Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

Edification

----------

CONFESSEZ VOS PÉCHÉS EN LIGNE

Ces deux dernières semaines, le site web anglais The Confessor a attiré plus de 60 000 visiteurs du monde entier. Le site invite les visiteurs à réfléchir sur leurs péchés, et leur dispense des versets de la Bible sur le pardon, la repentance et la confession. Le but du site est un retour à l'idée biblique de la confession, laquelle se situe entre Dieu seul et la personne – point de vue qui a soulevé des oppositions de la part de ceux qui jugent utile la présence d'un intermédiaire. 

(Ecumenical News International) ajouté le 02/02/2000


© Voxdei  02-02-2000

Retour
----------
-----------------------------------------


FAUT-IL AVOUER SA FAUTE?

Repris dans sa conscience, un mari chrétien s'est ouvert à moi et m'a avoué avoir trompé sa femme, chose qu'elle ignore totalement. Il me demande s'il ne devrait pas confesser sa faute à son épouse. Avant de lui répondre, je voudrais avoir votre opinion là-dessus.

Ce désir d'honnêteté à l'égard d'un conjoint trompé est bon signe de la part de ce chrétien repentant. Il ne peut y avoir d'apaisement intérieur sans une franche confession. Elle a eu lieu auprès de vous, mais est-ce suffisant?

L'adultère est grave qui génère toujours un remords lancinant chez celui qui revient au Seigneur.

Durant 46 ans d'itinérance, j'ai visité des milliers de foyers où j'ai entendu nombre de confidences qui me rendent prudent:


1) Il est des cas où l'aveu d'infidélité à son conjoint ferait beaucoup de mal et ruinerait le foyer. Voici quelques faits:

Ici le mari a cru bon de tout dire à sa femme. Résultat: l'épouse est devenue irritable et terriblement soupçonneuse. La moindre absence du mari, un petit retard, une conversation avec une femme... et la voilà qui accuse et s'enflamme. Les enfants sont les spectateurs de scènes perpétuelles, parfois violentes. L'atmosphère est irrespirable dans la maison.

Là, le mari, mis au courant de l'inconduite de sa femme, s'effondre et sombre dans la dépression. Devenu amorphe et silencieux, replié sur lui-même,

il rumine sa peine et néglige les siens. Toute la famille est affligée de le voir abattu, lui jadis si gai et dynamique.

Ailleurs peut-être, c'est l'époux humilié qui se venge en se montrant dur et exigeant, rappelant en toute occasion les fredaines de sa femme...

Que conclure alors?

Qu'il ne faut jamais, pour être apaisé et soulagé d'un poids, en ajouter un plus lourd encore sur un être fragile, en danger de craquer. Pour retrouver la paix, il serait mal venu de déclencher la guerre chez soi. Ceci dit, j'encourage vivement l'infidèle à confesser sa faute auprès d'une personne de confiance qui saura tenir sa langue.


2) Il y a des cas où le conjoint trompé a déjà flairé l'infidélité: ses inquiétudes, ses allusions à peine voilées ou ses questions toujours embarrassantes pour le coupable en témoignent. Ici alors s'impose une franche confession.

Si elle a lieu, et si le repentir s'avère authentique, la victime sera rassurée et l'aveu rapprochera certainement les époux. La vérité doit régner entre conjoints.


3) Lorsqu'il s'agit de fiancés, la chose est claire: celui qui est tombé se doit de l'avouer à l'autre avant le mariage. C'est de l'honnêteté la plus élémentaire. Tout futur conjoint est en droit de savoir à qui il va unir sa vie. Eclairé sur le passé de son fiancé et sur la réalité de son repentir, il lui appartiendra de rompre ou de consentir à l'épouser en connaissance de cause. Qui a péché doit accepter les conséquences de ses actes.

Au sujet du mari qui s'est ouvert à vous, il me semble que sa démarche devrait suffire et lui apporter l'apaisement souhaité.

Engagez-le à se donner aux siens plus que par le passé en cherchant le bonheur et l'épanouissement de l'épouse par des gestes d'attention et beaucoup de tendresse.

Surtout, qu'il rejette les accusations de Satan et se confie pleinement en «Celui qui ne se lasse pas de pardonner» (Es. 55, 7c). Il faut encourager et recevoir avec bienveillance, – tel un pécheur qui accueille un pécheur – celui qui nous fait «l'honneur» d'une telle confession.

André Adoul 


©  AVÈNEMENT Mai 1992 No 45 

Retour
----------
-----------------------------------------


LE MENSONGE

Dépouillez-vous du mensonge.

(Éphésiens, IV, 25.)

L'Apôtre s'adresse à des chrétiens qui ont été «instruits à se dépouiller du vieil homme corrompu par les convoitises trompeuses,» et il les exhorte à rejeter le mensonge, à s'en débarrasser pour parler en vérité chacun à son prochain. Il semble donc que l'âme régénérée ait quelque peine à se délivrer de cette tunique empoisonnée du mensonge et que le goût, l'habitude et, si j'ose dire, la manie du mensonge persiste même dans un coeur que la grâce a pénétré.

Il en est vraiment ainsi, et l'expérience vient confirmer le précepte apostolique. La part du fictif, du convenu, est considérable dans le monde où nous vivons, non seulement dans la société qui s'appelle polie et se croit raffinée, mais à tous les étages, à tous les degrés. Nous nous payons de mots, nous nous leurrons d'apparences, nous jetons de la poudre aux yeux, nous excellons au trompe-l'oeil, nous jouons la comédie et nous prenons au sérieux la comédie d'autrui. Nous changeons la valeur des mots, nous amplifions, nous grossissons les termes admiratifs, les paroles complimenteuses, les formules amicales, et nous faisons circuler sans vergogne ces assignats, dont l'étiquette ne représente guère la valeur.

On peut dire que dans aucun monde les hommes ne sont dépouillés du mensonge. Monde de la politique, monde des affaires, monde des salons, monde des journaux sont infectés de ce mal qui consiste à déguiser, à voiler, à accommoder la pensée. Les chrétiens n'échappent pas à la contagion, et nous avons expérimenté combien il est difficile de s'y dérober. Et, sans parler uniquement des paroles qui sont des traductrices – hélas! bien infidèles – de la pensée, n'est-il pas rare de voir vrai, de penser vrai, de sentir vrai? Il se mêle à nos jugements, à nos perceptions mêmes, je ne sais quoi de convenu et d'artificiel. Nous ne regardons pas les choses et les hommes avec nos yeux seulement, mais avec les préjugés courants et les opinions reçues; nous ne laissons pas jaillir directement du fond de notre conscience éclairée par Dieu notre appréciation d'un acte sans faire intervenir dans les considérants du jugement et le dispositif de la sentence le code des apparences mondaines et des convenances menteuses; il nous semble que l'or pur de la vérité ne pourrait pas circuler sans cet alliage.

Repasse à ce point de vue ce que tu as pensé, dit et fait depuis quelques mois, quelques jours même, tu seras effrayé de ces déguisements de la vérité. Tu verras combien rarement tu as pensé et senti ce qu'il était juste et vrai de sentir et de penser, combien souvent tu as substitué au verdict de la conscience écrite ou de la Bible intérieure les à peu près du monde, ses vérités atténuées et ses demi-mensonges. Tu verras combien de paroles sont sorties de tes lèvres qui n'avaient pas le titre légal de la vérité éternelle, qui sonnaient faux aux oreilles de la souveraine Justice, qui, au lieu de refléter ta pensée, la défiguraient, comme pourrait faire un miroir brisé. Tu verras que tu as menti souvent sans parler, par tes actes, qui obéissaient au monde au lieu d'obéir à Dieu, et qu'ainsi tu drapais ta vie dans des oripeaux d'emprunt au lieu de les secouer avec dégoût pour marcher dans la sincérité robuste des enfants de Dieu.

Benjamin Couve


Courtes méditations (1894)

Retour
----------
-----------------------------------------


NATURE PÉCHERESSE

J'aimerais vous poser une question: lorsque je pèche, dans quelle mesure ma nature pécheresse qui est responsable ou ma volonté propre? Dans certains cas n'y a-t-il pas impossibilité de faire autrement? Donc d'être irresponsable de mal faire?

Le chrétien est tenté de se poser ces questions lorsqu'il succombe à la tentation alors qu'il a, intérieurement, le désir ardent de bien faire: il faut admettre que des pressions de tous ordres – on le sent – s'exercent sur nous, des pressions telles, parfois, que nous nous croyons incapables de réagir dans le bon sens. D'ailleurs sommes-nous en mesure de «tenir tête à des puissances occultes, à une organisation spirituelle satanique, à lutter contre la légion des esprits démoniaques dans les sphères surnaturelles, véritables agents du QG du mal» (Eph. 6, 12 vers. A. Kuen).

C'est vrai: nous avons hérité de nos pères une nature mauvaise, toute orientée vers le mal. Selon l'Écriture, «nous bronchons tous et de plusieurs manières» (Jac. 3, 2). «Nos membres sont livrés comme esclaves à l'impureté et à l'iniquité (Rom. 6, 19). «Notre coeur est tortueux par dessus tout» (Jer. 17, 9) et rien de bon n'habite en nous» (Rom. 7, 18). Si bien qu'on peut dire avec Ésaïe, au sujet de notre état naturel que, «de la plante du pied jusqu'à la tête, rien n'est en bon état» (Es. 1, 6).

À moins qu'il ne soit livré à l'action puissante du Saint-Esprit, l'homme est donc dans une situation où il ne peut pas s'abstenir de pécher, ce qui ne supprime pas pour autant sa responsabilité car il agit volontairement et non par contrainte. Sans doute quelqu'un dira: «puisque l'apôtre Paul lui-même reconnaît qu'il est sous la domination de sa vieille nature, dans l'impossibilité de bien faire, que pouvons-nous faire, nous qui n'avons pas sa stature spirituelle? «J'ai la volonté, disait-il, mais non le pouvoir de faire le bien, car je ne fais pas le bien que je veux et je fais le mal que je ne veux pas; ce n'est plus moi qui le fais, c'est le péché qui habite en moi... quand je veux faire le bien, le mal est attaché... Misérable que je suis» (Rom. 7, 18-24). Sans doute pourrions-nous tenir ce langage en considérant notre vie chrétienne; il n'empêche que rien ne nous oblige à mal faire puisqu'il nous appartient de recourir à l'action puissante du Seigneur pour être délivré de notre nature mauvaise. Dieu n'a-t-il pas promis de nous accorder «le vouloir et la capacité» de lui obéir (Phil. 2, 13), lui qui peut et veut faire de nous des hommes libres? Donc, «impossible n'est pas chrétien».

Dans son livre (précis de doctrine) le professeur Nicolle fournit cet exemple: «Celui qu'on attacherait pour lui faire ingurgiter une boisson enivrante ne serait pas coupable. En revanche, l'ivrogne qui ne sait pas résister à la tentation de boire succombe nécessairement, mais c'est sa faute. Toute l'Écriture, ajoute-t-il, montre que nous ne sommes pas des marionnettes dépourvues de volonté, mais des êtres responsables que Dieu jugera selon leurs oeuvres et leurs intentions» (Ps. 62, 13 et Héb. 4, 12).

Quand le Saint-Esprit nous convainc de péché, surtout n'allons pas dire:

«ce n'est pas moi qui ai fauté, c'est ma vieille nature». Non! J'ai failli ou omis de faire le bien simplement parce que j'étais éloigné du Seigneur et pas réellement déterminé à lui obéir. Près de son père qu'il respecte, l'enfant est gardé, protégé. Loin de lui, il est en danger de céder à des influences susceptibles de lui attirer déboires et punition. De même pour nous: hors de Sa divine présence, le chrétien s'égare. Ah! Que de choses changeraient dans notre comportement si nous vivions en étroite communion avec notre Seigneur: «Quand il est à ma droite, je ne chancelle pas» (Ps 16, 8). N'accusons donc pas notre nature, mais plaidons coupables lorsque le Saint-Esprit nous convainc de péché, en plaçant notre confiance en celui qui ne se lasse pas de pardonner et a le pouvoir de nous affranchir. «Si nous confessons nos péchés, Dieu est fidèle et juste pour nous les pardonner et nous purifier de toute iniquité» (1 Jean 1, 9).

André Adoul 


©  AVÈNEMENT Mai 1994 No 71 

Retour
----------
-----------------------------------------


LE PÉCHÉ CONTRE LE SAINT-ESPRIT

Épître aux Hébreux, Chapitre 6


Trois passages de nos Saintes Écritures font allusion, sous des formes différentes, à un péché unique, qui ne saurait être pardonné.

Jésus le nomme le péché contre le Saint-Esprit; Saint-Jean l'appelle le péché qui va à la mort, et pour le pardon duquel il est inutile de prier; enfin Saint Paul dit ici qu'il est une chute dont il est impossible de se relever. Quel est ce péché? Nous l'avons déjà dit en étudiant le premier de ces trois passages; c'est l'obstination du pécheur qui, sollicité par la parole de Dieu, par l'action du Saint-Esprit, et par sa propre conscience, à ouvrir les yeux sur sa misère spirituelle et à recevoir le salut, refuse obstinément de se convertir.

C'est donc, comme nous l'avons dit, un péché que le chrétien ne peut saurait commettre, puisque c'est le refus de biens qu'il possède déjà: le pardon et le salut qui sont en Jésus-Christ. Évidemment, quiconque refuse le salut ne peut être sauvé. Mais voyons maintenant si l'examen des deux autres passages viendra confirmer cette explication.

Après avoir déclaré qu'il est un péché qui va à la mort, et pour lequel il est inutile de prier, saint Jean ajoute: «Quiconque est né de Dieu ne pèche point. » Qu'on veuille ou non voir dans ces paroles l'impeccabilité du chrétien, il restera toujours ceci, que l'Apôtre affirme que le chrétien ne saurait commettre le péché qui va à la mort, et que, dans ce sens, il ne pèche point. Ce péché à la mort est donc celui des pécheurs obstinés, de ceux qui ne sont pas et ne seront jamais chrétiens, puisqu'ils soufflent sur la lumière, pèchent contre le Saint-Esprit, enfin refuse le salut.

Le troisième passage, celui du chapitre que nous étudions, ne dit pas autre chose. En effet, Paul, après avoir parlé d'une instruction incomplète qu'il vient d'achever, déclare qu'il est impossible que ceux qui ont été une fois illuminés, qui ont goûté le don céleste et ont été faits participant du Saint-Esprit, s'ils retombent, soient jamais relevés. L'illumination dont il s'agit ici n'est pas encore celle qui renouvelle le coeur, pas plus que goûter le don céleste n'est s'en nourrir. C'est, si vous voulez, le commencement de l'oeuvre; mais ce commencement est opéré de Dieu. À ce moment, l'homme, pour être sauvé, devait sinon agir, du moins ne pas résister. Or Dieu, pour convertir cet homme, a développé devant lui les trésors de son Évangile à la lumière de son Esprit, et s'est tellement approché de son coeur, que ce coeur en a été presque touché et réjoui; mais, revenant bientôt à ces inclinations, cet homme a tout repoussé, tout rendu vain, jusqu'au sang de Christ.

Et voilà pourquoi aujourd'hui, après avoir épuisé toutes les ressources de la miséricorde divine, il ne trouve plus rien de capable de le convertir; il est impossible qu'il soit sauvé. Comme le péché contre le Saint-Esprit, c'est donc ici la résistance à l'action divine; et comme le péché qui va à la mort, c'est donc le péché que le chrétien converti ne saurait commettre.

 

Voici maintenant la conséquence qui découle de cette vérité pour ceux qui n'ont pas encore reçu dans leur coeur le salut de l'Évangile: s'ils persévèrent à le repousser, il leur sera bientôt impossible d'être sauvés. Qu'ils y songent! Il n'y a pas de plus grand salut, il n'y a pas d'occasion meilleure! Ce que Dieu, Christ et l'Esprit ne peuvent accomplir ensemble, rien au monde ne l'accomplira. Que ces hommes n'attendent donc pas l'impossible, c'est-à-dire un salut complet, un don plus grand. Car ils refusent encore le pardon, ce qui est le plus imminent pour eux, c'est leur condamnation: il est impossible qu'au delà de Christ ils trouvent une puissance pour les sauver.

Mais une conséquence toute contraire découle de cette vérité pour ceux qui sont véritablement entrés dans la foi. Si le péché qui va à la mort, le péché contre le Saint-Esprit, enfin celui dont il est impossible de se relever, si ce péché est le refus de la conversion, il ne saurait donc être commis par l'homme déjà converti. Le croyant n'a donc plus à trembler en y songeant, et ainsi disparaît cette fausse terreur qu'on voudrait élever contre l'assurance du salut. Non, l'élu ne peut plus se perdre; son salut n'est plus entre ses mains, mais entre les mains de Dieu. Tout le reste de l'Épître aux hébreux, et ce chapitre en particulier, déposent de cette vérité. Hier Paul nous rappelait que notre Sacrificateur est éternel; aujourd'hui, il nous rappelle que

Dieu a juré par lui-même, ne pouvant jurer par un plus grand, que sa résolution est immuable; et qu'il est impossible que Dieu ne mente; que l'ancre de notre salut est assuré; que Jésus, notre Sacrificateur, nous a précédé en allant, il y a dix-huit siècles au delà du voile, et qu'il nous accompagnera dans le ciel puisqu'il sacrificateur éternellement. De quels termes faudrait-il donc se servir pour communiquer l'assurance du salut, si ceux-là ne suffisent pas? Oui, nous sommes certainement sauvés, car notre salut vient de Dieu. Aussi, ce que nous avons à faire maintenant, c'est de vivre comme des saints, et de manifester toujours plus clairement à nous-même et au monde, par notre conduite irrépréhensible, que nous sommes bien véritablement du nombre des élus!

Références bibliques:

– Marc 3:29

– 1 Jean 5:16

Napoléon ROUSSEL


© Source: Pompignane

Retour
----------
-----------------------------------------


LA VICTOIRE SUR LE PÉCHÉ

ALLÉLUIA! VOUS SAVEZ, pour qu'il y ait des miracles, il faut qu'il y ait deux choses: un coeur ouvert et ensuite la Parole du Seigneur qui soit rentrée dans ce coeur. Quand la Parole de Dieu est entrée dans un coeur ouvert, comme elle est une semence, elle se plante. Elle est comparée à une semence qui contient la vie de Dieu en elle. Quand la Parole, qui contient la vie de Dieu, est plantée dans un coeur qui l'a reçue; que nous veillions ou que nous dormions, elle grandit. Comme une semence, elle se lève et produit exactement ce que Dieu voulait qu'elle produise, c'est-à-dire un miracle. Toutes les paroles de Dieu nous sont données pour produire des miracles. Amen!

Le plus grand des miracles, c'est de changer un pécheur en saint et de transformer quelqu'un qui était à l'image du diable en quelqu'un qui est à l'image de Jésus-Christ. C'est cela notre but: manifester pleinement la vie de Jésus en nous, dans tous les domaines de notre vie, pour être un jour semblable à son image, à la mesure de la stature parfaite de Christ.

Alors, n'oublions jamais ce que Jésus veut faire de nous. Pour cela, il faut lui appartenir. Jésus ne peut pas transformer une vie qui ne lui appartient pas. Il va travailler dans le coeur, par le Saint-Esprit, pour l'amener au salut, à la repentance et à la compréhension de la Parole. Jésus ne peut pas travailler dans le coeur de quelqu'un qui ne lui appartient pas. Quand on s'est repenti de ses péchés par l'action du Saint-Esprit et de la Parole, on appartient à Jésus, on a reçu son Esprit qui habite en nous. Et son Esprit, qui est Dieu, est absolument indispensable pour rendre vivante la Parole de Dieu dans nos coeurs, pour l'appliquer dans nos vies, pour nous faire grandir dans la perfection. C'est un don merveilleux.

Alors ce soir je voudrais parler encore plus profondément de la victoire sur le péché. Est-ce que vous vous rendez compte que nous péchons encore, chaque jour? Si je vous posais la question: «Maintenant, à l'heure où je vous parle, il y a combien de temps depuis que vous avez demandé pardon à Dieu, pour un péché que vous avez commis?» Si cela fait très longtemps, il y a quelque chose qui n'est pas normal dans votre vie. S'il y a longtemps que vous n'avez pas demandé pardon à quelqu'un pour une offense que vous avez faite, il y a quelque chose d'anormal. C'est que nos coeurs se sont endurcis, parce que nous offensons les autres encore trop souvent. Et si nous n'avons pas demandé pardon, ni à Dieu, ni à quelqu'un depuis longtemps, c'est un indice qui n'est pas bon, parce que cela montre que notre coeur s'est endurci. Nous continuons à pécher, mais le Seigneur veut nous donner une pleine victoire sur le péché, jusqu'à ce que nous puissions marcher pleinement dans la victoire qu'il nous a donnée. C'est possible. Si je vous pose la question, ce n'est pas pour vous montrer l'impossibilité de la victoire sur le péché, c'est pour vous montrer, au contraire, que le Seigneur nous donne une pleine victoire sur le péché et que cette victoire n'est pas le fruit de nos prières ou de notre volonté.

La victoire sur le péché n'est pas le résultat de notre volonté ou de nos prières. Tant que nous avons une vie qui est ballottée entre le péché, le pardon des péchés et la confession des péchés, nous ne sommes pas encore dans la victoire complète sur le péché, puisque le péché agit encore et nous pousse à pécher. Nous tombons et ensuite nous demandons pardon, nous sommes relevés et nous repartons. C'est le cas d'un chrétien qui a la conscience éveillée. Un chrétien qui est charnel et qui n'a pas la conscience éveillée, ne se rend pas compte, ou ne se rend pas bien compte, quand il pèche. Il ne peut pas demander pardon et se repentir de tout son coeur. Sa conscience est engourdie, ce n'est pas un pécheur réveillé. Tandis que le chrétien qui a une conscience réveillée, même s'il n'a pas encore la victoire complète sur le péché, quand il pèche, le Saint-Esprit le lui montre. Il s'en rend compte et immédiatement, il va vers Dieu pour demander pardon au nom du Seigneur Jésus, et il reçoit son pardon par le sang de Jésus.

Mais, quand nous avons un coeur sincère pour Dieu, nous menons bien souvent un combat terrible contre le péché et bien souvent, nous n'avons pas la victoire. Nous devons nous réfugier constamment sous le sang de Jésus pour demander pardon. Mais nous languissons dans le fond de notre coeur de vivre pleinement selon l'Esprit et dans une victoire permanente et totale sur le péché. Nous languissons. Si ce n'est pas le cas, c'est que nous ne sommes pas vraiment des fils et des filles de Dieu. Nous languissons en disant: «Seigneur, je veux une victoire totale, pleine sur le péché», non pas que je n'aurai plus la possibilité de pécher, mais, dans ma marche de tous les jours, j'ai une victoire totale sur le péché, c'est le cri du coeur de tous les chrétiens qui aiment le Seigneur. On désire marcher dans cette victoire et on est malheureux, quand on chute, quand on offense quelqu'un, quand on fait du mal, quand on s'en rend compte, quand le Saint-Esprit nous montre et nous dit: «Regarde ce que tu as encore fait». Nous sommes tristes, nous nous réfugions vite sous la protection du sang de Jésus et la confession de nos péchés, pour recevoir le rétablissement de la communion avec le Seigneur. Mais, dans le fond de notre coeur, nous ne sommes pas pleinement satisfaits. Il y a quelque chose qui nous manque encore: c'est une pleine victoire sur le péché.

Alors ce soir, je voudrais voir, revoir avec vous, ce que la Parole de Dieu dit, en ce qui concerne la victoire sur le péché. Je voudrais lire un passage qui est bien connu, dans Romains 7:14. Dans ce passage célèbre, c'est l'apôtre Paul qui nous parle de son propre combat contre le péché:

«Nous savons, en effet, que la loi est spirituelle...», il parle de la loi de Dieu, «... mais moi, je suis charnel vendu au péché...». Vendu au péché est un terme très fort, on «vend» en général des esclaves. Cela veut dire que Paul se dit esclave du péché. «... car je ne sais pas ce que je fais; je ne fais pas ce que je veux, et je fais ce que je hais.»

Là, on voit bien la conscience d'un chrétien réveillé. S'il était endormi, il ne se préoccuperait même pas des péchés qu'il peut faire. Il dit:

«Je fais ce que je hais, or si je fais ce que je ne veux pas, je reconnais par là que la loi est bonne. «Je me rends bien compte que je fais des choses qui ne sont pas bonnes et je n'aime pas cela. Cela prouve que j'apprécie la loi de Dieu. Je voudrais faire le bien.

«Et maintenant ce n'est plus moi qui le fais, mais c'est le péché qui habite en moi.»

Le péché «habite» en moi. «Habiter» cela ne veut pas dire venir de temps en temps, aller et venir; cela veut dire «être là en permanence».

«Ce qui est bon, je le sais, n'habite pas en moi...», c'est-à-dire dans ma chair. Ici il parle du «moi» charnel Il dit: ce qui est bon, je le sais, n'habite pas en moi, c'est-à-dire dans ma chair.»... J'ai la volonté, mais non le pouvoir de faire le bien.»

On retrouve bien notre cas personnel, lorsqu'il dit: «J'ai bien la volonté, je le veux, je prends ma volonté et je l'exerce pour faire le bien mais je n'y arrive pas. J'y arrive un peu, peut-être un certain temps, mais je n'ai pas de victoire définitive complète.

»... Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas. Et si je fais ce que je ne veux pas, ce n'est plus moi qui le fais, c'est le péché qui habite en moi. Je trouve donc en moi cette loi: quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi.»

C'est très fort tout cela. Le péché, le mal habite en moi, est attaché, collé.

Je relis le verset 21: «Je trouve donc en moi cette loi: quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi car je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l'homme intérieur...», selon mon esprit, mon coeur, je prends plaisir à la loi de Dieu, «... mais je vois dans mes membres une autre loi, qui lutte contre la loi de mon entendement, et qui me rend captif de la loi du péché, qui est dans mes membres. Misérable que je suis! Qui me délivrera du corps de cette mort?

Je m'arrête là pour le moment. Ce que le Seigneur veut nous faire bien comprendre, dans notre combat contre le péché, c'est qu'il y a dans nos membres, dans notre corps, une loi de péché contre laquelle notre volonté ne peut absolument rien. Une loi de péché. Savez-vous ce qu'est une loi? Une loi physique? Par exemple, la loi de la gravitation. C'est une loi générale, universelle. On ne peut rien faire contre. En règle générale sur cette terre, tous les objets que nous lâchons, tombent, nous y compris. On peut utiliser la puissance de notre volonté pour résister un certain temps, mais la fatigue venant, on ne peut résister très longtemps. On ne peut pas empêcher cette loi d'agir. C'est quelque chose d'absolu, de total, c'est une loi. De même, l'eau bout à 100 degrés, au niveau de la mer, c'est une loi, on ne peut rien faire contre. Vous pouvez essayer de changer de camping-gaz, de méthode, mais à 100 degrés, l'eau va bouillir. C'est une loi incontournable.

Donc c'est quand même sérieux de penser que dans nos membres, il y a une loi de péché qui est impossible à transformer par notre volonté, puisque Paul dit: «J'ai la volonté de faire le bien mais je ne peux pas. «Donc, il avait bien compris et cela partait d'un bon sentiment dans sa vie. Il a vu que le péché agissait. Il a dit: «Mon coeur aime la loi de Dieu, je vais donc utiliser ma volonté pour faire le bien». Il a essayé, et plus il essayait, moins bien ça marchait. Il s'est peut-être tourné vers le Seigneur en disant: «Misérable que je suis, viens à mon aide je t'en prie, aide-moi à surmonter le péché, aide-moi à vaincre le péché, aide-moi!». Et il a prié, il a peut-être jeûné aussi. Mais est-ce que la prière, le jeûne, la volonté peuvent quelque chose contre une loi? Une loi est quelque chose d'absolu, elle est là, on ne peut pas l'éviter. Il y a une loi de péché dans mes membres que ma volonté ne peut pas dominer. Alors si je restais dans cette situation, évidemment je pourrais dire: «Il n'y a pas de situation plus misérable que la mienne puisque j'ai accepté un Seigneur glorieux qui me donne sa vie, et moi je combats et je rame jour après jour, pour essayer de mettre sa Parole en pratique. J'aime mon Seigneur, je veux à tout prix faire sa volonté et, chaque jour je succombe au péché. Chaque jour qui passe, j'ai la défaite, je me relève, je demande pardon et je languis.»

Je dis au Seigneur: «Je ne fais pas le bien que je voudrais, Seigneur. Je t'en supplie, aide-moi. Je ne peux pas continuer comme cela. Quel témoignage je donne, si ma vie est constamment un exemple de chute. Même si certains ne le voient pas, mes proches peuvent le voir et toi Seigneur, tu le vois. Le diable aussi le voit. «On ne peut pas cacher ces choses indéfiniment. On ne peut pas cacher le péché.

»... Misérable que je suis! Qui me délivrera du corps de cette mort? Le Seigneur veut nous faire comprendre ce soir, que dans notre lutte contre le péché, nous devons laisser de côté tous nos efforts personnels. Nous devons laisser de côté nos bonnes résolutions, notre volonté de lutter contre le péché par la prière et par le jeûne. Cessons de prier pour que Dieu nous aide à lutter contre le péché, cela ne réglera absolument pas le problème, parce que la loi du péché, qui est dans nos membres, va continuer à agir.

Donc je ne peux ni par la prière, ni par ma volonté, ni par mes bonnes résolutions demander à Dieu de m'aider à lutter contre le péché et à le vaincre. Ce n'est pas comme cela que le Seigneur a prévu de me donner la victoire sur le péché. Il ne peut pas me laisser dans la défaite. Il ne peut pas et Il ne veut pas. Mais il me demande de bien comprendre ce qu'il a prévu pour me sortir de cette situation misérable, une fois pour toutes. C'est cela qui devrait être enseigné dès le premier jour de notre conversion. On éviterait des années de combat inutile, de frustrations. Combien de chrétiens j'ai vus frustrés, qui retournaient dans le monde, en disant: «J'en ai assez, je n'arrive pas à lutter contre le péché. J'ai essayé. Cela a marché un temps, puis je me fais constamment reprendre, j'ai honte, je ne suis pas un bon témoin».

Alors que le Seigneur nous donne la solution dans sa Parole. Cette solution n'est pas, en général, bien enseignée dès le début de la conversion. Cela éviterait bien des années de lutte et de combats inutiles. Le Seigneur a prévu une solution radicale, complète, qui me donne une victoire totale sur le péché, permanente et définitive. Alléluia!

La 1ère des choses, je le répète parce que c'est très important: il y a dans mes membres, dans mon corps une loi incontournable de péché qui me pousse à pécher.

La 2ème chose: ce n'est pas par mes efforts de volonté et de bonnes résolutions pour lutter contre cette loi que je vais arriver à la changer. Cette loi sera toujours là. Il faut donc que je me tourne vers le moyen que Dieu a choisi de me donner, que je le comprenne et que le mette en pratique, pour avoir une victoire permanente et totale. Et je crois que cette victoire permanente et totale peut être manifestée dans la vie d'un tout jeune converti, pourvu qu'il ait en lui effectivement la vie de Christ. À partir du moment où quelqu'un est vraiment converti, une nouvelle créature, il peut dès le début de sa vie chrétienne trouver une victoire complète sur le péché. Cela s'est trouvé dans un certain nombres de cas et de témoignages précis. Si c'est enseigné, si on l'a reçu dans un coeur ouvert, si on a compris le plan du Seigneur, la Parole de Dieu va donner la foi nécessaire pour avoir la victoire.

Alors, quel est ce plan que le Seigneur nous donne, le moyen unique de la victoire sur le péché?

Je reprends au verset 24:

«... Misérable que je suis! Qui me délivrera du corps de cette mort? ... Grâces soient rendues à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur! ... Ainsi donc, moi-même, je suis par l'entendement esclave de la loi de Dieu, et je suis par la chair esclave de la loi du péché.»

Jusque là, il y a un problème, il y a deux lois qui agissent: la première loi qui agit dans mes membres et me pousse à pécher de manière constante, absolue, et la deuxième loi, la loi de Dieu «par l'entendement».

Dans Romains 8, il explique en quoi va consister cette victoire définitive sur le péché.

«Il n'y a donc maintenant aucune condamnation...»

La condamnation, c'est un mot qui veut dire à la fois jugement et handicap spirituel, puisque le chrétien qui est sous la loi du péché est constamment handicapé et il ne peut pas s'en sortir. En plus, il est sous le jugement puisqu'il est sous le péché. Il se réfugie en permanence dans la confession et le pardon reçu par la foi, mais cela ne règle pas le problème du péché. Il y retombe sans cesse, alors que dans ce passage Paul dit: «Il n'y a donc maintenant aucune condamnation». Cela veut dire qu'il n'y a plus de handicap pour toi, plus de jugement, plus de condamnation si tu es en Jésus-Christ. La première condition, c'est d'être vraiment né de nouveau en Jésus, mais c'est le cas de la plupart des chrétiens qui sont sincères devant Dieu, qui ont reçu, par la foi, le pardon de leurs péchés et la nouvelle naissance. La deuxième condition: «... qui marchent non selon la chair mais selon l'Esprit».

 

La première condition, «né de nouveau, «cela va de soi. Je n'insiste pas là-dessus. Pourtant beaucoup de chrétiens devraient réexaminer cette condition, parce qu'un certain nombre de chrétiens qui se disent chrétiens, ne sont pas vraiment nés de nouveau. Ils n'ont pas eu dans leur coeur la conviction réelle de péché que donnent le Saint-Esprit et la Parole de Dieu. À ce propos, je citerai simplement l'exemple de Pharaon, quand Moïse va vers Pharaon en disant: «Lâche le peuple du Seigneur». Pharaon refuse, puis plus tard il dit: «D'accord, j'ai péché, je vous laisse aller. «Mais ce n'était pas une vraie repentance selon le Saint-Esprit. Il disait cela, parce qu'il n'en pouvait plus avec ces jugements qui s'abattaient sur lui et son peuple. Il était soumis à une telle pression qu'il a fini par craquer et dire: «J'ai péché, je te laisse partir. Mais on a bien vu par la suite, qu'il ne s'était pas repenti du tout, puisqu'il a poursuivi les Hébreux avec son année. Il n'y avait pas de repentance réelle. La repentance réelle se voit dans les fruits que l'on porte après. Pharaon n'en a pas porté.

Un deuxième exemple, c'est Judas qui, lorsqu'il a vu ce qu'il avait fait, a regretté son geste et est allé se pendre. Il n'a pas eu de repentance selon Dieu, sinon il serait allé demander pardon au Seigneur Jésus. À la résurrection il aurait vu son Seigneur et son maître, il ne serait pas aller se pendre. Il aurait reçu par la foi, la conviction de péché et du pardon que Dieu lui aurait donné.

Si vous regardez le fils prodigue, par contre, il a quitté son père et est allé se plonger dans le péché. Là, il est travaillé profondément, il retourne vers son père et lui dit: «J'ai péché». Il dit exactement ce que Pharaon et Judas ont dit. Tous deux avaient dit: «J'ai péché. «Mais ce n'était pas une repentance réelle. Le fils prodigue, lui, retourne de tout son coeur vers son père. Il sait qu'il lui a fait du mal et il dit: «Je demanderai pardon à mon père, j'ai péché contre lui et j'ai péché contre Dieu».

On voit bien que c'est une vraie repentance, parce que son coeur est changé. Il est rétabli dans la maison du père, et même s'il a perdu son héritage, il est rétabli dans la communion de son Père. Cette repentance-là donne la nouvelle naissance, mais une fois la nouvelle naissance reçue, il faut marcher dans la victoire sur le péché. Et la victoire sur le péché est donnée par la loi de l'esprit de vie en Jésus-Christ.

Au verset 2: «En effet, la loi de l'esprit de vie en Jésus-Christ m'a affranchi de la loi du péché et de la mort.»

À un moment donné Paul a compris. Il a reçu la Parole du Seigneur qui lui a dit: «Paul, j'ai vu ton combat contre la chair et je vois que tu as compris que c'est un combat inutile. Tu es en train de te débattre par ta volonté. Ce n'est pas comme cela que j'ai résolu de régler le problème. J'ai résolu de régler le problème en annulant la loi du péché qui est dans tes membres et en la remplaçant par une autre loi plus élevée, plus forte, la loi de l'esprit de vie en Jésus-Christ.»

Je relis Romains 8:2. «La loi de l'esprit de vie en Jésus m'a libéré de la loi du péché et de la mort.»

Quand je posais la question au début du message: «Depuis combien de temps n'avez-vous pas confessé un péché?» Si vous me dites: «Moi, il y a très longtemps que je n'ai pas confessé un péché parce que je marche dans la victoire totale sur le péché», je vous croirai, si vous le dites. Mais dans la pratique de nos vies chrétiennes, je constate que l'enseignement de la Parole de Dieu sur la victoire sur le péché n'est pas donné en général comme le Seigneur le veut, et n'est pas reçu comme le Seigneur le veut. Et en conséquence dans la vie de la plupart des chrétiens, il n'y a pas de victoire complète sur le péché qui est manifestée, alors que cela devrait être la règle, la norme. Donc, si nous n'avons pas confessé un péché depuis longtemps, il y a plus de chance pour que ce soit par endurcissement du coeur que parce qu'on vit dans la victoire complète et totale sur le péché. Mais, si c'est le cas pour vous, gloire à Dieu, vous avez compris.

En tout cas, ce que je veux dire, c'est que la volonté du Seigneur est de nous faire marcher dans une victoire complète sur le péché tous les jours.

Ce n'est pas parce que les chrétiens pèchent, que nous péchons encore et que la majorité des chrétiens passent leur temps dans une vie de défaite, qu'il faut dire: «On ne peut pas s'en sortir, c'est comme ça, mais on a toujours la possibilité de confesser nos péchés. «Ce n'est pas ce que Dieu veut voir dans nos vies. C'est une fausse humilité que de dire: «Je sais, je suis pécheur, je ne m'en sortirai jamais, je suis un pauvre misérable pécheur, mais j'ai quand même le sang de Jésus qui me pardonne. Je continue comme cela et j'attends le retour du Seigneur». Ce n'est pas suffisant, bien-aimés. Le Seigneur ne veut pas cela. Le Seigneur veut que nous marchions chaque jour, dans une victoire complète sur le péché. Si le Seigneur le veut, c'est possible, et puisque c'est possible, il nous donne la solution dans sa Parole. La solution est la suivante:

Dieu a prévu qu'il y ait en nous une autre loi qui domine la loi du péché et de la mort. Si nous nous plaçons sur le terrain de cette deuxième loi, elle va nous entraîner à vivre par l'Esprit, d'une manière absolument certaine et sans que cela soit un effort de notre volonté. Cela va se faire dans la paix de la foi et dans l'action du Saint-Esprit. Et pourquoi cela? Parce que la Parole de Dieu aura pénétré dans nos coeurs, on aura compris ce que le Seigneur Jésus a fait de nous, on l'aura reçu dans un coeur ouvert, honnête et bon. C'est important et capital, ce que je suis en train d'expliquer. Cela demande l'assistance du Saint-Esprit, parce que le diable ne veut pas que l'on marche dans la victoire sur le péché. Il veut nous maintenir dans cet état de défaite permanent et d'abaissement mais le Seigneur ne veut pas cela. Alors je prie le Seigneur qu'il nous donne la concentration suffisante pour que l'on puisse entendre ce qu'il veut que l'on entende, et que cela rentre, parce qu'il y a tellement d'incrédulité dans l'Église à ce sujet, tellement d'hypocrisie, tellement de façade. On fait semblant de marcher dans la victoire mais on n'y marche pas. Le Seigneur voudrait tellement que sa Parole pénètre vraiment dans nos coeurs et nous transforme.

Il n'y a que la Parole pour nous transformer. Mais pour que la Parole nous transforme, il faut qu'on la comprenne avec notre intelligence spirituelle et qu'elle rentre au fond de notre coeur, et là, elle produit la foi, puisque la foi vient de la Parole. Si nous recevons la Parole de Dieu d'un coeur honnête et bon, elle va produire un miracle. La victoire sur le péché, c'est un miracle.

»... Car chose impossible à la loi, parce que la chair la rendait sans force, Dieu a condamné le péché dans la chair, en envoyant, à cause du péché, son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché.»

Alors, regardez un peu le tableau. Il y a dans l'Ancien Testament, les croyants qui n'étaient pas nés de nouveau. Ils avaient tous, dans leur chair, la loi de péché qui agissait sans aucune possibilité d'en sortir. Pas un seul n'a réussi à marcher dans la victoire complète sur le péché. Ils avaient devant eux une autre loi, la loi de Dieu, qui leur donnait des commandements et des punitions. S'ils faisaient certaines choses, la loi de Dieu s'appliquait. S'ils ne faisaient pas certaines choses, la loi de Dieu s'appliquait. C'était une loi inéluctable, inévitable. Il y avait donc la loi du péché, dans leur corps et la loi de Dieu en face d'eux. Ils ne pouvaient pas la respecter, en tout cas, pas complètement, à cause de la loi du péché. Ils étaient constamment obligés de demander le sacrifice des agneaux et des animaux, au temple, pour couvrir leurs péchés. C'était une situation vraiment pénible pour ceux qui aimaient Dieu. Ils étaient là, languissant l'arrivée du Messie qui allait régler les problèmes de manière absolue, totale. Et quand le Messie, Jésus-Christ, est venu; il est dit qu'il a été envoyé dans une chair semblable à la nôtre, pour prendre sur lui les péchés du monde et prendre sur lui notre condamnation à mort qui nous revenait à cause de nos péchés. Cette loi de péché qui habitait dans nos membres, nous poussait à pécher et nous condamnait à mort. C'était une loi de péché et de mort.

Jésus a pris sur lui, dans sa mort, notre propre mort. Il a pris notre propre condamnation à mort et il a pris sur lui notre nature adamique qui nous poussait constamment à pécher, puisqu'il est appelé le dernier Adam. Et le dernier Adam est celui qui, par sa mort, met un point final à notre vieille nature.

Par la mort de Jésus-Christ, notre vieille nature est réduite à néant. Cette loi du péché et de la mort qui vivait dans notre vieille nature et dans nos membres, a été mise à mort en Jésus-Christ. Nous avons été, en Jésus-Christ, il y a 2000 ans, mis à mort au moment où il est mort. C'est toute notre nature, avec cette loi de péché, qui a été mise à mort, en lui, par le Père, au moment où Jésus est mort sur la croix. Jésus veut nous faire comprendre cela. Il veut t'apprendre à te regarder comme Dieu dit que tu es. Dieu dit en te regardant: «Ta vieille nature de péché où la loi de péché te poussait constamment à pécher a été MISE À MORT en Jésus-Christ. Il n'y avait aucune possibilité d'améliorer cette vieille nature, elle était irrécupérable, vendue au péché. À l'instant où Jésus est mort, toute ta vieille nature est morte en lui.»

Donc, cette loi de péché qui habite dans mes membres, et qui y habite toujours, puisque ce corps n'a pas encore été ressuscité, je la regarde maintenant comme Jésus la regarde. Il me dit: «Ne t'inquiète plus pour cette chair où habite la loi du péché. Elle a été crucifiée avec moi et en moi. Cette loi du péché n'agit plus en toi, parce que ta chair est crucifiée, elle a été crucifiée avec moi et en moi, elle est morte en moi».

C'est une parole de Dieu qui est une semence vivante. Je dois recevoir cette parole dans un coeur ouvert, sans incrédulité. L'incrédulité consisterait à dire: «Oui Seigneur, tu dis bien que ma chair est crucifiée, mais je ne le vois pas dans ma vie. Je me vois pécher tous les jours, je me vois bien misérable, donc ce n'est pas vrai.»

Ce que nous devons dire au contraire, c'est: «Seigneur, ta Parole dit que ma chair a été crucifiée en Jésus. Je reçois cette parole, je l'accepte avant même de la voir s'accomplir dans ma vie pleinement. Je l'accepte, parce que c'est par la foi que je le verrai. La foi agit avant la vue. J'ouvre pleinement mon coeur à ta parole qui me dit que ma nature chamelle a été crucifiée il y a 2000 ans avec Jésus. Je ne le vois pas; cela me serait impossible de le croire uniquement d'après ce que je vois mais je le crois parce que toi Seigneur, tu le dis. Et je garde la foi en ta parole. Cette parole même produit la foi en moi et je vais me considérer comme tu dis. Je vais considérer cette chair comme un cadavre ambulant.»

Si tu regardes ta chair comme un cadavre, cela va changer toutes tes attitudes de tous les jours. Ta chair n'aura plus la puissance qu'elle a jusqu'à présent, pour te pousser à pécher.

Regardez dans Philippiens 1, la fin du verset 20: «Christ sera glorifié dans mon corps.»

Paul parle de son corps. Remarquez bien: Paul sait très bien que son problème de lutte contre le péché a été réglé dans son corps. Il a reçu la Parole de Dieu avec foi et c'est réglé.

«Christ est ma vie, et la mort m'est un gain»: on peut le voir dans les deux sens. La mort de ma chair en Christ m'est un gain, parce que j'ai compris que mon problème est réglé. C'est par la foi en ce que Dieu dit: il a cloué ma nature chamelle sur la croix en Jésus et maintenant, c'est Christ qui est ma vie.

À partir de maintenant je peux dire que ma chair a été mise à mort il y a 2000 ans, alléluia! Et maintenant c'est Christ qui est ma vie. Si les gens qui me connaissent, me disent: «cela ne va pas toi!» je peux leur dire: «C'est Dieu qui le dit, je le crois, je le verrai s'accomplir.»

Dans Colossiens 3: 1 «Si donc vous êtes ressuscités avec Christ...»

Quand nous sommes nés de nouveau, nous sommes non seulement morts en Christ, mais ressuscités avec lui, par la foi en sa Parole.

«Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d'en haut...

Les choses d'en haut, ce sont: la Parole du Seigneur, les choses de l'Esprit.

«Affectionnez-vous...» le mot grec veut dire «pensez constamment». Je pense à ceux que j'aime. Si j'aime ma fiancée où ma femme, je vais penser à elle constamment. «Meublez vos pensées en permanence avec la Parole de Dieu». Tous les jours, réfléchis à cette vérité que ta chair pécheresse a été mise à mort en Christ, que tu es une nouvelle créature, que toutes les choses anciennes sont passées, que toutes choses sont devenues nouvelles en Christ, que Christ est ta vie. Si ces choses sont constamment dans tes pensées, cela va produire du fruit et ta foi va grandir, parce que la foi vient de ce qu'on entend, et ce qu'on entend vient de la parole de Christ. Si tu penses constamment à la Parole de Dieu, la foi va grandir et la foi va produire les oeuvres correspondantes. Tu vas marcher par l'Esprit dans la victoire sur le péché.

Je relis Colossiens 3, 2: «Affectionnez-vous aux choses d'en haut, et non à celles qui sont sur la terre. Car vous êtes morts...»

Quand vais-je entendre un chrétien me dire cela? Je crois que depuis 22 ans que je suis converti, je peux compter sur les doigts d'une main, les chrétiens qui m'ont regardé en face en me disant: «Je suis mort en Christ et ressuscité à une vie nouvelle. Et je marche maintenant dans la victoire de Jésus. Ma chair a été crucifiée en Christ». Au contraire, je vois des milliers et des milliers de chrétiens dire: «Je n'y arrive pas, je voudrais bien, mais ce n'est pas possible. Tous les jours je pèche, tous les jours je demande pardon. Mais la perfection, c'est pour le ciel. On verra cela plus tard. Pour le moment, merci au Seigneur pour son sang qui me purifie». Mais, cela, ce n'est pas la victoire. Pourquoi ne confessent-ils pas? Parce qu'ils ne croient pas. Pourquoi ne croient-ils pas? Parce que ce n'est pas prêché. Pourquoi n'est-ce pas prêché? Parce qu'on est dans la fin des temps. Maintenant, on a toutes sortes de produits de remplacement, d'expériences, mais la Parole de Dieu, telle que Dieu la donne, elle est de plus en plus rare.

Et il y a une faim de la Parole du Seigneur, parce que les chrétiens sont quand même sincères dans leur lutte contre le péché et ils veulent la victoire. Ils ne l'ont pas, soit parce qu'ils n'ont pas compris ou qu'on ne leur explique pas, soit parce qu'ils n'ont pas reçu dans la foi ou qu'ils dont pas entretenu ces paroles. Mais c'est pourtant ce qui est écrit. Paul ne dit pas: «Car un jour vous allez mourir à cette vie de péché, si vous êtes fidèles, si vous marchez toujours avec Dieu». Il dit: «Car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu». Notre vie est cachée, parce que le monde ne voit rien de tout cela, les chrétiens charnels, non plus.

«Quand Christ, votre vie, paraîtra, alors vous paraîtrez aussi avec lui dans la gloire.»

Dans Philippiens 1, 21 il disait: «... car Christ est ma vie». Ici il dit: «... Christ, votre vie». Christ est ma vie. Pourquoi? Parce qu'il habite en moi, parce que le Saint-Esprit habite en moi, celui qui a inspiré la Parole habite en moi. Christ est ma vie, et quand la vie de Christ s'exprime, la victoire sur le péché est acquise, parce que Christ ne pèche pas. Si je laisse la vie de Christ couler en permanence, parce que je crois qu'il habite en moi, je crois que mon corps

de péché est mort avec lui et que je suis né à une vie nouvelle en lui. Cela veut dire qu'aujourd'hui où tu m'entends, mon frère ou ma soeur, dans ta nature il n'y plus un gramme de ton ancienne vie passée. En Christ, tout a été englouti dans sa mort. Il n'y a plus un atome de ta vie passée. C'est la Parole de Dieu qui le dit. Si tu vois encore se manifester des choses du passé, c'est que la foi n'est pas encore parfaite dans ta vie, dans ce que Dieu dit. C'est uniquement une question de foi, pas d'effort. Ne cherche plus à lutter contre le péché par ta propre volonté. Tu vas t'enfoncer dans la dépression. Tu n'y arriveras pas. Laisse la Parole de Dieu constamment rentrer dans ton coeur. Tu es mort en Christ, ta nature chamelle a été crucifiée, mise à mort. Elle le méritait bien.

TOUTE ma nature passée, chamelle, mauvaise, est morte. Si je me plonge dans cette pensée, si je la garde dans mon coeur, cette parole de Dieu va faire grandir la foi et je vais voir, chaque jour qui passe, une croissance dans la sainteté et dans la victoire sur le péché. Cette victoire va devenir complète.

Il y a une grande différence entre la croissance dans quelque chose et l'espérance d'atteindre un but. Si vous espérez, un jour, atteindre le but de la victoire sur le péché, vous n'y arriverez pas, parce que c'est déjà acquis pour vous. Mais si vous l'avez déjà par la foi et que vous grandissez dans cette victoire, c'est complètement différent. Vous êtes en train de grandir dans une victoire parfaite et totale que vous avez déjà en Christ.

«Car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu.»

C'est pour cela qu'il ajoute, au verset 5:

«Faites donc mourir les membres qui sont sur la terre, l'impudicité, l'impureté, les passions, les mauvais désirs.»

Pourquoi est-ce que je peux les faire mourir? Parce que j'ai compris qu'ils sont déjà morts en Christ. Puisque vous êtes morts, considérez ce corps comme mort. À l'instant où la tentation chamelle arrive, au lieu de lutter contre elle par ta volonté, comme tu l'as fait jusqu'ici, remets-toi en communion avec la Parole de Dieu et laisse la vie de Christ s'exprimer en toi. Elle va te donner la bonne solution. Tu dis: «Seigneur, ce n'est pas mon affaire, c'est la tienne. C'est ta vie qui est en moi qui s'exprime maintenant. Ma part, c'est de rester dans la foi en ta Parole. Tu dis que je suis mort. Je vois une tentation mauvaise de péché qui vient, une tentation de me mettre en colère une tentation d'impureté. Cela ne vient pas de ta nature que tu m'as donnée. Alors, je reste sur le plan de la foi en toi et je laisse ta vie s'exprimer.»

Et on est dans la paix, pas dans une lutte difficile de la volonté. C'est par la foi que cela est reçu. Tout par la foi. Et la foi vient de la Parole. Vous voyez l'importance d'un enseignement qui soit vraiment la Parole et ensuite d'une méditation personnelle constante de la Parole, que j'ai la Bible en mains ou que je la médite dans mon coeur en faisant mes courses.

«Tu as été crucifié et tu es une nouvelle créature», médite cela pendant dix minutes et tu vas voir le bien que cela va te faire. Cela va faire grandir la foi en toi.

Dans Galates 2, 20:

«J'ai été crucifié avec Christ; et si je vis, ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi...»

Quelle confession puissante sans la moindre timidité! Pourquoi pouvait-il confesser cela, lui qui disait dans Romains 7: «Misérable que je suis! Qui me délivrera du corps de cette mort? ... » Parce qu'il avait compris que son corps de péché et de chair avait été crucifié en Jésus et que là était la victoire sur le péché, par la foi. Regardez la suite

»... si je vis maintenant dans la chair... «

Pas «selon» la chair, mais «dans» la chair. Il vit dans la chair, c'est-à-dire dans un corps qui a encore en lui la loi de péché, mais il sait que ce corps a été cloué à la croix en Jésus. Maintenant il vit dans la foi au Fils de Dieu. Tout est une question de foi. S'il peut dire: «ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi», c'est dans la foi. Quelqu'un qui a une foi parfaite en cette vérité va d'abord être dans une joie qu'il n'a jamais connue auparavant. «Enfin Seigneur! J'ai la victoire sur le péché! Enfin j'ai compris! Mes yeux s'ouvrent!»

Finie, la frustration des combats sans fin et sans victoire! Maintenant, au moment où je te parle, c'est Christ qui vit en toi. Laisse la vie de Christ s'exprimer; crois à ce que Dieu dit. Et comment croire à ce que Dieu dit? En gardant simplement sa Parole. S'il y a deux paroles en toi, la parole de Dieu qui dit: «Ta chair mauvaise a été crucifiée», et la parole du diable qui dit: «Ce n'est pas vrai, il n'y a qu'à voir ce que tu as fait, il y a un quart d'heure», tu n'es pas sur le terrain de la foi, tu ne peux pas espérer avoir la victoire sur le péché. Il faut éliminer toute parole qui n'est pas la parole de Dieu, c'est-à-dire tout ce qui vient de ton expérience passée, de ta vie passée, de ce que les autres disent de toi, de ce qu'ils ont connu de toi dans le passé.

Je dis: «Seigneur, rien de tout cela ne va rester dans mon coeur. Toi, tu dis que je suis une nouvelle créature en Jésus. J'ai ta vie en moi. Ce n'est plus moi qui vis, c'est toi, Seigneur. Je reçois cette parole et je la garde dans mon coeur. Merci, Seigneur. C'est cela que je crois. Je le verrai s'accomplir, jour après jour. Je vais voir ta vie grandir en moi. Tu vas manifester ta gloire dans ma vie, jour après jour. Je veux voir tes oeuvres s'accomplir, des miracles merveilleux et ceux qui m'ont connu avant vont dire: «Mais c'est vrai. Il a changé, elle a changé». Pourquoi? Parce que Christ se manifeste par la foi. C'est glorieux, c'est merveilleux!

Je ne rejette pas la grâce de Dieu; car si la justice s'obtient par la loi (par mes efforts, mes résolutions), Christ est donc mort en vain.

Il est mort pour que ma vieille nature soit détruite.

Et il ajoute, au chapitre 3:

«Ô Galates dépourvus de sens! Insensés, fous, qui vous a fascinés, pour que vous n'obéissiez plus à la vérité?»

Ils avaient commencé par l'esprit, ils avaient compris cela. Ils s'étaient laissés reprendre par la chair, par ce qu'ils voyaient. Ils s'étaient laissés remettre sous le joug de la servitude. Pourquoi? Parce qu'ils avaient quitté le terrain de la foi et de la Parole de Dieu. Ils s'étaient remis sous une loi. Donc, voyez à quel point on doit être vigilant. Si aujourd'hui, vous recevez cette parole avec un coeur ouvert et si demain, vous commettez un péché (c'est possible; il ne faut pas l'attendre, mais c'est possible), vous allez immédiatement le confesser et demander pardon. Mais si, tout de suite après, vous écoutez le diable vous dire «Tu as écouté une bonne parole hier soir, mais regarde, finalement il n'y a rien de changé, tu es comme avant» et si vous le recevez, vous avez quitté le terrain de la foi et vous revenez sur celui de la chair.

Au lieu de cela, si tu pèches, tu confesses ton péché, parce qu'il faut le faire. Tu reçois le sang de Jésus et tu dis «Seigneur, pardonne-moi, parce que j'ai oublié ta Parole. Elle n'a pas encore pénétré au plus profond. Ouvre les yeux de mon coeur, pour que je voie les merveilles de ta Parole». C'est la prière de David. C'est une prière que Dieu aime.

«Seigneur, c'est si important que je comprenne ta Parole. Tu me dis des choses merveilleuses, tu me dis que je suis mort en Christ, ressuscité à une vie nouvelle, que ce n'est plus moi qui vis, c'est toi qui vis en moi. Ouvre les yeux de mon coeur et que cette parole rentre, qu'elle produise un fruit merveilleux pour toi».

Et je reviens à Romains 8:8 et je finirai là-dessus

«Ceux qui vivent selon la chair...»

Vivre selon la chair, c'est vivre selon les apparences, selon la vue. Pour ceux qui vivent selon la vue, ce qu'ils voient d'eux-mêmes ou des autres ne saurait plaire à Dieu. Tu plais à Dieu seulement si tu vis sur sa Parole, par la foi en sa Parole, y compris sur ce qu'il dit de toi. Alors, si tu as eu, dans le passé, l'habitude de te voir si vendu au péché, confesse ton péché un bon coup, change et ne te vois plus comme cela, comme tu avais l'habitude de te voir, mais vois-toi comme Dieu dit que tu es à ses yeux. Tu es une nouvelle créature, ton corps de péché a été crucifié, et c'est cette vérité-là que tu dois garder dans ton coeur. Là tu vas plaire à Dieu, malgré tes faiblesses actuelles, malgré tes faux-pas, malgré les péchés que tu vas encore commettre, que tu vas confesser. Parce que Dieu voit que sa Parole est dans ton coeur, tu vas lui plaire et il va faire grandir sa Parole en toi.

Et il dit au verset 9: «Pour vous, vous ne vivez pas selon la chair, mais selon l'esprit, si du moins l'Esprit de Dieu habite en vous...»

«Seigneur, parce que je sais que ton Esprit habite en moi, je ne vis pas selon la chair. Maintenant, je vis selon l'esprit.»

Et au verset 10: «Et si Christ est en vous, le corps, il est vrai, est mort à cause du péché...»

Paul le redit encore une fois.

«Et si l'Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d'entre les morts habite en vous...» Amen, il y habite!»... celui qui a ressuscité Christ d'entre les morts...», c'est-à-dire mon Père Céleste, rendra aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous.»

C'est-à-dire, il va te rendre capable, lui qui habite en toi, de marcher par l'Esprit qui habite en toi selon la Parole qu'il a mise dans ton coeur et tu vas voir se manifester la nouvelle créature qu'il a fait de toi

Nous l'attendons avec persévérance et dans la foi. Quand nous sommes sur ce terrain de foi, Dieu peut agir puissamment, parce que la foi est une totale certitude des choses que tu ne vois pas encore. Tu ne vois pas encore la transformation dans tout ton être, mais tu reçois par la foi, que tu es déjà ce que Dieu dit que tu es, sans l'ombre d'un doute. Pourquoi tu peux ne pas avoir de doute? Parce que Dieu le dit. Si Dieu le dit, c'est vrai.

Au verset 32: «Lui qui n'a pas épargné son propre Fils, mais qui l'a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui?»

Victoire sur le péché, marche par l'esprit, manifestation de toute la nature de Christ en moi: c'est merveilleux! Et le dernier verset que je lirai, c'est le verset 29, parce qu'il est pour nous tous et stimule notre foi:

«Ceux qu'il a connus d'avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l'image de son Fils.»

Savez-vous ce qu'est une prédestination? C'est une loi inéluctable. Prédestiné, cela veut dire destiné à être. Il nous a prédestinés à être à l'image de son Fils, parfait en tout, avec plus un gramme de chair et de péché manifesté dans nos vies. Celui qui est parfait habite en nous. Il a la puissance de nous changer si nous restons dans la foi, dans la foi en sa Parole. La foi nous est donnée par sa Parole qui est Jésus. C'est merveilleux! Mais, pourquoi a-t-on encore des racines d'incrédulité, bien-aimés? Si le Seigneur Jésus arrivait au milieu de nous, avec son regard plein d'amour, et nous disait: «J'ai vu ton combat. Tu combats depuis tant d'années contre le péché. Cesse de combattre. J'ai fait de toi une nouvelle créature. Ta nature de péché est engloutie dans ma mort, maintenant c'est moi qui vis en toi. Je t'ai prédestiné à être semblable à mon image, à la perfection absolue. Ta vieille nature est crucifiée. Ne t'en inquiète plus; tu as reçu une nouvelle vie en moi. crois-le, tu le verras», nous le croirions. Recevons cette Parole, comme s'il nous parlait personnellement à chacun.

Chaque fois que je prêche cela, je sens la foi grandir dans mon coeur. Je me fais du bien moi-même par ces messages, non pas parce que c'est moi qui parle, mais parce que c'est la Parole du Seigneur. Cette Parole fait du bien, elle stimule la foi. Alléluia!

Alors je relis: «Il nous a prédestinés...», donc toi mon frère, ma soeur, si tu restes sur le terrain de la foi, tu es destiné sans l'ombre d'un doute «à être semblable à l'image de Jésus». C'est beau! Et cela, dès maintenant!

Au moment où je vous parle, en vous regardant, je vous vois comme Dieu vous voit: prédestinés à être semblable à l'image de Jésus, avec une vieille nature engloutie dans la mort de Jésus et une nouvelle nature qui est en train de se manifester, si nous restons dans la foi. Alléluia!

 

«Père, je te rends gloire pour tout ce que tu as fait en Jésus. Ouvre pleinement mes yeux à tout ce que Jésus a fait. Je te remercie parce qu'à mesure que tu ouvres mes yeux, tu me montres des merveilles. Tu me montres que vraiment ton plan était parfait, en tout point parfait. Tu as réglé le problème du péché, tu as réglé tout cela en Christ. Tu nous a donné ta vie. Je te loue, je te bénis Seigneur. Fais-nous grandir dans notre vie dans ta victoire parfaite. Accomplis ton plan parfait dans chacun de tes enfants pour la gloire de ton nom, Seigneur. Je t'en remercie de tout mon coeur. Merci parce que tu nous donnes tout, Seigneur. Tu nous donnes ta Parole, la foi, la vie. Tu nous donnes ta nature. Je te bénis pour ce don parfait en Jésus. Sois loué Seigneur, sois béni. La création tout entière attend ardemment la manifestation des fils et des filles de Dieu. C'est vrai Seigneur. Donne-nous toujours une attitude équilibrée, une vraie repentance pour les péchés que nous pouvons commettre encore. Une vraie repentance par ton Esprit, et aussi une foi totale dans l'oeuvre que tu es en train d'accomplir dans nos vies. Une foi parfaite dans l'oeuvre déjà accomplie par Jésus. Seigneur, que nous ayons toujours une attitude juste. Je te bénis parce que tu es un Dieu tout puissant et merveilleux. Toutes tes oeuvres sont parfaites. Ton oeuvre suprême, c'est ta création en Jésus de ces fils et filles de Dieu que tu as décidé de rendre semblables à l'image de ton Fils. Je te loue Seigneur, je te glorifie de tout mon coeur. Alléluia! Merci Seigneur. Amen.

* * *

Ce texte est la mise par écrit d'un message donné oralement par Henri VIAUD-MURAT, message qui a été enregistré sur cassette audio. Afin de conserver la spontanéité de ce qui a été donné, la mise par écrit a été faite en conservant l'intégralité de l'enregistrement oral, sauf quelques modifications mineures nécessaires à la compréhension du texte écrit.

Vous pouvez obtenir la cassette audio de ce message, et d'autres encore, en écrivant à:

Source de Vie – BP 25 – F30920 Codognan – France.

Vous recevrez gratuitement en retour et sans aucun engagement le catalogue des cassettes audio disponibles.



© Source: Parole de vie 

Retour
----------
-----------------------------------------


165 000 CHRÉTIENS MORTS POUR LEUR FOI CETTE ANNÉE!

– rapporté par «Nicolas»

Un ouvrage récent intitulé Martyrs d'aujourd'hui (Ed. Schulte et Gerth) expose qu'aucune communauté religieuse n'a été autant persécutée que les chrétiens. 

Depuis la crucifixion de Jésus, on estime qu'il y a plus de 43 millions de martyrs chrétiens. Le statisticien David Barrett affirme que pour l'an 2000 seulement, 165 000 chrétiens ont perdu la vie à cause de leur foi. 

Depuis l'effondrement du communisme soviétique, le nombre de martyrs aurait augmenté chaque année de quelques 3000 âmes. Les raisons en seraient l'expansion de l'extrémisme islamique et de l'hindouisme politique, ainsi que la naissance de nouvelles dictatures en Afrique.

(Appel de Minuit) ajouté le 22/01/2001


© Voxdei 22-01-2001

Retour
----------
-----------------------------------------


L'ANNÉE 2000 EN CINQ POINTS CHAUDS DE LA PERSÉCUTION DANS LE MONDE

L'année 2000 a vu une croissance de l'attention du monde tournée vers la persécution des chrétiens dans le monde. Mais cette constatation va de pair malheureusement avec l'ampleur des difficultés et les tragédies vécues par de nombreuses personnes, à cause de leur appartenance à la foi chrétienne. 

Nous avons sélectionné ici cinq «points chauds» du monde, cinq endroits qui ont parfois fait la une des nouvelles de 2000. Une courte chronologie est établie qui rappelle les principaux événements de l'année passée. Ces cinq foyers de persécution sont tous spécifiques mais aussi très significatifs des divers aspects de la persécution aujourd'hui. 


CHINE 2000 

10 janvier: Le gouvernement émet de nouvelles directives pour renforcer son contrôle sur la religion. 

16 mai: Le responsable d'église de maison Xu Yongze est relâché après 3 ans de camp de travail. Il était l'un des plus célèbres pasteurs emprisonnés.

23 août: 120 chrétiens sont arrêtés dans la province du Henan. 

26 septembre: Le gouvernement renforce la législation sur les activités religieuses des étrangers. 

Début décembre: Campagne de répression à Wenzhou, fermeture et destruction de plus de 200 églises non-enregistrées. 


COLOMBIE 2000 

23 janvier: Assassinat de deux pasteurs par des guérilleros (motif: «assistance à l'armée») 

24 avril: Enlèvement et assassinat du responsable régional des jeunes (Uraba)

24 mai: Un missionnaire australien enlevé est relâché après deux semaines. 

2 septembre: Un pasteur kidnappé près de Medellin est relâché contre une rançon de 2500 $

24 novembre: Les principaux chefs de guérilla démentent avoir ordonné de prendre pour cible les pasteurs évangéliques


ÉGYPTE 2000 

31 décembre – 2 janvier: Massacre d'El-Khosheh (21 chrétiens coptes tués et 260 maisons détruites) 

27 janvier: le président Moubarak accuse «des éléments subversifs étrangers» pour cette violence 

7 février: Arrestation et accusation du Père Gabriel (prêtre copte du village El-Kosheh) 

11 mars: Arrestation de 98 musulmans et 38 coptes 

13 mars: 24 suspects musulmans sont relâchés pour «manque de preuves» 

5 juin: Le chrétien Shaiboub Arsal, originaire d'El-Kosheh est condamné à 15 ans de prison 

16 juillet: Le chrétien Sourial Isshak est condamné à 3 ans de prison pour «avoir insulté l'islam dans les rues d'El-Kosheh» 

5 septembre: Les premiers verdicts contre les suspects musulmans donnent des condamnations minimes 

7 décembre: Libération de la majeure partie des suspects (libération conditionnelle) 


NIGÉRIA 2000 

21-24 février: Des violences inter-religieuses font des centaines de morts à Kaduna 

1er mars: Appel du président Obasanjo (un chrétien) à la réconciliation nationale 

23-24 mai: Nouvelles violences à Kaduna à propos de l'installation de la Shariah 

22 juin: Kano devient le 4ème état du pays à demander la loi islamique (Shariah) 

7 juillet: Le vice-président Abubakar, un musulman, 

apporte son soutien à l'adoption de la Shariah 

7-9 septembre: 25 morts dans l'état de Gombe 

15 novembre: Le rapport de la Commission fédérale rejette l'implantation de la Shariah et met en garde contre les dangers de division à l'intérieur du Nigéria 


TADJIKISTAN 2000 

1er octobre: Explosion de deux bombes dans une église de Douchanbe (9 morts, 70 blessés), détention de 12 responsables de l'église et interrogatoires 

22 octobre: Le Ministre de l'Intérieur annonce l'arrestation de trois suspects islamistes 

31 octobre: Le dernier responsable d'église est relâché. 

 

Sans oublier l'Indonésie où les chrétiens doivent faire face à l'une des plus graves explosions de violence de ces dernières années. Les attaques sont directes contre les chrétiens des Moluques et les autorités sont pour le moment impuissantes pour faire face aux groupes armés islamistes responsables de milliers de morts et de centaines de milliers de réfugiés depuis deux ans. 

P.O. 2001 – Ces nouvelles sont destinées à la prière, l'intercession et l'action.

(Portes Ouvertes) ajouté le 27/01/2001


©  Voxdei  27-01-2001

Retour
----------
-----------------------------------------


LA PERSÉCUTION DES CHRÉTIENS

Récemment nous avons considéré quelques-uns des aspects liés à la persécution des chrétiens tels que l'Écriture nous en parle, surtout dans l'expérience de l'apôtre Paul.

Dès sa conversion l'apôtre s'est engagé de tout son être pour la cause de l'Évangile au service de son nouveau Maître. C'est pourquoi il a aussitôt rencontré une forte opposition, déjà à Damas. Les ténèbres n'aiment pas la lumière! Jésus avait prévenu ses disciples: «S'ils m'ont persécuté, ils vous persécuteront aussi». Mais le Seigneur a aussi fait de précieuses promesses, notamment dans Mat. 10: 16-22. Jésus disait aussi: «Heureux serez-vous lorsqu'on vous insultera, qu'on vous persécutera...» Mat. 5:11-12.

Dans toutes les situations difficiles qu'il a vécues, l'apôtre a pu vérifier la réalité des promesses de Christ. Il parle avec assurance, aussi bien devant la foule prête à le lyncher, que devant les tribunaux arbitrés par les plus hautes autorités. Le Seigneur est là, qui le soutient, le protège et l'encourage. Il vient même le faire verbalement après l'échec de sa comparution devant le sanhédrin. Actes 23: 11. Dans une grande diversité de situations le Seigneur intervient, jusqu'à lui envoyer son ange! Actes 27:23. Pensons à tout ce que l'apôtre a dû endurer... 2Cor. 11: 23-28.

 

Parfois on peut avoir le sentiment que le Seigneur se cache, ou assiste impuissant à la souffrance infligée à ses enfants. Mais il n'en est rien! «Le Seigneur ne tarde pas dans l'accomplissement de ses promesses» dit l'apôtre Pierre, qui a lui aussi été l'objet de nombreuses interventions miraculeuses de la part de Dieu. Oui, le Seigneur n'intervient pas selon nos raisonnements humains. Parfois il le fait in extremis. Actes 27:20. Parfois encore il ne délivre pas physiquement, mais il assiste son enfant dans le martyre. C'est le cas pour Étienne. Actes 7:55

Soulignons encore le fait que l'apôtre Paul avait totalement renoncé à lui-même, ne «faisant aucun cas de sa vie» Actes 20:24. Christ est ma vie, disait-il, et la mort m'est un gain! Phil. 1: 21. «Même si je sers de libation...», Phil. 2: 17, un tel esprit d'abnégation n'est pas courant, alors qu'il devrait l'être! N'y a-t-il pas trop souvent, aujourd'hui, un manque de vision de la glorieuse vocation qui est adressée aux enfants de Dieu? Phil. 3:20-21. Lorsqu'on pense combien, aujourd'hui au contraire, un apôtre Paul est l'objet d'une dépréciation calomniatrice de la part de gens qui se croient supérieurs à lui, tel un Rock Joyner (voir la Bonne Nouvelle 6/97 p. 283).

Nous aussi, l'Adversaire veut, soit nous décourager, soit nous détourner de notre objectif en nous dispersant ou en nous distrayant. Restons vigilants et exhortons-nous les uns les autres. Nous aussi, si nous expérimentons parfois combien les voies de Dieu sont insondables, nous constatons également qu'Il est fidèle et sage. C'est Lui qui nous affermit. À Lui seul soit la louange et la reconnaissance!

 

E. Ropp (Échos du CRIE)

© La Bonne Nouvelle 5/98

Retour
----------
-----------------------------------------


«POURQUOI JE PRÊCHE DANS LA RUE», UNE EXHORTATION À L'ÉVANGÉLISATION


Pourquoi je prêche dans la rue?

Notre église a pris l'habitude de prêcher l'évangile dans la rue et sur les places publiques de notre ville. La constitution de notre pays nous accorde «LA LIBERTÉ D'EXPRESSION» selon article X : Nul ne peut être inquiété pour ses opinions, même religieuse, pourvu que leur manifestations ne trouble pas l'ordre public établie par loi & Selon le décret-loi du 23 octobre 1935, Nous sommes en droit de tenir des réunions en plein-air sur la voie publique pour y proclamer l'évangile et diffuser l'évangile par colportage selon le décret-loi du 28 mars 1907. Ainsi nous exerçons notre liberté en prêchant la Parole de Dieu au public. Aucune autre église dans notre région ne le fait. À cause de cela, les autres croyants et les incroyants nous considèrent soit comme un groupe de fanatiques soit comme une secte. Quelques autres églises montrent leur appréciation pour notre ministère, pourtant elles ne prêchent jamais publiquement elles-mêmes. Néanmoins, nous continuons à prêcher la Parole de Dieu et à distribuer la littérature de l'évangile, et nous faisons ainsi pour des raisons très simples... 


La Parole de Dieu nous commande de prêcher en plein-air 

«Ce que je vous dis dans les ténèbres, dites-le dans la lumière; et ce que je vous dis à l'oreille, prêchez-le sur les maisons.» Mat 10.27. L'évangile en plein-air n'est pas une question de choix ou de préférence. La Parole de Dieu nous indique clairement que l'évangile en plein-air était une partie régulière du premier Christianisme. En Luc 14.23 nous lisons, «& Et le maître dit au serviteur : Va dans les chemins et le long des haies, et ceux que tu trouveras, contrains-les d'entrer, afin que ma maison soit remplie.» Paul a dit dans Actes 20.20, «& je ne me suis épargné en rien de ce qui étais utile, vous ayant prêché, et ayant enseigné publiquement, et par les maisons;» Ces passages montrent très clairement que les Chrétiens ne sont pas seulement appelés à porter la bonne nouvelle dans les maisons des inconvertis, mais également au public dans les rues. Dieu connaît parfaitement le sens des mots. S'il dit «chemins» ou «publiquement», alors il veut dire exactement cela. La France a des prédicateurs dans les églises ou sur les médias, mais elle manque cruellement de prédicateurs de l'évangile dans les rues. Je prêche dans la rue parce que Jésus-Christ a dit de faire cela. 

Beaucoup de pasteurs et de prédicateurs refusent de prêcher en public en prétextant que «Ce n'est pas mon don» ou «Ce type de travail ne marche pas ici.» Par le terme travail, ces prédicateurs veulent dire que de prêcher dans la rue ne rempli pas les sièges de leur église. Ils pensent que de remplir leur église est plus important que d'avertir les inconvertis de se repentir. J'ai constaté que la prédication en plein-air fonctionne très bien si votre but est de prêcher l'évangile aux inconvertis comme Dieu l'a commandé. La Bible n'a pas dit aller dans toutes les églises et prêcher l’évangile. Elle dit «Allez par tout le monde». C'est bien notre objectif : un carrefour bruyant avec plein de gens est un bon endroit pour commencer de prêcher! 


Les grands hommes de la Bible étaient tous des prédicateurs en plein-air

«Puis L'Éternel me dit : Crie toutes ces paroles par les villes de Juda, et par les rues de Jérusalem, en disant : Écoutez les paroles de cette alliance, et les faites :» Jer. 11.6 D'un bout à l'autre de la Bible, on voit que les hommes de Dieu ont prêché en plein air. Noé n'avait ni chaire ni local, pourtant la Bible déclare qu'il était un «prédicateur de justice» (II Pierre 2.5). Il était indubitablement un prédicateur de plein air. Il en était de même pour Enoch Élie, Ésaïe, Jérémie, et le reste des prophètes. 

Dès le tout début du Nouveau Testament, nous lisons à propos de Jean Baptiste qu'il était : «La voix de celui qui crie dans le désert» Mat. 3.3. Il était un prédicateur en plein-air. Il n'a eu aucune chaire, mais il avait certainement un message, et il n'avait pas PEUR de le prêcher publiquement! La même chose est vraie avec les Apôtres et les premiers Chrétiens. Ils ont non seulement prêché dans le temple, mais également en plein air même après que l'église ait été fondée (Actes 8. 1-5, 14.6-7, 17.17, 20.20). Quand le Seigneur Jésus-Christ a commencé son ministère de prédication, comme tous les autres, il a prêché aux grandes foules (Marc 1.14-16). Il a prêché à ceux qui se réunissaient sur le rivage de la mer (Mat. 13.1-2). Il a prêché à ceux qui étaient dans la cour externe du temple (John 7.28). Il a prêché sur une montagne (Mat. 5.1-3). Jésus était un prédicateur en plein-air. Sommes-nous meilleurs que lui? Non, pas du tout! Je considère que c'est un privilège de pouvoir prêcher publiquement comme mon Sauveur! Je VEUX être identifié avec lui et les grands hommes de la Parole de Dieu qui n'avaient pas peur d'élever leurs voix comme une trompette en présence dans le monde : John Wesley a dit : «Le monde est ma paroisse». 


Le monde doit savoir que nous sommes différents! 

«Tous ceux-ci sont morts en la foi, sans avoir reçu les choses dont ils avaient eu promesses; mais ils les ont vues de loin, crues et saluées, et ils ont fait profession qu'ils étaient étrangers et voyageur sur la terre.» Heb. 11.13. Chaque vrai Chrétien, et également chaque prédicateur doit se rappeler constamment que «le monde» n'est pas sa demeure définitive. Nous sommes des ÉTRANGERS et des VOYAGEURS. Nous ne devrions jamais nous sentir à laisse dans ce monde déchu. J'ai constaté que la prédication en plein-air trace une ligne très nettement définie entre les églises locales qui la pratiquent et les autres églises libérales et tièdes de notre pays. Les inconvertis voient aussi clairement cette différence. Les personnes de notre communauté locale SAVENT que nous sommes différents parce qu'elles nous voient annoncer sérieusement l'évangile et être pleinement engagés. Ceci est largement dû à la prédication de plein air. Nous ne disions pas que nous sommes différents, nous LE PROUVONS chaque fois que nous prêchons en public.


La prédication en plein-air attire l'attention 

Prédicateurs, vous n'avez pas besoin de gaspiller l'argent de Dieu par des attractions coûteuses pour obtenir une assistance. Vous n'avez pas besoin d'un chanteur ou de musique spéciale pour décider des personnes à venir entendre votre prédication. Prenez seulement votre Bible, quelques traités et quelques Chrétiens fidèles, allez à un carrefour et ouvrez votre bouche. Et, en moins d'une demi-heure, des centaines de personnes AURONT ENTENDU et VU votre message! 


J'apprécie d'être rempli du Saint-Esprit 

Excepté le jour où j'ai reçu Christ comme mon Sauveur, je ne connais pas un sentiment de paix et d'assurance intérieurs plus grands que ceux que me procure la prédication en plein-air. Vous pouvez prêcher derrière une chaire, mais il n'y a rien comme la prédication en plein-air. Il y a un esprit de hardiesse et de puissance qui accompagne l'évangile dehors plus fréquemment que lors de la prédication à la chaire. Je me rappelle la toute première fois où je suis allé prêcher en plein-air. J'étais très nerveux, mais dès que j'ai ouvert la bouche, l'Esprit Saint a pris les commandes! Au moment où j'ai crié, «LA BIBLE DIT! ... » la situation a changée et je me suis senti à l'aise à ce carrefour plein de monde. Quand nous avons l'occasion d'aider des nouveaux à commencer ce ministère alors chacun d'eux dit la même chose: «j'étais nerveux au début, mais Dieu a simplement pris les choses en main.» C'est toute la différence! 


La prédication en plein-air est bonne pour les chrétiens 

«& que plusieurs de nos frères en Notre-Seigneur, étant rassurés par mes liens, osent annoncer la parole plus hardiment, et sans crainte.» Comme évangéliste en plein-air, cela m'apporte une grande joie de voir quelques membres fidèles d'une église descendre dans les rues pour leur Seigneur et Sauveur. 

Tout Chrétien peut remplir un siège le dimanche matin ou partager un repas fraternel ou tenir un stand biblique, mais il faut être un Chrétien courageux pour soutenir l'opposition et reproche qui s'accroche à la prédication en plein-air. Après la prédication, il y a toujours un esprit de joie et de contentement quand on commente ce qui s'est passé. La prédication en plein-air donnera aux Chrétiens plus d'ardeur et de hardiesse que toute autre ministère. Si vous voulez que votre église soit zélée et engagée, amenez ses membres dans les rues. 


Si on n'averti pas les perdus, qui le fera? 

«Et j'ai cherché quelqu'un d'entre eux qui refît la cloison, et qui se tînt à la brèche devant moi pour le pays, afin que je ne détruisisse point; mais je n’en ai point trouvé.» Ezk. 2.30 

Est-ce que Dieu peut dire cela de votre communauté? Cher frère, vos rues sont pleines de gens qui n'assisteront jamais à un culte ou ne franchiront jamais les portes de vos églises pour une campagne d'évangélisation et un bon nombre d'entre eux n'ont jamais clairement entendu présenter l'évangile. Plusieurs de ces personnes que vous ne rencontrerez jamais ailleurs. La rue est votre seule chance de les avertir. Paul, le plus grand prédicateur en plein air a dit : C'est pourquoi je vous prends aujourd'hui à témoin, que je suis net du sang de tous : car je ne me suis point épargné à vous annoncer tout le conseil de Dieu.» Actes 20.26-27.. Pouvez-vous faire cette constatation au sujet des membres de votre communauté? Frère, si vous ne prêchez pas publiquement, qui le fera? QUE FERAIT JÉSUS? 

(B. Roberts) ajouté le 18/12/2001

© Voxdei

 
Retour
----------
-----------------------------------------

PRÉPARER UN SERMON


Guide pratique


– Commencez votre préparation le plus tôt possible. Une préparation «à la va-vite» ne fait pas de bon travail.

– Suivez ce guide, vous gardant de passer d'une étape à la suivante sans l'avoir entièrement terminée.


Première étape

Stop!

Prenez le temps de vous rappeler quelle est votre tâche. Vous devez exalter Dieu, transformant des incroyants en croyants, des chrétiens faibles en chrétiens forts.

Ceci s'accomplit en vérité par l'exposition et l'application de la parole de Dieu. Vous n'êtes cependant pas avant tout un «faiseur de sermons» mais créateur de croyants forts. Ne perdez surtout pas conscience de cela tout au long de votre préparation.


Deuxième étape

– À genoux, lisez le passage de votre future prédication.

– Utilisez-en chaque phrase pour alimenter votre prière.

– Exaltez et adorez Dieu pour chaque vérité et leçon que vous voyez.

– Ne comprenez-vous pas quelque portion du passage? Priez et méditez jusqu'à ce que vous la compreniez. Si l'obscurité demeure, consultez vos commentaires – mais seulement pour trouver le sens de cette portion, sans plus.

– Continuez à prier jusqu'à ce que le passage enflamme votre coeur – jusqu'à ce que le feu brûle, vous rendant impatient de proclamer les vérités que vous venez de vous approprier.

– Vous n'avez pas demandé de message, mais la parole de Dieu vous transporte maintenant et la direction de votre message apparaît clairement.


Troisième étape

– À votre bureau, pour interroger le passage. Couchez vos réponses par écrit – sans hâte.

– En premier lieu, posez ces questions fondamentales:

= Que nous apprend ce texte sur Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit?

= Que nous apprend ce texte sur l'homme, son attitude envers Dieu et son prochain?

– Y a-t-il:

= un bon exemple à suivre ou un mauvais à éviter?

= un ordre auquel obéir?

= un avertissement à écouter?

= une promesse à croire et à proclamer?

= une réponse à une question biblique et personnelle?

= un mot d'ordre pour la semaine?

= un enseignement confirmé par d'autres passages de la Bible?

= Puis, posez d'autres questions, comme celles que l'on trouve en «Ce matin avec Dieu» (Éditions Farel).


Quatrième étape

– Toujours dans une attitude de prière, rédigez une première ébauche de vos notes.

– Divisez la feuille en trois colonnes – déclaration, illustration, application.

– Dans la première colonne (déclaration), écrivez le message que vous allez tirer du passage. Efforcez-vous de ne pas rédiger mais d'écrire une pensée par ligne.

– En face de chaque vérité essentielle, trouvez ou inventez une illustration et écrivez-la dans la deuxième colonne (illustration).

– En pensant à vos futurs auditeurs, placez dans la troisième colonne (application) une application en regard à chaque vérité majeure enseignée et illustrée.

– Quand vous avez terminé cette ébauche, chaque colonne devrait être presque aussi pleine l'une que l'autre.


Cinquième étape

– Reprenez votre ébauche, soustrayant ou ajoutant des éléments selon les précisions de la liste ci-dessous. Ne négligez pas cet élément de votre préparation. Prenez votre temps.

1. Une exégèse précise.

Ce message, saisit-il et communique-t-il le sens d'origine du passage? Si oui, il attirera constamment l'attention sur le Seigneur Jésus-Christ (Luc 24.27; Actes 3.24). Vérifiez à l'aide de commentaires et de lexiques.

2. Une solidité doctrinale.

De quelles façons spécifiques ce message développera-t-il la compréhension de l'auditoire envers l'ensemble de vérités qu'enseignent les Saintes Écritures? Vérifiez les éléments doctrinaux en regard aux documents historiques de l'Église (par exemple, «Les Textes de Westminster», Editions Kerygma). Assurez-vous de l'absence de toute erreur ou déséquilibre doctrinal.

3. Une structure claire.

Vous avez déjà passé un certain temps avec ce message, mais l'auditoire ne l'entendra qu'une seule fois. Sa structure est-elle évidente, limpide et facile à suivre? En général, vous aurez seulement trois ou quatre titres principaux, sans aucune subdivision.

4. Des illustrations vivantes.

Les illustrations occupent-elles un tiers du message? Assistent-elles vraiment les vérités à expliquer? Rejetez toute illustration qui attire l'attention sur vous.

5. Une application immédiate.

Chaque vérité, est-elle appliquée? Les applications, occupent-elles un tiers du message? Serviront-elles à vos auditeurs? S'expriment-elles avec gentillesse?


Sixième étape

– Rédigez au mieux vos notes de sermon.

– Par-dessus tout, visez la clarté. Elles doivent se lire facilement.

– Écrivez gros ou dactylographiez-les.

– Écrivez au recto du papier seulement.

– Numérotez les pages.

– Soulignez les titres principaux en rouge, et en bleu ou vert tout sous-titre éventuel.


Septième étape

– À genoux de nouveau. Priez avec vos notes rédigées.

– En premier lieu, priez sur chaque ligne, demandant qu'elle attire l'attention de l'auditoire vers le Dieu trinitaire, provoquant des pensées glorieuses à son sujet. – Ensuite, priez sur chaque ligne, demandant qu'elle attire l'inconverti à Christ et affermisse le croyant dans la grâce et la connaissance.

– Ce moment de prière peut vous amener à apporter certaines modifications à vos notes. N'hésitez pas, elles ne sont ni sacrées ni infaillibles!


Huitième étape

– Restez en prière: choisissez les cantiques et préparez les autres aspects du culte. – Le culte devrait former un tout. Chaque aspect devrait assister et souligner les grandes vérités proclamées lors du message.


Neuvième étape

– Arrivez sur place en avance.

– Familiarisez-vous avec la chaire ou le pupitre, la sonorisation, les sièges et tous les éléments liés au fait de la prédication.

– Préparez votre Bible, vos notes, l'ordre du culte et le recueil de cantiques bien avant le début du culte.

– Accueillez autant de gens que possible et, le cas échéant, passez un moment en prière avec les responsables avant le culte.


Dixième étape

– Dieu, dans sa providence, vous appelle à présider et prêcher aujourd'hui. Alors faites-le, avec sérieux, autorité et amour.

– Fixez l'auditoire et parlez clairement.

– Recherchez deux choses seulement – exalter Dieu et amener ce peuple à croître dans la grâce. Le culte et la prédication ne sont que des instruments à ces buts glorieux. Ils ne doivent jamais devenir une fin en soi.


Et puis...

– Quelque temps plus tard, trouvez un endroit retiré pour vous adonner à la prière en privé.

– Priez de nouveau sur vos notes et le déroulement du culte.

– Demandez le pardon divin pour tout aspect où vous savez n'avoir pas fait aussi bien que possible.

– Priez sur chaque vérité proclamée: – que l'auditoire s'en souvienne.

– que cela provoque en eux de glorieuses pensées sur Dieu. – que le pécheur se convertisse.

– que le croyant grandisse de façon remarquable dans sa compréhension et sa vie spirituelles.

– Priez pour autant de personnes dont vous pouvez vous rappeler en particulier.

– Puis, laissez tout entre les mains du Seigneur – et commencez à préparer votre prochain message!

Stuart Olyott Avec autorisation de l'auteur

 

© Promesses 1990 – 3 / No 93

Retour
----------
-----------------------------------------


À QUI ADRESSER NOS PRIÈRES?


Dieu nous a donné en Christ un modèle parfait, tant par son enseignement que par la pratique qu'il en a faite Lui-même.

Jésus dit: «Je suis la Lumière du monde; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la Lumière de la Vie.» Jean 8:12

«Cette Lumière était la véritable Lumière qui, en venant dans le monde, éclaire tout homme... et le monde ne l'a point connue. Elle est venue chez les siens et les siens ne l'ont point reçue.» Jean 1:9

Dans le domaine de la prière, parlée ou chantée, notre foi doit être le fruit de cette Lumière, la Parole de Christ. (Rom. 10:17)

N'est-il donc pas sage de suivre l'exemple des Béréens confrontés à l'enseignement, nouveau pour eux, de l'apôtre Paul: «ils examinaient chaque jour les ÉCRITURES pour voir si ce qu'on leur disait était EXACT». Actes 17:11

L'apôtre Paul ne dira-t-il pas lui-même en I Cor. 4:6: «... Apprenez en nos personnes à ne pas aller au-delà de CE QUI EST ÉCRIT».

 

QU'EST-IL ÉCRIT?

QUE DIT LE CHRIST?

«... Quand tu pries... prie TON PÈRE qui est là... et ton PÈRE qui voit... te le rendra.

En priant ne multipliez pas de vaines paroles comme les païens qui s'imaginent... qu'ils seront exaucés. Ne leur ressemblez pas... Voici comment vous devez prier: Notre Père...» Mat. 6:7.

Nulle part dans toute l’ÉCRITURE, on ne trouve le moindre enseignement ou la moindre pratique d'un culte rendu ou à rendre au Saint-Esprit, sous quelque forme que ce soit.

Le Seigneur Jésus se serait-il trompé en n'enseignant à ses disciples que la prière au PÈRE et non au Saint-Esprit? Où y aurait-il un différend entre Lui et le Saint-Esprit?


QU'EST-IL ÉCRIT?

QUE FAIT JÉSUS DE SON ENSEIGNEMENT?

Jésus ayant enseigné: «Quand tu pries... prie TON PÈRE... examinons ensemble et constatons que toutes ses prières s'adressent à Son Père et pas une seule au Saint-Esprit.


DANS LA LOUANGE

Luc 10:21

Bien que ce soit par l'Esprit que nous sont révélées les choses de Dieu (I Cor. 2:11), Jésus ne dit pas: « je Te loue Père de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents... je te loue ESPRIT-SAINT de ce que tu les as révélées aux enfants»!

Non, Jésus ne loue pas le Saint-Esprit mais SON PÈRE PAR DEUX FOIS.

Même dans Ezéchiel 37:9, il s'agit d'une vision prophétique dans laquelle l'Éternel s'adresse à l'Esprit, et non d'une prière normative. (")


DANS LES ACTIONS DE GRÂCES

Jean 1 1:41

Bien que ce soit par le Saint-Esprit que Dieu rend la Vie à nos corps mortels (Rom. 8: 11) Jésus ne rend pas grâces au Saint-Esprit, mais à SON PÈRE.


DANS LES PRIÈRES

Jean 14: 15; Luc 11: 13.

Dans ce passage de Jean, où il est question de garder les commandements (et dans le domaine de la prière il y a des commandements) nous constatons encore que Jésus ne dit pas: «Je prierai le Saint-Esprit pour qu'il vienne en vous...», mais bien plutôt, et conformément à son enseignement: «... Je prierai LE PÈRE...».


DANS L'INTERCESSION

Jean 17: 1-17.

C'est au PÈRE que Jésus adresse la prière sacerdotale. Il ne dit pas: «Saint-Esprit... sanctifie-les par Ta présence... en les visitant...» mais: «PÈRE... sanctifie-les par Ta Vérité, TA PAROLE...».


DANS LES SUPPLICATIONS

Mat. 26:39; Luc 22:41-44.

À l'heure de Gethsémané, où sa sueur devint comme des grumeaux de sang, Jésus n'invoque pas le secours ou la «visitation» du Saint-Esprit mais supplie son PÈRE. Sur la Croix du Calvaire, Il ne dit pas non plus: «Esprit-Saint, descends et convaincs-les de péché...», ce qui est normalement son rôle (Jean 16:8), mais Il dit: «PÈRE, pardonne-leur...»


QU'EST-IL ÉCRIT?

QUE DISENT ET QUE FONT LES APÔTRES? 

En général, et conformément à l'enseignement de leur Sauveur et Seigneur Jésus-Christ, les apôtres adressent toujours leurs prières à DIEU le PÈRE.

– Eph. 1: 3 «Béni soit Dieu, le PERRÉ de notre Seigneur Jésus-Christ. . . »

– Eph. l: 17 «... Que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le PÈRE de Gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation dans sa connaissance et qu'il illumine les yeux de votre coeur...» (Nous en avons grand besoin).

– Col. 1:3 « Nous rendons grâces à Dieu, le PÈRE de notre Seigneur Jésus-Christ, et nous ne cessons de prier pour vous...».

– Col. 1: 12 «Rendez grâces au PERRÉ, qui vous a rendus capables...»

– Col. 3:17 «QUOI que vous fassiez en parole ou en oeuvre, faites tout au Nom du Seigneur Jésus-Christ, en rendant par Lui des actions de grâces à DIEU LE PÈRE...»

– Il Cor. 1:3 «Béni soit Dieu le PÈRE de notre Seigneur Jésus-Christ, le PÈRE des miséricordes, le Dieu de toute consolation...»


Toutes les prières ne sont pas pour autant aussi précises sur leur destinataire:

– 1 Thess. 1:2 «Nous rendons continuellement grâces à DIEU...»

– l Cor. 1:4 «Je rends à mon DIEU de continuelles actions de grâces...»

– Rom. 16:27 «A DIEU, seul sage, soit la Gloire... par Jésus-Christ»

– Rom. 1:8 «Je rends grâces à mon DIEU par Jésus-Christ...»

(ces deux derniers versets sous-entendent DIEU le PÈRE).


LE SAINT-ESPRIT ÉTANT DIEU, PEUT-ON POUR AUTANT EN DÉDUIRE QUE LE CULTE ET LA PRIÈRE LUI SOIENT RENDUS? 

Non, car L'enseignement du Seigneur Jésus, des apôtres et de l'Écriture serait considéré comme incomplet, voire faux.

«À la loi et au Témoignage (de l'Écriture). Si l'on ne parle pas ainsi, il n'y aura point d'aurore pour le peuple». Ésaïe 8:20


POURQUOI LE CULTE AU SAINT-ESPRIT N'EST-IL PAS ENSEIGNÉ ET PRATIQUÉ DANS TOUTE L'ÉCRITURE?

Parce que le Saint-Esprit ne peut parler de Lui-même, s'adorer Lui-même, se prier Lui-même, intercéder auprès de Lui-même etc..., mais c'est par LUI, qui habite en nous, que nous adorons, prions, soupirons, appelons Dieu NOTRE PERE au nom de Son Fils Jésus-Christ:

– Jean 16: 13: «Le Saint-Esprit ne parlera pas de Lui-même».

– Luc 10: 21: «Jésus tressaillit de joie parle SAINT-ESPRIT...».

«... Apprenez en nos personnes à ne pas aller au-delà de ce qui est ÉCRIT». Le Cor. 4:6.

«Nous ne vous disons pas autre chose que ce que vous lisez» II Cor. l: 13.

«Aucune prophétie de I'ÉCRITURE ne peut être l'objet d'une interprétation particulière...» 2 Pierre 1:20.

– Jean 4:23: «Les vrais adorateurs adoreront le Père en ESPRIT...»

– Phil. 3:3: «Les circoncis, c'est nous, qui rendons à Dieu notre culte par l'ESPRIT...

– Rom. 8: 15: «Vous avez reçu un ESPRIT d'adoption par lequel nous crions: Abba PERE.. . »

«Je le déclare à quiconque entend les Paroles de la prophétie de ce LIVRE; si quelqu'un y ajoute quelque chose, Dieu le frappera des fléaux décrits dans ce LIVRE; et si quelqu'un retranche quelque chose des paroles du LIVRE de cette prophétie, Dieu retranchera sa part... » Apoc. 22: 18.

«Toute l’Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l'homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne oeuvre». Il Tim. 3:16-17.

(Sortir de l'écriture, de la Parole, c'est s'éloigner de la volonté de Dieu, de ses grâces et de son secours).

– Gal. 4:6: «Dieu a envoyé dans nos coeurs I'ESPRIT de Son Fils LEQUEL crie: Abba PERE».

– Rom. 8: 26:«... De même aussi l'ESPRlT nous aide dans notre faiblesse, car nous ne savons pas ce qu'il convient de demander dans nos prières. mais l'ESPRIT LUI-même intercède. . . »

– l Cor. 12:3: «Je vous déclare que nul, s'il parle par I'ESPRIT de Dieu, ne dit Jésus est anathème! et que nul ne peut dire: Jésus est Seigneur! Si ce n'est parle SAINT-ESPRIT».

– l Jean 1:3: «Notre communion est avec le Père et avec Son Fils Jésus-Christ..., Et le SAINT-ESPRIT alors?

C'est par LUI en nous que s'effectue cette communion, nos relations avec le

Père et avec Son Fils Jésus-Christ. C'est pourquoi, l'apôtre Paul exhortera en ces termes:

– Eph. 6: 18: «Faites EN TOUT TEMPS PAR L'ESPRIT TOUTES SORTES DE

PRIÈRES et de supplications (pas certaines sortes de prières et de temps en temps). VEILLEZ À CELA...»


Conclusion

– Jacq. 1: 17: «TOUTES grâces excellentes et TOUT don parfait descendent d'En-Haut, DU PÈRE des lumières, chez Lequel il n'y a ni changement, ni ombre de variation»!

SI TOUT VIENT DU PÈRE, et que l'on ne peut espérer de Sa part ni changement, ni ombre de variation, pourquoi ne pas manifester notre Foi en Lui, en faisant plier notre volonté aux Paroles de Sa bouche (Job. 23:12), aux Paroles de la bouche de Son Fils, par Lequel Il nous parle dans ces derniers jours? :

– Jean 1 4:13 et 1 6:23 «TOUT ce que vous demanderez AU PÈRE, en Mon NOM, Je le ferai, afin que LE PÈRE soit glorifié dans le Fils. » Amen.

L. P.

* Dans Ezéchiel 37:9, parfois cité pour soutenir la prière adressée au Saint-Esprit, il ne s'agit pas vraiment d'une prière, mais plutôt d'une vision prophétique dans laquelle Ezéchiel reçoit de !'éternel l'ordre de dire à l'Esprit: «Ainsi parle le Seigneur l'Éternel: Esprit vient des quatre vents, souffle sur ces morts, et qu 'ils revivent.'. . " Ezéchiel ne fait donc que transmettre à l'Esprit un ordre reçu de Dieu dans une vision, et rien ne nous permet de faire de ce texte une prière normative pour le chrétien, justifiant l'invocation du Saint-Esprit... (n.d.l.r.).

© La Bonne Nouvelle 2/93


Retour
----------
-----------------------------------------