QUAND
LA FIN DU MONDE AURA-T-ELLE LIEU?
Question: je joins à cette lettre un article de journal, où il est question de la soi-disant prochaine fin du monde. À notre connaissance, la Bible ne parle nulle part d'une fin du monde, mais bien d'un nouveau ciel et d'une nouvelle terre. Où faut-il placer 2 Pierre 3, 10? Réponse: Effectivement, selon 2 Pierre 3, 10, bien des choses terribles attendent encore cette terre, ce que l'on pourrait appeler «fin du monde». Mais il importe que nous soyons très prudents dans ce domaine et que nous comprenions bien ce que Pierre déclare dans ce passage relativement à ce moment: «Le jour du Seigneur viendra comme un voleur; en ce jour, les cieux passeront avec fracas, les éléments embrasés se dissoudront, et la terre avec les oeuvres qu'elle renferme sera consumée.» Il s'agit de bien distinguer entre le jour de Jésus-Christ et le jour du Seigneur. Partout où, dans l'Écriture, il est question du jour de Jésus-Christ (également «jour de Christ» ou «jour du Seigneur Jésus»), il s'agit de l'espérance vivante des croyants et de leur préparation en vue de l'enlèvement et de la récompense. Ce jour débute au moment où retentit, «à minuit», le cri: «Voici l'époux, allez à sa rencontre!» (Matth. 25, 6). Au sujet de ce jour de Jésus-Christ, nous lisons en 1 Corinthiens 15, 51-52: «Voici, je vous dis un mystère: nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés, en un instant, en un clin d'oeil, à la dernière trompette. La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés.» Et également en 1 Thessaloniciens 4, 16: «Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d'un archange et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement.» Dans son épître pastorale aux croyants de Philippes, l'apôtre les appelle, et dès lors nous-mêmes, à marcher dans la sainteté, pour que nous ne soyons pas couverts de honte à la venue de Jésus-Christ «Et ce que je demande dans mes prières, c'est que votre amour augmente de plus en plus en connaissance et en pleine intelligence pour le discernement des choses les meilleures, afin que vous soyez purs et irréprochables pour le jour de Christ» (Phil. 1, 9-10). Il désire qu'ils – et nous – restent attachés à la parole de vie; «et je pourrai me glorifier, au jour de Christ, de n'avoir pas couru en vain ni travaillé en vain» (Phil. 2, 16). Et il s'en remet au Seigneur pour qu'Il conduise les Siens au but: «Il vous affermira aussi jusqu'à la fin, pour que vous soyez irréprochables au jour de notre Seigneur Jésus Christ» (1 Cor. 1, 8). C'est pourquoi le jour du Seigneur Jésus Christ, qui débute par l'enlèvement, est aussi un déploiement visible de l'incomparable et merveilleuse grâce de Jésus. Ce jour manifestera qu'Il est effectivement le chef et le consommateur de la foi pour les Siens. Car où serions-nous sans cette grâce agissante? Le
jour du Seigneur (la Bible retient aussi les expressions «ce
jour-là», «le jour» ou «le grand jour») est, par contre,
premièrement marqué par les formidables jugements de la
colère de Dieu, annoncés par les prophètes de l'Ancien
Testament, et tels que l'apôtre Jean les a vus sur l'île de
Patmos. Lisez les chapitres 6, 8 à 11 et 16 de l'Apocalypse!
De cette extraordinaire période de jugements, le Seigneur
Jésus dit ceci en Marc 13, 19: «Car la détresse, en ces
jours, sera telle qu'il n’y en a point eu de semblable
depuis le commencement du monde que Dieu a créé jusqu'à
présent, et qu il n'y en aura jamais.» La grande tribulation
se terminera lorsque le Seigneur Jésus-Christ anéantira
l'Antichrist par le souffle de Sa bouche (2 Thess. 2, 8). Il
est écrit en Apocalypse 19, 20: «Et la bête fut prise, et
avec elle le faux prophète, qui avait fait devant elle les
prodiges par lesquels il avait séduit ceux qui avaient pris
la marque de la bête et adoré son image. Ils furent tous les
deux jetés vivants dans l'étang ardent de feu et de soufre.»
À la fin du règne de mille ans, le temps basculera dans l'éternité (voyez le dernier chapitre de l'Apocalypse); c'est alors que s'accomplira cette parole de 2 Pierre 3, 10: «Le jour du Seigneur viendra comme un voleur; en ce jour, les cieux passeront avec fracas, les éléments embrasés se dissoudront, et la terre avec les oeuvres qu'elle renferme sera consumée.» On constate donc que le «jour du Seigneur» s'étendra sur une très longue période. Entre l'enlèvement et le retour du Seigneur Jésus avec puissance et en gloire pour l'établissement de Son règne avec, subséquemment, le royaume millénaire, plus de mille ans s'écouleront, au bout desquels se produira la «fin du monde», suivie de la création du nouveau ciel et de la nouvelle terre (cf. 2 Pierre 3, 8). E. V.
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«Voici, je vous dis un mystère: nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés, en un instant, en un clin d'oeil, à la dernière trompette. La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible revête l'incorruptibilité, et que ce corps mortel revête l'immortalité. Lorsque ce corps corruptible aura revêtu l'incorruptibilité, et que ce corps mortel aura revêtu l'immortalité, alors s'accomplira la parole qui est écrite: «La mort a été engloutie dans la victoire» «O mort, où est ta victoire? 0 mort, où est ton aiguillon?» L'aiguillon de la mort, c'est le péché et la puissance du péché, c'est la loi. Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus Christ!» (1 Cor. 15, 51-57). Lors d'un décès, on entend généralement ces expressions: «la fin de la vie», «une vie qui s'achève», «la vie qui cesse». Ou l'on dit encore: «Il (elle) ne vit plus.» Ne faudrait-il pas plutôt dire: «La mort a cessé»? Car, en fait, nous sommes tous en train de mourir. Nous vivons dans un monde qui se meurt. Tout est soumis à la précarité et à la mort. Dès sa naissance, l'être humain commence à mourir. La décrépitude, la maladie et la mort régissent notre terre depuis la chute dans le péché. Dieu avait dit: «Mais tu ne mangeras pas de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras,» (Gen. 2, 1 7), et: «C'est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain jusqu'à ce que tu retournes dans la terre, d'où tu as été pris; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière» (Gen. 3, 19). Depuis cette chute dans le péché, la mort a continuellement frappé l'humanité entière ainsi que la création; toute existence est assujettie au principe de la mort. Il est écrit en Romains 5, 12: «C'est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu'ainsi la mort s'est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché.» Il y a toujours des individus qui attendent la mort, atteints qu'ils sont par la maladie ou le grand âge. Nous lisons au Psaume 90, 10: «Les jours de nos années s'élèvent à soixante-dix ans, et pour les plus robustes, à quatre-vingts ans...» Mais il arrive aussi que la mort frappe soudainement, comme un éclair dans un ciel serein: par exemple, une crise cardiaque, un tremblement de terre, un accident mortel. Je pense à cette catastrophe ferroviaire survenue cette année en Allemagne: cent personnes y ont perdu la vie. Elles étaient pourtant montées dans ce train avec des projets bien concrets; leur destination: Hambourg. Elles se réjouissaient de revoir des conjoints, des enfants, des parents, des amis, des connaissances, qui les attendaient sur le quai de la gare. Peut-être certaines avaient-elles des affaires à traiter dans cette ville; elles étaient en déplacement pour leurs employeurs, et elles pensaient: «J'espère que tout réussira!» Oui, on est monté dans ce train plein d'espoir! Mais ces gens ne savaient pas qu'ils n'arriveraient jamais. Trois secondes ont suffi pour, près de Eschede, précipiter cent personnes dans la mort! Les êtres humains et les animaux sont assujettis à ce processus de mort; le restant du monde l'est également. Écoutons Dieu déclarer par la bouche du prophète Ésaïe: «Levez les yeux vers le ciel, et regardez en bas sur la terre! Car les cieux s'évanouiront comme une fumée, la terre tombera en lambeaux comme un vêtement,» (Ésaïe 51, 6). Il n'est dès lors pas étonnant qu'une sombre atmosphère enveloppe la nature elle-même, ainsi que nous le lisons dans le «Journal de Kassel» du 14.5.1998: Rage de reproduction des forêts L'administration des eaux et forêts de Kassel observe une explosion de floraison dans ses forêts. Le pollen des arbres parvient jusque dans les maisons de la ville. Il est certain qu'une floraison intense peut être un signe de stress, auquel la forêt est exposée par des influences néfastes exercées par l'environnement. La production massive de ces fruits et de ces semences serait dans ce cas un signe que les arbres se sentent «menacés» dans leur existence. Selon le garde forestier, cette floraison magnifique coûte aux arbres une telle dépense d'énergie qu'ils en sont affaiblis... Cette «attitude» des arbres me fait penser à Apocalypse 8, 7, où sont décrites les conséquences du jugement introduit par la première trompette: «Et le tiers de la terre fut brûlé, et le tiers des arbres fut brûlé, et toute herbe verte fut brûlée.» De même, le mers sont mises en péril partout dans le monde. Un grand journal américain a posé cette question: «Connaîtrons-nous une destruction réellement épouvantable et d'une grande ampleur sociale, l'effondrement de tout un continent et pas seulement des fleuves «malades», mais aussi des océans morts?» Et là m'est venu à l'esprit le jugement de la deuxième trompette: «Le second ange sonna de la trompette. Et quelque chose comme une grande montagne embrasée par le feu fut jeté dans la mer; et le tiers de la mer devînt du sang, et le tiers des créatures qui étaient dans la mer et qui avaient vie mourut, et le tiers des navires périt.» (Apoc. 8, 8-9). En prenant connaissance de toutes ces choses, un profond soupir sort de notre poitrine: Quand la mort cessera-t-elle enfin? N'y a-t-il donc aucune lumière dans les ombres de la mort? Il y en a une, une seule! Un cri net retentit à travers le monde de la mort, une merveilleuse puissance brise celle de la mort. Nous lisons en 2 Timothée 1, 10: – «... et qui a été manifestée maintenant par l'apparition de notre Sauveur Jésus Christ, qui a détruit la mort et a mis en évidence la vie et l'immortalité par l'Évangile,» (version Segond). – «... mais qui a été manifestée maintenant par l'apparition de notre Sauveur Jésus Christ, qui a annulé la mort et a fait luire la vie et l'incorruptibilité par l'Évangile» (version Darby). – «.. mais il nous l'a manifestée maintenant par l'apparition de notre Sauveur Jésus-Christ. Car Jésus-Christ a mis fin au pouvoir de la mort et, au moyen de la Bonne Nouvelle, il a révélé la vie immortelle,# (version français courant). Jésus a dès maintenant mis fin à la mort; le jour de la résurrection et de l'enlèvement sera manifesté ce qui est déjà présentement valable pour tous ceux qui croient en Jésus. À cet égard, nous nous proposons de considérer ces trois points: – Jésus vit! – Le secret de la résurrection – La plus grande victoire dans l'histoire du monde Jésus vit! Pour la chrétienté, il est de toute importance que Christ soit ressuscité d'entre les morts ou non. Son existence dépend de cette résurrection. Si le Seigneur n'est pas ressuscité, toute la foi chrétienne s'écroule. La première Épître aux Corinthiens rejette cette position. Au chapitre 15, Paul s'emploie à asseoir et à prouver sa thèse. Il écrit au verset 17: «Et si Christ n'est pas ressuscité, votre foi est vaine...» (cf. v. 12-19). Je me propose, par les citations suivantes, de prouver la réalité de la résurrection de Jésus: 1. L'information biblique Pendant Sa vie, le Seigneur a affirmé en diverses occasions qu'Il mourrait et ressusciterait. Ainsi, par exemple: «Jésus prit les douze auprès de lui, et leur dit. – «Voici, nous montons à Jérusalem, et tout ce qui a été écrit par les prophètes au sujet du Fils de l'homme s'accomplira. Car il sera livré aux païens; on se moquera de lui, on l'outragera, on crachera sur lui, et, après l'avoir battu de verges, on le fera mourir; et le troisième jour il ressuscitera. «Mais ils ne comprirent rien à cela; c'était pour eux un langage caché, des paroles dont ils ne saisissaient pas le sens» (Luc 18, 31-34). Source sûre, la Bible affirme qu'après Sa mort et Sa résurrection, Jésus a été vu de Ses disciples et d'autres personnes pendant quarante jours. Ainsi, Luc le médecin l'a écrit dans son Évangile ainsi que dans les Actes des apôtres comme docteur responsable qui ne pose un diagnostic qu'après avoir soigneusement pesé le pour et le contre. Nous lisons dans l'introduction à cet Évangile: «Il m'a aussi semblé bon, après avoir fait des recherches exactes sur toutes ces choses depuis leur origine, de te les exposer par écrit d'une manière suivie, excellent Théophile, afin que tu reconnaisses la certitude des enseignements que tu as reçus» (Luc 1, 3-4). Quant à la résurrection de Jésus, il écrit entre autres: «Après qu'il eut souffert, il leur apparut vivant, et leur en donna plusieurs preuves, se montrant à eux pendant quarante jours, et parlant des choses qui concernent le royaume de Dieu» (Actes 1, 3). D'autres traduisent ce membre de phrase: «il leur apparut vivant, et leur en donna plusieurs preuves.» par «avec plusieurs preuves assurées», «en le leur prouvant de bien des manières». Inspiré par l'Esprit Saint, Paul également s'est insurgé contre la thèse selon laquelle Jésus n'est pas ressuscité des morts: «Or, si l'on prêche que Christ est ressuscité des morts, comment quelques-uns parmi vous disent-ils qu'il n'y a point de résurrection des morts?» (1 Cor. 15, 12). Dans ce chapitre, il rapporte comment, après Sa résurrection, le Seigneur est apparu à Pierre et ensuite aux autres apôtres (v. 5.7). Et il écrit aux versets ô et 8: «Ensuite, il est apparu à plus de cinq cents frères à la fois, dont la plupart sont encore vivants (et lesquels pouvaient être interrogés)... Ensuite, il est apparu à Jacques... Après eux tous, il m'est aussi apparu à moi,» (v. 6-8). Et Pierre d'informer ses lecteurs «.. ayant été témoins oculaires de sa majesté») (1 Pierre l, 1 6). Et l'apôtre Jean d'écrire au sujet de Jésus-Christ: «Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché concernant la parole de vie, car la vie a été manifestée, et nous l'avons vue et nous lui rendons témoignage, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était auprès du Père et qui nous a été manifestée, ce que nous avons vu et entendu, nous vous l'annonçons, à vous aussi (1 Jean 1, 1-3). 2. L'information historique C'est un fait prouvé bibliquement et historiquement: le tombeau de Jésus était vide et Son cadavre n'a pas été retrouvé. Même les adversaires de Christ n'ont pas nié que Sa tombe était vide et que Son corps était introuvable. Le fait même que les soldats de la garde romaine furent soudoyés afin qu'ils déclarent que le cadavre avait été dérobé, prouve clairement qu'il n'était plus là et que le grand sacrificateur et les anciens en étaient extrêmement troublés (Matth. 28, 11-13). Dans son livre «Cela, je ne puis le croire», Josh McDowell écrit à la page 61: «Il est heureux que la résurrection de Jésus-Christ d'entre les morts soit un des événements les mieux établis du monde antique.» Ni Bouddha, ni Mahomet, ni Confucius, ni personne d'autre – excepté Jésus-Christ, le plus humble de tous ne purent annoncer à l'avance qu'ils ressusciteraient des morts. Frank Morrison était un journaliste agnostique (l'agnosticisme = doctrine philosophique théologique qui rejette la connaissance rationnelle du Divin ou du surnaturel). Il se proposait d'écrire un livre dans lequel il voulait nier la résurrection de Christ. Après de longues recherches, il changea d'opinion et se mit à croire en Jésus. Par la suite, il rédigea un livre intitulé «Qui a déplacé la pierre?» (disponible en anglais seulement), qui établit la résurrection du Seigneur. Et il déclara qu'il avait été contraint par la simple force des circonstances à écrire cette oeuvre (extrait de «Cela, je ne puis le croire», Josh McDowell, pages 62-63). 3. L'information logique s'appuyant sur des indices Des gens connaissant l'affaire en sont venus à la conclusion suivante: a) Les Romains n'avaient aucune raison de voler le cadavre de Jésus, car ils avaient intérêt à maintenir la province juive aussi calme que possible. Dérober le corps de Christ aurait été totalement à l'encontre de ce désir. Ils avaient donc accepté de mettre une garde devant le tombeau (Matth. 27, 62-66). b) Les Juifs religieux étaient tout aussi intéressés à ce que le cadavre de Jésus ne disparaisse pas. Craignant cette éventualité, ils souhaitaient placer une garde devant le tombeau (Matth. 27, 62-66). c) Les disciples de Jésus n'avaient non plus aucune raison d'enlever le corps. Cela n'aurait en rien servi leur doctrine. Eux-mêmes avaient eu au début bien des difficultés à croire à la résurrection du Seigneur (Marc 16, 14; Luc 24, 11). De plus, ces questions viennent se poser: Auraient-ils été disposés à mourir pour quelque chose dont ils savaient qu'il s'agissait d'une tromperie ? N'auraient-ils pas dû confesser tôt ou tard que tout avait été inventé? Ils avaient cette certitude: Christ est ressuscité! Ils répandirent un message qui, dans leur doctrine, attribuait la plus grande valeur à la vérité. Il ne peut donc en être qu'ainsi: Jésus est réellement ressuscité des morts; l'apôtre Paul en témoigne: «Je vous ai enseigné avant tout, comme je l'avais aussi reçu, que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures; qu'il a été enseveli et qu'il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures,» (1 Cor. 15, 3-4). Si telle n'avait pas été la vérité, Paul n'aurait pas fait état du mystère de l'enlèvement à la fin de son argumentation sur la résurrection de Jésus. C'est comme si son propos était de dire: «Non seulement Jésus est ressuscité des morts et non seulement il y a une résurrection des morts, mais il y a aussi quelque chose de plus merveilleux», à savoir: «Voici, je vous dis un mystère: nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés, en un instant en un clin d'oeil, à la dernière trompette. La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles; et nous, nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible revête l'incorruptibilité, et que ce corps mortel revête l'immortalité (1 Cor. 15, 51-53). Quand la mort des membres de l'Église du Seigneur cessera-t-elle enfin? Quand Jésus reviendra, les transmuera et les enlèvera vers Lui! «Nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés, en un instant, en un clin d'oeil, à la dernière trompette. La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés» (1 Cor. 15, 51-52). Le mystère de la résurrection Dans la Bible, un mystère est une vérité restée cachée, que l'homme ne peut saisir par son intelligence, mais que Dieu révèle au moment voulu (Ephés. 3, 5). Le Nouveau Testament compte au moins treize grands mystères qui nous sont dévoilés. I’un d'eux est celui de l'enlèvement que nous trouvons dans ces passages remarquables Il y a une résurrection d'entre les morts «Nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés, en un instant, en un clin d'oeil, à la dernière trompette. La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés» (1 Cor. 15, 51-52). Il est très important de noter que l'apôtre, en parlant de cette résurrection, de ce changement, utilise le pronom «nous», signifiant par là que ce qui est écrit ici ne concerne que les croyants en Jésus, qui, dès lors, font partie de l'Assemblée (cf. 1 Thess. 4, 13-18). «Nous», non pas les autres, qui resteront dans la tombe pour ressusciter au jour du jugement dernier et être condamnés à la damnation éternelle (Apoc. 20, 11-15). Ce «nous» concerne ceux qui ressusciteront d'entre les morts pour la vie éternelle, un événement qui se produira au moins mille ans avant la seconde résurrection (Luc 14, 14; Matth. 17, 9). La Bible fait donc état d'une première et d'une deuxième résurrection. Et elle déclare heureux ceux qui auront part à la première résurrection, car la seconde mort n'aura aucun pouvoir sur eux (Apoc. 20, 5-6). Sept groupes de personnes participeront à cette première résurrection. Paul écrit que tous revivront en Christ, mais chacun en son propre rang (1 Cor. 15, 22-23). Ce mot «rang» (en grec: tagma) vient du langage militaire; il est utilisé pour des troupes différentes en importance: division, bataillon, unité. Voyons ces sept catégories de personnes ayant part à la première résurrection: 1. La résurrection de Christ comme prémices. (1 Cor.15,23). 2. La résurrection des saints à Jérusalem, après celle de Jésus (Matth. 27, 50-53). 3. La résurrection de l'Église (1 Thess. 4, 16-18; 1 Cor. 15, 51-53). 4. La résurrection des deux témoins lors de la grande tribulation (Apoc. 11, 11-12). 5. La résurrection des martyrs qui viendront de la grande tribulation et revivront pour le règne millénaire (Apoc. 20, 4). 6. La résurrection des croyants de l'Ancien Testament au retour du Seigneur (Dan. 12, 1-2; Ésaïe 26, 19-21). 7. La résurrection des saints du règne millénaire, morts pendant cette période (Ésaïe 65, 20), et qui entreront sur la nouvelle terre de Dieu (Apoc. 21, 1.22-27). À mon sens, la première résurrection, qui se fera en sept étapes, est annoncée prophétiquement dans l'Ancien Testament: – Par l'histoire du général syrien Naaman, qui était lépreux. Une image du péché et de la mort. De la bouche d'une très jeune esclave juive, il apprit qu'il pourrait trouver la guérison chez le prophète habitant en Samarie. Porteur d'une lettre de recommandation du roi de Syrie, il se rendit donc chez le roi d'Israël. Celui-ci, après avoir lu l'écrit, s'écria désespéré: «Suis-je Dieu pour faire mourir et pour faire vivre, qu'il s'adresse à moi afin que je guérisse un homme de sa lèpre?» (2 Rois 5, 7). Avec sa suite, Naaman alla alors chez le prophète Élisée, qui lui ordonna par son serviteur de se plonger sept fois dans le Jourdain (v. 1 0) – ce que fit finalement le général pour être enfin guéri de sa lèpre (v. 14). Que voilà une belle image de la résurrection en sept étapes d'entre les morts! – En Lévitique 14, 4-7, il est fait mention de deux oiseaux pour une complète guérison d'un lépreux. Un de ces oiseaux devait être égorgé et l'autre trempé dans le sang de la bête sacrifiée pour qu'il serve à asperger sept fois le malade. On laissait ensuite s'envoler dans les champs l'oiseau vivant. Assurément, un type de la mort, de la résurrection et de l'ascension de Jésus et aussi de la résurrection en sept étapes dans le Nouveau Testament! – Quand le prophète Élisée ressuscita le fils de la Sunamite, il est dit: «L'enfant éternua sept fois et il ouvrit les yeux) (2 Rois 4, 35).
Tous ne mourront pas «Nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés» (1 Cor. 1 5, 5 1). Le mystère consiste en ceci: si les croyants en Jésus ne mourront pas tous, tous seront cependant changés. Ce changement se fera lors de l'enlèvement, quand les enfants de Dieu encore vivants seront arrachés à cette terre pour s'en aller à la rencontre du Seigneur dans les airs. La notion de l'enlèvement figurait déjà dans l'Ancien Testament. Mais que tous ne mourraient pas, cela n'est révélé qu'ici. Par le mensonge des ovnis, le diable prépare l'humanité en vue du jour de l'enlèvement. Des gens versés dans l'ésotérisme et l'occultisme répandent dès aujourd'hui le conte selon lequel de nombreuses personnes vivantes disparaîtront de la surface de la terre, enlevées qu'elles seront par des «vaisseaux» pour être «rééduquées» sur une autre planète. Absolument blasphématoire quant à la transmutation et à l'enlèvement de tous les vrais croyants en Jésus! La totalité de l'Église sera enlevée après résurrection ou transmutation «Nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés» (1 Cor. 15, 51). Ce petit mot «tous» indique clairement qu'il n'y aura pas d'enlèvement d'une soi-disant élite ou d'enlèvement partiel; tous les croyants seront changés. Ce «tous» inclut donc chaque croyant et n'en exclut aucun. N'est-il pas remarquable que la doctrine de l'enlèvement ait été précisément révélée aux Corinthiens? Ils formaient une assemblée qui, bien que possédant de nombreux dons, étaient de disposition mondaine; elle tolérait l'idolâtrie et la fornication. Quelques-uns de ses membres prenaient même la Cène en étant saouls, ce qui était vraiment scandaleux. Pourtant, inspiré par l'Esprit Saint, Paul écrit aux croyants de Corinthe: «Nous ne mourrons pas tous mais tous nous serons changés.» Ainsi donc, tous les croyants en Jésus seront changés (ressuscités ou transmués) lors de l'enlèvement, même si, à ce moment-là, ils ne seront pas en étroite communion avec leur Seigneur (2 Cor. 5, 10; voir aussi 1 Cor. 3, 11-15). Pour la première fois l'Église sera alors dans sa totalité pour voir Jésus-Christ, son Sauveur et Seigneur, tel qu'Il est (1 Jean 3, 2). La chronologie de l'enlèvement L'enlèvement ne se fera pas peu à peu; il se produira en une seconde: «En un instant, en un clin d'oeil» (1 Cor. 15, 52). En grec, cette expression «en un instant» signifie «en un atome», c'est-à-dire l'espace de temps le plus court. Les mots «en un clin d'oeil» se rapportent au mouvement d'une paupière, à un moment très fugitif. Au temps de la dernière trompette L'enlèvement se produira «.. à la dernière trompette...» (1 Cor. 15, 52). Il s'agit ici de la trompette de Dieu, identique à celle de 1 Thessaloniciens 4, 1 6. Dans son «Manuel de la prophétie biblique», Arnold Fruchtenbaum a écrit: Tout cela doit arriver «au temps de la dernière trompette». Ceux qui situent l'enlèvement au milieu et au temps de la tribulation veulent identifier cette trompette avec la septième trompette de l'Apocalypse. Mais la chose ne peut être envisagée ici; quand Paul écrivit la Première Épître aux Corinthiens, l'Apocalypse de Jean n'existait pas encore. Les Corinthiens ne savaient donc rien des sept trompettes. Mais lorsque Paul leur paria de la septième trompette, ils comprirent de quoi il s'agissait. Ils ne connaissaient que les trompettes de l'Ancien Testament, en particulier celles des cérémonies. La dernière trompette concerne la fête des trompettes et la coutume juive de la faire retentir chaque année en cette circonstance. Dans le cadre de la cérémonie, on donnait plusieurs brefs signaux par des trompettes, lesquels se terminaient sur une note tirée en longueur (en hébreu: tekiah gedolah, le «grand son des trompettes»). C'est ce que Paul entend par la dernière trompette; il veut ainsi signifier que l'enlèvement sera l'accomplissement de la fête des trompettes. Ce qui se passera alors «La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés» (1 Cor. 15, 52). Les morts ressusciteront pour l'immortalité. Le corps que nous avions auparavant et qui était soumis à la mort, sera alors immortel. La mort aura cessé. Et les croyants encore vivants seront transmués pour devenir immortels. La différence entre la résurrection et la transmutation «Car il faut que ce corps corruptible revête l'incorruptibilité» (1 Cor. 15, 53). Cette parole concerne le corps de ceux qui sont morts en Christ. Ils recevront un corps glorieux semblable à celui du Seigneur Jésus, cessant dès lors d'être passager. Cette expression «il faut» est d'une grande portée. Bien que de nombreux corps se seront trouvés des centaines d'années dans la tombe ou qu'ils auront été brûlés ou jetés au fond des mers, il faut que la chose se produise: aucun ne restera en arrière, tous ressusciteront. La voix du Seigneur Jésus les appellera tous: «En vérité, en vérité, je vous le dis, l'heure vient, et elle est déjà venue, où les morts entendront la voix du Fils de Dieu; et ceux qui l'auront entendue vivront. Car, comme le Père a la vie en lui-même, ainsi il a donné au Fils d'avoir la vie en lui-même» (Jean 5, 25-26). Et en 1 Corinthiens 15, 25, il est écrit: «Car il faut qu'il règne jusqu'à ce qu'il ait mis tous les ennemis sous ses pieds.» Parce que la victoire du Seigneur Jésus est si grande, Il doit régner. D'où cette parole prophétique du Psaume 6, 1 1: «Tous mes ennemis sont confondus, saisis d'épouvante; ils reculent, soudain couverts de honte.» Quel est l'ennemi le plus grand et le plus dangereux pour l'homme? C'est la mort! Mais elle-même devra céder devant la puissance de Jésus: «Le dernier ennemi qui sera détruit, c'est la mort» (1 Cor. 15, 26). Au sujet de la transmutation des croyants, j'ai trouvé une autre traduction très exacte du Psaume 6, 11: «Tous mes ennemis seront honteux et fort troublés; ils s'en retourneront, ils seront confus en un moment» Et nous lisons en 1 Corinthiens 15, 51-52: «Nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés, en un instant...» Que ressentiront les croyants lors de la transmutation et de l'enlèvement, quand ils seront soudainement délivrés de leur corps de mort? Ils seront comme quelqu'un qui fait un rêve merveilleux devenant réalité: «Quand l'Éternel ramena les captifs de Sion, nous étions comme ceux qui font un rêve» (Ps. 126, 1). Je pense ici à une bien faible illustration: la chute du Mur de Berlin le 9 novembre 1989. Ce fut alors le tout grand événement mondial dont tous les médias s'emparèrent. Pensez donc: des centaines de milliers de gens purent passer de l'Est à l'Ouest; ils étaient comme ceux qui rêvent. Quelle joie inconcevable pour les membres de l'Église au moment de la résurrection, de la transmutation et de l'enlèvement! La deuxième partie de 1 Corinthiens 15, 53: «Car il faut que ce corps corruptible revête l'incorruptibilité» se rapporte aux croyants qui seront encore vivants quand le Seigneur ressuscitera les «morts en Christ». Ils seront transmués pour revêtir en un instant un corps immortel, non soumis à la mort. Alors se réalisera Philippiens 3, 20-21: «Mais notre cité à nous est dans les cieux, d'où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus Christ, qui transformera le corps de notre humiliation en le rendant semblable au corps de sa gloire, par le pouvoir qu'il a de s'assujettir toutes choses.» La plus grande victoire dans l'histoire du monde «Lorsque ce corps corruptible aura revêtu l'incorruptibilité, et que ce corps mortel aura revêtu l'immortalité, alors s'accomplira la parole qui est écrite: La mort a été engloutie dans la victoire. Ô mort où est ta victoire? Ô mort, où est ton aiguillon?» L'aiguillon de la mort, c'est le péché et la puissance du péché, c'est la loi. Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus Christ!» (1 Cor. 15, 54-57). Ces versets nous montrent que Jésus-Christ est et reste le seul grand «Maître du monde». Il est Celui que Ses disciples ont appelé Maître. Il est Celui qui a dominé le péché, la loi, le monde, la mort et le diable. Sa victoire n'est pas éphémère; Sa gloire retentira d'éternité en éternité. Napoléon a écrit un jour: «Avec toutes mes armées et mes généraux, je n'ai pas pu, ne serait-ce qu'un quart de siècle, soumettre un seul continent à ma volonté. Mais ce Jésus, sans la force des armes, est vainqueur de peuples et de cultures pour des millénaires.» (extrait de «Streng vertraulich» – «Strictement entre nous» de Peter Fischer). Toutes les victoires de ce monde passent, toute gloire se ternit, toute idole pâlit. Mais le triomphe de Jésus demeure et va vers un sommet. Si, déjà dans le ciel, il y a de la joie pour un pécheur qui se repent (Luc 15, 7), quel triomphe ce sera quand, conséquence de la victoire de Christ à Golgotha, tous les croyants de tous les temps seront appelés au ciel et que les myriades de sauvés par grâce entreront dans la gloire! Il y a ceci de merveilleux dans la victoire de Jésus: Il ne l'a pas remportée pour Lui seul, mais Il en fait profiter tous ceux qui le désirent: «Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus Christ!» (1 Cor. 15, 57). «Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi. Vous aurez des tribulations dans le monde; mais prenez courage, j'ai vaincu le monde» (Jean 16, 33). Ce que Jésus-Christ a accompli sur la croix du Calvaire, ce qu'Il a réalisé par Sa mort et Sa résurrection, tout cela nous est donné. Jésus-Christ a englouti la mort dans la victoire «Lorsque ce corps corruptible aura revêtu l'incorruptibilité, et que ce corps mortel aura revêtu l'immortalité, alors s'accomplira la parole qui est écrite: «La mort a été engloutie dans la victoire» (1 Cor. 15, 54). La mort cessera donc enfin pour ceux qui croient en Jésus: elle sera contrainte de rendre le corps de chacun de ceux qui Lui appartiennent; elle est vaincue par la puissance de Christ à Golgotha. Face à cette force, la mort, la tombe, la corruptibilité et la mortalité perdent leur pouvoir.
Il a enlevé à la mort son aiguillon «O mort, où est ta victoire? O mort, où est ton aiguillon?» (1 Cor. 15, 55). Cette promesse prophétique figurait déjà en Osée 13, 14, 800 ans avant Jésus-Christ. Bon nombre d'exégètes considèrent que ce verset tournera la mort en dérision quand les croyants décédés ressusciteront et s'en iront à la rencontre du Seigneur en l'air. À la croix, Jésus a arraché à la mort son aiguillon. Comme une abeille qui pique perd son dard et en meurt, la mort a frappé Jésus sur la croix et elle a perdu son pouvoir. Il a maîtrisé la loi et apporté la rémission des péchés «L'aiguillon de la mort, c'est le péché et la puissance du péché, c'est la loi» (1 Cor 15, 56). La loi est la puissance du péché. Elle condamne le pécheur et prononce un jugement de damnation. Mais Jésus a accompli la loi à notre place. Parce qu'Il n'avait jamais péché, Il a pu prendre sur Lui nos iniquités. Il a ainsi obtenu le pardon pour tous ceux qui croient en Lui. Grâce à Lui, nous ne sommes plus sous la loi, mais sous la grâce. Cette victoire sur la mort est donnée à quiconque veut la recevoir «Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus Christ!» Au cours d'une interview, momentanément interrompue, une star de football américain a magnifié la force du nom de Jésus: Après une lourde défaite subie par son équipe «Philadelphia Eagles», Reggie White s'entendit poser cette question par un reporter: «Que pensez-vous de cette défaite?» White, une véritable montagne de muscles, se retourna et répondit: «Jésus est encore et toujours le Seigneur.» Le reporter ferma immédiatement son micro et les autres journalistes leurs carnets de notes – ces gens des médias laissèrent White seul. Mais celui-ci leur cria: «N'est-ce pas diabolique? Quelqu'un fait mention de Jésus, et tous s'enfuient!» Les journalistes revinrent sur leurs pas et continuèrent l'interview. Ne fuyez surtout pas Jésus! Retournez à Lui! En Son Fils bien-aimé, Dieu vous donne tout – acceptez ce Don des dons! Celui qui Lui appartient dès ici-bas sera aussi à Dieu dans et pour l'éternité. Quiconque est dès maintenant dans la mort de Jésus vivra éternellement avec Lui. Réfugiez-vous complètement en Christ, le Vainqueur de Golgotha: près de Lui, vous serez débarrassé de toutes les ombres de votre passé de péchés! Le psalmiste s'est écrié: «Combien est précieuse ta bonté, ô Dieu! À l'ombre de tes ailes les fils de l'homme cherchent un refuge»(Ps.36, 8; cf également Ps. 17, 8; 91,1-2; Cant. 2, 3). Et il est écrit en Osée 14, 7: «Ils reviendront s'asseoir à son ombre.» (Factum No 6/1998). NORBERT LIETH © Appel Minuit 09-98 © Appel Minuit 10-98 Retour |
Le témoignage de parents chrétiens écrasés par la mort soudaine de leur fils âgé de trois ans et demi. Claire-Lise et Olivier Bingle habitent la banlieue de Lausanne. Nous leur savons gré d'avoir partagé avec nous la peine immense qui fut la leur lors du décès de Philippe en 1975.
Voici le témoignage d'Olivier. «Le point de mire du dernier numéro de CONTACT était le glorieux message de Pâques et la joie exubérante de la résurrection après la trahison et l'agonie spirituelle et physique de notre Seigneur à la croix. Dans nos oreilles résonnent encore les paroles «À toi la gloire» chantant le triomphe de la vie sur la mort. Y croyons-nous vraiment? C'est quand il faut le vivre pratiquement que l'heure de la vérité a sonné. Pour nous, ce fut le cas quand il nous arriva ce qui n'arrive normalement qu'aux autres. Notre petit garçon âgé de trois ans et demi mourut du faux croup en l'espace de trois jours. Tout d'abord, nous étions trop abasourdis pour y croire, mais le fait était là, cruellement vrai. C'était comme une amputation sans anesthésie. Bien qu'entourés de notre famille et de nos amis, tous pleins d'affection et cherchant à nous consoler, le fait de la mort de Philippe était là, un défi à notre foi en la vie après la mort. Nous avions toujours pensé y croire – mais était-ce vrai? Y croire sans pouvoir s'appuyer sur une expérience tangible n'était pas facile. Assaillis par le doute, il fallait sans cesse nous le réaffirmer. Il fallait croire que Dieu était présent, nous aidait et nous soutenait; mais cela n'est pas venu tout seul. Nous ne ressentions aucune assurance réconfortante; il nous fallait la redemander chaque jour, plusieurs fois par jour. Nous avions besoin d'un retour à la Bible afin de relire ce qu'elle dit sur la vie après la mort. Elle ne laisse aucun doute sur ce point, et certains passages nous ont beaucoup aidés, tels que 1 Corinthiens 15 et Jean 14 (Il y a beaucoup de demeures dans la maison de mon Père). Mais il y a peu de détails sur cette nouvelle vie, et même la promesse d'un corps immortel n'aide pas quand on aime le corps décédé. Mais, en réalité, le Christ est revenu de la mort à la vie, en donnant ainsi la garantie que tous ceux qui sont morts reviendront également à la vie (1 Cor 15.20). Il nous fallait d'autres textes bibliques. Le livre de Job prit un sens nouveau: voici un homme qui avait tout perdu et qui pourtant ne voulait pas maudire Dieu et mourir. Il garda la foi et finît par être béni. Ce ne sont pas les forts qui nous aident, mais les faibles, et les larmes que Jésus a versées sur la mort de Lazare nous ont touchés. Nous avons commencé à désirer le retour de Jésus-Christ et avons trouvé beaucoup de passages qui en parlent. Mais bien que persuadés que les prophéties sont en train de s'accomplir, il ne nous est pas donné de savoir le jour ou l'heure du retour de Jésus. Nous étions brisés, mais cela nous rapprochait des autres, et il nous arrivait de leur donner une foi que nous n'avions pas vraiment nous-mêmes. Pendant quelque temps, nous nous sommes détachés des considérations matérielles. Il nous semblait que le plus important était de partager chaleur et affection avec les autres. Plus nous constations quelles futilités encombraient notre vie, plus nous devions opérer un changement de nos priorités. Nous faisions fi des considérations mesquines. Malheureusement, le monde ne nous laisse pas vivre à notre guise, et nous avons quelque peu perdu ce détachement heureux. Mais les choses ont changé. Quoique la mort reste le dernier ennemi, nous la craignons moins à présent. Un membre de notre famille y a passé et nous attend de l'autre côté, et nous nous réjouissons à la pensée d'être réunis avec lui. Certaines de nos craintes ont été transformées; les ténèbres ont perdu de leur épouvante. On nous a beaucoup aidés. Nous n'avons eu ni amertume ni sentiment de culpabilité nous n'avons rien reproché aux autres ni à nous-mêmes. Malgré la douleur et le désemparément, nous avons fini par être en paix. Le soleil brillait de nouveau, même si nous n'en avions pas voulu d'abord. Nous ne pouvons que remercier Dieu pour tout ce qu'il nous a donné depuis. Le mystère de la mort de Philippe est resté sans réponse. Mais comme nous savons que Dieu aime notre fils, sa mort doit avoir été pour son bien sinon le nôtre. Après tout, il appartenait à Dieu avant de nous appartenir, et l'amour de Dieu pour lui dépasse encore infiniment le nôtre. Notre foi a été fortifiée et nous nous attendons à de grandes choses: le meilleur est encore devant nous.»
Et voici le témoignage de Claire-Lise: «Je me rappelle que j'en voulais à Olivier quand il demandait à Dieu de nous consoler, car moi, je n'en voulais pas. Je ne désirais plus jamais voir le soleil ou entendre de la musique. Nous avions fait confiance à Dieu, lui demandant de nous diriger et de nous protéger du danger et de la mort. Et voilà que Philippe était mort. Cela nous paraissait irrévocable, sans appel, tellement plus réel que tout le reste. Je me trouvais à répéter, comme chaque fois surprise à nouveau: «Mais,... il est mort!» Et Olivier de répliquer sans se lasser: «Non, il est vivant!» Combien de fois me téléphonait-il du bureau pour me dire: «Il est vivant!» Mes pensées retournaient toujours à la tombe de Philippe; et quand la neige l'avait recouverte, je pensais qu'il devait avoir si froid... C'était la première fois que Philippe était parti tout seul sans moi – s'il était vraiment parti seul? Combien de fois je lisais et relisais les chapitres de la Bible qui parlent de résurrection. Mes heures de solitude n'étaient qu'une longue prière. Et Dieu m'accordait son aide d'heure en heure, au fur et à mesure que je la lui demandais. Gwen, notre fillette de cinq ans, posait beaucoup de questions: «Est-ce que Philippe portait le pyjama rose (que Gwen avait porté avant) quand Jésus est venu le chercher? Et puis, à la résurrection, est-ce qu'il recevra vraiment des jambes toutes nouvelles et des cheveux blonds comme avant?» Pendant longtemps, elle demandait à Jésus dans ses prières de dire à Philippe combien nous l'aimions. Le dévouement de nos amis et voisins, pendant ces jours difficiles, nous a aussi beaucoup touchés. Ils nous envoyaient du pain fait maison, des bougies rouges, des bulbes de tulipes. Quels merveilleux amis! Nous ne nous étions jamais rendus compte qu'ils tenaient tant à nous – et quelle aide cela pouvait être! Mais j'étais toujours triste, et j'aurais voulu être vieille et mourir bientôt pour me retrouver avec Philippe. Puis le jour est venu où j'ai compris l'importance et la nécessité de prendre une décision. j'ai enfin décidé de me laisser consoler et de confier Philippe aux soins de Jésus, et aussi de me confier moi-même à Jésus pour les années à venir. Alors la paix est venue. Avec la paix sont venues la consolation et la certitude que Philippe est plus vivant aujourd'hui que jamais.» En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi a la vie éternelle. Jean 6.47 Traduit de CONTACT juin-août 1983, avec permission, par J.P.Schneider. © Promesses 1985 – 2 / No 73 Retour--------------------------------------------------- |
Le suicide est l'une des causes majeures de décès, surtout parmi les adolescents, et n'épargne pas le milieu chrétien. Quelles sont les différentes raisons qui poussent au suicide? Est-il dans tous les cas condamnable pour les chrétiens?
Le problème du suicide a toujours été grave pour les chrétiens, car il soulève la question de la Grâce de Dieu vis-à-vis d'un acte qui non seulement est irrémédiable, mais représente en outre une désobéissance flagrante au commandement de Dieu: «Tu ne tueras point». Il y a des idées toutes faites, dangereuses et culpabilisantes, qui insinuent que si l'on est chrétien il n'y a plus de problèmes, que l'on doit être toujours joyeux, maître de soi, en possession de toutes les qualités et les compétences, faute de quoi il y a un péché caché. Face aux réalités de la vie et à nos limites, qui nous montrent, si nous ne sommes pas aveuglés ou hypocrites, que nous ne sommes ni de purs esprits, ni des dieux, il nous arrive d'être découragés, déprimés, en situation d'échec. Élie, Job, Jonas ont souhaité la mort et c'étaient des hommes de Dieu. Mais c'est précisément dans ces situations que Dieu peut se manifester et se révéler dans Sa Toute-Puissance et Son Amour incommensurable. Alors, la question de la Grâce de Dieu vis-à-vis d'un chrétien qui fait une tentative de suicide réussie n'est pas la bonne. Celui qui réussit son suicide est quelqu'un dont l'appel au secours n'a pas été entendu. Écrasée par des pensées négatives, des peurs irraisonnées, des idées de destruction, envahie par un sentiment d'indignité, en particulier par rapport au pardon de Dieu, une personne qui essaie de se supprimer espère jusqu'au bout que quelqu'un viendra avant l'issue fatale. Le suicide peut être l'aboutissement de toutes sortes de tentatives pour attirer l'attention sur soi et ne plus se sentir solitaire et abandonné. Une personne qui risque de se suicider, cela se voit. On remarque un changement notable dans son comportement, un repli sur soi, une tristesse, un retrait de la vie sociale, un sentiment persistant d'incapacité et de culpabilité, un attrait nouveau pour l'alcool, et parfois des allusions au suicide lui-même. Si quelqu'un observe ces signaux d'alarme, il convient de ne pas laisser la personne en danger seule, de l'encourager à consulter un médecin, puis de tout faire pour faciliter l'expression de sa difficulté à vivre. Dans un climat de confiance et d'amitié, la personne suicidaire pourra redonner une juste dimension à sa vie. Il est également important qu'elle puisse s'investir dans des activités altruistes, selon ses forces bien sûr, et reprendre sa place, ses responsabilités dans la vie quotidienne, centrant ses efforts et son attention sur un but à atteindre, tout ceci en vue de recréer des perspectives d'avenir et un sentiment de valeur personnelle. Sans doute direz-vous: «Suis-je le gardien de mon frère?» Je crois que Dieu dit «oui». J'ai à veiller sur ceux qu'Il place sur mon chemin, à être attentif à leurs besoins, à ne pas les juger sur ce qu'ils font ou non, mais sur la valeur qu'ils ont pour Dieu, à leur parler et à les écouter surtout, dans le respect de ce qu'ils sont. Alors, c'est vrai que le suicide est une infraction à la loi de Dieu, mais surtout je suis condamnable, moi, si je suis resté sourd à l'appel désespéré d'une personne en détresse. Qu'au jour du jugement, Jésus-Christ, notre Roi, ne nous dise pas: «J'étais malade et en prison (prisonnier de ma solitude, de mes pensées suicidaires et de mon sentiment d'indignité) et vous ne m'avez pas visité... dans la mesure où vous n'avez pas fait cela à l'un de ces plus petits, c'est à moi que vous ne l'avez pas fait» (Mat 25, 43 et 45). Dominique Dirrenberger © AVENEMENT Novembre 1995 No 89 / P 28 Retour |
On a pu lire dans le «Tages-Anzeiger» (un journal suisse) du 21.4.1998 un article intitulé «Mourir sans tourment» il y était, entre autres, écrit:
L'enfer porte différents noms Qu'est-ce qui nous attend après la mort? Ce sera agréable, pense Lorle Louis. On «reverra» vraisemblablement ceux qui ont beaucoup compté pour nous pendant la vie terrestre. Cette dame a quitté l'Église. Et plus elle s'en est éloignée, plus pieuse elle serait devenue. Comme Kübler-Ross, Louis croit à un cycle permanent: «Nous avons déjà des centaines de vies derrière nous, et il y en a beaucoup d'autres devant nous.» Si l'on est fortement imprégné des choses matérielles, cela pourrait peser sur la paix de l'âme. Voilà probablement ce que l'on appelle l'enfer. «Mais des tâches non accomplies et des sentiments de culpabilité peuvent être un enfer.» Et des lettres non écrites, intervient Suzanne Morley – même une vie non vécue. Elle s'imagine qu'après la mort, surtout le repos sera bien présent. La Bible nous met avec insistance en garde devant le danger de l'illusion. Ainsi, par exemple, il est écrit en 1 Corinthiens 3, 18-20: «Que nul ne s'abuse lui-même: si quelqu'un parmi vous pense être sage selon ce siècle, qu'il devienne fou, afin de devenir sage. Car la sagesse de ce monde est une folie devant Dieu, Aussi est-il écrit: «Il prend les sages dans leur ruse.» Et encore: «Le Seigneur connaît les pensées des sages, Il sait qu'elles sont vaines.»» (voir également Gal. 6, 3; Jacq. 1, 22). Nous sommes aussi exhortés à ne pas nous laisser tromper par des discours tendancieux ou des raisonnements humains: «Je dis cela afin que personne ne vous trompe par des discours séduisants» (Col. 2, 4). Et finalement, il nous est montré que c'est le péché qui nous pousse à penser que nous sommes sages à nos propres yeux: «Car le péché saisissant l'occasion, me séduisit par le commandement, et par lui me tilt mourir» (Rom. 7, 11). Le texte de l'article cité ci-dessus paraît bienveillant et sensé. C'est une tentative humaine d'expliquer la mort et l'enfer. Mais est-ce la vérité ou une illusion? En tout cas, la Bible dit tout autre chose au sujet de la mort et de l'au-delà.
Celui qui s'éloigne de la communion que procurent des véritables réunions chrétiennes, ne deviendra certainement pas plus pieux au sens biblique. Bien plutôt, cette exhortation nous est adressée: «N'abandonnons pas notre assemblée, comme c'est la coutume de quelques-uns; mais exhortons-nous réciproquement, et cela d'autant plus que vous voyez s'approcher le jour» (Hébr. 10, 25). La Parole de Dieu ne nous enseigne pas que ce sera agréable après la mort pour ceux qui n'ont pas cru en Jésus, et ne L'ont pas suivi; elle n'affirme pas non plus qu'il y aura alors surtout du repos. Au contraire! Il est écrit en Apocalypse 14, 11 que les incrédules ne connaîtront aucun repos après la mort, mais qu'ils seront tourmentés jour et nuit, d'éternité en éternité. La Bible ne déclare absolument pas que nous avons déjà des centaines de vies derrière nous et que beaucoup d'autres sont encore devant nous. Nous lisons en Hébreux 9, 27: «Et comme il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement.» Le concept biblique «enfer» ne signifie pas seulement la perte de la paix de l'âme ou des tâches non accomplies, ou des sentiments de culpabilité ou une lettre non écrite; non, l'enfer, c'est-à-dire l'étang de feu et de soufre, est la conséquence de l'absence de décision de se donner à Jésus (Jean 1, 12; Actes 17, 30), et, dès lors, de ne pas avoir son nom inscrit dans le livre de vie: «Quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie fut jeté dans l'étang de feu» (Apoc. 20, 15). Certes, les affirmations reprises dans l'article en question pourraient nous donner à réfléchir, mais la Bible déclare que seule la vérité, et non l'illusion, nous affranchit. À quoi cela peut-il servir si, à cause de raisonnements apparemment sains, mais en réalité trompeurs, on se retrouve finalement en enfer? Nous ne devons pas nous en tenir aux réflexions humaines et essayer de nous tranquilliser pas elles; mais nous devons donner toute sa place à la pensée biblique afin de pouvoir prendre la bonne décision. Car le message de la Bible ne s'arrête pas à l'enfer. Il nous présente le chemin du salut et de l'espérance. Il nous ouvre un merveilleux avenir et nous offre la vraie paix de l'âme. C'est la volonté expresse de Dieu que tous les êtres humains échappent à l'enfer. Il désire «que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité» (1 Tim. 2, 4), afin qu'ils soient dans Ses célestes demeures, qui, déjà, sont prêtes (Jean 16, 16). Jésus est venu pour prendre sur Lui le jugement qui devait nous frapper à cause de nos péchés, et cela pour que nous échappions au jugement divin. Il a porté nos iniquités et nous offre Son pardon! L'homme a le choix entre deux réalités que la Bible nous révèle: «Celui qui croit au Fils a la vie éternelle; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui» (Jean 3, 36). «En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m'a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie» (Jean 5, 24). Se décider pour Jésus, Lui accorder sa foi, voilà le chemin vers l'assurance du salut. N.L. © Appel de Minuit Juillet 1998 Retour |
«En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu... Il faut que vous naissiez de nouveau» (Jean 3, 3.7). Voilà le principe que Jésus-Christ, le Fils de Dieu, a présenté à un homme religieux sincère et de haute tenue morale de Son temps. En lisant ces mots, nous nous posons cette question: Que signifie «naître de nouveau»? La réponse est simple et claire: Dieu offre à l'individu la vie spirituelle qui le rend apte à avoir communion avec Lui à Son service. À notre naissance physique, il nous est donné une vie corporelle et naturelle qui nous permet d'évoluer sur cette terre. Nos cinq sens nous rendent capables d'agir, de nous mouvoir et de nous intégrer dans la société. Mais voici le Seigneur Jésus qui nous parle d'une autre sphère, du «royaume de Dieu», lequel nous est décrit en Romains 14, 17 par ces mots: «justice, paix et joie dans l'Esprit Saint». Comment pouvons-nous y entrer? La réponse est de nouveau simple: par une naissance. Comme la vie corporelle nécessitait une naissance naturelle, de même la vie spirituelle réclame une naissance surnaturelle. Le don de cette vie spirituelle à un être humain, c'est la nouvelle naissance; comme la Bible l'exprime: «... naître de nouveau». Une autre version utilise ces mots: «naître d'en haut». Cette nouvelle naissance s'oppose à la naissance corporelle qui est d'en bas, c'est-à-dire de cette terre. L'origine de la nouvelle naissance est Dieu; sans elle, nulle ne peut aller au Seigneur. L'absolue nécessité de cette nouvelle naissance réside dans le fait que, par sa naissance naturelle, tout être humain hérite d'une nature pécheresse, appelée «la chair» ou encore «inimitié contre Dieu». Cette nature coupable s'oppose à Dieu; elle nous rend incapables d'observer Ses commandements. Dieu ne peut donc trouver Son plaisir en nous, tels que nous sommes (Rom. 8, 7-8). Le sens en est que l'homme naturel ne peut rien faire pour aller à Dieu. Tous ses efforts pour parvenir à plaire à Dieu – des bonnes oeuvres, des prières, des intentions louables, des formes et des pratiques religieuses – n'ont absolument aucune valeur aux yeux de l'Éternel. Tout comme personne ne peut avoir la vie corporelle sans naître, de même nul ne peut vivre spirituellement dans le royaume de Dieu sans être né de nouveau. La question qui préoccupe bien des gens est celle-ci: Comment peut-on naître de nouveau ou comment peut-on s'approprier cette vie spirituelle? La réponse nous est donnée par la Bible. Jésus-Christ, le Fils de Dieu, a pris notre nature humaine, sans le péché, et Il est venu sur cette terre pour donner la vie éternelle à ceux qui croient en Lui (Jean 10, 11-12). Sur la croix de Golgotha, Il a porté tous nos péchés, et Il a subi, de la main de Dieu, le plein châtiment que nous méritions. Par Son oeuvre et Sa mort expiatoires, le Sauveur a accompli tout ce qui devait l'être pour notre rédemption. Le Seigneur est ensuite ressuscité Il vit à toujours pour que tout pécheur qui met sa foi dans l'oeuvre accomplie à Golgotha et accepte Jésus comme son Sauveur personnel, obtienne la vie éternelle comme un don de Dieu (cf. Jean 3, 16; 5, 24; Rom. 6, 23; 10, 9-10). Quand un pécheur accepte Jésus-Christ comme Sauveur, Dieu lui donne cette vie spirituelle; en tant que croyant, il a dès lors part à la nature divine. Par celle-ci, il peut penser, dire et faire les choses qui plaisent à Dieu. L'octroi de cette nature divine est la nouvelle naissance; c'est «naître d'en haut». La question que chacun(e) doit se poser très sincèrement est celle-ci: Suis-je réellement né(e) de nouveau? ALFRED P. GIPPS
© Appel de Minuit 10/98 Retour |
LA
NOUVELLE NAISSANCE QUE DIT ROME? QUE DIT LA BIBLE? Dans le nouveau «Catéchisme de l'Église Catholique» (1992) il est dit: «Le baptême constitue la naissance à la vie nouvelle dans le Christ. Selon la volonté du Seigneur il est nécessaire pour le salut, comme l'Église elle-même à laquelle introduit le baptême.» (N° 1277) Selon l'enseignement catholique, le baptême fait donc naître de nouveau et introduit dans l'Église. Mais ce qu'on appelle ici «baptême», n'est qu'un rite auquel on soumet un nourrisson en l'aspergeant d'un peu d'eau au nom de la Trinité, ce qui n'a fondamentalement rien de commun avec le baptême (immersion) biblique administré à un converti qui, à travers la repentance et la foi, a accepté Jésus-Christ comme son Sauveur et Seigneur. C'est pourquoi il est par ailleurs aussi impossible de se reconnaître mutuellement comme frères et soeurs – et églises – pour créer l'unité de tous les «baptisés». Ce terme de «baptême» recouvre des réalités et des sens bien différents qui ont conduit à l'existence de deux conceptions d'Église inconciliables: l'Église de multitude et l'Église de professants.
À travers les siècles des milliards de poupons ont été soumis au rite de l'aspersion catholique et protestante – et même évangélique sans naître ainsi à la vie nouvelle en Christ. Or, Jésus a dit: «Si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu» (Jean 3: 3). Ce n'est ni l'aspersion des nourrissons, ni même l'immersion des croyants, ni une quelconque Église qui pourrait nous faire naître de nouveau, mais «quiconque croit que Jésus est le Christ est né de Dieu» (1 Jean 5: 1). «C'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu» (Eph. 2: 8). Ne commettons donc pas une erreur semblable à celle qu'ont faite ceux qui troublèrent les premiers chrétiens en leur disant: «Si vous n'êtes pas circoncis selon la loi de Moïse vous ne pouvez être sauvés» (Actes 15. 1). Ce serait annuler la Parole de Dieu au profit de traditions humaines (Matthieu 7: 8, 13). Que le Seigneur nous en garde! J.H. «De tous les mensonges qui ont conduit des millions d'êtres humains en enfer, je considère comme l'un des pires celui de ceux qui jurent que le baptême sauve les âmes». C. H. Spurgeon.
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L'ORGUEIL
MARCHE DEVANT LA RUINE.
Un Saddam divin? Le chef de l'État irakien, Saddam Hussein (61 ans), porte un nouveau titre: le parlement a donné à l'unanimité le titre «le juste» à cet homme qui règne en dictateur à la main de fer sur son pays depuis plus de 20 ans; il a aussi décidé la construction du 23e palais présidentiel à proximité de Bagdad. Bien qu'il y ait dans le pays plus de 25.000 prisonniers politiques et que Saddam ait déclenché deux guerres, les députés ont discuté des journées entières uniquement pour savoir si les noms «le glorieux», «l'infaillible» ou «le magnifique» ne conviendraient pas mieux – tous des qualificatifs attribués dans le Coran à Allah. (Focus No 25, 15.06.98) Comme pour pratiquement tous les dictateurs, il semble que la fonction de chef d'État ait tourné la tête à Saddam Hussein. Où serait-il pris de folie des grandeurs pour se faire appeler «le glorieux», «l'infaillible», «le juste»ou «le magnifique»? Il y a dans les geôles de Saddam 25.000 prisonniers politiques qui ne sont certainement pas choyés. Il aurait, de ses propres mains, abattu bon nombre de personnes qui s'opposaient à son régime. Il a attaqué le Koweït, un pays voisin; il a fait appel à la «mère de toutes les batailles» il n'a pas craint d'utiliser des gaz toxiques contre sa propre population et de tirer des fusées en direction d'Israël. Et malgré tout cela, il se fait appeler «le juste» ou le «magnifique». Il est peut-être grand en puissance militaire, mais il n'est certainement pas convenable! On pense immanquablement à l'histoire d'Hérode, qui fit tuer tous les «opposants à son régime» et persécuta l'Assemblée. Jacques fut tué par lui (Actes 12, 2); Pierre fut fait prisonnier (v. 3), et il aurait connu le même sort si Dieu ne l'avait délivré (v. 4ss). La gloire a aussi monté à la tête d'Hérode:il fit un jour un discours grandiose, ce qui lui fut fatal; il est écrit: «À un jour fixé, Hérode, revêtu de ses habits royaux, et assis sur son trône, les harangua publiquement. Le peuple s'écria: Voix d'un dieu, et non d'un homme! Au même instant, un ange du Seigneur le frappa, parce qu'il n'avait pas donné gloire à Dieu. Et il expira, rongé des vers. Cependant la parole de Dieu se répandait de plus en plus, et le nombre des disciples augmentait» (Actes 12, 21-24). Hérode n'a pas survécu à la Parole de Dieu et à l'Évangile de Jésus-Christ. Dans le saint Livre, il est écrit solennellement: «L'arrogance précède la ruine, et l'orgueil précède la chute,» (Prov. 16, 18). Il est dit en Proverbes 18, 12: «Avant la ruine, le coeur de l'homme s'élève.» Beaucoup de potentats en ont fait personnellement la dure expérience. Ainsi, Nébucadnetsar, le roi de Babylone, est devenu extrêmement orgueilleux après de longues années de domination et de buts atteints. Se trouvant un jour devant son palais dans la capitale de son royaume, il prononça ces mots: «N'est-ce pas ici Babylone la grande, que j'ai bâtie, comme résidence royale, par la puissance de ma force et pour la gloire de ma magnificence? La parole était encore dans la bouche du roi, qu'une voix descendit du ciel: Apprends, roi Nébucadnetsar, qu'on va t'enlever le royaume» (Dan.4, 30-31). Lorsque Daniel voulut donner un avertissement à Belshatsar, un successeur de Nébucadnetsar, peu de temps avant sa ruine, le prophète lui parla de l'orgueil de ce même Nébucadnetsar. «Mais lorsque son coeur s'éleva et que son esprit s'endurcit jusqu'à l'arrogance, il fut précipité de son trône royal et dépouillé de sa gloire» (Dan. 5, 20). Par le prophète Ezéchiel, l'Éternel fit dire au roi de Tyr: «Fils de l'homme, dis au prince de Tyr: «Ainsi parle le Seigneur, l'Éternel. – Ton coeur s'est élevé, et tu as dit: «je suis Dieu, je suis assis sur le siège de Dieu, au sein des mers!» Toi, tu es homme et non Dieu, et tu prends ta volonté pour la volonté de Dieu» (Ezéch.28, 2). Et ce jugement fut immédiatement prononcé: «Tu mourras de la mort des incirconcis, par la main des étrangers. Car moi, j'ai parlé, dit le Seigneur, l'Éternel» (Ezéch. 28, 10). Par cet exposé, nous ne voulons pas dire que la fin de Saddam Hussein est arrivée. Dieu seul le sait! Mais une chose est certaine: c'est l'Éternel qui détient le pouvoir, et l'orgueil marche devant la ruine. N. L. © Appel Minuit 09-98 Retour |
C'est au 6ème siècle avant Jésus-Christ, après la destruction de Jérusalem par Nebucadnetsar, que le prophète Abdias a écrit son tout petit livre d'un seul chapitre. Abdias signifie «serviteur de l'Éternel». Son message est catégorique et solennel. Il s'adresse essentiellement au peuple d'Edom, la descendance d'Esaü, le frère jumeau de Jacob. Mais comme c'est le cas pour l'ensemble des paroles bibliques, ce livre d'Abdias comporte des leçons qui doivent aussi nous interpeller, croyants de la nouvelle Alliance. En Abdias 3 et 7, nous trouvons ce que Dieu veut dire à Edom: «L'orgueil de ton coeur t'a égaré, toi qui habites le creux des rochers, qui t'assieds sur les hauteurs, et qui dis en toi-même: Qui me précipitera jusqu'à terre? ... Tous tes alliés t'ont chassé jusqu'à la frontière, tes amis t'ont joué, t'ont dominé, ceux qui mangeaient ton pain t'ont dressé des pièges, et tu n'as pas su t'en apercevoir!» Ce texte nous amène immédiatement à notre sujet; il y est clairement écrit que l'orgueil a pour conséquence inévitable la ruine. Cette vérité figure également dans le livre des Proverbes: «L'arrogance précède la ruine, et l'orgueil précède la chute» (Prov. 16, 18). Comme déjà dit, le premier passage cité (Abdias 3 et 7) a trait à la postérité d'Esaü, les Édomites. L'histoire de cet homme nous montre avec une précision effrayante ce qu'est le salaire de l'orgueil, bien plus tragique que nous pouvons le penser! Une indifférence profonde Esaü était le fils premier-né d'Isaac; de profession, il était chasseur, tandis que Jacob, son frère, était berger. En Israël, le droit d'aînesse avait et a encore une grande signification. Mais Esaü l'a méprisé: il l'a vendu pour un plat de lentilles – quelle indifférence à l'endroit de cet énorme privilège dont il s'est montré indigne! Nous lisons en Genèse 25, 29-34: «Comme Jacob faisait cuire un potage, Esaü revint des champs, accablé de fatigue. Et Esaü dit à Jacob: Laisse-moi, je te prie, manger de ce roux, de ce roux-là, carie suis fatigué. C'est pour cela qu'on a donné à Esaü le nom d'Édom. Jacob dit. Vends-moi aujourd'hui ton droit d'aînesse. Esaü répondit. Voici, je m'en vais mourir; à quoi me sert ce droit d'aînesse? Et Jacob dit... jure-le moi d'abord. Il le lui jura, et il vendit son droit d'aînesse à Jacob. Alors Jacob donna à Esaü du pain et du potage de lentilles. Il mangea et but, puis se leva et s'en alla. C'est ainsi qu'Esaü méprisa le droit d'aînesse.» Jacob a donc usé d'un subterfuge pour s'arroger ce droit d'aînesse. Mais cela n'enlève rien au fait qu'Esaü a manifesté, dans cette affaire, une indifférence coupable qui n'était en somme qu'une affreuse forme d'orgueil. Il révéla ainsi quelle était sa disposition intérieure qui peut se traduire par ces mots: «Tout m'est égal; j'ai mes propres principes. L'opinion des autres me laisse froid, je fais ce que je veux, même si les autres doivent en souffrir.» Absolument affligeant! Quant au choix de ses femmes, nous lisons en Genèse 26, 34-35: «Esaü, âgé de quarante ans, prit pour femmes Judith, fille de Beéri, le Héthien, et Basmath, fille d'Elon, le Héthien. Elles furent un sujet d'amertume pour le coeur d'Isaac et de Rébecca.» Ces mots «un sujet d'amertume pour le coeur d'Isaac et de Rébecca» sont révélateurs de l'attitude orgueilleuse de cet homme vis-à-vis des choses de la vie, de sa fierté démesurée, de son égocentrisme. L'Écriture nous indique nettement quel est le salaire d'une telle disposition intérieure. Il est écrit en Hébreux 12, 15-17: «Veillez à ce que nul ne se prive de la grâce de Dieu; à ce qu'aucune racine d'amertume, poussant des rejetons, ne produise du trouble, et que plusieurs n'en soient infectés; à ce qu'il n'y ait ni impudique, ni profane comme Esaü, qui pour un mets vendit son droit d'aînesse. Vous savez que, plus tard, voulant obtenir la bénédiction, il fut rejeté, quoiqu'il la sollicitât avec larmes; car son repentir ne put avoir aucun effet.» Une parole terrible que celle-ci: «... car il ne trouva pas lieu à la repentance, quoi qu'il l'eût recherchée avec larmes» (v. l7b, version Darby). Des conséquences désastreuses: la rétribution de son indifférence et de son orgueil! Une perte incommensurable Esaü a tout d'abord perdu son droit d'aînesse, avec pour conséquence directe la perte de la bénédiction, et ensuite il n'y eut plus pour lui de possibilité de repentance. On pourrait soulever cette objection: De toute manière, il n'aurait pas obtenu la bénédiction, puisque l'élection de la grâce divine avait désigné Jacob. D'un point de vue purement humain, il était passé à côté de cette bénédiction pour avoir sottement vendu son droit d'aînesse. Et même si elle n'avait pas été destinée à Jacob, Esaü en aurait fait la perte en raison de son comportement insensé. Il était là avec son orgueil face à ce désastre. Quelques siècles plus tard, les orgueilleux Édomites, la postérité d'Esaü, connurent la même situation, ainsi que nous l'avons déjà lu: «L'orgueil de ton coeur t'a égaré, toi qui habites le creux des rochers, qui t'assieds sur les hauteurs, et qui dis en toi-même: Qui me précipitera jusqu'à terre? ... Tous tes alliés t'ont chassé jusqu'à la frontière, tes amis t'ont joué, t'ont dominé ceux qui mangeaient ton pain t'ont dressé des pièges, et tu n'as pas su t'en «apercevoir!» (Abdias 3 et 7). De graves dommages, une perte incommensurable – voilà ce que décrit le tragique message du prophète Abdias. Jusqu'à quel point les Édomites se laissèrent-ils tromper par l'orgueil de leur coeur? Dans leur arrogance, ils placèrent toute leur confiance en leurs alliés, qui s'avérèrent ensuite être leurs pires ennemis et firent volte-face. «Tous tes alliés t'ont chassé jusqu'à la frontière; tes amis t'ont joué, t'ont dominé, ceux qui mangeaient ton pain t'ont dressé des pièges, et tu n'as pas su t'en apercevoir!» L'orgueil se traduit toujours de la même manière: vu de face, il paraît imposant et prometteur; mais en fin de compte, tel un scorpion, il plante son dard – douloureux et dangereux! Dans son indifférence, Esaü s'est montré hautain. Rentrant affamé et extrêmement fatigué des champs, il entendit Jacob lui proposer: «Vends-moi aujourd'hui ton droit d'aînesse», ce à quoi il répondit: «Voici, je m'en vais mourir; à quoi me sert ce droit d'aînesse?» Une attitude faite d'indifférence profonde qui lui a causé une perte considérable! Une leçon à retenir, car ce principe vaut maintenant encore pour nous aussi. Quelle que soit la forme que peut revêtir l'orgueil dans notre vie personnelle, il attire la malédiction; c'est ce que nous dit clairement la Parole de Dieu: – «Quand vient l'orgueil, la honte vient aussi» (Prov. 11, 2a; version Darby). – «L'orgueil d'un homme l'abaisse» (Prov. 29, 23a). Cette «honte» engendrée par l'orgueil et cet «abaissement» sont une mise à nu spirituelle totale. Un enfant de Dieu qui marche orgueilleusement fera la perte de sa tenue spirituelle; le sens en est que Jésus-Christ cessera d'habiter en lui. L'Église de Laodicée, imprégnée de prétention, en fit jadis la triste expérience. «Je suis riche, je me suis enrichi, et je n'ai besoin de rien» (Apoc. 3, 17a), tel est le message qu'elle proclamait hautement. Cet orgueil insensé eut sa rétribution: cette assemblée fit la perte de son habit spirituel, et elle fut mise intérieurement à nu. Nous lisons à son sujet: «Tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu» (Apoc. 3, 17b). Mon frère, ma soeur, saisissez-vous maintenant quel est le triste salaire de l'orgueil? Oser vivre dans une telle disposition intérieure aura pour conséquence que l'image de Jésus s'obscurcira dans le coeur et que le froid et le vide s'y installeront. Il n'est nullement étonnant qu'à Laodicée, dont l'état intérieur était tel, le Seigneur ait fait cette recommandation: «Je te conseille d'acheter de moi de l'or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies» (Apoc. 3, 18). Une arme défensive de Satan Peut-être l'un ou l'autre de mes lecteurs se demandera-t-il pourquoi nous insistons tellement sur cette question de l'orgueil. La réponse est simple: c'est parce que nous sous-estimons cette arme préférée du diable. Nous oublions facilement que c'est à cause de son orgueil insensé que Satan est tombé. Ésaïe 14, 9-15 nous parle du roi déchu de Babylone, mais nous devons y voir surtout la déchéance de Satan: «Te voilà tombé du ciel, astre brillant, fils de l'aurore! Tu es abattu à terre, toi, le vainqueur des nations! Tu disais en ton coeur: je monterai au ciel, j'élèverai mon trône au-dessus des étoiles de Dieu; je m'assiérai sur la montagne de l'assemblée, à l'extrémité du septentrion; je monterai sur le sommet des nues, je serai semblable au Très-Haut. Mais tu as été précipité dans le séjour des morts, dans les profondeurs de la fosse» (v. 12-15). Quelle chute que celle de Satan, qui fut le premier à connaître le salaire de l'orgueil! C'est précisément de cette arme qu'il se sert le plus volontiers pour séduire, de nos jours surtout, bien des croyants et les faire tomber. Nous le constatons, par exemple, dans la fameuse «Bénédiction de Toronto», dont nous avons déjà parlé (septembre-octobre 1995). Un des signes de cette fausse bénédiction est l'extrême orgueil manifesté dans ce milieu, ce qui devrait donner à réfléchir aux chrétiens, qui désirent suivre Jésus fidèlement. Christ était l'homme humble par excellence; Il a pu dire en vérité: ,... je suis doux et humble de coeur ...» (Matth. 11, 29). Où votre coeur en est-il? À la lumière de ce message, voyez si vous marchez dans l'orgueil, si vous lui accordez de la place dans votre vie. C'est aux humbles que Dieu fait grâce (1 Pierre 5, 5; Jacq. 4, 6). Un croyant orgueilleux considère les autres, chrétiens ou non, avec hauteur; et il se caractérise ainsi par la désobéissance. Philippiens 2, 3 nous adresse cette exhortation: «Ne faites rien par esprit de parti ou par vaine gloire, mais que l'humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous-mêmes.» Le salaire de l'orgueil est bien plus grave que ce que nous pouvons penser. C'est pourquoi je vous recommande de déposer, dans la repentance, votre être orgueilleux aux pieds de Jésus, de laisser Son précieux sang vous purifier, et de faire ce qui nous est ordonné, à vous et à moi: «Ainsi donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, revêtez-vous d'entrailles de miséricorde, de bonté, d'humilité, de douceur, de patience» (Col.3, 12); et ceci aussi: «Humiliez-vous donc sous la puissante main de Dieu, afin qu'il vous élève au temps convenable» (1 Pierre 5, 6). Amen! MARCEL MALGO © Nouvelles d'Israël 06 / 1997
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Reconnaître ses torts: une condition sine qua non pour obtenir le pardon
Dans le monde Des gouvernements ou des chefs d'État ont reconnu les torts que les autorités de leurs pays ont causés à d'autres pays ou peuples pendant la dernière guerre mondiale, et même avant ou après celle-ci. En Suisse – et ailleurs – des enquêtes sont en cours au sujet de ce que l'on appelle les comptes juifs en déshérence. Il s'agit de trouver les héritiers de ces comptes dont les titulaires sont pour la plupart morts dans les camps d'extermination allemands. En 1995, la Suisse, par la voix du président de la Confédération, avait tenu à s'excuser de l'apposition dès 1938 du tampon «J» dans les passeports juifs. Dans «L'HEBDO» (hebdomadaire suisse) du 24 juillet 1997 on lisait sous le titre «L'EXCUSE, UN NOUVEL INSTRUMENT POLITIQUE»: «La Suisse n'est pas seule à rendre des comptes. Les États-Unis face aux Noirs, l'Angleterre face aux Irlandais, l'Australie face aux aborigènes: l'excuse pour les fautes passées est devenue un acte majeur». Lors d'une conférence qui s'est tenue à Prétoria (Afrique du Sud) en 1997 des blancs s'agenouillèrent devant des noirs en confessant leur complicité dans l'apartheid et en leur demandant pardon. Des évêques catholiques italiens ont demandé pardon aux Vaudois du Piémont des persécutions que Rome a fait subir à leurs ancêtres. Interpellé lors des «Journées Mondiales de la Jeunesse Catholique», le pape même a parlé, il est vrai de façon assez ambiguë, d'un «pardon offert et reçu», au sujet du massacre perpétré par des catholiques la nuit de la Saint-Barthélémy C'est à l'instigation de Catherine de Médicis et des Guise que dans la nuit du 23 au 24 août 1572 eut lieu le massacre de la Saint-Barthélémy qui entraîna la mort de plus de 30 000 protestants. Le pape Grégoire XIII célébra ce carnage comme une grande victoire sur le protestantisme. Il fit chanter un solennel Te Deum et fit frapper une médaille représentant l'ange exterminateur tuant les protestants et portant l'inscription suivante: «Massacre des huguenots», dont la date coïncidait avec celle de sa visite parisienne. Il avait déjà un jour suggéré que le catholicisme romain fasse son autocritique et demande pardon pour l'inquisition, les croisades, les guerres de religion, la condamnation de Galilée, les persécutions des hérétiques, l'appui aux régimes fascistes... Dernièrement encore 30 septembre 1997, l'Église catholique romaine de France a fait une déclaration publique de repentance au sujet de son mutisme lors de la déportation de 70000 Juifs dans les camps de la mort nazis. Et même la police parisienne a demandé pardon aux Juifs pour la rafle du Vél'd'hiver opérée par ses agents en 1942. Tout cela peut présenter un aspect positif, à condition que ce ne soit pas justement un «nouvel instrument politique» répondant à une pression de l'opinion publique ou destiné à redorer des blasons ternis par de flagrantes injustices et des crimes contre l'humanité! Entre chrétiens Il est un tout autre domaine où la reconnaissance des fautes et leur pardon s'imposent tout autant et plus. Qu'en est-il dans les milieux évangéliques lorsque de taux jugements, de fausses accusations ou des calomnies ont rompu la communion fraternelle? Est-ce que l'on y pratique aussi l'«excuse», c'est-à-dire l'aveu des torts et la demande du pardon? Oui, nous connaissons personnellement des cas de serviteurs de Dieu et de membres d'églises qui ont eu la droiture et l'humilité de reconnaître leurs torts ou leurs péchés en en demandant pardon à ceux qu'ils avaient offensés ou lésés. Mais ce n'est malheureusement pas très courant de nos jours où, par orgueil, intérêt temporel ou esprit de clan on refuse souvent de reconnaître le mal commis, empêchant ainsi toute réconciliation. C'est là de toute évidence une des causes principales des tensions, de la stagnation, des régressions, des divisions et des abandons dont souffrent beaucoup d'églises. On pourrait relever bien des cas de ce genre. Voici, par exemple, que le président d'une commission d'églises calomnie ses frères dans un rapport «moral» publié dans un périodique évangélique. Mis en demeure de justifier ses injurieuses accusations, il en est incapable, mais par une singulière obstination refuse formellement de les retirer. Or, son successeur, ses collègues, ainsi que le rédacteur de ladite revue, ne désirant sans doute pas désapprouver leur frère, adoptent la même déplorable attitude, allant jusqu'à s'opposer à l'insertion dans la publication en question d'une rectification en vertu du droit universel de réponse. Faut-il dès lors s'étonner de certaines dégringolades spirituelles consécutives à des comportements «fraternels» déloyaux? Ceux qui sont au courant d'actes aussi indignes, et qui les couvrent de leur silence, s'en font évidemment les complices. Étonnement! N'est-il pas étonnant que des hommes d'État, des évêques, le pape et autres personnalités du monde politique ou religieux sachent reconnaître leurs torts – ou ceux de leurs prédécesseurs – et en demander pardon, alors que des chrétiens évangéliques, instruits en la matière par la Parole de Dieu et l'enseignant aux autres Jésus déclarait au sujet des scribes et des pharisiens: «Ils disent et ne font pas» (Mat. 23:3), endurcissent leur coeur et leur conscience au point qu'ils refusent catégoriquement de s'humilier, de demander pardon et de chercher à réparer leurs fautes? Mais que dit l'Écriture? «Si nous confessons nos péchés, Il (Dieu) est fidèle et juste pour nous les pardonner» (1 Jean 1: 9), parce que Jésus «est lui-même une victime expiatoire pour nos péchés» (1 Jean 2: 2). La repentance et la confession des fautes sont donc des conditions fondamentales pour obtenir le pardon divin. Mais l'Écriture dit également: «Confessez vos péchés les uns aux autres» (Jacques 5: 16) et «pardonnez-vous réciproquement». (Eph. 4: 32). Le chrétien doit donc aussi accorder le pardon à quiconque se repent du mal qu'il a tait à son prochain. Il est écrit: «Si ton frère a péché, reprends-le, s'il se repent, pardonne-lui» (Luc 17: 3). Et s'il ne se repent pas? Jésus dit encore: «Si vous avez quelque chose contre quelqu'un, pardonnez, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne aussi vos fautes» (Marc 11: 25). Nous devons donc de toute façon pardonner, si nous voulons que Dieu nous pardonne. Mais si celui qui a péché ne se repent pas, le pardon qui lui est offert ne sera pas effectif ou efficace, et son attitude empêchera la communion fraternelle d'être rétablie avec lui. Des personnes et des églises qui ne se repentent pas ne sauraient être bénies, même si elles passent pour vivantes ou riches (Apoc. 3: 17), masquant ainsi la triste réalité de leur endurcissement. N'oublions jamais qu'en péchant de la sorte contre les frères, «nous péchons contre Christ» (1 Cor. 8: 12) et qu'il y a un interdit ou un blocage, c'est-à-dire un obstacle à la bénédiction divine, là où il n'y a pas de repentance, de pardon et de réconciliation entre frères. Souvenons-nous de ce que disait l'Esprit à l'Église d'Éphèse: «Repens-toi... sinon, je viendrai à toi, et j'ôterai ton chandelier de sa place, à moins que tu ne te repentes» (Apoc. 2: 3-5). Ce même appel à la repentance fut adressé à d'autres églises et personnages bibliques et il demeure d'actualité, même si le terme de repentance ne figure plus dans nos dictionnaires modernes! Que non seulement tout pécheur perdu puisse se sentir interpellé et y répondre positivement (Actes 17: 30), mais que tout chrétien ayant péché contre son frère, et que toute église devenue infidèle, puissent se repentir, chercher à réparer le mal commis et revenir dans le droit chemin. C'est de cela que dépendra en premier lieu la bénédiction du Seigneur et le développement d'un témoignage efficace à la gloire de Dieu. Jean Hoffmann ©La Bonne Nouvelle 2/98 II est préférable... «Il est préférable d'être divisé à cause de la vérité, que d'être uni dans l'erreur. Il est préférable de dire la vérité qui blesse et qui guérit, que le mensonge qui réconforte et qui tue. Laissez-moi vous dire une chose, ce n'est pas de l'amour ni de l'amitié, si nous n'annonçons pas tout le conseil de Dieu. Il est préférable d'être haï pour avoir dit la vérité que d'être aimé pour avoir dit un mensonge. Il est impossible de trouver quelqu'un dans la Bible qui ait été un témoin puissant de Dieu sans qu'il ait eu des ennemis et qu'il n'ait été haï. Il est préférable de demeurer ferme et seul dans la vérité que d'être dans l'erreur avec la multitude. Il est finalement préférable de triompher grâce à la vérité plutôt que d'avoir temporairement du succès avec un mensonge.» Adriam Rodgers --------------------------------------------------- |
SOMMES-NOUS
LIÉS PAR LES PÉCHÉS DE NOS ANCÊTRES?
Question: La Bible dit que les péchés des pères seront punis sur les enfants jusqu'à la troisième ou quatrième génération. Y a-t-il un anathème ou une malédiction sur ma vie si mes ancêtres ont pratiqué l'occultisme? N. N. de H. Réponse: Ces dernières années, cette question a provoqué dans le monde entier et dans beaucoup d'assemblées de violentes divergences d'opinion, des disputes et aussi des séparations. Pas seulement dans les milieux charismatiques où le «ministère de délivrance» joue parfois un rôle important dans la cure d'âme, mais aussi dans les assemblées considérées comme «conservatrices» et «bibliquement fidèles». Presque toujours, on cite comme preuve biblique pour des liens démoniaques provenant des ancêtres Exode 20:5 ou Exode 34:7 «qui punit l'iniquité des pères sur les enfants jusqu'à la troisième et à la quatrième génération de ceux qui me haïssent». Sur la base de cette affirmation se sont développés les cures d'âme spécialisées dans l'occultisme ou «le ministère de délivrance» avec des nuances très diverses. D'après cet enseignement, des chrétiens nés de nouveau doivent se soumettre à un «ministère de délivrance» si, dans les rangs de leurs ancêtres, il s'en trouve qui ont commis des péchés «occultes» (c.à.d. des péchés de magie comme la cartomancie, la conjuration, la lecture de l'avenir dans les lignes de la main, etc.). Les problèmes spirituels, affectifs et aussi physiques de tels chrétiens sont alors souvent mis en relation avec l'un ou l'autre de ces péchés d'abomination. Cette interprétation anti-biblique a souvent pour conséquences que le concerné pratique des recherches généalogiques et, de cette façon, ne reconnaît pas en lui-même l'origine de ses problèmes. Ainsi son regard sur sa vie est non-objectif et faussé: il regarde à lui-même ou à ses ancêtres au lieu de regarder à Christ, à Son sacrifice parfait et à Ses promesses. La conséquence de cette fausse vision est dans beaucoup de cas un sentiment d'assujettissement, un accablement, un manque de forces spirituelles et de liberté qui empêche ou limite la joie que nous avons dans le Seigneur et dans Sa parole. Pour clarifier cette question, je voudrais énoncer quelques thèses et les expliciter courtement à l'aide de la Bible. 1. Bien sûr que les péchés des ancêtres ont des effets sur leurs descendants. La Bible enseigne clairement que, par la désobéissance d'Adam, le péché et la mort «se sont étendus à tous les hommes» (Rom. 5: 12-21). Ce que nous appelons péché originel, nous l'avons hérité de nos parents et, en fin de compte, d'Adam. Ce n'est pas seulement notre nature pécheresse que nous transmettons à nos enfants, ce sont aussi nos qualités et nos défauts, nos dons... Il semble aussi qu'une soi-disant «médiumité» puisse passer de génération en génération. Mais le mauvais exemple des parents va également marquer les enfants et peut avoir des conséquences très négatives. La vie des patriarches nous offre à cet égard de nombreuses leçons de choses. 2. Avec une vraie conversion ou nouvelle naissance, les péchés de notre passé et de nos origines sont expiés. Des passages connus comme 2 Cor. 5:17; Col. 1: 12-14; 2:13-15; Eph. 1: 7; 2:1-15; 1 Jean 1: 7 et 9; etc. montrent clairement que le diable n'a plus aucun droit sur ceux qui ont confessé leurs péchés à Dieu et dont les fautes ont été pardonnées par la foi au Sauveur Jésus-Christ. D'où la conclusion: 3. La punition des péchés des pères sur les enfants n'adviendra que si les descendants vivent dans les péchés des ancêtres, c'est-à-dire haïssent Dieu et Ses commandements. Là aussi, il est important de connaître le contexte biblique. Dans Ezéchiel 18, le problème des «péchés des ancêtres» est traité en détail et mène à la conclusion suivante: «L'âme qui péchera, c'est celle qui mourra. Un fils ne portera pas l'iniquité de son père...» (Ez. 18:20). Précédemment, il est question d'un fils qui voit le péché de son père sans le commettre lui-même, mais observe les commandements de Dieu. «Il ne mourra pas à cause de l'iniquité de son père». (v. 17) Des affirmations identiques se trouvent dans Deut. 24:16 et Jér. 31: 29-34. Des exemples illustrant cette vérité se trouvent dans beaucoup de passages de l'A.T. Ainsi les deux rois Ezéchias et Josias qui ont vécu un réveil en Israël étaient fils de pères infidèles qui pratiquaient l'idolâtrie la plus grossière. Mais parce que les fils se convertirent à Dieu et ne prirent pas comme modèle leur père selon la chair, mais David (cf. 2 Chron. 29:2 et 34:2), ils furent en bénédiction. D'autre part, nous voyons des rois comme Nadab, Baescha, Omri et Achab qui «marchaient dans le péché de Jéroboam», donc qui répétaient les péchés de leurs pères et qui furent pour cela jugés par Dieu.
4. Il n'est pas biblique de traiter autrement les «péchés d'occultisme» que les autres. Par là, je ne voudrais en aucun cas atténuer la gravité de la superstition ou de l'idolâtrie. Les péchés contre le premier commandement ont certainement un poids particulier, mais il n'est ni scripturaire, ni objectif de tenir pour moins dangereux la fréquentation d'une maison close ou la fraude fiscale que la consultation d'une voyante ou d'un iridologue. Le péché, c'est le péché et il a des conséquences dévastatrices qui peuvent se manifester diversement si nous ne le confessons et ne le purifions pas devant Dieu, qu'il s'agisse de «péchés d'abomination» ou de péchés «normaux».
5. Il n'y a dans le N.T, aucun exemple, ni aucune directive pour l'exorcisme des chrétiens. Tous les exemples de possession dans les Évangiles et les Actes des apôtres concernent exclusivement des non-chrétiens ou des non-croyants et il n'y a aucun passage comportant une indication ou un ordre de chasser des démons ou de lever une malédiction provenant des péchés des ancêtres chez des personnes nées de nouveau. Ceux qui pratiquent la cure d'âme spécialisée dans l'occultisme auprès de chrétiens se fondent volontiers sur des données expérimentales, mais ne peuvent pas se référer au N.T. Dans l'illusion d'avoir autorité sur les démons, on risque d'être soi-même trompé et égaré par les démons. Toutes les directives pastorales du N.T. visent à faire prendre le péché au sérieux dans notre vie, à nous amener à le confesser, à le juger, à le faire mourir, à l'abandonner et à «revêtir Christ». (cf. Col. 3:1-14; Rom. 6; 1 Pierre 2, etc.) Les chrétiens d'Éphèse qui avaient pratiqué activement l'occultisme avant leur conversion «venaient confesser et déclarer ce qu'ils avaient fait», brûlèrent leurs livres et prirent officiellement leurs distances par rapport à leur passé (Actes 19:18-20). Mais nous ne lisons pas un mot à propos d'une exorcisation de démons ou de l'exercice d'un «ministère de délivrance» par les apôtres. Bien sûr, il existe aussi une «faute collective». Lorsque le peuple de Dieu dans l'A.T. ou le N.T. a péché en tant que peuple et a pris un chemin anti-biblique, si bien que Dieu doit le juger, alors il est bon de confesser ce péché devant Dieu, même comme membre d'une génération plus tardive (comme Esdras, Néhémie, Daniel, etc.). Mais cela n'a rien à voir avec une possession ou une exorcisation de démons. Il est certainement bon et nécessaire d'examiner notre vie à la lumière de la Bible, de condamner catégoriquement le péché reconnu comme tel et de l'ôter de notre vie. Mais après cela, nous devrions de nouveau porter notre intérêt et notre regard sur le Seigneur Jésus, sur Son sacrifice et Sa parole, sinon nous perdons notre force spirituelle. Nous ne devrions jamais honorer le diable et ses démons en lui accordant plus d'attention que ce qui est absolument nécessaire. «Oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ». (Phil. 3:13-14) Wolfgang Bühne (Traduction effectuée aimablement par Madame Lucienne Fruhau) © La Bonne Nouvelle No 6 / 1999
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En Allemagne des voix s'élèvent contre la bénédiction de couples homosexuels. Dans une déclaration de l'Église protestante de Quadrath lchendorf près de Cologne il est dit: En tant qu'Église de Jésus-Christ nous pouvons seulement bénir ce que Dieu lui-même bénit. Bénir un couple d'homosexuels, c'est s'opposer à la volonté de Dieu. Une Église qui bénit ce que Dieu hait, n'est plus une Église de Jésus-Christ.
© La Bonne Nouvelle 4/94 Retour |