Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

Edification

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CURE D'ÂME 


PLAIDOYER POUR UNE CURE D'ÂME BIBLIQUE


Nous nous proposons de vous présenter plusieurs chapitres du livre que Roland Antholzer a publié en 1986 au Schwengeler-Verlag à Berneck sous le titre de «Plädoyer für eine biblische Seelsorge». L'accent, dit-il dans l'avant-propos, est sur le mot «biblique». Il constate que, vu que souvent le pasteur ou prédicateur d'une église doit seul assurer la relation d'aide, celle-ci est forcément quelque peu négligée. Mais l'auteur est également préoccupé par les méthodes dépourvues de fondement biblique qui sont employées dans ce ministère. Il plaide pour une cure d'âme spirituelle, globale, sobre et nuancée, dont le but doit rapprocher et non éloigner de Dieu.

Roland Antholzer est psychologue diplômé. Il est né en 1943 et a fait ses études en psychologie et en sociologie à l'université de Tübingen, où il se convertit à Jésus-Christ. Il est marié depuis 1977. Il s'occupa pendant plusieurs années d'enfants et de juvéniles caractériels. Il travaille actuellement dans une clinique pour toxicomanes à Kempten Bavière.

Voici la traduction libre du premier chapitre. Nous remercions l'auteur et les éditeurs de nous avoir accordé la permission de publier cette traduction.


1. AVONS-NOUS BESOIN DE LA PSYCHOTHÉRAPIE?

Beaucoup de chrétiens sont persuadés que oui, habitués qu'ils sont d'avoir recours aux méthodes de la psychiatrie et pensant qu'on ne peut ignorer le fruit de la recherche scientifique.

Nous nous prononçons catégoriquement pour un abandon de la psychothérapie dans la cure d'âme, même si nous devions rencontrer une violente opposition.

Nous sommes bien conscients que ceux qui ont utilisé des techniques psychiques dans leur aide relationnelle ne vont pas d'emblée adhérer à nos vues. Tout ce que nous leur demandons, c'est d'avoir assez d'ouverture d'esprit pour au moins examiner le problème. Personne n'a le droit de mettre en cause la sincérité de ceux qui pensent autrement.

Je prétends que nous n'avons pas besoin des techniques de la psychothérapie profane. Par contre, nous avons grandement besoin d'appliquer les principes bibliques à toute relation d'aide si nous voulons apporter un véritable soulagement, une libération, une guérison aux hommes et aux femmes angoissés de nos églises.


Il faut aider

Je ne vous apprends rien en vous disant que notre temps connaît un accroissement de perturbations psychiques dont la gravité peut se mesurer en lisant les statistiques concernant la toxicomanie, la dépression et le suicide. L'église n'est pas épargnée, malheureusement, mais cela ne doit pas nous étonner outre mesure.

Ceux qui font de la relation d'aide découvrent vite que tout le spectre des perturbations psychiques et psychosomatiques se rencontre aussi chez les chrétiens. Il est bouleversant de voir tant de chrétiens dont le comportement est conditionné par toutes sortes d'assujetissements, d'angoisses, de problèmes conjugaux, alors que leur vie devrait être une lettre de Christ que tous peuvent lire. Le chrétien ne devrait connaître qu'une seule obligation, celle qui libère de tous les assujetissements: son engagement envers Jésus-Christ.

La raison, les sentiments et la volonté du chrétien devraient être imprégnés de la sagesse divine, de cette paix qui dépasse la compréhension, d'une joie indépendante des circonstances, d'un amour qui sait se renier. Heureusement qu'il y a encore des pères et des mères qui pourraient dire avec l'apôtre Paul: Soyez mes imitateurs, frères; portez les regards sur ceux qui marchent selon le modèle que vous avez en nous.

Une telle maturité est évidemment le résultat de la croissance spirituelle et de la sanctification. Il est normal que certains chrétiens soient encore «des enfants dans la foi»; mais il n'est pas normal pour un chrétien de rester dans un état infantile pendant dix ans ou plus. Nous ne devrions pouvoir accepter que certains membres d'une église restent bloqués et n'existent qu'à la périphérie de la communauté. Cela devrait constituer un défi pour les frères que la maturité spirituelle qualifierait à porter secours (Gal 6. 1). Ce ministère, qui est loin d'être seulement celui des pasteurs, fait cruellement défaut dans l'Église contemporaine. Cela comporte un danger: l'adversaire exploite cette situation en proposant aux chrétiens ses contre-programmes dont certains gagnent rapidement du terrain.

Au lieu de demander: «Suis-je le gardien de mon frère?», tout chrétien, y compris les «professionnels» de la cure d'âme, feraient mieux de demander: «Puis-je être le gardien de mon frère?» Personne ne saurait ignorer cette question. Mais même ceux qui en ont reçu l'appel appréhendent d'entreprendre ce ministère parce qu'ils ne se sentent pas assez compétents.


La psychotechnique, un outil de la cure d'âme?

Avec la question de la compétence se pose celle de la méthode. Les bergers des églises, dont on attend qu'ils fassent de la relation d'aide, sont en danger de déléguer leur tâche en envoyant les gens chez des psychiatres et des psychothérapeutes, qui sont rarement des chrétiens. Souvent ils ont eux-mêmes recours aux méthodes psychotechniques, ou alors à des méthodes qui se disent bibliques tout en étant de la psychotechnique utilisant des termes bibliques.

C'est ainsi que le vide créé par la carence en relation d'aide est comblé par des méthodes extra-bibliques. Cette invasion des communautés chrétiennes par des méthodes psychologiques ne date pas d'aujourd'hui. Depuis l'invention de la psychanalyse par Sigmund Freud, la psychothérapie a commencé à pénétrer au coeur même de la théologie. Freud détestait tout ce qui est chrétien. Malgré cela, il est devenu et continue à être le patron de la cure d'âme. Mais d'autres s'y sont ajoutés: C.G. Jung, Carl Rogers, Victor Frankl et Jacob Moreno, pour ne nommer que les plus importants.

On est séduit par ce que promet la psychologie à ceux qui appliquent les méthodes qu'elle prône: améliorer les qualités de la vie ou du moins en allégeant les souffrances morales. Mais les prétentions de la psychologie aboutissent à un pseudo-salut par la promesse de donner un sens tout nouveau à la vie. C'est le cas surtout pour les thérapies humanistes telles que la dynamique de groupe, dont la pratique devient de plus en plus fréquente dans les rencontres à but relationnel. Les responsables discernent souvent mal à quel point les conceptions psychologiques sont mélangées avec celles de la Bible, en général par le biais d'employer la terminologie biblique à des fins psychotechniques.

Comme la Bible n'offre pas de méthode toute faite pour la cure d'âme, alors que la psychologie offre des méthodes qui ont été éprouvées, on a adapté ces méthodes à la relation d'aide, d'autant plus qu'elles utilisent des tournures aux assonances bibliques. Mais elles sont finalement inefficaces et ne soulagent pas la misère psychique de ceux auxquels on les applique.

La parole du Ps 1. 1 est aussi valable pour celui qui traite que pour le traité: Heureux l'homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants... Si nous dépendions vraiment de la psychothérapie pour aider les angoissés, les déprimés, les désespérés, l'Église de Jésus-Christ n'aurait pas eu les moyens de les aider pendant deux millénaires! L'apôtre Paul lui-même se serait trouvé démuni devant les besoins pressants qui l'entouraient, lui dont la préoccupation quotidienne était le souci de toutes les églises (2 Cor11.28). Fallait-il vraiment attendre un Monsieur Rogers pour apprendre aux chrétiens ce qu'est l'empathie? Paul ne disait-il pas déjà aux Éphésiens qu'il n'avait cessé nuit et jour d'avertir avec larmes chacun d'eux (Act 20.31)? Si l'empathie est définie comme «l'aptitude de se voir et de voir les autres avec les yeux d'autrui» (Larousse 3C, 1965), donc objectivement, Paul en avait plus que bien des bergers de notre siècle.

Évidemment que cet argument est à deux tranchants, car Paul utiliserait certainement les moyens modernes de communication et de transport s'il vivait aujourd'hui. Mais utiliserait-il des techniques psychothérapeutiques pour aider les chrétiens en quête d'aide morale?


Les méthodes sont-elles neutres?

Bien des chrétiens s'imaginent que les méthodes sont neutres en elles-mêmes et qu'il suffit de savoir en user à bon escient. Ce n'est pas parce qu'on peut assommer quelqu'un avec un marteau qu'il faut en condamner l'emploi, disent-ils.

Ainsi Gudjons, en parlant de la dynamique de groupe, prétend que le seul danger consiste à en faire un usage néfaste, et non en la méthode elle-même.

Mais je me demande si nous pouvons nous soustraire à notre responsabilité à si bon compte. Il serait à voir à quel point ces méthodes sont neutres aussi quand elles touchent à l'âme humaine. Car il va de soi que toute méthode psychotechnique se base sur des prémisses qui sont d'ordres philosophiques. En l'adoptant, on accepte aussi l'esprit qui est à la base des prémisses.

Sven Findeisen dit très justement qu'on ne peut adopter une méthode sans être, du même coup, aiguillé sur une voie correspondante. Maîtriser une méthode implique qu'on est maîtrisé par l'esprit, les prémisses et l'intention qui la déterminent.


Qui est au centre: l'homme ou Dieu?

L'origine, le procédé et le but sont trois aspects qui permettent de découvrir les différences fondamentales entre la relation d'aide biblique et la psychothérapie. Rom 11. 36 montre que ces trois aspects doivent se rapporter à Dieu si la méthode se veut bibliquement fondée: Car tout est de lui (origine), par lui (procédé) et pour lui (but). À lui la gloire dans tous les siècles! Amen.

Essayons de caractériser psychothérapie et cure d'âme


La psychothérapie

Elle est d'origine humaine; ses conceptions sont basées sur une vision de l'homme sans Dieu. Ses méthodes ont été conçues par des hommes qui ne connaissaient pas Dieu et ne se fiaient qu'à leur propre jugeote. Ils dégradent la foi en Dieu en béquille dont il faut apprendre à se passer afin de pouvoir se réaliser soi-même. Le but de la psychothérapie est de rendre l'homme autonome, indépendant de Dieu et du prochain. La psychothérapie est centrée sur l'homme.


La cure d'âme

La vraie relation d'aide, par contre, trouve son origine dans la Parole de Dieu et dans sa volonté. Puisque le secours ne peut provenir que de la seigneurie de Christ, il doit venir de Dieu. Le procédé de la cure d'âme s'oriente à partir de la Bible. Seule la puissance de Dieu par l'action du Saint-Esprit apportera un succès durable. Le but de la relation d'aide est de glorifier et d'honorer Dieu en amenant le croyant à refléter l'image de Dieu. La cure d'âme est donc entièrement centrée sur Dieu et sur Jésus-Christ.

En résumé:

La psychotechnique est anthropocentrique.

La cure d'âme est théocentrique et christocentrique.


Origine

Psychothérapie en l'homme

Cure d'âme en Dieu

Procédé

par méthode humaine

par la Bible et la puissance de Dieu

But

l'homme autonome

l'honneur de Dieu.


2. LE CLIVAGE

Il est proposé de préciser en quoi consiste le contraste entre psychothérapie et cure d'âme ou, pour utiliser un terme plus récent relation d'aide. Pour ce faire, il est nécessaire d'éclairer l'arrière-plan anthropologique, car il serait naïf de vouloir analyser une méthode indépendamment de ses prémisses philosophiques. Le clivage entre les deux méthodes est dû aux différences d'origine, de procédé et de but.


A. ANTHROPOLOGIES IRRÉCONCILIABLES

1. L'anthropologie de la psychothérapie

Trois grands courants psychologiques ont donné lieu à trois conceptions thérapeutiques: la psychanalyse, le behaviorisme behaviorisme la psychologie consiste dans l'étude du comportement et la psychologie humaniste. Ils présentent tous trois les caractéristiques suivantes: une idéologie matérialiste, un déterminisme déterminisme les actions humaines sont fiées par la totalité des événements antérieurs plus ou moins prononcé, une conception évolutionniste de l'origine de l'homme et une interprétation hédoniste hédonisme: le principe de la morale consiste en la recherche du plaisir et eudémoniste eudémonisme: toute l'activité de l'économie repose sur la poursuite du maximum de satisfaction du sens et du but de la vie.

a) La psychanalyse

Elle se base sur une conception matérialiste de l'homme. L'âme n'est comprise qu'en tant que fonction de la matière et devrait pouvoir s'expliquer par les lois de la physique et de la chimie. L'esprit de l'homme n'est pas objet de réflexion, du moins pas en tant qu'entité existante indépendamment du corps.

La conception de Freud est typique pour l'adoration de la raison et de la science. Il est persuadé qu'on devrait pouvoir expliquer les manifestations de l'âme d'une manière strictement scientifique par les rapports biologiques de cause à effet, simplement en échangeant les termes psychologiques contre ceux de la physiologie ou de la chimie.

D'après Freud, l'âme ou la psyché est un appareil qui fonctionne selon des principes énergétiques. Elle se constitue du «ça», de «l'égo» (ou du moi») et du «sur-moi». Le «ça» représente l'ensemble des pulsions instinctives et inconscientes. Le «sur-moi» représente les motivations et actions formées par l'identification de l'enfant aux parents ou à leurs substituts. Le «sur-moi» exerce la fonction de censure contre les pulsions ou instincts du «ça» afin d'éviter la culpabilité. «L'égo» désigne la personnalité et se définit comme un équilibre entre les tendances élémentaires du «ça» et la censure sociale intériorisée du «sur-moi». La psyché est activée par la libido  libido: énergie de la personnalité, plus particulièrement celle qui stimule les pulsions sexuelles.

 dont le fonctionnement est conçu d'une manière mécanique. Mais ce n'est pas la volonté qui règle le mécanisme, c'est le principe du plaisir et du déplaisir.

Le déterminisme biologique, que Freud approuve, est doublé d'une psychologie de motivation hédoniste. En fin de compte, l'homme est motivé par la recherche du plaisir et l'évitement du déplaisir. Les instincts innés déterminent davantage son comportement que le milieu ambiant.

Freud a été fortement influencé dans ses théories par les ouvrages de Charles Darwin, qu'il vénérait beaucoup. Les hypothèses évolutionnistes de Darwin lui permettaient d'ignorer les réalités «Dieu» (en tant que vis-à-vis), «éternité», «esprit», entre autres. Freud niait toute destinée allant au-delà de la recherche innée de la satisfaction maximale des appétits sensuels allant de pair avec le souci de réduire au minimum toute source d'anxiété. Il y a conflit continuel entre les exigences du «ça» et les revendications du" sur-moi", entre le principe de la jouissance voluptueuse et celui de la réalité ambiante.

b) Le behaviorisme

Là aussi, la conception de l'homme est tributaire du matérialisme biologique. Comme on ne peut observer et mesurer ce qui se passe dans le domaine de l'âme et de l'esprit, on n'en parle pas. On ne se préoccupe que des réactions déclenchées par les stimuli sensoriels et psychiques.

Comme la psychanalyse, le behaviorisme est caractérisé par le déterminisme. Le comportement humain est expliqué à partir des mécanismes du conditionnement. De nouveau, c'est le principe hédoniste du plaisir et du déplaisir qui règle le comportement. Ce principe exclut pratiquement le libre arbitre.

Le behaviorisme ne se prononce pas sur la nature de l'homme. La conscience est considérée comme un réflexe conditionné. Le comportement n'est pas bon ou mauvais, mais simplement adapté ou inadapté. Mais si l'homme n'est qu'un ensemble de conditionnements, on peut le «faire». J.B. Watson était persuadé qu'on pouvait faire de n'importe quel enfant bien portant un médecin, un artiste, un commerçant, ou alors un vagabond ou un cambrioleur, irrespectivement de ses aptitudes ou dispositions.

L'homme étant pour le behavioriste, le produit d'une lente évolution, les expériences faites sur les animaux peuvent sans autre s'appliquer à des humains.

c) La psychologie humaniste

En 1962, Abraham Maslow se proposait de fonder une organisation qu'il nommait «la troisième force», par où il entendait une pensée psychologique qui se différenciait de la psychanalyse aussi bien que du behaviorisme dans le but de «ré-humaniser» la psychologie. Il s'agit d'un anthropocentrisme (l'homme est au centre de tout) qui ressent toute foi en Dieu comme une limitation de l'humanité de l'homme, dans le sens que cette foi le prive de son autonomie.

Le fondement de la psychologie humaniste est une philosophie matérialiste qui ne tient compte que du visible et de l'immanent (un au-delà de la pensée est impensable). La psychologie humaniste se distingue de la psychanalyse et du behaviorisme par un darwinisme social plutôt que biologique. Le déterminisme des humanistes est tempéré par une certaine liberté de décision qui permet à l'homme de «se réaliser». Mais comme seuls quelques privilégiés y parviennent, il y a un danger de considérer ceux qui sont «moins développés» comme étant «moins humains», pour citer le psychanalyste C.F. Graumann.

Tout cela n'empêche pas la psychologie humaniste d'adhérer au postulat de base de Jean-Jacques Rousseau: «L'homme est foncièrement bon.» L'humaniste croit sincèrement en la capacité de l'individu d'extraire du significatif de l'absurde. La propension du psychologue humaniste à trouver du sens dans l'absurde est franchement phénoménale. Ainsi, malgré la prémisse que l'homme, constitué de matière uniquement, est le produit du hasard, l'humaniste va jusqu'à exprimer l'espérance d'une sorte de «salut». Charlotte Bühler et Melanie Allen, dans leur «Einführung in die humanistische Psychologie» (Introduction à la psychologie humaniste, Stuttgart 1973), à propos de l'exigence de créer des conditions de vie dignes de l'homme, s'expriment ainsi: «Cette exigence est appuyée par la psychologie humaniste dans ses principes philosophiques, psychologiques et éthiques. Elle espère contribuer à effectuer les métamorphoses(transformations) nécessaires à la survie de l'homme.» Il est ensuite question de «vivre une vie comblée», résultat d'un «renouvellement de la vie», selon certains principes qui nous aident à «trouver un sens à notre vie malgré le fait que la signification dernière de la vie nous échappe»


3. MÉTHODE DE LA CURE D'ÂME

Même si la Bible ne nous donne pas de méthode systématique, elle contient pourtant de nombreuses indications praticables. Ne cédons pas à la tentation d'en construire une méthode qui nous donnerait l'illusion de maîtriser les situations auxquelles nous pouvons être confrontés et de donner un enseignement structuré sur le sujet. Il est cependant possible de dégager de la Bible certains éléments de base qui réapparaissent régulièrement et qu'on peut mettre dans un certain ordre logique dont voici les étapes:

1. Sonder

C'est la phase diagnostique. Il s'agit de savoir pourquoi la personne cherche de l'aide. Il faut l'écouter, la questionner, l'observer afin de discerner comment le problème présent est survenu, ce qui le maintient et comment l'interlocuteur a cherché à y faire face.

2. Comprendre

Au fur et à mesure qu'avance le sondage, qui doit être fait avec beaucoup de soin, le conseiller se rend compte quel est le fond du problème, aidé par son expérience personnelle. La compréhension qui découle de l'information recueillie est absolument nécessaire si l'aide apportée se veut efficace.

3. Exhorter

Une fois que le conseiller a saisi la corrélation entre les différentes données, il cherchera à confronter l'interlocuteur avec le point de vue biblique. Le conseiller s'attendra à ce que le Saint-Esprit éclaire son vis-à-vis sur ses erreurs de comportement et le convainque de péché, lui montrant la marche à suivre dorénavant. IL sera peut-être nécessaire de l'avertir des suites fâcheuses qui pourraient intervenir s'il ne veut pas entendre raison.

Il va sans dire que l'exhortation doit être empreinte d'amour et de tact.

4. Réconforter

Une fois que la personne conseillée reconnaît ses torts et les a confessés, le conseiller peut l'aider à reprendre courage, car il se peut qu'elle soit abattue, qu'elle se stigmatise ou se résigne. Mais il s'agit d'aller un pas plus loin et d'éveiller l'espoir.

5. Conseiller

C'est un élément indispensable, car la personne troublée ne sait généralement pas comment s'y prendre; elle a besoin de lignes directrices. Il y a probablement des relations familiales ou sociales à régler, ou des problèmes pratiques tels que des soucis financiers ou autres.

Le but de toute relation d'aide peut ainsi être atteint: abandonner les habitudes nocives provenant souvent de travers caractériels et les remplacer par des habitudes qui caractérisent la marche spirituelle (en termes bibliques: revêtir Christ).

Il faut ici éviter le piège du légalisme et montrer à l'interlocuteur comment il est possible d'obéir au Seigneur avec joie et persévérance. Bien entendu, la manière de vivre du conseiller doit être à la hauteur des exigences d'une marche dans l'obéissance et la joie.


L'obéissance joyeuse

Cela paraît paradoxal, mais pour avoir de la joie à se soumettre au Seigneur Jésus-Christ, il faut avoir reçu la vérité évoquée dans Rom 6: Nous savons que notre vieille nature a été crucifiée avec lui. Logiquement, dit Paul, un mort ne pèche plus, il est mort au péché et vivant pour Dieu en Jésus-Christ Le Moi crucifié ne doit plus me dominer, car maintenant ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi; le croyant est identifié au crucifié et au ressuscité, et il vit sa vie dans la foi au Fils de Dieu (Gal 2.20).

Prenons l'exemple d'un chrétien qui est devenu dépressif parce qu'il ne peut accepter d'avoir une maladie chronique. Il ne suffit pas de l'exhorter à ne pas «en vouloir à Dieu»; il faut qu'il soit prêt à abandonner son «droit à la santé» (exigence dont il n'est peut-être pas conscient) et à faire confiance à Dieu. Il vivra une libération qui lui rendra sa joie.

Ce qui précède montre bien que la cure d'âme ne saurait se conformer à une série de règles, à une méthode rationnelle, mais qu'elle dépend, en fin de compte, des directives et de l'action du Saint-Esprit. Communiquer des vérités bibliques, qui par définition doivent mener à la liberté, n'est pas premièrement du ressort d'une quelconque méthode bien rôdée. La personne en difficulté ne peut être aidée spirituellement, ne peut être amenée à faire l'expérience de la sanctification si notre témoignage n'est pas doublé par la révélation que Dieu seul peut donner.

C'est en ce point que l'incompatibilité entre la relation d'aide chrétienne et les méthodes psychothérapeutiques devient évidente. Ces dernières exigent des preuves qui doivent confirmer l'efficacité des méthodes employées, alors que de telles preuves n'ont aucun sens en rapport avec la cure d'âme.


4. BUTS IRRÉCONCILIABLES

A. Buts de la psychothérapie

La discussion des buts et des valeurs normatives chez les thérapeutes et leurs patients n'a été engagée sérieusement que depuis une dizaine d'années. Ils ont été très différemment formulés par les différents courants psychologiques. En voici un très bref aperçu

1. Psychanalyse

Étant orienté du côté du modèle médico-scientifique, la question du but se pose de la manière la plus simple: le malade est considéré guéri quand les symptômes ont disparu.

Chez Freud, le but est atteint quand le patient a retrouvé la capacité d'aimer, de travailler, de jouir. Il doit pouvoir se respecter, savoir qu'il est quelqu'un. Cette parole de Freud est devenue célèbre: «Wo Es war, soll Ich sein.» (Le «ça» doit être remplacé par le «moi», le «ça» représentant les pulsions subconscientes, tandis que le «moi» désigne la personnalité.) Le but de la thérapie est de rendre le patient conscient de choses cachées dans le subconscient afin d'en avoir le contrôle.

Ce que cherche à atteindre le psychanalyste Alfred Adler est la réalisation du but que le patient s'est lui-même fixé, but quele thérapeute peut éventuellement l'aider à trouver. Pour Adler, le but principal est l'intégration de l'individu dans la société avec les valeurs éthiques qui lui sont propres. De ce point de vue, la consommation rituelle de cadavres humains par les cannibales serait à évaluer positivement! Cet exemple extrême montre bien combien une éthique communautaire peut être relative.

2. Behaviorisme

Cette thérapie veut premièrement éliminer des symptômes gênants tels que l'anxiété et le comportement inadapté, et stimuler un comportement positif dans la société. Vu que le but à atteindre est en fonction des symptômes du patient, la thérapie est différente pour chaque cas.

On cherche à éviter les abstractions trop générales. Ainsi, au lieu de parler d'une libération de l'anxiété, on préfère une formulation précise: «Le patient doit être amené à pouvoir prendre l'avion sans éprouver de la crainte.»

Lors d'un congrès réunissant des thérapeutes du comportement en 1984, en Allemagne, congrès placé sous le titre «Sortir de la crise», le gourou Ma Latifa fut invité à traiter le sujet «Méditation et thérapie». Autres sujets: «L'utopie, voie d'une vie meilleure», «La moitié du ciel», «Modèles de comportement, bonheur et santé». L'influence de l'idéologie humaniste n'est que trop évidente, de même que l'illusion que cette thérapie apporte le salut, alors que le behaviorisme se veut idéologiquement neutre.

3. Psychologie humaniste

Les buts se présentent plus différenciés que ceux de la psychanalyse, mais plus vagues que ceux du behaviorisme. Globalement, il s'agit de stimuler ce qu'il y a de «bon» dans la personne afin de mobiliser les forces de guérison inhérentes.

Reiner Bastine énumère les buts suivants

– mieux s'accepter avec ses faiblesses

– acquérir plus de sûreté dans le domaine des émotions, plus de contentement, plus d'équilibre

– plus de liberté intérieure, donc plus de détente

– moins d'anxiétés

– plus d'indépendance et d'initiative

– plus grande flexibilité dans la pensée et le comportement.

 

Même si des buts peuvent paraître parfaitement légitimes, la manière dont on croit pouvoir les atteindre sont en contradiction absolue avec la voie proposée par l'enseignement de la Bible. Car le but ultime consiste à se réaliser soi-même, à développer les potentialités du Moi – un but tout à fait égocentrique. Jusqu'où cela peut mener ressort de cette prière-incantation que formule l'initiateur de la psychologie de la forme, Fritz Perls: «Je suis moi et tu es toi. Je ne suis pas au monde pour répondre à tes attentes, et toi non plus pour répondre aux miennes. Je suis moi et tu es toi, et si le hasard veut que nous nous rencontrions, c'est merveilleux. Sinon, il n'y arien à faire.» Cette attitude risque de produire un égoïsme à outrance.

Nous constatons que tous ces courants se basent sur des valeurs très relatives. Comme l'homme est la mesure de toutes choses, lui qui est soumis aux changements culturels, ses valeurs éthiques subiront l'influence de ces changements.

Les concepts «sain» et «malade», «normal» et «anormal» sont aussi soumis à ce relativisme. Pour réduire la relativité à un niveau supportable, on part de trois critères selon lesquels une personne peut être considérée psychiquement «malade»:

1. Son comportement diffère de la moyenne statistique (critère objectif).

2. Elle est écrasée par la souffrance (critère subjectif).

3. Son état d'âme n'est pas conforme à la culture ambiante (critère socio-culturel).

Un dernier point est à considérer: l'influence inévitable du thérapeute sur le patient, qui adoptera insensiblement les valeurs éthiques du premier. Cela peut comporter des dangers.


B. Buts de la relation d'aide biblique

Le chrétien qui s'oriente vers les valeurs éthiques de la Bible ne caractérisera pas un état psychique de «maladie» ou «d'anomalie». Car notre comportement de pécheurs dévie toujours plus ou moins de ce qui, aux yeux de Dieu, serait «sain» ou «normal». Pour Dieu, seul est normal ce qui correspond à sa norme. Dans ce sens, Jésus-Christ seul peut-être considéré comme «normal». Rom 3.23 nous dit qu'il n'y a pas de distinction, tous les hommes ayant péché et étant dépourvus de la gloire de Dieu. Mais tout homme qui a reçu le salut en Christ est – toujours aux yeux de Dieu – virtuellement saint, juste et parfait, même si son comportement en est encore loin.

Le but final de tout chrétien, et donc aussi de toute cure d'âme biblique, est de devenir toujours plus semblable à Jésus dont il porte la vie en lui-même. Probablement que ce but n'est envisagé que par peu de chrétiens qui cherchent de l'aide. Leur souci est d'être délivré de leurs problèmes et de leurs symptômes afin d'être heureux, tout simplement.

Or la recherche du bonheur en soi est trompeuse, quels que soient les moyens employés. D'autre part, ceux qui cherchent à plaire à Dieu y trouvent accessoirement un bonheur d'une qualité supérieure. Selon L.J. Crabb, les thérapeutes chrétiens doivent être conscients à quel point la nature humaine est égoïste, de sorte que rien n'est plus facile que d'aider quelqu'un à atteindre un but centré sur son bonheur et son bien-être. En tant que membres du corps de Christ, nous avons à diriger les regards de l'interlocuteur sur le but biblique, qui consiste à le libérer de son égoïsme pour servir Dieu et vivre de manière à l'honorer. Les conseillers qui poursuivent ce but n'ont pas besoin de craindre l'influence qu'ils exerceront forcément sur leur vis-à-vis, vu qu'elle ne peut-être que bénéfique.

Le but de toute sanctification et donc de toute cure d'âme n'a jamais été mieux définie que par l'apôtre Paul: afin que nous servions à célébrer sa gloire (Eph 1. 12). Tout conseiller spirituel n'est qu'un instrument que Dieu utilise à cette fin. C'est pourquoi il ne considérera pas seulement l'individu, mais l'Église entière, car si un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui, et si un membre est honoré, tous les membres se réjouissent avec lui (1 Cor 12.26).


Résumé.

La psychothérapie est axée sur les valeurs passagères, alors que la cure d'âme est axée en premier lieu sur les valeurs éternelles. Les bienfaits de la relation d'aide doivent aller au-delà de la vie terrestre.

Si les effets de notre intervention spirituelle perdent leur signification au seuil de la mort, notre cure d'âme a manqué le but.

Roland ANTHOLZER

(traduction adaptée par Jean-Pierre Schneider avec la permission de l'auteur et des éditeurs)

© Promesses 1987 – No 80 – 81 -82

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DÉLIVRÉ DE L'HOMOSEXUALITÉ


Certains diront: Impossible! d'autres trouvent cela normal. Mon propos ce n'est pas d'entrer dans une polémique, mais de témoigner de mon combat dans le but d'aider le lecteur qui voudrait s'en sortir ou celui qui voudrait porter secours à une personne en détresse.

Mes parents, bien que spirituellement non-engagés, m'ont envoyé à l'école du dimanche. Adolescent, j'ai accepté Jésus-Christ dans ma vie, et «l'enfant insupportable est devenu bien sage» selon le témoignage familial. Très libre dans leur éducation, mes parents m'ont laissé aller dans une église évangélique où j'ai pu grandir dans la connaissance de la saine doctrine. C'est à cet âge-là que j'ai réalisé mon attirance vers les garçons. Aussitôt le combat contre mon péché a commencé, mais 1 Cor 10. 13: Aucune tentation ne vous est survenue qui n'ait été humaine; Dieu est fidèle et ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces, mais avec la tentation, il donnera aussi le moyen d'en sortir, pour que vous puissiez la supporter, me paraissait ne pas pouvoir s'appliquer à mon péché. «Car enfin», me disais-je, «un chrétien peut tomber dans tous les péchés, mais pas dans celui de l'homosexualité, et surtout pas continuellement.»

Aussi, c'est avec joie que j'ai envisagé le mariage lorsqu'un amour vrai est né avec une chrétienne de mon église. J'y ai vu la fin de mon esclavage. Très vite, cependant, j'ai dû réaliser que notre mariage n'avait pas apporté la solution à mon problème. Ma femme perdant son attrait, d'autres relations sont venues la remplacer, occasionnelles d'abord. Puis se sont succédés la drogue, les saunas spécialisés et les clubs privés pendant des années. Cependant, la lutte n'a jamais cessé, et les départs à zéro se sont multipliés, à un rythme difficile; pourtant j'espérais et je priais pour la délivrance totale. Il serait trop long de décrire toutes ces années remplies de larmes et d'espoirs qui m'ont conduit au plus profond dégoût de moi-même, à tel point que seule la mort m'apparut comme la solution.

Dans cette période, j'ai connu un amour profond avec un autre chrétien. Nous avons cru qu'à deux nous nous en sortirions, mais nous avons dû faire l'expérience de la vérité du texte dans Luc 6.39: Un aveugle peut-il conduire un aveugle? Ne tomberont-ils pas tous deux dans une fosse?

C'est à ce moment qu'un chrétien m'a parlé de ses problèmes (bien différents des miens), et j'ai pu me confier à lui. Nous avons prié mais aussi pleuré ensemble. Ce fut un réconfort que de se savoir compris, aidé et non rejeté. Oui, merci Seigneur d'avoir placé cette main tendue qui m'a retiré du désespoir pour me mener à la délivrance, même si elle me semblait impossible. C'est grâce à l'aveu de mon état de péché à ce frère qui m'écoutait que le demi-tour a pu commencer, même si je n'en étais pas encore conscient à ce moment-là. Vu mon état dépressif, il m'a conseillé de voir un psychiatre. J'en ai vu plusieurs, mais leur remède était inefficace, car ils préconisaient de m'accepter homosexuel, ni plus ni moins.

Tout se dégradait, moi et mon foyer qui ne tenait plus que par miracle. Enfin, j'ai fait la connaissance d'un psychiatre chrétien. Après de longs mois de luttes et de psychothérapie, j'ai pu retrouver mon équilibre mental. Luttes et psychothérapie, que cachent ces mots? Luttes il y avait, car j'avais le désir de sortir malgré tout de la dépression et du péché. La psychothérapie, m'a aidé à me confier à mon conseiller en lui racontant tout; alors j'ai réalisé que tout n'était pas fini, car Dieu pouvait me comprendre, alors que certains chrétiens ne le pouvaient pas. Il m'était impossible de comprendre un texte tel que 2 Cor 5.17: Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature.

Tous ces rendez-vous hebdomadaires furent autant de pas vers l'espoir qui renaissait en moi. Finalement nous avons pu prier ensemble. Un jour, d'un commun accord nous avons demandé, au nom de Jésus, le pardon et la délivrance de mon homosexualité. Je les ai reçus, et sa joie et sa paix ont été immédiates. Le combat n'était plus le même. Je n'étais plus désarmé ni vaincu. Je savais que la victoire existait puisque je la possédais. Cependant la guerre n'était pas finie, d'autant plus qu'il n'y avait pas que la sexualité dans mes relations, mais de l'amour et de l'amitié vrais.

Les ruptures n'ont pas été faciles. Quelques mois plus tard, Dieu a fait un second miracle en nous permettant, à mon épouse et moi, de nous redécouvrir. Nos relations sont devenues ce qu'elles n'avaient jamais été avant. Les tentations elles-mêmes ont changé quand j'ai réalisé quelles étaient devenues un réflexe, une habitude, un conditionnement qu'il fallait déprogrammer. Exemple: Lorsque je croisais un garçon que j'aurais dragué dans le passé, je réalisais que mon regard était instinctif, mais n'avait pas de but profond. À ce moment-là je me disais: «Bof, pourquoi faire?» Oui, ma vie est devenue différente, même si les tentations n'ont pas disparu entièrement.

Voilà des années que j'expérimente la victoire en Jésus-Christ. Je m'étonne même de ma passivité quand je rencontre un ancien «ami» ou que je croise un garçon. Enfin, après des années de souffrances, quelle joie de pouvoir vivre le pardon et la paix dans la délivrance de l'homosexualité. Cette délivrance est à la portée de chacun qui vient à Jésus pour confesser ses péchés et saisir le pardon et la victoire à la croix. Jésus est venu pour proclamer la délivrance aux captifs (Luc 4.18). Paroles empreintes d'amour et de justice.

Anonyme

© Promesses 1989 - 3 / No 89

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«EXORCISÉE DE SES DÉMONS», UN TÉMOIGNAGE SUR LES DÉRIVES DE CERTAINS GROUPES CHARISMATIQUES

J’écris cette lettre afin qu’elle serve de témoignage personnel, en ce qui concerne les activités des sectes dans ma région. 

Il y a à peu près 4 ans, ma femme s’est engagée dans un petit groupe de personnes qui prétendaient être des «prophètes» et des «prophétesses» de Dieu, et posséder une «connaissance secrète». Peu après son engagement, on dit à ma femme qu’elle était habitée par plusieurs «démons» qui avaient besoin d’être exorcisés. Cette affirmation la fît plonger dans une profonde dépression.

On lui donna plusieurs cassettes vidéo ainsi que des livres pour renforcer ce message. Je me rappelle encore les mois qui suivirent, lorsque je rentrais du travail, je la voyais en train de regarder ces cassettes, encore et encore, en pleurant. 

Ma femme ne mangeait plus, car on lui avait dit de jeûner. Elle ne dormait plus, car on lui avait dit de prier. Nous n’avions plus non plus de relations sexuelles – encore une autre règle. 

Ma femme fût finalement exorcisée de ses «démons» et elle commença à suivre toutes les pratiques proscrites par sa toute nouvelle foi. Elle témoigna dans l’Église Baptiste que nous fréquentions, et en résultat, on lui demanda de partir. Elle acheta aussi de nombreux livres et cassettes qui décrivaient les différents démons, ainsi que la façon de les reconnaître dans les personnes et les objets.

Durant la première année de son engagement avec le groupe, elle commença à assister à leur «camp», où tous les disciples de ce groupe se retrouvaient pour jeûner, expérimenter le manque de sommeil, la pression de ses pairs, travaillant sur eux-mêmes à leurs états de consciences altérés. 

Lors de ces séances, les participants faisaient des bruits d animaux, chassaient de démons, riaient incontrôlablement, certains devant même être physiquement retenu quand ils devenaient trop agressifs. 

Ma femme commença à verser notre argent au «camp» et à «l’église» de sa nouvelle foi. Elle a même essayé de me faire donner ma voiture à son pasteur, car il en avait besoin. 

J’ai appris qu’avant que cet homme ne devienne un pasteur «auto-proclammé», il avait eu affaire à la justice. La femme de ce pasteur est soi-disant une ancienne adepte d’une secte satanique, ce qui évidemment, la rend experte en ce qui concerne le fait de reconnaître les démons et les activités sataniques. 

Pour rendre les choses encore plus difficiles, on diagnostiqua un cancer à ma fille de 10 ans. Cela plongea ma femme encore plus profondément dans ces pratiques, afin de contenter les prophètes, dans le but d’essayer de la faire sauver par eux. Je résistais à cette idée après que j’eusse appris que dans un de leur camp, une personne pratiqua l’exorcisme sur mon autre fille de 6 ans. 

Finalement, à cause de mes critiques de tout cela, je suis devenu un «agent de Satan», qui essayait de tout faire pour empêcher que notre fille soit guérie. On dit à ma femme qui si elle entrait encore une fois dans notre maison, notre fille mourrait, et cela à cause des démons présents dans cette maison. 

Alors un jour, lorsque je rentrais à la maison, ma femme et mes trois enfants étaient partis. 

Une semaine plus tard, j’appris qu’elle était dans un foyer pour femmes battues, et qu’elle clamait que j’étais un mari abusif. 

En résultat direct de ceci, je suis en instance de divorce. J’espère que ce témoignage pourra aider d’autres gens.

(Rick Ross) ajouté le 27/11/2001


© Voxdei 27/11/2001

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LES FLEURS DE BACH   NE SONT PAS DE SIMPLES PLANTES MÉDICINALES


La gentiane (gentian) L'absorption d'une solution du Dr. Bach doit ouvrir «les canaux permettant d'accéder au MOI spirituel» et ainsi combattre les états d’âme négatifs tels que la peur, la culpabilité, mais aussi les défaillances de type jalousie colère ou égoïsme – une forme moderne d’autorédemption.


***

Hanspeter Nüesch

Lors D'une intronisation de type chamanique, un ancien homéopathe, le Dr. Edward Bach, aurait reçu une révélation lui indiquant le nom de 38 plantes «supérieures», dotées de vertus thérapeutiques particulières: rééquilibrage de l'esprit compensation de divers déficits psychiques. Les préparations du Dr. Bach sont censées améliorer les capacités psychiques et physiques, par une harmonisation du circuit énergétique du corps humain. Cette harmonisation serait rendue possible par le transfert des forces spirituelles contenues dans les fleurs, récoltées à l'état sauvage 

Lors de la récolte des simples (plantes médicinales), le procédé Bach requiert la plus grande attention. Il s'agit d'éviter toute destruction des cellules végétales, afin de garder intactes les forces spirituelles, la philosophie qui sous-tend la méthode curative du Dr. Bach est tout imprégnée de la pensée extrême-orientale de Dieu et de la rédemption. Dans son ouvrage «Selbshilfe in Bachblütentherapie» («Automédication et thérapie avec les fleurs de Bach», Mechthild Scheffer écrit: «De même que dans la création tout est unité, chacun de nous est en relation avec le cosmos par une gigantesque oscillation énergétique, universelle, toute-puissante, qui porte tour â tour le nom de force créationnelle, principe universel de vie, principe cosmique, amour en tant que vertu suprême, ou, tout simplement, Dieu.» En examinant attentivement cette méthode, nous voyons qu'il s'agit en fait d'un chemin de type autorédempteur, comme le confirme cette citation du Dr. Bach: «Soyons capitaines de nos âmes et maîtres de notre destin – je veux dire: laissons-nous guider et conseiller uniquement par ce divin qui se trouve au fond de chacun de nous». Selon le Dr. Bach, «les maladies et les dépressions surgissent chaque fois que nos personnalités refusent de se soumettre à ce moi supérieur... De tels états ne se manifesteraient pas si nous réalisions la toute-puissance de la divinité en nous, c'est-à-dire, nous-mêmes» («Soigne-toi toi-même»).

Outre les 38 plantes initiales, il existe sur le marché d'innombrables autres plantes présentant des vertus similaires; dans la revue Esotera 6/98, un article mentionne plus de 10 000 nouvelles essences de fleurs, dont certaines seraient capables d'influer sur la conscience de l'homme, voire d'induire des phénomènes médiumniques. Certains fabricants déclarent eux-mêmes «transférer des informations équilibrantes et des énergies supérieures vers les essences par le biais de la méditation et de la transmission de pensée. En tant qu'instruments des esprits, nous transmettons des messages avec leurs effets.»


* * *

Nature ou esprit?

Plaidoyer pour des méthodes naturelles authentiques

À partir de quand une plante devient-elle un médicament? Quand est-elle un instrument d'une doctrine ésotérique?

Rolf Nussbaumer L'auteur du présent article est droguiste et infirmier diplômé en psychiatrie. Il a un mandat de formation continue dans la clinique psychiatrique cantonale D'Herisau (AR); il est spécialiste en phytothérapie (traitement des maladies par les plantes).

De nombreuses personnes pensent que tout ce qui relève de la «chimie» est dangereux, tandis que tout ce qui a trait aux plantes est bon. À l'opposé, dans certains milieux chrétiens, on simplifie la situation à l'extrême, en affirmant que toutes les médecines dites alternatives relèvent de l'occultisme et du monde ésotérique.

Il est vrai que les plantes sont souvent à la source de thérapies alternatives les plus diverses, mais toutes ne reposent pas sur des systèmes philosophiques ou ésotériques.


Des méthodes différentes

Dans la phytothérapie, l'effet des plantes est examiné selon les critères des sciences naturelles. En revanche, certaines médecines alternatives intègrent des paramètres d'ordre mystique ou magique dans leurs considérations: le principe de cause à effet n'est plus déterminant, puisqu'il est doublé d'«énergies subtiles», d’«oscillations» et de «forces cosmiques». La fabrication de ces «médicaments» diffère également: dans la médecine scientifique, seules les plantes présentant des substances bien précises et attestées peuvent être retenues, alors que de nombreuses méthodes alternatives intègrent des paramètres astrologiques ou des effets de pendule.


De nombreuses méthodes 

Les thérapies parallèles ne manquent pas... Et le recours aux termes «naturel», «biologique», «inoffensif», «médecine douce» ou «globalisante», et tout aussi fréquent; il en va de même pour les concepts philosophiques religieux qui les sous-tendent. De nombreux patients se trouvent désorientés dans le méli-mélo de ce nouveau marché médical. En analysant l'origine de ces médecines alternatives, on découvre que la plupart d'entre elles proviennent de l'hindouisme ou du taoïsme.


Produits anthroposophiques 

Le système de pensée de Rudolph Steiner contient plusieurs éléments taoïstes et hindouistes: le corps éthéré correspond à la conception chinoise de l'énergie «chi», qui passe du macrocosme (l'univers) au microcosme (l'homme). La notion de polarité, telle que définie dans l'anthroposophie, a les mêmes caractéristiques que le yin et le yang. La «conscience universelle» est tirée de l'hindouisme: celui qui médite peut se fondre dans un tout universel. Autre trait spécifique à l'anthroposophie: l'intégration de rites et de paramètres astrologiques. En fait, le principe guérissant des médicaments anthroposophiques ne se situe pas au niveau de la plante elle-même, mais dans un double de sa substance: les anthroposophes cherchent à capter l'essence spirituelle de la plante par le biais d'une méthode spéciale et intuitive non sensorielle. Pour augmenter leurs effets, les plantes sont soumises à des forces cosmiques, ou à des biorythmes: semis, récoltes et conservation en fonction de constellations particulières; les forces cosmiques doivent être transmises au médicament par des mouvements, ou selon un système de réchauffement/refroidissement particulier. Certains produits anthroposophiques peuvent également être soumis à des principes homéopathiques (on les secoue pour qu'ils puissent capter les forces cosmiques en eux).


La phytothérapie n'est-elle qu'une alternative parmi d'autres? 

La phytothérapie peut-elle participer efficacement à la limitation des coûts de la santé? S'inscrit-elle dans le courant et les tendances modernes, ou résulte-t-elle de méthodes ésotériques douteuses?

Au XIXe siècle, les chercheurs ont réussi à isoler les substances actives des plantes, ce qui a confirmé plusieurs résultats connus de la médecine populaire. L'industrie pharmaceutique est née de ces découvertes, et un nombre croissant de plantes a été utilisé pour fabriquer des médicaments. C'est ainsi qu'est née, par exemple, la fameuse aspirine, à base d'acide acétylsalicylique (de salex = saule). La médecine populaire, à base de plantes, s'est donc maintenue à travers les âges, et elle a connu un grand essor ces dernières années. Mais la recherche scientifique a également amélioré ses résultats: les méthodes de travail modernes permettent désormais de synthétiser les substances actives les plus complexes, ce qui permet de confirmer ou de réfuter les effets attribués par la médecine populaire à telle ou telle plante.


Exemple de phytothérapie:

la rudbeckie rouge (lat: echinacea). Il y a des maladies pour lesquelles il n'existe pas de thérapie spécifique. Il peut alors s'avérer utile de stimuler directement le système immunitaire du corps; la rudbeckie rouge permet précisément de prémunir le corps contre les infections bénignes. L'effet anti-virus et anti-inflammatoire a été attesté par plusieurs recherches scientifiques. Une teinture à base de rudbeckie rouge est utilisée avec succès – sous forme de gouttes – dans la prophylaxie et le traitement des refroidissements et les états grippaux mineurs. Des investigations ont démontré que la durée d'une maladie bactérielle pouvait de la sorte être réduite de 13 à 9,8 jours, et de 12,9 à 9,1 jours en présence de virus. Toutefois, l'effet de stimulation du système immunitaire s'atténue si les gouttes sont prises au-delà de 14 jours.


Spécificités de la phytothérapie 

Il faut distinguer la phytothérapie, qui a des bases scientifiques, de la médecine populaire, qui repose sur des coutumes traditionnelles. Il peut arriver que des personnes combinent les deux types de soins, ou y associent des pratiques ésotériques ou astrologiques. Toutefois, la phytothérapie se démarque le plus souvent de l'homéopathie et des fleurs de Bach, méthodes qui reposent également sur les plantes, mais dont la composante philosophique joue un rôle déterminant.

Les limites de la phytothérapie

La phytothérapie a ses limites: l'effet de certains extraits isolés n'est pas comparable à celui de la plante toute entière. La plupart des plantes contiennent en outre jusqu'à 100 substances différentes! Pour de nombreux médicaments à base de plantes – comme pour ceux de synthèse, du reste – l'effet se limite aux symptômes de la maladie. Rares sont les médicaments capables de guérir le mal à sa racine.


Conclusion

La phytothérapie peut être envisagée aussi bien comme un domaine à part entière de la médecine que comme une médecine alternative parmi d'autres. Je pense que la phytothérapie peut être appliquée efficacement en complément d'une médication de chimio-synthèse classique; certains médicaments peuvent parfois se substituer à cette dernière. La phytothérapie peut être utile dans la prévention, pour soulager la douleur, mais aussi pour traiter des maux aigus et chroniques. Je suis convaincu que la phytothérapie peut remplacer, dans plusieurs cas, les médicaments classiques. Si nous voulons recourir aux plantes, il nous faut donc nous enquérir avec soin de leurs effets directs et secondaires, mais aussi de leurs limites.

Définition:

La phytothérapie est la science qui prévient et traite des maladies par les plantes (ou parties de plantes). Les phytothérapeutiques sont des préparations provenant de ces plantes ou de leurs dérivés.

Dr Manfred Heide


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Que signifie le terme «naturel»?

De nombreuses thérapies s'attribuent fort abusivement le label «naturel». Il me paraît donc important de définir ce qu'il faut entendre par «méthodes naturelles»; cette notion fort vague comprend en effet des éléments tels que l'eau, la lumière, le mouvement et, bien sûr, tous les végétaux. Mais pour être «naturel», un procédé ne doit prendre en compte que les phénomènes de cause à effet d'ordre physique pouvant influer sur l'organisme. C'est à ce titre que l'on peut parler de résultats de thérapies scientifiques.

Aujourd'hui, de nombreuses personnes considèrent l'acupuncture, l'homéopathie et d'autres thérapies comme des méthodes naturelles. Cette opinion se révèle fausse à l'examen, tandis que les thérapies suivantes peuvent être reconnus comme telles: la balnéothérapie, la climatothérapie, l'hydrothérapie (par ex. la méthode de Kneipp), l'électrothérapie, la diététique, la gymnastique, massages, la phytothérapie (traitement par les plantes).


«Do it yourself!» 

100 ml. de teinture d'echinacea coûtent plus de CHF 20.- dans le commerce. Si on la prépare soi-même, elle revient à CHF 2.- En voilà la recette:

Planter dans son jardin de la rudbeckie rouge. Après la seconde année, en juillet et août, il est possible de l'utiliser pour faire la teinture. Récolter la plante entière (sans les racines) de bonne heure le matin, la couper en morceaux de 1 cm. Mettre ceux-ci dans un verre foncé et remplir jusqu'en haut. Prendre ensuite de l'alcool (64% ou, mieux encore, éclaircir une solution à 80%), et remplir jusqu'au bord inférieur. Couvrir le verre avec son couvercle (ou son bouchon de liège); brasser de temps à autre. Après deux semaines, vider la solution en la filtrant.

Rolf NUSSBAUMER: «Phytotherapeutika», et «Alternativ- Medizin», édités par l'auteur. Ces livres sont disponibles en langue allemande uniquement et peuvent être commandés à l'adresse de Rolf Nussbaumer, Degersheinnerstr. 49, CH-9100 HERISAU

A lire également: «Tout savoir sur le pouvoir des plantes, sources de médicaments», du Prof. K. Hostettmann paru aux Éditions Favre.

© Avènement / Esotérisme (Hors série)

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JÉSUS ET LA MÉDECINE

Que penser des médicaments, des opérations chirurgicales, et de la médecine?


Ce soir je voudrais vous parler de ce sujet que j'ai intitulé: «Jésus et la médecine». Il y a beaucoup d'idées qui sont tordues dans les esprits des chrétiens parce qu'ils ont du mal à comprendre la profondeur de l'oeuvre de Jésus sur la Croix et de son oeuvre de guérison de notre corps comme du salut de notre âme. Et il y a beaucoup de fausses idées qui se sont introduites dans l'Église à propos de la médecine et de l'attitude du chrétien vis-à-vis de la médecine et de l'attitude de Jésus vis-à-vis de la médecine. On ne trouve plus aujourd'hui, en général, la foi vivante qu'il y avait du temps de Jésus et du début de l'Église de Jésus-Christ. Parce qu'au début de l'Église de Jésus-Christ, quand vous lisez le début des «Actes des Apôtres», juste après le retour de Jésus, à Jérusalem, tous les malades étaient guéris par la puissance du Saint-Esprit. Il suffisait que l'apôtre Pierre passe et son ombre au moins couvrait quelqu'un et ils étaient tous guéris. C'est bien marqué: tous guéris. Et dans le dernier chapitre des «Actes des Apôtres», ou l'avant-dernier, quand Paul débarque sur l'île de Malte des années et des années après la Pentecôte, il a guéri le père de Publius, le principal de l'île et on lui ramenait tous les malades de l'île et ils étaient tous guéris. Tous par la même puissance spirituelle!

 

Et nous savons qu'historiquement par la suite, vers le deuxième, troisième siècle quand la puissance du Seigneur et de la foi a diminué les hommes n'ont plus vu autant de miracles qu'auparavant. Ils ont commencé à construire toute une série de doctrines et introduire la pratique de la médecine en demandant à Dieu de la bénir pour la guérison de malades dans l'Église. Je suis sûr qu'il n'y a pas de sujet, à part celui du Salut par la foi, il n'y a pas de sujet qui suscite tant d'opposition de la part du diable, que celui de la guérison divine par la foi, parce que le diable sait très bien que la guérison fait partie de l'oeuvre de Jésus à la Croix. Ce n'est pas quelque chose qui est indépendant de la rédemption. Dans l'esprit de beaucoup de chrétiens, ils mettent d'une part le salut par la foi en Jésus qui pardonne les péchés etc., et la guérison qui est à part, qu'on peut demander à Dieu qui l'accorde ou pas, selon son bon plaisir. Ils en font quelque chose séparé de l'oeuvre de la Croix. Or il faut bien comprendre que la guérison est comprise dans l'oeuvre de la Croix. 

La guérison est incluse dans le sacrifice de Jésus, et dès qu'on touche au thème de la guérison divine par la foi en Jésus, on déclenche une opposition terrible dans les milieux chrétiens, qui est stimulée par l'enfer. Parce qu'on ne veut pas entendre parler de guérison par la foi. Le diable ne veut pas en entendre parler. Il sait que s'il touche à ce domaine, il touche à quelque chose de très sensible pour le Seigneur. Il fait tout ce qu'il peut pour cacher cette vérité aux yeux des enfants du Seigneur, et même il a réussi à introduire des doctrines qui vont jusqu'à dire qu'il nous faut être malade, parce que c'est bon spirituellement. C'est un cadeau spirituel du Seigneur! Il faut souffrir. Dans certaines religions il est dit qu'il faut se charger de nos souffrances, comme Jésus s'en est chargé. Il faut même souffrir pour les autres, pour les racheter. Cela va jusqu'à des aberrations épouvantables qui sont des abominations aux yeux du Seigneur. Jésus veut rétablir la vérité! Et la vérité c'est qu'il a tout accompli à la Croix. À la Croix il a accompli une oeuvre de rédemption parfaite, qui touche l'esprit, l'âme et le corps de tous les hommes, de l'humanité tout entière. Il veut nous faire comprendre qu'il y a un rapport étroit entre la maladie et le péché. Le péché a souillé complètement la race humaine. 

Nous savons qu'au début il n'en était pas ainsi. Il a existé un temps béni ou l'homme et la femme étaient sur cette terre sans une seule maladie, sans une seule ride. Ils ont été créés par Dieu parfaits à tout point vu. Ils étaient beaux, ils étaient parfaits, ils étaient saints; saints de sainteté, saints d'âme, de corps et d'esprit. Ils étaient dans un état splendide merveilleux. Ils étaient dans la communion avec le Seigneur dans le jardin d'Éden. Pas de morts, pas de pleurs, rien du tout. On ne peut même pas imaginer ce que c'était, mais la terre où nous sommes aujourd'hui a connu une période bénie. Tant que le péché n'est pas rentré dans le coeur de l'homme et de la femme, ils étaient en communion dans le jardin d'Éden avec Dieu qu'ils voyaient face à face. Je ne sais pas combien de temps cela a duré entre leur création et le moment où ils ont péché, mais pendant cette période bénie ils étaient dans la puissance et la présence du Saint-Esprit. Ils ne connaissaient même pas le mal, ils n'avaient jamais connu le péché, et ils étaient dans toute l'autorité que le Seigneur avait donnée à l'homme, le sommet de sa création, l'homme dans toute son intelligence, sans aucun défaut. Et quand le péché est entré, l'épitre de Paul aux Romains, au chapitre 6 nous dit que quand le péché est entré, la mort est entré avec, la maladie aussi bien sûr, puisque la maladie quand elle n'est pas arrêtée par le Seigneur ou par quelque chose, conduit toujours à la mort. Même si nous ne sommes pas malades, il va falloir mourir un jour, parce que c'est la rançon du péché. Mais en Christ nous avons été rachetés de cette malédiction. Il nous a entièrement rachetés de la malédiction du péché, et de toutes ses conséquences, y compris de la maladie, de toute infirmité, dès à présent sur cette terre. 

Nous attendons encore la résurrection du corps, puisqu'elle n'est pas encore venue, elle ne sera manifestée que quand Jésus va venir nous chercher. Là en un clin d'oeil nous serons changés, et ce qui est mortel disparaîtra, et en un clin d'oeil nous serons changés avec un corps glorieux qui est un corps immortel, et nous monterons à la rencontre du Seigneur dans les airs. Mais déjà maintenant Dieu nous a acquis la résurrection par le sacrifice de Jésus, et en attendant la résurrection, la rédemption de notre corps, il veut nous donner la santé de notre corps, même si on a encore un corps qui est soumis à la vieillesse et à la mort. Il veut nous donner une santé parfaite dans ce corps que nous avons maintenant. Il veut nous guérir de toute maladie et de toute infirmité, parce qu'Il s'en est chargé à la Croix. Pour cette seule raison qu'Il a inclus la guérison de notre être entier dans son sacrifice à la Croix. Dieu qui voyait nos difficultés, qui voyait que nous étions dans la mort jusqu'au cou, a envoyé son Fils Jésus avec une mission bien simple, difficile, mais simple, qui était de dire: Jésus tu vas les racheter du péché et de la mort, tu vas les racheter de toutes les conséquences du péché qui sont rentrés dans leur vie, de la mort, de l'infirmité de ce cortège épouvantable de catastrophes, de maladies que l'on voit aujourd'hui abattues sur l'humanité! 

Regardez, je ne dirai même pas dans le monde, regardez dans la plupart de nos églises chrétiennes, le nombre de malades, le nombre de perclus, le nombre de cancers, le nombre de maladies incurables, le nombre de frères et de soeurs en Christ qui sont là, accablés d'un pesant fardeau et qui aspirent après la délivrance et qui ne la voient pas venir, alors qu'elle est incluse dans le sacrifice de Jésus. Nous avons besoin de prier le Seigneur qu'Il nous remplisse de son Esprit pour faire de nous des ouvriers dans sa moisson pour aller porter la guérison, le salut, la délivrance à tous ceux qui en ont besoin, en commençant par nous, en commençant par notre propre église, là où nous sommes, que nous soyons remplis du Saint-Esprit et de foi pour faire comme Philippe le diacre ou d'autres, ou Étienne ou les autres qui accomplissaient des miracles, des signes et des prodiges au nom du Seigneur Jésus. Il n'y a pas d'autre nom par lequel nous puissions être sauvés et guéris que le nom de Jésus-Christ. C'est un nom qui est au-dessus de tout nom. Il a vaincu Satan à la Croix. Il a vaincu la maladie, l'infirmité, Il veut planter dans le coeur de ses enfants sa Parole, pour qu'elle stimule leur foi et qu'ils voient l'autorité dont nous sommes revêtus en Jésus-Christ vis à vis de n'importe quelle maladie, de n'importe quelle infirmité qui peut frapper son Église et qui peut nous frapper nous. N'acceptons pas cela!

Dès que nous sentons la moindre maladie ou la moindre infirmité venir, plaçons-nous devant le Seigneur pour voir ce qui ne va pas, mais fondamentalement nous savons que c'est une oeuvre de Satan, et Jésus est venu détruire toutes les oeuvres de Satan à la Croix. Alléluia! Donc, la cause de nos maladies n'est pas matérielle, elle est spirituelle, toujours! Toujours! La cause des maladies, ce n'est pas les virus, ce ne sont pas les microbes, ce ne sont pas toutes ces causes apparentes immédiates de la contagion ou de ce qu'on peut imaginer comme cause scientifique, matérielleÉ la cause de nos maladies est toujours spirituelle. C'est le péché qui est rentré dans la race humaine et avec le péché la mort. Et en plus, ensuite, sont rentrées toutes ces pensées, ces idées, ces choses négatives qui ont fini par envahir le coeur de l'homme, la peur et la crainte, la crainte de la maladie, la crainte de la mort. C'est Satan qui tient les hommes par la crainte de la mort, il est bien dit qu'il a la puissance de la mort et c'est lui qui tient captif l'humanité par la crainte de la mort, la crainte de la maladie! Mais nous qui sommes rachetés par le sang de Jésus nous n'avons ni à craindre Satan ni à craindre la moindre maladie, la moindre infirmité. Nous en sommes délivrés par le Seigneur Jésus et nous avons à résister à Satan par la foi. Nous devons voir les malades guéris, et quand nous sommes nous-mêmes attaqués, nous devons nous défendre par La Parole du Seigneur et par Son Esprit et nous verrons la victoire se manifester. 

La maladie a toujours une cause spirituelle, c'est le péché. Je ne parle pas là du péché d'un individu particulier, je parle du péché de la race humaine tout entière. Le péché est entré avec Ève, avec Adam, il a contaminé la race entière. Maintenant la race humaine tout entière est contaminée par le péché, par la mort et par la maladie. Mais nous avons été rachetés, rappelez-vous les Hébreux dans le désert, 40 ans de marche dans le désert, il est bien écrit qu'ils n'ont connu ni fatigue ni maladie, tant qu'ils étaient en communion avec le Seigneur. La maladie et la peste sont venues seulement chaque fois qu'ils se rebellaient contre Dieu, chaque fois qu'ils protestaient contre Moïse ou contre Dieu, chaque fois qu'ils étaient en révolte, en rébellion. C'est ce que veut dire le mot péché, cela veut dire désobéissance, rébellion. À ce moment-là, les Hébreux ouvraient la porte à Satan qui les frappait par la maladie et par la mort. Mais chaque fois qu'ils se repentaient, chaque fois qu'ils faisaient l'expiation et chaque fois qu'ils confessaient leurs péchés en demandant au Seigneur de les guérir, le Seigneur immédiatement intervenait. 

Rappelez-vous toutes les fois où ils ont murmuré dans le désert, à chaque fois la peste, ou la maladie, ou la mortalité, est venue, à chaque fois ils ont dû se repentir et Dieu dans Sa grâce a envoyé la guérison. Et tant qu'ils étaient en communion avec le Seigneur, il n'y en a pas eu un seul qui était malade sous l'Ancienne Alliance. Et nous qui sommes sous une meilleure alliance, nous serions moins bien traités! Voyez combien bas est tombée l'Église aujourd'hui au point de vue spirituel. Aujourd'hui je relisais ce merveilleux livre d'Andrew Murray sur la guérison divine intitulé: «Jésus guérit les malades». Andrew Murray était un pasteur originaire de Nouvelle Zélande, il a exercé son ministère en partie en Afrique du Sud anglophone comme prédicateur de l'Église réformée hollandaise d'Afrique du Sud au début du siècle. Il avait été malade lui-même, arrêté pendant deux ans dans son ministère et cela l'a obligé à piocher dans La Parole de Dieu pour voir qu'elle était la volonté de Dieu pour lui. Et il y a redécouvert la volonté de Jésus de guérir les malades, il s'est confié dans le Seigneur, il a été entièrement guéri, il a repris son ministère, il a écrit un livre merveilleux sur la guérison divine. Ce livre a été bien reçu au début, mais peu à peu il causait tellement de problèmes, parce que cela mettait le doigt sur l'incrédulité de l'Église, que finalement il y a eu une montée d'opposition terrible contre lui et contre ce livre et on a fini par lui demander de retirer son livre de la circulation et de ne plus prêcher dans l'Église réformée hollandaise où il était, sur la guérison divine par la foi en Christ. Vous vous rendez compte! Dieu donnait une lumière merveilleuse qui aurait pu éclairer, qui a éclairé tous ceux qui étaient là et qui la recevaient, ils ne l'ont pas reçue, ils l'ont rejetée, ils ont voulu fermer la bouche au prophète du Seigneur qui parlait. Il ne faut pas nous attendre, quand nous parlons de guérison divine par la foi, à être reçus à bras ouverts par l'Église de Jésus-Christ. 

La majorité de l'Église visible de Jésus-Christ sera opposée. Mais qu'est-ce qui compte, mes biens aimés, qu'est-ce qui compte? Proclamer l'Évangile de Jésus-Christ dans les persécutions, ou fermer la bouche devant l'opposition? Il vaut mieux obéir à Dieu qu'aux hommes, il vaut mieux faire la volonté de Dieu que faire la volonté des hommes. Il vaut mieux faire la volonté de Dieu dans l'amour et dans la paix, proclamer ses vérités et voir les malades guéris et les démoniaques délivrés et glorifier Dieu, plutôt que de se laisser prendre par l'incrédulité ambiante. Dieu veut sauver tous les hommes parce qu'Il les a tous rachetés en Jésus-Christ d'avance s'ils croient. Il veut guérir tous les hommes pour la même raison, puisque Christ les a rachetés de la malédiction du péché et de la mort et de la maladie qui sont associés. Donc, Il veut absolument sauver tous les hommes, et Il veut guérir tous les hommes. Et si quelqu'un dit: «Moi je veux bien que Jésus me guérisse s'Il le veut», j'admets que quelqu'un pose cette question, à condition qu'il ne connaisse pas la Parole de Dieu. Dans l'Évangile, le lépreux a dit à Jésus: «Seigneur, si tu le veux, guéris-moi», et Jésus lui a aussitôt répondu: «Je le veux». Ceux qui disent: «Je demande que Jésus me guérisse s'Il le veut» ne font que confesser leur incrédulité par rapport à la Parole ou leur ignorance de la Parole, parce que dans la Parole c'est clairement dit que Jésus le veut. Il a guéri tous les malades qui lui demandaient, parce qu'il est écrit qu'Il s'est chargé de nos maladies et de nos infirmités. 

Le Seigneur veut nous faire comprendre que Dieu veut guérir tous les malades, sans une seule exception. Mais s'Il ne le fait pas, c'est parce qu'un certain nombre de conditions ne sont pas remplies. Et la cause de maladies non guéris, c'est d'abord l'incrédulité de l'Église aujourd'hui. C'est aussi son ignorance de la Parole du Seigneur. C'est aussi parce que la vie du malade ne correspond pas aux demandes et aux exigences du Seigneur. Il y a des manques de pardon, il y a des récriminations, il y a des infidélités, il y a toutes sortes de choses qui ne sont pas réglées devant Dieu et qui empêchent le Seigneur d'agir, mais tout cela ne veut pas dire qu'Il ne veut pas guérir. Il veut guérir! 

Le Seigneur n'a pas à côté de Lui une machine, on met une prière dans la fente et on tire et on reçoit une guérison, cela ne marche pas comme cela. Il faut que des conditions simples soient réunies et en particulier qu'on ait un coeur honnête et bon devant Dieu. Tous les malades qui suppliaient Jésus n'étaient certes pas tous des saints au point de vue de leur vie personnelle, mais ils désiraient dans leur coeur s'approcher du Seigneur pour qu'Il les touche et quand Jésus touchait un corps, Il touchait toujours l'âme et l'esprit en même temps. Il y avait une telle manifestation de l'amour et de la gloire du Seigneur, que plusieurs de ceux qui étaient là, en voyant Jésus les toucher, les guérir, disaient: Il y a quelque chose dans cet homme que moi je veux connaître, je veux aller plus loin pour Le connaître. Certains au contraire, sont partis simplement avec leur guérison, mais cela n'a pas empêché le Seigneur de les guérir quand même, parce qu'Il veut le faire pour montrer Sa puissance et sa bonté. Ce soir, je voulais insister sur ce sujet, et surtout vous montrer comment l'introduction de la médecine dans l'Église ne fait que prouver que le remède ne peut pas être dans le recours à la médecine quand on est vraiment rempli du Saint-Esprit. 

Cela ne veut pas dire qu'il faut avoir une attitude critique et juger les chrétiens qui ont recours à la médecine. Le Seigneur ne veut pas que nous critiquions ceux qui ont recours à la médecine. S'ils vont voir les médecins, c'est justement parce qu'ils ne trouvent pas dans l'Église une foi assez vivante pour leur apporter ce que Jésus veut leur donner gratuitement. Les conducteurs, et l'Église dans son ensemble, ne manifestent pas une foi assez vivante dans la guérison de Jésus. Alors, beaucoup vont voir les médecins parce qu'ils ne trouvent pas la puissance du Seigneur dans l'Église. Si Jésus était là sur cette terre, les foules et les multitudes se précipiteraient vers Lui, ils recevraient sans médecin et sans opération des guérisons merveilleuses par la seule puissance du Saint-Esprit. Mais comme la puissance du Saint-Esprit n'agit plus comme le Seigneur le voudrait aujourd'hui, l'Église a accepté que la médecine rentre et cela ne va plus comme le Seigneur voudrait. 

Aujourd'hui, les chrétiens ont deux possibilités fondamentales quand ils sont malades: ou se tourner vers la médecine, ou se tourner vers Dieu. La troisième possibilité, qui consiste à se tourner à la fois vers la médecine et vers Dieu, pour moi, n'est pas meilleure que le fait de se tourner entièrement vers la médecine. Parce que quand on se tourne vers la médecine et vers Dieu, qu'est ce qu'on fait? On dit: «Seigneur, tu me vois, je te demande d'intervenir et de bénir ce qui va être fait, sers-toi du médecin, sers-toi de ces médicaments, bénis Seigneur et utilise ces choses pour me guérir par ta puissance etc.» Mais quelle différence y a t-il entre cette attitude et l'habitude du païen qui va trouver le même médecin, qui va lui donner les mêmes médicaments, le même traitement et qui, lui ne priera pas Dieu. On peut dire que le Seigneur, dans sa compassion aura quand même écouté la prière de ses enfants qui n'ont pas été enseignés et Il va les garder d'une manière particulière, mais ce que le Seigneur veut, ce n'est pas de nous laisser dans cet état de compromis vis à vis de sa Parole, c'est de nous faire comprendre qu'il y a un bien meilleur chemin que cela, une meilleure voie que de faire confiance à la médecine seule ou à la médecine mélangée à la prière, c'est de faire confiance à Dieu seul qui par la puissance de Son Esprit comme Il nous l'a prouvé dans sa Parole intervient d'une manière bien plus grande et bien meilleure pour la guérison des malades. 

Si en tant que chrétiens nous avons recours de près au de loin à la médecine des hommes, même si c'est un médecin chrétien, pour moi je mets cela dans la même catégorie, c'est-à-dire qu'on a quand même recours à la médecine. Si un chrétien a recours à la médecine, cela veut dire premièrement qu'il fait appel à une puissance qui est très limitée, c'est la puissance de l'intelligence humaine associée à la puissance des médicaments, des plantes ou des produits chimiques qui ont leurs propriétés, mais qui sont pris comme médicaments. Donc, on va compter sur les lois naturelles que Dieu a créées dans Sa nature au niveau des plantes et des produits divers et sur l'intelligence humaine qu'Il a crée, mais en aucun cas on ne va compter sur la puissance surnaturelle de Dieu. Quand j'entends quelqu'un me dire: Ah, mais c'est Dieu qui a créé les médecins, après tout il faut s'en servir, je dis, non, ce n'est pas Dieu qui a crée les produits médicaux, c'est Dieu qui a créé l'homme, Il lui a donné une intelligence et à cause de la séparation entre Dieu et l'homme, l'homme a du utiliser son intelligence pour se débrouiller dans cette vie qui était sans Dieu maintenant, et comme il avait une belle intelligence qui lui était donnée par Dieu, il a développé toute une série de systèmes par l'observation et par l'expérience pour trouver des médicaments et trouver des traitements qui permettent de répondre aux maladies. 

Actuellement la science médicale a fait des progrès énormes mais elle est extrêmement limitée, tout à fait limitée par rapport à la toute puissance de Dieu. Est-ce qu'on a un médicament aujourd'hui qui peut créer un oeil là où il n'y en avait pas, est-ce qu'on peut trouver un médicament ou une opération qui va remplacer les organes d'une femme qui ont été enlevés pour qu'elle ait à nouveau des enfants, est-ce qu'on va trouver un médicament ou une opération qui va remettre un tympan neuf, je veux dire vivant, ou des dents neuves là où elles ont disparues, ou qui va recréer ou faire rallonger une jambe, où qui va créer une main entière là où il y a un moignon? Ce sont des choses que Dieu fait. Est-ce que vous connaissez des traitements ou des médicaments qui font cela? Jamais, jamais! Ce que font les hommes, c'est de trouver des choses qui arrivent à donner à la pauvre nature humaine malade quelques béquilles et même à lui donner la guérison quand ce n'est pas trop grave, quand ce n'est pas incurable; mais il y a actuellement de plus en plus de maladies que les hommes n'arrivent pas à guérir, que les hommes n'arriveront jamais à guérir, ou alors s'ils arrivent à les traiter c'est par la chimiothérapie, par la chirurgie, qui est un constat d'échec, on ne peut pas guérir, alors on enlève le membre. C'est un constat d'échec complet, complet! 

Les hommes font ce qu'ils peuvent pour trouver une science médicale de plus en plus développée mais elle est complètement limitée et on arrive à la fin des temps, il y a de plus en plus de maladies bizarres et graves qui sortent de tous les coins du monde et les hommes sont dans une course qui est perdue d'avance parce que la cause, elle est spirituelle. Ils ont recours à quelque chose qui est tout à fait insuffisant. Le fait d'avoir recours à la médecine pour un chrétien, c'est simplement faire preuve de notre bas niveau spirituel, et quand je dis cela, ce n'est pas dans un sens de critique ni de mépris, pas du tout, parce que le Seigneur me donne de la compassion pour mes frères et soeurs malades et Il me demande de leur apporter la Parole du Seigneur. Il me demande de les aider à ouvrir les yeux sur leur situation. Je ne dis absolument pas cela dans un mépris quelconque, quand je dis bas niveau spirituel, je veux dire qu'on était dans la déchéance spirituelle à cause du péché, c'est cela la chute: déchéance, cela veut dire chute. On a chuté à cause du péché et on n'a pas compris que Dieu nous a relevé en Jésus-Christ. 

On n'a plus à vivre dans cette déchéance spirituelle et faire comme les gens du monde, les pauvres, eux qui n'ont que la médecine des hommes. S'ils n'avaient pas la médecine des hommes ils s'en sortiraient encore moins bien, mais nous chrétiens qui avons été rachetés par Jésus, qui avons été remis debout, remis d'aplomb par la puissance du Seigneur, on va avoir recours à des moyens qui ne font que prouver notre déchéance spirituelle par rapport à ce que Jésus a accompli. On va encore utiliser des moyens qui sont utilisés par ceux qui sont encore dans la chute et on va essayer de les mêler à la foi et à des prières chrétiennes pour demander la bénédiction de Dieu. On ne se rend pas compte de la tristesse que cela procure au coeur du Seigneur qui a tout accompli à la Croix. 

Le Seigneur veut intervenir par la puissance de Son Esprit et de la foi qui est stimulée par Sa Parole pour nous montrer comment Il faisait du temps où Il était sur la terre et Il veut faire la même chose aujourd'hui. Et nous, allons-nous continuer à utiliser des moyens qu'on utilisait quand on était dans la chute, alors qu'on est racheté? 

Si les hommes utilisent la médecine dans le monde qui nous entoure, c'est parce qu'ils n'ont pas Dieu. Comme ils n'ont pas Dieu, il faut qu'ils utilisent leurs sens, leur intelligence, leurs réflexions pour trouver des moyens pour guérir les maladies innombrables qui viennent. Ils ne voient pas que la cause est spirituelle, ils ne peuvent donc pas utiliser des moyens spirituels, ils vont donc utiliser des moyens charnels qu'utilisent les sens, qu'utilisent l'incrédulité de l'homme et son intelligence pour trouver des solutions. 

Et nous, on va laisser ces pauvres moyens-là, ces moyens humains, même s'ils sont puissants au niveau humain, on va laisser ces choses rentrer dans l'Église de Jésus pour demander que cela guérisse nos maladies et nos infirmités! Alors que Dieu est prêt à manifester Sa puissance glorieuse jusqu'à ressusciter des morts, jusqu'à recréer des membres vivants là où il n'y en avait plus, jusqu'à nous mettre dans un état de perfection complète comme Il le veut, Lui! 

Et on ne va pas Le laisser agir à cause de l'incrédulité, à cause du matérialisme, à cause du développement de la science des hommes qui se développe de plus en plus, et tout cela rentre dans l'Église et les chrétiens y ont recours de plus en plus parce que leur foi dans le Seigneur, dans Sa puissance, a diminué, diminué, au point de ne presque plus exister aujourd'hui. 

Le fait d'avoir recours à la médecine démontre aussi notre paresse spirituelle, une grande paresse spirituelle parce que c'est beaucoup plus facile d'avoir recours à des moyens humains qui sont à notre portée et qui ont montré leur relative efficacité dans beaucoup de maladies. Sauf dans les maladies incurables où là on fait ce qu'on peut, on fait traîner les choses, mais on n'a pas compris que quand on a recours à la médecine des hommes, on fait preuve de paresse spirituelle. Pourquoi? Parce que quand la maladie frappe, si on veut utiliser les moyens spirituels que Dieu nous donne, cela nous demande un effort supplémentaire par rapport à celui qui va utiliser simplement la médecine des hommes. Il ne va pas se poser de questions sur l'origine de cette maladie, il ne va pas se demander s'il y a un péché dans sa propre vie, il ne va pas se demander s'il y a quelque chose qui a peut être attiré un châtiment de la part du Seigneur, il ne va pas se demander si c'est un démon qui est en train d'attaquer directement et contre lequel il faut se défendre! On ne va pas se poser ces questions, on va aller voir le médecin, suivre le chemin du monde et prendre le chemin de la paresse spirituelle pour se dire: «Il y a des moyens, il y a des traitements qui sont bons, qui sont efficaces, alors allons-y, prenons nos pilules et prenons nos médicaments, cela va toujours nous faire du bien comme à ceux du monde». Ça nous évite de faire ce que l'apôtre Jacques demande de faire aux chrétiens malades: «Qu'ils appellent les anciens de l'Église et que ceux-ci l'oignent en priant la prière de la foi au nom du Seigneur Jésus et le malade sera relevé par la puissance du Seigneur et s'il a commis des péchés, il sera pardonné. 

Confessez donc vos péchés les uns aux autres afin que vous soyez guéris». Voyez, cela évite de faire tout cela, on n'a pas à appeler les anciens, les anciens n'ont pas à se préparer dans la foi, à visiter les chrétiens qui les appellent, les chrétiens n'ont pas à confesser leurs péchés, à demander à Dieu de sonder leurs coeurs pour voir qu'elle est la cause éventuelle de cette maladie. Donc, tout cela on l'élimine du processus, on n'a pas besoin de faire toutes ces choses! Parce que quand la maladie frappe un chrétien, c'est toujours un appel à s'approcher du Seigneur pour recevoir de Lui une lumière supplémentaire, recevoir de Lui une puissance spirituelle supplémentaire, un éclairage ou une foi supplémentaire par rapport à la Parole et au moyen que Dieu veut utiliser. 

Lorsque la maladie frappe c'est toujours un appel du Seigneur pour dire: «Approche-toi de moi, je veux te parler, je veux te guérir, je veux te faire du bien, je veux te révéler ma Parole, je veux que tu passes davantage de temps pour comprendre». Et si on ne le fait pas devant le Seigneur, on fait preuve de complète paresse spirituelle, on se dit qu'il y a des traitements, qu'il y a des médecins, des hopitaux: «Eh bien allons-y, tout le monde le fait, pourquoi pas nous, puisque cela a marché pour mon frère et ma soeur, il se fait traiter, cela a bien marché et bien pourquoi pas pour nous, cela évite beaucoup de fatigue». Le fait de faire appel à la médecine, je l'ai dis un peu, mais je le répète parce que c'est important, c'est faire appel aux lois de la nature, à l'intelligence humaine et pas à la puissance surnaturelle de Dieu. 

Notez bien cela. 

Chaque fois que nous faisons appel à la médecine, même si on prie en tant que chrétiens pour que Dieu bénisse le traitement et les médicaments, on fait appel à la puissance de l'homme ou de la nature mais pas à la puissance surnaturelle de Dieu. Or, vous savez ce qui est écrit dans Jérémie 17: «Béni soit l'homme qui se confie en Dieu et dont l'Éternel est l'espérance, malheur à l'homme qui se confie dans l'homme et dans les grands» etc. et dans leur science, malheur surtout quand c'est quelque chose qui a été acquis pour nous à la Croix par le sacrifice de Jésus. Cela offense grandement le Seigneur de voir que nous négligeons le secours spirituel du Seigneur pour aller chercher le secours de l'homme qui n'est que néant. Qui n'est que néant et qui est promis à la malédiction de Dieu si nous recherchons le secours de l'homme et de l'intelligence humaine. Si vous voulez le passage, c'est dans Jérémie 17, au verset 5: «Maudit soit l'homme qui se confie dans l'homme, qui prend la chair pour son appui, et qui détourne son coeur de l'Éternel! Il est comme un misérable dans le désert». 

Alors, mes bien-aimés, n'essayez pas de me dire: «Mais, moi je ne détourne pas mon coeur de l'Éternel, parce que même si je suis allé voir le médecin, j'ai quand même prié le Seigneur et le Seigneur sait que mon coeur est attaché à Lui, donc je Lui fais confiance! Là, en disant cela, il faut que je te le dise, tu te séduis toi-même, parce que tu ne fais pas entièrement confiance au Seigneur, tu avoues simplement que ta foi n'est pas au niveau que le Seigneur le voudrait, donc tu as besoin de te rapprocher de Lui, de Sa Parole, pour qu'Il stimule ta foi et tu as besoin de te rapprocher de Jésus qui est l'auteur et le consommateur de ta foi pour qu'Il te donne par Sa Parole et Son Esprit la foi nécessaire pour résister par la foi à cette maladie et pour voir la puissance surnaturelle de Dieu venir te guérir. 

Mais si tu dis que tu as confiance en Dieu et qu'en même temps tu vas consulter les médecins pour qu'ils te soignent, il y a une contradiction complète dans cette attitude, tu ne fais pas vraiment confiance au Seigneur. Tu fais vraiment confiance au Seigneur quand tu as compris Sa Parole, que tu as compris que l'oeuvre de Jésus à la Croix inclus ta guérison, que tu es déjà guéri aux yeux du Seigneur par son sacrifice, de même qu'Il s'est chargé de tous tes péchés et que quand tu arrives avec un coeur repentant et reconnaissant, Il les efface tous par Son sang, déjà d'avance Il a pris sur Lui toutes tes maladies, toutes tes infirmités et d'avance par Ses meurtrissures tu es guéri, tu as besoin de le comprendre et de le réaliser et de faire confiance au Seigneur à cent pour cent. Cela exige une entière consécration de ta vie au Seigneur, ce qui n'est pas le cas si tu as recours aux moyens des hommes. Tu ne peux pas dire devant le Seigneur: «Seigneur, je me suis entièrement consacré à toi et je compte sur toi seul, sur ta Parole, et sur la puissance de ton Esprit pour me remettre en bonne santé». 

Si tu as recours en même temps à la médecine des hommes, tu ne peux pas faire les deux en même temps, tu ne peux pas avoir cette attitude de compromis, ce n'est pas possible! Si tu as cette attitude de compromis, je pense qu'il faut que tu t'approches davantage du Seigneur, pour que tu t'en repentes devant Dieu. Je te dis cela sans esprit de jugement. Là où cela devient dangereux dans l'Église de Jésus, c'est quand on prêche ces choses avec un esprit de jugement et quand on commence à se juger les uns les autres parce que l'un a la foi, il ne va pas voir le docteur, l'autre n'a pas la foi, il va le voir, alors il y a un certain mépris, un certain jugement, ce n'est pas du tout cela, il faut éliminer ces choses, cela ne doit pas exister dans l'Église de Jésus. . Il faut que nous nous approchions ensemble du Seigneur pour qu'Il stimule notre foi, par Sa Parole et il faut nous aider les uns les autres. Si tu vas à l'hôpital parce que ta foi est insuffisante, j'irai prier pour toi à l'hôpital, je ne serai pas là à te montrer du doigt en disant: «Mais non, tu n'as pas assez de foi, donc tu n'es pas digne qu'on vienne te voir», pas du tout! j'irai d'abord te parler à l'hôpital pour t'exhorter dans la foi, pour te parler du Seigneur qui guérit, pour prier pour toi avec foi pour qu'Il te rétablisse là sur place, là dans ton lit, que tu sortes immédiatement et que ce soit un témoignage à la gloire de Dieu, mais je ne te mépriserai pas mon frère, ma soeur, je ne te jugerai pas, j'essaierai seulement de faire tous mes efforts pour que ta foi augmente par la prédication de la Parole et par la prière. Mais ne dit pas que tu fais confiance à Dieu si tu cherches en même temps le secours de l'homme et celui du Seigneur. Si tu crains aussi que les hommes te traitent de fou parce que tu fais confiance au Seigneur seul, là aussi c'est une attitude que Dieu veut enlever de ton coeur, ne crains pas l'Église incrédule, ne crains pas le monde. 

C'est l'Église incrédule qui est encore plus à craindre que le monde parce que le monde, lui, ne connaît pas ces choses, il ne va pas te traiter souvent aussi durement que certaines parties de l'Église qui ne vont pas comprendre, qui vont te traiter de fou ou de folle parce que tu fais confiance au Seigneur, mais le Seigneur Jésus se réjouira, Il va se glorifier. 

On n'est pas sur le même plan que ceux du monde, on doit leur montrer et leur prouver qu'on a quelque chose de mieux et de meilleur à leur offrir que leur science et leur technique et ce qu'on a à leur offrir c'est la manifestation de la puissance glorieuse et miraculeuse du Seigneur quand Il se manifeste en réponse à la foi, ou qu'Il ressuscite des morts, qu'Il guérit des malades, qu'Il restaure des corps blessés, des corps brisés, qu'Il rétablit puissamment des gens qui étaient à l'article de la mort, tout cela uniquement par la puissance surnaturelle du Saint-Esprit. Il y a beaucoup de chrétiens qui craignent par-dessus tout de s'abandonner entièrement à Dieu pour qu'Il les guérisse, cela ils craignent par-dessus tout, de se dire: Seigneur je m'abandonne entièrement à toi. Et vous savez que pour moi, c'est à ce moment-là que j'ai eu la paix la plus profonde dans mon coeur, quand j'ai dit: «Seigneur, je fais de toi celui qui guérit, mon médecin, mon dentiste, mon psychologue, mon psychiatre, c'est toi Seigneur, c'est toi pour maintenant et pour l'éternité». Quelle paix est entrée dans mon coeur, quelle joie céleste, alors qu'à dix-huit ans j'étais tellement inquiet par la maladie que je n'osais même pas aller me promener à plus de deux ou trois kilomètres d'un hôpital de peur d'une crise soudaine, d'une crise cardiaque ou n'importe quoi. On n'aurait pas pu me secourir. Voyez à quel point la crainte était rentrée dans mon coeur. Mais quand Dieu m'a fait comprendre Sa Parole, qu'Il a tout accompli, qu'Il est là et qu'Il veille sur moi et que je lui fais confiance, Il ne m'abandonnera pas, Il va se glorifier dans ma guérison. Pas dans ma maladie, dans ma guérison! Alors la paix est venue, la joie complète, Alléluia! Et même maintenant je suis dans la paix, et dans la joie, le Seigneur est fidèle, c'est Lui qui me guérit. Je dois montrer et démontrer au monde la puissance de l'Évangile dans ma propre vie en croyant Sa Parole et en disant aux autres: «Voyez ce qu'Il a fait en moi, moi je vous apporte un Dieu vivant, un Évangile puissant, un Dieu qui guérit parce qu'Il vous aime et qu'Il s'est chargé de vos maladies comme de vos péchés». 

Avoir recours à la médecine, quand on est chrétien, et non pas à la puissance du Seigneur, c'est aussi désobéir à ce que Jésus dit dans Mathieu 6 au verset 25: «C'est pourquoi je vous dis: Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n'est-elle pas plus que la nourriture et le corps plus que le vêtement? etc., etc. Ne valez-vous pas plus que beaucoup d'eux, pourquoi vous inquiétez etc., etc.» et Il dit au verset 33: «Cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice et toutes ces choses vous seront données en plus». Là, Jésus parlait des choses comme la nourriture, le vêtement, et Il nous dit que Dieu notre Père s'est chargé de ce genre de problème, donc Il peut très bien permettre que l'on passe des moments difficiles sans nourriture, sans eau quelquefois, avec des vêtements usagés, mais s'Il permet cela, ce n'est pas pour nous y laisser parce qu'il est dit: Ne t'inquiète pas, je pourvoirai à tes besoins. 

Si tu lui fais confiance, Il pourvoit, Il ne va pas te laisser dans cette situation. Mais quand Il dit: Ne vous inquiétez pas de votre corps, de quoi vous serez vêtus, de quoi vous allez manger c'est que pour Jésus dans son coeur, Il doit considérer comme réglé le fait qu'on ne doive pas s'inquiéter de notre corps. Et en ce qui concerne la maladie, les infirmités, il en est de même. Il dit: Ne vous inquiétez pas de quoi vous serez vêtus, de ce que vous mangerez, à plus forte raison je dirai, pour Lui, Il tient pour acquis qu'on ait bien compris qu'Il s'est chargé de nos maladies, de nos infirmités, donc on n'a plus à s'inquiéter de notre corps de ce côté-là. Si on cherche premièrement le royaume de Dieu et sa justice on ne s'inquiète plus de notre corps, on s'en inquiète seulement quand on sent des douleurs ou une maladie qui vient. Et alors on dit: «Seigneur je n'ai pas d'inquiétude et d'angoisse dans mon coeur, mais je veux savoir ce qui se passe et je veux que tu me visites pour que tu me donnes maintenant la foi nécessaire pour résister et pour voir l'action de ton Esprit me remettre d'aplomb». Mais je n'ai pas d'inquiétude dans mon corps, alors que tous ceux qui ont recours à la médecine des hommes sont hyper inquiets au sujet de leur corps. 

La plupart du temps, les chrétiens qui ont recours à la médecine des hommes surveillent comment leur corps évolue, ils font attention, ils vont faire des analyses, ils vont demander au docteur. Quelquefois ils disent: «Ce n'est pas pour être soigné, c'est pour qu'il me dise ce que c'est, c'est simplement pour voir, pour que je puisse bien prier!» Mais à la limite, tu n'as pas besoin de cela, bien-aimé, même pas de cela, Dieu voit ce que c'est. En tout cas, Jésus te demande de ne pas te préoccuper de ton corps, ne t'en préoccupe pas, sinon pour le maintenir en bon état par une nourriture normale et un peu d'exercice, du grand air! La piété est utile à tout, alors que l'exercice physique est utile à peu de choses. La piété est utile à tout. Si tu fais du Seigneur, de sa justice, de sa Parole et de son royaume la priorité de ta vie, Dieu te gardera de toutes ces méchantes maladies qu'Il a fait tomber sur les Égyptiens.

Dieu a dit aux Hébreux dans Exode 15: «Si tu observes mes commandements, si tu écoutes attentivement, et si tu mets en pratique mes lois, mes ordonnances, je ne te frapperai d'aucune de ces mauvaises maladies dont j'ai frappé les Egyptiens car je suis l'Éternel qui te guérit». Il s'est chargé de nos maladies, de nos infirmités et nous, on va s'inquiéter pour notre corps, on va frétiller comme des poissons hors de l'eau dès qu'Il y a la moindre douleur, la moindre infirmité, on va se faire examiner pour savoir ce que c'est, et pour nous inquiéter de choses dont le Seigneur s'occupe! Combien on est loin, bien-aimés, de ce que le Seigneur veut que nous fassions! «Ne vous inquiétez pas de votre corps». Si tu t'inquiétes de ton corps dans ce sens-là, au sens médical, pour que faire appel à la médecine des hommes, pour qu'ils t'apportent quelque chose, c'est parce que tu te préoccupes bien de ton corps. Tu veux qu'il soit en bonne santé et c'est normal que tu désires qu'il soit en bonne santé. Mais ce qui n'est pas normal, c'est que tu t'en occupes tellement, avec des moyens qui ne sont pas spirituels, c'est que tu vas t'intéresser de manière égoïste à ton corps pour utiliser les moyens des hommes pour répondre à ce besoin. 

Cela veut dire que tu n'es pas encore libéré de l'intérêt personnel que tu portes à ton corps. Tu ne l'as pas encore remis entièrement entre les mains du Seigneur. Tu cherches encore à t'en occuper toi-même ou avec tout ce que les hommes ont à t'offrir, alors que si tu l'as consacré au Seigneur entièrement, c'est Dieu qui s'en occupe et c'est Dieu qui va se manifester pour montrer la guérison. Si tu as l'objectif d'aller voir les médecins et d'avoir recours à la médecine, c'est que tu négliges la puissance surnaturelle du Seigneur et de Son Esprit, tu négliges la puissance de la Parole de Dieu. 

Dieu est capable de confirmer la Parole qu'Il a Lui-même donnée quand Il trouve une âme simple qui la crois, exactement comme Jésus sur la terre, confirmant immédiatement sa Parole en touchant, en donnant une parole et les malades étaient guéris. Il confirmait simplement de cette façon l'intérêt que Dieu nous porte, l'intérêt profond, l'intérêt d'amour que Dieu nous porte en Jésus-Christ. Quand nous faisons confiance à sa puissance surnaturelle, Dieu est heureux d'agir, de manifester sa gloire. 

C'est un acte d'amour de ma part de lui consacrer mon corps et de me donner à Lui pour qu'Il s'en occupe. C'est un acte de confiance. Je lui montre vraiment qu'Il est vivant et qu'Il m'a donné des promesses certaines. Je crois qu'Il n'est pas un Dieu menteur. J'ai réglé tous ces problèmes de crainte, je ne vais plus essayer de m'occuper moi-même de ces problèmes par la science des hommes, j'ai réglé cela devant Dieu. J'ai dit: «Seigneur, je ne veux que toi pour t'occuper de moi, tu le fais si bien, je ne veux pas mélanger cela à une intervention humaine qui va tout détraquer, je veux que ce soit toi Seigneur, tu le fais gratuitement, tu le fais merveilleusement, tu le fais parfaitement, la seule chose que tu me demandes c'est ta confiance». Si j'ai recours à cette médecine, c'est simplement que je néglige la puissance surnaturelle de Dieu. Pourquoi? Parce que je ne fais pas vraiment confiance profondément au Seigneur! Et si je constate que je n'ai pas une foi suffisante, la solution n'est pas d'aller me précipiter vers la médecine en disant: Je constate que je n'ai pas la foi, alors, il me reste la médecine, c'est toujours cela de pris! La solution du Seigneur c'est d'aller à Jésus pour qu'Il augmente ma foi. 

Vous avez lu dans l'Évangile l'histoire de ce père qui avait un enfant que le démon jetait dans le feu et dans l'eau. Il arrive devant Jésus, alors que les disciples de Jésus n'ont pas pu le délivrer. Il confesse à Jésus son manque de foi. Il dit: «Seigneur viens en aide à mon incrédulité, je veux bien croire Seigneur mais j'ai du mal». Et Jésus vient immédiatement en aide. Il a entendu ce cri et Il est immédiatement venu à l'aide en disant: «Amenez-le moi, je vais m'en occuper, je réponds à ton cri, je viens en aide à ton incrédulité en te manifestant ma gloire et ma puissance». Si tu sens que tu n'as pas assez de foi, viens à Jésus et demande-Lui de venir à ton aide, dis-lui: «Seigneur, je vois bien dans ta Parole, c'est écrit, je ne peux pas le nier, que tu t'es chargé de mes maladies, de mes infirmités. C'est pour cela que tu as guéri tous les malades dans la maison de Pierre dans Mathieu 8, c'est pour cela que tu as toujours guéri tous les malades. Seigneur tu es toujours le même, ta Parole me le dit. 

Aujourd'hui, la maladie me frappe, Seigneur je veux que ce soit toi qui me visite et qui me guérisse comme tu l'as toujours fait. Seigneur viens en aide à mon incrédulité, j'ai besoin que tu fortifies ma foi. Révèle-moi ta Parole, révèle-là moi maintenant que je suis devant toi, fortifie-moi par ton Esprit». Et Dieu, qui est un Dieu plein d'amour pour toi, n'attend que cela, Il va fortifier ta foi. Il va te donner des encouragements. Il va te permettre de tenir dans ta difficulté jusqu'à ce que tu vois Dieu agir. Il ne va pas t'abandonner. Il ne te laissera pas entre les mains de cette maladie, entre les mains de Satan, Il va intervenir parce que tu lui demandes d'intervenir et que tu lui fais confiance. 

On doit oser avoir cette attitude de foi envers le Seigneur. Il faut oser rompre les amarres et couper les ponts sans esprit de retour. On veut toujours garder un petit pont au cas où! «Seigneur, tu vois j'ai tout laissé tomber mais ça quand même c'est trop Seigneur tu ne peux pas demander ça! Qu'est-ce qui se passerait s'il arrivait quelque chose? Seigneur, tu vois j'ai laissé tout le reste mais ça, quand même, tu ne peux pas me demander ça». Le jour où tu diras au Seigneur, «même ça Seigneur, je te l'abandonne», alors tu verras la gloire de Dieu, parce que tu seras entièrement entre les mains du Seigneur. Et c'est ce que le Seigneur aime! 

Si je veux glorifier le Seigneur comme Il mérite de l'être, je dois faire entièrement confiance à sa Parole. Et l'Église de Jésus verra des miracles qui répondront aux désirs de Dieu, à sa volonté, des miracles qui répondront à la foi de ses enfants. Il y a des chrétiens qui disent qu'on n'a pas besoin de foi, que tout est grâce avec Dieu. Selon leurs enseignements, même si tu n'as pas la foi tu auras tout. Ce n'est pas vrai, c'est faux! Il est vrai que Dieu peut intervenir même dans la vie de ceux qui n'ont pas la foi. Il l'a prouvé bien souvent à beaucoup de personnes et à moi aussi. Mais la règle générale que Dieu veut nous voir respecter, c'est la prière de la foi, parce que la foi l'honore. Faire confiance à Dieu, cela réjouit son coeur. Il n'y a rien de tel pour réjouir le coeur de quelqu'un que de lui faire vraiment confiance! Et notre Seigneur est entièrement digne de confiance. Lisons dans Actes 4 versets 10 à 12: «Que tout le peuple d'Israël le sache» (que tout le peuple de notre village et du monde le sache!), «C'est par le nom de Jésus-Christ de Nazareth, que vous avez crucifié, et que Dieu a ressuscité des morts, c'est par Lui que cet homme se présente en pleine santé devant vous. Jésus est la pierre rejetée par vous qui bâtissez, et qui est devenue la principale de l'angle. Il n'y a de salut en aucun autre, car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés». 

Pas de salut en dehors du nom de Jésus parce que c'est Lui qui a pris nos péchés sur Lui, c'est Lui qui nous a rachetés de la malédiction. Pas de salut en dehors de Jésus, et selon ce qui est dit au verset: pas de guérison en dehors du nom de Jésus-Christ. Au chapitre 3 et au verset 16: «C'est par la foi en son nom que son nom a raffermi ou guéri celui que vous voyez et connaissez». C'est la foi en Lui, dans le nom de Jésus, qui a donné à cet homme cette entière guérison, la foi dans le nom de Jésus. Vous voyez que quand nous sommes remplis de foi dans le nom de Jésus, nous avons un salut complet, une guérison entière. C'était un boiteux de naissance, estropié, et la foi dans le nom de Jésus a donné une entière reconstitution à neuf de la santé de cet homme. Il a été reconstitué à neuf, tout ce qui était tordu a été redressé entièrement par la foi dans le nom de Jésus. Et qu'est-ce que Pierre a dit? Je n'ai ni or ni argent, mais ce que j'ai, je te le donne: au nom de Jésus-Christ de Nazareth, lève-toi et marche. Et hop! il s'est levé, il a marché. Pourquoi Pierre a pu dire cela dans la foi? Parce qu'il connaissait la puissance du nom de Jésus pour lui-même. Il avait été témoin de la résurrection de son Seigneur, il savait que ce nom était au-dessus de tout nom, il connaissait la puissance du nom de Jésus qui veut dire Sauveur, Yéchoua le Sauveur du monde, c'est la puissance en ce ce nom. Si toi, chrétien, tu as dans ton coeur la connaissance de la puissance du nom de Jésus et de ce qu'Il a fait, tu as la foi pour une entière guérison de toi et des autres pour lesquels tu vas prier! La foi dans son nom! 

Il faut d'abord que toi, au fond de ton coeur, tu sois persuadé qu'il y a un seul nom qui nous a été donné par lequel nous puissions être guéris, sauvés, délivrés. Jésus a dépouillé les dominations, les autorités et Il les a livrées publiquement en spectacle en triomphant d'elles par la Croix, Alléluia! C'est merveilleux le nom puissant de Jésus! Est-ce que nous, nous voulons être remplis de ce nom, de la puissance qu'il y a dans ce nom? Cela veut dire que si la maladie te frappe, c'est un appel à faire confiance à la puissance du nom de Jésus seul, sans une seule pilule, sans un seul scalpel, sans le moindre médicament, sans aucun docteur, ni rien! C'est un appel à faire confiance à la puissance de ce nom. Il te rétablira entièrement, bien mieux qu'un seul homme pourrait le faire avec toute sa science. Dans 1 Corinthiens 6, il y a un autre passage merveilleux qui dit au verset 12: «tout m'est permis, mais tout n'est pas utile». Dieu va me permettre d'aller voir la médecine et les médecins, jamais il ne m'empêchera, mais ce n'est pas utile du tout, il y a des choses bien plus utiles que tu as à faire. Tout m'est permis, mais je ne me laisserai pas asservir par quoi que ce soit. Ne te laisse pas asservir par la science des hommes, ni par leur tromperie et leurs moyens de séduction. Ne te laisse pas asservir par une vaine philosophie et la vaine tradition des hommes qui a réussi à tromper l'Église de Jésus sur la puissance du Seigneur, et la puissance de la science des hommes.

Et la suite, verset 13: «Les aliments sont pour le ventre, et le ventre pour les aliments; et Dieu détruira l'un comme les autres. Mais le corps n'est pas pour l'impudicité, il est pour le Seigneur et le Seigneur est pour le corps». Si tu médites un moment sur ce seul verset, tu verras qu'il y a toute la puissance de guérison du Seigneur. Mon corps est pour le Seigneur, cela veut dire je le consacre entièrement au Seigneur, aucun homme n'y touchera, je le consacre entièrement. Mon corps est pour le Seigneur, et la deuxième partie du verset: «Le Seigneur est pour le corps». Si tu donnes ton corps entièrement au Seigneur, sans compromis avec la science des hommes, le Seigneur sera à cent pour cent pour toi. Tu ne peux pas dire que tu donnes ton corps au Seigneur si tu donnes la moitié à ton médecin et la moitié à Dieu. Si tu donnes dix pour cent de ton corps au Seigneur, je crains qu'il n'y ait que dix pour cent du Seigneur pour toi, c'est peut-être un peu exagéré, c'est une façon de m'expliquer. Donne tout au Seigneur, Il te donne tout et tu y gagnes parce que Sa puissance c'est la toute puissance. Il dit un peu plus loin: «Et Dieu, verset 14, qui a ressuscité le Seigneur, nous ressuscitera aussi par sa puissance. 

Ne savez-vous pas que vos membres sont des membres de Christ?» Apparemment beaucoup de chrétiens ne le savent pas. C'est pour cela qu'ils confient leurs membres aux médecins et à la médecine des hommes. Dieu dit que nos corps sont des membres du Christ, cela va très loin si tu réfléchis. Un membre de Christ c'est comme le sarment qui est attaché au cep, je suis un membre de Christ pas seulement de son corps mystique comme on dit de l'Église qui est son corps invisible etc, mais toi chrétien il est dit que ton corps est un membre de Christ. Ton corps, pas seulement ton esprit, ton âme. Ton corps est un membre, il parle de notre corps qui n'est pas encore ressuscité! Ton corps est un membre de Christ et tu crois que la vie abondante et de résurrection du Seigneur Jésus ne va pas couler dans ce corps? 

En allant voir la médecine des hommes, c'est comme si tu fermais le clapet à la puissance de résurrection de Jésus et c'est comme si tu séparais ton corps du corps de Christ pour aller le confier aux hommes. Tu vois jusqu'où cela va ? Ton corps est un membre de Christ et les membres qui sont reliés au Seigneur reçoivent naturellement sa puissance de résurrection et de vie. La seule chose qui le bloque, c'est notre incrédulité. Le Seigneur dit dans l'épître de Jacques: si tu doutes, ne t'imagine pas que tu recevras quoi que ce soit du Seigneur. Alors cette vie de résurrection qui est si puissante, qui est capable de ressusciter un mort, de recréer des organes manquants, d'apporter la guérison parfaite, tu veux la bloquer par ton incrédulité parce que tu ne crois pas! Il s'est chargé de tes maladies, tu ne veux pas lui confier toute ta vie pour qu'il s'en occupe à cent pour cent! Et tu dis: C'est quand même risqué. S'il arrivait quelque chose, cela serait un mauvais témoignage, soyons sages! 

Voilà où se cache l'incrédulité, ce sont les raisonnements des hommes. Si tu es dans la foi tranquille dans ton coeur, tu peux sans aucun risque confier tout ton corps à ton Seigneur puisque ton corps est membre de Christ. «Prendrai-je donc les membres de Christ pour en faire les membres d'une prostituée? Loin de là! Ne savez-vous pas que celui qui s'attache à la prostituée est un seul corps avec elle?» Il dit ton corps est un membre de Christ. Il prend l'exemple de celui qui allait coucher avec une prostituée. Dieu dit qu'ils ne feront qu'une seule chair celui qui couche avec l'autre ne font qu'une seule chair. Donc toi, un membre du corps de Christ, tu vas aller mêler le corps de Christ à une prostituée, pour mélanger le corps du Christ aux membres d'une prostituée! Tu crois que cela va plaire au Seigneur, et que cela va amener la bénédiction? Mais en un sens est-ce que ce n'est pas aussi un acte de prostitution que d'aller confier son corps aux hommes, là je ne veux pas aller trop loin dans la comparaison mais il y a quand même l'idée qui est là, parce que si je ne vais pas au Seigneur seul et si je vais me confier à quelques autres dieux que Lui, je fais un acte d'idolâtrie et de prostitution. 

Les hommes sont inclinés face contre terre devant leur dieu médecine. Et vous croyez que je vais aller, moi chrétien, rempli du Saint-Esprit, accepter d'offrir mon corps à un homme pour qu'il s'en occupe même s'il est rempli des meilleures intentions du monde. Et je reconnais qu'il y a énormément de médecins qui sont remplis des meilleures intentions du monde et qui donneraient leur propre vie pour sauver leurs malades s'ils le pouvaient. Mais ils ne peuvent pas aller très loin, ils sont remplis de bonnes intentions, ils sont remplis de compassion et de miséricorde à leur façon pour tous ces malades qu'ils voient. Un vrai médecin c'est quelqu'un qui a vraiment une vocation humaine à le faire, pas divine, mais humaine! Si je suis rempli de la connaissance de Sa Parole, je vais comprendre que Dieu veut que je confie mon corps au Seigneur Jésus le Grand Médecin et pas à ces hommes-là. Parce que mon corps est membre du corps de Christ. Et il dit au verset d'après: «Celui qui s'attache au Seigneur est avec lui un seul Esprit. Fuyez l'impudicité, quelqu'autre péché qu'un homme commette, ce péché est hors du corps; mais celui qui se livre à l'impudicité pèche contre son propre corps. Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez plus à vous-mêmes?»

Je n'ai pas le droit de prendre ce corps qui est membre de Christ, qui est le temple de Son Esprit dans lequel il habite pour aller le confier à des hommes incrédules ou inconvertis et qui n'ont pas la foi, qui vont aller le charcuter, le torturer, le remplir de produits chimiques, de médicaments, de toutes sortes de choses alors que le Seigneur dans Sa compassion, et Sa miséricorde est prêt à intervenir avec tant d'amour, de douceur, de bonté, d'exactitude pour restaurer mon corps qui est son membre pour s'en occuper par la puissance de son Esprit et pour restaurer tout comme il a fait pour Adam et Ève. Vous croyez que je ne vais pas attrister le coeur du Seigneur en faisant cela! On ne comprend pas à quel point le fait d'avoir recours à la médecine attriste le coeur du Seigneur aujourd'hui. On considère cela comme un problème secondaire qu'après tout, bon, ils sont là pour faire le bien, il y a tant de chrétiens qui souffrent, cela leur soulage leurs douleurs et leurs infirmités, ce n'est pas mauvais. Mais on n'a pas réfléchi aux conséquences spirituelles et on n'a pas réfléchi à la souffrance que cela met dans le coeur du Seigneur qui voudrait voir son nom glorifié, le nom de son Fils Jésus glorifié parce qu'il s'est chargé de tout cela sur la Croix et Il voudrait intervenir d'une manière miraculeuse et glorieuse. 

Nous ne nous appartenons plus car nous avons été rachetés à un grand prix. Dieu a racheté mon esprit, mon âme et mon corps des mains de Satan en payant par le sang de Jésus et moi je ne vais pas lui confier mon âme, mon esprit et mon corps pour qu'Il s'en occupe? Je veux encore retirer mon corps ou mon âme de sa sollicitude et de sa tendresse, je veux retirer mon corps ou mon âme, pour aller le confier à un médecin ou un psychologue! Alors que j'ai été racheté à un grand prix, le sang de Jésus et que j'appartiens à Dieu! Il veut s'en occuper parce que c'est son temple, c'est un membre du corps de Son fils. Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit qui appartiennent à Dieu. Alors bien-aimés, si je veux glorifier Dieu, je dois vivre une vie de sainteté, une vie d'obéissance au Seigneur. 

Je dois être sensible à l'action de Son Esprit quand Il me montre mes péchés, mais je dois aussi glorifier Dieu dans mon corps en apprenant à faire confiance au Seigneur en toutes choses. Faire confiance en ce qui concerne tous les aspects de la vie de mon corps, toutes les maladies et les infirmités que je peux avoir. Je suis membre du corps de Christ, je suis le temple du Saint-Esprit. Il est un Dieu puissant qui a fait des promesses. Il s'en occupera et Il me guérira. Il me rétablira et je glorifierai son nom et l'Église va glorifier son nom. Et alors on verra les malades et les infirmes accourir en foule. Pourquoi viendront-ils? Parce qu'il y aura des hommes et des femmes qui ont osé consacrer leur vie au Seigneur et leur corps, qui ont vu la puissance de Dieu se manifester en réponse à leur foi et qui vont voir au milieu d'eux des miracles, des guérisons, des délivrances splendides qui vont attirer les foules au Seigneur Jésus. Pas seulement pour que leurs corps soient guéris mais pour que leurs âmes soient sauvées. Et on ne sera plus de ceux qui oseront mélanger la médecine à la foi en allant faire des hôpitaux chrétiens, ou en allant faire des prières pour que Dieu bénisse le chirurgien ou le médecin qui va faire son traitement. On n'en sera plus là, on va être l'Église glorieuse qui va être enlevée sans ride ni tâche, c'est celle-là que Dieu attend! Nous n'avons plus rien à voir avec ce monde. Nous sommes morts et ressuscités en Christ, nous sommes de nouvelles créations, Il nous a revêtus de toute Son autorité, résistons au Diable, il s'enfuira loin de nous!

«Seigneur ma prière c'est que ta Parole reste dans nos coeurs, je t'en supplie. Qu'aucun esprit mauvais ne vienne l'enlever. Qu'elle puisse s'accrocher à nos coeurs et que nos coeurs l'accrochent pour pouvoir en être remplie et qu'elle produise du fruit. Seigneur je te prie vraiment de fortifier notre foi, la foi de ton Église en ce qui concerne la guérison du corps et en ce qui concerne la confiance que nous devons te faire pour que tu agisses par ton Esprit. Je te supplie qu'il n'y ait aucun esprit de jugement, de critique ou de mépris au milieu de nous, mais simplement Seigneur que tu agisses par ta Parole et ton Esprit pour faire grandir la foi en nous, que nous puissions nous soutenir, nous exhorter les uns les autres, nous faire du bien pour nous fortifier dans la foi les uns les autres. Que nous puissions prier aussi les uns pour les autres pour nous voir guéris. Seigneur agit avec puissance, ce soir même je te demande de confirmer ta Parole dans le corps de ceux qui sont là ou de ceux qui écoutent, par des guérisons et des miracles, des miracles puissants. Je te le demande, Seigneur, que la foi qui est rentrée dans les coeurs par ta Parole puisse aboutir ce soir même à des miracles dans les corps, des guérisons puissantes, Seigneur, je te le demande au Nom de Jésus et pour ta gloire. Je t'en remercie, Seigneur, au nom de Jésus-Christ, Amen!


Ce texte est la mise par écrit d'un message donné oralement par Henri VIAUD-MURAT, message qui a été enregistré sur cassette audio. Afin de conserver la spontanéité de ce qui a été donné, la mise par écrit a été faite en conservant l'intégralité de l'enregistrement oral, sauf quelques modifications mineures nécessaires à la compréhension du texte écrit.

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mis à jour le 13/01/00

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LORSQUE DES ESPRITS IMPURS S'ATTAQUENT À L'ÂME...

Engelbert et Gretel Zagonel sont médecins et vivent en Autriche. Ils sont parents de quatre enfants. Le chemin qui les a menés à Christ est inhabituel, tout comme leur façon de vivre leur foi. Ils nous parlent de leur vie et de leur ministère, interviews par Peter Keller et Hanspeter Nüesch.

Gretel, vous avez vous-même été malade autrefois? 

Gretel Zagonel (GZ): J'ai été atteinte d'une vraie maladie psychique de type schizophrénique, qui a nécessité un séjour en clinique. J'avais des angoisses et des hallucinations, je ne pouvais plus dormir ni manger. Cela a duré deux à trois semaines. En outre, je me sentais accablée par des puissances des ténèbres, bien réelles. Mon mari m'a accompagnée dans cette épreuve et il a été lui-même affecté (cauchemars, épuisement).

Vous n'étiez pas encore venus à la foi? 

GZ: Non, mais nous avions déjà vécu quelques expériences avec Dieu, notamment à la naissance de notre fille Denise. Les deux derniers mois de ma grossesse, je ne sentais plus le bébé bouger. À sa naissance, son coeur semblait vouloir cesser de battre à chaque instant. Les médecins m'ont dit qu'elle ne survivrait pas. Mais je me suis dit que Dieu n'allait pas laisser mourir cet enfant. La nuit qui suivit cet accouchement, je me suis sentie, pour la première fois dans ma vie, acceptée par Dieu. J'étais envahie d'une paix et d'une satisfaction inconnues jusqu'alors. Mais de graves difficultés ont surgi lorsque j'ai commencé à acquérir de nouvelles lectures sur l'occultisme. Mon mari et moi, nous pensions être sur le bon chemin!

Vous avez donc cherché à connaître Dieu au travers des livres ésotériques?

GZ: Oui. Mon mari et moi, nous nous sommes initiés à l'astrologie, persuadés que cela nous aiderait à trouver le chemin que nous cherchions. Je priais également, et je croyais vraiment pouvoir trouver Dieu de la sorte. J'ai ensuite commandé un livre sur le chamanisme et la migration des âmes. Dès que j'ai commencé à lire ce livre, je me suis sentie possédée – en l'espace d'une nuit! je n'étais plus moi-même, j'étais comme paralysée intérieurement, oppressée. J'ai alors assez vite développé les symptômes décrits plus haut.

Engelbert Zagonel (EZ): À cette époque-là, je suivais un séminaire sur la guérison mentale. Il y avait différents ouvrages disposés sur une table, concernant l'homéopathie, l'astrologie, la réincarnation, etc. Il y avait aussi une Bible. Et c'est ce livre que j'ai acheté! je me suis mis à la lire, et un verset m'a frappé: «Vous ne pouvez participer à la table du Seigneur et à la table des démons» (1 Corinthiens 10, 21 – ndlr). J'ai alors réalisé que je servais les démons au travers de ce séminaire et de l'occultisme. J'ai compris que je devais rechercher Dieu plus intensément, au travers de la Bible et d'un renouveau dans la prière. Quelques semaines plus tard, mon épouse et moi avons expérimenté clairement la présence de Dieu; nous étions au bord du lac, le soleil se couchait. Nous avons senti que Dieu était vivant, et nous nous sommes rapprochés de Lui. Parallèlement à cela, le mal s'est déchaîné. Et ma femme a alors subi les attaques et les angoisses évoquées.

Comment avez-vous été libérés de ces attaques? 

GZ: J'ai passé trois mois à l'hôpital et j'ai perdu toute confiance en moi-même. Je n'osais même plus sortir seule. Engelbert s'est alors mis à la recherche d'un ami qui connaissait bien le domaine des esprits. Mais ce dernier n'était pas à la maison. Sans trop savoir comment mon mari est arrivé chez un ancien ami chrétien, au moment où se tenait une réunion de prière à son domicile. C'est ce soir-là qu'Engelbert a remis sa vie à Jésus-Christ. Lorsqu'il est revenu me trouver à la clinique, il m'a dit «Je sais que tu vas guérir». Mais j'ai traversé encore bien des moments pénibles, jusqu'au soir où Jésus est entré dans mon coeur: ce soir-là, en allant à une, réunion de maison, j'avais l'impression que mon cerveau était enchaîné. Mes oreilles bourdonnaient et mes yeux étaient embrumés. Puis le miracle s'est produit après une demi-heure de louange, j'ai été libérée. J'ai su que Dieu m'aimait, je me suis sentie comme enlevée. Dès ce jour-là, l'ai arrêté de prendre des médicaments, et j'ai reçu la profonde conviction que Dieu allait me guérir. J'ai encore eu de grands combats les années suivantes, et il a fallu, comme lors d'une naissance, que tout mon être vienne à la lumière. Ce processus a duré quatre à cinq ans.

EZ: Lors d'une maladie mentale, l'âme est blessée, brisée, elle est à terre. La volonté est cassée. Lorsqu'on a été assez loin dans l'occultisme, les puissances des ténèbres s'acharnent sur l'âme. Elles n'habitent plus le croyant, mais l'attaquent par le biais de ses pensées et de ses sentiments. Il faut des années pour que l'âme retrouve une nouvelle stabilité et la guérison de ses blessures. C'est la louange qui a permis au Saint-Esprit de nous couvrir d'une nouvelle protection.

Les esprits impurs peuvent-ils encore accéder à une âme désormais affranchie?

EZ: La Bible nous dit clairement que quand Jésus entre dans notre vie, Il nous pardonne tous nos péchés et nous sommes purs à ses yeux. En conséquence, les démons et les esprits impurs partent. Le problème, c'est que l'homme est et reste un pécheur, et que notre chair rebelle peut constamment ouvrir de nouveaux accès au diable. Mais lorsque le croyant est vigilant, qu'il se place constamment sous le sang purificateur de Jésus, le diable est débouté. En marchant sans cesse dans la lumière, nous n'avons pas à craindre le Malin. C'est un paradoxe: les non-croyants n'ont pas assez peur de l'Ennemi, et les enfants de Dieu bien trop! Nous sommes à l'abri auprès du Tout-Puissant, mais l'idolâtrie et la rébellion peuvent faire des brèches dans cette protection.

L'Évangile de Marc nous parle d'un jeune homme épileptique possédé par un esprit impur. Existe-t-il une origine non physiologique à l'épilepsie? 

EZ: L'épilepsie peut être causée par une tumeur, ou par un accident qui entraîne une modification du liquide cérébral. Mais il existe aussi la «genuine epilepsy», qui n'est pas induite par des modifications organiques. Dans ce cas-là, il se peut qu'un esprit malin en soit la cause.

En tant que médecin, avez-vous expérimenté l'homéopathie? Comment vous situez-vous par rapport à cette thérapie et à ses dérivés? 

EZ: De nombreux chrétiens sont bien laxistes à l'égard de l'homéopathie; ils n'y voient pas de danger réel. J'ai demandé à Dieu de me révéler sa volonté à ce sujet. Un jour, j'ai contracté une allergie dans le nez. Je suis allé chercher des gouttes homéopathiques à la pharmacie; durant mon sommeil, j'ai eu des visions de démons et de divers esprits malins. Dieu m'a montré que l'homéopathie créait des liens. Le fondateur de l'homéopathie, Samuel Hahnemann, a lui-même pratiqué l'occultisme. Il a reçu ses «recettes» au cours de visions, et a écrit sa théorie sans discontinuer pendant plusieurs jours. Je connais plusieurs fabricants qui ont leurs propres plantations, où l'observation des astres joue un rôle déterminant. L'homéopathie est pour moi une thérapie d'inspiration démoniaque, malgré son succès; des guérisons s'opèrent, mais sous l'effet du diable, qui est un menteur et un trompeur. Il a réussi à mettre l'homéopathie et les fleurs de Bach sous le même couvert que la saine médecine par les plantes (= phytothérapie, ndlr). Suite à diverses expériences de patients, je rejette l'homéopathie, incompatible avec ma foi chrétienne. J'ai observé que les personnes qui prenaient ces préparations étaient toujours plus fermées à l'Évangile. Il en résulte un lien et une dépendance de type spirite, comme avec les guérisseurs.

Quelle est la différence entre les résultats d'un guérisseur et ceux opérés par la puissance du Saint-Esprit?

EZ: La guérison par la force du Saint-Esprit résulte exclusivement de l'oeuvre expiatoire de Jésus-Christ elle procède de son sang versé et de son autorité. Les guérisseurs peuvent avoir un manteau très religieux: prière, évocation des anges, mais le nom et le sang du Christ ne sont pas mentionnés. Cette «thérapie» peut apporter une amélioration, mais seulement au niveau des symptômes; après un certain temps, il y a généralement une rechute, qui débouche sur des dépressions et des angoisses. Celles-ci s'accompagnent souvent de pensées immorales, adultères; des esprits impurs génèrent des pensées impures, qui débouchent inévitablement sur des actes impurs. Ce type de «guérison» laisse le patient insatisfait. Le Saint-Esprit, lui, rend libre. Il faut regarder aux fruits d'une guérison, pour voir si elle procède ou non de Dieu. J'ai déjà expérimenté de nombreux cas de guérison durable, opérés par Dieu suite à la prière.

Comment conciliez-vous votre activité de médecin avec la prière de guérison?

EZ: Cela ne représente pas un problème. La médecine et la guérison divine peuvent très bien se compléter. Si j'ai mal à la tête, ou si je suis grippé, je prends aussi des médicaments. Ce n'est pas de l'incrédulité, mais un soutien temporaire pour la foi en la force du Christ je prie surtout au sein de ma famille et de l'église pour les malades, et donne plus facilement des médicaments à ceux qui n'ont pas la foi – à moins qu'ils ne soient ouverts à l'action de Dieu.

Je parle volontiers de Jésus à mes patients, du seul Sauveur qui aide vraiment; j'ai déjà distribué de nombreux traités concernant le salut et la guérison de l'âme.

Avez-vous déjà prié pour dans votre cabinet? 

EZ: Oui, j'ai déjà prié pour de nombreuses personnes, et des choses merveilleuses se sont produites. Lorsque j'ausculte des enfants qui ont des troubles psychiques, des angoisses ou des cauchemars, je les porte dans prière. Si des patients manifestent des troubles psychiques ou présentent des influences spirituelles néfastes, je leur demande si je puis prier pour eux. Je leur demande aussi s'ils croient en Jésus-Christ Si quelqu'un réagit négativement, je n'insiste pas, et n'exerce aucune pression. Lorsque des personnes viennent me voir sans espoir de guérison (cancer avancé, sida déclaré, personnes âgées au seuil de la mort), je leur annonce l'Évangile. J'ai déjà pu accompagner de nombreuses personnes dans le Royaume de Jésus. Mais pour cela, l'inspiration du Saint-Esprit est indispensable. Pour être un témoin du Christ crédible, il faut aussi être compétent dans son domaine d'activité. Les gens du village respectent ma foi dans la mesure où il me voient être un bon médecin.

Avez-vous déjà vu des non-croyants guérir miraculeusement? 

EZ: Oui. La guérison est la manifestation du caractère et de la bonté de Dieu. Les non-croyants réalisent rarement la bonté de Dieu. Dieu utilise parfois la guérison pour que de telles personnes s'ouvrent à l'Évangile et viennent à la foi.

Quel rapport y a-t-il entre la guérison des maladies et la libération des forces démoniaques? 

EZ: Je suis convaincu que de nombreuses maladies – surtout psychiques et mentales – ont une composante d'origine démoniaque. Lorsqu'on prie pour une guérison, il y a un combat contre des esprits impurs et des démons. Il n'est pas possible de dissocier la guérison d'une libération spirituelle. Je suis sûr que de nombreuses affections sont provoquées – directement ou non – par l'Ennemi. Par exemple, il arrive souvent que les personnes tombent malades durant la période du carnaval. Si quelqu'un vit pleinement par l'Esprit, il sera moins attaqué par les maladies. Cela ne signifie pas qu'il faille chercher pour chaque maladie un problème de démons! Un tel réductionnisme causerait un grand tort à de nombreux malades.

Comment discerner ce qui relève de la psychologie, de la spiritualité ou des démons?

EZ: Il n'est pas facile de différencier ce qui est du domaine de l'âme, et de l'esprit c’est tout un processus, qui dépend de notre compréhension des vérités bibliques, de notre sensibilité au Saint-Esprit. La Parole de Dieu dit que le Royaume de Dieu est «paix, et joie dans l'Esprit saint» (Ro. 14,17, ndlr). Cela signifie que si je vis et ressens une paix et une joie profondes, je peux avoir la certitude qu'il s'agit de l'oeuvre du Saint-Esprit. Je peux aussi discerner ce qui vient de Dieu ou d'une autre source. J'ai réalisé que le Saint-Esprit parlait d'ordinaire d'une voix douce et subtile, remplie de patience. Les démons, quant à eux, disent: «Maintenant et tout de suite!»; ils nous mettent sous pression et nous enchaînent. Je crois que notre propre âme nous joue plus souvent des mauvais tours que les démons. Quand nous mettons des filtres restrictifs à notre âme devant certains choix. Nous limitons l'action de Dieu. La clé est de refaire le plein de pensées bibliques, de remercier Dieu et de Le louer. Lorsqu'on retrouve la paix de Sa présence, lorsqu'on purifie ses pensées par le sang de Jésus, l'oreille est à nouveau sensible à l'Esprit de Dieu.

©  Avènement / Esotérisme (Hors série)

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PEUT-ON EXORCISER DES CHRÉTIENS?

Satan est une personne et les démons – anges déchus – sont ses aides. Un chrétien peut être influencé, aveuglé, séduit et trompé par Satan et les démons. Pour les raisons indiquées ci-dessous je rejette néanmoins un «ministère de libération» (exorcisme) opéré sur des chrétiens authentiques qui ont accepté Jésus-Christ comme Sauveur et Seigneur.

1. Il n'y a dans le Nouveau Testament nulle part un ordre donné pour chasser les démons d'un chrétien. Tous les cas bibliques de possession démoniaque se rapportent à des non-chrétiens. C'est pourquoi ce genre de «relation d'aide» ne saurait trouver une légitimation biblique.

2. Le diable étant le «père du mensonge» les phénomènes accompagnant ce genre de «ministère de libération» et les déclarations attribuées aux démons doivent être considérés comme des manoeuvres dissimulatrices destinées à tromper les personnes présentes.

3. L'expérience montre que bien des chrétiens ayant cherché en vain – par manque de connaissance – de l'aide par ce genre de «ministère de libération» ont obtenu le vrai secours par le moyen d'une cure d'âme biblique, appropriée et sobre. Ce qui prouve que le «ministère de libération», c'est-à-dire l'exorcisme pratiqué sur des chrétiens, est une fausse voie qui dans beaucoup de cas conduit à une dépendance malsaine d'hommes prétendant agir avec un plein pouvoir.

4. Souvent on empêche ainsi le chrétien qui cherche de l'aide de passer par une sérieuse repentance et un revirement biblique, parce que le péché et le mauvais comportement sont faussement attribués à la présence intérieure de démons ou à une possession démoniaque d'ancêtres.

5. Nous ne voulons pas honorer Satan en lui vouant plus d'attention qu'absolument nécessaire.

(Selon Wolfgang Bühne dans Idea-Spektrum 31-32/1995, traduction)

© La Bonne Nouvelle No 4 / 2000

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PLUS JAMAIS SOIF

Celui qui vient à moi n'aura jamais soif (Jean 6.35)

C'est dans ma vingt-troisième année que j'ai commencé à boire de façon immodérée. Dès l'âge de six ans, je vivais dans la terreur. Mon père rentrait pratiquement tous les soirs à la maison complètement ivre. Avec mes frères et mes soeurs, nous tentions d'échapper à ses crises de violence en prenant la fuite. Nous cherchions des cachettes où nous pouvions nous dérober à ses regards. Plus tard lorsque je compris qu'il n'y avait pas de possibilité d'éviter les accès de méchanceté causés par l'alcool, je fuyais de la maison aussitôt qu'il y rentrait pour en revenir lorsqu'il était endormi d'un sommeil lourd et épais.

J'ai rencontré le Seigneur à l'âge de 34 ans. J'étais marié et père de 4 enfants. J'étais toujours soumis à la boisson. J'avais découvert dans l'alcool un moyen d'éviter les conflits qui m'opposaient à ma mère, et j'y trouvais la force de lui résister. Mon père acceptait la chose puisque je lui ressemblais au moins sur ce point.

Mais ce besoin d'alcool qui m'aidait à lutter contre cette terreur devint bientôt un prince qui régnait sur mon corps et sur mes sens, au point qu'il me devint impossible de le maîtriser; au contraire, c'est lui qui me maîtrisait. Mes frères et soeurs ne comprenaient pas la raison pour laquelle j'étais descendu si bas. Mon frère pouvait ainsi dire que je ressemblais à mon père, mais cela ne m'était d'aucun secours. Je me heurtais toujours aux reproches des miens.

Plusieurs problèmes de communication se manifestaient entre ma femme et moi aussi bien qu'entre mes enfants et moi. Je n'étais pas un violent et n'étais pas ivre tous les jours, pourtant nos relations étaient parfois difficiles. Je rentrais énervé il était impossible d'engager une conversation avec moi. Ou alors je rentrais après mon travail et j'allais tout droit dans mon lit parce que je ne pouvais faire autre chose. À propos de travail, les camarades voyaient bien que je n'étais jamais «dans mon assiette», et ils profitaient de la situation pour me pousser encore à boire du vin. Je réalisais avec souffrance qu'il m'était difficile, voire impossible de résister à l'appel de l'alcool qu'ils me proposaient tout en me rendant compte que je deviendrais un objet de moquerie de leur part.

Cette situation dura pendant des années. Je ne puis dire combien de souffrances cela a apporté dans mon coeur et au sein de ma petite famille. Lors de mes phases de lucidité, je voyais bien la situation dans laquelle je me trouvais. Je pouvais prendre des résolutions de me conduire avec sagesse, mais ce besoin d'alcool était désormais une nécessité je connaissais ce qu'on appelle la dépendance. L'Esprit du Dieu auquel j'appartiens me révélait la souillure dans laquelle je me vautrais. Mon épouse et moi priions souvent ensemble. Je tentais vainement de faire appel à ma volonté. Ce fut peine perdue. Je continuais de trouver dans le vin le courage qui, je le croyais, effaçait ma timidité. Je pensais qu'un verre de plus me donnerait la force de dire ce que j'avais envie de dire, mais c'était le contraire. Je perdais mes moyens devant les inconnus ou les supérieurs au travail. Beaucoup de chrétiens priaient pour ma délivrance, particulièrement ceux de l'église de Voiron, aussi bien que des chrétiens d'autres églises locales qui me connaissaient.

Comment sortir de cette situation? Au cours de l'année 1984, j'étais vraiment très fatigué et je compris que je ne pouvais plus continuer ainsi impunément. Je pris la décision d'en finir avec l'aide du Seigneur. Il me fallait faire le premier pas, celui de la foi, parce que je savais très bien que Dieu ne m'avait pas délaissé malgré mon état qui ne le glorifiait pas. Je connaissais Jésus comme mon sauveur et j'avais appris combien il était fidèle.

Je pris donc la décision sur le plan spirituel et médical, et je me soumis à un traitement de cure qui dura un mois.

Dans mon coeur, je ne voulais plus du tout céder à la tentation, m'appuyant sur la délivrance promise par le Seigneur à ceux qu'il aime et qui lui appartiennent. Pendant ma cure, je connus d'atroces souffrances au milieu d'hommes semblables à moi.

Un jour, alors que je prenais le repas avec mes camarades dans la salle commune, je fus saisi d'une grande angoisse. Mes camarades s'en aperçurent et me posèrent des questions; je ne pus leur répondre. Je quittai la salle sans avoir mangé et regagnai ma chambre avec une grande émotion. Arrivé là, je m'allongeai sur mon lit à plat ventre et commençai à prier mon Père qui est dans les cieux d'intervenir. J'implorai sa délivrance et priai ainsi jusqu'à ce que le sommeil me gagne. Je me réveillai le lendemain matin de bonne heure plein d'une joie que je n'ai jamais connue auparavant. Je compris que le Seigneur avait pleinement et magnifiquement répondu à ma prière. Et je le loue aujourd'hui de cette délivrance merveilleuse. Je ne sais comment le remercier de m'avoir donné une vie nouvelle, digne d'un témoin du Christ Jésus. Pr 20.1; 23.29-35.

Adrien SIGNORINI

© Promesses 1987 - 1 / No 79

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SIGNES, MIRACLES  ET GUÉRISONS DANS LA BIBLE

Philippe Favre


La Bible rapporte des centaines de «signes, prodiges et miracles» dans ses pages. Cette expression se trouve en Actes 2:22 où Pierre parle des oeuvres que Jésus opéra au milieu du peuple, en 2 Corinthiens 12:12 où Paul mentionne les preuves de son apostolat, en Hébreux 2:4 ou l'auteur souligne l'appui donné par Dieu au témoignage des disciples de Jésus, et enfin en 2 Thessaloniciens 2:9 ou Paul décrit les moyens par lesquels l'Antichrist séduira le monde.

La Bible nous décrit de nombreuses guérisons physiques accomplies avec ou sans moyens naturels. Personne ne peut nier ce fait. Mais une question se pose rapidement: Pouvons-nous, devons-nous nous attendre à ce que Dieu fasse ces choses encore aujourd'hui?

Lorsque Jésus a dit: «En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les oeuvres que je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m'en vais au Père» (Jean 14:12), voulait-il signifier que nous serions capables de reproduire tous les signes et miracles qu'il avait accomplis, dans une plus grande mesure que la sienne? La fin du verset «parce que je m'en vais au Père", nous éclaire: Ce sont les oeuvres accomplies dans la puissance du Saint-Esprit par l'Église au travers des siècles (cf Jean 16:8-11).

Si notre Dieu traite encore de la même façon et si les textes souvent répétés: «Je suis l'Éternel, je ne change pas» (Malachie 3:6) et: «Jésus-Christ est le même hier, aujourd'hui et éternellement» (Hébreux 13:8) s'appliquent à ces signes, prodiges et miracles, alors nous devons nous attendre à les voir se manifester, et pas seulement les guérisons sur lesquelles on insiste tant aujourd'hui.

Pourquoi donc appuyer tellement sur les guérisons d'ordre physique? Pourquoi ne pas multiplier les pains et les poissons et nourrir les multitudes affamées d'aujourd'hui? Pourquoi ne pas imposer silence aux flots et aux vents qui sèment la terreur sur nos océans? Pour parvenir à une réponse honnête, nous devons nous tourner vers la Parole de Dieu et entendre ce qu'elle nous dit sur tous les miracles qu'elle rapporte.

Tout d'abord, notons que les signes et les miracles ne sont pas une même chose. Un signe est toujours un miracle, mais tous les miracles ne sont pas des signes. Nous avons l'habitude de considérer comme miracle ce qui se produit rarement d'une part et ce qui s'écarte de la manière habituelle d'agir de Dieu d'autre part. Dieu n'est limité par rien, ni par ses lois, ni par celles de la nature et encore moins par celles des hommes. Seuls sa volonté et son bon plaisir comptent.
Les signes, en revanche, présupposent le péché, l'incrédulité et l'opposition. Ils comportent une note d'instruction et d'avertissement spécialement dans une atmosphère d'hostilité au plan de Dieu pour les hommes (voir Évangile de Jean).

Après la création de l'homme nous ne trouvons pas trace d'un seul signe, sinon le jugement du déluge. N'y avait-il pas alors des croyants ou des serviteurs de Dieu? Pensons seulement à un homme comme Hénoc dont l'Écriture dit qu'il marcha avec Dieu et qu'il fut enlevé auprès de lui (cf Genèse 5:24; Hébreux 11:5). Pensons à Noé, appelé prédicateur de justice, qui lui aussi, marcha avec Dieu (cf Genèse 6:9). Pensons à Abraham le père des croyants. Y a-t-il dans l'Ancien Testament un homme plus grand et plus fidèle que lui? Mais tous ceux-ci n'ont pas fait un seul signe. Le premier grand miracle fut la naissance d'Isaac, accompli hors des lois naturelles.

À quelles époques se produisent les miracles? Il est frappant de constater que dans la Bible, ils sont apparus presque exclusivement:
a)
à l'époque de Moïse et de Josué, pour confirmer la délivrance du peuple élu, la promulgation de la Loi et de l'Alliance, l'établissement du culte du seul vrai Dieu et la conquête de la Terre Promise;
b)
lors du ministère d'Élie et Élisée, pour soutenir les croyants dans une lutte sans merci contre le paganisme triomphant;
c)
pendant l'exil, lorsque Dieu sauvegarde la foi des déportés en manifestant sa puissance et sa supériorité sur les dieux païens par l'aide qu'il apporte à Daniel et à ses compagnons; 
d)
au début du christianisme, pour accréditer la personne du Fils de Dieu et son oeuvre salvatrice; pour confirmer la fondation de l'Église et la mission des apôtres; pour appuyer le passage de l'Ancienne à la Nouvelle Alliance et démontrer l'excellence de l'Évangile au milieu du monde antique, idolâtre et corrompu (tiré du Nouveau dictionnaire biblique, sous l'article miracle).

Je reviens à Moïse. Une première analyse des signes qu'il a accomplis nous fait constater qu'ils ont été donnés:
1) comme jugement sur les incrédules;
2) comme preuve que celui qui accomplissait les signes avait un mandat particulier de la part de Dieu. Quel est donc l'élément qui distingue Moïse d'Abraham ou de Noé, pour qu'il fasse des signes et pas eux?
Avait-il plus de foi que ces deux hommes? Si nous lisons Exode 4, nous voyons que ce n'était pas le cas. La foi d'Abraham et de Noé était beaucoup plus grande que celle de Moïse (cf Genèse 12:1-9; 6:8-18, etc.). Quel est donc le point particulier qui distingue Moïse des autres? Ce n'est pas seulement qu'il est le point de départ d'une nouvelle économie (Abraham et Noé aussi), mais Moïse a reçu de Dieu un mandat spécial pour libérer son peuple.

Mais ensuite, pendant 700 ans, il y eut peu de signes jusqu'à Élie et Élisée. Ceux-ci firent de nouveau des signes et des miracles, non pas toutefois en Juda, mais seulement en Israël qui, après s'être séparé de Juda, avait officiellement aboli le culte de l'Éternel et s'était publiquement tourné vers l'idolâtrie. Dieu donne ainsi à son peuple déchu un témoignage particulier par deux serviteurs spécialement appelés pour cela – il fera de même aux derniers jours (cf Apocalypse 11:3-6).

Après le rejet de ces preuves divines par Israël et en laissant de côté la période de l'exil, nous devons de nouveau franchir 700 ans jusqu'au moment où le Seigneur Jésus parcourait le pays, «allait de lieu en lieu faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient sous l'empire du diable» (Actes 10:38). Il est remarquable que Jean-Baptiste n'ait fait aucun signe (cf Jean 10:41, v. Darby) bien que le Seigneur dise de lui que les prophètes n'étaient pas plus grands et que Luc souligne qu'il était rempli de l'Esprit-Saint «dès le sein de sa mère». Notons également que le Seigneur Jésus n'a fait aucun signe avant de commencer son ministère public (cf Matthieu 4:17, 23-24). En Matthieu 11:3-5 nous avons l'explication du but de ses signes: Prouver qu'il était l'envoyé de Dieu (voir aussi Jean 2:23; 4:48; 5:36; 6:2 et 30; Actes 2:22, etc). Dans les Actes, nous voyons comment les apôtres ont rempli le mandat du Seigneur. Ils prêchent l'Évangile et font des signes pour confirmer leur parole. Il est dit sept fois des onze qu'ils ont accompli des signes, sept fois de Paul et trois fois d'Étienne et de Philippe.

En résumé, nous pouvons dire que dans la Bible les signes n'étaient opérés que par quelques serviteurs de Dieu. À côté d'eux vivaient à la même époque, des milliers d'autres croyants qui n'ont pas opéré de signes. C'est pourquoi les signes diminuèrent puis cessèrent tout à fait lorsque le témoignage fut accompli.


Guérison physique et morale

Tant dans l'Ancien que dans le Nouveau Testament l'idée de guérison physique est complétée par celle d'une guérison spirituelle, par conséquent plus profonde puisque le corps n'est que l'enveloppe de la personnalité (cf Jean 12:40; 1 Pierre 2:24).

Dans Exode 15:26, nous avons l'expression «Je suis l'Éternel qui te guérit», YAHVE-ROPHE, l'un des douze noms de Dieu rapportés dans l'Ancien Testament et second nom composé de l'Éternel. Le mot ROPHE apparaît entre 60 et 70 fois dans l'Ancien Testament et signifie toujours restaurer, guérir, porter remède à, non seulement dans le sens physique, mais aussi dans le sens moral et spirituel: «Si tu écoutes attentivement... si tu fais ce qui est droit... si tu prêtes l'oreille... je ne te frapperai d'aucune des maladies», en d'autres termes l'Éternel jure d'être leur protecteur sous condition d'obéissance.

La première leçon que nous pouvons tirer, consiste dans le besoin de guérison physique et morale chez l'homme. Un cas patent est la guérison du roi Ezéchias (cf 2 Rois 20:1-11), un autre est celui de Naaman (cf 2 Rois 5:1-18). D'autres passages de l'Écriture le soulignent plus fortement: «Pourquoi te plaindre de ta blessure, de la douleur que cause ton mal? C'est à cause de la multitude de tes iniquités, du grand nombre de tes péchés que je t'ai fait souffrir ces choses» (Jérémie 30:15). Ainsi de nombreuses références à la maladie et aux plaies sont des expressions symboliques des maux moraux et spirituels, de sorte que c'est plutôt dans ce sens que Dieu est connu comme «l'Éternel qui te guérit», voir Ésaïe 30:26; 61:1; Jérémie 3:22;30:17 Le seul obstacle à la guérison de l'homme lui-même: «La trente-neuvième année de son règne, Asa eut les pieds malades au point d'éprouver de grandes souffrances; même pendant sa maladie, il ne chercha pas l'Éternel, mais il consulta les médecins» (2 Chronique. 16:12).»Pourquoi donc la guérison de la fille de mon peuple ne s'opère-t-elle pas?» (Jérémie 8:22).

Foi et guérison

Quand nous arrivons au ministère de guérison de Jésus, nous voyons qu'il n'a jamais encouragé quelqu'un à prier et rechercher la guérison sur la base que Dieu nous donnera ce que nous désirons... On a beaucoup invoqué le texte du Psaume 103:3: «C'est lui qui pardonne toutes tes iniquités, qui guérit toutes tes maladies» ou celui de Matthieu 12:15: «Une grande foule le suivit. Il guérit tous les malades» pour affirmer que ce n'est pas la volonté de Dieu que les chrétiens soient malades et que s'ils recherchent de la bonne façon la guérison de la part de Dieu, ils sont sûrs de la recevoir. Aussi lorsqu'une personne ne guérit pas, on arrive à une seule et inévitable conclusion: elle manque de foi! 
Trouve-t-on ce point de vue dans la Bible? Est-ce que Jésus pose la question à un malade:
Crois-tu que j'ai l'intention de te guérir? Jamais de la vie! Au contraire, Jésus cherche chez les hommes la foi en sa capacité plutôt que la foi en sa volonté de guérir. Jésus pose la question: «Croyez-vous que je puisse faire cela?» (Matthieu 9:28); il n'a pas dit: Croyez-vous que je veuille? mais croyez-vous que je puisse? Un auteur moderne a classé la phrase «si c'est ta volonté» comme destructrice de la foi! Ce n'est sûrement pas ainsi que Jésus l'entendait. Lorsque le lépreux s'approcha et dit: «Seigneur, si tu le veux, tu peux me rendre pur», il s'attira cette réponse: «Je le veux, sois pur!»

On peut aussi poser le problème autrement: Qu'est-ce que l'incrédulité? Citons Manton: «Ce n'est pas l'incertitude quant à la volonté de Dieu, mais une fausse conception de la puissance de Dieu qui nous fait douter. L'incrédulité donc, ne consiste pas à douter de la volonté de Dieu, mais à douter de sa puissance». Ainsi Jésus n'a jamais rebuté quelqu'un pour avoir dit: «Si tu veux». L'homme qui dit à Jésus «Si tu peux quelque chose...» a dû modifier les termes de sa demande pour recevoir la guérison de son fils (cf Marc 9:14-23). Dans ce récit nous avons une claire indication que la foi ne guérit pas par son effet subjectif. Tournons-nous vers d'autres pages de l'Écriture pour voir si l'énergie de la foi d'une personne a été une fois mise en question avant que la guérison soit reçue. La réponse est franchement négative, mais cela ne veut pas dire que Jésus approuve le peu de foi, il le blâme (cf Matthieu 6:30; 8:10; 8:26; 16:8), sans toutefois le rejeter, on l'a vu plus haut avec le père du garçon possédé.


Guérison et expiation

Le texte cité par ceux qui affirment que l'on reçoit la guérison de son corps comme le salut de son âme se trouve en Ésaïe 53:4: «Cependant, ce sont nos souffrances qu'il a portées, c'est de nos douleurs qu'il s'est chargé». Il faut savoir que la maladie, les infirmités et la mort ne sont pas des péchés; elles sont les conséquences du péché. Notre Sauveur, «après avoir offert un seul sacrifice pour les péchés, s'est assis pour toujours à la droite de Dieu» (Hébreux 10:12). Ayant fait cela, il a la puissance d'enlever les effets du péché, et il le fera complètement à la fin, lors de la résurrection des corps (cf 1 Corinthiens 15:54-56). Mais nulle part il est écrit dans la Bible que la guérison physique immédiate est incluse dans l'expiation.

Poursuivant notre raisonnement, nous devrions, dès notre conversion, ne plus connaître ni maladie, ni mort. Dans le texte de Matthieu 8:16 et 17 il est distinctement dit comment et quand le passage d'Ésaïe précité a été accompli: il a été accompli dans les guérisons que notre Seigneur a faites lorsqu'il était sur la terre et non dans sa mort. Je cite J.N. Darby: «Jamais notre Seigneur n'a guéri un malade sans porter dans son esprit et sur son coeur le poids de cette maladie comme fruit de la puissance du mal». Lors de la guérison du sourd-muet, Jésus a levé les yeux au ciel et a soupiré profondément (cf Marc 7:34).

En conclusion, parce que le péché a été expié sur la croix, Dieu peut en toute justice en bannir les effets comme il se plaît à le faire quelquefois et comme il le fera sur une échelle universelle lors de la seconde venue de son Fils (cf Romain. 8:23; 1 Thessaloniciens 4:16-17).


La gloire de Dieu, avec ou sans guérison

Nous lisons en Romains 5:3: «Bien plus nous nous glorifions même des afflictions, sachant que l'affliction produit la persévérance, la persévérance la victoire dans l'épreuve, et cette victoire l'espérance». Nous sommes ici en présence d'un haut niveau de vie chrétienne qui contraste avec la recherche effrénée de douceur et de bien-être prônée dans notre monde contemporain et même dans l'Église! Pourquoi cela? Parce que Paul se glorifie d'abord dans l'espérance de la gloire de Dieu.

La souffrance et la gloire sont souvent mentionnées ensemble dans le Nouveau Testament et notre pente naturelle est de soupirer après l'une et refuser l'autre. La souffrance éduque, corrige, et adoucit. Il y a des hommes qui vivent dans de confortables illusions jusqu'à ce que la calamité fonde sur eux avec la soudaineté du tonnerre! Cette heure d'angoisse peut clarifier des concepts faux comme «le chrétien doit obligatoirement prospérer».

Dieu donne la foi autant pour guérir que pour endurer l'absence de guérison. Pensons aux trois hommes dans la fournaise: «Notre Dieu que nous servons peut nous délivrer de la fournaise ardente, et il nous délivrera de ta main, ï Roi. Sinon...», sinon nous continuerons de croire. Dieu nous discipline comme des fils, et la maladie rentre certainement dans cette catégorie. Dieu juge bon que quelques-uns de ses enfants passent par l'école de la souffrance pour sa propre gloire et leur plus grand bien spirituel (voir le cas de Job).

Pour terminer, nous croyons que notre Dieu est souverain, tout-puissant, et fidèle. Il contrôle toute situation totalement et parfaitement. Nous croyons qu'il peut guérir toute maladie, avec ou sans concours médical, mais jamais au détriment de sa volonté, de sa justice et de son amour. C'est pourquoi nous affirmons avec l'apôtre Paul: «Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. Car ceux qu'il a connus d'avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l'image de son Fils» (Romains 8:28-29).

Page créée le 15 mars 2000 par s-e

© Source: Bible ouverte

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VICTOIRE SUR L'ADVERSAIRE

Gérald d'Epagnier naît sourd et muet en 1936 dans une famille de 2 enfants que sa mère a élevés seule. Il suit une scolarité normale; de plus, deux heures par jour, l'institutrice lui apprend la lecture labiale (mouvement des lèvres) avant d'aborder la phase de sa formation professionnelle. Il entreprend durant quatre ans un apprentissage comme garnisseur en automobile, suivant sans grandes difficultés les cours de l'École professionnelle.

Passionné de dessin, il entre en 1963 dans une grande entreprise en tant que dessinateur au service de la documentation technique. D'emblée, sa gaieté et son goût du travail bien fait font qu'il est apprécié, sans que jamais son handicap ne soit un obstacle majeur.

En 1968, il épouse Marguerite une charmante Bâloise, également sourde et muette. Quatre ans plus tard, naît leur premier enfant, Laurence, aujourd'hui âgée de 14 ans, qui ne souffre d'aucune difficulté de l'ouïe et du langage, pas plus que ses 2 soeurs, Noëlle, 12 ans, et Carole, 10 ans.

Je voyais toujours plus blanc...

Alors qu'il a à peine 40 ans, Gérald d'Epagnier constate que sa vue baisse. Il doit abandonner la planche à dessin pour être muté dans un autre service de l'entreprise. Malheureusement son acuité visuelle diminue de plus en plus et le contraint à quitter son emploi en 1977. «Ma vue diminuait; je voyais toujours plus blanc, comme un brouillard», nous explique-t-il sans exprimer une plainte d'aucune sorte, «mais j'avais toujours quelque chose à faire et n'avais pas le temps de me reposer au soleil

Un nouveau métier..

D'entente avec les organismes spécialisés et l'Assurance Invalidité, Gérald d'Epagnier apprend l'écriture Braille pour disposer d'un nouveau moyen de communication. Parallèlement, il fait des stages pour acquérir une nouvelle formation professionnelle, celle du cannage des meubles. Habile et doué d'une grande dextérité, il pratique aujourd'hui son nouveau métier avec satisfaction, dans l'atelier qu'il a lui-même aménagé dans sa maison à Cugy (VD).

De 10 à 90 pour cent de vision...

À la suite d'examens, les médecins constatent que Gérald d'Epagnier est atteint par la cataracte aux deux yeux. En décembre 1979, la première opération a lieu à l'Hôpital Ophtalmique de Lausanne; c'est une réussite! En janvier de l'année suivante, l'autre oeil est opéré, également avec succès.

Profondément bouleversé et réjoui à la fois par un tel miracle, Gérald croit alors à l'intervention de Dieu, face à la réussite de ces opérations, et prend conscience de l'amour de Dieu pour lui. Habité par une foi sincère, il la partage avec son épouse et ses enfants et l'affermit par la lecture de nombreux ouvrages chrétiens.

Aujourd'hui, Gérald d'Epagnier peut à nouveau conduire sa voiture. Il est passé maître dans le cannage des meubles et fait l'admiration de son entourage. Pourtant il a su rester humble et assume avec douceur et efficacité ses responsabilités d'époux et de père. La joie et la bonne humeur rencontrées dans cette famille, lors de notre visite, sont une preuve vivante que la présence de Dieu dans ce foyer n'est pas un vain mot mais une réalité quotidienne!

Tiré de UN CHEMIN DE LUMIÈRE, No 2, 1986 avec la permission de la Mission Évangélique Braille, Vevey, Suisse.


© Promesses 1987 - 3 / No 81


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L'INSATISFACTION EST UNE MALADIE DE NOTRE TEMPS

Le mécontentement détruit la paix et le manque de paix engendre le mécontentement

Claus Jacobi, l'éditeur du magazine «Welt am Sonntag» («Le monde du dimanche»), a fait une analyse de l'Allemagne actuelle: «Nous, Allemands, avons à présent tout pour être satisfaits. Or, nous ne le sommes pas. Nous sommes un peuple très mécontent et, comme tous les mécontents, nous sommes souvent malveillants et grognons et nous souffrons de l'estomac. Nous, Allemands, connaissons la paix, la liberté et la prospérité. Mais nous disons que ce n'est pas encore suffisant. Même dans les églises, on ne nous dit plus d'être contents.» (P.-D. No 25/1998).

C'était par mécontentement que les Israélites s'insurgeaient toujours contre Moïse, Aaron et Dieu. C'est le mécontentement qui leur a interdit l'accès à la Terre promise et les a laissés errants pendant 40 ans dans le désert, loin du pays débordant de lait et de miel. C'est le mécontentement qui sème la pagaille dans les mariages et les familles. Des époux qui ne cessent de se plaindre finissent par casser les oreilles à tout le monde.

Le mécontentement des travailleurs fait que les industriels se tournent vers d'autres horizons. Le mécontentement crispe non seulement les visages, mais il empoisonne aussi l'ambiance dans les entreprises, les associations et la société. L'insatisfaction fragilise la société et corrompt le peuple. Elle fait dresser des barricades, inspire des démonstrations et des grèves violentes qui coûtent des millions. Le mécontentement détruit la paix et le manque de paix engendre le mécontentement. C'est un cercle vicieux de sentiments négatifs. La Bible en parle dans les Lamentations 3, 39: «Pourquoi l'homme vivant se plaindrait-il? Que chacun se plaigne de ses propres péchés.» Et, au sujet du mécontentement, il est écrit en Jude, verset 1 6: «Ce sont des gens qui murmurent, qui se plaignent de leur sort, qui marchent selon leurs convoitises.» Une autre version dit: «Ces hommes sont toujours mécontents et en train de se plaindre; ils vivent selon leurs propres désirs.» (français courant).

Le mécontentement trouve ses racines dans le fait que l'on ne vit pas en paix avec Dieu. Plus un peuple se détourne de Dieu, plus il devient mécontent. Paul, par contre, qui avait sans réserves abandonné sa vie à Dieu, pouvait écrire: «.. comme attristés, et nous sommes toujours joyeux; comme pauvres, et nous en enrichissons plusieurs; comme n'ayant rien, et nous possédons toutes choses» (2 Cor. 6, 10). Quiconque s'abandonne ainsi à Dieu et se repent de son mécontentement aura part à la bénédiction exprimée dans l'Épître aux Philippiens: «Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos coeurs et vos pensées en Jésus Christ» (Phil. 4, 7).

©  Appel de Minuit 10/98

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LE JEUNE AUJOURD'HUI

 

QUELQUES BASES BIBLIQUES

Un des responsables dans l'église propose une journée de jeûne et de prières pour aider à résoudre un problème spirituel qui a surgi dans la communauté. Tout le monde n'est pas d'accord, il y a même de l'opposition. Que faire? Certains citent Hudson Taylor, fondateur de la Mission à l'Intérieur de la Chine; cet homme remarquable avait l'habitude de recourir au jeûne dès qu'il se trouvait en face d'un problème majeur. D'autres évoquent Ésaïe 58 qui critique le jeûne pratiqué à l'époque. D'autres encore parlent de légalisme ou d'ascétisme, ressentant le jeûne comme un reste de judaïsme qui déforme la grâce. Enfin on tombe d'accord pour chercher une réponse dans la Bible.

La question se pose: Est-ce du légalisme que de jeûner? On découvre que le jeûne n'est pas ancré dans la loi mosaïque. S'il est légaliste dans le sens populaire du terme, alors l'apôtre Paul et l'Église primitive étaient légalistes (d'après Act 13.1-4; 2 Cor 6.5; 11.27), ce qui est inadmissible.


Le jeûne dans l'AT.

Moïse, le plus grand personnage de l'Ancienne Alliance, a deux fois jeûné pendant 40 jours en présence de Dieu. Son visage, radieux de la gloire céleste, a dû être voilé. De David, un homme selon le coeur de Dieu (1 Sam 13.14), il est dit six fois qu'il avait jeûné. Esdras, Néhémie, Esther, Élie, Joël et Daniel ont tous jeûné en temps de crise, ce qui démontre que cette pratique était courante parmi les chefs pieux de l'Ancienne Alliance.


Le jeûne dans le NT.

Jean-Baptiste jeûnait et l'enseignait à ses disciples (Mat 9.14). De la prophétesse Anne il est dit qu'elle servait Dieu par des jeûnes et des prières (Luc 2.37).

Jésus, notre grand exemple dans la vie spirituelle, jeûna avant d'être tenté par Satan (Mat 4.2). Après avoir expliqué aux disciples de Jean-Baptiste que ses propres disciples n'avaient pas de raison de jeûner tant qu'il était avec eux, Jésus indiqua qu'ils jeûneraient une fois que l'époux leur serait enlevé (Mat 9.15). Or tous les chrétiens sont censés être disciples. D'ailleurs il est dit de l'église d'Antioche que le Saint-Esprit appela Barnabas et Saul (plus tard Paul) alors qu'on jeûnait et qu'on leur imposa les mains après avoir jeûné et prié (Act 13.2-3).

Paul, qui nous enjoint de l'imiter tout comme lui-même imitait Christ, jeûnait souvent (1 Cor 4.16; 2 Cor 11.27; 6.5).

Il ressort de ces exemples que la pratique et le principe du jeûne concernent l'Église, malgré certaines réticences dues autant de nos habitudes de confort et de luxe qu'à notre aversion contre le renoncement.


Jeûner – Pourquoi?

Le jeûne est un exercice de discipline physique personnelle qui consiste à s'abstenir totalement ou partiellement de nourriture et même de boisson, dans un but spirituel. Ésaïe 58 montre que le côté spirituel du jeûne est si important que s'il est absent, le jeûne perd tout son sens.

Il est vrai que travailler sans manger est dur! Les genoux de David vacillent par l'effet du jeûne (Ps 109.24), mais cela ne l'empêche pas d'y persister. Le jeûne peut être le prix d'une communion profonde et d'une obéissance plus totale.

La Bible parle souvent d'affliction et de renoncement (Act 20.23; 2 Cor 4.17; Ps 35.13; Mat 16.24; Luc 14.33). Il nous est même dit que ceux qui sont au Christ-Jésus ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs (Gal 5.24). Une consécration authentique comporte donc abstinence et renoncement.

Tout cela nous montre que le jeûne est une pratique biblique et chrétienne. Cependant le coeur doit y être pour qu'il ait de la valeur. Jeûner signifie se consacrer tout spécialement à Dieu pour un temps dans un but particulier. L'AT parle pourtant d'une consécration encore plus poussée, dont il se dégage un enseignement chrétien profond


Le Naziréat.

Ce mot veut dire «s'abstenir». Sous l'Ancienne Alliance, le voeu fait par un naziréen était l'acte suprême de consécration. Dans la loi israélite, le naziréat correspondait à une consécration volontaire et temporaire (Nom 6.13). Voici en quels termes le NT exprime le même principe, avec la différence qu'il s'agit ici d'un don de soi permanent: Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. (Rom 12. 1).

Le voeu de naziréat comportait trois exigences (cf Nom 6.1-8); elles symbolisent la somme du renoncement pour l'homme qui se consacre à Dieu. Voici les trois exigences:

1. Laisser pousser les cheveux sans les couper. Cela équivaut à l'abandon du signe extérieur de la virilité, car c'est une honte pour l'homme de porter de longs cheveux (1 Cor 11. 14), quoi qu'en pensent nos contemporains. Peut-on y voir l'abstinence des activités conjugales pendant le temps du naziréat? Nombres 6 n'en fait pas mention. À nous d'en tirer l'enseignement que le Seigneur nous montrera, sans toutefois oublier l'avertissement donné par Paul dans 1 Cor 7.5.

2. S'abstenir de vin et de toute boisson alcoolique; ne pas manger de raisins. Il s'agit du renoncement librement consenti à certains plaisirs ou certaines joies autrement tout à fait légitimes, joies que chante le psalmiste quand il parle du vin qui réjouit le coeur de l'homme (Ps 104.15).

3. N'avoir aucun contact avec la mort. Dans une culture qui attachait grande importance à l'honneur dû aux défunts et à leur enterrement honorable, cette exigence devait être ressentie comme particulièrement frustrante. L'explication se trouve dans le fait que la mort est le salaire du péché (Rom 6.23), de sorte que le naziréen qui touchait un mort se rendait impur. Cette exigence signifie donc l'éloignement de tout ce qui est impur.

 

Si nous appliquons au jeûne les enseignements que nous avons pu tirer du naziréat, nous pouvons dire que le jeûne est le témoignage visible d'une attitude de coeur qui démontre l'intensité de notre foi et de notre dévouement envers le Seigneur, une mise en croix délibérée du Moi et des appétits, dans le but de se concentrer sur les valeurs spirituelles, notamment la prière.


Temps de crise.

À l'époque d'Esdras et de Néhémie, d'Esther et de Daniel, le jeûne était pratiqué en temps de crise. Ne sommes-nous pas dans un temps de crise morale et spirituelle? On n'ose plus parler de morale chrétienne sans provoquer les ricanements, même dans des cercles qui se veulent chrétiens... Des perversions telles que l'homosexualité sont acceptées comme allant de soi, ainsi que les pires dérèglements sexuels. La violence, le vandalisme, le terrorisme n'étonnent même plus. Belle «civilisation» où l'assassinat de millions d'enfants est toléré sous prétexte que ce ne sont «que des embryons» (non pas qu'on hésiterait devant les foetus...).

Les valeurs les plus nobles de notre culture qui, ne l'oublions pas, est d'inspiration chrétienne, sont en train d'être démolies à un rythme effrayant.

Ne serait-ce pas le moment de repenser certaines de nos conceptions modernes et de retourner à la frugalité, l'abnégation et l'abaissement qui ont si souvent marqué la vie et le caractère de tant de héros de la foi, tant dans le domaine ecclésiastique que dans la vie politique?

D'après un canevas de Homer PAYNE.

© Promesses 1986 – 4 / No 78

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