HISTOIRE DE LA FÊTE NON BIBLIQUE DE L'ASSOMPTION DE LA VIERGE La fête de l'Assomption, célébrée partout dans le monde à la date du 15 août, a été créée par l'Église catholique romaine au XIXe siècle pour honorer la vierge Marie immaculée, mère de Dieu. La doctrine qui a fondée cette fête déclare que la vierge Marie n'a pas connu la corruption en chair et en os, mais qu'elle a été élevée au ciel, pour y être investie de la toute-puissance de Dieu. Cette doctrine non biblique a reçu le sceau de l'infaillibilité pontificale. C'est le Pape Pie XII qui, le 1er novembre 1950, proclama le dogme de l'assomption de Marie au ciel. Dans le système babylonien, cette doctrine était déjà toute préparée: on y enseigne que le grand dieu Bacchus descendit en enfer, y arracha sa mère des puissances infernales et l'emporta avec lui en triomphe dans les airs (Apollodore, III, 5). Les chinois possédaient aussi dans leur panthéon le même récit. Ils fêtaient cette légende en août avec des candélabres et des lanternes. Chez les babyloniens, la mère du faux-messie Mithra fut associée à la pureté d'une colombe, et dotée de pouvoirs purificateurs. Elle est également invoquée ainsi dans les hymnes des Mystères orphiques: «Associée aux saisons, essence lumineuse, Vierge toute-puissante revêtue d'une lumière céleste». Pausanias déclare (Liv. IV, Messenica, 33) que Proserpine, femme de Pluton, roi des enfers, était adorée comme la Sainte-Vierge, non seulement pure de tout péché mais également née de conception immaculée. Lien évident avec la Madone romaine. Pour plus de détails sur ce culte idolâtre, visitez l'exposition «la Grande Babylone» qui paraîtra à la fin du mois d'août 2002 sur www.bibliorama.com, une nouvelle expo abondamment illustrée spécialement consacrée aux influences du paganisme qui ont souillé le culte Catholique. Ne croyez pas toutes les traditions religieuses qu'on vous enseigne mais examinez-les soigneusement. Car la prophétie biblique déclare que le diable est rusé et qu'il se déguise en ange de lumière pour séduire les peuples de la terre: 2 Corinthiens 11:14 Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Apocalypse 13:2 Et la bête que je vis ressemblait à un léopard; ses pieds étaient comme ceux d'un ours, et sa gueule comme la gueule d'un lion. Et le dragon lui donna sa force, et son trône, et un grand pouvoir. (...) 4 Et on adora le dragon qui avait donné son pouvoir à la bête; on adora aussi la bête, en disant: Qui est semblable à la bête, et qui pourra combattre contre elle? 5 Et on lui donna une bouche qui disait de grandes choses et des blasphèmes. (Bibliorama.com) ajouté le 14/8/2002
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Le «temps des fous», appelé aussi «Mardi gras» ou «carnaval», est actuellement célébré partout ou presque. Nous n'avons rien contre la joie, mais les «autels» sont de nouveau fortement déplacés tant dans la société que dans l'Église, car dans bien des lieux chrétiens également, il est accordé de plus en plus de place au carnaval; et les portes sont largement ouvertes aux spectacles de bouffonnerie et aux mascarades. C'est ainsi que se tiennent ici et là des «offices de Mardi gras». Le carnaval est devenu un piège tendu à la chair. Je me propose, dans la suite de cet article, d'expliquer pourquoi il en est ainsi. «Carne» est un mot latin qui signifie «chair» (ou «viande»). Le mot «carnaval» même est une altération de la phrase «carni valere dicere» (= dire adieu à la chair) avant le carême qui durera jusqu'à Pâques. Mais les jours qui précédaient cette fête, on veillait tout particulièrement à servir la «chair» (le corps) et à en faire étalage. Le carnaval trouve ses racines dans les rites de fécondité que les peuples du Proche-Orient célébraient dans l'Antiquité. Les Babyloniens, les Hittites, les Phéniciens et les Égyptiens voulaient honorer ainsi leurs dieux. Les Grecs et les Romains célébraient le dieu du vin. Au mois de janvier, Rome organisait de grandes processions avec des chars chargés d'effigies des dieux, de statues nues et de prostituées. Un homme du peuple était élu roi et devait ouvrir la procession avec grand faste. On dit qu'à l'approche de ces jours, les citoyens romains mettaient leurs femmes et leurs filles en sécurité à la campagne. Il était inconcevable qu'un chrétien participe à de telles pratiques. Mais ceux qui s'y refusaient s'exposaient à des persécutions. Ainsi, en 303, un légionnaire romain qui était devenu chrétien fut tué par des soldats pour avoir refusé d'être élu «prince carnaval» par eux.
Le christianisme étant devenu la religion d'État sous l'empereur Constantin et ses successeurs, le carnaval fut considéré comme un événement païen et donc aboli. Mais petit à petit, les usages du carnaval retrouvèrent droit de cité. Aux cérémonies romaines s'ajoutèrent bientôt les fêtes masquées des tribus germaniques (pour chasser les démons). Finalement, l'Église romaine a accepté un compromis. Ceux qui étaient disposés à observer un carême de 40 jours avant Pâques, pouvaient participer au carnaval. Ainsi, au Moyen Âge, le carnaval fut de nouveau largement célébré par le peuple. Il y avait des «messes de fous» et des «offices de Mardi gras». À l'époque de la Réformation, le «roi carnaval» disparut dans les pays protestants. Mais après la Deuxième Guerre mondiale, il n'a cessé de s'imposer partout. Aujourd'hui, la superstition est de nouveau en vogue et au lieu de l'«alléluia», les Allemands préfèrent crier «hélau» à carnaval. Ne devons nous pas penser ici à la parole de 2 Corinthiens 11, 19: «Vous supportez si volontiers les insensés, vous qui êtes sensés!» Au lieu de dire «adieu» à la chair, on préfère s'adonner à ses plaisirs pendant les jours de carnaval. La Bible nous met pourtant vigoureusement en garde contre cette pratique: «Or les oeuvres de la chair sont manifestes, ce sont l'impudicité, l'impureté, la dissolution, l'idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l'envie, l'ivrognerie, les excès de table et les choses semblables. Je vous dis d'avance, comme je l'ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n'hériteront point le royaume de Dieu» (Gal. 5, 19-2 1). Il est aussi écrit ailleurs: «Si vous vivez selon la chair, vous mourrez; mais si, par l'Esprit, vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez» (Rom. 8, 13) Aucun être humain n'est jamais sorti réellement heureux de ces jours de carnaval. Au contraire: que de détresses, de disputes, d'injustices et de péchés se sont alors manifestés, détruisant le bonheur, et ne laissant que soucis, malheur et tristesse! Finalement, le carnaval est devenu pour de nombreuses personnes la «chute de la chair». Le plaisir artificiel n'est en fin de compte qu'une illusion, un moyen par lequel le diable entraîne les gens dans un faux bonheur. Des plaisanteries scabreuses, l'alcool et l'exubérance débridée n'offrent jamais joie et paix au coeur. Un jour, un psychiatre fut consulté par un homme qui souffrait de malaises, de stress et de dépression. À la suite de l'examen, le médecin diagnostiqua un état d'épuisement nerveux, tout en croyant que ce n'était pas trop grave. Le patient devait se reposer et se divertir un peu: «Allez seulement au cabaret. Vous y verrez le célèbre clown Grock et il vous fera tellement rire que vous serez à moitié guéri – car le rire, c'est la santé!» À cette proposition, le patient hocha la tête en disant: «Cher docteur, je vous remercie sincèrement de votre conseil, mais je ne pourrai le suivre, car je suis moi-même Grock.» Nous n'avons rien contre la vraie gaieté: Dieu ne veut certainement pas gâcher notre plaisir! Et c'est Lui qui nous a donné une âme. Il nous a également donné le rire et Il veut que nous soyons joyeux. Dans l'Ancien Testament, à propos de la fête des Tabernacles, Dieu ordonna explicitement aux Israélites: «Vous prendrez, le premier jour, du fruit des beaux arbres, des branches de palmiers, des rameaux d'arbres touffus et des saules de rivière; et vous vous réjouirez devant l'Éternel, votre Dieu, pendant sept jours» (Lév. 23, 40). Et en Nombres 10, 10, il est écrit: «Dans vos jours de joie, dans vos fêtes... vous sonnerez des trompettes... je suis l'Éternel, votre Dieu.» Écrivons-le une fois encore: Dieu veut que nous soyons joyeux! Il veut nous donner la joie, une joie qui remplit vraiment le coeur, et une paix qui ne disparaît pas aux moments de tristesse, mais qui durera toute l'éternité. Il ne s'agit pas d'une joie artificielle que l'on «produit» par ses propres moyens, mais de la joie qui vient de Dieu. Tous ceux qui croient en Jésus-Christ peuvent l'obtenir. Ceux qui laissent entrer Jésus dans leur vie, connaissent la vraie joie durable qu'Il a promise: (je vous ai dit ces choses, afin que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite» (Jean 15, 11). Avec Jésus, la joie est là bien réelle; elle s'installe dans le coeur, elle y reste et est parfaite: «... mais je vous reverrai, et votre coeur se réjouira, et nul ne vous ravira votre joie» (Jean 16, 22). L'homme peut-il connaître une joie plus grande que de voir disparaître sa mauvaise conscience, de recevoir le pardon de ses péchés et d'obtenir la vie éternelle?! Le carnaval ne serait-il pas un cri inconscient de l'homme qui aspire à une joie qui lui échappe, qui lui manque et qu'il veut donc fabriquer par ses propres moyens? Le carnaval, le Mardi gras, est l'expression d'un désir de joie, de soulagement et de paix. Mais seul Jésus peut nous combler de cette paix et de cette joie. Le carnaval est le cri désespéré d'une l'humanité en quête de ce qu'elle a perdu, à savoir la joie en Dieu. Je n'ai jamais vu personne qui ait été rendu vraiment heureux par ces jours de carnaval. Mais je sais que d'innombrables gens ont trouvé le véritable bonheur dans la consécration à Jésus-Christ! Le carnaval n'offre qu'une joie «préfabriquée», une joie qui finit très vite – et finit souvent dans la détresse. Mais la joie que Dieu nous offre en Jésus est une joie sans fin – une joie du coeur qui ne cède pas devant les jours difficiles et qui atteindra la perfection lorsque nous serons avec Lui pour toute l'éternité. Nous lisons en 1 Pierre 1, 8: «... lui que vous aimez sans l'avoir vu, en qui vous croyez sans le voir encore, vous réjouissant d'une joie ineffable et glorieuse.» N.L. © Appel de Minuit 01 / 2000 Retour |
CARNAVAL:
MISE EN GARDE CONTRE L'ILLUSION 435 Croyez-vous que Dieu acceptera cela si facilement de vous ou de moi? Pensez-vous que nous pouvons considérer avec tant de légèreté tout ce qui est de notre faute et tout ce qui est mauvais dans notre vie? Nombreux sont ceux qui se trompent en disant: «Puisque Dieu semble passer sous silence les innombrables injustices dans ce monde, pourquoi me refuserait-il le ciel pour quelques paroles chantées en folle exubérance? Dieu ne peut être tellement mesquin. N'est-Il finalement pas un Dieu aimable, qui a d'autres chats à fouetter que de se préoccuper de nos peccadilles? Et puis, chacun a bien quelque chose à se reprocher et les participants au carnaval ne sont quand même pas les plus méchants, n'est-il pas vrai? Non, non, Dieu ne nous fermera pas la porte au nez pour quelques bêtises. Sinon, il n'y aurait pas grand monde au paradis! Et n'avons-nous pas droit à un peu de plaisir? Alors quoi? Ne peut-on pas oublier ses soucis de temps à autre – au moins une fois par an? Que serait la vie sans cela? Rien que peine, travail et chagrin. Dieu n'est tout de même pas un trouble-fête. Et s'il y a des choses qui vont de travers, il y a toujours la «liturgie de la réconciliation». C'est sagesse de prévoir et de tenir compte de ses faiblesses. D'ailleurs, on ne mange pas la bouillie bouillante.» Minute, papillon! Nombreux sont ceux qui se sont brûlé le palais pour toujours et qui ont péri dans la misère de leur propre faute. Car la vérité est toute différente. Jamais, la police n'a autant de travail, jamais il n'y a autant de mariages qui échouent, d'époux qui se disputent, de femmes qui envisagent le divorce, d'enfants illégitimes qui sont conçus, d'abus d'alcool, de personnes qui connaissent toutes sortes de misères que pendant la période du Mardi gras et du carnaval! Attention, car on vous roule; on vous trompe; et nombreux sont ceux qui ne le remarquent même pas. Le carnaval et le Mardi gras ne tiennent jamais leurs promesses. Au contraire. Le Mardi gras n'est qu'un infâme mensonge. Voulez-vous oublier vos soucis? Je connais quelqu'un qui peut vous en débarrasser complètement. Cherchez-vous la joie? Je connais quelqu'un qui vous l'offre en permanence, la paix du coeur, l'amour et l'intimité en sus. Chaque jour de l'année. 24 heures sur 24. Et cela ne vous coûte pas un centime. Le prix en est payé depuis longtemps. Sur la croix à Golgotha, Jésus-Christ a donné Son précieux sang pour racheter notre faute. Et le Ressuscité qui a triomphé du péché, de la mort et du diable, s'adresse à vous plein d'amour. Il vous veut tous, tous, tous au ciel! Il suffit de le vouloir vous-mêmes! Mais chargé de ses péchés, nul ne peut franchir la porte menant à Dieu. On reste dehors. Même les plus pieux et les meilleurs parmi nous. Seuls entrent au ciel ceux qui ont compris que le «carnaval de leur vie» n'est que mensonge et illusion et qui se sont tournés vers le Christ, qui ont obtenu le pardon de leurs péchés, la réconciliation avec Dieu et la vie éternelle en sus. Que voudriez-vous de plus? C'est aujourd'hui que la vie peut commencer pour vous. Mettez toute votre confiance en Jésus-Christ, le Sauveur. Ceux qui sont allés à Lui sont les seuls à savoir vraiment ce qu'est la vie. Désirez-vous obtenir ce que Jésus vous offre? Adressez-vous donc à Lui dans le silence. Priez-Le avec vos propres mots. Dites-Lui ce qui vous pèse sur le coeur et profitez de Sa force pour rompre avec le péché. Car le péché vous vaudra à coup sûr la damnation éternelle. Mais Jésus veut vous sauver, et cela dès aujourd'hui. «Le Fils de Dieu a paru afin de détruire les oeuvres du diable» (1 Jean 3, 8). Il veut ouvrir leurs yeux, «pour qu'ils passent des ténèbres à la lumière et de la puissance de Satan à Dieu, pour qu'ils reçoivent, par la foi en moi, le pardon des péchés» (Actes 26, 18). N'entrent au ciel que «ceux qui lavent leurs robes, afin d'avoir droit à l'arbre de vie et d'entrer par les portes dans la ville!» (Apoc. 22, 14). Manfred Paul SOURCE: OEUVRE MISSIONNAIRE WERNER HEUKELBACH © Appel de Minuit 02 / 1999
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FÉVRIER: LA CHANDELEUR, FÊTE DE LA PRÉSENTATION DU
SEIGNEUR
(Fêtes d'hier et d'aujourd'hui)
La Chandeleur ou fête de la lumière est le nom populaire de la Fête de la Purification, ou de la Présentation du Seigneur, instituée en vue de commémorer la purification de la Vierge Marie et la présentation de Jésus au Temple, conformément à la loi de Moïse qui ordonnait aux mères de se présenter avec leurs nouveau-nés devant l'autel. Tels sont les thèmes multiples de la célébration qui, quarante jours après Noël (après le solstice d'hiver) clôture les cérémonies de Noël Une très vieille croyance répandue en de nombreux pays, veut qu'un ours sorte de sa tanière le jour de la Chandeleur. Si la température est douce et s'il voit le soleil, il retourne vite reprendre son hibernage, car il sait que le beau temps ne durera pas: «Soleil de la Chandeleur annonce hiver et malheur»... De nombreux dictons sont nés de ce jour de février, sur le même thème: «A la Chandeleur, l'hiver s'apaise ou prend vigueur». «Rosée à la Chandeleur, Hiver à sa dernière heure.», «Quand pour la Chandeleur le soleil est brillant Il fait plus froid après qu'avant», «si le soleil se montre et luit a la Chandeleur, croyez qu'encore hiver vous aurez.», «S'il pleut à la Chandeleur les vaches donnent beaucoup de beurre», «si le jour de la Chandeleur il fait beau il y aura du vin comme de l'eau !»C'est sous le nom de Chandeleur associée à la tradition des crêpes qu'en général cette fête est connue. Enfin, cette journée du 2 février marque une transition entre l'hiver et le printemps. La tradition des crêpes serait la survivance d'un mythe ancien lié à la roue solaire. Il est vrai que, par sa forme et sa couleur, une bonne crêpe dorée ressemble étrangement à l'astre du jour réchauffant la terre. La Chandeleur a remplacé d'autres fêtes de purification qui étaient célébrées en février. Notamment le pape Gélase Ier a supprimé les Lupercales, fêtes données en l'honneur du dieu Pan, et en 472 il décida de christianiser cette fête et d'en faire la fête de la présentation de Jésus au Temple. Le nom oriental de cette fête prend alors le sens de «rencontre», celle qui eut lieu entre Jésus et le vieillard Siméon, et devient «Hypapante»; pour les autres, elle garde le sens de «lumière», Jésus étant la lumière des Hommes. On organise alors des processions aux chandelles le jour de la Chandeleur. Le pape Gélase Ier donnait aux pèlerins qui venaient à Rome, des galettes appelées «oublies». Leur forme et leur couleur symbolisaient le soleil et donc le retour prochain des beaux jours. Avec le temps, ces galettes sont devenues les crêpes que nous connaissons, et la tradition dit que celui qui réussit à faire sauter sa crêpe dans la poêle, une pièce de monnaie dans la main se garantit fortune et bonheur pour toute l'année ou bien, il faut formuler un souhait qui se réalisera si la crêpe se retourne correctement dans la poêle. Une autre coutume consistait à tenir une pièce d'or dans la main gauche, tandis que de la droite on faisait sauter la première crêpe. Cette crêpe était ensuite enroulée autour de la pièce d'or et portée en procession par toute la famille jusqu'à la chambre où on la déposait jusqu'à l'année suivante sur le haut d'une l'armoire. Les débris de la crêpe de l'an passé étaient alors récupérés et la pièce qu'elle contenait donnée au premier pauvre qui passait. Si on respectait ces rites on était assuré, disait-on, d'avoir de l'argent toute l'année. Des siècles durant les paysans ont pensé que s'ils ne faisaient pas de crêpes le jour de la Chandeleur, leur blé risquait d'être carié: Si point ne veut de blé charbonneux mange des crêpes à la Chandeleur. La culpabilité – Le pardon Cette journée marque une transition entre l'hiver et le printemps. Dans toute la Méditerranée orientale, elle était journée de repos. À la Chandeleur les jours allongent sérieusement, la végétation du blé en herbe prend de l'importance, et une offensive de l'hiver serait alors particulièrement cruelle. La Chandeleur veut dire «jour des chandelles». Ce jour-là, on mange des crêpes en décorant sa table de bougies. Ainsi, la tradition des crêpes de la Chandeleur se perpétue à travers les siècles. Il convient de rappeler que ces superstitieuses traditions, mêlées à des faits bibliques ne servent bien souvent qu'à brouiller le message glorieux de la Bible ! Cette fête porte plusieurs noms: Présentation, Purification, Chandeleur, Rencontre. La fête de la Chandeleur est liée à la LUMIÈRE. Chandeleur vient précisément de candela – chandelle – Cette fête veut rappeler que Jésus est la lumière du monde. La source en est relatée dans l'évangile de Luc, lire le chapitre 2 et les versets 21 à 40 Pourquoi cette fête le 2 février? En fait, le 2 février c'est exactement 40 jours après Noël (dont nous avons aucune idée de la date exacte !). Dans la loi de Moïse, il était écrit que tout enfant premier-né de sexe masculin devait être présenté au Seigneur au Temple 40 jours après sa naissance, et que la mère devait se purifier en même temps. Pour respecter la loi, les parents venaient au Temple offrir un sacrifice, un agneau ou, pour les plus pauvres un couple de tourterelles. Joseph et Marie sont donc montés au temple de Jérusalem pour aller présenter Jésus au Seigneur. Le fait que Marie ait offert deux jeunes pigeons témoigne de la pauvreté dans laquelle Jésus est né ! Les juifs se rendait impur notamment par le simple fait d'être malade ou de s'occuper d'un mort ou d'accoucher. Il fallait alors se purifier. Il existait donc toute une série de lois qui expliquaient quand il fallait se purifier. Pourquoi 40 jours après la naissance? Il fallait donner le temps à la mère de se remettre de l'accouchement et au bébé d'être un peu plus fort pour sortir. Les Juifs donnant une signification symbolique aux chiffres, le chiffre 40 symbolise une période assez longue et quelque chose qui est complet (Jésus reste 40 jours au désert, l'Ascension de Jésus a lieu 40 jours après Pâques, etc.) En voyant Jésus, Siméon dit que ses yeux ont vu la «Lumière» qui va éclairer les nations. Ce fut une fête de rencontre entre Dieu et l'homme. Dieu en la personne du bébé Jésus, et l'homme en la personne de deux très vieilles personnes Siméon et Anne. Siméon venait souvent au Temple, il avait été divinement averti par le Saint-Esprit qu'il ne mourait pas avant d'avoir vu le Christ. Siméon entra dans le temple lorsque les parents de Jésus présentaient leur enfant à Dieu. Le vieillard sut par des voies surnaturelles que cet enfant était le Messie. Il le pris dans ses bras et, après un élan de louange adressé à Dieu pour le don du Messie, Siméon bénit les parents de Jésus (comme pour mieux souligner la naissance virginale, les manuscrits parlent de «Joseph et sa mère»). Puis il délivra un message prophétique dont voici les quatre aspects: 1 – L'enfant est destiné à la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. 2 - L'enfant est destiné à devenir un signe qui provoquera la contradiction. 3 - Une épée transpercera l'âme de Marie. 4 - ... afin que les pensées de beaucoup de cours soient dévoilés. Quant à Anne, prophétesse qui consacrait sa vie à la prière dans le Temple de Jérusalem, elle avait 84 ans quand Joseph et Marie arrivèrent au Temple. Elle aussi reconnu le Messie dans ce petit bébé Jésus. Elle loua Dieu et, très heureuse, parla de Jésus autour d'elle. Ainsi la Chandeleur, fête où des bougies sont allumées, semble vouloir exprimer que Jésus cherche à illuminer les cours pour que plus personne ne reste oublié dans la nuit et dans le froid. À l'exemple de Marie et Joseph, encore aujourd'hui une présentation d'enfant représente beaucoup pour des parents chrétiens, elle n'est pas une formalité, mais l'expression de cours reconnaissants. Ni l'eau du baptême, ni la présentation ne changent la relation entre Dieu et l'enfant. Mais un jour, lorsqu'il aura l'âge de pouvoir choisir pour lui-même, il pourra répondre à l'appel du Seigneur. Au moment d'une présentation d'enfant au Seigneur, les membres de l'église locale présents prient afin qu'un jour cet enfant dise «oui» à Jésus-Christ et qu'il place pour toujours sa confiance en son Sauveur. En effet, tout homme est invité à recevoir Christ dans son coeur. La Bible appelle cela la nouvelle naissance et nous rappelle qu'elle est la conséquence d'une démarche personnelle. Dieu nous invite à entrer dans sa famille par la Porte: Jésus-Christ est cette Porte, lui, le seul médiateur entre Dieu et les hommes 1 Timothée 2 :5. Ce médiateur s'est donné à la croix comme rançon pour nous, pour payer toutes les conséquences de notre culpabilité et nous apporter le seul pardon qui transforme notre vie. Jean 8 :12 Jésus... dit: Je suis la lumière du monde; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. Ce qui nous ramène à la fête de la Chandeleur qui est liée à la lumière, seulement dans la vie d'une personne née de nouveau, il ne s'agit pas de fêter la lumière une fois par an mais de marcher continuellement dans la lumière. Éphésiens 5: 8 Autrefois, certes, vous apparteniez aux ténèbres, mais à présent, par votre union avec le Seigneur vous appartenez à la lumière. Comportez-vous donc comme des enfants de lumière – car ce que produit la lumière c'est tout ce qui est bon, juste et vrai. Comme des enfants de lumière, efforcez-vous de discerner ce qui plaît au Seigneur. © Source: http://www.rosee.org Retour |
QUE
PENSER DES DÉGUISEMENTS EN CETTE PÉRIODE DE CARNAVAL? Déguisements: qu'en dit la Bible? La Bible rapporte au moins neufs cas de déguisements:
1 Ancien Testament Dans l'Ancien Testament, les déguisements sont physiques, matériels. Genèse 27: De connivence avec sa mère Rebecca, Jacob se revêt de peaux velues pour faire croire à son père Isaac qu'il était Ésaü son frère, en vue de lui voler une bénédiction. La tromperie de Jacob est manifestée à l'arrivée d'Ésaü. Cette affaire a valu à Jacob la haine de son frère et un exil de 20 ans qui l'a empêché de revoir sa mère avant qu'elle ne meurt. Genèse 38: Tamar se déguise pour forniquer librement. 1 Samuel 27: Saül était inquiet de son avenir à cause de l'attaque des Philistins, alors que le désastre venait de l'Éternel qui l'abandonnait à cause de sa conduite. Tourmenté devant l'absence de solution, il se déguise pour aller consulter une femme évoquant les esprits malgré l'interdiction de la Parole (Deut. 17:10-11). Il a cru son déguisement nécessaire car auparavant, il avait fait disparaître toutes les personnes de ce genre. Il a été quand même reconnu et sa consultation ne lui a pas servi (il est mort le lendemain); elle lui a valu au contraire une malédiction irrévocable. 1 Rois 14: Le fils du roi Jéroboam étant tombé gravement malade, le roi envoie sa femme consulter un prophète de l'Éternel pour lui demander l'issue de la maladie qui mettait en cause la pérennité de sa dynastie. Jéroboam demande à sa femme de se déguiser, ce qui était inutile car le prophète était aveugle, mais le roi craignait beaucoup d'être reconnu car il savait sa culpabilité d'avoir introduit l'idolâtrie en Israël. L'Esprit de Dieu donne au prophète aveugle de reconnaître la femme malgré tout, et d'annoncer la malédiction que Jéroboam craignait. 1 Rois 22: Le roi d'Israël Achab se déguise dans la bataille pour ne pas attirer l'attention des ennemis, et sauver sa vie. En effet un vrai prophète avait annoncé qu'Achab périrait dans la bataille, et Achab l'avait puni, préférant écouter les nombreux faux prophètes annonçant qu'il reviendrait en paix. Dieu fait qu'il soit quand même tué par une flèche tirée par hasard, malgré toutes les affirmations des faux prophètes. 2 Chroniques 35: Le roi pieux Josias agit comme le roi impie Achab, avec la différence que personne ne l'induisait en erreur par des fausses prophéties. Achab n'a pas écouté le conseil de ne pas aller à la guerre, et a préféré faire sa propre volonté. Il subit les mêmes conséquences qu'Achab.
2 Nouveau Testament Dans le Nouveau Testament les déguisements sont moraux, spirituels. Matthieu 7:15-16: Les faux prophètes viennent en habits de brebis, mais au dedans sont des loups ravisseurs. On les reconnaît à leurs fruits, mais à cause d'eux la voie de la vérité est blasphémée, et plusieurs suivent leur excès (2 Pierre 2:1-2).
2 Corinthiens 11:13: Les gens qui critiquaient l'apôtre Paul, sapant son ministère auprès des Corinthiens, étaient de faux apôtres, des ouvriers trompeurs, se transformant en apôtre de Christ. Paul les démasque.
2 Corinthiens 11:14: Satan se transforme en ange de lumière. Paul le démasque.
3 Conclusion: Tous les exemples de déguisements de la Parole sont le fait de gens qui cherchent à cacher ce qu'ils font ou leur état spirituel. Notre pensée correspond-elle à nos actes? (Ps. 17:3) Marchez comme des enfants de lumière & n'ayez rien de commun avec les oeuvres infructueuses des ténèbres (Éph. 5:8-13) Luc 12:2: Il n'y a rien de couvert qui ne sera révélé, ni rien de secret qui ne sera connu. 2 Cor. 5:10: Il faut que nous soyons tous manifestés. (www.bibliquest.org) ajouté le 15/2/2002 © voxdei Retour |
BABYLONE:
ORIGINE DE LA FÊTE DE L'ÉPIPHANIE ET DES «ROIS» MAGES
Adoration des mages Des mages venus d'Orient, conduits par l'étoile à Bethléhem, demandent à voir celui qui serait le roi des Juifs et apportent de l'or pour honorer Jésus comme roi (symbole de vertu). L'encens correspondait à sa divinité [résine blanche] et était symbole de prière. La myrrhe [gomme aromatique], signe de souffrance, indiquait que Jésus était aussi homme et donc destiné à mourir. Il s'agirait d'astrologues venus d'Iran, attirés par un phénomène astronomique signifiant, pour eux, la naissance d'un personnage illustre. Leur nombre n'est pas donné: le chiffre 3 a été adopté vers 450 par Origène et Léon le Grand. Le titre de rois leur a été donné par influence d'un passage des psaumes: «les rois de Tharsis offriront l'encens. Une tradition remontant au VIIe siècle les nomme Balthazar [déformation de Belshatsar, Daniel], Melchior et Gaspard. Au XVe siècle, ont leur attribue chacun une race différente: Melchior: blanc, Balthazar: noir, Gaspard: Jaune (culte devenu populaire en 1164, année où leurs reliques ont été déposées à Cologne, et où Jean de Hildesheim, prêtre Rhénan, écrivit leur légende.)
Épiphanie (du grec «apparition» ou manifestation). Fête d'origine orientale (vers 325), fixée au 6-1 (en France le dimanche après le 1-1). L'Orient célèbre, le 6-1, à la fois la naissance de Jésus, son baptême, miracle de Cana, les 3 premières «manifestations du Christ» (épiphanies ou théophanies) au monde. Le 6-1, qui se rattache aux fêtes du solstice d'hiver, a pu être choisi pour se substituer à la naissance du dieu Aïon (parfois identifié avec Hélios, le soleil) enfanté d'une vierge. En Occident, où l'on célébrait la naissance de Jésus le 25-12, on fêta le 6-l la manifestation du Christ aux nations païennes, symbolisée par la venue des mages à Bethléem. La fête de la galette (ronde et dorée), dont on fait attribuer les parts par un enfant caché sous la table (le petit roi ou l'Enfant-soleil), pourrait se rattacher au culte solaire préchrétien (en Normandie, on s'adresse à l'enfant caché sous la table en lui disant: «Phoebe Domine». Seigneur Phébus). (Quid.fr) ajouté le 7/1/2003 © Vosdei 07-01-2003 Retour |
LES
FÊTES DE LA PESSAH SUR INTERNET Cette année, la Pessah (pâque juive) qui commémore la sortie d'Egypte et la libération de l'esclavage des juifs, a été fêtée à la mi-avril. Elle s'est aussi manifestée en force sur Internet. Cette année, les divers opérateurs ont ouvert des milliers de sites sur le réseau qui font mention de la fête. La cérémonie de la nuit de la Pessah a été diffusée en direct chez certains internautes d'Amérique du Nord ayant accès aux sites américains et canadiens. Plusieurs sites - on parle de milliers - se sont occupés de la diffusion d'informations sur les fêtes juives, et plus particulièrement sur la Pessah. D'autres ont diffusé de la musique et plus particulièrement les chansons traditionnelles de la Pessah. D'autres encore ont présenté - des passages du récit de la Pessah dont on fait la lecture le soir de la Pessah et qui raconte l'exode et différentes interprétations. La majorité des sites consacrés à la Pessah étaient exploités par des non-religieux. Certains autres étaient religieux voire ultra-religieux, dont le Chabbad. Chaque année, pour les voyageurs itinérants israéliens, les membres de ce mouvement célèbrent les fêtes de la Pessah à Katmandou, capitale du Népal, ainsi qu'en Amérique du Sud.
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HALLOWEEN:
UNE FÊTE INOFFENSIVE? Le mois d'octobre fait l'objet de préparatifs d'une fête inconnue jusqu'il y a quelques années, mais qui devient de plus en plus populaire en Europe. Importée des États-Unis, une étrange coutume veut que les bambins et les plus âgés prennent l'habitude le soir du 31 octobre de se déguiser d'accoutrements macabres et hideux; fantômes, momies, sorcières, démons, Halloween réapparaît en Europe! L'étymologie de ce mot signifie All Hallow's Evening, le soir de tous les Saints, en opposition avec All Hallow's Day fêté par l'Église le 1er novembre en mémoire des premiers martyrs chrétiens. All Hallow's Evening a donné en raccourci le mot Halloween.
En réalité la fête d'Halloween est une fête satanique. Les origines de cette fête remontent à plus de deux milles ans. À cette occasion les Celtes célébraient Samhain le dieu des morts. Ce soir là les esprits de l'au-delà revenaient hanter les vivants! Les druides pour apaiser ces esprits se déplaçaient de maison en maison pour réclamer des offrandes et parfois même des sacrifices humains pour leur dieu! En cas de refus ils lançaient des malédictions de mort sur la demeure en question. Ceci est l'origine du Trick or Treat (malédiction ou présent) utilisé par les enfants réclamant des friandises pendant cette soirée. Le 31 octobre est également le Nouvel An du calendrier des sorciers et l'un des quatre plus importants sabbats des sorcières. Cette nuit-là des sacrifices humains sont encore pratiqués aux États-Unis et en Australie. Les liens d'Halloween avec l'occultisme sont évidents: – L'idée de la lampe dans une courge a été tirée d'un conte dans lequel un dénommé Jack a été chassé à la fois du ciel et de l'enfer. Contraint d'errer sur la terre comme un esprit, Jack, mit un charbon ardent dans une rave évidée pour éclairer son chemin dans la nuit. Ce précurseur de la courge symbolise une âme damnée. – Les prêtres celtes portaient des courges évidées découpées en forme de visage humain où brûlait une bougie faite avec la graisse humaine de sacrifices précédents. Ces courges représentaient l'esprit qui allait rendre leurs malédictions efficaces. – L'utilisation de costumes à tête d'animaux portés par les prêtres celtes servaient à s'approprier la force de la bête qu'ils représentaient. En 1998, des jeunes fêtaient Halloween à Götenborg en Suède, affublés d'accoutrements macabres, ils sont partis pour l'éternité. En effet la salle a pris feu, des dizaines de mort. Où sont-ils actuellement? On ne joue pas avec le feu! c'est le cas de le dire! Ce bref rappel historique permet de réfléchir sur notre manière d'appréhender cet événement. Halloween est bien plus qu'un simple amusement de bambins déguisés. En faisant participer vos enfants à cette fête, n'êtes-vous pas en train de les associer, sans en être conscients, à un bien sombre rituel?
© Chrétiens pour la Vérité – 1213 Petit-Lancy Suisse Retour |
HALLOWEEN
EST UNE FÊTE NOCIVE POUR L'IMAGINAIRE DES ENFANTS Depuis le milieu des années 1990, la fête de Halloween s'est acclimatée sous nos latitudes. Pur produit commercial importé des États-Unis et artificiellement planté en Europe, Halloween et son cortège de citrouilles et de sorcières ont rencontré un succès fulgurant, avec une large bénédiction sociale. Quelques protestations critiques se sont élevées ici ou là, provenant essentiellement d'ecclésiastiques chagrins, mais elles ont été étouffées par le joyeux brouhaha des squelettes en folie. Aujourd'hui, un jeune philosophe et critique littéraire français s'insurge contre cet impérialisme des potirons qui a balayé les chrysanthèmes de la Toussaint. Il vient de publier un livre* dérangeant et décapant sur Halloween, qui lui vaudra certainement quelques malédictions de cucurbitacées courroucées. Le Temps: Damien Le Guay, vous écrivez: «La Toussaint se meurt; vive les citrouilles et la fête des squelettes.» Pourquoi une telle animosité à l'égard de Halloween, fête qui semble somme toute assez inoffensive? Damien Le Guay: Je n'éprouve aucune animosité à l'égard de Halloween, et je n'ai aucune intention de tuer des citrouilles ni de mettre en prison des sorcières. Mon propos se veut polémique et ironique, il est un appel à la réflexion sur les enjeux de cette fête qui apparaît comme un symptôme de certains dérèglements de nos sociétés contemporaines. – Dans votre livre, vous regrettez le fait que Halloween soit en train de supplanter la Toussaint. Qu'est-ce qui vous permet d'affirmer cela? – Je ne regrette rien, je constate. Je ne défends pas la Toussaint, je regarde la nocivité de Halloween. Cela dit, en termes de calendrier, il y a un effet de recouvrement de la Toussaint par Halloween, comme un navire qui serait submergé par une énorme vague. Cela est dû au battage médiatique qui est très fort, à de puissantes opérations marketing, relayées par l'école et d'autres institutions, comme la poste en France qui a créé un timbre spécial à l'effigie de la citrouille de Halloween. Cet effet est tel qu'en France, certains enfants ne parlent plus des vacances de la Toussaint, mais de celles de Halloween. – Vous estimez que Halloween est une fête nocive. Pourquoi? – Je ne dis pas qu'elle est novice, je dis qu'elle comporte des éléments de nocivité dissimulés. Cette fête a des conséquences sur l'imaginaire des enfants. Premièrement, elle donne l'idée que l'univers est régi par des forces occultes contre lesquelles l'enfant ne peut rien, et que tout est décidé par avance. Dans cet univers où règne la fatalité, l'homme n'est qu'un jouet ballotté par des entités tutélaires magiques. Il est difficile de faire comprendre aux enfants qu'ils sont libres, libres d'agir et de prendre en main leur vie. Ensuite, Halloween dénature l'apprentissage indispensable de la mort. Elle lui enlève son caractère tragique, lui confère un anonymat et en fait un objet d'amusement. Halloween invite à prendre la mort au second degré. Or, les enfants ont un travail imaginaire important à faire pour juguler leurs angoisses existentielles. Mais plus on est dans l'anonymat et dans le second degré, plus on prolonge ce que l'historien Philippe Ariès appelle la «mort interdite». Par ailleurs, n'oublions pas que Halloween véhicule des éléments religieux liés au culte de Samhain pratiqué par les Celtes et donc aux anciennes religions primitives. Dès lors, même si on en parle au deuxième degré et qu'on affirme ne pas y croire, la puissance spirituelle de la magie reste active. Quant à la Toussaint, elle propose un type d'apprentissage de la mort diamétralement opposé. Elle donne à la mort un visage, qui peut être celui de proches décédés ou des saints, et elle offre à l'enfant la possibilité de s'inscrire dans une histoire des vivants et des morts qui le concerne. On devrait créer un «principe de précaution imaginaire», de même qu'on applique un principe de précaution alimentaire en abattant des millions de vaches dites «folles». – N'est-il pas dangereux de vouloir ainsi régenter l'imaginaire des enfants? – Il n'est pas question de remettre en cause la nature de l'imaginaire des enfants, qui a toujours été peuplé de monstres et de fées, mais de protéger la qualité de cet imaginaire. Aujourd'hui, la frontière entre l'imaginaire et le réel est floue. Halloween flatte le sentiment de toute-puissance de l'enfant au lieu de le canaliser. Il lui laisse croire qu'il peut jeter un sort à l'adulte qui lui refuse des bonbons. Nous ne sommes plus ici dans la logique du don, mais dans celle du chantage. Nous savons, avec Bruno Bettelheim, que l'imaginaire est nécessaire aux enfants pour canaliser leurs angoisses. Je m'interroge sur la capacité qu'a l'enfant, flatté par Halloween, de bien faire la part des choses. Ne sommes-nous pas en train de gommer, de plus en plus, cette frontière indispensable entre l'imaginaire et le réel? Ce flottement des frontières, Freud le nommait «l'inquiétante étrangeté». – La fête de Halloween ne dure qu'un jour. Est-ce suffisant pour flatter durablement ce sentiment de toute-puissance? – Elle ne dure qu'un jour, certes, mais elle est préparée depuis un mois. Il y a la fête en tant que telle, et puis il y a tout ce qui l'annonce. Avec Halloween, nous sommes dans un univers de sorcellerie et de magie, qu'on retrouve dans tous les feuilletons américains regardés par nos enfants, comme Buffy, Charmed ou Dark Angels. Halloween, de ce point de vue-là, est un élément symptomatique de cet univers de néo-paganisme ambiant. – Vous critiquez l'insertion d'une nouvelle fête dans le calendrier. Quel mal à cela? – Depuis un peu plus d'une dizaine d'années, on assiste à la greffe sur notre calendrier d'un nombre incalculable de fêtes qui ne fêtent rien. On fête tout pour oublier le vide. Il s'agit d'une fuite en avant. Cette sociabilisation à outrance participe de ce que Bernanos nommait «une conspiration contre la vie intérieure». Comme l'alcool, ces réjouissances artificielles sont une façon de quitter le réel plutôt que de chercher à le comprendre, de fuir le concret plutôt que de le prendre à bras-le-corps. – Halloween serait-elle plus nocive en Europe qu'aux États-Unis, où elle est fêtée depuis plus d'un siècle? – Comparaison n'est pas raison. Les configurations religieuses d'un côté ou de l'autre de l'Atlantique ne sont pas du tout les mêmes. Aux États-Unis, contrairement à ce qui se passe en Europe, la religion a droit de cité, elle n'est pas reléguée dans le seul espace privé. La stratégie de la dérision n'y est pas du même ordre et ne pourrait pas s'appliquer à la religion chrétienne. Damien Le Guay, «La face cachée de Halloween», Cerf, 162 p. (LeTemps.ch) ajouté le 28/10/2002 © Voxdei Retour |
HALLOWEEN
– LA CHASSE AUX ESPRITS Halloween connaît un succès croissant en Suisse. Avec son cortège de courges et de personnages inquiétants. Sorcières, squelettes, fantômes, citrouilles grimaçantes et toiles d'araignée envahissent peu à peu les vitrines des grands magasins et des petits commerces. Ce n'est pas que les commerçants aient les idées noires. Mais Halloween approche. C'est en effet le 31 octobre que l'on célèbre cette étrange fête. À en croire les plus réticents, il ne s'agit que d'une vulgaire exportation américaine. Rien n'est moins sûr. Ses origines remontent en fait à la nuit des temps. À l'époque des Gaulois, l'été se terminait le 31 octobre. Le monde celte avait eu le temps de faire la moisson et de rentrer le bétail avant que l'hiver arrive. Les populations pensaient que les lois naturelles de l'univers se modifiaient durant la nuit qui précédait ce changement de saison. Que les esprits des morts pouvaient revenir sur terre. Et que Samain, dieu de la Mort, viendrait rassembler les âmes. Afin de chasser les fantômes, la population allumait de grands feux et menait grand tapage pour chasser les mauvais esprits. Certains déposaient de la nourriture sur le bord des portes et des fenêtres pour amadouer les revenants. Ceci n'explique pas encore l'étymologie du mot Halloween. Il provient de la contraction de All Hallow Even ou veille de la Fête des saints. La Samain a été lentement intégrée dans le calendrier catholique. Le pape Grégoire III, au VIIIe siècle, la déplaça en novembre et son successeur institua la Toussaint le 1er novembre. Le jour suivant devenant le jour des morts. Si, en maints endroits, la culture celte a fini par disparaître, de nombreuses traditions sont restées vivaces dans les pays anglo-saxons. Au milieu du XIXe siècle, de nombreux Irlandais émigrèrent aux États-Unis, emportant dans leurs bagages la coutume d'Halloween. Là-bas, elle est devenue une véritable fête nationale. Et des familles américaines installées en Europe l'ont réimportée chez nous. En Suisse romande, le canton de Vaud semble le plus touché par ce phénomène. Lausanne a choisi cette année de fêter officiellement Halloween. Des écoles organisent des défilés et de nombreuses discothèques mettent sur pied des soirées spéciales. En Valais, certaines stations telles que Leysin jouent aussi le jeu. Dans les autres cantons romands, la tendance est moins marquée, mais progresse d'année en année. pry
Les citrouilles et les enfants en fête ingrédient indispensable à une célébration d'Halloween en bonne et due forme: une citrouille creusée et éclairée de l'intérieur par une bougie. Ce légume est lié à un personnage légendaire: Jack-O'-Lantern. Ce dernier serait le protagoniste d'un conte irlandais, dans lequel un ivrogne se moque du Diable. Pour le punir, celui-ci le condamne à errer dans l'obscurité, entre le Paradis et l'Enfer. Jack obtient toutefois du démon des charbons ardents qu'il place dans un gros navet évidé pour éclairer son chemin. Le navet a fini par céder la place à la citrouille. Autre coutume de la fête: le «trick or treat», que l'on peut traduire par «donnez-moi des bonbons ou je vous joue un mauvais tour». C'est la formule que prononcent les enfants déguisés en personnages malfaisants le soir d'Halloween, alors qu'ils vont de maison en maison pour collecter des friandises. pry
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HALLOWEEN:
PACTES SATANIQUES POUR ENFANTS DANS LES CONFISERIES. La plus grande vigilance est à recommander avant et pendant Halloween. Voici ce que nous pouvons trouver au dos des paquets de mini-Mars, Twix et autres: «Deviens Démon Officiel de la fête d'Halloween 2000 et réussis ta collec de confisailles, c'est dément!». On peut lire aussi: «Avec ta carte de Démon Officiel 2000 apprends le langage des horreurs pour demander le plus possible de confisailles. La règle est simple: des confisailles ou un sort!» Sur la carte «démoniaque» promise à l'intérieur du paquet, on peut lire: «Je fais partie des Démons de la fête d'Halloween 2000 et je m'engage à faire et à dire plein de choses monstrueuses». L'enfant doit mettre son nom, son prénom, le pseudonyme du démon qu'il a choisiet signer sous la mention «lu et approuvé par le maître des démons Lou cifer». Là où certains ne verront qu'un jeu anodin, nous, chrétiens, verrons un lien démoniaque, une emprise sur la vie de nos enfants. Nous vous recommandons de ne pas laisser vos enfants se mêler à ces jeux et pratiques occultes. Pour écrire aux responsables des marques concernées, réagir auprès des associations de consommateurs, récupérez ce texte, au format rtf. © (Avertir/voxdei) ajouté le 16/10/2000 Retour |
Le CPDH dénonce l'utilisation mercantile d'une «fête», importée de toutes pièces, véritable résurgence de croyances religieuses druidiques. En Grande-Bretagne et aux États-Unis où elle existe depuis longtemps, de nombreux sociologues, psychologues, thérapeutes et éducateurs dénoncent la démarche malsaine et mortifère qui la caractérisent. Cette «fête» engendre la laideur, une certaine conception de la mort et des coutumes nocives qui sont loin d'être anodines pour le psychisme des enfants et des personnes fragiles. Notre société laïque qui revendique pour chaque citoyen la liberté des croyances, n'a pas à focaliser l'attention sur le culte des morts qui entoure Halloween et n'a aucune valeur symbolique validée dans notre mémoire nationale. Les publicités, les déguisements, les pratiques recèlent une dimension satanique ou du moins morbide, d'autant plus nocive qu'elle est parfois larvée: il n'est pas inutile de se rappeler que le 31 octobre est le point culminant des pratiquants des cultes sataniques et autres adeptes de sorcellerie. Les citoyens ne peuvent donc que s'alarmer de la participation des écoles publiques à cette célébration. Par exemple, la coutume «Trick or Treat» (un cadeau ou une farce, sinon je te É) qui devrait être à l'origine d'un passe-temps innocent et convivial, suscite des manifestations répréhensibles, puisque la menace accompagne la requête des enfants. L'éthique élémentaire dénonce quotidiennement cette modalité relationnelle, fondée sur la violence et l'opposition des générations, dont sont victimes en premier lieu les personnes âgées. Le CPDH demande pour les enfants la promotion de valeurs positives qui construisent la personnalité et soient une contribution à une véritable éducation à la citoyenneté. Dans notre société chargée de points d'interrogation, ne conviendrait-il pas d'encourager la beauté, la vie, la relation dynamique, plutôt que de promouvoir la laideur, la mort et les rapports de force? (Comité Prostestant Évangélique pour la Dignité Humaine) ajouté le 27/10/2000 © Voxdei Retour |