Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

Edification

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ÉLUS


«Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière» (1 Pi. 2, 9).

Élu, quel mot riche de sens! Il y a en jeu pour nous le ciel ou l'enfer. Car soyons bien au clair à ce sujet: il n'existe pas d'autre alternative: ce sera soit l'élection pour la gloire éternelle soit le rejet définitif. Ne nous laissons pas influencer par la proposition qui peut nous être faite de rechercher le noir/blanc. La Parole de Dieu fait nettement état de la lumière et des ténèbres. Les zones de gris ne sont ni l'un ni l'autre. Sur le chemin menant au ciel, il n'y a pas de place pour le fifty-fifty, pour le partage. Il ne peut exister aucun doute quant à l'élection ou au rejet! Suis-je certain de mon élection pour la félicité?


Qui élit? Qui rejette?

Ni l'élection ni le rejet ne relèvent de la compétence humaine; il appartient au seul Dieu juste, saint, omniscient et souverain de décider. Pour ce faire, Il n'a pas consulté les anges; sinon Ésaïe n'aurait pas écrit: «Qui a sondé l'Esprit de l'Éternel, et qui l'a éclairé de ses conseils?» (Es. 40, 13). La même idée est exprimée en Jérémie 23, 18. Notre élection est exclusivement dans la pensée de Dieu, dans Ses desseins et Son action; elle n'a pu procéder que de Son amour insondable pour nous, humains. Il aime Ses créatures faites à Son image. C'est pourquoi Il a donné Son Fils unique pour notre salut. Dès l'éternité, Il s'est décidé dans Sa miséricorde pour la rédemption de pécheurs perdus. Oui, Il sauve des individus qui, à cause de leur culpabilité, ne méritaient que le jugement et la condamnation. «Mais Dieu prouve son amour envers nous en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous» (Rom. 5, 8). Absolument incompréhensible: Même avant de créer le cosmos et l'homme, l'Éternel Tout-puissant avait conçu le plan du salut qui ne pouvait se réaliser que d'une seule manière: par le don de Son cher Fils, Jésus-Christ! C'est ce qu'a écrit l'apôtre Paul: «En lui Dieu nous a élus avant la fondation du monde ... » (Eph. 1, 4). Il n'est de salut en aucun autre qu'en Jésus-Christ, dans Sa personne, Sa Parole et Son oeuvre. Il est la preuve vivante de l'amour de Dieu pour nous, pécheurs. Jésus s'est offert en sacrifice sur la croix pour moi, pour vous! Si vous avez accepté cette offre de réconciliation, sachez-le:Il vous a élu pour la félicité éternelle. C'est ainsi que Paul a écrit aux Thessaloniciens: «Pour nous, frères bien-aimés du Seigneur, nous devons à votre sujet rendre continuellement grâces à Dieu, parce que Dieu vous a choisis dès le commencement pour le salut par la sanctification de l'Esprit et par la foi en la vérité» (2 Thess. 2, 13). Aucun être humain n'est marqué pour la perdition, sauf s'il s'exclut du salut volontairement par son incrédulité. Quiconque confesse ses péchés et accepte dans son coeur Jésus comme Sauveur et Seigneur, peut se réjouir de cette réalité: je suis élu pour la félicité éternelle!


Tous les êtres humains sont-ils sauvés?

La Bible n'enseigne nulle part que Dieu a destiné certains individus à la perdition; Il «veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité» (1 Tim. 2, 4). Ayant donné à l'homme le libre arbitre, Il le rend pleinement responsable de la décision prise personnellement. C'est avec insistance que l'Éternel parle à Son peuple de la bénédiction et de la malédiction dans les chapitres 28-30 du Deutéronome: «Vois, je mets aujourd'hui devant toi la vie et le bien, la mort et le mal» (Deut. 30, 15). Et Paul adresse cette pressante exhortation: «Ainsi, mes bien-aimés, ... travaillez à votre salut avec crainte et tremblement, non seulement comme en ma présence, mais bien plus encore maintenant que je suis absent; car c'est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire, selon son bon plaisir» (Phil. 2, 12-13). Dieu est tout disposé à soutenir notre faible volonté dans nos décisions pour Lui. Mais nous ne pouvons nous soustraire à notre responsabilité s'il y a refus de Le croire et de Lui obéir. Nul pécheur ne pourra, devant le trône de Dieu, justifier son attitude d'incrédulité en arguant qu'il ne bénéficiait pas de l'élection. Par le rejet de la grâce divine, on se détermine pour sa propre damnation, laquelle Dieu n'a jamais voulue pour qui que ce soit; en effet, Jésus a déclaré: (Je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi» (Jean 6, 37).

À notre sujet, la Bible retient l'image de vases à honneur ou à déshonneur: «Le potier n'est-il pas maître de l'argile, pour faire avec la même masse un vase d'honneur et un vase d'un usage vil? Et que dire, si Dieu, voulant montrer sa colère et faire connaître sa puissance, a supporté avec une grande patience des vases de colère formés pour la perdition, et s'il a voulu faire connaître la richesse de sa gloire envers des vases de miséricorde qu'il a d'avance préparés pour la gloire?» (Rom. 9, 21-23). Les vases de colère formés pour la perdition sont les gens qui, par leur incrédulité, se dressent contre Dieu; que l'Éternel nous en garde!


Qui élit-il?

Nous connaissons l'élection d'Israël: «Car tu es un peuple saint pour l'Éternel, ton Dieu; et l'Éternel, ton Dieu, t'a choisi pour que tu fusses un peuple qui lui appartînt entre tous les peuples qui sont sur la face de la terre» (Deut. 14, 2). Quels arguments particuliers Israël pouvait-il avancer? Donnait-il des raisons à Dieu d'être fier de lui? Était-il un peuple exemplaire? Nullement! Ecoutons l'Éternel déclarer:

«Ce n'est point parce que vous surpassez en nombre tous les peuples que l'Éternel s'est attaché à vous et qu'il vous a choisis, car vous êtes le moindre de tous les peuples» (Deut. 7, 7). Israël est le miracle le plus incompréhensible de l'histoire; mais le monde refuse de l'admettre. Un faible peuple de bergers, méprisé, insulté, dont Dieu a eu compassion: «Nul n'a porté sur toi un regard de pitié pour te faire une seule de ces choses, par compassion pour toi; mais tu as été jetée dans les champs, le jour de ta naissance, parce qu'on avait horreur de toi. Je passais près de toi, je t'aperçus baignée dans ton sang, et je te dis: Vis dans ton sang! Je te dis: Vis dans ton sang!» (Ezéch. 16, 5-6). Et Dieu l'a choisi pour être à Lui: «Car tu es un peuple saint pour l'Éternel, ton Dieu; et l'Éternel, ton Dieu, t'a choisi pour que tu fusses un peuple qui lui appartînt entre tous les peuples qui sont sur la face de la terre» (Deut. 14, 2). Nous ne pouvons nous permettre de demander à Dieu les raisons pour lesquelles Il s'est décidé pour Israël; Il a choisi Jacob et repoussé Esaü, car Il est absolument souverain dans Ses agissements. Notre logique est largement dépassée.

L'altière intelligence de l'homme rejette ce qu'elle ne peut comprendre. Mais nous devons nous incliner et admettre humblement et pleinement l'action de l'Éternel. Serait-Il injuste? Aucunement! Paul a écrit: «Que dirons-nous donc? Y a-t-il en Dieu de l'injustice? Loin de là! Car il dit: je ferai miséricorde à qui je fais miséricorde, et j'aurai compassion de qui j'ai compassion ... Ainsi, il fait miséricorde à qui il veut, et il endurcit qui il veut» (Rom. 9, 14-15.18). Que Pharaon ait été destiné à être un vase de colère provient du fait que, ayant eu l'occasion de comprendre et de se convertir, il l'a négligée; en raison de Sa prescience, Dieu savait comment cet homme se déciderait en fin de compte. Il en fut de même pour le traître Judas que Jésus connaissait à l'avance et de qui Il dit: «Mais il en est parmi vous quelques-uns qui ne croient point. Car Jésus savait dès le commencement qui étaient ceux qui ne croyaient point, et qui était celui qui le livrerait» (Jean 6, 64).

Nous ne savons pas de quoi demain sera fait, mais Dieu possède la pré-connaissance des choses, parce que précisément Dieu. Juda était connu de Lui bien avant de voir le jour. Et tragique: le traître est sorti des propres rangs du Seigneur. Il est dit de lui: «Celui-là même avec qui j'étais en paix, qui avait ma confiance et qui mangeait mon pain, lève le talon contre moi» (Ps. 41, 10). Lisez également le Psaume 55, 13-15 et Zacharie 11, 10-13. Judas n'appartenait pas aux élus. Ce que Dieu laisse survenir aux hommes se fait sur base de Sa pré-connaissance, car Il sait d'avance comment chacun se décidera. N'eût-il dès lors pas été préférable que Jésus ne (...) pas Judas, qu'Il nommait ami, dans son cercle de disciples? Penser cela est insensé! Même Judas obtint une chance de salut. L'amour de Christ va jusque-là! Judas n'était pas destiné à la damnation dès l'éternité.

Mais il constitue pour nous un avertissement: que nous reconnaissions le profond sérieux de notre responsabilité et que nous ne nous déguisions pas en simples sympathisants pieux et en hypocrites.

L'apôtre Paul dévoile le merveilleux plan de Dieu concernant Israël et nous-mêmes, gens des nations: «Et que dire, si Dieu, voulant montrer sa colère et faire connaître sa puissance, a supporté avec une grande patience des vases de colère formés pour la perdition, et s'il a voulu faire connaître la richesse de sa gloire envers des vases de miséricorde qu'il a d'avance préparés pour la gloire? Ainsi nous a-t-il appelés, non seulement d'entre les Juifs, mais encore d'entre les païens» (Rom. 9, 22-24). Nous voyons donc là qu'avec Israël, nous – vous et moi également – sommes participants de l'élection pour la gloire. Oh, le merveilleux amour de Dieu en notre Sauveur Jésus-Christ. Il est écrit en Jean 13, 1: «Avant la fête de Pâque, Jésus, sachant que son heure était venue de passer de ce monde au Père, et ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, mit le comble à son amour pour eux.» Dans la version Darby: «.. ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu'à la fin.» C'est dans cet amour que Jésus alla à Golgotha: «.. ayant aimé les siens qui étaient dans le monde.» Son amour est si vaste qu'il englobe tous ceux qui se sont liés à Lui. Il aime et aimera Son Église jusqu'à la fin. Il la bâtit – Son corps _ sur la terre; et vous en êtes un membre élu. L'apôtre Pierre le confirme par ces mots: «Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis ... » (1 Pierre 2, 9).


Élu pour quoi?

Pour quoi Israël a-t-il été élu? Dieu a confié ce secret à Abraham déjà: « ... toutes les familles de la terre seront bénies en toi» (Gen. 12, 3). Israël, l'instrument choisi par Dieu, reçut la promesse de la bénédiction à son appel, non pas pour son propre bénéfice, mais pour répandre cette bénédiction. Sa mission était de servir en vue de l'accomplissement des desseins éternels de Dieu en sollicitant les gens de toutes les nations à se placer sous la bannière divine, car l'Éternel aime et invite tous les êtres humains à entrer dans Son royaume. Que de fois il est écrit dans l'Ancien Testament: «Ils connaîtront que je suis l'Éternel, leur Dieu!» (cf. Ex. 29, 46)! C'est pourquoi Il s'adresse en premier lieu à Israël: «Écoute, Israël! l'Éternel, notre Dieu, est le seul Éternel» (Deut. 6, 4). Israël ne peut se débarrasser de son élection ni de son appel. Un rôle aussi élevé à remplir – choisi par Dieu comme exemple pour les nations – n'est certainement pas une mission aisée. Un Juif a dit un jour: «Comment me décharger de mon élection?» Jonas a essayé de se libérer de cette tâche quand l'Éternel l'envoya à Ninive. Malgré les multiples défaillances d'Israël, Dieu ne relève pas Son peuple de sa fonction, «car Dieu ne se repent pas de ses dons et de son appel) (Rom. 11, 29). L'élection et l'appel d'Israël vont bien au-delà de notre époque. Le but de l'Éternel est immuable.

Le règne millénaire sera en bénédiction pour le monde entier, ainsi qu'Il l'a promis à Abraham. Quelle est notre destinée en tant que race choisie et sacrificature royale, comme peuple saint? Voici: «... afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière» (1 Pierre 2, 9). Dieu choisit pour le service du témoignage. Il a élu le persécuteur des chrétiens qu'était Saul de Tarse pour en faire un vase d'élection pour Lui: «... cet homme est un instrument que j'ai choisi, pour porter mon nom devant les nations, devant les rois, et devant les fils d'Israël; et je lui montrerai tout ce qu'il doit souffrir pour mon nom) (Actes 9, 15-16). Il arrive souvent que Dieu mette immédiatement à Son service Ses élus. Les chrétiens sont des porte-bannières de Jésus en vue de faire connaître Son nom dans le monde; ils doivent aussi faire leurs preuves en tant que porteurs de croix. Nous ne pouvons nous esquiver. Notre Seigneur n'a que faire de paresseux; Il veut une armée de combattants. «Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière, vous qui autrefois n'étiez pas un peuple, et qui maintenant êtes le peuple de Dieu, vous qui n'aviez pas obtenu miséricorde, et qui maintenant avez obtenu miséricorde» (1 Pierre 2, 91 0).

Les objets de la grâce divine – porte-bannière et porte-croix – doivent servir comme témoins de Christ. Dans ce monde de ténèbres, il y a encore des âmes qui acceptent le salut. La nuit vient bientôt où personne ne pourra plus travailler. Dieu conduit Ses élus dans la purification. «Je t'ai mis au creuset, mais non pour retirer de l'argent; je t'ai éprouvé dans la fournaise de l'adversité» (Es. 48, 10). Soyons la lumière et le sel de notre entourage; confessons le beau nom de notre Sauveur et Rédempteur, même si nous devons essuyer de la moquerie! Le Seigneur Lui-même soutient Ses élus. Comme tels, impliquons-nous davantage à Son service!

BURKHARD VETSCH

© Appel de Minuit 11/98

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JÉSUS S'EST-IL TROMPÉ?

Nouveau courant dans la littérature missionnaire:

Le salut de l'âme aussi sans Jésus-Christ

La question théologique de savoir si tous les individus sont sauvés par Dieu ou si les non-croyants sont perdus pour l'éternité, est approchée différemment dans les milieux évangéliques. Tandis que, dans les nations de langue allemande, l'opinion prévaut que c'est par une décision bien consciente en faveur de Jésus-Christ que l'on obtient le salut, d'autres conceptions sont de plus en plus envisagées dans les pays anglo-saxons.

Telle est l'information fournie par Hans Rothenberger (Uetikon), le responsable des missions évangéliques (HEM) en Suisse, lors d'une session évangélique à Korntal près de Stuttgart (Allemagne). La récente littérature théologique missionnaire en Angleterre et en Amérique semble montrer que l'«inclusivisme» fait de plus en plus d'adeptes. Ces gens tiennent pour possible que Dieu soit plein de grâce pour tous ceux qui Le cherchent sérieusement. Dès lors, les adeptes d'autres religions n'iraient pas en enfer pour avoir refusé de croire à Jésus-Christ, mais seulement parce qu'ils se sont fermés à tous les appels de Dieu.

Topique n° 2/ 1998

 

L'humanité a toujours essayé d'être plus intelligente que Dieu.

Mais les courants nouveaux n'ont jamais pu étouffer la vérité biblique, et cela parce que, très vite, ils vieillissent. Mais Jésus-Christ reste le même éternellement.

Que la littérature théologique missionnaire fasse de la place à l’opinion selon laquelle il est possible d'obtenir le salut sans Jésus-Christ, voilà un signe très net de l'apostasie, annoncée pour le temps de la fin: «Que personne ne vous séduise d'aucune manière; car il faut que l'apostasie soit arrivée auparavant, et qu'on ait vu paraître l'homme du péché, le fils de la perdition» (2 Thèse. 2, 3).

En considérant cette nouvelle tendance de l'«inclusivisme», on pourrait se demander si Jésus-Christ ne s'est pas trompé en affirmant clairement: «Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi» (Jean 14, 6). Pensons aussi à cette déclaration de l'apôtre Jean: «Celui qui a le Fils a la vie; celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie» (1 Jean 5, 12). Avons-nous le droit de rejeter les affirmations bibliques sur base d'une remarque «théologique» comme celle de l'«inclusivisme»?

De nombreuses personnes parlent de Jésus comme d'un «homme bon», un «grand enseignant» et au mieux comme d'un «grand prophète», comme d'une des importantes personnalités de l'histoire du monde et des religions. Mais Jésus-Christ est infiniment plus que tout cela! Il est tout ce qu'Il a déclaré être et dont Il a parlé. Il ne faut pas comprendre autrement cette affirmation: «Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point» (Luc 21, 33).

C'est la déclaration de Quelqu'un à qui le reproche de pécher ne peut être adressé, et qui était le plus doux et le plus humble de tous les hommes. Cette affirmation exprime le fait impressionnant que le soleil dans sa force et les galaxies passeront, ce qui ne sera pas le cas pour Ses paroles. Les soleils mourront et l'univers explosera, mais ce qu'Il a dit ne passera pas. Comment le «vermisseau» qu'est l'homme peut-il se placer au-dessus des paroles de Jésus et penser que l'on peut entrer au ciel sans Lui?! Ceux qui prétendent de telles choses sont convaincus d'erreur par cette sérieuse déclaration de Galates 1, 8-9:

«Mais, quand nous-mêmes, quand un ange du ciel annoncerait un autre évangile que celui que nous vous avons prêché, qu'il soit anathème.' Nous l'avons dit précédemment, et je le répète à cette heure; si quelqu'un vous annonce un autre évangile que celui que vous avez reçu, qu'il soit anathème.» En comparaison, l'Évangile prêché par les apôtres paraît si clair et si évident: «Il n’y a de salut en aucun autre (qu'en Jésus-Christ); car i n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés» (Actes 4, 12). Heureux celui qui croit cela et y reste attaché!

N.L.

© Nouvelles d'Israël 07-98

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MYSTÈRES DE L'HISTOIRE DU SALUT RÉVÉLÉS À NOTRE ÉPOQUE


L'avènement du Seigneur est proche! Jésus-Christ reviendra sur la terre, en gloire et dans Sa toute-puissance, et toutes les nations, toutes les tribus et tous les peuples Le verront. Les bouleversements politiques de notre époque sont le reflet des affrontements se déroulant dans le monde invisible. Une réalité qui échappe à l'homme de la rue. Mais les croyants affermis dans la foi connaissent les

Mystères de l'Histoire du Salut révélés à notre époque

«Alors l'Éternel dit: Cacherai-Je à Abraham ce que Je vais faire?... Abraham deviendra certainement une nation grande et puissante, et en lui seront bénies toutes les nations de la terre.» (Genèse 18,17-18).

«Le secret de l'Éternel est pour ceux qui Le craignent, pour leur faire connaître Son alliance.» (Psaume 25, 14) (vers. Darby).

«Jésus leur répondit: Parce qu'il vous a été donné de connaître les mystères du royaume des cieux, et que cela ne leur a pas été donné.» (Matthieu 13, 11).

Nous sommes à un tournant de l'Histoire du monde. Situation comparable à celle précédant la première venue de notre Seigneur. «En ce temps-là, parut un édit de César Auguste, ordonnant un recensement de toute la terre.» (Luc 2, 1). À l'époque, il ne suffisait pas de se présenter à l'état civil ou au contrôle de l'habitant du lieu de résidence. Chaque personne avait l'obligation d'aller se faire inscrire dans son lieu d'origine. Le recensement suscita un gigantesque va-et-vient dans toutes les provinces de l'Empire romain. Et, dans ce contexte mouvementé, s'accomplit la parole de l'Éternel, annonçant la naissance du Sauveur à Bethléhem.

Lors de Sa première venue, Jésus apporta le royaume des cieux dans les coeurs: «Car voici, le royaume de Dieu est au milieu de vous.» (Luc 17, 21). La première venue du Seigneur se déroula à l'insu des grands du monde; le Seigneur naquit là où personne ne L'attendait. La naissance du Roi des rois, annoncée par les prophètes, fut révélée aux humbles, aux bergers qui gardaient leurs troupeaux. Aujourd'hui, le monde est en ébullition. Les principales zones de tension se trouvent en Union-Soviétique et au Proche-Orient, tout particulièrement en Irak et en Israël, où sera instauré le royaume de Dieu, visible pour toutes les nations. L'avènement du Seigneur est proche! Jésus-Christ reviendra sur la terre, en gloire et dans Sa toute-puissance, et toutes les nations, toutes les tribus et tous les peuples Le verront. Les bouleversements politiques de notre époque sont le reflet des affrontements; se déroulant dans le monde invisible. «Le mystère de l'iniquité» (2 Thessaloniciens 2, 7) cherche à se répandre et à conquérir les coeurs. Il lutte contre les mystères de Dieu: les mystères de la lumière. Les paroles du Psaume 93, 3-4 illustrent prophétiquement ce combat entre les deux puissances: «Les fleuves élèvent, ô Éternel! Les fleuves élèvent leur voix, les fleuves élèvent leurs ondes retentissantes. Plus que la voix des grandes, des puissantes eaux, des flots impétueux de la mer, l'Éternel est puissant dans les lieux célestes.» Jésus est vainqueur!

Le Seigneur exprime clairement, qu'il n'est pas donné à tout le monde de connaître les mystères de Dieu. Jésus répondit aux disciples: «Parce qu'il vous a été donné de connaître les mystères du royaume des cieux, et que cela ne leur a pas été donné.» (Matthieu 13, 11). À quelle condition l'homme peut-il comprendre les mystères de Dieu? Psaume 25, 14 donne la réponse: «Le secret (c.-à-d. les communications intimes) de l'Éternel est pour ceux qui Le craignent, pour leur faire connaître Son alliance.» La connaissance des mystères du royaume des cieux n'est pas une science que l'on peut acquérir sur les bancs de l'université.

Cette connaissance est réservée aux hommes et aux femmes qui, comme les disciples, croient en Jésus-Christ et craignent Dieu. Frère ou soeur, plus le péché envahit ta vie, plus le Saint-Esprit, le Révélateur des mystères de Dieu, se retire de ton coeur! Au début de Son ministère, le Seigneur utilisait un langage directement accessible: «Le temps est accompli, et le royaume de Dieu est proche. Repentez-vous, et croyez à la bonne nouvelle!» (Marc 1, 15). Mais, lorsque le courant religieux propagé par les pharisiens reprit le dessus, Jésus s'exprima en paraboles. L'hypocrisie et le péché perturbent les «communications intimes» entre Dieu et les hommes. Au commencement de l'Histoire du Salut, l'Éternel s'adressait directement aux hommes, sans avoir recours à des intermédiaires (les prophètes). Mais l'homme, conscient de son iniquité, fut de plus en plus saisi de peur en entendant la Voix de l'Éternel.

Lorsque Dieu parla aux Israélites, rassemblés au pied du Sinaï, le peuple s'épouvanta et supplia Moïse: «Parle-nous toi-même, et nous écouterons; mais que Dieu ne nous parle point, de peur que nous ne mourions.» (Exode 20, 19). Et, des siècles plus tard, l'Éternel intervint rigoureusement au sein de l'Église de Son Fils. Dieu punit par la mort Ananias et Saphira qui avaient menti au sujet du prix de la vente de leur propriété. Mais, malgré cet avertissement fustigeant l'hypocrisie et le mensonge, le pseudo-christianisme, la religion, se substitua à la crainte de Dieu. La religion a fait de l'Évangile une doctrine philanthropique, où l'enseignement de la crainte de Dieu et le message de la croix n'y trouvent plus leur place. Il suffit d'écouter les propos des professeurs de théologie, ou de lire les publications pontificales pour s'en rendre compte. Ces messages ne contiennent aucune substance spirituelle. L'annonce tronquée de l'Évangile rend occultes les mystères de Dieu, révélés par l'Écriture sainte. Chers amis, portons notre réflexion sur quatre mystères de Dieu.


1. Le mystère de l'Incarnation

La première définition de ce mystère se trouve en Jean 3, 16: «Car Dieu a tant aimé le monde qu'Il a donné Son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle.» La deuxième définition, moins connue, se lit en 1 Timothée 3, 16: «Et, sans contredit, le mystère de la piété est grand: Dieu a été manifesté en chair» L'événement de Bethléhem reste un mystère qui ne s'explique pas par l'intelligence, mais par la foi. Aujourd'hui, tout ce qui échappe à la compréhension de l'homme moderne est considéré comme légende. Chaque mystère de Dieu se compose d'une face cachée et d'une face révélée. Par exemple, nous connaissons Jésus en tant que personnage historique. Nous pouvons lire Sa doctrine. Mais, pour beaucoup de gens, le Seigneur, Fils de Dieu et rédempteur des hommes, demeure un mystère ignoré. Et c'est précisément ce qui chagrine le coeur du Père éternel: qu'Il ne puisse pas confier ce mystère aux hommes.

Nous éprouvons aussi le besoin de confier nos préoccupations à une personne chère. L'Éternel, notre Dieu, est amour. Motivé par cet amour pour les hommes, Dieu désire nous confier Ses mystères. Dans les temps anciens, les enfants d'Israël mangèrent la manne pendant quarante ans et burent l'eau du rocher à Horeb, mais ne surent pas reconnaître le mystère de Dieu. L'Éternel le déplore en Hébreux 3, 9-10: «Où vos pères Me tentèrent pour M'éprouver, et ils virent Mes oeuvres pendant quarante ans. Ainsi Je fus irrité contre cette génération, et Je dis: Ils ont toujours un coeur qui s'égare, ils n'ont pas connu Mes voies.» Frère ou soeur, connais-tu réellement Jésus-Christ? Certes, tu connais la force de Son amour qui te délivre et te sauve. Tu connais Sa voix, car quiconque est de la vérité écoute Sa voix. Mais Le connais-tu dans toutes Ses dimensions? Dans l'Épître aux Philippiens, Paul nous révèle les voies conduisant à la connaissance parfaite de notre Seigneur Jésus-Christ. Nous acquerrons cette connaissance à condition


1. que nous devenions conformes au Seigneur dans Sa mort: «Ainsi je connaîtrai Christ, et la puissance de Sa résurrection, et la communion de Ses souffrances, en devenant conforme à Lui dans Sa mort.» (Philippiens 3, 10).

2. et que nous renoncions à nos avantages et nos privilèges: «Mais ces choses qui étaient pour moi des gains (versets 4-6), je les ai regardées comme une perte, à cause de Christ. Et même je regarde toutes choses comme une perte, à cause de l'excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour lequel j'ai renoncé à tout; je les regarde comme de la boue, afin de gagner Christ.» (Philippiens 3,7-8). Paul, captif à Rome, n'avait qu'un seul souci: parvenir à l'excellence de la connaissance, «afin de gagner Christ».


2. Le mystère de l'élection d'Israël

Le mystère de l'élection d'Israël est étroitement associé à la personne de notre Seigneur. Quiconque ignore ce mystère s'emporte facilement contre le peuple juif. «Car je ne veux pas, frères, que vous ignoriez ce mystère, afin que vous ne vous regardiez point comme sages: une partie d'Israël est tombée dans l'endurcissement, jusqu'à ce que la totalité des païens soit entrée.» (Romains 11, 25). Dans ses propos, le philosophe allemand Hegel se référait souvent à l'Histoire. Mais, parlant du peuple juif, il déclarait constamment: «L'Histoire de ce peuple est énigmatique. Je ne parviens pas à me l'expliquer de façon rationnelle, comme celle de n'importe quel autre peuple.» Comme le mystère de l'Incarnation, celui de l'élection d'Israël se compose également de deux faces, dont l'une est révélée à l'ensemble de l'humanité: l'admirable rassemblement de ce peuple dynamique. La raison d'être du peuple d'Israël s'explique uniquement par la personne de Celui que l'Écriture appelle: «Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix.» (Ésaïe 9, 5). Le mot «admirable» se dit en hébreu «païen», ce qui signifie «énigme».

Chaque nation possède ses grandes figures historiques. Par exemple, Jules César était un personnage hors pair de l'Empire romain. Guillaume Tell figure le portrait historique de la Suisse. Durant la dernière guerre, Sir Winston Churchill personnifiait l'Angleterre et Charles de Gaules la France. Ces exemples diminuent l'éclat de la personne de Celui qui incarne le peuple hébreu: Jésus-Christ, le Messie. Notre Sauveur est à la fois Fils de Dieu et Fils de l'homme, Citoyen des cieux et Citoyen d'Israël. La réalité de Jésus-Christ ne s'expliquant pas par l'intelligence, il n'existe pas non plus d'explication rationnelle, d'ordre politique, économique ou militaire, à l'existence d'Israël. Isolée de son contexte historique, l'annonce de l'Évangile devient un message tronqué. Jésus-Christ est indissociable de son origine: Israël.

Le mystère d'Israël dans l'optique du Nouveau Testament

Approfondissons notre réflexion au sujet du mystère d'Israël, en vertu des trois grands principes de la doctrine biblique: la foi, l'espérance et l'amour. (Cf. 1 Corinthiens 13, 13). Ces principes sont mis plus intensément en pratique par le peuple juif, que par les communautés chrétiennes.

La foi. Hormis quelques rois, sacrificateurs et juges ayant sombré dans l'idolâtrie, tous les autres rois et guides du peuple d'Israël étaient de véritables héros de la foi. Ils précédaient Celui «qui suscite la foi et la mène à la perfection». Citons quelques-uns de ces personnages bibliques, flambeaux de la foi: Abraham, Moïse, Josué, David et, au Nouveau Testament, Siméon et Paul. Par son élection, Israël devenait dépositaire de la foi. L'élection d'Israël et notre rédemption sont deux événements étroitement associés par un lien de cause à effet. Israël reçut les prophéties et vit les miracles de l'Éternel. Les prophéties révèlent la manifestation de Dieu en parole. Et les miracles manifestent l'intervention de l'Éternel par action. L'Incarnation du Fils de Dieu est l'apogée de toutes les prophéties et de tous les miracles. La première venue de notre Seigneur est l'incarnation de la Prophétie, la Parole «faite chair»: «En Elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes.» (Jean 1, 4). La rédemption est le plus grand miracle de toute l'Histoire du Salut.

En suivant l'Agneau, notre vie change, la Parole vit en nous et nous devenons conformes au Seigneur! La foi d'Israël, foi inébranlable en l'attente du Messie, se manifestera le jour où ce peuple verra «Celui qu'ils ont percé».

L'espérance est le mot-clef du peuple d'Israël. Tout au long de l'exil parmi les nations, le peuple juif était porté par cette espérance vivante «qui ne trompe point». (Cf. Romains 5, 5a). Espérance qui s'accomplit de nos jours. Mais la grande espérance du peuple élu est Jésus-Christ: le Messie d'Israël. Abraham était empli d'espérance parce qu'il connaissait les mystères (les desseins) de Dieu. Rappelons-nous la révélation du Psaume 25, 14; «Le secret de l'Éternel est pour ceux qui Le craignent, pour leur faire connaître Son alliance.» La traduction hollandaise de la Bible dit: «Les bons rapports avec l'Éternel sont pour ceux qui Le craignent.» Abraham sut entretenir ces «bons rapports» avec l'Éternel et se mettre à l'écoute des «communications internes» venant de son Créateur. En vue de la destruction de Sodome et de Gomorrhe, l'Éternel dit: «Cacherai-Je à Abraham ce que Je vais faire?... Abraham deviendra certainement une grande et puissante nation, et en lui seront bénies toutes les nations de la terre.» (Genèse 18,17-18).

Dieu confia la prophétie, Sa parole éternelle, déjà à Abraham, le père du peuple juif. Et notre Seigneur Jésus-Christ ne nous a-t-Il pas aussi promis de tout nous révéler? Il le confirme en Jean 15, 15: «Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son maître; mais Je vous ai appelés amis, parce que Je vous ai fait connaître tout ce que J'ai appris de Mon Père.» Le Seigneur nous a révélé tous les mystères de Son Père céleste. Nous les comprendrons à condition que nous devenions conformes au Seigneur. Et ainsi nous progresserons dans l'espérance comme Abraham, dont l'Écriture dit: «Espérant contre toute espérance, il crut et devint ainsi le père d'un grand nombre de nations.» (Romains 4, 18a). Frère ou soeur, si tu te trouves dans une situation pénible où tu te dis: «De toute façon, il n'y a plus rien à espérer.» Alors, mets-toi à l'écoute des «communications internes» venant du Seigneur des seigneurs, le Roi des rois, et tu retrouveras une raison «d'espérer contre toute espérance»!

L'amour. Quiconque a déjà effectué un voyage en Israël, a ressenti la gentillesse de ce peuple. Une gentillesse qui reflète l'amour que Dieu porte à Son peuple élu. L'Éternel s'exclame, par la bouche du prophète Osée: «J'aurai pour eux un amour sincère.» (14, 4)


3. Le mystère du corps de Christ

Paul écrit aux Éphésiens: «Ce mystère est grand; je dis cela par rapport à Christ et à l'Église.» (5, 32). La face révélée de ce mystère est l'Église de Jésus-Christ. Dans sa présentation extérieure, cette Église offre malheureusement au monde une image souvent désolante. Un tableau entaché par les divergences, les jalousies et les tensions qui divisent les croyants. Quiconque juge l'Église selon son aspect extérieur, est forcément amené à se dire: «Je préfère me tenir à l'écart.» Le nombre des situations conflictuelles entre chrétiens est supérieur à celui des affrontements se déroulant à l'échelon mondial. La face extérieure de l'Église, de nature périssable par essence, constitue pour l'ennemi un front d'agression de prédilection. Il sait que derrière cette façade chrétienne, s'abritent souvent une attitude et un comportement contraires à la doctrine de Jésus. La véritable Église de Jésus-Christ, invisible et de nature invulnérable, se compose d'un «petit troupeau», auquel le Seigneur annonce: «Ne crains point, petit troupeau; car votre Père a trouvé bon de vous donner le royaume.» (Luc 12, 32). L'image du troupeau, conduit par son berger, illustre l'unité et la sécurité.

Aujourd'hui, face à la progression de la «concentration religieuse» (l'oecuménisme), le petit troupeau, la véritable Église de Jésus-Christ, s'isole de plus en plus. L'oecuménisme est devenu une puissance envahissante. Il engendre une situation comparable à celle des magasins à grande surface, par rapport aux petits commerces. Les communautés locales, ne cheminant pas inconditionnellement dans la crainte du Seigneur, dans Sa lumière et dans Sa vérité, sont envahies par ce mouvement religieux. Frères et soeurs, veillons à ce que nous ne devenions pas les coreligionnaires de ce mouvement moderniste, provoquant l'occultation du mystère de l'Église de Jésus-Christ!

Demandons-nous ce que représente réellement l'Église de Jésus-Christ. L'Église est le Seigneur en personne, dans toute Sa plénitude: «parce que nous sommes membres de Son corps.» (Éphésiens 5, 30). Nous formons une unité parfaite , un seul corps en Jésus-Christ: «Il (le Père éternel) a tout mis sous Ses pieds, et Il L'a donné pour chef suprême à l'Église, qui est Son corps, la plénitude de Celui qui remplit tout en tous.» (Éphésiens 1, 22-23). Donc, l'unité n'est pas une question d'institution ou de structures, mais une réalité vécue quotidiennement en Jésus-Christ!


4. Le mystère de l'enlèvement

Ce dernier mystère affirme notre espérance vivante: «Voici, je vous dis un mystère: nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés, en un instant, en un clin d'oeil, à la dernière trompette. La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible revête l'incorruptibilité, et que ce corps mortel revête l'immortalité.» (1 Corinthiens 15, 51-53). Dans la Première Épître aux Thessaloniciens, Paul précise l'essentiel au sujet du mystère de l'enlèvement: «Voici, en effet, ce que nous vous déclarons d'après la parole du Seigneur...» Moult chrétiens ne croient pas à l'enlèvement, argumentant que la Bible n'en parle pas beaucoup. Mais, c'est précisément la discrétion qui caractérise le mystère. Les paroles de Paul en 1 Corinthiens 15, 51: «Voici, je vous dis un mystère...» et celles en 1 Thessaloniciens 4, 15: «Voici, en effet, ce que nous vous déclarons d'après la parole du Seigneur...», témoignent que l'enlèvement est un mystère confié par l'Epoux à l'Epouse. Le mariage qualifie également un mystère. Le couple ne divulgue pas ses secrets à autrui. «Ce mystère est grand: je dis cela par rapport à Christ et à l'Église.» (Éphésiens 5, 32). L'Église est le corps du Christ. Lien spirituel qui, à l'instant de l'enlèvement, se transformera en une unité organique, visible aux anges des cieux. Un événement qui dépasse l'entendement humain.

– Lors de l'enlèvement de l'Église, notre Seigneur Jésus-Christ viendra en tant que vainqueur de la mort et du péché «0 mort, où est ta victoire? 0 mort, où est ton aiguillon?» (1 Corinthiens 15, 55b). «Car, si nous croyons que Jésus est mort et qu'Il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus et avec Lui ceux qui sont morts.» (l Thessaloniciens 4,14). En d'autres termes: La foi en l'enlèvement est étroitement associée à la foi en la résurrection de notre Seigneur. Cessons de nous plaindre et de nous lamenter à longueur de journée! Réjouissons-nous de la résurrection de notre Sauveur: «Il (Dieu) nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ.» (Éphésiens 2, 6). Cheminant dans cette certitude et dans cette joie, nous devenons «une lettre de Christ», lue et connue de tous les hommes.

– Nous serons tous «changés», en un clin d'oeil! Le Seigneur «transformera le corps de notre humiliation, en le rendant semblable au corps de Sa gloire». Sur terre déjà, nous sommes appelés à devenir une image reflétant la gloire du Seigneur: «Nous tous dont le visage découvert reflète la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, par l'Esprit du Seigneur.» (2 Corinthiens 3, 18). Nous y parviendrons, à condition que nous observions la recommandation en 1 Jean 3, 3: «Quiconque a cette espérance en Lui se purifie, comme Lui-même est pur.» Chaque minute et chaque seconde qui s'écoulent, nous rapprochent du Seigneur! Mais, si notre rapprochement spirituel (la purification et la sanctification) ne progresse pas et ne va pas de pair avec le rapprochement temporel, alors nous «resterons en rade».

– Je le répète, nous serons «enlevés», littéralement «détachés» de toute chose terrestre, en un clin d'oeil! Se détacher des choses terrestres est tout un apprentissage, un cheminement quotidien vers le but. Mettons-nous à l'oeuvre, afin que nous soyons prêts pour le «grand départ», quand le Seigneur viendra ou nous appellera!

 

Chers amis, seul l'homme né de nouveau, reçoit la capacité de comprendre les mystères de Dieu. La Bible nous exhorte à conserver «le mystère de la foi dans une conscience pure». (I Timothée 3, 9). En d'autres termes:

1. Le croyant sincère n'exige pas de voir, mais se contente de sa foi en Jésus-Christ, semblable aux témoins de la foi cités dans l'Épître aux Hébreux: «C'est dans la foi qu'ils sont tous morts, sans avoir obtenu les choses promises; mais ils les ont vues et saluées de loin, reconnaissant qu'ils étaient étrangers et voyageurs sur la terre.» (Hébreux 11, 13). Malheureusement, la foi de nombreux chrétiens reste purement sentimentale. Nous connaissons les exclamations du genre: «J'ai vécu le Seigneur de façon merveilleuse!» L'Écriture ne dit pas: «Le juste vivra par les sentiments.», mais nous enseigne: «Le juste vivra par la foi.» (Romains 1, 17b).

2. Le chrétien affermi dans la foi sait que l'homme propose et que Dieu dispose. Abraham, appelé à sacrifier Isaac, son fils unique, ne se rebella point contre la volonté de l'Éternel et agit par la foi: «Il pensait que Dieu est puissant, même pour ressusciter les morts; aussi le recouvra-t-il par une sorte de résurrection.» (Hébreux 11, 19).

3. Dieu nous révèle Ses mystères par l'Esprit et par la foi: la foi conservée «dans une conscience pure» et «agissante par l'amour». (Cf. Galates 5, 6b). La connaissance des mystères de Dieu engendre une lourde responsabilité. Paul nous la rappelle en 1 Corinthiens 4, 1-2: «Ainsi, qu'on nous regarde comme des serviteurs de Christ, et des dispensateurs des mystères de Dieu. Du reste, ce qu'on demande des dispensateurs, c'est que chacun soit trouvé fidèle.» Dieu exige de Ses enfants un choix: le choix de la fidélité, en tant que dispensateurs de Ses mystères: «Car l'Éternel a en abomination le pervers, et Son secret est avec les hommes droits.» (Proverbes 3, 32) (vers. Darby).

Wim Malgo

© Nouvelles d'Israël Septembre 1991

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TRAVAILLEZ À VOTRE SALUT AVEC CRAINTE ET TREMBLEMENT...


Napoléon ROUSSEL

Lisez l'épître aux Philippiens 2

Nous voudrions consacrer toutes ces méditations à l'édification directe de ceux qui les parcourent; et cependant de temps à autre nous nous voyons contraints en quelque sorte à changer de terrain pour entrer, comme aujourd'hui, sous celui de l'explication d'un passage difficile. Mais nous supplions ceux qui nous écoutent de se rappeler que la science acquise pour elle-même enfle le coeur, et qu'il n'est utile de savoir qu'afin de pratiquer.

Les uns soutiennent que le salut vient de la grâce de Dieu, et ils citent ces paroles: «C'est Dieu qui produit en vous le vouloir et l'exécution». D'autres affirment que le salut vient des oeuvres de l'homme, et amène en preuve ces mots: «Travailler à votre salut avec crainte et tremblement».

Il faut le reconnaître de part et d'autre, ces deux citations semblent venir chacune parfaitement à l'appui de l'une des deux doctrines contraires, et nous comprenons que de part et d'autre on les présente de bonne foi. Cependant la Bible ne peut se contredire: si l'une de ces deux paroles est bien comprise, l'autre l'est mal; mais laquelle? C'est ce que nous allons bientôt découvrir.

Remarquez d'abord une circonstance qui doit encore augmenter votre étonnement: ces deux passages se touchent dans l'épître, ou plutôt ils ne font qu'un seul, que voici: 

«Travailler à votre propre salut avec crainte et tremblement, car (remarquez ce mot) CAR c'est Dieu c'est Dieu qui produit en vous avec efficace le vouloir et l'exécution selon son bon plaisir».

Le lien entre ces deux idées ne vous semble t-il pas étrange? Pourquoi travailler avec crainte et tremblement, puisque Dieu est là pour faire fructifier le travail de nos mains? Cette objection est fondée, ce raisonnement est juste, oui, juste dans le coeur de celui qui pourrait dire aussi: «Restons dans le péché, afin que la grâce abonde». Mais ce n'est pas à cet homme que s'adresse Saint-Paul: c'est à ses chers Philippiens, c'est à Lydie, dont l'Esprit Saint avait ouvert le coeur pour la rendre attentive à sa parole; c'est au geôlier, qui, tout tremblant, avait dit: que faut-il que je fasse pour être sauvé; c'est à ces chrétiens touchés de l'amour de Christ et pleins du Saint-Esprit que s'adresse l'apôtre. Ainsi tachez de vous mettre à leur place, efforcez-vous de revêtir ces saintes dispositions qui font dire au commencement du chapitre:

«S'il y a quelques consolations en Christ, s'il y a quelque soulagement dans la charité, s'il y a quelque affection cordiale et quelque compassion, rendez ma joie parfaite, étant en bonne intelligence, ayant une même charité, étant bien unis ensemble, ayant les mêmes sentiments; » écoutez avec un coeur ému de reconnaissance et de foi, et vous comprendrez les rapports de sentiments que Saint-Paul établit entre deux pensées en apparence discordantes.

Voici:

Si vous aviez un roi pour hôte dans votre demeure, ne croiriez-vous pas devoir être encore plus actif que d'ordinaire pour tout tenir en bon ordre? Si ce monarque, descendu dans votre maison, se plaçait à vos côtés pour accomplir votre tâche, ne vous sentiriez-vous pas aiguillonnés par sa présence? S'il plaçait entre vos mains un royal et puissant instrument pour rendre vos propres efforts efficaces, ne vous croiriez-vous pas chargés d'une plus grande responsabilité par cela seul que vous agissez avec le secours de votre roi?

Eh bien, de même Paul vous rappelle que Dieu est près de vous; qu'il vous a donné pour agir les forces de son Saint-Esprit, et, afin que vous sentiez mieux la grandeur de ces privilèges, il vous dit: pourriez-vous négliger de tels secours? Seriez-vous lâches quand Dieu est là? Bien au contraire! Puisque l'oeuvre est soutenue de Dieu, elle ne risque plus d'être vaine. Celui qui sème, incertain s'il recueillera, peut travailler languissamment; mais vous, vous êtes assurés de la récolte: Dieu laboure et sème avec vous.

Courage donc, courage, et prenez garde de mépriser le concours d'un tel ouvrier; ce serait l'insulter que de négliger les ressources qu'il vous donne; une crainte filiale convient en présence de Dieu, et un saint tremblement sied bien à celui qui ne voudrait pas laisser perdre la plus légère faveur d'un tel compagnon d'oeuvre.

Ainsi compris, ce passage n'est-il pas simple, naturel, beau, sublime? Oui, sans doute; car il vient du coeur et ne peut être apprécié que par le coeur. Bien malheureux celui qui ne le sentirait pas ainsi; car il manquerait encore l'élément d'amour que le Saint-Esprit dépose dans l'homme pour en faire un chrétien.

En agissant de la sorte, nous ne serons pas des enfants de Dieu, comme le dit ensuite l'apôtre, uniquement pour la raison que nous ferons des oeuvres selon la volonté de Dieu; mais nous serons encore ses enfants dans ce sens que nos oeuvres viendront de lui, seront encore ses enfants dans ce sens que nos oeuvres viendront de lui, seront accomplies par ces forces en nous; nos oeuvres seront les siennes, ou plutôt nous serions son oeuvre, ses créatures, ses enfants.


© Source: Pompignane 

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ADOPTION ET SANCTIFICATION


A. L'adoption Qui est enfant de Dieu?

Personne ne naît enfant de Dieu, personne n'est fils de Dieu par nature. Dans un sens, toute paternité a son origine en Dieu le Père en tant que créateur (cf Eph 3.15, où le mot «famille» est «patria» en latin, du mot «pater»). Sans Jésus-Christ, l'homme est loin de Dieu, il ne peut devenir proche que par le sang de Christ (Eph 2.13).

Dans l'AT, Dieu n'est le Père que par la descendance d'Abraham (Osée 11. 1). Dans le NT, il n'est le Père que de ceux qui, s'étant repentis de leurs péchés, se sont tournés vers Christ, croient qu'il a porté leurs péchés à la croix et le reçoivent comme leur Maître et Seigneur. Ils deviennent ainsi les descendants spirituels d'Abraham. Vous êtes tous fils de Dieu par la foi en Jésus-Christ ... et vous êtes la descendance d'Abraham, héritiers selon la promesse (Gal 3.26,29). Seuls ceux qui ont reçu la lumière (le Christ) peuvent devenir enfants de Dieu (Jean 1. 12); puisqu'il faut le devenir, on ne l'est donc pas naturellement, dès sa naissance physique. Il faut une nouvelle naissance, signifiée par le baptême: Vous êtes le fils de Dieu par la foi en Christ-Jésus, vous tous qui avez été baptisés en Christ... (Gal 3.26-27), En Christ, nous sommes enfants adoptifs du Père.

La conclusion à laquelle nous arrivons n'est que très rarement entendue du haut de la chaire: chacun est soit enfant de Dieu ou enfant du diable, car chacun est soit dans la vérité (Je suis la vérité, dit Jésus), soit la vérité n'est pas en lui; à ces derniers, Jésus dit: Vous avez pour père le diable (1 Jean 3.10; Jean 8.44). Dans l'explication de la parabole de l'ivraie, Jésus oppose les fils du royaume aux fils du Malin, qui sont la semence du diable (Mat 13.38). On est l'un ou l'autre.

 

Définition: Le chrétien est quelqu'un dont Dieu est le Père. Les Implications de l'adoption

La manière dont les termes enfants de Dieu et fils de Dieu sont utilisées ne permet pas de faire une distinction entre les deux; ils sont souvent employés dans le même contexte (Rom 8.15-16). Dans Gal 4.5-6, les rachetés qui reçoivent l'adoption sont nommés fils, tandis qu'Eph 1.5 parle de ses enfants d'adoption selon le bon plaisir de sa volonté, à la louange de sa grâce qu'il nous a accordée.

Ce dernier passage fait ressortir que l'adoption est une grâce. Être fils de Dieu: n'est-ce pas le privilège le plus extraordinaire dont Dieu comble ceux qui reçoivent le Christ selon les termes de l'Évangile? L'Évangile... par lequel vous êtes sauvés, si vous le retenez dans les termes où je vous l'ai annoncé autrement, vous auriez cru en vain (1 Cor 15.1-2). Se savoir enfant adopté par Dieu devrait influencer tous les domaines de la vie chrétienne. L'oublier mène à l'échec.


L'adoption: une condition présente

Nous sommes maintenant enfants de Dieu, à qui nous pouvons nous adresser comme Père, et ceci par l'Esprit de Christ qui habite en nos coeurs (Rom 8.15; Gal 4.6). Le Père exauce nos prières en nous donnant les bonnes choses que nous demandons, et non les autres (Mat 7. 11).

Le comportement de l'enfant adopté doit faire honneur à son Père adoptif. Il doit suivre Jésus, qui a enseigné aux disciples d'aimer les autres jusqu'à faire du bien à leurs ennemis et à prier pour leurs persécuteurs: Alors vous serez fils de votre Père qui est dans les cieux (à savoir: c'est ainsi que vous le prouverez; Mat 5.43-48). L'enseignement de Jésus porte aussi sur la générosité, la prière et le jeûne, ces trois manifestations qui caractérisent la piété (Mat 6.1-18).

L'enfant de Dieu se distingue du monde par son attitude envers les biens matériels, attitude dont le propre est la confiance et l'absence d'anxiété. Car son centre d'intérêt est le royaume de Dieu et sa justice, et il sait que le Père lui-même pourvoit à sa nourriture, son vêtement et son logement (Mat 6.25-34). Ceux qui font confiance au Père pour ces choses peuvent témoigner avec joie et reconnaissance de leurs expériences dans le domaine matériel.

Être continuellement conscient d'être un enfant adopté par Dieu voici le secret d'une vie conforme à sa volonté, d'une vie qui l'honore.


L'adoption: un accomplissement futur

Nous soupirons au plus profond de nous-mêmes et nous vivons dans une certaine tension, car nous avons seulement reçu l'Esprit divin comme un acompte. Ce cadeau de bienvenue offert par Dieu nous donne un avant-goût de la gloire future. Aussi attendons-nous avec patience d'être établis (de plein droit) fils adoptifs de Dieu. Cette condition de vrais fils entraînera aussi pour nous la libération totale et la transformation de notre corps. Nous sommes bien sauvés, dès à présent, mais la pleine réalisation de notre salut est encore à venir, elle est l'objet de notre espérance. Mais qui dit espérance dit attente, Espérer s'oppose donc à posséder, à voir. En effet, ce que je vois réalisé, ai-je encore besoin de l'espérer? (Rom 8.23-24, selon «Parole vivante», transcription moderne du NT par Alfred Kuen)

La grâce présente de la possession des prémices du Saint-Esprit, qui a mis son sceau sur nous pour le jour de la rédemption (Eph 4.30), est un gage de la future rédemption de notre corps. C'est à la résurrection que l'étape finale de notre adoption par Dieu sera pleinement réalisée. Vous voyez aussi 2 Cor 5.1-10, texte étroitement parallèle. D'une part, nous savons, par le témoignage de l'Esprit en nous, que nous sommes maintenant enfants de Dieu (Rom 8.16); d'autre part, nous ne savons pas encore ce que nous serons un jour, sinon que nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu'il est Quiconque a cette espérance en lui se purifie comme lui (le Seigneur) est pur (1 Jean 3.2-3).

L'adoption définitive est donc l'objet de notre espérance, espérance qui nous pousse à la sanctification, d'autant plus qu'un honneur insigne nous attend: Si tu es fils, tu es aussi héritier, grâce à Dieu (Gal 4.7). Si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers: héritiers de Dieu et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d'être aussi glorifiés avec lui (Rom 8.17). Car la rédemption du corps liée à l'adoption finale signifie la délivrance du péché, de la souffrance et de la mort, et sa transformation en un corps glorifié (Nouv. dict. bibi., Emmaüs).


Incidences de cette espérance

L'enfant de Dieu est émerveillé devant l'ampleur de la grâce de Dieu. Il se réjouit d'entrer en possession d'un héritage si sublime qu'il ne peut se l'imaginer.

Ayant reçu un esprit d'adoption par lequel nous crions: Abba! Père! (Rom 8.15), nous n'avons pas à rechercher de «secondes bénédictions», car l'oeuvre de l'Esprit consiste principalement à nous sanctifier.


B. La sanctification

Nous sommes appelés à être saints (1 Cor 1.2). Rappelons-nous ici que «saint» signifie «mis à part, consacré, séparé». Il s'agit d'une séparation du péché et du monde en même temps que d'une mise à part pour Dieu.

Si, d'une part, nous ne sommes pas justifiés par nos oeuvres, d'autre part, notre vie est transformée et produit de plus en plus d'oeuvres bonnes qui honorent Dieu (Mat 5.16). C'est là le processus de la sanctification.


La sanctification: une transformation

Le Saint-Esprit vient habiter dans le nouveau converti et le renouvelle (Rom 8.9; Tite 3.5). Il lui donne un coeur nouveau qui désire obéir au Seigneur, non par contrainte, mais de coeur (Ez 11.19-20; Rom 6.17).

La personne née d'en haut reçoit une nouvelle nature d'essence divine, créée selon Dieu en vue d'une pleine connaissance (2 Pi 1.4; Eph 4.24; Col 3.10). Le nouveau-né en Christ est une nouvelle créature (ou: création), et c'est cela qui compte (2 Cor 5.17; Gal 6.15). D'enfant du diable, il est devenu enfant de Dieu. Peut-on imaginer changement plus radical?


La sanctification: un processus

Mais devenir enfant de Dieu, une nouvelle créature, ne veut pas dire la perfection immédiate. Paul parle de la sanctification comme d'un fruit (Rom 6.22). Or un fruit n'éclate pas en maturité, il mûrit insensiblement. La vie de Christ en moi doit me dominer de plus en plus, car jusqu'à ma mort physique, le péché continuera à habiter dans ma chair et à contrarier les impulsions de l'Esprit (Rom 7.20; 8.7). C'est une guerre continuelle.

Aucun chrétien n'est sans péché (1 Jean 1.8). Il doit le reconnaître humblement. Il doit s'efforcer à être toujours davantage à part pour Dieu (saint) et à se purifier du péché (2 Cor 7. 1). Tous ses efforts tendent à ressembler de plus en plus à Christ puisque c'est à cela qu'il a été prédestiné (Rom 8.29). Ce processus de sanctification s'étend à toutes les parties de sa personnalité (1 Thes 5.23).


La sanctification: une synergie

Cela signifie que plusieurs facteurs concourent à une action. Ainsi, la sanctification est produite en nous par l'action du Saint-Esprit conjointement avec nos efforts.

Ce que Dieu veut, c'est votre sanctification, c'est que vous vous absteniez de l'inconduite; c'est que chacun sache tenir son corps dans la sainteté et l'honnêteté... (1 Thes 4.3-4). Vous ne devez plus marcher comme les païens... (Eph 4.17). Devenez saints dans toute votre conduite (1 Pi 1. 16). Ce sont des ordres précis que nous avons à suivre: abstenez-vous! tenez votre corps pur! soyez honnêtes! marchez saintement! devenez saints!

Cependant, puisque Dieu opère en nous le vouloir et le faire (Phil 2.13), la sanctification est effectivement l'oeuvre de Christ, notre souverain sacrificateur qui nous a sanctifiés par l'offrande de son corps (Héb 10.10). Nous ne pouvons pas davantage mériter notre salut que nous sanctifier par nos propres efforts. C'est le Saint-Esprit qui purifie nos coeurs en réponse à notre foi (Act 15.9). C'est Dieu qui nous sanctifie (1 Thes 5.23-24). Tout comme la purification de nos péchés et la justification au nom de Jésus-Christ et par l'Esprit de Dieu, la sanctification doit, en dernière analyse, être attribuée à l'action de Dieu en nous (1 Cor 6. 11).

Vu que nos efforts de sanctification ont la pleine approbation de Dieu, il nous y assiste et nous en donne la force et les moyens.


Moyens de sanctification

1. La parole de Dieu

Le Ps 119, ce cantique grandiose qui exalte la parole de Dieu, déclare que le jeune homme qui l'observe rendra pur son sentier (v. 9). Jésus demande au Père de sanctifier ses disciples par la parole de vérité (Jean 17.17). Et Paul d'affirmer que toute l'Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, convaincre, redresser, éduquer dans la justice, afin que l'homme de Dieu soit adapté et préparé à toute oeuvre bonne (2 Tim 3.16-17). Ce passage est un admirable résumé du sens de la sanctification que produit le Saint-Esprit en nous par la parole qu'il a lui-même inspirée aux auteurs sacrés. Lisez encore Eph 4.11-15.

Rien n'est plus important dans la vie du chrétien que la lecture et l'écoute de la parole de Dieu, la Bible tout entière.


2. La prière

Tout est sanctifié par la parole de Dieu et par la prière (1 Tim 4.5). Prier, c'est communier avec Dieu; c'est l'effusion du coeur devant le créateur, qui y répond par des bénédictions (Mois 9.3).

La prière est l'évidence d'une foi chrétienne authentique (1 Tim 2.1,8). La prière étant l'oeuvre du Saint-Esprit en nous, elle ne peut que sanctifier (Rom 8.26; Gal 4.6). La prière est le facteur décisif dans la vie de chacun qui s'abandonne à Dieu pour le servir.. ce que nous sommes dépend de ce que nous recevons, ce qui dépend à son tour de la prière. Ceci ne s'applique pas seulement à l'oeuvre de Dieu en nous, mais aussi à l'oeuvre de Dieu par nous (0. Hallesby, «La prière»). Nous retrouvons ici le caractère synergique de la sanctification.

Un passage-clé se trouve dans Phil 4.6-7, où la prière, autant de supplication que de louange, produit la paix de Dieu, qui .. gardera vos coeurs et vos pensées en Jésus-Christ, donc dans une attitude de sanctification.


3. La souffrance

Dieu nous fait souvent passer par des expériences qui, si elles sont douloureuses tant qu'elles durent, nous conduisent pourtant à participer à sa sainteté, donc à être sanctifiés (Héb 12. 10-11).

 

Conclusion: La sanctification est la preuve suprême que notre conversion est authentique, car sans la croissance progressive dans la vie de sainteté, personne ne verra le Seigneur (Héb 12.14).

Basé sur des notes de Stuart OLYOTT traduites et amplifiées par Jean-Pierre SCHNEIDER

© Promesses 1987 - 4 / No 82


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CLARIFICATION À PROPOS DES «BÉATIFICATIONS»


Le dimanche 3 septembre 2000 le pape Jean-Paul Il a «béatifié» les papes Pie IX (pape de 1846 à 1878) et Jean XXIII (pape de 1958 à 1963). En 23 années de pontificat Jean-Paul Il a ainsi «béatifié» 990 personnes défuntes.


Que veut dire béatifier?

Béatifier, c'est déclarer bienheureux. Selon le catholicisme romain le pape aurait le pouvoir de proclamer bienheureux des trépassés. La Bible, par contre, déclare heureux ou bienheureux «Makarios» en grec. «La Bible emploie le mot bienheureux dans le même sens que heureux» (Nouveau Dictionnaire Biblique, Emmaüs).

 Dès à présent – sans aucun cérémonial – ceux qui meurent dans le Seigneur (Apoc. 14:13). Et sont également déclarés bienheureux:

– ceux dont les iniquités sont pardonnées (Rom. 4:7-8),

– ceux qui écoutent la parole et qui la gardent (Luc 11: 28),

– ceux qui croient sans avoir vu (Jean 20:29),

– ceux qui ont un coeur pur (Mat. 5:8),

– ceux qui sont persécutés à cause de la justice (Mat. 5: 10),

– ceux qui sont outragés pour le nom de Christ (Il Pierre 4:14), – ceux qui ont tenu ferme (Jacq. 5: 11), etc. Voir entre autres les 8 béatitudes dans Mat. 5:3-11.


N'y a-t-il pas usurpation d'autorité?

C'est donc Dieu seul qui rend bienheureux ses fidèles, ce qu'aucun mortel ne saurait faire à sa place, fût-il monarque ou pape! En béatifiant – ou en canonisant «Canoniser», c'est encore un pouvoir que le pape s'attribue en proclamant «saints» des trépassés. La béatification est souvent le prélude à la canonisation – des défunts les papes s'attribuent un pouvoir que Dieu ne leur a pas confié. Tout le système papal est d'ailleurs en cause, parce qu'il n'est pas d'institution divine. Même si l'apôtre Pierre a joué un certain rôle à l'origine de l'Église, il ne fut pas le premier pape et la Bible ne contient aucune trace de la transmission d'une pareille fonction à un quelconque successeur qui serait devenu le «vicaire» du Christ sur la terre. C'est en 455 que l'empereur Valentinien III publia un édit soumettant à l'évêque de Rome, – Léon le Grand, surnommé avec raison «le premier pape» – tous les évêques de l'Empire. Voir le «Précis d'Histoire de l'Église» de J. M. Nicole, pp. 63-64, aux Éditions de l'Institut Biblique de Nogent-sur-Marne Ce fut à une époque où les innovations et traditions humaines avaient déjà considérablement supplanté la foi et les pratiques des premiers chrétiens. Et ce n'est d'ailleurs qu'en 1049, au Concile de Reims, que Léon IX fut déclaré «primat apostolique de l'Église universelle».


Qui fut Pie lX?

Il fut l'auteur du fameux Syllabus par lequel il lança 80 anathèmes Anathème = maudit contre le socialisme, le communisme, le protestantisme, les sociétés secrètes, les sociétés bibliques, etc., les traitant tous et toutes d'inventions pestilentielles. Voici quelques exemples d'anathèmes figurant dans ledit Syllabus: «Le Syllabus» en français et en latin, texte officiel et quelques notes, «De l'avenir des peuples catholiques» Fischbacher, Paris.

XV Anathème à qui dira: Chaque homme est libre d'embrasser et de professer la religion qu'il aura réputée vraie...

XVIII Anathème à qui dira: Le protestantisme n'est pas autre chose qu'une forme diverse de la même véritable religion chrétienne, forme dans laquelle on peut plaire à Dieu, aussi bien que dans l'Église catholique.

XXIV Anathème à qui dira: L'Église n'a pas le droit d'employer la force...

LV Anathème à qui dira: L'Église doit être séparée de l'État, et l'État séparé de l'Église.

LXXVII Anathème à qui dira: Il ne convient plus, à notre époque, que la religion catholique soit considérée comme unique religion d'État, à l'exclusion de tous les autres cultes.

LXXVIII Anathème à qui dira: Aussi on ne peut que louer certains pays catholiques où la loi a pourvu à ce que les étrangers qui s'y rendent y jouissent de l'exercice public de leurs cultes respectifs. etc.

C'est donc l'auteur de déclarations aussi aberrantes et sectaires que le pape actuel a «béatifié». Vu l'infaillibilité en matière de foi et des moeurs décrétée par Pie IX lui-même (1870) les anathèmes du Syllabus ne sauraient être retirés ou annulés par ses successeurs. Ils sont donc toujours valables et applicables, même si de nos jours la curie romaine n'en fait pas directement état, sans doute par crainte de heurter l'opinion publique. Ajoutons que l'on reproche aussi à Pie IX d'avoir été antisémite, ce qui fait que cette «béatification» a provoqué de vives réactions en Israël que le pape vient de visiter peu avant. Par ailleurs, Pie IX a également promulgué le dogme de l'immaculée conception de Marie (1854) Marie serait née sans péché, alors qu'elle appelle Dieu son Sauveur (Luc 1: 47) qui ne repose pas plus sur un fondement biblique que le dogme de l'infaillibilité papale.


Diplomatie vaticane

Jean-Paul Il aurait pu ne pas évoquer le souvenir de cet homme pour ne pas réveiller de vieux démons en scandalisant Juifs et chrétiens. Mais il a sans doute voulu rassurer sa droite intégriste après avoir satisfait sa gauche plus libérale ou plus large d'esprit. En béatifiant simultanément le pape Jean XXIII, qui passe pour avoir été «bon et favorable aux rapprochements oecuméniques», Jean-Paul Il a manifestement voulu équilibrer son jeu par une diplomatie astucieuse destinée à éviter des ruptures au sein même de son Église. Sous le titre «Compromis révélateur d'une double faiblesse» un commentateur de cette «béatification» écrivait: «Les voies du Seigneur sont insondables, dit-on. Celles de Rome sont franchement tortueuses»! P.-A. Chapatte dans «Le Quotidien Jurassien «du lundi 04-09-00, p.3

J. H.

Note

Il y a dans le Nouveau Testament deux anathèmes prononcés par l'apôtre Paul:

1. Dans 1 Corinthiens 16:22 il écrit: «Si quelqu'un n'aime pas le Seigneur qu'il soit anathème». Ne pas aimer Celui qui nous a aimés le premier, c'est le rejeter et courir à la perdition éternelle.

2. Dans Galates 1: 8 le même apôtre écrit: «Si nous, ou si un ange du ciel vous annonçait un évangile différent de celui que nous vous avons annoncé, qu'il soit anathème!» 

Le critère est donc l'Évangile tel qu'il a été annoncé par les apôtres, c'est-à-dire tel qu'il nous est rapporté dans la Bible. Un évangile différent, ou un autre évangile, ce fut et c'est encore, l'annonce du salut par la loi, les oeuvres, les souffrances ou les mérites humains, des rites ou des sacrements. Ce sont ceux qui ont altéré l'Évangile par des traditions, des pratiques et des commandements d'hommes qui tombent, selon l'Écriture, sous le verdict divin de l'anathème.

© La Bonne Nouvelle No 1 / 2001

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NOIR OU BLANC!


Tout n'est pas blanc ou noir


Dépeindre en noir et blanc des situations critiques semble trop simpliste ou trop tranchant aux yeux de ceux qui aiment à relever la complexité des faits ou des événements pour nuancer leurs appréciations. Il est vrai qu'il y a des domaines et des circonstances où la prudence et la pondération sont de mise et où la schématisation distord les faits et fausse ainsi les évaluations. Évitons donc d'émettre un jugement hâtif et impératif là où l'Écriture ne se prononce pas de façon déterminante. La nature elle-même n'est pas unicolore, voire incolore, et nous ne sommes pas daltoniens! Que ce soit le paysage automnal avec sa magnifique tonalité dorée, le réveil printanier avec sa flore multicolore, un magnifique coucher du soleil, ou l'arc-en-ciel aux sept couleurs du prisme, tout nous parle de l'infinie variété des teintes que le divin créateur et ordonnateur a «versées» dans l'univers.


Noir ou blanc

Dans les choses de ce monde la variété des formes et des couleurs embellit la nature et l'existence en faisant apparaître de prodigieuses et d'enrichissantes diversités. On ne saurait toutefois pas en déduire qu'il faudrait qu'il en soit de même par rapport aux innombrables religions, comme si toute affirmation biblique devait être relativisée et n'être considérée que comme une facette de la Vérité à côté de multiples facettes d'autres provenances. On parle à ce sujet d'enrichissement mutuel ou de «fécondation réciproque». Il faudrait alors admettre que les croyances et les religions les plus hétérogènes sont bonnes, légitimes et complémentaires, et le message biblique ne saurait plus jouir de l'exclusivité que lui confère pourtant sa divine origine.

Il y a manifestement des points sur lesquels l'Écriture est formelle, catégorique, univoque. Il est écrit noir sur blanc que Jésus a dit: «Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi» (Jean 14: 6), et: «Si vous ne vous repentez, vous périrez tous...» (Luc 13: 3), ou encore: «Celui qui n'est pas avec moi est contre moi» (Luc 11: 23). Là il n'y a pas de clair-obscur ou de demi-teintes! On ne saurait donc laisser entendre qu'il est aussi possible d'être sauvé par des organisations religieuses dites «chrétiennes» qui ne prêchent pas le seul Évangile authentique, ou par le judaïsme, l'islam, le bouddhisme, ou par une quelconque autre religion d'ici-bas. Ce serait altérer la Parole de Dieu et tromper les hommes auxquels elle s'adresse.

Pour le vrai chrétien la Bible est la seule Parole inspirée de Dieu et ce qu'elle dit ne présente donc pas un caractère incertain ou équivoque laissant supposer qu'il existe d'autres sources de révélation divine et d'autres voies menant au salut. Autrement il faudrait encourager le syncrétisme oecuménique qui travaille au rapprochement de toutes les religions, mélangeant le noir et le blanc, le vrai et le faux, les ténèbres et la lumière, le oui et le non.


Ni noir, ni blanc ou noir et blanc?

L'apôtre Paul écrivant aux Corinthiens leur dit: «La Parole que nous vous avons annoncée n'a pas été oui et non». C'est pourquoi notre réponse à l'interpellation divine ne doit pas non plus être évasive ou ambiguë. «Que votre parole soit oui, oui, non, non; ce qu'on y ajoute vient du malin» (Mat. 5: 37; Jacques 5: 12). Donc pas de réponse normande qui serait ni oui, ni non, ni blanc, ni noir, mais grise, c'est-à-dire indécise, imprécise ou vague. Au oui de Jésus répondons par notre Amen à la gloire de Dieu (II Cor. 1: 19-20). Ne passons pas non plus du blanc au noir, ou du noir au blanc, comme des girouettes qui s'adaptent au courant momentanément le plus fort, en nous laissant emporter «à tout vent de doctrine», parce qu'il est plus facile de céder que de résister, comme il est plus commode et plus démocratique de rester du côté du plus grand nombre que de lutter en compagnie de ceux qui sont minoritaires et méjugés.


Conclusion

Sachons être clairs en nommant les choses par leur nom et en prenant position pour ce qui est juste et vrai selon l'Écriture, et contre ce qui est injuste et mensonger. Notre témoignage sera d'autant plus intelligible, perspicace et efficace, et nous contribuerons ainsi quelque peu à clarifier la situation confuse dans laquelle les courants à la mode entraînent les désinformés, les mal informés et les inconscients. Si tous les chemins mènent à Rome, il n'en est pas de même de la cité céleste à laquelle conduit un seul chemin: Jésus-Christ crucifié et ressuscité, pour notre justification, Fils de Dieu, Seigneur et Sauveur. Il n'y a pas d'autre chemin, pas d'autre sauveur, pas d'autre nom (Actes 4:12), pas d'autres moyens pour obtenir le pardon et la vie éternelle. Cela peut paraître trop exclusif, trop rigoriste, trop sectaire, trop étroit aux yeux de ceux qui ignorent ou qui n'acceptent pas ce que dit l'Écriture et qui veulent être plus larges et plus sages que Dieu, que Jésus, que les apôtres et que le Saint-Esprit. Mais Jésus a bien dit:


«Large est la porte» spacieux le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent». Matthieu 7: 1 3-14

Puissent tous nos lecteurs avoir trouvé ce chemin resserré et cette porte étroite qui mènent à la vie et que ceux qui n'ont pas encore fait ce pas se mettent aujourd'hui même en route pour s'y engager à leur tour.

J. Hoffmann

© La Bonne Nouvelle 2/97

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POURQUOI LES ÉGLISES ÉVANGÉLIQUES N'ONT PAS DE «SAINTS»


Certains catholiques déclarent que seule l'Église de Rome a des «saints», parce qu'elle seule est dans l'entière vérité de Dieu! (Le curé d'Ars en avait fait un «argument» pour confirmer ses fidèles dans les erreurs catholiques).

Il est facile de répondre à ce simplisme. Les croyants réellement bibliques ont trop de respect pour la volonté du souverain Maître du Ciel et de la terre pour prendre de telles décisions à sa place. Car il n'appartient pas à l'homme pécheur d'élever sur les autels des créatures humaines. Car l'autorisation de «canoniser» des pécheurs n'a jamais été donnée par Dieu à qui que ce soit. C'est pourquoi l'idée même de nommer des «saints» et des «saintes» équivaut, pour un chrétien fidèle à la Bible, à un sacrilège en face du Dieu très saint, Père de notre Seigneur Jésus-Christ. Ce serait s'immiscer dans un domaine où les pécheurs n'ont aucun droit d'intervenir. C'est pour le moins un manque de respect envers Dieu que de lui envoyer des «saints» qu'il n'a pas lui-même appelés en sa présence!

Cependant, que de géants de la foi et que de modèles de conduite chrétienne les Églises séparées de Rome (protestantes ou évangéliques) pourraient-elles trouver au sein de leurs communautés pour les «canoniser», s'il le fallait! Que de dévouements sublimes, de sacrifices émouvants et de témoignages de charité exemplaires sont-ils restés, du côté des chrétiens bibliques, sans aucune publicité! Nous pensons non seulement aux témoins des persécutions religieuses, mais aussi aux missionnaires qui ont sacrifié leur vie et leur famille à la cause de Dieu et de leur prochain. Mais un serviteur de Jésus-Christ doit rester humblement à sa place. Pourtant, ces hommes et ces femmes consacrés au témoignage évangélique valent mieux que les Saint-Dominique et Saint-Ignace de Loyola et au moins autant que Sainte-Thérèse et Sainte-Bernadette! Mais aucun chrétien réellement évangélique n'aurait l'idée de demander un «procès en canonisation» pour eux. C'est à Dieu seul de dire ce qu'il pense de ses serviteurs et non pas aux pécheurs, fussent-ils «souverains pontifes» romains.

Au reste, Dieu a confié le jugement de toute créature à son Fils Jésus-Christ, qui dira un jour à chacun ce qui est juste et vrai. Laissons donc au Dieu souverain le soin de répartir les honneurs et les récompenses à ceux qu'Il en juge dignes. Cela est plus conforme à la condition de l'homme pécheur. Si donc nos Églises n'ont pas de «saints» dans le sens catholique, elles en ont dans le sens biblique, et cela est préférable. Nos Églises respectent trop la Parole de Dieu, qui interdit aux hommes de prendre la place du Très-Haut. Et puis, comparés à Jésus-Christ, appelé le «Soleil de Justice», (Malachie 4:2), resplendissant de lumière, de gloire et d'immortalité, que sont les saints? Qui donc pourrait nous éclairer et nous aider à trouver grâce auprès de Dieu, sinon Jésus-Christ, dont il est écrit: «Nous avons TOUT pleinement en LUI!»

Il faut ajouter que le ridicule n'est pas exclu de la longue liste des «Saints» et des corporations qui les ont choisis comme «protecteurs» Pour quelles raisons? Ainsi, la Radiodiffusion a porté son choix sur l'Archange Gabriel! (Sans doute à cause de l'Annonciation?) Les serruriers sur l'apôtre Pierre, à cause du «pouvoir des clefs»! Les parfumeurs: Marie-Madeleine! Les speakers: St. Jean Chrysostome! Les banquiers et les douaniers: St. Michel Archange et Matthieu! Les buveurs: St. Chrodegang et St. Bibiane! Les gendarmes Ste Geneviève! L'armée et la police: Jeanne d'Arc! Les illusionnistes Jean Bosco! Les marchands de vin: St. Nicolas! etc. Il en est d'autres bien étranges, selon le «Quid» 1986...

Chaque année, les «protégés» de ces «saints» font célébrer une messe en leur «honneur», et l'Église se prête volontiers à cette mascarade où le «sang de Christ(??)» est versé pour divertir le public! Quel outrage! Bien que St. Christophe ait été éliminé en 1969, il se trouve encore des prêtres pour dire des messes pour les chauffeurs (et les chauffards) superstitieux!

Tout cela offense la conscience des croyants réfléchis.

Au moment de la «révision» de la liste des «saints», un prêtre a osé écrire dans son journal: «Du rififi chez les saints!»

E. Itty

© La Bonne Nouvelle No 3 / 2000


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25 SIGNES QUI MONTRENT QUE LE RETOUR DE JÉSUS EST PROCHE


Un quart de la bible est consacré à la prophétie. Elle ne vise pas uniquement à informer, mais à motiver et à transformer notre vie en vue d'une sanctification croissante. Nous avons listé ici 25 raisons pour lesquelles nous pouvons déclarer et espérer que la délivrance du Seigneur est imminente.

1. La renaissance d'Israël en tant que nation (Mt. 24:32 -35)

Aucun pays au monde n'a fait l'expérience d'Israël de disparaître pour renaître 2000 ans plus tard en une seule nuit, le 14 mai 1948 à minuit, à l'expiration du mandat britannique de la Palestine. Une autre date importante est le 7 juin 1967, lorsque l'armée israélienne a remporté la guerre de Six Jours, permettant à Jérusalem d'être à nouveau réunifiée. (Zc 12:6) Toutefois, après la guerre, Moshe Dayan a remis le Mont du Temple à l'autorité musulmane en geste diplomatique de bonne foi, débutant ainsi la politique «la terre contre la paix».

2. La restauration de l'hébreu (So 3:9)

Rêve sioniste devenu réalité grâce à Eliazar ben Yehuda, qui a ressuscité l'hébreu à partir d'un corpus de 7000 mots dérivant du vocabulaire du temple.

3. Le retour des juifs éthiopiens (So 3:10)

Entre fin 1980 et 1991, 85 000 juifs éthiopiens sont revenus.

4. Le désert refleurit (Es 27:6)

5. La «résurrection» de l'Empire romain (Daniel 2,7)

L'émergence de l'Union Européenne se situe au coeur de la restructuration du pouvoir global, politique et économique, qui converge à l'établissement d'un nouvel ordre mondial, dont l'Antichrist sera le chef.

6. L' explosion de la connaissance (Dn 12:4)

Les ordinateurs doublent leur performance tous les ans. Inutile de rappeler tous les progrès techniques du 20e siècle. 

7. L'augmentation en voyages et communications (Dn 12:4)

Il est incontestable que la fin du 20e siècle a «aboli» la distance et la durée par ses inventions, du Concorde à la transmission via satellite et l'internet.

8. La préparation de la marque de la Bête (Ap 13:16-18)

Les bio-puces commencent à s'implanter dans les corps humains, d'abord pour des raisons médicales et pour la surveillance des enfants. Le fichier central de l'état civil tend à s'enrichir des détails de plus en plus précis sur chaque individu, rappelant le roman 1984 de George Orwell.

9. De faux Christ (Mt 24:5, 24)

Des fondateurs de sectes comme Jim Jones du Temple du Peuple en Guyane et David Koresh à Waco en sont quelques exemples.

10. Guerre et Bruits de guerre (Mt 24:6-7; Mc 13:7)

On crie «Paix! Paix alors qu'il n'y a pas de paix» (Jr 6 :14). À la chute du Mur de Berlin, le monde se croyait débarrassé de menace. Nous voici aujourd'hui anxieux de savoir quels groupes terroristes détiennent des «valises» nucléaires.

11. Famines, tremblement de terre, épidémies (Mt 24:7; Ap 6:7; Lc 21:11)

Lors du dernier Sommet de la Terre, l'ONU fait état de 14 millions de personnes directement menacées par la famine. Et si les activités sismiques soulèvent de vifs débats quant à l'augmentation de leur fréquence et dangerosité, un chiffre reste néanmoins intéressant. On comptait un nombre record de séismes (21 476!) en 1993, l'année de la signature de traité de paix entre Israël et Arafat. Au chapitre des épidémies, le Sida et les armes bactériologiques – s'ils sont utilisés à l'échelle d'une guerre – risquent de faire plus de morts que La Peste Noire.

12. Les martyrs et la persécution (Mt 24:9; Dn 7:25)

Les chrétiens dans les pays totalitaires de nos jours paient de lourds tributs pour leur foi. Ne serait-ce qu'en Chine, on estime leur nombre entre 60 et 80 millions...

13. La violence sans foi ni loi (Mt 24:12)

Pour notre pays, il suffit de se rappeler les promesses électorales...

14. L'évangile sera prêché dans le monde entier (Mt 24:14)

C'est pratiquement chose faite.

15. Des signes dans le soleil, la lune et les étoiles (Lc 21:25-27)

Un frère a fait une remarque judicieuse: quels que soient l'état des points noirs sur le soleil, avant le 20e siècle, personne ne pourrait rien savoir!

16. Un troisième Temple doit être construit à Jérusalem (Mt 24:15)

à suivre. Un mouvement appelé les Fidèles du Mont du Temple et à la Terre d'Israël croit avoir reçu le mandat divin de réaliser cette tâche. Ce mouvement a voulu poser une pierre angulaire sur le site le 7 octobre 1998 mais n'a pas obtenu l'autorisation en raison de la violence.

Selon le Dr Asher Kaufman, professeur de physique à l'université hébraïque, l'emplacement exact se trouverait à 26 m du Dôme du Roc, rendant possible la thèse d'une reconstruction sans la démolition de la mosquée. Ce qui concorderait avec l'instruction donnée à Jean de ne pas mesurer le parvis – impliquant qu'à l'extérieur subsisterait peut-être le Dôme.

(NDLR: pour nos lecteurs qui s'en souviennent, Jim Searcey de Cutting Edge, envisage la reconstruction du temple par des manoeuvres maçonniques, après la destruction de la mosquée lors d'une prochaine 3e guerre mondiale)

17. La reprise de sacrifice de la génisse rousse (Nombres 19)

La naissance d'une génisse qualifiée pour cet emploi a suscité l'intérêt au début de l'année 2002. En 1997, une autre génisse avait été déjà découverte, mais elle a par la suite développé des taches blanches qui l'ont disqualifiée. À suivre...

18. La découverte de l'huile pour onction (Exodes 30:22-33)

Un flacon contenant de l'huile sanctifiée a été découverte près de la mer morte.

19. Les comportements décrits dans 2 Timothée 3 :1-7.

«1 Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. 2 Car les hommes seront égoïstes, amis de l'argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux, 3 insensibles, déloyaux, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, 4 traîtres, emportés, enflés d'orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu, 5 ayant l'apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. Éloigne-toi de ces hommes-là. 6 Il en est parmi eux qui s'introduisent dans les maisons, et qui captivent des femmes d'un esprit faible et borné, chargées de péchés, agitées par des passions de toute espèce,7 apprenant toujours et ne pouvant jamais arriver à la connaissance de la vérité.»

20. Des enseignants de fausses doctrines qui entrent dans les maisons pour dire aux gens ce qu'ils veulent entendre (2 Timothée 3 :6, 4 :3)

Ce peut-il que ce verset s'applique à la télévision?

21. L'accumulation de richesse qui s'envole en fumée (Jc 5 :1-3)

Les marchés boursiers en offrent l'illustration en temps réel!

22. L'opposition au mariage et à la famille (1 Ti 4 :3)

L'augmentation et l'acceptation sociale du concubinage et des relations homosexuelles abondent dans ce sens.

23. De faux prophètes et des faux enseignants (2 Pi 2 :1-3)

24. Ceux qui se moquent du Retour du Seigneur (2 Pi 3 :3-4)

25. L'apathie spirituelle parmi les chrétiens (Ap 3 :14-16)

(Last Day's Prophecy) ajouté le 21/9/2002

© Voxdei

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666: SOUS LA CONTRAINTE ANTICHRÉTIENNE?


666? C'est le diable!

En Autriche, le leasing d'une Renault Twingo coûte seulement 666 schillings par mois! Et 20.000 schillings pour la reprise de votre ancienne voiture! Seul le diable peut en faire autant, dites-vous?

Absolument pas pour ce pacte-ci, vous devez vous adresser plutôt à votre concessionnaire Renault!

Cet extrait d'un journal autrichien nous a été envoyé par un lecteur.

Le nombre 666 s'impose de plus en plus. Certes, il s'agit souvent de plaisanteries assez ironiques, voire ridicules, à des fins publicitaires plutôt innocentes. Et pourtant, on dirait que tout cela cache un sérieux diabolique. Le monde subit de plus en plus une certaine contrainte antichrétienne qui le prépare au temps où ce nombre deviendra une épouvantable réalité. N'est-ce pas déjà une indication des événements futurs? N'essaie-t-on pas de présenter sous un jour sympathique un nombre que le livre de l'Apocalypse qualifie d'antichrétien? Et on est frappé du fait que ce nombre est de plus en plus lié à l'achat d'objets d'une certaine valeur. Des coïncidences? Nous lisons en Apocalypse 13, 17- 18: «. . . et que personne ne pût acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom. C'est ici la sagesse. Que celui qui a de l'intelligence calcule le nombre de la bête. Car c'est un nombre d'homme, et son nombre est six cent soixante-six.» En tant que chrétiens, nous ne devons nullement avoir peur de ce nombre, car il ne prendra vraiment son caractère antichrétien qu'après l'enlèvement et sous la domination de l'Antichrist. Mais la Bible nous exhorte souvent à être vigilants et à reconnaître les signes annonciateurs.

N.L. 

© Appel de Minuit Juin 1998


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ABERRATION!


Dans le «Billet du dimanche» de la Feuille locale de Sainte-Croix (CH-Vaud) du 16 octobre 1998 un pasteur de l'Église réformée rejette la pensée d'un Dieu «sanguinaire» qui exige un sacrifice pour expier les péchés des hommes. Il écrit:

«Dans l'Ancien Testament cette pensée est entièrement absente. Le sacrifice d'un animal ne servait qu'à préparer un repas. Par ce repas, l'Israélite invitait Dieu à venir manger avec lui, et dans ce repas partagé, Dieu le rencontrait et le bénissait. Malheureusement on a fait de la mort de Jésus sur la croix, plus tard, une mort exigée par Dieu pour payer à notre place l'effacement de notre culpabilité».

Pour ce pasteur «un tel Dieu, n'est pas le Dieu de la Bible» et il ajoute: «Peut-être serait-ce le moment de nous libérer de ce Dieu à péage»!

Un cher ami, lecteur de «La Bonne Nouvelle», et ancien d'une assemblée évangélique de Sainte-Croix, a réagi opportunément à ces propos impies en se fondant sur l'Écriture. Sa rectification a paru dans le «Courrier des lecteurs» de la même feuille locale en date du 21.10.98. Il nous a transmis le contenu de sa lettre que nous reproduisons ci-après intégralement:

 

Monsieur,

Vos propos sont un affront à Dieu et à toute la Bible, sa parole, et à ceux qui croient ce quelle dit. Ou bien vous n'avez jamais vraiment lu la Bible entière, ou alors vous n'y croyez simplement pas. Considérer Dieu comme «sanguinaire» contredit la Bible entière, où il se présente comme le Dieu d'amour et de justice. Ignorez-vous que «sans effusion de sang il n'y a pas de pardon?» Sa justice l'exige. (Permettez que je n'indique pas les références bibliques, que vous devez connaître en tant que licencié en théologie).

Prétendre que la pensée de sacrifice en vue d'expier notre péché serait «entièrement absente» dans l'Ancien Testament est une énormité mensongère qui falsifie tout le message de la Bible.

Dire que l’on a fait de la mort de Jésus sur la croix, un sacrifice expiatoire est tellement aberrant que tout lecteur normal du Nouveau Testament doit penser que vous n'avez rien compris au message de l'Évangile. Jésus, dit lui-même qu'il est venu spécialement dans ce but (il spécifie qu'il est le Fils de Dieu «venu pour servir et donner sa vie en rançon pour beaucoup»). Tous les apôtres l'annoncent clairement et unanimement, autrement comment notre pardon serait-il, comme vous dites, «lié à» sa mort?

Vos arguments enlèvent à Jean 3:16 tout son sens, de même qu'à l'affirmation de Jésus qu'il a donné son corps et versé son sang (symbolisés par les éléments de la sainte cène) pour le pardon des péchés».

Partant de Christ, les apôtres disent: Dieu a fait «la paix par lui, par le sang de sa croix» et «il a paru pour abolir le péché par son sacrifice». Dieu a fait Jésus devenir sacrifice pour le péché, dit l'apôtre Paul, inspiré par le Saint-Esprit, comme la Bible tout entière.

Pour terminer, je vous demande: À quoi vous sert la Bible puisque vous en rejetez les affirmations les plus fondamentales de notre foi? Et pourquoi êtes-vous devenu pasteur?

Je fais appel à votre conscience.


Jean-Pierre Schneider

© La Bonne Nouvelle 3 /99

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L'EUROPE POURRAIT RENDRE HORS LA LOI LA DISTRIBUTION DE L'ANCIEN TESTAMENT


Selon CNS News, un législateur britannique a dévoilé mercredi un projet de l'Union Européenne. Une loi concernant le racisme contre les enfants pourrait amener l'interdiction de certains passages de l'Ancien Testament. 

Lord Richard Scott a déclaré que «l'harmonisation suggérée des lois européenne en matière de racisme» risque «très certainement» d'amener à l'interdiction d'oeuvres littéraires et de romans d'aventure pour enfants, qui contiennent parfois des termes comme «nègres», «indigènes», «métis», ou même «Huns», «Japs». 

Cette loi européenne pourrait aussi censurer des textes religieux, a poursuivi Lord Scott. «Elle pourrait selon toute vraisemblance s'étendre à la distribution de l'Ancien Testament». 

Les Conservateurs, les groupes de libertés civiles et plusieurs spécialistes du droit ont critiqué cette mesure qu'ils ont qualifié de «démentielle». 

(Religion Today) ajouté le 25/4/2002

© Voxdei

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