et sa popularité est à son plus haut. Des centaines d'adorateurs de Marie dépensent maintenant des sommes colossales en livres, publiant des lettres, et toute autre forme de propagande pour répandre la foi en ces apparitions, afin de propager l'adoration à «la Vierge». Nous savons, bien sûr que Marie était la mère vierge de Yeshua, Jésus de Nazareth. Mais cela avait uniquement pour but d'accomplir ce qui avait été annoncé par le prophète Ésaïe: Esaïe 7:14 C'est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe, Voici, la jeune fille deviendra enceinte, elle enfantera un fils, Et elle lui donnera le nom d'Emmanuel. Dans ce texte, le prophète Ésaïe, étant allé auprès du roi Achaz, lui proposera de lui révéler un signe de son choix de la part de l'Éternel. Mais celui-ci ayant refusé, l'Éternel lui donnera lui-même un signe, mais qu'il ne pourra pas voir de ses propres yeux, celui de la naissance du Messiah. La vierge, n'est pas ce que l'Église Romaine appelle «La nouvelle Ève», ou ce qu'elle appelle «l'épouse bien heureuse du Saint-Esprit» et «l'Arche de la Nouvelle Alliance»! Ces termes qui sont étrangers aux écritures proviennent des pratiques Païennes de la Rome Antique. Ils ont été introduit dans le vocabulaire Catholique par la distorsion des écritures. Le terme «Épouse de Christ» a été attribué, de façon générale, à l'Église, dans ce que cette expression représente cette relation profonde entre celle-ci et son Seigneur: 2 Corinthiens 11:2 Car je suis jaloux de vous d'une jalousie de Dieu, parce que je vous ai fiancés à un seul époux, pour vous présenter à Christ comme une vierge pure. En fait, cette doctrine de «la Vierge» est si importante dans l'Église Romaine qu'elle a réussi à séduire de nombreuses personnes de telle sorte qu'il est pratiquement impossible pour eux d'accepter la parole de Dieu, tellement celle-ci est contraire à leur tradition. Ce n'est pas en vain que le Seigneur parla d'eux: Matthieu 15:6 Vous annulez ainsi la parole de Dieu au profit de votre tradition. Il est important ici de souligner que dans ce texte de Jean 2:4, que nous avons vu précédemment, le Seigneur s'est bien gardé d'appeler Marie «Mère», utilisant plutôt le mot «Femme.» Ceci prouve que le Seigneur désapprouve toute forme d'exaltation Païenne dédiée à la «Mère Marie», chose que tout croyant en la parole de Dieu est à même de comprendre. Les Chrétiens doivent uniquement Prier le Père dans le Nom de Yeshua, Jésus. Les Prières à Marie, et les prières aux saints sont des pratiques Païennes qui violent les commandements des écritures, autant de l'Ancien que du Nouveau Testament. Il est juste de demander à d'autres croyants de se réunir pour intercéder dans la prière avec eux. Cependant, prier les morts et se prosterner devant des statues sont des choses que condamnent les écritures et qui sont contraire à la vie spirituelle: Ésaïe 8:19 Si l'on vous dit: Consultez ceux qui évoquent les morts et ceux qui prédisent l'avenir, Qui poussent des sifflements et des soupirs, Répondez: Un peuple ne consultera-t-il pas son Dieu? S'adressera-t-il aux morts en faveur des vivants? Deutéronome 18:10-12 Qu'on ne trouve chez toi personne qui fasse passer son fils ou sa fille par le feu, personne qui exerce le métier de devin, d'astrologue, d'augure, de magicien, d'enchanteur, personne qui consulte ceux qui évoquent les esprits ou disent la bonne aventure, personne qui interroge les morts. Car quiconque fait ces choses est en abomination à l'Éternel; et c'est à cause de ces abominations que l'Éternel, ton Dieu, va chasser ces nations devant toi. Exode 20:4-5 Tu ne te feras point d'image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre. Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point; car moi, l'Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l'iniquité des pères sur les enfants jusqu'à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me haïssent. N'est-il pas étonnant, à la lumière de ce verset, de voir tant de statues se dresser dans les Églises de Rome. Ce n'est pas pour rien que l'Église Romaine a retranché le deuxième commandement pour le remplacer par un autre dans sa propre encyclique, car en faisant cela, celle-ci est à même de promouvoir cet ancien culte Païens de la vierge. Dieu n'a pas changé le deuxième commandement car le Seigneur lui-même a clairement dit dans Matthieu 5:18 «qu'il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu'à ce que tout soit arrivé». Lorsqu'ils prétendent qu'ils ont réduit le rôle de la Vierge, Vatican II révèle en fait son vrai visage quand il élève la Vierge Romaine au titre de «Mère de Dieu et de notre Seigneur Jésus-Christ» déclarant ainsi que celle-ci est non seulement la mère terrestre de Yeshua ha Messiah, Jésus-Christ, mais également sa mère spirituelle ainsi que celle du Père! Ceci est une grande séduction, et également une abomination mensongère aux yeux de l'Éternel, et qui est la perpétuité de cet ancien culte Babylonien et de la Rome Antique dédié à la déesse Païenne de «La reine du Ciel». Ce culte est si important que la vaste majorité des Catholiques prient «La Vierge», au lieu de Dieu. Par ce culte, Rome a exalté et trôné Lucifer dans le Vatican, attendant le jour où, sous le couvert du «Coeur immaculé de Marie», Rome sera restaurée dans sa splendeur première pour briller aux yeux de toutes les nations comme étant la source de cette lumière angélique qui provient de Lucifer. C'est pourquoi le dernier message de cet esprit angélique se termine en disant: «... Mais à la fin mon Coeur Immaculé triomphera.» Contrairement à la foi Chrétienne, l'Église Romaine rejette cette doctrine biblique qui enseigne que Yeshua ha Messiah, Jésus-Christ, reviendra pour établir son règne sur la terre pour une période de mille ans, avant son jugement final, tel que décrit dans le chapitre 20 de l'Apocalypse. En fait, cette doctrine biblique a été déclarée «anathème» et une «hérésie» par le Pape, terme employé par celui-ci uniquement dans les cas de «crimes graves», selon l'Encyclopédie Catholique.
Les dirigeants de l'Église Catholique Romaine, ainsi qu'un grand nombre de leurs adeptes anticipent un «Règne de la Vierge». Cette idée a été activement répandue par de nombreux groupes tel que «L'armée de Marie», qui font la promotion des paroles et de la dévotion à la Vierge de Fatima. Les prières de leur dévotion s'expriment comme suit: «Je consacre entièrement à toi, moi-même, mon pays ainsi que tous mes amis. Règne sur nos coeurs, chère Mère &». Ceux qui participent à la consécration de «la Vierge», appel en fait à la renaissance du règne du Vatican, qu'ils appellent: «l'Âge de Marie... un âge dans lequel les hommes ne feront qu'un avec Marie, pour devenir la parfaite copie de Marie...» par la consécration du monde à son «Coeur Immaculé», selon les messages transmis lors de ses nombreuses apparitions. Ces messages ont été répétés par le Pontife et ses Évêques à plus de trois reprises depuis l'apparition de Fatima en 1917, incluant la plus récente de celles-ci en 1984. Ces mêmes paroles ont été sur les lèvres du Pape Jean Paul II à de nombreuses reprises, surtout depuis, selon ses paroles, «Qu'il a miraculeusement échappé à la mort grâce à celle-ci.» Jean Paul II recommandent à ses fidèles une consécration complète et une entière dévotion à la Vierge dans un «esclavage» à celle-ci. Le corps et toutes ses parties doit être selon lui dédié à la Vierge. L'âme, l'intelligence, et la liberté doit lui être concédé. Tout ce qui existe, selon le Pape, doit lui appartenir, les choses, les humains et les âmes. En un mot, elle est selon lui: «Co-redemptrice» pour le salut des âmes. Dans l'Église Romaine, la consécration à la Vierge est plus importante que ne l'est celle qui revient au Seigneur Yeshua, et le Pape déclare qu'il est la seule autorité divine en la matière. En effet, c'est lors du premier Concile du Vatican, en 1870, que fut établi le dogme de l'infaillibilité du Pape. L'Église Romaine jugea que ce changement était nécessaire pour éliminer la confusion qui s'était déjà installé dans l'Église et ce depuis ses débuts. Plusieurs Papes se contredisaient les uns les autres dans leurs enseignements et cela devint un très grand embarras pour eux. C'est pourquoi cette doctrine de l'infaillibilité Papale «ex cathedra» fut mise de l'avant par l'Église Romaine. De là sorti la nouvelle loi de 1870 «ex cathedra» qui voulait dire que lorsque le Pape parlait depuis le trône, ce qu'il disait devait être accepté par l'Église, indépendamment de son consentement, et ses décisions étaient irréfutables, et inéchangeables. Plusieurs décisions ultérieures furent prises grâce à cette promulgation «ex cathedra» et imposée à l'Église. Dans son livre, Malachi Martin nous donne de nombreux détails relativement à la position actuelle de l'Église Romaine. Il explique également le lien entre la consécration à Marie et la Politique actuelle du Vatican. Malachi Martin nous dit clairement, dans son livre, que c'est grâce à la consécration à la Vierge Marie que l'Église Romaine a réussi à étendre son pouvoir sur la Pologne. Il nous dit que cela est une bonne chose et que ce serait également une bonne chose pour le monde d'être dirigé par la théocratie Catholique Romaine, et c'est dans ce but qu'il a écrit ce livre, qu'il a entièrement dédicacé au «Coeur Immaculé». Martin dit: «que les principes démocratiques ne peuvent s'appliquer en présence de la révélation divine». Cette «révélation divine» réfère à cette «vision de la Vierge qui a été expérimenté par le Pape Jean Paul II.» La fin de ce chemin de consécration c'est la fin de la liberté de religion, de la liberté des nations, et également des libertés individuelles. C'est pourquoi ces principes collent si bien au Nouvel Ordre Mondial et à ses principes «démocratiques.» Le lien entre l'Antichrist et le Nouvel Ordre Mondial passe par une Papauté restaurée dans ses pouvoirs originels par la consécration à la Vierge, dont l'influence toujours plus grande devrait être pour nous comme un panneau d'avertissement relativement aux événements qui arriveront bientôt sur cette terre. Rome crois elle-même avoir reçu de Dieu le droit de régner sur le monde, en tant que représentant du Christ. Le poète Romain Virgil, déclara dans les temps antiques: «À toi, Oh! chef de Rome, appartient le droit de gouverner, car c'est ton privilège que d'imposer la paix aux nations; d'être clément, mais de conquérir, en détruisant tous les intransigeants.» Au cours des siècles, l'Église Romaine usa de tous les stratagèmes pour faire entrer dans son giron, toute forme de religion. Et c'est ainsi que Rome a trouvé sa place dans le wagon principal de l'oecuménisme. Le Vatican présente son mouvement oecuménique comme un esprit de «renouveau» et un mouvement de «réconciliation.» Ces mots ont un sens bien définie pour Rome, car il veut dominer sur toutes les religions du monde. Ce «Renouveau» est le renouveau de l'ancien Empire Romain, et la réconciliation réfère au principe de Jules César qui était «Le respect et l'intégration de tous les divinités étrangères dans une seule et même religion». Jules César fut le premier oecuméniste de l'histoire. L'Empire Romain plus que quiconque a embrassé un grand nombre de religions dans le but politique d'unir les peuples à son Empire, prévenant ainsi de nombreuses et coûteuses guerres entre les peuples étrangers. mais dans le même temps il exporta son culte à l'empereur afin de garantir leur loyauté à Rome. C'est exactement ce que fait présentement l'oecuménisme Romain. Le pontife est exalté au plus haut point dans l'Église Romaine, et le Vatican acceptera à bras ouvert toutes croyance, excepté les Juifs et les Chrétiens bibliques pour qui la Papauté est une abomination. La véhémente rhétorique de Rome à l'égard des Juif en dit long sur ce sujet, car elle est carrément antisémite. Le Pape n'a-t'il pas ouvertement accusé le peuple Juif de déicide, parce qu'il avait fait crucifier le Seigneur. Ainsi il avait essayé de faire porter à tout un peuple la responsabilité de sa mort expiatoire qui était pourtant le résultat du péché de tous les êtres humains. La violence antisémite de Rome ne changera pas dans le futur; mais elle ira plutôt en augmentant lorsque celle-ci obtiendra plus de pouvoir et que l'opportunité s'offrira à elle. Seulement les Chrétiens et les Juifs qui marchent dans les standards des écritures seront les ennemis de ce Nouvel Ordre Mondial. Comme le dit si bien Yeshua dans Jean 16 au verset 2: «l'heure vient où quiconque vous fera mourir croira rendre un culte à Dieu.» La Vierge Romaine jouera un rôle primordial dans cette future agression. Un regard rapide sur les anciennes pratiques païennes est à même de démontrer que cette religion est en fait remplie des mêmes croyances et des mêmes pratiques que pratiquait la religion de l'ancienne Babylone.
La proéminence de la Vierge est un culte qui s'étend hors de toutes les frontières de la Religion Romaine. Pendant des siècles, et même des milliers d'années, les prêtres Bouddhistes avaient une tradition d'après laquelle ils adoraient une Vierge avec un enfant dans ses bras et qu'ils appelaient «La mère de Dieu». (Les deux Babylones d'Alexandre Hislop, page 113). Les Babyloniens dans leurs régions populaires adoraient par-dessus tout une déesse et son fils, qui était représenté dans les tableaux et par des statues, représentant un petit enfant dans les bras de sa mère. En Égypte, la mère et l'enfant étaient adorés sous les noms d'Isis et d'Osiris. En Inde, et même aujourd'hui, ils sont adorés sous les noms d'Isi et d'Iswara. En Asie, c'est Cybèle et Deoius. Dans la Rome Païenne, elle apparaissait sous les noms de La Fortune et de Jupiter Puer (ou Jupiter l'enfant). En Grèce antique, c'était CÉRES, la grande Mère avec un nourrisson au sein, ou Irène, la déesse de la paix, avec l'enfant Plutus dans ses bras. Et puis il y a Shing Moo, la Sainte Mère des Chinois qui était représentée avec un enfant dans ses bras. (Les deux Babylones d'Alexandre Hislop, page 30 et 31). Puis finalement, plus près de nous, l'exaltation de la Vierge Marie est prescrite dans le Coran des Musulmans et l'apparition d'anges de lumière fait parti du culte du Nouvel Âge, tandis que son symbole agitent les féministes radicales qui soupirent après l'élévation de la femme dans le monde. La Vierge est maintenant un instrument de ralliement des mouvements charismatiques. Plusieurs églises protestantes se sont joint dans leur séduction spirituelle. La foi propagée par les anciens martyres de la réforme est maintenant compromise par bon nombre de ces leaders Chrétiens. Les adeptes de cette fausse doctrine encouragent leurs membres à «l'amour dans l'unité par la tolérance». Mais bien entendu, cette tolérance consiste à accepter toutes les autres croyances, même si celles-ci sont contraire à la parole de Dieu. Cette sorte d'amour n'est pas biblique, mais elle est plutôt satanique, car l'amour biblique doit s'exprimer dans la vérité. La vérité est parfois offensante pour plusieurs, mais elle est le fondement de la foi. Ce qu'ils pratiquent en fait n'est pas l'amour, mais plutôt un compromis et une dispersion de la vérité. Yeshua ne nous a pas appelé à plaire aux hommes, mais à Dieu. Cette doctrine est une séduction semblable à celle du serpent dans le jardin d'Éden, et par lequel il a réussi à séduire Adam et Ève. Dans Apocalypse 2:14, Dieu parle sévèrement contre ce qu'il appelle «la doctrine de Balaam», qui enseigna à Balak de mettre une pierre d'achoppement devant les fils d'Israël, pour les séduire de telle sorte qu'ils mangeassent des viandes sacrifiées aux idoles et qu'ils se livrassent à l'impudicité. Par le moyen de cette fausse doctrine qu'est «l'unité dans l'amour et la tolérance», l'Église Romaine a réussi à entraîner dans leur mouvement un grand nombre d'Églises Chrétiennes. La vérité est que tout au long de son histoire, la religion Catholique a absorbé toutes les religions du monde afin d'obtenir le contrôle sur le monde. Les apparitions et les messages de la Vierge ont un caractère purement oecuménique. Chaque manifestation est emprunte du même message qui est l'obéissance au Pape et aux enseignements de Rome. L'histoire de Rome est remplit de faits, tout aussi cruels les uns que les autres. Les crimes de l'inquisition et les tortures des croyants sont autant de faits qui ont entaché l'histoire de l'Église Romaine. Matthieu 7:15-16 Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au-dedans ce sont des loups ravisseurs. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons? En fait, cette Église a plus à voir avec les anciennes pratiques Païennes que celles qui se trouvent dans les écritures. Ce n'est pas la véritable Chrétienté. Les apparitions des dieux et de leur déesse était très répandue et était le résultat de la sorcellerie, en association avec les démons. Les statues de femmes, pleurant n'est pas quelque chose d'unique à l'Église Catholique, car ces manifestations spirituelles remplissaient l'ancien monde religieux de cette époque. Alexandre Hislop, dans son livre, Les deux Babylones, rapporte que «les images de la Vierge Babylonienne laissaient s'écouler des larmes. Plusieurs idoles païennes laissaient également échapper des larmes. Puis il ajoute que lorsque le prêtre brûlait de l'encens devant la statue de la déesse Hécate, le visage de la statue laissait alors apparaître un large sourire, ce qui terrifiait alors l'assistance.» Pourquoi la déesse Vierge Mère de Babylone était-elle appelée de la même façon que ne l'est aujourd'hui la Vierge de Rome? La réponse est très simple. Ces deux entités sont exactement les mêmes. Rome a littéralement élevé cette entité spirituelle au même niveau que ne l'est Yeshua ha Messiah en introduisant le dogme de «l'immaculée conception de la Vierge, prétendant qu'elle a les mêmes attributs que le Seigneur, étant selon eux, monté au ciel sans péché. Cette Assomption de la Vierge dans les cieux, et qui n'est rapporté nul part dans les écritures, est la base de leurs croyances en ces apparitions. Ces pratiques sont de la sorcellerie, et tout être humain qui y participe est en relation avec les démons. C'est pour ces raisons que nous devons désapprouver la foi en ces apparitions en tant que manifestations démoniaques. Selon les anciennes littératures païennes, la sorcellerie qui était souvent accompagné par des sacrifices humains, était intimement reliée au culte des morts. Il n'est donc pas étonnant que la religion Catholique mette tant d'emphase sur la communion avec les morts. Sur les reliques de leurs autels, on y retrouve d'innombrables images de leurs «saints», qui sont morts martyrs, et dans leurs prières ils font incessamment référence à leurs morts qu'ils associent à leur doctrine du purgatoire qu'on ne retrouve nulle part dans les écritures. Et puis dans leurs cultes, il y a cette étrange insistance sur le récit de la mort même de notre Seigneur et qu'ils représentent également sur leurs crucifix. Pour eux, le Seigneur est soit attaché à la croix, soit représenté sous la forme d'un petit enfant sans défense dans les bras de sa mère. Ne savent-ils pas qu'il est le Dieu vivant et le Roi de l'univers? Mais par-dessus toute autre chose, c'est la doctrine Catholique du Saint-Esprit, relié à ce culte de la vierge, qui laisse apparaître toute la vraie nature de ce culte. Lorsqu'il est dit, dans les écritures que les croyants sont le temple du Saint-Esprit, cela signifie que (Ephésiens 3:17) «Christ habite dans nos coeurs par la foi.» Mais lorsque Rome dit que Marie est le Temple ou le Tabernacle de Dieu, cela veut dire, au vrai sens païen de ce mot, que l'union entre-elle et la Divinité est analogue à l'union hypostatique entre la nature humaine et la nature divine du Christ. Selon les écritures, la nature humaine du Christ est le «tabernacle de Dieu,» c'est à dire que la nature divine a voilé sa gloire en prenant notre nature, de telle manière que nous pouvons nous approcher sans crainte du Dieu saint. Philippiens 2:6-8 lequel (Jésus-Christ), existant en forme de Dieu, n'a point regardé comme une proie à arracher d'être égal avec Dieu, mais s'est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes; et ayant paru comme un simple homme, il s'est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu'à la mort, même jusqu'à la mort de la croix. C'est à cette glorieuse vérité que Jean fait allusion, quand il dit: (Jean 1:14) «la Parole a été faîte chair et a habité, (littéralement: a établi son tabernacle) parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire du Fils unique venu du Père. C'est dans ce sens que Christ, l'homme Dieu, est le seul «tabernacle de Dieu». Or, c'est précisément dans ce sens que Rome appelle Marie le «tabernacle de Dieu,» ou «celui du Saint-Esprit.» Voici comment parle l'auteur d'un ouvrage papiste consacré à l'exaltation de la Vierge, et où il est décerné à Marie tous les titres et les prérogatives du Christ: «Voici, le tabernacle de Dieu, la demeure de Dieu, l'habitation, la cité de Dieu est avec les hommes, dans les hommes et pour les hommes, pour leur salut, leur exaltation et leur glorification éternelle, mais nous avons à contempler ce mystère comme existant d'une manière spéciale dans la très-sainte mère de Notre-Seigneur (pencarpium Marianum, p 141 et 142). Toute la gloire médiatrice du Christ comme homme-Dieu, en qui habite corporellement toute la plénitude de la Divinité, est attribuée ici à Marie, et non à Christ. 1 Timothée 2:5 Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme. Colossiens 2:9 Car en lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité. Cela veut dire que toute la plénitude de Dieu est dans la personne de Jésus-Christ et dans personne d'autre. Cette prétention de l'Église constitue donc un blasphème envers Dieu, envers son fils et envers son Saint-Esprit. Mais voici une mise en garde devant de telles manifestations spirituelles: 1 Jean 4:1-3 Bien-aimés, n'ajoutez pas foi à tout esprit; mais éprouvez les esprits, pour savoir s'ils sont de Dieu, car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde. Reconnaissez à ceci l'Esprit de Dieu: tout esprit qui confesse Jésus-Christ venu en chair est de Dieu; et tout esprit qui ne confesse pas Jésus n'est pas de Dieu, c'est celui de l'Antéchrist, dont vous avez appris la venue, et qui maintenant est déjà dans le monde. Dans ses messages, La Vierge ne nomme jamais le nom de Jésus. Elle parle de son fils, ou bien elle utilise le mot christ pour le désigner. Lorsqu'elle parle de son fils, elle parle en fait du fils de la perdition, et lorsqu'elle parle de son christ, c'est du Faux-Christ dont il s'agit. Dans ses messages, elle parle aussi de la recevoir et de lui être soumise, de la même façon que la bible parle de recevoir «Le Saint-Esprit». L'Église Romaine, en l'élevant au titre du temple du Saint-Esprit, a en quelque sorte remplacée ce dernier par l'esprit qui habite en elle. Ceux qui la reçoivent, reçoivent cet esprit, l'esprit de l'Antéchrist. Tout cela est, ce que le Seigneur Yeshua appelle «L'esprit des Nicolaïtes» qu'il dit haïr à deux reprises dans le chapitre 2 de l'Apocalypse. Cet esprit des Nicolaïtes fera la même chose qu'on fait les faux prophètes d'autrefois, en entraînant le peuple à adorer d'autres dieux que le Dieu d'Israël en se servant de la ruse pour y parvenir. Cet être de lumière est en fait l'esprit de l'Antéchrist qui agis déjà dans le monde et qui s'apprête à élever au pouvoir le futur prince Antichrist, afin qu'il règne sur le Nouvel Ordre Mondial de Lucifer. 2 Thessaloniciens 2:9-12 L'apparition de cet impie se fera, par la puissance de Satan, avec toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges mensongers, et avec toutes les séductions de l'iniquité pour ceux qui périssent parce qu'ils n'ont pas reçu l'amour de la vérité pour être sauvés. Aussi Dieu leur envoie une puissance d'égarement, pour qu'ils croient au mensonge, afin que tous ceux qui n'ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir à l'injustice, soient condamnés. Une marque sur la main et sur le front sera l'arme suprême que l'Antichrist utilisera pour étendre son pouvoir et sa domination sur tous les hommes, et c'est de cette façon qu'il les obligera à adorer son image sous peine de mort. Apocalypse 13:16-17 Et elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçussent une marque sur leur main droite ou sur leur front, et que personne ne pût acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom. Recevoir cette marque est un péché contre le Seigneur et un blasphème contre le Saint-Esprit, qui est le seul péché que Dieu ne peut pas pardonner. Le seul fait de recevoir la marque de la bête sur la main droite ou sur le front entraînera inexorablement un jugement du transgresseur qui sera ensuite jeté dans l'étang de feu pour l'éternité. Apocalypse 19:20 Et la bête fut prise, et avec elle le faux prophète, qui avait fait devant elle les prodiges par lesquels il avait séduit ceux qui avaient pris la marque de la bête et adoré son image. Ils furent tous les deux jetés vivants dans l'étang ardent de feu et de soufre. Apocalypse 14:11 Et la fumée de leur tourment monte aux siècles des siècles; et ils n'ont de repos ni jour ni nuit, ceux qui adorent la bête et son image, et quiconque reçoit la marque de son nom. Matthieu 12:31 C'est pourquoi je vous dis: Tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes, mais le blasphème contre l'Esprit ne sera point pardonné.
La guerre dans les Balkans associée à la future guerre Israélo-Palestinienne, pourrait bien être l'événement qui provoquera la future bataille de Gog et Magog. Ces derniers temps, les apparitions de la Vierge ont été très fréquentes en Serbie. Les récents rapports au sujet de ces apparitions parlent de messages, indiquant la proximité de la troisième Guerre Mondiale, qui débutera (selon la Vierge) dans cette partie du monde. Les Lucifériens utilisent aujourd'hui ces messages dans le but de nous amener à croire que cette troisième Guerre Mondiale sera une oeuvre opérée par Dieu afin d'instaurer son gouvernement sur la terre, avec à sa tête celui qu'ils prétendront être son Christ. Mais la vérité, c'est que cet homme sera l'Antichrist du Nouvel Ordre Mondial qui apparaîtra aux yeux du monde comme étant le sauveur de l'humanité, par un plan bien orchestré par eux. Lorsque «La Vierge» parle de la destruction de la Russie, elle parle en fait d'une événement majeur à survenir et que la bible appelle «La bataille de Gog et Magog». Voici quelques versets qui décrivent brièvement cette bataille et que l'on retrouve dans Ezékiel 38 et 39: Ezékiel 38:2-6 Fils de l'homme, tourne ta face vers Gog, au pays de Magog, Vers le prince de Rosch, de Méschec et de Tubal, Et prophétise contre lui! Tu diras: Ainsi parle le Seigneur, l'Éternel: Voici, j'en veux à toi, Gog, Prince de Rosch, de Méschec et de Tubal! Je t'entraînerai, et je mettrai une boucle à tes mâchoires; Je te ferai sortir, toi et toute ton armée, Chevaux et cavaliers, Tous vêtus magnifiquement, Troupe nombreuse portant le grand et le petit bouclier, Tous maniant l'épée; Et avec eux ceux de Perse, d'Éthiopie et de Puth, Tous portant le bouclier et le casque; Gomer et toutes ses troupes, La maison de Togarma, à l'extrémité du septentrion, Et toutes ses troupes, Peuples nombreux qui sont avec toi. Il parle ici d'une grande nation habitant à l'extrémité du nord du pays d'Israël, dont les ancestres bibliques sont, Magog, Méschec et Tubal, trois descendants de la famille de Japhet, l'un des trois fils de Noé (Genèse 10:2). Selon de nombreux historiens, Chrétiens et Juifs, ces trois fils de Japhet sont ceux qui ont peuplé les régions Caucasiennes de la Russie, de l'Arménie et de la région située autour de la mer noire. Selon eux, le nom de Gog est attribué aux montagnes Caucasiennes par les habitants de ces régions. Également, le mot Rosh est le nom hébreu pour la Russie, Méschec l'ancien nom de Moscou, tandis que Tubal est associé à la Ville de Tobolsk en Russie. Les autres noms qui s'allieront avec lui, sont les différents pays arabes, unis dans une des plus grandes coalitions de l'histoire. Puis il ajoute: Ezékiel 38:8-12 Après bien des jours, tu seras à leur tête; Dans la suite des années, tu marcheras contre le pays Dont les habitants, échappés à l'épée, Auront été rassemblés d'entre plusieurs peuples Sur les montagnes d'Israël longtemps désertes; Retirés du milieu des peuples, Ils seront tous en sécurité dans leurs demeures. Tu monteras, tu t'avanceras comme une tempête, Tu seras comme une nuée qui va couvrir le pays, Toi et toutes tes troupes, et les nombreux peuples avec toi. Ainsi parle le Seigneur, l'Éternel: En ce jour-là, des pensées s'élèveront dans ton coeur, Et tu formeras de mauvais desseins. Tu diras: Je monterai contre un pays ouvert, Je fondrai sur des hommes tranquilles, En sécurité dans leurs demeures, Tous dans des habitations sans murailles, Et n'ayant ni verrous ni portes; J'irai faire du butin et me livrer au pillage, Porter la main sur des ruines maintenant habitées, Sur un peuple recueilli du milieu des nations, Ayant des troupeaux et des propriétés, Et occupant les lieux élevés du pays. Ce peuple retiré des nations, c'est le peuple d'Israël et que Dieu a restauré dans la terre qu'il a promise à Abraham. La présente dispute au sujet de Jérusalem et au sujet des hauteurs du Golan, que la Syrie revendique, seront à la base du conflit qui amènera la troisième guerre mondiale. Mais le texte continue ensuite: Ezékiel 38:16 Tu t'avanceras contre mon peuple d'Israël, Comme une nuée qui va couvrir le pays. Dans la suite des jours, je te ferai marcher contre mon pays, Afin que les nations me connaissent, Quand je serai sanctifié par toi sous leurs yeux, ô Gog! Ezékiel 38:18-20 En ce jour-là, le jour où Gog marchera contre la terre d'Israël, Dit le Seigneur, l'Éternel, La fureur me montera dans les narines. Je le déclare, dans ma jalousie et dans le feu de ma colère, En ce jour-là, il y aura un grand tumulte Dans le pays d'Israël. Les poissons de la mer et les oiseaux du ciel trembleront devant moi, Et les bêtes des champs et tous les reptiles qui rampent sur la terre, Et tous les hommes qui sont à la surface de la terre; Les montagnes seront renversées, Les parois des rochers s'écrouleront, Et toutes les murailles tomberont par terre. Dieu dit qu'il interviendra, mais uniquement pour protéger son peuple Israël, et afin de démontrer sa gloire envers les nations. Mais cette coalition arabes ne tiendra pas longtemps, car les différents conflits qui hantent présentement ces différents pays finiront par l'emporter sur eux, puis ils se tourneront l'un contre l'autre pour se détruire mutuellement. Ezékiel 38:21-23 J'appellerai l'épée contre lui sur toutes mes montagnes, Dit le Seigneur, l'Éternel; L'épée de chacun se tournera contre son frère. J'exercerai mes jugements contre lui par la peste et par le sang, Par une pluie violente et par des pierres de grêle; Je ferai pleuvoir le feu et le soufre sur lui et sur ses troupes, Et sur les peuples nombreux qui seront avec lui. Je manifesterai ma grandeur et ma sainteté, Je me ferai connaître aux yeux de la multitude des nations, Et elles sauront que je suis l'Éternel. Puis cette guerre frappera directement la Russie qui sera détruite: Ezékiel 39:4-6 Tu tomberas sur les montagnes d'Israël, Toi et toutes tes troupes, Et les peuples qui seront avec toi; Aux oiseaux de proie, à tout ce qui a des ailes, Et aux bêtes des champs je te donnerai pour pâture. Tu tomberas sur la face de la terre, Car j'ai parlé, dit le Seigneur, l'Éternel. J'enverrai le feu dans Magog, Et parmi ceux qui habitent en sécurité les îles; Et ils sauront que je suis l'Éternel. Ceux qui habitent en sécurité dans les îles, ce sont ici les États-Unis d'Amérique, la Babylone moderne qui sera alors détruite en une heure. La guerre atomique frappera ces deux nations qui seront alors réduites en poussière. Contrairement à ce que «La Vierge» annonce, cet événement n'arrivera pas à cause de ce que la Russie ne s'est pas convertie à l'Église Catholique, mais il arrivera parce que la Russie et ses alliés Arabes attaqueront son peuple qui est comme «La prunelle de ses yeux» (Zacharie 2:8), mais aussi parce qu'Israël a refusé d'obéir à ses commandements qui lui interdisaient de faire des alliances avec les autres peuples. Ensuite, cette bataille ne sera pas suivie de la venue du Seigneur, mais selon les écritures, ce sera l'Antéchrist qui arrivera. La bible dit qu'il profitera de cet événement, avec toutes les séductions de l'iniquité pour rallier le monde entier à sa suite. Il dira alors que cet événement est la bataille d'Armaguédon qui surviendra immédiatement avant le retour du Seigneur. Cette dernière bataille ne sera pas celle de la Russie, mais elle sera celle du Roi de l'est, la Chine, et de toutes les nations de la terre, venue pour attaquer Jérusalem. Zacharie 14:2-4 Je rassemblerai toutes les nations pour qu'elles attaquent Jérusalem; La ville sera prise, les maisons seront pillées, et les femmes violées; La moitié de la ville ira en captivité, Mais le reste du peuple ne sera pas exterminé de la ville. L'Éternel paraîtra, et il combattra ces nations, Comme il combat au jour de la bataille. Ses pieds se poseront en ce jour sur la montagne des oliviers, Qui est vis-à-vis de Jérusalem, du côté de l'orient; La montagne des oliviers se fendra par le milieu, à l'orient et à l'occident, Et il se formera une très grande vallée: Une moitié de la montagne reculera vers le septentrion, Et une moitié vers le midi. Cette dernière bataille est sans équivoque et les détails qu'elle renferme sont très clairs. Elle ne laisse aucun doute sur son issue finale. Elle ne se terminera pas par la venue d'un homme, mais elle se terminera par la venue du Seigneur Yeshua sur le mont des oliviers, au même endroit qu'il est monté au ciel après sa résurrection. Ces apparitions de la Vierge sont donc une séduction de Satan pour rallier tous les peuples à sa suite. C'est un plan Luciférien pour s'emparer de cette planète, et qui réalisera tout ce que Dieu a prédit dans les écritures. Le troisième secret de Fatima, c'est que Satan est maintenant entré dans l'Église Catholique, entraînant avec lui bons nombre de ses agents afin qu'ils y occupent les plus hautes positions. Les écritures, l'histoire, et les anciennes littératures païennes, sont des éléments qui discréditent totalement les prétentions divines des Catholiques Romains. Les apparitions de la Vierge sont des événements encore plus dangereux que la doctrine de l'infaillibilité du Pape. À cause de toutes ces choses, les croyants doivent reconnaître dans la personne du Pape, ce que la bible appelle «Le faux prophète» de Lucifer, celui qui préparera la voie pour l'Antichrist des temps de la fin. Mais très peu comprennent ce que sont réellement ces apparitions de la Vierge de Rome et leurs implications futures dans ce qui se passera bientôt sur la terre. Il est notre devoir de dénoncer ces choses afin de sauver les âmes de cette séduction satanique. Nous ferions bien de prendre garde à cet avertissement du Seigneur Dans Apocalypse 18:4. Sortez du milieu d'elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n'ayez point de part à ses fléaux. (Louis D.) ajouté le 20/1/2002 © Voxdei
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ESCHATOLOGIE:
«DANS QUEL TEMPS VIVONS-NOUS?»
1ère partie
D'une semaine sur l'autre nous croulons sous un déluge d'informations en tous genres qui nous sont distillées par les différents grands média à notre disposition. Mais cette quantité d'infos n'est absolument pas le gage d'une information véridique, juste et éventuellement impartiale. En fait et pour peu qu'on veuille par soi-même chercher, on s'aperçoit rapidement qu'au lieu d'information c'est de désinformation dont il s'agit et même de désinformation instituée. Ce que l'un dit, l'autre le reprend. Beaucoup d'États ont eux aussi souvent institutionnalisé l'information, la France particulièrement où dès que l'on sort du politiquement correct et de la pensée unique (d'ailleurs avons même conscience de cette pensée unique?) et que nous osons dire autre chose nous subissons les foudres des bien-pensants, et pire cela touche même l'Église. Au-delà de ce problème de désinformation mais en le prenant en compte, que peut-on déduire de tout ce dont nous prenons connaissance chaque jour? Que les événements mondiaux grands ou petits, nous affectant et/ou nous impliquant plus ou moins, et qui nous sont rapportés par les infos soient considérés soit comme une pluie, comme un vent, un orage, une tempête où un ouragan dans notre appréciation personnelle ou communautaire de l'époque, il n'en reste pas moins que ce qui prédomine à la lecture des événements de l'actualité c'est la confusion totale généralisée qui règne dans le monde! Tout est maintenant imbriqué comme un nid de serpents. Que ce soit en matière d'Économie, de Finances, de Politique, de Géopolitique, de Sciences, de Médecine, de Culture, & plus personne ne sait ce qu'il faut faire. La plupart des spécialistes en tel ou tel domaine n'y retrouvent plus leurs petits et leurs connaissances ne leur sont plus d'un grand secours. Ce qui semblait valable un jour ne l'est plus le lendemain. Des fortunes se font et se défont à la vitesse de l'éclair. Les succès aussi. Les économistes, les chefs d'entreprises, les politicards de tous poils, toutes les personnes qui ont un tant soit peu de responsabilités, ne savent plus où donner de la tête, ne savent plus vers quelle solution se tourner et sont obligés de naviguer à vue, n'hésitant pas à se contredire tout en affirmant des contre-vérités. Tout est mensonge, compromis, soporifique à dose homéopathique, ténèbres. Et ces ténèbres gagnent peu à peu le Corps de Christ (voir par ex. PointFinal n°15 art. sur le Christianisme). L'esprit de Babylone est en pleine recrudescence d'activité tant au grand jour que d'une manière occulte, insidieuse et perverse: tentative de mise sur pieds d'un gouvernement mondial et unique, prédominance d'une seule langue parlée et écrite, un seul but tourné ver l'argent et la puissance, interdépendance totale des pays, inversion des valeurs, leurre d'une grande religion Oecuménique, (voir également PointFinal n°15), etc. Puissions-nous, nous qui sommes en nos milieux chrétiens évangéliques soit-disant éclairés, nous en rendre compte et en tirer les conséquences et attitudes individuelles, familiales, et si possible communautaires qui s'imposent. Nous savons par exemple comment Dieu considéra la construction de la tour de Babel et comment il est intervenu. Nous savons également comment il interviendra dans la fin des temps et quelles en sont les raisons. Si nous n'en avons pas le détail, nous en connaissons toutefois la trame. Donc aujourd'hui où nous situons-nous individuellement? quelles sont nos prises de position personnelles tant charnelles que spirituelles? Dans la brume, devant l'avis de coup de vent ou carrément dans la tempête, comme un vieux loup de mer lorsque les instruments d'orientation, aussi sophistiqués soient-ils, commencent à se dérégler ou ne fonctionnent plus, revenons à ce qui est sûr et a été éprouvé au cours des siècles: plongeons dans notre soute et recherchons d'urgence avec opiniâtreté le vieux compas et/ou l'antique sextant ainsi que nos anciennes cartes qui nous permettront dans la tourmente, d'abord de faire le point puis ensuite, de mieux nous orienter pour retrouver notre route, celle dont nous sommes éloignés. Bien souvent nous avons fait confiance soit aux instruments modernes à cause de leurs caractéristiques soit selon les arguments de tel ou tel excellent commercial. Et au fil du temps, nous nous sommes de plus en plus appuyés sur ces instruments tant par facilité que pour faire comme les autres. Au milieu d'une confusion généralisée croissante, retournons à ce qui nous mènera à bon port sur le bon chemin: La Parole de Dieu, Jésus et le Saint-Esprit. Remettons-nous totalement en question, il y va de notre vie et si le bateau coule, et il est réellement en train de couler, préoccupons-nous tant sur le plan physique que spirituel d'un moyen de sauvetage efficace et fiable pour nous et, si notre égoïsme naturel arrive à être contenu, également pour les autres. Soyons aussi conscients que lors du sauvetage, avant de se jeter à l'eau, il est toujours nécessaire de ne pas s'encombrer de ce qui pourrait nous entraîner vers le fond; il nous est fait obligation de choisir ce que nous devons abandonner si nous voulons bénéficier du moyen de sauvetage à notre disposition. Personne d'autre ne le fera à notre place. Partageant récemment ces temps et ces choses à une très chère soeur ancienne dans le Seigneur, celle-ci me fit ce commentaire: Je sais, mais je préfère ne pas voir; je veux uniquement m'occuper de mes problèmes et de mon Seigneur. Si très souvent on entend dire que si nous ne sommes pas du monde, nous vivons dans le monde que Dieu fasse que cette soeur soit la seule à avoir cette attitude! 2e partie
La lecture des informations de tous ordres ne manque pas d'être riche d'enseignements pour peu qu'on veuille bien se tenir au courant et qu'armé de jumelles et d'un microscope spirituels on y jette un oeil un peu d'attentif, en laissant de côté «Qui veut gagner des Millions», «Loft-Story» «Stars academy» «Urgences» «Alerte à Malibu» «la coupe du monde de ceci ou de cela», «le 13 ou le 20 h»... qui divertissent et mobilisent tant de personnes dont un certain nombre de chrétiens. Quelles sont nos priorités? En regardant notre bonne vieille Terre tourner sur elle-même comme une mouche prisonnière d'un bocal et les événements inquiétants survenir les uns après les autres, le monde lui-même s'interroge sur ce qui se passe. Parmi les chrétiens, particulièrement dans les milieux évangéliques, beaucoup pensent que ce qui se déroule sous nos yeux sont au mieux les prémices des temps de la fin selon la Parole, au pire que nous sommes déjà entrés dans cette période. Mais en fait, plus que le constat individuel subjectif et/ou communautaire tout aussi subjectif lié à l'appréciation très aléatoire du moment exact du Plan de Dieu dans lequel nous nous situons (personne ne connaît ni le jour ni l'heure &) l'attitude fondamentale ne serait-elle pas justement de prendre le temps de se mettre individuellement à l'écoute de ce qui nous environne pour comprendre ce qui se passe réellement? Ainsi informé, quelle attitude personnelle allons-nous prendre une fois que nous accepterons de constater que le malade est à l'agonie? Je lisais il y a quelques jours dans un petit hebdomadaire «les 4 vérités» l'article d'un journaliste répondant, par journal interposé, à l'article d'un autre journaliste. L'origine de cette partie de ping-pong ne m'est pas connue mais cela portait sur le thème de «l'Histoire et le Christianisme». Voici ce que j'ai lu: «Quand on voit le tort considérable que le Coran, morceau congelé de pensée moyenâgeuse, fait aujourd'hui au monde arabe et risque de faire, à travers lui, au monde entier, on se dit que les druides gaulois n'avaient pas complètement tort. (Et faut-il parler du dommage mental que le ressassement de la Bible fait à tant d'Américains, qu'elle infantilise absolument?)». Cette dernière phrase entre parenthèses dans le texte original a sur le coup déclenché en moi une profonde désapprobation et même une certaine révolte notamment quant aux termes utilisés «ressasser la Bible» et «infantiliser». Puis, je me suis dis que venant certainement d'un inconverti il était normal qu'il parle ainsi de «choses» qu'il ne connaît pas, et qu'il s'exprime sans avoir l'Esprit de Dieu en lui. Mais je n'ai pu, à mon corps défendant, évacuer aussi facilement le problème. J'ai donc dit: «Seigneur, devant le malaise que cette phrase provoque en moi, est-ce que tu ne voudrais-tu pas me montrer quelque chose?». J'ai donc médité pour me rendre compte assez rapidement que cette phrase devait effectivement être prise en considération et, qu'à mon grand étonnement, elle était l'expression sous un éclairage différent de constatations personnelles. Serait-ce possible qu'une vérité sorte de la bouche d'un inconverti au travers de ce trait grossier souligné par la plume? Gardons en mémoire la phrase: «Et faut-il parler du dommage mental que le ressassement de la Bible fait à tant d'Américains qu'elle infantilise absolument?» Sans vouloir faire de l'anti-américanisme primaire, ce qui n'est pas mon propos, je crois que cette phrase bien tristement exprime par des mots choisis la situation tel qu'elle est et comme elle est vue par le monde. Schématiquement nous savons que les États-Unis se sont constitués plutôt sur la base du protestantisme et plus généralement que les Américains sont un peuple qui compte en ses rangs beaucoup de gens se proclamant chrétiens au point même d'avoir mis sur leur billet vert «In God we trust» («notre confiance est en Dieu») Mais n'était-ce pas déjà une première entorse très sérieuse voire fatale à la doctrine sur laquelle ils voulaient s'appuyer que de mettre Dieu et l'argent (Mamon) sur le même plan et ainsi indiquer «prophétiquement» le chemin qui allait être suivi? Les événements tragiques du 11 septembre dernier ont paru ressouder les Américains autour de leur drapeau et de Dieu, tous unis dans la douleur et l'espérance! Mais de quel Dieu s'agit-il? Qu'ai-je entendu dans les premiers discours du Président Bush qui a pourtant de ma part un préjugé favorable et du maire de New York? Après l'examen de la situation, l'expression de sa tristesse, l'annonce des causes supposées et désignation des responsables, des raisons de la guerre à mener, je n'ai entendu qu'une exhortation à reprendre la vie normale, à retourner au travail, à faire tourner la machine économique, à faire du Business et à ouvrir la Bourse de Wall Street dans les plus courts délais. De repentance individuelle et nationale à Dieu, il ne fut pas question! Rechercher les voies du Seigneur n'était pas plus inclus dans les discours officiels! Que doit-on penser sur le fond et sur la forme de la campagne de publicité nouvellement commandée par la ville de New-York afin d'attirer à nouveau les consommateurs, les touristes et redonner confiance à ses habitants et au pays tout entier? «NY telle que vous ne l'avez jamais rêvée» voilà ce qui est proposé aux masses. NY est devenu une idole à part entière! Que doit penser Dieu d'un peuple qui déjà associe son nom à celui de Mamon, qui dévoie et déprave la liberté que ses racines protestantes lui ont inculquée et qui en plus, dans une épreuve terrible, se rassemble quelques heures pour «se tourner» vers Dieu et qui aussitôt replonge dans ses habitudes et retourne adorer Mamon (Col 3:5)? Ce type d'attitude ne nous rappelle-t-il pas quelque chose? N'oublions jamais que Dieu a dit de nombreuses fois dans Sa Parole je détruirai vos idoles (Michée 1:7/5:12, etc.) Le Dieu Eternel, celui d'Abraham, Isaac et Jacob, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, Lui le créateur du ciel et de la terre n'entend pas partager sa gloire avec des personnes impies ou des idoles. Souvenons-nous des destins plutôt étonnamment tragiques d'un certain nombre de personnages qui furent à leur manière et dans leur domaine respectif une idole pour les masses! Ainsi les caractéristiques de cette société américaine ne serait-elles pas rejetées par Dieu? (1 Cor 5:11-10:7, Col 3:5-8/9, etc.) Mais ceci dit, sommes-nous tellement mieux que les Américains? À voir! Les situations personnelles, locales, nationales, européennes, mondiales, en un mot le monde dans lequel nous vivons ne serait-il pas l'expression brutale et l'illustration implacable de notre faillite d'enfants de Dieu, de lecteurs assidus de la Parole, de fils du Royaume? N'avons-nous pas sous nos yeux l'éclatante et triste démonstration que nous n'avons pas mis en pratique cette Parole dans la mesure où nous la comprenons? Où sont les fruits tangibles? Si la Bible nous dit que «ce n'est pas par les oeuvres que nous sommes sauvés &» dans les évangiles notamment, notre divin Maître, les apôtres et les disciples nous montrent les oeuvres qu'ils ont faites? De leurs engagements individuels et collectifs, de leur fidélité et obéissance à Jésus et à la Parole, de leur foi, des fruits en ont découlés qui ont été visibles et concrets par chaque juif et chaque païen! Remarquons que ces oeuvres ont alors toujours amené les hommes à prendre position pour ou contre Jésus ou pour ou contre Dieu. La réponse que chacun y a apporté n'est pas notre problème, c'est celui du Seigneur. Ce qui est dramatique, aux yeux du monde et selon moi également de Dieu, c'est en tant que chrétien l'extrême imprécision de notre position et de notre engagement tant individuel que de l'Église, imprécision et engagement auréolés de contradictions. Car devons-nous rester dans les hautes sphères d'un Royaume des Cieux à venir et ne jamais nous préoccuper ici bas du Royaume de Dieu et de Ses principes? Et notre témoignage se limiter à des paroles?
3e partie
Devant l'état du monde et la décadence de notre civilisation d'origine judéo-chrétienne, nous posons-nous les bonnes questions et quelles sont les réponses que nous y apportons? (sur certains points les «fondamentalistes musulmans» sont peut-être plus lucides que nous) N'aurions-nous pas démissionné de la mission qui était la nôtre? L'Église chrétienne et ses composantes évangéliques n'auraient-elles pas privilégié, d'une certaine façon par négligence ou plutôt par facilité, Mat 21:14 «Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée au monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations» au détriment de Mat 28:19 «Aller et faites de toutes les nations des disciples...». N'y-a-t'il pas là une différence énorme dans la mission ultime qui est dévolue au Corps de Christ et à chacun des chrétiens? Ne nous préoccupons-nous pas plutôt de nos propres intérêts et souffrances que celles des autres? Et nos préoccupations majeures communautaires se limitent-elles à trouver un financement pour construire un nouveau bâtiment afin d'y accueillir d'éventuels «futurs nouveaux convertis» qui devront alors souvent se débrouiller par eux-mêmes pour continuer leur route? Pourquoi, tant au niveau de l'estrade que de la salle, réduire dans les faits l'Église à des murs; oubliant que l'Église de Christ c'est avant tout une église de coeurs et pas de briques! Les difficultés qui nous arrivent ne manqueront malheureusement pas de poser le problème avec une acuité dramatique? D'autant que ne proclamons-nous pas d'un côté «Seigneur Jésus tu reviens bientôt, Alléluia!», et ne vivons-nous pas comme si nous lui disions «oui, mais le plus tard possible» afin que nous puissions «profiter» pour notre vie des choses que le monde offre? «Seigneur je suis content que tu reviennes mais s'il te plait pas avant que je puisse acheter ce nouveau modèle de voiture, cette nouvelle maison, cette nouvelle TV avec l'équipement cinéma, ce magnifique manteau, cette belle parure, ou faire ce beau voyage au bout du monde dont je rêve depuis si longtemps, réussir cet examen, avoir cette promotion & Avons-nous fait ou contribuons-nous à faire de ceux qui déjà nous entourent, frères et soeurs en christ compris, des disciples selon le coeur de Jésus et surtout nous-mêmes sommes-nous des vrais disciples? Que penser lorsque dans l'église des personnes, frères et soeurs «engagés» dans l'oeuvre locale, qui chantent la beauté et la gloire de la «Famille de Dieu», qui prient et remercient le Seigneur de pouvoir être réunies avec leurs frères et soeurs et qui, dans l'enceinte même du bâtiment croisant certains membres de cette famille, ne les saluent pas, n'esquissent jamais le moindre sourire, le moindre geste, le moindre regard, le moindre signe de sympathie envers des frères où des sSurs qui sont pourtant là fidèlement dans l'église depuis des années ou envers un tout jeune converti ou le SDF du coin qui vient se chauffer! Christ peut-il nous appeler ses amis (Jean 15:14)? N'aurions-nous pas trop souvent tendance à faire comme Ponce-Pilate (un comble!) à nous laver les mains du sort de notre frère, de notre voisin, de notre pays, du monde. Combien nous sommes prompts à nous décharger sur les autres de responsabilités qui nous incombent en nous réfugiant uniquement dans la prière? Pourquoi toujours se tourner vers l'État «providence», le Gouvernement, une administration quelconque ou une structure subventionnée, pour résoudre les problèmes qu'ils soient personnels ou autres? Cet État, ce gouvernement, cette administration, cette structure sont, en règle quasi-générale, fondamentalement opposés à notre Roi parce qu'ils sont initialement issus de la volonté de l'homme déchu et pêcheur et qu'ils sont conduits par des principes qui ne sont pas ceux de Dieu mais sous l'autorité de cet ennemi déguisé en ange de lumière. Et nous, qui nous disons chrétiens, allons systématiquement chercher consciemment ou inconsciemment le secours de l'Égypte tout en priant le Dieu tout puissant! L'ennemi a réussi à retirer à l'Église de Christ, la gloire et les bénédictions qui devaient lui revenir, en s'adjugeant les prérogatives qui étaient les siennes dans le témoignage de l'amour de Christ pour les pêcheurs et dans les fruits qui devraient en découler? Quand accepterons-nous les souffrances et les sacrifices que nous demande Jésus pour devenir de vrais disciples? Quand accepterons-nous de prendre notre responsabilité dans le monde pour y apporter un vrai témoignage d'engagement et de fonctionnement afin qu'il voie réellement la différence de nos attitudes et de nos prises de positions? («Vous verrez de nouveau la différence entre un juste et un méchant, entre celui qui sert Dieu et celui qui ne le sert pas» Malachie 3 :18). Quand notre piété et notre pratique religieuses iront-elles au-delà des murs de l'église locale et d'une offrande pour s'incruster vraiment dans la marche du monde et dans la vie quotidienne? Quand les forteresses mentales qui ont été érigées par toutes les forces de l'ennemi de nos âmes et les présupposés qui sont leur corollaire seront-ils enfin regardés en face, identifiés, dénoncés, combattus et abattus sans aucune complaisance? En acceptons-nous d'avance les remises en question individuelles, et collectives qui en découleront? La Parole de Dieu, la BIBLE, nous donne des principes directeurs et des conseils de base pour vivre individuellement et avec les autres selon le coeur de Dieu, à l'image de Christ. Les connaissons-nous réellement ces principes, les entendons-nous, les appliquons-nous? L'islam s'appuie sur le Coran qui est surtout un ensemble de préceptes qui touchent et dirigent tous les domaines de la vie du croyant. Nous assistons à l'extension préoccupante de cette religion dans le monde. Pourquoi? Justement parce que le Coran régit la vie du croyant par «l'obligation» d'une mise en pratique réelle de celui-ci et que l'Église chrétienne de son côté ne remplit pas la totalité de sa mission de témoignage et de disciple. Et nous accepterions sans broncher, de voir cette fausse religion s'imposer dans le monde? Et nous laisserions donc l'ennemi continuer à détruire alors qu'il a été définitivement vaincu à la croix et que tout pouvoir a été donné à Jésus tant au ciel que sur la terre! L'intelligence et la raison, prérogatives de l'être humain, alliées à l'Esprit que Dieu donne à ses enfants ne doivent pas ou ne doivent plus directement ou indirectement servir notre ennemi! En cette période où au plan national des élections se profilent, combien d'entre les chrétiens ont-ils les idées claires et conscientes de la responsabilité «civique et spirituelle» qui est la leur. Ont-ils conscience par exemple que la démocratie n'est pas de Dieu et qu'elle est en opposition avec Ses principes? Combien de temps accepterons-nous encore de participer et ainsi cautionner des célébrations comme le 14 juillet alors que nous devrions nous repentir dans les larmes, d'Halloween, de Noël et de ses cadeaux, du 1er de l'an sous le gui, & combien de temps continuerons à vivre et à faire comme le monde? Combien d'attitudes, de choix nous paraissent légitimes parce qu'ils nous sont bien vendus ou nous semblent justes et bons alors qu'en fait ils ne sont que des préceptes humains et combattent les principes de la Parole? La sagesse de l'homme n'est pas celle de Dieu et même s'oppose à la foi! Quand accepterons-nous d'ouvrir réellement les yeux sur ce qui nous environne? Combien il est plus aisé et rassurant de se laisser conduire par d'autres, de se laisser nourrir si possible avec une nourriture qui nous convient? Chacun de ceux qui ont accepté Dieu et Christ dans leur coeur peut à son niveau, avec l'aide de la Parole et du Saint-Esprit, faire la part du travail qui lui revient sans toujours penser que c'est à l'autre de le faire. Lorsqu'on passe un concours, il faut généralement une note minimum pour être admis. Lorsque nous appartenons à Christ il y a de fait un minimum à faire, un minimum d'engagement personnel qui est compris dans notre élection indépendamment des oeuvres ou de la mission spécifique que le Seigneur nous demande ou demandera de remplir. L'Église, universelle ou locale, fait-elle déjà le minimum requis pour être admis selon le coeur de Dieu? N'a-t-elle pas, en plus d'une obéissance volontaire, l'ambition d'avoir une mention spéciale pour faire plaisir à son Maître et promouvoir Son Royaume? Se contente-t-elle de ce qu'elle croit être son minimum? Et chaque brebis fait-elle son minimum? Dans tous les domaines de notre vie spirituelle mais également temporelle, la Parole nous donne des éléments de réponse ou d'orientation, des conseils et des avertissements. Des frères et des soeurs sont qualifiés par Dieu pour être des conseillers très spécifiques en tel ou tel domaine pratique complétant ainsi des enseignements strictement «théologiques». L'état
du monde aujourd'hui nous permet-il d'être satisfait de
l'engagement de l'Église? Quel témoignage l'Église de Christ
donne-t-elle au monde? Quel témoignage l'église locale
donne-t'elle à son environnement? Combien d'entre nous,
allons au-delà de la préoccupation du salut des âmes?
Combien de frères et de soeurs, de couples chrétiens, de
jeunes convertis sont dans les difficultés spirituelles,
morales, physiques et/ou matérielles? Que leur offrons-nous
au-delà d'une prière de convenance ou d'une politesse
fraternelle? Jusqu'où irons-nous dans les compromissions
d'un Amour proche de la sensiblerie duquel la Vérité est
exclue? Jusqu'où irons-nous dans l'application d'un
légalisme dépourvu de Charité qui nous rapproche des
Talibans? La Vérité est en Christ mais Christ est-il
véritablement en nous? Quels signes d'une fraternité réelle et vécue leur témoignons-nous? Pouvons-nous supporter leurs propres imperfections, leurs difficultés, les partager sans que nous ayons constamment les yeux tournés vers notre nombril? Dieu par exemple n'a-t-il pas une doctrine sociale pour l'homme qu'il a créé ou est-ce l'État son bras «séculier?». Quel état? Est-ce un état socialo-communiste et marxiste qui prétend à la justice, à l'égalité, aux droits de l'homme selon La Déesse RAISON et qui est noyé dans sa démagogie d'un humanisme mensonger qui a exclu Dieu fait homme et qui par un totalitarisme insidieux, de plus en plus tentaculaire et centralisé, gangrène tout, déresponsabilise l'individu et lui ôte toute initiative? Ou bien un état soi-disant libéral qui, à l'image des Américains, dans un louable souci d'ériger la Liberté en dogme permet et encourage finalement les dérives perverses dans tous les domaines et qui détourne gravement la Justice de Christ au point je pense d'être sous le coup d'une condamnation divine si j'en crois Ses principes. Dieu ne pouvant se contredire: ce qu'il a condamné et châtié autrefois ne le fera-t-il pas à nouveau devant l'état actuel de notre monde? Ainsi sommes-nous lâches, inconscients ou égoïstes au point que nous soyons considérés comme des enfants attardés? La situation du monde devrait provoquer en nous un électrochoc spirituel et temporel, nous faire retrousser nos manches, nous faire mettre à genoux, pour nous repentir du témoignage individuel, communautaire, national & que nous apportons à un monde perdu qui s'enfonce de plus en plus dans les ténèbres et la souffrance? Une grande partie du monde, chrétiens compris a été justement secouée par la disparition de milliers de morts de 80 nationalités différentes le 11 septembre 2001. Ce même monde, chrétiens compris, est-il aussi secoué lorsque le nombre d'avortements hebdomadaires dans le monde est sans commune mesure avec celui du WTC? Dans un cas on se mobilise pour alléger les souffrances, réconforter et lutter pour que cela n'arrive plus jamais. Dans l'autre cas, fait-on la même chose et dans les mêmes proportions?
4e partie
Comment s'étonner de l'état du monde lorsque dans nos églises toutes dénominations confondues, sous couvert d'Amour, il est toléré des actes, des situations des compromissions qui sont en horreur à l'Éternel? Rappelons-nous que le jugement de Dieu commence par l'Église! La situation du monde aujourd'hui bien plus que la condamnation de celui-ci par Dieu ne serait-il pas plutôt les prémices de ce jugement? Arrêtons d'être béats ou anesthésiés et de compter sur la Grâce infinie du Seigneur pour nous dédouaner de nos responsabilités devant Dieu et les hommes! Dieu est un Dieu trois fois Saint, c'est un Dieu Jaloux qui est juste en ses jugements! S'il condamne le monde qui ne le connaît pas quel sera le sort de l'Église qui elle le connaît et qui devrait lui être soumise? Lorsque l'Église et nous-mêmes agissons de telle façon que le monde est comme il est, ne crucifions-nous pas Christ à nouveau et ne le faisons-nous pas menteur? À quoi assistons-nous dans l'Église de notre temps, des temps de la fin? La Parole, Jésus, nous disent que devant nous est le chemin qui mène à la vie ou celui qui mène à la perdition. Pour ceux qui sont nés de nouveaux nous sommes censés avoir reçu de nouvelles lunettes et notre regard doit en être transformé très concrètement envers nos attitudes, nos façons d'être, de penser, d'agir. Jésus, dans son amour pour nous, nous demande de le suivre parce qu'il est le Chemin, la Vérité et la Vie. Nous le disons, le proclamons, le chantons le dimanche au culte ou dans de grandes réunions mais qu'en est-il dans notre vie quotidienne? Nous connaissons aussi d'avance le chemin qu'il nous demande d'emprunter, chemin de difficultés, de souffrances mais aussi de libération, de paix et de joie dans l'Esprit pour que Lui puisse être glorifié par des hommes dont la nature initiale laisse place à Sa Nature Divine. Acceptons-nous réellement d'en payer le prix alors que Lui a fait sa part? Quelle est la situation dans laquelle nous sommes, nous pays dits «riches?». Celle où des chrétiens de toutes dénominations malgré leurs proclamations et leur religiosité pensent pouvoir rester un pied «dans le monde» pour bénéficier de «ses avantages» et un pied «dans l'Église» pour tout autant bénéficier de ses avantages spécifiques et des bénédictions du Seigneur. Mais cela n'est pas possible à Ses yeux (2 Cor 6 :14/16)! Ces routes ne sont pas parallèles, elles s'éloignent petit à petit l'une de l'autre car Dieu a voulu qu'elles s'opposent. Au début de notre vie avec Christ, lorsque nous naissons de nouveau il est compréhensible que nous continuions pour un temps à avoir un pied dans le monde et un pied dans le royaume de Dieu, nous faisons nos classes, notre apprentissage, et nous pouvons cheminer ainsi sans trop de difficultés. Mais au fur et à mesure que nous avançons dans notre vie en laissant Christ vivre en nous si c'est vraiment de désir de notre cSur, les routes commencent alors à se séparer il devient de moins en moins évident de marcher ainsi un pied sur un chemin un pied sur un autre; la claudication et le déhanchement qui s'en suivent commencent à faire mal et à poser des problèmes de marche. De nos jours à cause même du niveau de civilisation auquel nous sommes rendus, beaucoup de chrétiens sont déjà dans la position du grand écart mais ils veulent et ils espèrent qu'ils peuvent encore continuer à avancer de la même manière bien que cela leur fasse de plus en plus mal aux niveaux «des diverses articulations». Pour un observateur n'est-ce pas pour lui un spectacle grotesque, risible et affligeant? Nous sommes arrivés en un temps où Dieu dit de mille et une façons, et l'état du monde et de l'Église en sont les facettes les plus flagrantes: «Assez, ça suffit! maintenant tu es sur le fil du rasoir, il te faut désormais choisir de quel côté tu veux tomber parce que tu vas basculer que tu le veuilles ou non! Tu es toujours libre de choisir ta route, tu en as toujours la responsabilité, mais tu es obligé de choisir, il n'y a pas d'autre option à mes yeux! Ne crois pas que je vais te laisser marcher ainsi encore longtemps: mes plans se déroulent devant toi, les choses graves arrivent je t'en ai averti par avance: de quel côté es-tu, qui sers-tu réellement? Qui veux-tu glorifier Moi ou Satan et toutes ses armées de disciples visibles et invisibles? N'oublie pas que je te redemanderai des comptes!» Allons-nous rester des bébés alimentés au lait ou allons-nous devenir matures selon le désir bienveillant de notre Père Céleste et de notre Maître Jésus? Et comment être matures sinon que de nous confier totalement en la Parole, en Jésus, à l'écoute du Saint-Esprit et vivre avec les moyens qui nous sont donnés tant «dons spirituels» que «dons charnels». Mais cette maturité doit nous conduire, comme les chrétiens de Bérée, à analyser toute chose du domaine spirituel, puis ensuite du domaine temporel, à la lumière de la Parole qui est la seule référence éternelle: «la terre et le ciel passeront mais ma Parole ne passera pas» a dit Christ (Marc 13 :31). Ainsi éclairés nous pourrons mieux combattre et témoigner concrètement de Lui. Comment s'étonner de l'état du monde lorsque dans nos églises toutes dénominations confondues, sous couvert d'Amour, il est toléré des actes, des situations des compromissions qui sont en horreur à l'Éternel? Rappelons-nous que le jugement de Dieu commence par l'Église! La situation du monde aujourd'hui bien plus que la condamnation de celui-ci par Dieu ne serait-il pas plutôt les prémices de ce jugement? Arrêtons d'être béats ou anesthésiés et de compter sur la Grâce infinie du Seigneur pour nous dédouaner de nos responsabilités devant Dieu et les hommes! Dieu est un Dieu trois fois Saint, c'est un Dieu Jaloux qui est juste en ses jugements! S'il condamne le monde qui ne le connaît pas quel sera le sort de l'Église qui elle le connaît et qui devrait lui être soumise? Lorsque l'Église et nous-mêmes agissons de telle façon que le monde est comme il est, ne crucifions-nous pas Christ à nouveau et ne le faisons-nous pas menteur? En ce qui concerne cette Église, soyons vigilants en toute chose: la confusion, caractéristique de cette fin des temps, touche aussi le Corps de Christ notamment avec de faux enseignants et de faux prophètes (2 Cor 11 :3/4). Ne nous laissons pas conduire comme des moutons, ne nous tournons pas vers des fables (2 Tim 4 :3/4) même si elles sont contées par des hommes ou des femmes qui ont été considérés comme des hommes ou des femmes de Dieu (Gal 2 :6) et qui ont dévié de la Saine Doctrine pour annoncer d'autres évangiles que celui de Christ et qui mobilisent et influencent gravement les brebis faibles (Gal 1 :6/9). Nous sommes dans une époque d'apostasie d'autant plus dangereuse que ces hommes et femmes sont célèbres et que les moyens de diffusion d'information sont considérables! Que penser de ces évangélistes et autres prédicateurs dont beaucoup sont américains pour qui désormais la piété est source de gains! Qui sont des «stars» du système chrétien! Dont les déplacements pour annoncer la bonne parole de l'Évangile sont ceux d'un chef d'état ou de gouvernement, ayant des suites dans des hôtels 5 étoiles, possédant un jet privé et voitures de luxe pour assurer leurs déplacements eux et «leur cour», et qui ne se montrent jamais sans une armée de caméras et de photographes. Que dire de leurs déviances doctrinales qui flattent les gens, les rassurent, les endorment par des «tours de magie» et les mènent sur un chemin et une destination qui ne sont pas obligatoirement ceux qu'ils croient sincèrement? Que penser lorsque sur les aires de stationnement à l'occasion de grand rassemblement, des bergers alignent consciencieusement des 4X4 dernier cri et autres véhicules haut de gamme, alors que les brebis elles arrivent à pieds, en transport en commun ou dans des véhicules ne cachant pas l'outrage des ans! Que dire encore d'«artistes» chrétiens, qu'ils soient internationalement connus ou moins «célèbres», engagés seuls ou en groupe dans la louange, qui avec une humilité poignante parlent et chantent sur scène la Gloire du Sauveur, de l'action du St Esprit, donne leur témoignage, et qui une fois le spectacle terminé se comportent, avant ou après leur «pause prière», pire que des païens aussi bien vis-à-vis d'autres chrétiens que vis-à-vis d'inconvertis! Quelle est la signification et l'intérêt savamment entretenu par le business chrétien pour des classements Top 50 et autres récompenses officielles médiatisées concernant des «vedettes» chrétiennes, notamment américaines? Christ et son groupe de 11+1 membres auraient-ils pu même figurer dans ces classements des meilleures ventes: son style, son rythme et ses paroles étant peut-être un peu décalés par rapport à la concurrence et aux critères du milieu musical du moment! Comment rester aveugle lorsque des «entreprises» engagés dans l'Église utilisent les même méthodes, les mêmes trucs de marketing séducteur et le même langage que les entreprises du monde ceci pour déclencher l'achat! D'une manière générale, écoutons les sages conseils de Paul qui dans 2 Timothée chap. 3 et 4 nous prévient et nous indique ce qu'il faut faire «Sache que dans les derniers jours, surgiront des temps difficiles. Car les hommes seront & amis de l'argent & ils garderont la forme extérieure de la piété, mais en renieront la puissance. Eloigne-toi de ces hommes là» (2 Tim 3 :1/5) «mais toi Timothée reste attaché à ce que tu as appris, et qui est l'objet de ta foi...» (2 Tim 3 :14) Il se peut que le jugement de Dieu commençant par l'Église s'exerce aussi par le fait qu'il retirera son Esprit à cette Église-là. Toutes les apparences et les attributs «spirituels» s'y rattachant continueront d'exister sauf qu'en réalité l'Esprit de Dieu se sera retiré; ce sera un autre esprit qui singera le Saint-Esprit y compris parmi les croyants nés-de nouveau et qui continuera à les mener sur «l'autre route». Et ceux-ci, à leurs yeux, y trouvant leur compte deviendront ennemis de ceux beaucoup moins nombreux qui auront emprunté «l'autre chemin» rempli des ronces, d'épines et pierres. Je crains personnellement que nous soyons déjà entrées dans ce temps! Nous sommes également dans une époque où Israël devient de plus en plus le pôle central de la marche du monde. Israël est comme un coin enfoncé qui bloque la mécanique que les hommes veulent construire. Israël dérange les nations et les empêche de tourner en rond parce que Dieu l'a voulu ainsi. Que cela nous plaise ou non, nous sommes directement impliqués dans ce plan. N'oublions jamais que par rapport à Israël, au peuple juif, à Jérusalem, nous ne sommes que des pièces rapportées par la Grâce de Dieu! Là aussi avons-nous conscience de ce qui se joue sous nos yeux? Cherchons la volonté du Seigneur et Sa Justice en ce qui concerne Son peuple élu et l'attitude que nous devons avoir pour participer et rester dans Son plan sans penser que cela ne nous regarde pas. Veillons à ne pas être en opposition avec ce plan que nous soyons d'accord ou non. Et si nous ne sommes pas d'accord avec son concepteur n'y-a-t'il pas un problème de notre côté? Il est Dieu et qui sommes-nous pour l'instruire et nous rebeller. Là encore quel témoignage allons-nous donner au monde, à Israël, à Dieu?
Cher ami lecteur j'espère que vous aurez compris, au travers de ces lignes, le ton «volontairement très provocateur» de mes propos. N'y voyez surtout pas un quelconque jugement ni une accusation ni un orgueil de ma part: je ne suis pas mieux que mes frères et mes soeurs et reste un pécheur racheté par Grâce encore très éloigné de la perfection de son Seigneur et Maître. Je ne suis qu'un serviteur inutile qui tente d'exprimer avec le peu de moyen à sa disposition la souffrance qui est dans son coeur vis-à-vis du monde qui l'entoure ainsi que vis-à-vis de l'Église Corps de Christ qu'il aime et de l'engagement de celle-ci tant envers elle-même qu'envers l'extérieur. Le décalage qu'il y a entre les paroles et les actes, le peu d'engagement et la faible mobilisation des brebis et des bergers dans cette Église, compte tenu de la situation générale, m'attristent et font parler mon coeur. Tant de difficultés s'annoncent à nous, comment rester neutre et accepter de fuir notre responsabilité d'homme et de chrétien? Bien évidemment des frères et des soeurs ainsi que des oeuvres diverses sont déjà investis dans le combat et le témoignage et je ne peux que les encourager et leur porter du respect dans la mesure où leur combat est véritablement pour la seule Gloire de Christ! Mais la grande majorité des autres, que faudra-t-il pour les réveiller et les pousser à s'engager? En quel temps vivons-nous? Il est temps d'examiner toutes choses et de s'examiner soi-même? Que Dieu nous aide à racheter le temps pendant qu'il en est encore temps en «marchant d'une manière digne du Seigneur pour lui plaire à tous points de vue: portant des fruits de toute sortes d'oeuvres bonnes en croissant dans la connaissance de Dieu» (Colossiens 1 :10) Très fraternellement dans l'amour de Christ. Cl.
M. (C. Maître) ajouté le 17/11/2001
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LA
DERNIÈRE DÉCENNIE DU 20E SIÈCLE, CRÉPUSCULE OU AURORE? À l'instar du prophète Jérémie, nous vivons une époque où la société est en pleine révolte contre le Créateur. Nous assistons à des mutations, des convulsions, des craquements violents et profonds dans tous les domaines. Sur le plan politique, toute l'hégémonie de la Russie communiste s'est effondrée et le morcellement des pays et des nationalités va bon train. L'idéologie marxiste-communiste appliquée par Lénine, Staline et leurs successeurs a prouvé sa totale faillite. Aussi toute l'Europe est-elle en quête d'un renouveau politique et économique, les yeux tournés vers 1992, première phase vers l'unité de ce continent. Sur le plan financier, nous assistons à un profond remaniement. Tout le marché monétaire, la bourse, les différents cours subissent des fluctuations qu'on n'a jamais vues. L'informatique a pris un tel essor qu'une panique générale peut être provoquée sur tous les points chauds du globe de la finance en l'espace de quelques heures avec le résultat d'un gigantesque krach de toute la bourse et de l'effritement des valeurs monétaires. D'autre part, les taux d'intérêt montent, et l'inflation galopante refait surface en Europe. L'écart se creuse entre riches et pauvres. La classe moyenne est en train de s'appauvrir sensiblement. Sur le plan des peuples et des cultures, des agitations et des affrontements violents et profonds se manifestent. La pollution de l'air et de l'eau est devenue un problème presque planétaire. Mais la pollution morale est encore bien plus inquiétante dans nos pays christianisés, où souvent le mal est appelé bien et le bien mal. Alors qu'on a aboli la peine de mort, on tue des millions de créatures humaines par avortement, et l'euthanasie fait son chemin. Le mariage, considéré par beaucoup comme une institution surannée, subit des assauts perfides. La cohabitation est devenue chose courante. La sexualité «libéralisée», l'érotisme et la pornographie s'incrustent dans les esprits par les mass-media et rendent la société insensible à la beauté authentique, la fidélité et la pureté. Le «tourisme sexuel» et l'homosexualité font partie «d'un droit», «d'une liberté» que chacun peut se prendre si bon lui semble, alors que le SIDA, fléau terrible, fait de grands ravages dans tous les pays. Sur le plan de l'ésotérisme, les astrologues, les diseuses de bonne aventure, les magiciens, les guérisseurs et autres prolifèrent. L'intérêt pour tout ce qui est irrationnel et mystique va grandissant: le yoga, la réincarnation, le zenbouddhisme, l'initiation dans certains cercles et sectes, certaines techniques de relaxation, etc. Des livres aux titres alléchants sur la parapsychologie et l'occultisme font leur apparition dans les librairies et les catalogues. Tout est bon, pourvu qu'on soit «heureux», «épanoui pleinement», «bien dans sa peau», «libéré». Sur le plan de la religion, l'oecuménisme a entrepris de gigantesques efforts pour unifier toute la chrétienté, ce qui aboutira à un syncrétisme avec d'autres religions. Bâle et Assise en sont des exemples frappants, surtout cette dernière sous l'égide du pape Jean-Paul II. La chrétienté change de visage, car la sécularisation dans les domaines de la théologie, de l'action, de la mission, de la morale et de l'expérience religieuse a creusé une érosion profonde quant aux fondements bibliques de la foi chrétienne. En plus, le confort et le matérialisme ont produit un christianisme tiède et privé d'esprit de sacrifice. L'image l'a emporté sur la parole écrite. Le goût pour la lecture, pour l'instruction laborieuse diminue fortement. En revanche, tout ce qui touche au sensationnel est prisé. Comme «des enfants flottants et emportés par tout vent de doctrine» (Eph 4.14), un grand nombre de chrétiens authentiques en reste toujours «aux premiers éléments des oracles de Dieu» parce qu'incapables d'absorber «de la nourriture solide» (Héb 5.13-14). La confusion devient grandissante, différents courants malsains rendant les chrétiens encore plus perplexes. La vérité – Jésus-Christ, la parole de Dieu (Jean 14.6; 17.17) – est relativisée, diluée. C'est une conséquence de cette sécularisation qui a remplacé l'absolu – Dieu – par ce qui est relatif. La philosophie de Hegel (thèse+antithèse = synthèse) a remplacé l'absolu, la vérité tout court. C'est elle qui domine toutes les disciplines et imprègne toute la culture occidentale post-chrétienne. Au nom de cet esprit, on forge une union et une paix sans vie divine, donc superficielles et séculières. En conclusion, l'illusion d'une nouvelle époque, d'un «Nouvel Âge» où les hommes disent «paix et sécurité» (1 Thes 5.3) se transformera bientôt en «une ruine soudaine qui surprendra les hommes». Serait-ce la préparation du règne de l'Antichrist? Les choses se développent avec une rapidité inhabituelle, convergeant vers une structure mondialiste dans les domaines politique, économique, financier, social et religieux. Le «New Âge» en est une pierre de touche; avec l'informatique, les événements peuvent être dirigés et contrôlés à volonté. Il suffit de lire Apoc 13. La Palestine, pays qui est à l'Éternel (Lév 25.23), va être le centre des préoccupations mondiales. L'avènement du Seigneur est proche où les «morts en Christ ressusciteront en premier lieu. Ensuite nous les vivants, qui seront restés, nous serons enlevés ensemble avec eux dans des nuées à la rencontre du Seigneur dans les airs» (1 Thes 4.13-18). Les nations et Israël passeront par la grande tribulation, le règne de l'Antichrist. Le Seigneur va revenir pour juger ce monde et pour établir son règne de paix et de justice où Israël et les nations seront bénis (Es 11; 24-27; Zach 13-14; Mat 24; Apoc 19.11- 20.6). Ainsi le crépuscule qui est en train de descendre, plongeant la terre dans la nuit de l'Antichrist, se changera en aurore lors du retour glorieux de notre Seigneur Jésus-Christ. Tout cela doit stimuler notre foi et notre espérance et redoubler notre zèle pour le Seigneur. Je voudrais terminer cette réflexion par les exhortations suivantes: – Restons fermes, courageux, vigilants comme le grand prophète Jérémie et annonçons «tout le conseil de Dieu» (Act 20.27). Démasquons les subtilités et les séductions du diable et dénonçons-les. Cela nous causera des souffrances et des larmes (Jér 4.19; 9.18-22). Affirmons notre foi chrétienne avec virilité. La nouvelle génération cherche des valeurs absolues. C'est le combat pour la foi (Jude 3). La mollesse et le relativisme ont affaibli les églises. Ne bradons pas la vérité – la Parole –, mais – annonçons-la courageusement. Consacrons plus de temps à la prière et à la lecture de la parole de Dieu. Étudions systématiquement toute la Bible pour connaître Dieu. Les prédications deviendront ainsi musclées parce que soigneusement préparées et structurées dans la prière et avec la Bible. Prêchons sur tous les livres de la Bible et l'Église sera édifiée et croîtra spirituellement et numériquement. – Apportons la Bonne Nouvelle à tous nos contemporains avec ferveur (Mat 28.18-20; Rom 10.14-17). – Attendons le retour de Jésus-Christ avec ferveur (Mat 25.1-13). Il nous apportera la délivrance finale en nous introduisant dans la gloire, dans la maison du Père (Jean 14.1-3). Il établira enfin la justice des siècles et la paix sur cette terre ravagée par le péché. – En attendant, travaillons maintenant à la gloire du Seigneur, car nous «sommes le sel de la terre» et «la lumière du monde» (Mat 5.13-16). Nos églises doivent briller dans la nuit. Nous sommes co-responsables d'une gestion de la création de Dieu qui le glorifie. Henri Lüscher © Promesses 1990 – 2 / No 92 Retour
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DES
ÉGLISES ÉVANGÉLIQUES QUITTENT LA FREOE Nous signalions dans un récent article que certaines églises envisageaient de se retirer de la «Fédération Romande d'Églises et d'Oeuvres Évangéliques» (FREOE). C'est la décision qu'ont prise les Églises de I'«Action Biblique» de Bienne, de La Chaux-de-Fonds, de Genève, (Servette), du Locle, de Meinier, de Neuchâtel, d'Onex, de St-Imier et de Vevey. Voici un extrait de leur lettre de démission datée du 15 septembre 1998 précisant les raisons qui les ont amenées à démissionner de cette Fédération: ... Vu le temps qui s'est écouté depuis nos derniers échanges, il est sûrement utile de rappeler succinctement les éléments qui nous ont conduits à la présente décision: – les Églises charismatiques (et plus particulièrement celles qui sont favorables aux développements actuels de la « Troisième Vague », pèsent d'un poids toujours plus sensible dans les options de la FREOE; – certaines prises de positions ou initiatives publiques de Monsieur J.-CL. Chabloz, comprises par les médias comme représentatives de l'ensemble de la FREOE, ne cadrent pas avec le devoir de réserve et d'impartialité auquel est astreint un président en exercice; – les collaborations compromettantes à caractère oecuménique tendent à se généraliser; – la stratégie du témoignage est de plus en plus axée sur la production de shows médiatiques; – certains articles des «buts – ou des statuts de la FREOE sont interprétés dans un sens qui, à nos yeux, ne correspond plus à l'esprit dans lequel ils ont été conçus.» Pour être explicites, nous ajouterons que les tendances les plus en vue qui se manifestent actuellement au sein du mouvement charismatique sont d'une nature telle, et font tant de bruit, qu'il nous semble préférable de ne laisser à personne l'impression que nous y sommes favorables. En réalité, nous ne pouvons pas plus les avaliser que nous ne pouvons tolérer les contrevérités du protestantisme libéral ou du système romain, Rester dans la FREOE reviendrait à admettre que les médias, les autorités et le public en général, nous assimilent aux partisans desdites tendances, puisque ces dernières sont actuellement bien tolérées par la majorité des membres de la Fédération.... Ajoutons que l'Église Libre de Colombier (NE) et l'Assemblée Missionnaire de Lausanne ont aussi démissionné de la FREOE:. J. H. © La Bonne Nouvelle 3 /99 Retour
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