Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

Edification

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LES «SANS ÉGLISES FIXES» EN AUGMENTATION... 



Vous connaissiez déjà les SDF, voici les SEF (sans-église-fixe). Ces personnes, après avoir appartenu à une église locale, se retrouvent «déracinées». Chrétiens déçus par un «système» trop rigide? En perpétuelle recherche? Perfectionnistes à l'esprit critique trop aiguisé? Rebelles à jamais insoumis à toute autorité? «Touristes» ecclésiaux? L'analyse du problème est complexe, car les cas de figure sont multiples. «J'étais fixé dans une communauté et je priais depuis dix ans pour le réveil. C'est alors que j'ai rencontré des personnes vivant une louange telle que je ne l'avais jamais vécue. Puis d'autres frères et surs de mon église ont partagé mon expérience. Nous avons voulu nous faire reconnaître dans notre différence. Mais notre église n'a pas accepté notre façon de louer Dieu. Il y a eu une séparation et nous nous sommes retrouvés sans communauté». Telle est l'histoire de Claude. SEF depuis une dizaine d'années, il a fréquenté entre-temps diverses églises. Sans jamais s'y fixer. Pour lui, le problème des SEF découle d'une forme d'intolérance, voire de sectarisme de la part de certains pasteurs, dénominations ou communautés. Un manque d'amour, en fin de compte.

© (L'Avènement) ajouté le 28/03/2000

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POURQUOI DES S.D.F. SPIRITUELS? L'OMBRE DE BABYLONE?


Nous vivons dans une époque où l'on parle beaucoup de mondialisation ou de globalisation, et l'on envisage même la création d'une ONU des religions. Tout cela devrait conduire à l'établissement d'une coalition universelle de tous les composants de la société humaine. Les trusts, cartels, consortiums, holdings, pools,... et l'oecuménisme, en préparent le terrain et constituent en quelque sorte les prémices ou les éléments de base de cet édifice monstrueux de la fin des temps que la Bible appelle «Babylone la grande» (Apoc. 16:19). Aussi avons-nous été bien surpris en lisant récemment l'information suivante: «Avec son projet «Babylone», le patron de Microsoft, Bill Gates, veut relier entre eux les ordinateurs du monde entier». Entre-temps, ce projet a déjà été réalisé. Les techniques modernes, en constante progression, contribueront à l'établissement de cette globalisation phénoménale. Une dictature économique semble bien préparer une domination politique mondiale.


Le phénomène religieux

Limitons-nous toutefois ici à considérer ce phénomène au niveau religieux. Les grandes organisations religieuses se réclamant du nom de Christ intensifient depuis des décennies leurs efforts de rapprochement en vue d'une réunification qui, selon certains, devrait aussi inclure tous les «enfants d'Abraham» (chrétiens, juifs et musulmans) et, par la suite s'étendre à toutes les religions non chrétiennes. Les accrocs de parcours, comme la récente déclaration du cardinal Ratzinger, n'en empêcheront pas l'accomplissement.


Et les évangéliques

Pendant longtemps les milieux dits «évangéliques» ont été réfractaires à de tels projets. Mais voici que de plus en plus d'assemblées ou d'églises non officielles, professant pourtant encore leur attachement à la Parole de Dieu, se sont insensiblement ouvertes aux collaborations avec les bâtisseurs religieux de cette nouvelle tour de Babel. N'étant pas reconnues par l'État, elles ont sans doute craint de finir par être considérées comme des sectes et se sont rapprochées entre elles pour pouvoir mieux s'associer ensemble aux églises officiellement reconnues, afin de ne pas perdre un jour prochain leur droit de cité. En devenant plus nombreuses, et donc plus représentatives, elles pensent pouvoir éviter d'être mises à l'index, voire de disparaître. Et tout cela ne fait qu'augmenter la confusion en provoquant de nouvelles tensions et divisions parmi les évangéliques, qui comptent quand même encore des opposants clairvoyants dans leurs rangs.

Cela a conduit récemment à l'éclatement et à la disparition de la Pastorale évangélique romande, et au dérapage de la FREOE («Fédération Romande d'Églises et Oeuvres Evangéliques») dont les représentants  ont participé, le 23 janvier 2000, à une «formidable assemblée oecuménique» en la cathédrale de Lausanne, en compagnie des catholiques, des orthodoxes, des réformés, des anglicans et d'évangéliques de différents milieux. C'est là que fut exprimée la volonté de trouver une «unité visible» pour l'Eglise, ce qui n'a jamais été l'objectif de la FREOE. On sait par contre fort bien ce que Rome entend par là. Mais comment des évangéliques ont-ils pu se fourvoyer ainsi? Certaines églises ayant constaté à temps cette évolution s'étaient déjà retirées antérieurement de la FREOE. D'autres ont suivi.


Une cause profonde parmi d'autres

On pourrait épiloguer longuement sur les causes d'une telle évolution et le manque de discernement et de réaction de la plupart de ceux qui passent encore pour être des «évangéliques». Cela est certainement d'abord lié à la tendance générale de globalisation déjà signalée plus haut. Relevons quand même une cause plus profonde moins perçue, mais non moins évidente: la formation reçue depuis de nombreuses années par de jeunes candidats au ministère pastoral. Les institutions à caractère interecclésiastique ne peuvent pas se permettre des mises en garde contre certains courants, mouvements, doctrines ou personnes qui déstabilisent les églises, et ceci pour la bonne raison qu'on y reçoit des jeunes qui viennent justement de ces milieux souvent financièrement soutenus par eux. En outre, l'on engage parfois des professeurs dont l'appartenance ecclésiastique, certaines de leurs vues théologiques spécifiques et leurs ouvertures à toutes sortes de collaborations à caractère oecuménique n'offrent plus la garantie d'une formation dénonçant de façon non équivoque la progression d'un certain mysticisme, de la confusion religieuse actuelle et de l'apostasie, c'est-à-dire de l'abandon d'une foi biblique saine. Les futurs responsables d'églises sont de ce fait mal préparés à faire face aux difficultés, déviations et séductions qu'ils rencontreront dans leurs activités. C'est de la formation qu'ils reçoivent ainsi que dépendra dans une certaine mesure l'avenir des églises qui les engageront. Heureusement qu'il se trouve quand même encore des enseignants, des serviteurs de Dieu, des anciens et des membres d'église qui ont pris conscience de la situation et ne sont pas prêts à se laisser emporter à tout vent de doctrine (Eph. 4:14) et de mode (Rom. 12:2).


Que deviennent les chrétiens minoritaires?

Les chrétiens résistant à ces courants sont devenus minoritaires dans l'ensemble du monde «évangélique», souvent même minoritaires dans leurs propres milieux et parfois contraints à les quitter pour manifester leur désapprobation et pour rester fidèles à leurs convictions. Il arrive que l'on cherche à les isoler et même à les calomnier, jusqu'à faire croire qu'ils sont psychiquement malades! On ne quitte pourtant pas son église comme on quitterait une société quelconque, car il est écrit: «N'abandonnons pas notre assemblée» (Héb. 10: 25). Il est toutefois aussi écrit: «Quelle association y a-t-il entre... la lumière et les ténèbres. Sortez du milieu d'eux, et séparez-vous, dit le Seigneur» (2 Cor. 6:14-18).

C'est ainsi que des chrétiens, conscients qu'il ne leur serait plus possible d'arrêter ce glissement, et encore moins de faire remonter le courant à leur église, ont décidé d'en sortir. Certains ont eu le bonheur de découvrir une église vivante attachée aux principes et à l'enseignement bibliques, sans prétendre à la perfection. D'autres n'ont pas eu ce privilège et se sont alors trouvés pratiquement «dans la rue» en devenant, spirituellement parlant, des S.D.F. («Sans Domicile Fixe»). Et puis, il y a ceux qui, sans approuver l'évolution déviante de leur milieu, n'ont pas eu la liberté ou le courage de le quitter, ou ont même cru qu'en y restant ils pourraient «renverser la vapeur» et ramener la barque dérivante dans la bonne voie.


Et les solitaires?

Mais n'oublions pas ceux qui sont restés seuls en dehors de toute église locale, même si spirituellement ils demeurent membres du Corps de Christ. Une soeur avait demandé à des amis chrétiens où ils allaient au culte. C'est avec tristesse qu'il lui fut répondu: «Nulle part». La solitude n'est pas un phénomène propre à notre époque. Il y a eu de tout temps des fidèles qui ont été marginalisés ou qui se sont démarqués pour ne pas se laisser emporter dans des voies tortueuses de compromissions et de reniements. La fidélité à Dieu peut être à ce prix, qui a parfois été la clandestinité et la persécution. Et il en est encore ainsi aujourd'hui en bien des lieux.

Mais il y a aussi certains solitaires qui le sont devenus parce qu'ils n'ont pas trouvé l'église idéale répondant à leur concept perfectionniste et ils ont choisi délibérément de rester en dehors de toute communauté. D'autres auraient voulu dès leur arrivée dans une église pouvoir y jouer un rôle déterminant, convaincus qu'ils en avaient les moyens. N'ayant pas obtenu satisfaction ils sont retournés dans leur isolement. L'apôtre Paul nous avertit: «Je dis à chacun de vous de n'avoir pas de lui-même une trop haute opinion, mais de revêtir des sentiments modestes...» (Rom. 12:3).


Que nous montre l'Écriture sur l'état des solitaires?

À travers toute l'histoire biblique des fidèles se sont retrouvés seuls en certaines circonstances. Ce fut le cas de Noé et de sa famille (Gen. 7: 1), de Moïse (Nombres 11: 14), de David (Ps. 25:16), d'Élie (1 Rois 18:22; 19: 10, 14), de Daniel et de ses trois compagnons (Daniel 1: 8-15; 3:19-25), de Jérémie (Jér. 37, 38), etc. Mais à Élie découragé, croyant être resté seul, Dieu révéla que 7000 autres fidèles n'avaient pas fléchi les genoux devant Baal et avec les trois compagnons de Daniel jetés dans la fournaise ardente se trouvait un quatrième personnage ressemblant à un fils des dieux, marchant au milieu d'eux et les préservant des effets du feu. L'apôtre Paul disait aussi: «Dans ma première défense, personne ne m'a assisté, tous m'ont abandonné», mais il ajoute: «C'est le Seigneur qui m'a assisté et qui m'a fortifié...» (2 Tim. 4:16-17).

Jésus fut méconnu par sa génération (Luc 17:25), rejeté par les anciens, les principaux sacrificateurs et les scribes (Luc 9:22), lâché par ses disciples (Mat. 26:56), même renié par l'un et trahi par un autre pour être finalement crucifié. Seul il a porté le châtiment de notre péché en versant son sang, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle. (Jean 3:16). Et c'est dans cette solitude extrême qu'il s'est même senti un moment comme abandonné de Dieu, son Père (Matthieu 27:46), alors que peu après il s'écria «Père, je remets mon esprit entre tes mains» (Luc 23:46). Il avait prévu cette grande épreuve lorsqu'il disait à ses disciples «Vous me laisserez seul, mais je ne suis pas seul, car le Père est avec moi» (Jean 16:32).

N'est-ce pas là aussi l'expérience de tous ceux qui, pour des raisons bibliques contraignantes, se sont retrouvés seuls? Il est vrai que Dieu a dit qu'il n'était pas bon pour l'homme d'être seul (Gen. 2:18), mais il y a des situations où la solitude s'impose et où nous devons faire nôtre cette parole de l'Écriture: «Sortons hors du camp pour aller à Lui, en portant son opprobre» (Héb. 13:13). Oui, pourvu que ce soit pour aller au Seigneur et pour demeurer en Lui, alors nous ne serons jamais tout seuls! Cela ne veut évidemment pas dire qu'il nous faudrait préférer la solitude à la communion fraternelle et nous retirer dans notre tour d'ivoire! Nous devrions plutôt toujours essayer de retrouver quelque part une communauté chrétienne réellement respectueuse des Écritures.


Voici quelques suggestions à ce sujet:

1. Ce qui est primordial dans tous les cas c'est de rechercher un approfondissement de la communion avec Dieu. Asaph disait: «Cependant je suis toujours avec toi... Pour moi, m'approcher de Dieu, c'est mon bien» (Ps. 73:23, 28). La solitude peut avoir des effets bénéfiques quand elle est voulue par Dieu et acceptée par l'homme. Alors nous ne serons jamais vraiment seuls. À cet effet, il est indispensable de lire et de méditer la Parole de Dieu dans un esprit de prière, d'adoration et d'obéissance. La lecture de la bonne littérature biblique et de publications sérieuses pour l'information est aussi d'une grande utilité, parce qu'elle nous aide à mieux comprendre notre temps à la lumière de la Parole de Dieu.

2. Il faudrait, malgré tout, rechercher une église qui s'efforce d'être fidèle à la Parole de Dieu. Dès la Pentecôte le Seigneur a rassemblé – et ajouté à l'église naissante – des milliers de croyants qui n'étaient qu'un coeur et qu'une âme (Actes 4:32). Puis les apôtres ont fondé des églises en divers lieux. Il est vrai que très tôt apparurent aussi des dissensions et des divisions parmi ces chrétiens, et il a fallu censurer les désordres, ôter le méchant du milieu d'eux (1 Cor. 5:13) et s'éloigner de ceux qui causaient des divisions au préjudice de l'enseignement apostolique (Rom. 16:17).

3. En l'absence d'une église fidèle, le croyant solitaire devrait au moins rechercher le contact avec d'autres frères et soeurs en vue de se retrouver ensemble pour prier, étudier la Bible, s'édifier mutuellement, louer le Seigneur et le servir en commun. Il en est qui font régulièrement de longs trajets pour pouvoir vivre des moments bénis dans la communion fraternelle. Cela peut conduire à la formation d'églises de maison, comme il en existait déjà du temps des apôtres (Rom. 16:5; Col. 4:15; Philémon 1: 2). Jésus a bien dit: – Là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d'eux» (Mat. 18:20).

4. Pour créer des contacts, le chrétien isolé peut aussi participer à des rencontres organisées par des oeuvres ou des responsables connus pour leur attachement à la Parole de Dieu, et entrer en relation épistolaire avec des frères et des soeurs fidèles.

5. Le cas échéant, le croyant solitaire pourrait aussi envisager la possibilité de déménager pour se rapprocher d'une église ou de frères et soeurs dont il partage les convictions et l'orientation bibliques.


Conclusion

«Mieux vaut être seul que mal accompagné», dit un ancien proverbe. Mais au lieu de rester seuls, cherchons à être «bien accompagnés» en devenant nous-mêmes de bons compagnons de ceux qui souhaitent eux-mêmes entrer en communion avec d'autres chrétiens fidèles isolés, afin que tous deviennent «solidaires» les uns des autres, plutôt que «solitaires». Ne nous laissons donc pas piéger par la globalisation, le nombre, l'unité factice, la reconnaissance officielle ou d'autres avantages apparents, mais ne nous enfermons pas non plus dans un isolationnisme contraire à la volonté de Dieu, néfaste aussi puisqu'il risque de rétrécir notre vie intérieure et de confiner notre témoignage. Que le Seigneur demeure en toutes circonstances notre guide par le moyen de Sa Parole appliquée par le Saint-Esprit à notre situation particulière. N'oublions jamais que nous sommes appelés à être la lumière du monde (Mat. 5:14) en brillant comme des flambeaux portant la parole de vie au milieu d'une génération corrompue et pervertie (Phil. 2:15). Mais qui donc est qualifié pour cela? (2 Cor. 2:16). «Non pas que nous soyons par nous-mêmes capables de concevoir quelque chose comme venant de nous-mêmes, mais notre capacité vient de Dieu» (2 Cor. 3:5). «Tout est de lui, par lui et pour lui! À lui soit la gloire dans tous les siècles. Amen!» (Rom. 11: 36).

Jean Hoffmann

© La Bonne Nouvelle mars 2001

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UN GRAND OUVRAGE À EXÉCUTER


Le livre de Néhémie m'a profondément touché. Dieu a désiré, en nous transmettant ce livre, que nous apprenions à construire ensemble au milieu de l'adversité. Néhémie, homme d'État, fidèle, d'un caractère déterminé, craignant Dieu et aimant son peuple, a eu à coeur de reconstruire la muraille de Jérusalem. Conscient de l'état misérable de son peuple et des ruines de la muraille de la ville sainte, il pleure sur tout cela, jeûne et prie le Dieu des cieux en confessant les péchés de son peuple et en Lui demandant de faire réussir ses projets de reconstruction.

Dans un récent voyage outre-mer, j'ai pu constater que le monde évangélique francophone souffre d'une pénurie de Néhémie modernes qui se lèvent pour construire l'Église d'aujourd'hui, en la débarrassant de ses vestiges encombrants: des hommes dynamiques avec une vision claire sur «quoi construire» et «comment construire».

Nous sommes constamment guettés par deux dangers: celui de construire des églises locales sans murailles – l'unité à bon marché – et celui de construire avec murailles mais sans portes – le séparatisme légaliste. Le premier s'appelle amour sans la vérité et le second vérité sans l'amour.

Il est vrai que l'on ne peut pas construire ensemble sans muraille; celle-ci a comme fonction de nous séparer de ce qui n'est pas de Dieu, de nous protéger à l'intérieur et de nous unir organiquement en Christ.

Le peuple de Dieu, au temps de Néhémie, est revenu à l'Éternel (Néh 8-10). La lecture de la parole de Dieu et son enseignement par ses chefs – Esdras et les lévites – l'ont ramené à la confession de ses péchés et à la repentance, suivies d'un acte concret, la conclusion d'une alliance pour se soumettre à la loi de l'Éternel et suivre ses commandements.

Jésus est le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par lui (Jean 14). Il n'existe pas d'autre voie du salut pour venir à Dieu. La vie abondante ensuite est dans l'obéissance à la vérité Jésus-Christ, Seigneur et Parole de Dieu (3 Jean 1-4). Et cette vérité est professée dans l'amour (Eph. 4.15). L'unité pratique se réalise à partir de l'obéissance et l'amour à la Parole-Vérité.

Néhémie nous apprend que le mal doit être discerné et dénoncé à l'intérieur et à l'extérieur de la muraille, et l'on doit s'en séparer (Néh chap 4-6 et 13).

Mais ne confondons pas cela avec un esprit de légalisme ou de critique. Nous devons apprendre à dire non à certaines unions et collaborations, du moins en ce qui concerne l'essentiel, tout en respectant les personnes, mais aussi à nous supporter avec les faiblesses et divergences mineures qui nous caractérisent si souvent (Eph 4.1-2).

Il est des maux dont le monde évangélique souffre, notamment une méconnaissance du Dieu souverain et de la Trinité Dieu le Père, le Fils et le Saint-Esprit, ce qui a comme conséquence un subjectivisme fâcheux qui émousse l'oreille attentive à toute la Parole. Il en est de même de la relativisation dans le domaine de l'éthique par le biais de la contextualisation de la Bible.

La Parole seule est notre norme de foi dans la vie de tous les jours. Son inerrance est le fondement de notre construction. L'acceptation sans restriction de la révélation de Dieu à travers la Bible et de son autorité est à la base de notre travail. PROMESSES désire contribuer à cette construction d'Églises solides et à l'édification du peuple de Dieu. Il maintient le cap de sa ligne doctrinale comme par le passé et se réjouit d'annoncer à ses lecteurs quelques bonnes surprises dans sa présentation future.

Henri Lüscher 


©  Promesses 1991 – 4 / No 98

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USA: UNE ÉGLISE DU NOUVEAU MEXIQUE BRÛLE DES LIVRES D'HARRY POTTER SUR LA PLACE PUBLIQUE


Alors que des centaines de gens s'étaient rassemblés pour protester, des membres d'une église locale ont brûlé des livres de Harry Potter autres. Jack Brock, pasteur de la Christ Community Church, a déclaré que les ouvrages brûlés en place publique ce dimanche étaient des «chef-d'oeuvres de mensonge satanique».

«Ces livres enseignent aux enfants comment pratiquer la magie et devenir eux-mêmes des sorciers.» Les membres de la communauté ont chanté «Amazing Grace» pendant que l'on lançait des ouvrages d'Harry Potter et d'autres, ainsi que des magazines dans les flammes. 

De l'autre côté de la rue, des manifestants alignés sur une ligne de plusieurs centaines de mètres de long scandaient: «Cessez de brûler des livres!» 

«C'est peut-être inutile, mais nous voulons que l'église sache que les habitants réprouvent ce qu'ils font», a déclaré Joann Booth, qui était venu manifester avec ses 4 petits-enfants. Un des manifestants s'était d'ailleurs déguisé en Adolf Hitler. 

Selon Brock, l'attention que l'on a porté à ce geste est une bénédiction: «certains font tous leurs efforts pour nous caricaturer, mais grâce à cette prise de position, j'ai pu prêcher l'évangile au monde entier!» 

Une lettre envoyée au quotidien local de cette ville de 36 000 âmes invitait les habitants à venir assister à la destruction publique de ces livres. Sur le fronton de la bibliothèque publique de la ville, une banderole mentionnait: «Livres brûlés? Honte à notre ville!» À l'intérieur de la bibliothèque, les livres brûlés étaient mis bien en valeur.

(Associated Press) ajouté le 2/1/2002


©  Voxdei  02/01/2002

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UNE ÉGLISE EN MARCHE: L'ÉGLISE... BUISSONNIÈRE?


Ne faites pas l'église buissonnière! C'est là une expression familière utilisée en note par un traducteur, pour rendre l'exhortation de Héb 10.25: N'abandonnons pas notre assemblée.... Voilà qui me rappelle mes timides tentatives d'école buissonnière, dans mon enfance, et les cuisants souvenirs qu'elles m'ont laissé lorsque le pot aux roses était découvert. Apparent vainqueur d'un moment, en définitive j'étais toujours perdant. Dans la suite du verset, le Saint-Esprit souligne un des dangers couru par celui qui tourne le dos à l'église locale: rétrograder, dévier, se refroidir en passant à côté de l'encouragement, de l'exhortation et du soutien mutuels indispensables pour une croissance harmonieuse du disciple de Christ. Et, faut-il le dire, il y en a beaucoup d'autres!


Je crois en effet à l'importance capitale de l'engagement personnel persévérant de chaque membre du Corps de Christ dans une église locale, ceci sans tomber dans les excès de la «réunionite» entre autres. On attribue à John Wesley ou à l'un de ses proches cette parole: «La Bible ne sait rien d'une religion solitaire.» Le christianisme authentique, vécu dans sa plénitude, est communautaire ou n'est pas. Preuve en est la vitalité éloquente de l'Église souterraine sur plus de la moitié de la surface du globe où les vrais disciples sont attirés par le Saint-Esprit les uns vers les autres pour faire route ensemble, quel que soit le prix à payer! Ils savent l'importance du rassemblement des croyants et se réunissent au péril de leur vie, parcourant souvent des distances impressionnantes par tous les temps. Arrêtés, maltraités, emprisonnés, aussitôt rendus à la «liberté» ils cherchent la compagnie de leurs frères et soeurs en la foi pour adorer, s'instruire et témoigner.

L'Église universelle et sa concrétisation au plan local est une glorieuse création de Dieu. Elle est une invention fantastique du génie infini et de l'amour parfait de Celui qui l'a enfantée dans les larmes en sacrifiant son Fils bien-aimé pour qu'elle puisse exister. Le Christ, commencement et commandement de l'Église, la chérit intensément et en prend le plus grand soin après s'être donné pour elle (Eph 5.25-30). Voyez quelle place elle occupe dans le Nouveau Testament:

autour de 110 mentions du terme «ekklesia», plus de 80 images et analogies, le nombre de lettres adressées à des églises et groupes d'églises... Et pourtant, le rassemblement local, expression visible et imparfaite du Corps mystique du Christ, n'est-il pas trop souvent déprécié, sous-estimé et mal aimé? Quelle place occupe-t-il dans nos coeurs et dans nos programmes? Il vaut la peine de remarquer ici que Satan qui s'en inspire pour organiser son système anti-christ dans le monde est aussi celui qui combat farouchement et subtilement l'Église dans la mentalité du croyant.

Il est des croyants enflammés pour l'évangélisation, trop peu nombreux hélas, mais qui la dissocient de l'église locale. À peine mis au monde, le bébé en Christ est déjà livré à la rue, sans nourriture et sans soins... à la merci des sectes toujours à l'affût. D'autres ont été déçus par «l'église héritage», bâtiment sombre et froid, bancs inconfortables, pesanteur de traditions étouffantes, monologue hermétique de l'officiant... et ont tout plaqué, semblant avoir de la peine à concevoir l'existence d'autre chose que ce qu'ils ont connu. Certains, victimes de leur idéalisme, ont quitté la communauté parce qu'elle n'était pas parfaite ou exactement selon leur convenance et vont désormais d'une fleur à l'autre en butinant çà et là comme une abeille... sans ruche. Il y a aussi les chrétiens «Robinson» qui errent et dévient par refus des structures, de l'autorité, des responsabilités tout comme ils remettent en question l'institution de la famille par exemple.

Il est vrai que s'engager dans une communauté locale signifie discipline personnelle, régularité, persévérance dans l'effort, solidarité dans les joies et les peines, dans les victoires et les revers. C'est une école d'humilité et d'amour, car il faudra y apprendre à être aide, corrige, repris, encourage, mais aussi à donner et se donner. Que d'aiguillons désagréables pour le croyant «indépendantiste» et soucieux d'assurer «sa liberté», intoxiqué par l'esprit d'un monde qui insiste sur ses droits et refuse devoirs et contraintes. Dans cette brève galerie de portraits qui est loin d'être exhaustive, je ne veux pas oublier de chers frères et soeurs qui connaissent parfois bien malgré eux un isolement géographique douloureux, l'Église évangélique la plus proche étant très éloignée. Mais il y a des remèdes à ces situations: relations épistolaires et téléphoniques régulières avec la communauté lointaine dont on tient à être membre quand même, ministère de visites aux isolés, intercession et évangélisation pour que le voisinage s'ouvre au message du salut, service de cassettes, etc. L'isolé fera tout pour tisser des liens avec la communauté éloignée et celle-ci fera tout pour travailler avec lui et l'entourer.

Dans cette série d'articles, nous allons dégager quelques grands axes de réflexion sur l'église ou assemblée locale, en partant d'un texte anecdotique de l'Ancien Testament: 2 Rois 6.1-7. Au delà du simple récit, nous découvrirons un message profond et bienfaisant qui, à la lumière du Nouveau Testament, nous aidera à comprendre concrètement ce que nous pourrions appeler la dynamique de l'église locale. Certes, vaut-il la peine de le souligner, l'Église n'est pas directement présente dans ce court passage, ni même dans l'ensemble de l'Ancien Testament. Mais plus j'étudie l'A.T., plus je suis émerveillé par ses richesses. Je le découvre entre autres comme un grand livre d'images pour les enfants que nous sommes. Notre Dieu les a sélectionnées pour nous aider à mieux comprendre pratiquement les vérités profondes de la nouvelle alliance. Il ne s'agit pas de faire violence au texte pour le faire entrer dans nos schémas et justifier nos idées personnelles, mais de laisser notre Père nous parler et nous enseigner sa pensée et sa manière. Il est un pédagogue parfait qui sait comment nous atteindre pour ouvrir notre esprit aux choses d'en haut. Trop de croyants négligent l'A.T. dans son ensemble et l'opposent systématiquement au N.T.

Puisse cette étude communiquer ou renouveler et approfondir l'amour de toutes les Écritures en vue d'une croissance spirituelle harmonieuse, grâce à une saine diététique biblique.

Il me souvient, alors que j'écris ces lignes, d'un message inoubliable apporté il y a seize ou dix-sept ans par le regretté William Nagenda, à partir de ce même texte. Le rayonnement spirituel de l'ancien instituteur ruandais qui entra dans le Réveil en 1936, la puissance et la richesse d'en haut se dégageant de son enseignement, m'avaient laissé entrevoir quels trésors Dieu tient en réserve dans l'A.T. pour celui qui vit à ses pieds, dans son intimité. Quelques années plus tard, alors que je me tenais devant lui, prêt à le servir dans son Église en Bretagne, il parla à mon coeur par l'histoire de l'homme à la hache empruntée, me fixant des objectifs précis à atteindre pour l'étape à venir. Ceci se passait en 1970. Depuis, ce message s'est précisé et a été confronté avec les réalités de l'expérience du service dans l'Église. Nous discernons dans ce court récit quatre lames de fond que nous appliquerons à la communauté locale. Nous pourrions les considérer comme les quatre roues motrices de l'église locale, les quatre pneus qui doivent être gonflés à la bonne pression pour lui permettre un voyage réussi, une marche victorieuse et bénie de Dieu sur la route sinueuse et difficile qui la conduit vers le céleste Époux.

Maurice Decker

© Promesses 1993 - 2 / No 104

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L'ENLÈVEMENT DE CE QUI RETIENT ENCORE



Le retour du Seigneur Jésus en gloire. Il est écrit en 2 Thessaloniciens 2, 8: «Et alors paraîtra l'impie, que le Seigneur Jésus détruira Par le souffle de sa bouche, et qu'il anéantira par l'éclat de son avènement.» À la fin de la grande tribulation, au terme des trois ans et demi de jugements, 42 mois ou 1260 jours, ou le peuple juif sera particulièrement opprimé, avec au bout la bataille finale d'Harmaguédon (Apoc.16, 13-16; 17, 14; 19, 19), le signe du Fils de l'homme apparaîtra dans le ciel et Jésus-Christ reviendra dans la gloire de Son Père avec Son Église préalablement enlevée (Jude 14-15; Zach.14, 5). À ce sujet, nous lisons en Matthieu 24, 293 1: «Aussitôt après ces jours de détresse, le soleil s'obscurcira, la lune ne donnera plus sa lumière, les étoiles tomberont du ciel et les puissances des cieux seront ébranlées. Alors le signe du Fils de l'homme paraîtra dans le ciel, toutes les tribus de la terre se lamenteront, et elles verront le Fils de l'homme venant sur les nuées du ciel avec puissance et une grande gloire. Renverra ses anges avec la trompette retentissante, et ils rassembleront ses élus des quatre vents, depuis une extrémité des cieux jusqu'à l'autre» (voir aussi Apoc. 19,11-16).

Ce verbe «se lamenter» signifie-t-il quelque chose pour vous? Le Seigneur Jésus a raconté un jour, sous forme de parabole, une histoire où Il comparait le comportement d'un orgueilleux pharisien montant au Temple avec celui d'un pauvre publicain coupable. Le premier de ces deux hommes se vantait de sa piété et de ses actes; il avait pleine confiance en lui-même, une attitude que Dieu ne pouvait approuver. Par contre, le second, repentant, se frappait la poitrine en disant: «0 Dieu, sois apaisé envers moi, qui suis un Pécheur!» (Luc 18, 13). Et le Seigneur de déclarer au sujet du publicain: «Je vous le dis, celui-ci descendit dans sa maison justifié, plutôt que l'autre. Car quiconque s'élève sera abaissé, et celui qui s'abaisse sera élevé), (V. 14).

C'est exactement l'histoire d'Israël, orgueilleux et propre juste, qui pensait pouvoir être sauvé sans Jésus, mais par la loi seulement. Ce peuple sera humilié par la grande tribulation qui est devant lui. Quand le Seigneur reviendra, comme le publicain juif, il se lamentera et priera: «0 Dieu, sois apaisé envers moi!» Le résidu fidèle d'Israël sera alors au bénéfice de la justice de Jésus-Christ. Il sera sauvé et rassemblé à Jérusalem, venant de toutes les extrémités de la terre. Chaque Israélite, chaque tribu, hommes et femmes, tous se repentiront: «Alors je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem un esprit de grâce et de supplication, et ils tourneront les regards vers moi, celui qu'ils ont percé. Ils pleureront sur lui comme on pleure sur un fils unique, ils pleureront amèrement sur lui comme on pleure sur un Premier-né. En ce jour-là, le deuil sera grand à Jérusalem, comme le deuil d'Hadadrimmon dans la vallée de Méguiddon. Le pays sera dans le deuil, chaque famille séparément la famille de la maison de David séparément, et les femmes à part, la famille de la maison de Nathan séparément, et les femmes à part; la famille de la maison de Lévi séparément, et les femmes à part; la famille de Schimeï séparément, et les femmes à part, toutes les autres familles, chaque famille séparément, et les femmes à part» (Zach. 12, 10-14).

Mais auparavant, le Seigneur Jésus aura triomphé de la «bête» et du faux prophète; et Il les aura livrés à leur éternel destin: «Puis je vis le ciel ouvert, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait s'appelle Fidèle et Véritable, et il juge et combat avec justice. Les armées qui sont dans le ciel le suivaient sur des chevaux blancs, revêtues d'un fin lin, blanc, pur. Et la bête fut prise, et avec elle le faux Prophète, qui avait fait devant elle les Prodiges par lesquels il avait séduit ceux qui avaient pris la marque de la bête et adoré son image. Ils furent tous les deux jetés vivants dans l'étang ardent de feu et de soufre» (Apoc. 19, 11.14.20). C'est l'accomplissement final de 2 Thessaloniciens 2, 8. Il y a des passages de l'Ancien Testament qui parlent des mêmes événements; ainsi, par exemple: «On craindra le nom de l'Éternel depuis l'occident, et sa gloire depuis le soleil levant, quand l'ennemi viendra comme un fleuve, l'Esprit de l'Éternel le mettra en fuite. Un rédempteur viendra pour Sion, pour ceux de Jacob qui se convertiront de leurs péchés, dit l'Éternel» (Ésaïe 59, 19-20). Dans la version Darby, le verset 19 déclare: «Et, du couchant, ils craindront le nom de l'Éternel, et du lever du soleil, sa gloire.

Quand l'ennemi viendra comme un fleuve, l’Esprit de l'Éternel lèvera un étendard contre lui.» En Job 34, 20 déjà, il est écrit: «En un instant, ils perdent la vie; au milieu de la nuit, un peuple chancelle et périt, le puissant disparaît, sans la main d'aucun homme.» En Daniel 8, 25 également: «À cause de sa prospérité et du succès de ses ruses, il aura de l'arrogance dans le coeur, il fera périr beaucoup d'hommes qui vivaient paisiblement, et il s'élèvera contre le chef des chefs; mais il sera brisé, sans l'effort d'aucune main» (Voir aussi Dan. 11, 45). Le même Esprit Saint qui, à l'enlèvement de l'Église, est remonté au ciel, détruira l'Antichrist au retour du Seigneur en gloire; en effet, le «souffle de la bouche» de Jésus n'est rien d'autre que l'Esprit de Dieu. La succession des événements lors du retour visible de Jésus sur la terre pour l'établissement du règne millénaire peut se décrire, en gros traits, comme suit:

– Le Seigneur viendra d'abord d'une manière invisible, sans signes annonciateurs, pour enlever Son Église (1 Thess. 4,13-18).
– Suivra alors la grande tribulation, le «jour du Seigneur» (1 Thess. 5, 2ss).
– Il reviendra ensuite visiblement et en gloire, avec Son Église, pour sauver Israël (Zach. 12, 10; 14, 5). – Il détruira en même temps l'Antichrist et ses adeptes (2 Thess. 2, 8)... -. . et éliminera «l'abomination de la désolation» (Dan. 12, 11-12).
– Il jugera les nations immédiatement après (Matth. 25, 31-46). – Le Seigneur Jésus restaurera spirituellement Israël après un jugement (Ezéch. 20, 33-38; 36, 26; 11, 19; Jér. 32, 37-41).
– Satan sera lié pour mille ans (Apoc. 20,1-3).
– Finalement, Jésus établira Son royaume de justice et de paix (Zach. 14, 8-21; Es. 11; 35; 65; Apoc. 20-22). Il sera alors le Seigneur des seigneurs et le Roi de tous les rois (1 Tim. 6, 14-15; Apoc 17, 14; 19, 16; Dan. 2, 44). Ses apôtres gouverneront avec Lui les douze tribus d'Israël (Matth. 19, 28). Son peuple d'Israël sera à la tête de toutes les nations (Dan. 2, 44; Jér. 31, 7).

Sous la domination de Jésus, David régnera comme prince (Jér. 30, 9; 33, 15-17; Ezéch. 34, 23-24; 37, 24-25; Osée 3, 5). Les survivants et les nations jugées, qui furent en bénédiction à Israël, entreront comme peuples dans le règne millénaire (Matth. 25, 34.40; Zach. 14, 16-17). Les martyrs de la grande tribulation et les saints de l'Ancien Testament régneront avec Christ (Apoc. 20, 6). L'Église sera continuellement là où Il sera comme épouse de l'Agneau; elle régnera avec Lui (Apoc. 22, 17; Jean 14, 3; 1 Cor. 6, 2-3; Apoc. 19, 14). Un nouveau Temple existera et les relations terrestres seront complètement transformées (Ezéch. 40-47).

La consolation pour l'Assemblée des croyants
L'apôtre Paul a écrit en 2 Thessaloniciens 2, 13-17: «Pour nous, frères bien-aimés du Seigneur, nous devons à votre sujet rendre continuellement grâces à Dieu, parce que Dieu vous a choisis dès le commencement pour le salut, par la sanctification de l'Esprit et par la foi en la vérité. C'est à quoi il vous a appelés par notre Evangile, pour que vous possédiez la gloire de notre Seigneur Jésus Christ. Ainsi donc, frères, demeurez fermes, et retenez les instructions que vous avez reçues, soit par notre parole, soit par notre lettre. Que notre Seigneur Jésus Christ lui-même, et Dieu notre Père, qui nous a aimés, et qui nous a donné par sa grâce une consolation éternelle et une bonne espérance, consolent vos coeurs, et vous affermissent en toute bonne oeuvre et en toute bonne parole!»
L'Assemblée est élue, sauvée et sanctifiée dans l'Esprit. Ses membres, individuellement, se sont donnés à Jésus par la foi. Ils ne devront pas passer par les jugements qui frapperont ceux qui n'ont pas accepté la vérité pour leur salut (v. 10-12).
L'indescriptible gloire de Christ attend l'Église (v. 14); il y aura alors l'exaucement de cette prière du Seigneur: «Père, je veux que, là où je suis, ceux que tu m'as donnés soient aussi avec moi, afin qu'ils voient ma gloire, la gloire que tu m'as donnée, parce que tu m'as aimé avant la fondation du monde» (Jean 17, 24). Cela se produira à l'enlèvement conformément à la promesse de Jésus: «... je reviendrai et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi» (Jean 14, 3). L'Assemblée sera alors revêtue de la pleine gloire de Jésus: L'ange m'adressa la parole, en disant: Viens, je te montrerai l'épouse, la femme de l'agneau ... ayant la gloire de Dieu. Son éclat était semblable à celui d'une pierre très précieuse, d'une pierre de jaspe transparente comme du cristal» (Apoc. 21, 9-11).

En 2 Thessaloniciens 2, 15-17, nous entendons retentir les mots qui sont régulièrement employés en rapport avec l'enlèvement: consolation, espérance et affermissement (cf. Jean 14, 1; 1 Thess. 4, 13.18; 1 Cor. 15, 58; 2 Thess. 2, 2).
Une pensée d'évangélisation, d'exhortation et d'encouragement les mots que voici, en 2 Thessaloniciens 2, 10 et 12, m'ont longtemps occupé la pensée et profondément touché: «... pour ceux qui périssent parce qu'ils n'ont pas reçu l'amour de la vérité pour être sauvés ... afin que tous ceux qui n'ont pas cru à la vérité ... soient condamnés.»
L'«amour de la vérité», n'est-ce pas la consécration du Fils de Dieu?! L'amour divin et la vérité sont venus en Jésus-Christ: la vérité sur l'homme, le péché, le salut et la rédemption – la vérité quant à Dieu et l'éternité – la vérité relativement au passé, au présent et à l'avenir – la vérité sur le moyen de parvenir au salut.
L'Esprit saint est l'Esprit de vérité, qui dépeint devant nos yeux et dans nos coeurs le Seigneur Jésus-Christ (Jean 16, 13). Il nous convainc de péché, mais aussi de salut et de pardon. Peut-il y avoir quelque chose de plus grave que le refus et le rejet de cette vérité de l'amour de Dieu? Voulez-vous vraiment repousser le Seigneur Jésus ainsi que Dieu, qui désire devenir votre Père – Lui qui vous aime d'un amour éternel et qui vous donne par Sa grâce une consolation éternelle et une bonne espérance (2 Thess. 2, 16)?

Je crie ceci à tous les croyants nés de nouveau: Que notre Seigneur Jésus-Christ et Dieu, notre Père, «consolent vos coeurs et vous affermissent en toute bonne oeuvre et en toute bonne parole» (v. 17). Pour quiconque croit en Jésus, il y a ces mots d'encouragement: «Car le Père lui-même vous aime, parce que vous m'avez aimé, et que vous avez cru que je suis sorti de Dieu» (Jean 16, 27). Chers frères et soeurs en Christ, persévérons en toute bonne oeuvre et en toute parole honnête! Travaillons, semons la bonne Parole de Dieu tant que nous le pouvons, car toujours plus fort retentit ce cri de l'Esprit et de l'épouse: «Viens! Et que celui qui entend dise: Viens. Et que celui qui a soif vienne; que celui qui veut, prenne de l'eau de la vie, gratuitement» (Apoc. 22, 17).
NORBERT LIETH
(2 ème partie)
© Nouvelles d'Israël 07 / 1999

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L'ENLÈVEMENT DE L'ÉGLISE.

Article de William Krewson (A39). L'original anglais de cet article figure sur le site Internet dont l'adresse est la suivante: http://www.foigm.org/IMG

La reproduction partielle de cet article est interdite. Toute reproduction intégrale est autorisée, pourvu que les sources soient indiquées.


«Puis il mourut.» Cette courte phrase est répétée huit fois au chapitre 5 du Livre de la Genèse, pour nous rappeler le prix mortel que dut payer l'humanité à cause du péché. Contrastant avec ce choeur de mort, une voix d'espérance résonne en solo. À la septième génération depuis Adam, la phrase change. Enoch ne mourut point, «parce que Dieu le prit» (Genèse 5:24).

Dès le début des relations entre Dieu et l'homme, les Écritures nous enseignent qu'il existe un moyen d'échapper à la malédiction de la mort et de la poussière (Genèse 2:17 et 3:19). Enoch «marcha avec Dieu» (Genèse 5:22) et échappa à la malédiction de la mort physique. Cette petite lueur d'espoir réapparaît encore une fois dans l'Ancien Testament. Le prophète Élie «monta au ciel dans un tourbillon» (2 Rois 2:11). Ces deux hommes étaient les précurseurs de toute une génération de Chrétiens qui jouiront de la bénédiction unique d'être soudain transférés dans la présence de Dieu.

L'idée d'être enlevé de la terre dans son corps, pour rencontrer le Seigneur Jésus-Christ, vous paraît-elle étrange? Dans notre époque tournée vers la technologie, cela peut sembler de la science-fiction à beaucoup. Certains ne parviennent pas à croire que l'on puisse échapper au processus normal de la mort. Ce phénomène est pourtant exactement ce que la Bible nous annonce clairement. Le peuple de Dieu a toujours cru qu'il existait une espérance bénie au-delà de la tombe. Les Chrétiens du Nouveau Testament croient en outre en une autre promesse, à laquelle ont été attachées toutes les générations antérieures de disciples de Jésus le Messie: Il pourrait revenir aujourd'hui, et nous prendre au Ciel avec Lui, en un instant ! Quand nous comprenons ce qu'enseignent les trois passages suivants de l'Écriture, c'est-à-dire exactement ce que je viens de vous dire, la vérité envahira votre coeur et la remplira de cette espérance divine.


Nous serons accueillis par Jésus (Jean 14:1-3).

Le tableau était lugubre. Jésus avait annoncé à Ses disciples qu'Il allait bientôt mourir, qu'Il allait les quitter, que l'un d'eux allait Le trahir, et que Pierre Le renierait. Ces hommes venaient juste de voir Judas quitter la chambre haute où ils venaient de manger la Pâque. Les choses étaient en train de se dégrader, d'une manière que ces hommes loyaux n'avaient pas prévue. Jésus leur donna des paroles de réconfort et d'espoir, qui allaient toucher bien d'autres générations que la leur.

«Que votre coeur ne se trouble point» (verset 1). Jésus rassure Ses disciples, et leur dit que l'une de Ses tâches, après Son départ, serait de leur préparer une place. «Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n'était pas, je vous l'aurais dit. Je vais vous préparer une place» (verset 2). Un jour, ils habiteront dans ces nouvelles demeures. Lorsque Il aurait achevé Sa tâche, Il leur promet de revenir pour les prendre avec Lui.

Par ces paroles mémorables, Jésus décrit comment Il allait les rassembler par Son amour: «Et, lorsque je m'en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi» (verset 3). Les premiers Chrétiens ont gardé bien vivante cette promesse. Ils attendaient ce jour avec un désir ardent et une grande excitation.

Il est crucial de remarquer quel a été l'impact de cette simple promesse, qui nous demande de lever la tête vers le Ciel. Jésus prendra les Chrétiens avec Lui dans le Ciel ! Cette promesse est simple et claire: Jésus reviendra et prendra Son peuple avec Lui dans le Ciel.


Nous serons changés par Dieu (1 Corinthiens 15: 51-54).

«Voici, je vous dis un mystère: nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés» (verset 51). L'apôtre Paul a ajouté un certain nombre de détails à l'enseignement de Jésus concernant Son retour et Sa promesse d'enlever Ses disciples de la terre. Le mot «mystère» décrit quelque chose qui était caché auparavant, mais qui est à présent révélé. Certaines vérités concernant le retour de Jésus n'ont pas été révélées dans l'Ancien Testament, mais nous sont connues par l'enseignement de Jésus et des apôtres dans le Nouveau Testament.

L'une de ces vérités est la suivante: au retour du Seigneur, le corps des véritables Chrétiens, qui seront vivants à ce moment précis, ne connaîtra pas le «sommeil» de la mort physique, mais sera instantanément transformé. Cet événement spectaculaire se produira «en un instant, en un clin d'oeil» (verset 52). Imaginez ce que pourra penser quelqu'un qui est en train de parler à une autre personne, et qui la voit disparaître sous ses yeux, en une fraction de seconde, aussi vite qu'un clin d'oeil !

Quand Jésus le Messie reviendra pour accueillir Son Épouse (c'est-à-dire tous les Chrétiens réellement nés de nouveau), seuls ceux qui n'ont pas cru dans le don de Son salut seront laissés sur la terre. D'autres passages de l'Écriture montrent que ceux qui n'ont pas cru entreront alors dans une période de sept années de Tribulation. Ce sera le temps de la colère de Dieu.

Mais Paul révèle une seconde vérité: ceux qui sont morts en Christ seront ressuscités lors du retour de Jésus. Cette transformation se produira «à la dernière trompette. La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles» (verset 52). Ils seront définitivement libérés de la malédiction de la mort, tandis que les Chrétiens qui seront vivants à ce moment-là seront «changés» (verset 52). Tous ceux-là recevront des corps nouveaux, qui ne seront plus sujets à la maladie, à la douleur et à la mort. À la fin du verset 54, Paul cite le prophète Ésaïe (Ésaïe 25:8): «Lorsque ce corps corruptible aura revêtu l'incorruptibilité, et que ce corps mortel aura revêtu l'immortalité, alors s'accomplira la parole qui est écrite: La mort a été engloutie dans la victoire.»

Ce que Dieu désirait pour l'homme dans le jardin d'Éden, et ce qu'Il avait donné, dans Sa grâce, à Enoch et à Élie, Dieu l'accordera un jour à toute une génération de Chrétiens: une translation instantanée dans le Ciel. En même temps, tous les Chrétiens qui seront déjà morts au moment du retour de Jésus connaîtront une totale victoire sur la mort.


Nous serons enlevés à la rencontre du Seigneur (1 Thes. 4:13-18).

Dans ce passage, Paul présente de nombreux détails concernant le retour de Jésus, et notre participation à ce grand événement. Paul donne aux Thessaloniciens cette longue explication, parce que ceux-ci avaient manifesté de l'affliction au sujet de leurs bien-aimés qui étaient morts. Ils croyaient que les Chrétiens décédés ne connaîtraient pas la bénédiction du retour de leur Sauveur et Seigneur. Il est certain que les Chrétiens éprouvent du chagrin quand ils sont confrontés à la mort. Mais il ne s'agit pas d'un chagrin désespéré. Paul leur demande de ne pas s'affliger, «comme les autres qui n'ont pas d'espérance» (verset 13). L'espérance transforme le chagrin.

C'est pourquoi Paul donne aux Thessaloniciens (comme à tous les Chrétiens) une raison d'espérer. Il leur révèle que tous ceux qui ont reçu le Seigneur Jésus comme leur Sauveur personnel, tout au long des siècles passés, se retrouveront ensemble. Ceux qui ont déjà quitté cette terre ne seront pas oubliés, car Dieu a promis de réunir à Jésus tous ceux qui sont morts dans la foi. Ils auront part à la bénédiction future (verset 14). En réalité, ceux qui sont morts en Christ seront même les premiers à rencontrer Jésus: «Voici, en effet, ce que nous vous déclarons d'après la parole du Seigneur: nous les vivants, restés pour l'avènement du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui sont morts» (verset 15).

Il est important de nous rappeler que Paul pensait que Christ pouvait revenir de son vivant. Jésus Lui-même avait déclaré que personne ne connaissait le moment de Son retour, si ce n'est le Père. C'est pourquoi les Chrétiens doivent être prêts en permanence (Matthieu 24:36, 44 et 25:13). L'espérance de l'apparition imminente de notre Seigneur Jésus se retrouve dans tout le Nouveau Testament (Romains 13:11; 1 Cor. 16:22; Phil. 4:5; Jac. 5:7-9; 1 Pierre 4:7; Apoc. 22:20). Remarquez les détails que révèle Paul. Tout d'abord, Jésus descendra de Sa demeure présente:

«Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d'un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement» (verset 16). Les morts ressusciteront à la voix d'un archange et au son d'une trompette. C'est cet appel vibrant à la résurrection que Paul appelle «la dernière trompette» dans 1 Cor. 15:52.

«Ensuite, nous les vivants, qui serons restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur» (verset 17). Les Chrétiens qui seront vivants à cette époque seront tous ensemble enlevés avec eux sur les nuées à la rencontre de Jésus et des Chrétiens déjà ressuscités. Le mot «enlèvement» est traduit d'un mot grec qui signifie «arracher, prendre violemment.» C'est le mot utilisé pour décrire cet événement extraordinaire. De même qu'Enoch et Élie furent enlevés par Dieu, ainsi, toute une génération de Chrétiens évitera de marcher au travers de la vallée de l'ombre de la mort. Après cela, ils seront éternellement dans la présence de leur Seigneur.

C'est pourquoi Paul conclut son message en laissant cet ordre aux Chrétiens: «Consolez-vous donc les uns les autres par ces paroles» (verset 18). Ce passage présente une espérance immédiate à tous les enfants de Dieu. Depuis l'époque de l'apôtre Paul, tous les disciples de Jésus le Messie attendent avec une vive impatience l'événement qui doit bientôt se réaliser sur le calendrier prophétique de Dieu: le retour de Jésus, qui peut se produire à tout moment.


Nous sommes l'Épouse de Christ.

Cette promesse de l'enlèvement est calquée d'une manière extraordinaire sur les antiques coutumes juives réglementant le mariage. Dans son livre «Maranatha Our Lord, Come !» (Maranatha, notre Seigneur, Viens !), le Docteur Renald Showers décrit en détail ces coutumes. Lors de ses fiançailles, le jeune homme devait tout d'abord verser au père de sa fiancée un certain prix convenu d'avance. Le paiement de la dot formalisait le contrat de mariage, et le couple devenait déjà mari et femme. Le fiancé retournait alors dans la maison de son père, et passait environ une année à préparer une demeure pour son épouse. Quand la demeure était prête, il allait secrètement chercher sa fiancée, pendant la nuit, pour la ramener chez lui.

Cette joyeuse réunion était suivie par de nombreux témoins, et de nombreuses festivités célébraient la consommation du mariage. Le couple restait enfermé pendant sept jours, à l'écart des invités. Ensuite, l'époux et son épouse dévoilée sortaient pour saluer les invités.

L'analogie est claire. Jésus a quitté le Ciel pour aller chercher Son Épouse. Il a versé le prix de son rachat, par Sa vie sans péché, Sa mort et Sa résurrection. Actuellement, l'Église est séparée de Son Époux. Elle se conserve pure et se prépare à Son retour. Un jour, Jésus viendra enlever Son Épouse de la terre. Cet événement précipitera le monde dans une rébellion déclarée, sous la direction de l'Antichrist. Après sept années de Tribulation, le Seigneur Jésus reviendra sur la terre, «avec puissance et une grande gloire» (Mat. 24:30; Apoc. 19:7-16). Cette fois, Il reviendra accompagné de Son Épouse. Il jugera le monde et établira Son Royaume sur la terre. L'amour de l'Épouse pour son Époux sera un jour publiquement dévoilé, au cours du repas des noces de l'Agneau.

Puissent tous ceux qui croient en Jésus le Messie rester fidèles, consacrés, et remplis d'amour pour Celui qui est mort, qui est ressuscité, et qui vient bientôt chercher Son Épouse !


Note de Parole de Vie:

Comme l'auteur le souligne dans cet article, notamment dans sa conclusion, seuls seront enlevés les Chrétiens réellement nés de nouveau, qui seront restés fidèles, consacrés et remplis d'amour pour leur Sauveur et Seigneur.

Cette attitude de coeur signifie qu'ils seront toujours désireux d'obéir de coeur à Sa Parole. Jésus a dit: «Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour» (Jean 15:10). Et encore: «Celui qui a mes commandements et qui les garde, c'est celui qui m'aime» (Jean 14:21).

Aimer Jésus consiste donc à écouter Sa voix, à nous repentir de tous nos péchés, à accepter d'être baptisés d'eau par immersion, et à apprendre à obéir à tout ce qu'Il nous a commandé. C'est en particulier renoncer à soi, et apprendre de Lui à marcher par Son Esprit, en étant constamment remplis de Son Esprit et de foi.

Nous devons trouver un encouragement dans le fait que Jésus a déjà tout accompli pour nous, et que c'est Lui qui accomplira toutes choses dans la vie de ceux qui croient en Lui et qui Le laissent agir en eux.

Seuls ceux-là seront enlevés. Les autres, c'est-à-dire les Chrétiens de nom, inscrits à l'Église de Laodicée, qui vivent dans le compromis et la tiédeur, ne doivent pas se faire d'illusions. Ils seront vomis de la bouche du Seigneur: comment pourraient-ils être enlevés? Ils ne perdront peut-être pas leur salut, s'ils refusent de prendre la marque de la Bête après l'enlèvement de l'Église. Mais ils entreront dans leur salut au travers du feu de la persécution et du martyre.

C'est ce que le Seigneur veut éviter à Son Épouse fidèle, celle qui s'est préparée et revêtue de ce fin lin qui est la justice des saints. Puissent tous ceux qui confessent le beau nom du Seigneur Jésus faire partie du nombre de ceux qui seront glorieusement enlevés dans les airs à Sa rencontre !

© Source: Parole de Vie

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L'ENLÈVEMENT DE L'ÉGLISE.

(4 doctrines)

A79. 

Article de The Friends of Israel (Les amis d'Israël). Cet article peut être consulté en anglais à l'adresse suivante:

http://www.foigm.org/IMG/raptureq.htm

Reproduction de la traduction française autorisée, pourvu qu'elle soit intégrale.

Beaucoup de Chrétiens sont dans la confusion à propos de l'enlèvement de l'Église et du retour de Christ. Ils se demandent s'il s'agit d'un événement unique ou de deux événements distincts. Certains se demandent même: «Qu'est-ce que l'enlèvement de l'Église?» Ou encore: «Pourquoi les Chrétiens ne croient-ils pas tous à la même doctrine en ce qui concerne l'enlèvement?» Aujourd'hui, ces questions, comme beaucoup d'autres, sont soulevées plus que jamais, parce que les Chrétiens attendent le retour du Seigneur.

Le mot «enlèvement» ne se trouve pas dans le texte original de la Bible. Il vient du verbe traduit par «enlever» dans 1 Thessaloniciens 4:17. Le verbe grec est «harpazo,» qui signifie: «saisir, emporter avec force, arracher, tirer vers le haut.» Ainsi, l'enlèvement peut être défini comme la descente de Christ du Ciel, pour enlever soudain les Chrétiens (ceux qui étaient morts et ceux qui sont vivants à ce moment-là) et les attirer à Sa rencontre dans les airs. Au moment de l'enlèvement, les Chrétiens, morts ou vivants, recevront leur corps glorifié. Ils seront conduits au Ciel, et demeureront avec Christ pour toujours.

Le problème réel n'est donc pas de savoir s'il y aura un enlèvement de l'Église ou non, mais il est de savoir quand va se produire l'enlèvement. Aucun passage de l'Écriture n'indique à quel moment se produira l'enlèvement. Les Chrétiens diffèrent donc dans leurs interprétations du moment précis de l'enlèvement. 

D'une manière succincte, on peut définir quatre doctrines principales concernant l'enlèvement.


L'enlèvement avant la Tribulation.

Ce point de vue est très répandu chez les Chrétiens. Ceux qui croient à cette doctrine pensent que l'Église sera enlevée de la terre avant la période des sept années de tribulation, qui correspond à la soixante-dixième semaine de Daniel (Daniel 9:24-27). Paul a écrit: «Voici, je vous dis un mystère: nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés, en un instant, en un clin d'oeil, à la dernière trompette. La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés (1 Cor. 15:51-52). Les Chrétiens, qu'ils soient morts ou vivants, seront enlevés ensemble à la rencontre du Seigneur dans les airs, pour être toujours avec Lui.

Les pré-tribulationnistes enseignent que la période de sept ans est divisée en deux périodes de trois ans et demi. La première moitié est appelée «le commencement des douleurs de l'enfantement,» et la deuxième est la Grande Tribulation proprement dite.

Ceux qui croient que l'enlèvement s'effectuera avant la Tribulation le croient pour les raisons suivantes:

En premier lieu, ils croient que les passages qui parlent de l'enlèvement doivent être acceptés de manière littérale, et non allégorique.

En second lieu, ils croient que l'enlèvement de l'Église est imminent. Il peut se produire à tout moment. Aucun signe, aucun événement n'a été donné pour annoncer la proximité de l'enlèvement. Jacques a dit: «Vous aussi, soyez patients, affermissez vos coeurs, car l'avènement du Seigneur est proche. Ne vous plaignez pas les uns des autres, frères, afin que vous ne soyez pas jugés: voici, le juge est à la porte» (Jacques 5:8-9). L'apôtre Paul parlait d'un enlèvement imminent, lorsqu'il disait: «Voici, en effet, ce que nous vous déclarons d'après la parole du Seigneur: nous les vivants, restés pour l'avènement du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui sont morts» (1 Thes. 4:15).

En troisième lieu, ils croient que l'enlèvement et le retour sur terre du Seigneur sont deux événements distincts. Lors de l'enlèvement, Christ ne revient pas sur la terre: ce sont les Chrétiens qui vont à Sa rencontre dans les airs pour aller avec Lui au Ciel. Ils sont enlevés avant la tribulation, et reçoivent leur corps glorifié à ce moment. Lors du retour du Seigneur, les Chrétiens descendent du Ciel sur la terre avec Lui, dans leurs corps glorifiés.

En quatrième lieu, il est nécessaire qu'il se passe une certaine période de temps entre l'enlèvement de l'Église et le retour de Christ sur la terre. Les Chrétiens qui se trouveront dans le Ciel avec Christ, pendant que la terre connaîtra la tribulation (Jean 14:1-3), devront passer devant le tribunal de Christ, et participer au festin des noces de l'Agneau.

En cinquième lieu, l'Église ne doit connaître aucune manifestation de la colère de Dieu. Paul a dit: «Car Dieu ne nous a pas destinés à la colère, mais à l'acquisition du salut par notre Seigneur Jésus-Christ» (1 Thes. 5:9). Un peu plus haut, il avait dit: «Jésus, qui nous délivre de la colère à venir» (1 Thes. 1:10). Dans l'Apocalypse, écrite par l'apôtre Jean, Jésus dit à l'Église de Philadelphie: «Parce que tu as gardé la parole de la persévérance en moi, je te garderai aussi à l'heure de la tentation qui va venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre» (Apoc. 3:10). (NdE: Le texte grec dit: «Je te garderai de l'heure de la tentation.) Cette promesse dépasse le cadre de l'Église de Philadelphie, car elle fait référence à une période d'épreuve et de tribulation qui affectera le monde entier. Afin d'être gardée «de,» et non «dans,» cette période, il faut que l'Église soit enlevée de la terre auparavant.

En sixième lieu, l'Écriture enseigne clairement que l'Église n'est pas Israël. Dieu a deux programmes distincts pour l'une et l'autre, en particulier au cours de la tribulation. L'ange Gabriel a révélé à Daniel ce qu'il allait advenir à Israël dans la suite des temps. Gabriel a dit que Dieu réservait à Israël soixante-dix semaines de sept années chacune, soit quatre cent quatre-vingt-dix ans.

Cette période est divisée en trois parties. Une première semaine (de 49 ans) devait concerner le retour des Juifs de leur captivité à Babylone, et la reconstruction de la ville de Jérusalem. La seconde partie, de soixante-deux semaines (434 ans), part de la reconstruction de Jérusalem, jusqu'à la crucifixion du Messie («un oint sera retranché»). Entre la fin de la soixante-neuvième semaine (483 ans) et le début de la soixante-dixième semaine, s'écoule une période d'au moins deux mille ans, correspondant à la période de l'Église.

La troisième partie, ou soixante-dixième semaine de sept ans, correspond à la période de la tribulation. Elle ne s'est pas encore produite. La soixante-dixième semaine de Daniel commencera lorsque l'Antichrist «fera une solide alliance avec plusieurs» (Daniel 9:27). Il s'agit d'une alliance avec la nation d'Israël. Il est clair que cette soixante-dixième semaine de Daniel est cruciale pour la rédemption et la bénédiction d'Israël. Mais elle ne s'applique pas à l'Église. Daniel 9:24-27 concerne exclusivement Israël. L'Église n'est aucunement concernée par ce passage.

En outre, l'Église n'est jamais mentionnée dans aucun des passages principaux qui parlent de la tribulation. Ceci est particulièrement évident quand on étudie les chapitres 6 à 19 de l'Apocalypse. Israël et les nations sont mentionnées, mais l'Église est remarquablement absente.


L'enlèvement partiel.

Ceux qui défendent un enlèvement partiel considèrent que seuls certains Chrétiens, mais pas tous, seront enlevés de la terre, avant que Dieu fasse éclater Sa colère, pendant la tribulation. Seuls ceux qui vivent fidèlement avec Christ, ceux qui en sont dignes, seront enlevés. D'autres disent que les Chrétiens qui resteront pourront être enlevés au cours de la tribulation, s'ils mettent leur vie en règle. Selon ce point de vue, la tribulation serait utilisée par Dieu comme un moyen de purifier des Chrétiens mondains ou charnels, ce qui leur permettrait d'être enlevés. Ces Chrétiens seraient appelés des «vainqueurs», et pourraient alors attendre que le Seigneur les enlève pour les introduire dans le Ciel.

Les partisans d'un enlèvement partiel s'appuient sur les passages suivants, pour tenter de prouver leur interprétation:

«Alors, de deux hommes qui seront dans un champ, l'un sera pris et l'autre laissé; de deux femmes qui moudront à la meule, l'une sera prise et l'autre laissée. Veillez donc, puisque vous ne savez pas quel jour votre Seigneur viendra. Sachez-le bien, si le maître de la maison savait à quelle veille de la nuit le voleur doit venir, il veillerait et ne laisserait pas percer sa maison. C'est pourquoi, vous aussi, tenez-vous prêts, car le Fils de l'homme viendra à l'heure où vous n'y penserez pas. Quel est donc le serviteur fidèle et prudent, que son maître a établi sur ses gens, pour leur donner la nourriture au temps convenable? Heureux ce serviteur, que son maître, à son arrivée, trouvera faisant ainsi! Je vous le dis en vérité, il l'établira sur tous ses biens. Mais, si c'est un méchant serviteur, qui dise en lui-même: Mon maître tarde à venir, s'il se met à battre ses compagnons, s'il mange et boit avec les ivrognes, le maître de ce serviteur viendra le jour où il ne s'y attend pas et à l'heure qu'il ne connaît pas, il le mettra en pièces, et lui donnera sa part avec les hypocrites: c'est là qu'il y aura des pleurs et des grincements de dents» (Matthieu 24:40-51).

«Ne dormons donc point comme les autres, mais veillons et soyons sobres. Car ceux qui dorment dorment la nuit, et ceux qui s'enivrent s'enivrent la nuit. Mais nous qui sommes du jour, soyons sobres, ayant revêtu la cuirasse de la foi et de la charité, et ayant pour casque l'espérance du salut. Car Dieu ne nous a pas destinés à la colère, mais à l'acquisition du salut par notre Seigneur Jésus-Christ, qui est mort pour nous, afin que, soit» (1 Thes. 5:6-10).

«Désormais la couronne de justice m'est réservée; le Seigneur, le juste juge, me la donnera dans ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement» (2 Tim. 4:8).

«Rappelle-toi donc comment tu as reçu et entendu, et garde, et repens-toi. Si tu ne veilles pas, je viendrai comme un voleur, et tu ne sauras pas à quelle heure je viendrai sur toi. Cependant tu as à Sardes quelques hommes qui n'ont pas souillé leurs vêtements; ils marcheront avec moi en vêtements blancs, parce qu'ils en sont dignes. Celui qui vaincra sera revêtu ainsi de vêtements blancs; je n'effacerai point son nom du livre de vie, et je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges. Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Églises! Écrits à l'ange de l'Église de Philadelphie: Voici ce que dit le Saint, le Véritable, celui qui a la clef de David, celui qui ouvre, et personne ne fermera, celui qui ferme, et personne n'ouvrira: Je connais tes oeuvres. Voici, parce que tu as peu de puissance, et que tu as gardé ma parole, et que tu n'as pas renié mon nom, j'ai mis devant toi une porte ouverte, que personne ne peut fermer. Voici, je te donne de ceux de la synagogue de Satan, qui se disent Juifs et ne le sont pas, mais qui mentent; voici, je les ferai venir, se prosterner à tes pieds, et connaître que je t'ai aimé. Parce que tu as gardé la parole de la persévérance en moi, je te garderai aussi à l'heure de la tentation qui va venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre» (Apoc. 3:3-10).

Toutefois, ces passages sont souvent mal interprétés ou cités hors de leur contexte, et ils ne font pas la distinction entre l'Église et Israël.

Note de Parole de Vie: Il existe une autre interprétation de l'enlèvement partiel: seuls seront enlevés les vainqueurs (avant la tribulation), c'est-à-dire les Chrétiens qui vivent sans compromis, qui ne pratiquent pas le péché, et qui marchent selon l'Esprit. Les autres ne seront pas enlevés, mais ne perdront pas nécessairement leur salut. S'ils n'acceptent pas la marque de la Bête et restent fidèles à Jésus, ils subiront le martyre pendant la première moitié de la tribulation. Ce sont ceux qui ont lavé leurs robes dans le sang de l'Agneau, et qui viennent de la grande tribulation (Apoc. 7:14). Ils ressusciteront au début du Millénium (Apoc 20:4).


L'enlèvement au milieu de la tribulation.

Ceux qui adhèrent à ce point de vue croient que l'Église sera enlevée au milieu de la tribulation de sept ans. Comme la soixante-dixième semaine de Daniel est celle de la colère de Dieu, les partisans de cette doctrine croient que l'Église ne sera pas enlevée du monde avant le début de cette période.

Ceux qui croient que l'enlèvement se produira au milieu de la tribulation s'appuient sur les raisons suivantes:

Tout d'abord, Jésus a annoncé que l'Église connaîtrait des tribulations et des persécutions (2 Tim. 3:12). Ensuite, ils soulignent le fait que la septième trompette de l'Apocalypse est la même que la trompette mentionnée dans 1 Corinthiens 15:52. Cette dernière trompette sonne au milieu de la tribulation. Le son de cette trompette annonce le début de la grande tribulation proprement dite, lorsque la colère de Dieu s'abat sur la terre. L'Église doit échapper à cette période, car Jean a déclaré que le temps de la «colère de Dieu» ne commence qu'en Apocalypse 11:18. Les partisans de cette doctrine disent donc que tout ce qui est survenu avant la septième trompette ne constitue pas encore la manifestation de la colère de Dieu. Les calamités annoncées par les sept sceaux et les six premières trompettes ne représenteraient donc pas la colère de Dieu, mais plutôt la colère des hommes, ou celle de Satan contre l'humanité.

C'est pourquoi ceux qui soutiennent ce point de vue affirment que l'Église ne connaîtra que la colère des hommes ou de Satan, pendant la première moitié de la tribulation, et qu'elle sera enlevée avant la colère de Dieu, c'est-à-dire avant la seconde moitié de la tribulation.

Ils croient toutefois que l'enlèvement de l'Église et le retour de Jésus-Christ sur la terre constituent deux événements distincts.


L'enlèvement après la tribulation.

Ce point de vue est largement répandu dans l'Église aujourd'hui. Ses partisans croient que l'Église devra connaître entièrement toute la soixante-dixième semaine de Daniel, et qu'elle ne sera enlevée qu'à la fin de la grande tribulation. Ils enseignent également que l'enlèvement de l'Église et le retour de Christ sur la terre ne sont qu'un seul et même événement.

Cependant, il existe plusieurs positions différentes sur ce sujet. Certains enseignent que les événements de la tribulation ne doivent pas être considérés de manière littérale, ou comme devant survenir dans une période future. Ils disent que l'Église est toujours passée par des tribulations depuis le début, et qu'elle traverse la tribulation en ce moment même.

Les partisans de cette doctrine enseignent que l'Église traverse la tribulation maintenant. Mais comme certaines prophéties doivent encore être accomplies, ils ne considèrent pas l'enlèvement comme imminent, puisqu'il doit se passer en même temps que l'avènement de Christ. Toutefois, ils ne sont pas très précis sur la séquence des événements qui doivent précéder le retour de Christ. Ils mêlent des interprétations littérales et allégoriques, ou avancent plusieurs interprétations différentes.

D'autres encore, tout en soutenant la doctrine de l'enlèvement après la tribulation, lors du retour de Christ, interprètent les Livres de Daniel et de l'Apocalypse d'une manière plus littérale, mais ne font aucune distinction entre l'Église et Israël.

D'autres enfin font une distinction entre l'Église et Israël, et affirment que si l'Église doit traverser toute la tribulation, elle échappera à la colère de Dieu pendant cette période, parce qu'ils considèrent la plupart des événements de ces sept ans comme le résultat de l'action de Satan.

Certains partisans de l'enlèvement à la fin de la tribulation croient que l'Église, après avoir été enlevée à la rencontre du Seigneur dans les airs, reviendra aussitôt sur la terre avec Lui, pour régner avec Lui pendant le Millénium (c'est-à-dire le règne de mille ans de Christ sur la terre). D'autres croient que l'Église ira rencontrer le Seigneur dans les airs, et ira directement au Ciel pour y vivre éternellement.

En dépit de la multitude de ces points de vue, il est important que les Chrétiens ne soient pas dans la confusion concernant la doctrine correcte enseignée par les Écritures. La doctrine de l'enlèvement précédant la tribulation est la meilleure, car elle prend en compte une acceptation littérale des passages de l'Écriture qui parlent de l'enlèvement. Si l'on interprète des passages de l'Écriture de manière allégorique, c'est celui qui donne l'interprétation, et non l'Écriture, qui devient l'autorité suprême.

Toutes les autres interprétations diminuent l'imminence de l'enlèvement de l'Église. Seuls les partisans d'un enlèvement avant la tribulation mettent l'accent sur le fait que le retour imminent de Christ ne sera précédé d'aucun signe. Enfin, les partisans de l'enlèvement avant la tribulation sont les seuls à distinguer nettement le programme de Dieu pour Son Église de Son programme pour Israël.

Note de Parole de Vie: En outre, dans le cas d'un enlèvement à la fin de la tribulation de sept ans, et puisque la Bible annonce clairement que Christ doit revenir sur terre avec les Chrétiens (1 Thes. 4:14), on ne voit plus du tout la nécessité ni la justification d'un enlèvement. Monter dans les airs à la rencontre du Seigneur, pour redescendre aussitôt sur la terre avec Lui, cela n'a que peu de sens.

© Source: Parole de Vie

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L'ENLÈVEMENT DE L'ÉGLISE DE JÉSUS-CHRIST

 

L'Église de Jésus-Christ est sans cesse en mutation. Nous lisons dans la lettre aux Hébreux: «Car nous n'avons point ici-bas de cité permanente, mais nous cherchons celle qui est à venir» (Hébr. 13,14). Paul dit à ce sujet: «Frères, je ne pense pas l'avoir saisi; mais je fais une chose: oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ» (Phil. 3, 13-14).

En tant qu'Église de Jésus-Christ nous nous trouvons, prophétiquement, dans la même situation qu'Israël lors de la nuit de la Pâque, il y a quelques milliers d'années. Un terrible jugement était alors réservé à l'Égypte, lorsque Dieu dit: «Cette nuit-là, je passerai dans le pays d'Égypte, et je frapperai tous les premiers-nés du pays d'Égypte depuis les hommes jusqu'aux animaux, – et j'exercerai des jugements contre tous les dieux d'Égypte. Je suis l'Éternel (Exode 12, 12). En s'adressant à Israël, Il dit: «Le sang vous servira de signe sur les maisons où vous serez; je verrai le sang, et je passerai par-dessus vous, et il n'y aura point de plaie qui vous détruise, quand je frapperai le pays d'Égypte (v. 13). En ce qui concerne l'agneau qui devait être immolé, Il donna aussi des instructions à Son peuple: «Quand vous le mangerez, vous aurez vos reins ceints, vos souliers aux pieds, et votre bâton à la main; et vous le mangerez à la hâte. C'est la Pâque de l'Éternel» (v. 11).

Entraîné par le Seigneur, le peuple d'Israël devait échapper au jugement. Entre les Égyptiens et les Israéliens, il y avait le sang de la réconciliation. La séparation entre Israël et les Égyptiens était absolue. À l'époque, Israël croyait au sang expiatoire. Et nous, en tant que vrais chrétiens, nous croyons que l'Agneau de Dieu a versé Son sang précieux pour nous à la croix de Golgotha. Il est l'accomplissement de tous les animaux sacrificiels! «Car si nous croyons que Jésus est mort et qu'il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus et avec lui ceux qui sont morts» (1 Thess. 4, 14). La foi en son sang expiatoire et la préparation de l'Église en vue de son enlèvement sont inséparables. C'est pourquoi il nous faut être prêts afin d'échapper à ce monde mûr pour le jugement. À l'instar d'Israël qui, autrefois, quittait l'Égypte pour aller à la rencontre de son Dieu – selon ce qui est écrit dans Exode 19, 17: «Moïse fit sortir le peuple du camp, à la rencontre de Dieu» – nous serons conduits à la rencontre du Seigneur «dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur» (1 Thess. 4, 17).


Trois faits importants

Cependant, entre la préparation à l'enlèvement et l'enlèvement proprement dit, nous rencontrons des dangers mortels. Autrefois, Israël sortit d'Égypte en quelque sorte à l'ombre des menaces de Pharaon qui est une image de l'antichrist. C'est ce que nous révèle le texte d'Exode 14, 5-10: «On annonça au roi d'Égypte que le peuple avait pris la fuite. Alors le coeur de Pharaon et celui de ses serviteurs furent changés à l'égard du peuple. Ils dirent: «Qu'avons-nous fait, en laissant aller Israël, dont nous n'aurons plus les services?» Et Pharaon attela son char, et il prit son peuple avec lui. Il prit six cents chars d'élite, et tous les chars de l'Égypte; il y avait sur tous des combattants. L'Éternel endurcit le coeur de Pharaon, roi d'Égypte, et Pharaon poursuivit les enfants d'Israël. Les enfants d'Israël étaient sortis la main levée. Les Égyptiens les poursuivirent; et tous les chevaux, les chars de Pharaon, ses cavaliers et son armée, les atteignirent campés près de la mer, vers Pi-Hahiroth, vis-à-vis de Baal-Tsephon. Pharaon approchait. Les enfants d'Israël levèrent les yeux, et voici, les Égyptiens étaient en marche derrière eux. Et les enfants d'Israël eurent une grande frayeur, et crièrent à l'éternel» Voilà la situation d'Israël qui est exactement la nôtre aujourd'hui! Il en ressort trois faits:

 

1. Israël était poursuivi par le nombre 600: Pharaon «prit six cents – chiffre d'homme – chars d'élite, et tous les chars de l'Égypte.»

2. Leur ennemi mortel s'approchait toujours plus d'eux, «les Égyptiens les poursuivirent ... les atteignirent.»

3. Ils ont pris peur, «les enfants d'Israël eurent une grande frayeur et crièrent à l'Éternel».

 

Ces trois réalités sont applicables à l'Église de Jésus-Christ qui se trouve aujourd'hui tout près de son enlèvement! Comme l'antichrist de l'Ancien Testament, Pharaon, avait cherché à attraper avec ses six cents chars d'élite le peuple d'Israël en fuite, ainsi l'esprit enragé de l'antichrist actuel nous poursuit avec son chiffre 666. Les six cents chars d'élite de Pharaon étaient ce qu'il y avait de plus perfectionné techniquement pour pourchasser le peuple d'Israël. C'est avec ses chars que Pharaon voulait l'atteindre, l'encercler et l'anéantir, c'est-à-dire, se l'assujettir une nouvelle fois. Ne nous faisons pas d'illusion, nous qui attendons le Seigneur. Le chiffre 666 accompagné de son esprit et ses conséquences, nous poursuit aujourd'hui avec détermination. C'est le désir brûlant et antichrétien de Satan de nous saisir afin de nous mettre totalement sous son contrôle! La technique de l'ordinateur dans son effroyable perfection lui rend les services désirés. Ce que Pierre avait déjà vu et contre quoi il nous met en garde est aujourd'hui une réalité plus que jamais: «Soyez sobre, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera» (1 Pierre 5, 8).

Nous avons attiré l'attention à plusieurs reprises sur l'apparition toujours plus évidente du chiffre d'homme 666. C'est la carte de visite de l'antichrist, le chiffre de son nom, la marque de la bête selon Apocalypse 13, 16-18: «Et elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçussent une marque sur leur main droite ou sur leur front, et que personne ne pût acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom. C'est ici la sagesse. Que celui qui a de l'intelligence calcule le nombre d'homme, et son nombre est six cent soixante-six.»

À ce sujet, des bruits courent un peu partout, entre autres celui «d'une personne de Hagen en Westphalie» cherchant à obtenir un laisser-passer. Un fonctionnaire lui demanda: «Où désirez-vous avoir la marque? Sur la main ou sur le front?» On raconte aussi le cas d'une «demoiselle canadienne» qui en sollicitant un nouvel emploi devait préciser son point de vue à l'égard du chiffre 666. Cependant, faute de précision il vaut mieux rester sceptique et réservé en entendant de tels propos. En tout cas, en ce qui concerne la «personne de Westphalie» elle est introuvable. Mais en attendant, on ne peut se tromper quant à l'esprit dictateur de l'antichrist qui persécute particulièrement les saints. Les «six cents chars d'élite» qui le font avancer rapidement, c'est-à-dire le chiffre 666 apparaissant dans tous les domaines, en sont les signes visibles. C'est le cas, par exemple, dans le trafic monétaire. Nous avons des preuves à l'appui. L'argent est le promoteur de la puissance qui domine l'homme. Le chiffre 666 va main dans la main avec l'achat et la vente, selon ce qui est écrit dans Apocalypse 13, 17. Voici quelques communiqués venant des USA:

«Les virements monétaires électroniques passent sur l'Amérique et sur l'Europe comme une traînée de poudre. Le temps viendra où les banques abandonneront leurs succursales pour les remplacer par des services bancaires automatiques. En été 1981, la City-bank a démarré un test avec des ordinateurs à domicile, qu'une centaine de clients à New York City utilisent après les avoir branchés sur leurs téléviseurs reliés aux antennes collectives. La City-bank a aussi testé ce service à Westchester County et pense qu'en 1990 plus de 2,5 millions de clients bénéficieront de ce procédé.

Mais les banques ne seront pas les seules institutions qui feront dérouler leurs affaires par le moyen de l'électronique. J.C. Penny et Sears Roebuch testent en ce moment des catalogues d'achats électroniques. Une chaîne commerciale isolée teste un service à domicile qui utilise pour code de sécurité la reproduction de la voix du client. C'est le système de sécurité futur dans le trafic bancaire et d'achat.»

Que signifie reproduction de la voix sinon enregistrement par ordinateur de la particularité de la voix de l'individu? C'est un pas en avant vers le système effrayant qui saisira toute l'humanité à laquelle on ne permettra plus, finalement, d'acheter ou de vendre sans le chiffre 666.

«Selon un article publié par le ministère de Darrell Dunni, Chatanooga, Tenn. USA, il est arrivé quelque chose d'invraisemblable dernièrement. Ross Norris, Syrakus, qui avait reçu ce communiqué, en était très troublé. Toujours selon l'article, on avait constaté que, pendant les mois de juillet et août le Internal Revenue Service (service pour les revenus étatiques internes) avait commis une erreur qu'il préférerait savoir effacée. Quelques États comme le Kentucky, le Maryland et la Virginie confirment cependant les informations des journaux. Il semble que des douzaines de chèques de la Sécurité sociale', exigeant une démarche d'endossement très particulière et inhabituelle, ont été envoyés à tout hasard à certains destinataires. Cette démarche était si inhabituelle que les banques refusaient d'entrer dans ce système. Voici ce qui différencie ces chèques des chèques courants: comme on le sait, les chèques du gouvernement américain sont imprimés, au verso, d'un paragraphe donnant instruction sur l'endossement. Ce paragraphe précise qu'il faut être muni d'une pièce d'identité valable et que la signature doit être faite au moment de l'encaissement. Le paragraphe sur ces chèques particuliers a été changé comme suit: ceux qui désirent endosser un de ces chèques doivent être munis d'un signe d'identification précis à leur main droite ou au front, sinon il est impossible de l'encaisser. Les banques, ainsi que les destinataires de ces chèques étaient très surpris et troublés. Malgré les titres, les banques refusaient l'endossement de ces chèques. Dans chaque cas, le IRS devait intervenir. Après beaucoup de désordre, de mensonges et de disputes, le IRS reconnut ses fautes qui correspondaient aux informations des journaux. Finalement, ces chèques furent acceptés comme valables comme les chèques de la Sécurité sociale, avec la différence qu'ils ne peuvent être utilisés pour le moment. Le problème est qu'ils ont été envoyés trop tôt.»

Il faut aussi garder une certaine réserve à l'égard de ce communiqué qui n'est pas vérifiable depuis ici. Cependant, ces informations vont de pair avec ce que dit Jésus dans Matthieu 24, 6: « Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres: gardez-vous d'être troublés, car il faut que ces choses arrivent.» Bien que les bruits de guerres peuvent ou non se réaliser, ils sont les précurseurs d'événements considérables! Ces bruits sont actuellement attestés par des exposés de faits. Il y a déjà quelques années j'ai lu un communiqué sous-titré «un pas en avant»:

«L'éditeur d'un journal français que nous connaissons personnellement a reçu d'une dame chrétienne, connue de sa personne et travaillant à l'ONU à Genève, une information intéressante qui contient des déclarations terribles faites par un orateur lors d'une réunion importante. Voici quelques citations tirées de son discours. Il existe des plans en vue de la dissolution de l'Organisation des Nations unies (ONU) afin de former un tribunal mondial qui s'emparera de toute propriété, de toute économie et de tout dépôt bancaire. Chaque homme, chaque femme et chaque enfant sera doté d'un numéro et d'une certaine somme d'argent. Cette monnaie de change est entassée dans une banque, prête à être utilisée le moment venu. Tous seront obligés de travailler soit dans l'administration, soit dans le commerce, l'industrie ou l'agriculture. Ce plan prévoit une parfaite union entre l'Église et l'État, ainsi qu'une seule forme d'adoration. Le jour fixé pour tous les peuples et nations sera le dimanche. Lorsque chacun aura reçu son numéro tous doivent en avoir un – il aura le droit d'acheter et de vendre. – C'est alors qu'un chrétien se leva et demanda à l'orateur: Qu'adviendra-t-il des minorités qui s'élèveront contre ce plan? On lui répondit: Leur numéro sera barré d'un trait noir afin de les empêcher d'acheter ou de vendre. «Ces minorités seront forcément vouées à la destruction.»

Est-ce un bruit qui court ou est-ce une réalité? En considérant l'agitation pour saisir l'homme dans tous les domaines par l'électronique, ce journal avait raison de publier cet événement.

Nous constatons non seulement que le chiffre 666, c'est-à-dire, l'esprit de l'antichrist nous poursuit, mais que cet ennemi mortel s'approche de nous comme ce fut le cas, autrefois, pour Israël qui était en fuite. Nous relisons: «... et tous les chevaux, les chars de Pharaon, ses cavaliers et son armée, les atteignirent, campés près de la mer, vers Pi-Hahiroth, vis-à-vis de Baal-Tsephon. Pharaon approchait. Les enfants d'Israël levèrent les yeux, et voici, les Égyptiens étaient en marche derrière eux. Et les enfants d'Israël eurent une grande frayeur et crièrent à l'Éternel» (Ex. 14, 9-10), Bien que les Israélites ne dussent plus tomber sous le pouvoir de Pharaon, celui-ci pouvait encore les atteindre. La Parole l'affirme! Personnellement, je pense que l'Église de Jésus-Christ dont l'enlèvement est imminent et dont il est dit que «les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle» (Matth.16, 18), peut être touchée par l'antichrist, bien que ce dernier n'ait pas de pouvoir sur elle. L'esprit des ténèbres s'approche très sensiblement. Et Dieu – le permet!


L'esprit des ténèbres

À présent – en 1984 – nous sommes entrés dans une phase où l'antichrist nous atteindra parce que Dieu veut que nous mettions en pratique ce que dit le Psaume 23, 5: «Tu dresses devant moi une table, en face de mes adversaires!» Dieu veut que, dans cette confrontation directe avec la puissance de l'ennemi «nous soyons plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés» (Rom. 8, 37) – par JÉSUS CHRIST! Dieu veut que, face au attaques démoniaques, nous tenions  Sa bannière bien haut selon ce qui est écrit: «L'Éternel ma bannière» (Ex. 17, 15), ou: «... quand l'ennemi viendra comme un fleuve, l'Esprit de l'Éternel le mettra en fuite» (Ésaïe 59, 19). Lorsque l'ennemi fondra sur le monde comme des flots mugissants, l'Esprit du Seigneur dressera une barrière contre lui! Dieu veut nous y faire participer. Nous sommes tout proches de l'enlèvement, nous fuyons l'ennemi! Écoutez la Parole qui nous dit: «Quand vous mangerez, vous aurez vos reins ceints, vos souliers aux pieds, et votre bâton à la main; et vous le mangerez à la hâte. C'est la Pâque de l'Éternel» (Exode 12, 11). La table du Seigneur est la communion à Sa souffrance et à Son sang.

Y a-t-il jamais eu époque aussi déboussolante pour les nations que celle d'aujourd'hui? La menace mortelle est palpable. Partout elle répand sa terreur! Le Seigneur dit en ce qui concerne ce temps: «Les hommes 1 rendant l'âme de terreur dans l'attente de ce qui surviendra pour la terre; car les puissances des cieux seront ébranlées. Alors on verra le Fils de l'homme venant sur une nuée avec puissance et une grande gloire» (Luc 21, 26-27).

Ce texte prouve que la terreur qui se répand actuellement dans le monde atteindra son point culminant lorsque les événements effroyables auxquels on s'attend deviendront réalité – après l'enlèvement de l'Église de Jésus-Christ. La terrible crainte de nos jours est bien fondée car:

On évalue que les réserves dans les sites souterrains de lancement des missiles stratégiques s'élèvent à un million de tonnes, ce qui équivaut à 1,3 million de l'enfer d'Hiroshima! Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, on construit toujours plus d'armes afin de maintenir l'équilibre nucléaire entre les stocks de l'URSS et des USA. À tout cela s'ajoutent les forces armées conventionnelles des deux super-puissances: des armées régulières comptant 6,5 millions de soldats avec des millions d'avions opérationnels, de chars blindés, d'artillerie de campagne, de vaissaux de guerre et de submersibles. Les deux super-puissances ne sont pas seules dans ce club atomique. Conformément aux vérifications du comité de surveillance des USA pour l'énergie atomique, six pays possédaient, au début des années quatre-vingt, la puissance nucléaire. On s'attendait à ce que jusqu' en 1983, neuf autres membres s'ajoutent au club atomique, ensuite onze jusqu'en 1986 et on pense que, jusqu'en 1990, 35 pays seront en mesure de procéder à la destruction du monde par les moyens nucléaires. Le fantôme de la guerre bactériologique est tout aussi effrayant. Selon certaines indications, les USA comme l'Union soviétique travaillent à des techniques d'armes bactériologiques et chimiques. Il est également prouvé que l'humanité n'a jamais construit une arme pour ne pas l'utiliser plus tard. Ainsi on s'est déjà servi et d'armes nucléaires et d'armes chimiques lors de certaines guerres. Il n'y a pas de raison de penser que l'on évitera à l'avenir leur mise en action.

Que fait l'homme dans sa peur aujourd'hui? Il ne trouve pas d'issue! Les problèmes grandissants tels que le manque de nourriture, la pollution, l'endettement, etc. ont un caractère synergique, c'est-à-dire, s'associent et renforcent leurs effets. Toutes ces difficultés réunies augmentent la gravité de chacune. Ces facteurs sont aussi «exponentiels» car, non seulement le sérieux de cette problématique s'intensifie, mais le tout est dramatiquement accéléré. Ce développement est semblable à une avalanche qui, se précipitant de la montagne, gagne aussi bien en vitesse qu'en force.

Il n'est pas étonnant que l'homme cherche à vaincre ces perspectives épouvantables par la fuite dans «le bon vieux temps», la nostalgie, l'idéalisme radical, le goût du plaisir prenant comme directive ce que dit la Bible dans I Corinthiens 15, 3-12:

«Mangeons et buvons, car demain nous mourrons» – ou encore par un optimisme qui, provoqué par l'imagination, ignore la réalité. Pire encore!

Aujourd'hui on se tourne de plus en plus vers l'occultisme, comme autrefois les peuples qui voulaient échapper aux jugements dont Dieu se servait pour parler. Ils couraient après les idoles, Ésaïe 41, 4-7: «Qui a fait et exécuté ces choses? C'est celui qui a appelé les générations dès le commencement, moi, 1 Éternel, le premier et le même jusqu'aux derniers âges. Les îles le voient, et sont dans la crainte, les extrémités de la terre tremblent: ils s'approchent, ils viennent. Ils s'aident l'un l'autre, et chacun dit à son frère: Courage! Le sculpteur encourage le fondeur; celui qui polit au marteau encourage celui qui frappe sur l'enclume; il dit de la soudure: Elle est bonne! Et il fixe l'idole avec des clous, pour quelle ne branle pas.»

La centrale évangélique pour les questions d'idéologie mondiale (EZW) a lancé un avertissement contre les dangers de l'occultisme sous toutes ses formes magie, astrologie, ovniologie, spiritisme, spiritualisme, ésotérisme et autres. Les loges et les groupes occultes qui pratiquent le néo-satanisme ont actuellement beaucoup de succès. Beaucoup d'entre eux se fondent sur la loi de Thelema du magicien anglais Allister Crowley (1875-1947): Fais ce que tu veux, voilà toute la loi.' La EZW met en garde contre le danger des doctrines néo-satanistes et leurs adeptes, qui vendent de la pornographie occulte contenant des instructions terroristes, des profanations à parure religieuse, et qui ont pour but le terrorisme, l'horreur et les meurtres sacrificiels'. Dans ces groupes on se voue à Satan.


La réalité du salut

À présent, il est saisissant de voir des parallèles indiscutables entre le départ d'Israël du pays d'Égypte et notre enlèvement prophétique. Nous relisons attentivement: «Pharaon approchait. Les enfants d'Israël levèrent les yeux, et voici, les Égyptiens étaient en marche derrière eux. Et les enfants d'Israël eurent une grande frayeur et crièrent à l'Éternel.» Concrètement: Les Égyptiens et les enfants d'Israël se trouvaient dans le même bateau! Tous les deux avançaient dans la même direction – vers leur perte, leur destruction. Cependant, ce qui causa la ruine des Égyptiens fut le moyen de salut et de délivrance définitive pour Israël. Bref. «C'est par la foi qu'ils traversèrent la mer Rouge comme un lieu sec, tandis que les Égyptiens qui en firent la tentative furent engloutis» (Hébr. 11, 29). Saisissez la réalité du salut! Le peuple d'Israël, poursuivi par les Égyptiens, avait la même mer à traverser, seulement, le résultat était diamétralement opposé: Les uns étaient sauvés, les autres perdus! Exode 14, 22-31: «Les enfants d'Israël entrèrent au milieu de la mer à sec, et les eaux formaient comme une muraille à leur droite et à leur gauche. Les Égyptiens les poursuivirent; et tous les chevaux de Pharaon, ses chars et ses cavaliers entrèrent après eux au milieu de la mer A la veille du matin, l'Éternel, de la colonne de feu et de nuée, regarda le camp des Égyptiens, et mit en désordre le camp des Égyptiens. Il ôta les roues de leurs chars et en rendit la marche difficile. Les Égyptiens dirent alors: Fuyons devant Israël, car l'Éternel combat pour lui contre les Égyptiens. L'Éternel dit: Étends ta main sur la mer, – et les eaux reviendront sur les Égyptiens, sur leurs chars et sur leurs cavaliers.

Moïse étendit sa main sur la mer Et vers le matin, la mer reprit son impétuosité, et les Égyptiens s'enfuirent à son approche; mais l'Éternel précipita les Égyptiens au milieu de la mer Les eaux revinrent, et couvrirent les chars, les cavaliers et toute l'armée de Pharaon, qui étaient entrés dans la mer après les enfants d'Israël, – et il n'en échappa pas un seul. Mais les enfants d'Israël marchèrent à sec au milieu de la mer, et les eaux formaient comme une muraille à leur droite et à leur gauche. En ce jour, l'Éternel délivra Israël de la main des Égyptiens; et Israël vit sur le rivage de la mer les Égyptiens qui étaient morts. Israël vit la main puissante que l'Éternel avait dirigée contre les Égyptiens. Et le peuple craignit l'Éternel, et il crut en l'Éternel et en Moïse, son serviteur» Nous avons ici un cliché prophétique très clair de notre enlèvement de ce monde que le jugement attend. Voilà le grand miracle par lequel nous sortirons subitement de cet univers démoniaque. L'antichrist qui s'assujettira le monde tout entier nous a déjà atteints par son esprit. L'Écriture nous avertit: «Mais quand nous sommes jugés, nous sommes châtiés par le Seigneur afin que nous ne soyons pas condamnés avec le monde» (1 Cor. 11, 32). À l'époque, les menaces du jugement pesaient sur Israël comme sur nous aujourd'hui! «... ils eurent une grande frayeur, et crièrent à l'Éternel.» En réalité, qui n'est pas effrayé en réalisant que nous sommes tous assis sur un volcan en ébullition aujourd'hui? Des scientifiques spécialisés ne nous donnent que quatre alternatives, par ailleurs assez terribles:

 

1. L'accroissement industriel et de consommation conduira vers un épuisement des sources de matières premières. Ensemble avec une augmentation rapide de la population, ce développement aura pour résultat l'effondrement de toute possibilité d'approvisionnement énergétique, économique alimentaire et, inévitablement, de toute structure politique et sociale. La famine, la maladie et le manque de chaleur pendant l'hiver entraîneront promptement la mort d'une grande partie de la population du monde.

2. Un collapsus quasi total de l'environnement se produira. Ce phénomène aussi causera la mort d'une grande partie de l'humanité, car la terre ne pourra plus maintenir les règles fondamentales de la végétation. De ce fait, la chaîne alimentaire sera rompue.

3. Une guerre nucléaire anéantira presque toute la population dans l'hémisphère septentrional.

4.L'humanité se rendra compte, dans dix ou vingt ans, de la vraie signification de sa misérable situation et fera un dernier effort pour s'unir à un seul gouvernement ou à un seul gouverneur. Cependant, cela ne suffira pas et il sera trop tard pour échapper à l'effondrement total dont le moment fatidique aura simplement été reculé pour peu de temps.

 

Nous croyons que ce gouvernement universel ne se fera plus attendre longtemps. Chose curieuse, les soi-disant pronostics scientifiques sont en accord avec la parole prophétique. Toutefois, les scientifiques ignorent l'alternative du salut, à savoir l'enlèvement subit de l'Église de Jésus-Christ qui ira à la rencontre de Son Seigneur! A propos: Faites-vous partie de cette Église? Etes-vous né de nouveau? Aujourd'hui, c'est la question la plus importante pour vous. Autrefois, le grand danger pour Israël était de perdre de vue sa sortie d'Égypte et, dans son angoisse et son affliction, de croire plutôt aux Égyptiens qui l'atteignaient qu'au Seigneur qui allait le sauver. Écoutez ce que les Israélites dirent à Moïse dans leur découragement et leur crainte bien qu'ils crièrent à l'Éternel: «N'y avait-il pas des sépulcres en Égypte, sans qu'il fut besoin de nous mener mourir au désert? Que nous a-t-on fait en nous faisant sortir d'Égypte? N'est-ce pas là ce que nous disions en Égypte: Laisse-nous servir les Égyptiens, car nous aimons mieux servir les Égyptiens que de mourir au désert? Moïse répondit au peuple: Ne craignez rien, restez en place, et regardez la délivrance que l'Éternel va vous accorder en ce jour, –, car les Égyptiens que vous voyez aujourd'hui, vous ne les verrez plus jamais. L'Éternel combattra pour vous,- et vous, gardez le silence. L'Éternel dit à Moïse: Pourquoi ces cris? Parle aux enfants d'Israël,- et qu'ils marchent (Ex. 14, 11-15). Le danger mortel pour Israël était d'avoir abandonné la foi en la puissance salvatrice de son Seigneur et de craindre la puissance de l'armée égyptienne. Malgré l'imminence de la victoire sur leurs ennemis, ils ont commencé à se révolter. N'est-ce pas le terrible danger qui guette l'Église de Jésus-Christ? Sa rencontre avec le Seigneur est pour très bientôt, mais dans son coeur elle murmure et elle se révolte. Tandis que Moïse ne pouvait pas encore discerner, à cette heure dramatique, la révolte naissante au sein du peuple d'Israël, il les encourageait par ces paroles: «Ne craignez pas, restez en place, et regardez la délivrance que l’Éternel va vous accorder en ce jour ... l'Éternel combattra pour vous; et vous, gardez le silence.» Cependant, le Seigneur qui connaît les coeurs demanda, étonné: «Pourquoi ces cris? Parle aux enfants d'Israël et qu'ils marchent.» C'est comme s'Il voulait dire:

N'ai-je pas encore fait assez de miracles pour vous? Pourquoi vous arrêtez-vous? Pourquoi n'avancez-vous pas? Pourquoi m'offensez-vous? Pourquoi préférez-vous vous assimiler à l'ennemi – «nous aimons mieux servir les Égyptiens» – au lieu de me suivre par la foi? N'est-ce pas comme si le Seigneur posait ces questions aujourd'hui à tous ceux qui se laissent gagner par l'apostasie?

Parce qu'Israël a toujours gardé, au fond de son coeur, cette révolte qui est la source de l'incrédulité, l'ancienne génération n'a pu atteindre, après sa sortie d'Égypte, le but de son voyage. En arrivant à la frontière du pays promis. presque au terme de leur voyage, ils formulèrent à peu près les mêmes mots redoutables: «Tous les enfants d'Israël murmurèrent contre Moïse et Aaron, et toute l'assemblée leur dit: Que ne sommes-nous morts dans le pays d'Égypte, ou que ne sommes-nous morts dans ce désert! Pourquoi l'Éternel nous fait-il aller dans ce pays, où nous tomberons par l'épée, où nos femmes et nos enfants deviendront une proie? Ne vaut-il pas mieux pour nous retourner en Égypte?» (Nomb. 14, 2-3). C'est alors que la colère de Dieu s'enflamma contre eux. Il s'écria: «Jusques à quand ce peuple me méprisera-t-il? Jusques à quand ne croira-t-il pas en moi, malgré tous les prodiges que j'ai faits au milieu de lui? (Nomb. 14, 11). Finalement, Dieu les refoula dans le désert. Au sujet de cette génération du peuple d'Israël qui, pourtant, s'était courageusement levée pour partir main dans la main avec le Seigneur, il est dit plus tard: «Aussi voyons-nous qu'ils ne purent y entrer à cause de leur incrédulité» (Hébr. 3,19). Dieu avait prononcé la parole du jugement:

« Tous ceux qui ont vu ma gloire, et les prodiges que j'ai faits en Égypte et dans le désert, qui m'ont tenté déjà dix fois, et qui n'ont point écouté ma voix, tous ceux-là ne verront point le pays que j'ai juré à leurs pères de leur donner, tous ceux qui m'ont méprisé ne le verront point» (Nomb. 14, 22-23).

Je vous le dis aujourd'hui: Le Seigneur parle. «Pourquoi ces cris? Parle aux enfants d'Israël, – et qu'ils marchent!»

Il le dit à vous qui vous révoltez, qui cherchez à vous assimiler à l'Égypte, à l'esprit du monde. Le Seigneur vous demande de vous détacher, au nom de Jésus, de tout lien qui vous retient dans ce monde, et d'avancer avec Lui, car l'enlèvement de l'Église est imminent! Nous sommes de ceux qui «fuient»! Ne restez pas en arrière, revenez aujourd'hui à Lui. Avançons avec Jésus, à SA rencontre!

© Nouvelles d'Israël 03 / 1984

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L'ENLÈVEMENT DE L'ÉGLISE ET LE RETOUR DE JÉSUS-CHRIST POUR ÉTABLIR SON ROYAUME

Bon nombre de chrétiens enseignent que l'enlèvement se produira avant la grande tribulation.

Comment concilier ce que Jésus déclare en:

Et, si ces jours n'étaient abrégés, personne ne serait sauvé mais, à cause des élus, ces jours seront abrégés.... Aussitôt après ces jours de détresse, le soleil s'obscurcira, la lune ne donnera plus sa lumière, les étoiles tomberont du ciel, et les puissances des cieux seront ébranlées....Il enverra ses anges avec la trompette retentissante, et ils rassembleront ses élus des quatre vents, depuis une extrémité des cieux jusqu'à l'autre. (Matthieu 24: 22, 29,31 LSg).

En:

Car la détresse, en ces jours, sera telle qu'il n'y en a point eu de semblable depuis le commencement du monde que Dieu a créé jusqu'à présent, et qu'il n'y en aura jamais. Et, si le Seigneur n'avait abrégé ces jours, personne ne serait sauvé mais il les a abrégés, à cause des élus qu'il a choisis. (Marc 13:19-20, LSg). – Alors il enverra les anges, et il rassemblera les élus des quatre vents, de l'extrémité de la terre jusqu'à l'extrémité du ciel. (Marc 13:27, LSg).

Et en:

Il y aura des signes dans le soleil, dans la lune et dans les étoiles. Et sur la terre, il y aura de l'angoisse chez les nations qui ne sauront que faire, au bruit de la mer et des flots, (Luc 21:25, LSg). Alors on verra le Fils de l'homme venant sur une nuée avec puissance et une grande gloire. Quand ces choses commenceront à arriver, redressez-vous et levez vos têtes, parce que votre délivrance approche. (Luc 21:27-28, LSg).

Avec:

Nous ne voulons pas, frères, que vous soyez dans l'ignorance au sujet de ceux qui dorment, afin que vous ne vous affligiez pas comme les autres qui n'ont point d'espérance. Car, si nous croyons que Jésus est mort et qu'il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus et avec lui ceux qui sont morts. Voici, en effet, ce que nous vous déclarons d'après la parole du Seigneur: nous les vivants, restés pour l'avènement du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui sont morts. Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d'un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants, qui serons restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. Consolez-vous donc les uns les autres par ces paroles. (1 Thessaloniciens 4:13-18, LSg).

© Appel de Minuit


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L'ENLÈVEMENT DE L'ÉGLISE SE PRODUIRA AVANT LA GRANDE TRIBULATION.

A108. 

Article de Cutting Edge Ministries. Cet article peut être consulté en anglais à l'adresse suivante:

http://www.cuttingedge.org/news/n1586.cfm

Reproduction de la traduction française autorisée, pourvu qu'elle soit intégrale.


Nous comprenons de mieux en mieux les prophéties de la Bible. À mesure que les événements mondiaux continuent à se dérouler, ce qui semblait autrefois allégorique devient tout à fait réalisable. Les adeptes du Nouvel Âge eux-mêmes ont été prévenus par leurs esprits guides, dès 1989, qu'ils devaient s'attendre à un enlèvement des «gêneurs»!

Nous sommes souvent contactés par des lecteurs qui contestent notre position en faveur d'un enlèvement de l'Église préalable à la Grande Tribulation. Il semble donc indispensable de répéter souvent un fait indiscutable: ce qui semblait autrefois complètement déraisonnable devient parfaitement compréhensible, à la lumière des événements actuels.

Par exemple:

Jusqu'au début du vingtième siècle, la plupart des commentateurs de la Bible pensaient que les deux cents millions de soldats mentionnés dans Apocalypse 9: 16 représentaient un nombre trop fantastique pour être pris au sens littéral, et qu'il devait être allégorique et représenter une réalité spirituelle. En effet, à cette époque, toutes les armées du monde réunies n'atteignaient pas un nombre aussi astronomique. Il ne fallait donc pas le prendre au sens littéral. Pourtant, dès les années 70, on s'est rendu compte que la Chine, à elle seule, pouvait aligner une armée de cette taille, si elle le décidait. Ce qui semblait complètement déraisonnable était devenu parfaitement raisonnable! Il en est de même pour toutes les prophéties. À mesure que le temps passe, leur interprétation devient de plus en plus claire.

L'histoire de l'Église prouve aussi qu'il a fallu parfois plusieurs siècles pour que les grandes doctrines de la foi prennent corps et soient parfaitement formulées. Par exemple, la doctrine de la justification par la foi seule avait été complètement «oubliée», jusqu'à ce que Martin Luther la remette en lumière au XVIe siècle. Ne tombons donc pas dans le piège de croire que tout ce que les premiers commentateurs de la Bible ont dit soit sacro-saint et ne doive faire l'objet d'aucune modification.

Aujourd'hui, beaucoup de Chrétiens se moquent de l'idée que l'Église doive être secrètement enlevée dans les cieux. Ils prétendent que cette doctrine a été concoctée en 1830 par une certaine Margaret McDonald, et qu'elle aurait ensuite été reprise par les Frères de Plymouth, ou Frères Larges. Elle aurait été popularisée grâce aux efforts de C.I. Scofield, qui a édité sa fameuse Bible commentée à références.

Pour répondre à ces objections, tout ce que nous pouvons dire est ceci: «Que disent les Écritures?» Cette doctrine de l'enlèvement de l'Église est-elle confirmée par l'ensemble de la Bible? Nous devons étudier ce sujet de la manière la plus objective possible, à la lumière des Écritures.

On ne peut contester le fait que l'Église sera enlevée de la terre en un instant, car 1 Thessaloniciens 4: 13-18 et 1 Corinthiens 15: 51-53 l'affirment clairement. Le seul problème consiste à définir le moment où l'Église sera enlevée. Beaucoup affirment que cet enlèvement se produira lors du retour de Jésus-Christ sur la Terre, à la fin de la période de la Tribulation, et non avant le début de cette Tribulation. Tous les Chrétiens sont d'accord pour croire que Dieu peut certainement enlever Ses enfants de la Terre au moment qu'Il a choisi. Mais il existe un certain nombre de raisons très logiques qui nous permettent de croire que l'enlèvement de l'Église se produira avant la Grande Tribulation.

Avant tout, ce que nous devons absolument comprendre est le fait que l'objectif essentiel de la Grande Tribulation (ou encore du «Jour du Seigneur») est de corriger et de purifier la nation d'Israël. L'Église de Jésus-Christ n'est pas concernée par ce processus, car elle est la bien-aimée et l'Épouse du Seigneur. Une partie de la confusion est représentée par le fait que l'on ne comprenne pas bien la signification du terme «élu», qui s'applique aux enfants de Dieu.

L'Église est exclusivement composée d'élus. Mais il existe deux autres catégories d'élus de Dieu, qui ne font pas partie de l'Église. La première catégorie concerne les saints de l'Ancien Testament. La seconde catégorie comprend tous ceux qui seront sauvés au cours de la Grande Tribulation. Ainsi, quand Matthieu 24, ou les Évangiles de Marc et de Luc, parlent des «élus,» nous devons comprendre qu'il ne s'agit pas des saints de l'Église, pour des raisons que nous allons développer en détail plus loin.

La plupart des prophéties concernant la période de la Tribulation se trouvent dans l'Ancien Testament, et concernent donc clairement Israël. En outre, on ne voit pas pour quelle raison le Seigneur obligerait Son Épouse bien-aimée à passer par toutes les horreurs inimaginables de la Grande Tribulation, même si l'Église est entièrement composée d'anciens pécheurs corrompus et dignes de l'Enfer. Le Seigneur nous a sauvés par Sa grâce, pas par aucun de nos mérites. À quoi pourrait donc servir une telle punition? Aucune punition ne pourrait changer ou ôter la nature de péché. Tant que nous vivons dans un corps mortel, notre existence terrestre continuera à être caractérisée par la possibilité de pécher. Nous ne serons définitivement délivrés de la présence du péché que lorsque nous recevrons nos corps glorifiés, à la résurrection.

Ceux qui insistent sur le fait que la Grande Tribulation servira à enlever de l'Église les «rides et les taches» (Éphésiens 5: 27), pour qu'elle puisse être présentée à Christ, négligent donc cette vérité élémentaire. Toute imperfection humaine et toute trace de péché doivent être ôtées de notre vie avant que nous puissions nous tenir en présence du Seigneur. Cela s'accomplira en un instant lors de l'enlèvement (1 Corinthiens 15: 50-58). Croire que l'Église doive passer par une période de «purification» revient à accepter le mensonge du Purgatoire! Les Chrétiens de l'Église sont sans tache, parce que Jésus-Christ nous a imputé Sa perfection!

Regardons ce que dit l'Ancien Testament concernant le «Jour de l'Éternel» et le «temps d'angoisse pour Jacob», afin de mieux comprendre de quelle manière ces prophéties s'appliquent à Israël. Nous verrons que peu de thèmes bibliques ont été traités avec autant d'insistance dans l'Ancien Testament.

Quand les prophètes ont parlé du Jour de l'Éternel, ils ont souvent employé un langage semblable à celui d'Amos, lorsqu'il disait:

«Malheur à ceux qui désirent le jour de l'Éternel! Qu'attendez-vous du jour de l'Éternel? Il sera ténèbres et non lumière. Vous serez comme un homme qui fuit devant un lion et que rencontre un ours, qui gagne sa demeure, appuie sa main sur la muraille, et que mord un serpent. Le jour de l'Éternel n'est-il pas ténèbres et non lumière? N'est-il pas obscur et sans éclat?» (Amos 5: 18-20).

Sur le plan théologique, le «Jour de l'Éternel» inclut tout ce qui va se produire au cours d'une période pendant laquelle Dieu accomplira toutes Ses promesses et mettra un terme à l'histoire. Toutefois, la plupart des passages de l'Ancien Testament mettent surtout l'accent sur la période sombre de jugement et de Tribulation qui marquera le début du «Jour de l'Éternel». Ils décrivent cette période comme un moment horrible pour l'humanité. Chaque jour, de terribles jugements dévasteront la Terre et la videront de ses habitants par millions. C'est un temps de terreur et de ténèbres, de malheur et de troubles, un temps où la colère de Dieu se déchaîne sans mesure contre une humanité pécheresse. Tous ces passages nous montrent, avec d'autres, que les élus de Dieu, ainsi que les païens, devront subir les jugements divins, car c'est le monde entier qui sera concerné par la Tribulation.

Voici ce que dit Jérémie 25: 32-33:

«Ainsi parle l'Éternel des armées: Voici, la calamité va de nation en nation, et une grande tempête s'élève des extrémités de la terre. Ceux que tuera l'Éternel en ce jour seront étendus d'un bout à l'autre de la terre; ils ne seront ni pleurés, ni recueillis, ni enterrés, ils seront comme du fumier sur la terre».

Pourtant, en dépit des événements horribles de cette période, l'intention de Dieu est claire: Il veut S'en servir pour sauver. Voici ce que disent certains prophètes:

«Malheur! Car ce jour est grand; il n'y en a point eu de semblable. C'est un temps d'angoisse pour Jacob; mais il en sera délivré» (Jérémie 30: 7). Le contexte montre que Jacob, c'est-à-dire Israël, sera délivré par ce temps d'angoisse, et non de ce temps.

«Je vous ferai passer sous la verge, et je vous mettrai dans les liens de l'alliance. Je séparerai de vous les rebelles et ceux qui me sont infidèles; je les tirerai du pays où ils sont étrangers, mais ils n'iront pas au pays d'Israël. Et vous saurez que je suis l'Éternel» (Ezéchiel 20: 37-38).

«Dans tout le pays, dit l'Éternel, les deux tiers seront exterminés, périront, et l'autre tiers restera. Je mettrai ce tiers dans le feu, et je le purifierai comme on purifie l'argent, je l'éprouverai comme on éprouve l'or. Il invoquera mon nom, et je l'exaucerai; je dirai: C'est mon peuple! Et il dira: L'Éternel est mon Dieu!» (Zacharie 13: 8-9).

Notez que les deux tiers d'Israël doivent être exterminés. Seul un tiers doit survivre les rigueurs du jugement de Dieu!

La période de la Tribulation est donc destinée à juger Israël, et de préparer toute cette nation à la conversion. Voir aussi Apocalypse 7: 9 et 14: 4, et comparez avec Ezéchiel 20: 37-38 et Zacharie 13: 1 et 8-9, déjà cités.

Tout cela doit nous faire comprendre que le monde est destiné à connaître une terrible Tribulation. Pourtant, Dieu désire faire concourir ces moments affreux au bien de l'humanité. Il la conduira à la fin qu'Il a Lui-même prévue.

Voici donc les principaux passages que vous pourrez étudier:

Concernant le Jour de l'Éternel: Ésaïe 2: 12 et 13: 6; Ezéchiel 13: 5 et 30: 3; Joël 1: 15 et 2: 1, 11, 31; Amos 5: 18-20; Abdias 15; Sophonie 1: 7, 14; Zacharie 14: 1; Malachie 4: 5.

Concernant la Tribulation: Deut. 4: 30-31; Ésaïe 2: 19 et 24: 1, 3, 6, 19-21; Ésaïe 26: 20-21; Jérémie 30: 7; Daniel 9: 27 et 12: 1; Joël 1: 15 et 2: 1-2; Amos 5: 18-20; Sophonie 1: 14-15, 18.

À présent que nous avons établi le fondement de la Tribulation, et montré qu'elle concerne Israël et non l'Église, tournons notre attention sur les arguments logiques qui vont dans le sens d'un enlèvement préalable à la Tribulation. Nous avons déjà dit qu'il est complètement irréaliste et spirituellement inutile que le Seigneur oblige Son Épouse bien-aimée à traverser ces événements horribles. Puisque nous sommes sur le sujet de l'Épouse de Christ, il nous faut examiner brièvement quelles étaient les antiques coutumes juives concernant les fiançailles et le mariage.

Lorsque les parents avaient donné leur accord sur le mariage, on procédait tout d'abord aux fiançailles. À cette époque, les fiançailles représentaient un engagement aussi fort que celui du mariage. Le fiancé se séparait ensuite de sa fiancée pour aller lui construire une maison. Cela durait souvent deux années. La fiancée l'attendait dans la maison de son père, mais elle vivait dans l'attente du retour «imminent» de son fiancé. Ses bagages étaient prêts, et elle attendait avec impatience le moment où son fiancé reviendrait la chercher. Lorsque la maison était enfin prête, tous les invités devaient se diriger joyeusement avec le fiancé vers la maison de sa fiancée, au milieu de la nuit. Le fiancé était accompagné de «l'ami de l'époux». Aujourd'hui, nous l'appellerions le «témoin». À l'approche de la maison, l'ami de l'époux devait d'écrier: «Voici, l'époux vient!» La fiancée devait naturellement être éveillée, et ouvrir la porte. Elle devait ensuite accompagner tout le groupe dans la maison de son père, où se déroulait la cérémonie du mariage proprement dite. Puis les mariés emménageaient dans leur nouvelle maison, pour une lune de miel qui durait en général sept jours.

On ne peut manquer de remarquer les parallèles entre cette antique coutume Juive, et l'enlèvement de l'Église! L'Épouse, c'est-à-dire l'Église, doit attendre son Époux, Jésus-Christ, dans la maison de son père, image de ce monde contrôlé par Satan. Après deux années de séparation (près de 2.000 ans en fait), l'Époux revient chercher Son Épouse. La cérémonie des noces doit se passer dans la maison du Père, dans le Ciel. La lune de miel dans leur nouvelle demeure (ce dont Jésus nous a parlé dans Jean 14: 2) doit durer sept jours, qui correspondent aux sept années de la Grande Tribulation sur la Terre.

Dans 1 Thessaloniciens 5: 9, nous trouvons un autre argument de poids en faveur de l'enlèvement avant la Tribulation: «Car Dieu ne nous a pas destinés à la colère, mais à l'acquisition du salut par notre Seigneur Jésus-Christ».

Pris dans son contexte, ce verset est manifestement associé à l'enseignement donné par Paul sur l'enlèvement. Cet enseignement est donné depuis le chapitre 4, verset 13, jusqu'au chapitre 5, verset 11. Paul avait écrit cette première épître aux Thessaloniciens pour la raison essentielle que cette Église s'inquiétait de ce qu'étaient devenus leurs bien-aimés décédés. Ces bien-aimés étaient apparemment des Chrétiens, et ils étaient morts sans avoir connu l'enlèvement. Paul avait déjà enseigné aux Thessaloniciens qu'un enlèvement devait se produire. Mais comme il n'était resté avec eux que pendant un mois, leur connaissance de ce sujet était incomplète. C'est pourquoi, afin de corriger cette mauvaise compréhension, Paul leur avait écrit pour leur dire que leurs bien-aimés qui étaient morts en Christ précéderaient de peu ceux qui seraient restés vivants, au moment de l'enlèvement.

Remarquez que Paul emploie par deux fois le verbe «consoler» dans son discours. Il s'efforce de calmer leurs craintes. Puis il conclut par le verset cité plus haut (5: 9). Il leur affirme que Dieu ne nous a pas destinés à la colère. Ceux qui doivent subir cette colère sont la nation d'Israël, tout particulièrement, et le reste du monde, en général. Nous devons donc comprendre que l'enseignement de Paul concernant l'enlèvement est destiné à être une source de réconfort pour les Chrétiens de tous les temps.

Mais le diable n'avait pas fini de tourmenter ces Chrétiens de Thessalonique. Car on leur disait que les persécutions qu'ils traversaient étaient le signe qu'ils étaient en train de vivre le «Jour de l'Eternel», la Tribulation. Ils avaient donc raté l'enlèvement! Ceci a motivé la seconde épître de Paul aux Thessaloniciens. Il leur donne à cette occasion (et à nous aussi) deux signes très clairs qui doivent s'accomplir avant le début de la Tribulation. Au chapitre 2, verset 3, Paul nous demande de ne nous laisser séduire par personne. Car «ce jour» ne viendra pas, tant que l'apostasie ne se sera pas produite d'abord, et tant que l'on n'aura pas vu paraître l'homme du péché, l'Antichrist. Nous devons donc bien savoir que ces deux choses doivent d'abord se produire, pour que la Grande Tribulation puisse effectivement commencer.

Je vous pose donc une question: «Pourquoi Paul aurait-il donné aux Thessaloniciens cet enseignement, s'il n'avait pas à l'esprit que l'enlèvement devait se produire avant la Grande Tribulation?» Réfléchissez-y!

Un autre point intéressant concerne «l'apostasie» dont il est parlé au verset 3 du chapitre 2. Le mot grec peut en effet avoir deux sens différents. La plupart des commentateurs pensent qu'il s'agit d'un abandon massif de la vérité et de la foi, juste avant la période de la Tribulation. Cela semble tout à fait possible, pour que l'Antichrist, lorsqu'il prendra le pouvoir, puisse se faire adorer dans le monde entier. Mais d'autres commentateurs éminents ont fait remarquer que le mot grec «apostasia» peut aussi être traduit par «départ»! Ce départ peut donc concerner le départ de l'Église de ce monde, juste avant la Tribulation. Toutefois, il faut souligner que tous les spécialistes du Grec ne sont pas d'accord sur cette interprétation, même ceux qui croient en un enlèvement avant la Tribulation. Ce point particulier est donc loin d'être établi.

Il faut simplement savoir, comme le précisent les commentaires de certaines Bibles, que le mot «apostasia» peut aussi signifier «départ de l'Église».

Nous trouvons dans Apocalypse 3: 10 un autre passage qui concerne le sujet de notre discussion. Le Seigneur s'adresse à l'Église de Philadelphie:

«Parce que tu as gardé la parole de la persévérance en moi, je te garderai aussi à l'heure de la tentation qui va venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre». Le texte grec dit en réalité: «Je te garderai de l'heure de la tentation.» Réfléchissez à l'emploi du mot «heure». Il s'agit d'un terme lié à la Terre. Une fois que vous avez quitté la terre, et ce système solaire, ce mot n'a plus sa raison d'être!

Les sept églises mentionnées aux chapitres 2 et 3 de l'Apocalypse étaient des églises réelles, situées en Asie Mineure à l'époque où Jean écrivait ces lignes. De nombreux commentateurs bibliques croient aussi qu'elles représentent sept époques distinctes de l'histoire de l'Église. La dernière est l'église de Laodicée, remarquable pour sa tiédeur, juste avant l'époque de la Tribulation. Selon une autre interprétation, il s'agit de sept types d'églises, dont les membres représentent tous les degrés de spiritualité et de fidélité à Christ. S'adressant aux fidèles Chrétiens de Philadelphie (ceux qui seront vivants à cette époque), Jésus leur fait la promesse qu'Il les gardera de l'heure de la tentation (ou de l'épreuve) qui va venir sur le monde entier. Notez bien que Jésus promet de garder Son Église de l’heure de la tentation, et non pas «à l'heure», ou «dans l'heure» de la tentation, comme certains post-millénaristes le disent.

Noé a été sauvé de la colère de Dieu manifestée par le déluge. Mais il a connu cette heure! Lot a été sauvé de la colère de Dieu, mais il a connu cette heure! Jésus a promis à Son Église qu'Il la gardera de l'heure de la tentation qui vient sur le monde entier. Elle ne connaîtra donc pas cette heure.

Voici un autre point intéressant: dans l'Apocalypse, l'Église n'est mentionnée que jusqu'au chapitre 3. Au verset premier du chapitre 4, une voix se fait brutalement entendre: «Monte ici!» Est-ce l'annonce de l'enlèvement? L'Église n'est plus du tout mentionnée, jusqu'au chapitre 21, où il est parlé de l'Épouse de Christ.

Au verset 4 du chapitre 4, nous voyons mentionnés les vingt-quatre vieillards. Le terme grec est «presbuteros», ancien. Ils sont assis autour du trône de Dieu, vêtus de blanc et portant des couronnes d'or. Le fait d'être «vêtu de blanc» concerne les vainqueurs (Apocalypse 3: 4-5). Dans le Nouveau Testament, les couronnes représentent toujours des récompenses. Le fait que les anciens soient ainsi représentés signifie que les élus sont déjà passés devant le Tribunal de Christ, pour recevoir leurs récompenses! Si vous doutez de cette interprétation, regardez au verset 3 du chapitre 5. Nous lisons: «Et personne dans le ciel, ni sur la terre, ni sous la terre, ne put ouvrir le livre ni le regarder». Le verset 4 ajoute: «Et je pleurai beaucoup de ce que personne ne fut trouvé digne d'ouvrir le livre ni de le regarder». Le mot «personne» concerne les hommes. Manifestement, il ne concerne pas Jésus, qui est à la fois homme, et Dieu, la seconde Personne de la Trinité.

Comment ces vingt-quatre vieillards pourraient-ils se trouver dans le Ciel, s'ils n'avaient pas été d'abord enlevés? Selon notre compréhension des Écritures, nous croyons que Jésus-Christ est le premier Homme à être ressuscité et à être entré au Ciel ressuscité, comme «prémices de ceux qui sont morts».

Ceci étant établi, ni les saints de l'Ancien Testament, ni ceux de la Tribulation, ne peuvent précéder l'Église dans la résurrection et dans l'entrée dans le Ciel. Le passage suivant le prouve:

«Mais maintenant, Christ est ressuscité des morts, il est les prémices de ceux qui sont morts. Car, puisque la mort est venue par un homme, c'est aussi par un homme qu'est venue la résurrection des morts. Et comme tous meurent en Adam, de même aussi tous revivront en Christ, mais chacun en son rang. Christ comme prémices, puis ceux qui appartiennent à Christ, lors de son avènement» (1 Cor. 15: 20-23).

L'expression «ceux qui appartiennent à Christ», prise dans son contexte, fait référence à l'Église. Les Chrétiens de l'Église sont donc les seconds à ressusciter après Christ. Aucun autre groupe ne doit ressusciter avant eux.

Si l'on rapproche ces faits de ce qui est écrit dans Apocalypse 7: 13-14, nous devons tirer une autre conclusion:

«Et l'un des vieillards prit la parole et me dit: Ceux qui sont revêtus de robes blanches, qui sont-ils, et d'où sont-ils venus? Je lui dis: Mon seigneur, tu le sais. Et il me dit: Ce sont ceux qui viennent de la grande tribulation; ils ont lavé leurs robes, et ils les ont blanchies dans le sang de l'agneau».

Il est indiscutable que ces saints de la Grande Tribulation se trouvent dans le Ciel! Comme nous venons de le voir dans 1 Corinthiens 15: 20-23, Jésus-Christ constitue «les prémices de ceux qui sont morts». Ce sont ensuite ceux qui Lui appartiennent qui doivent ressusciter. Puisque Apocalypse 7: 13-14 nous informe que les saints de la Grande Tribulation se trouvent dans le Ciel, il est donc nécessaire que l'Église ait été ressuscitée et enlevée auparavant!

À quel moment commence la Grande Tribulation sur la Terre? Dans Apocalypse 6: 1, nous voyons le Seigneur Jésus-Christ ouvrir le premier sceau. Cela marque le début de la Tribulation. Toutefois, il se passe quelque chose avant cela, au chapitre 5. Les versets 8 à 10 nous disent ceci:

«Quand il eut pris le livre, les quatre êtres vivants et les vingt-quatre vieillards se prosternèrent devant l'agneau, tenant chacun une harpe et des coupes d'or remplies de parfums, qui sont les prières des saints. Et ils chantaient un cantique nouveau, en disant: Tu es digne de prendre le livre, et d'en ouvrir les sceaux; car tu as été immolé, et tu as racheté pour Dieu par ton sang des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation; tu as fait d'eux un royaume et des sacrificateurs pour notre Dieu, et ils régneront sur la terre».

Les vingt-quatre vieillards, ou anciens, représentent l'ensemble des Chrétiens, car ils parlent de tous ceux qui ont été rachetés pour Dieu par le sang de l'Agneau.

L'apôtre Paul parle du Jour de l'Éternel en ces termes:

«Pour ce qui est des temps et des moments, vous n'avez pas besoin, frères, qu'on vous en écrive. Car vous savez bien vous-mêmes que le jour du Seigneur viendra comme un voleur dans la nuit. Quand les hommes diront: Paix et sûreté! alors une ruine soudaine les surprendra, comme les douleurs de l'enfantement surprennent la femme enceinte, et ils n'échapperont point. Mais vous, frères, vous n'êtes pas dans les ténèbres, pour que ce jour vous surprenne comme un voleur; vous êtes tous des enfants de la lumière et des enfants du jour. Nous ne sommes point de la nuit ni des ténèbres. Ne dormons donc point comme les autres, mais veillons et soyons sobres. Car ceux qui dorment dorment la nuit, et ceux qui s'enivrent s'enivrent la nuit. Mais nous qui sommes du jour, soyons sobres, ayant revêtu la cuirasse de la foi et de la charité, et ayant pour casque l'espérance du salut. Car Dieu ne nous a pas destinés à la colère, mais à l'acquisition du salut par notre Seigneur Jésus-Christ, qui est mort pour nous, afin que, soit que nous veillions, soit que nous dormions, nous vivions ensemble avec lui. C'est pourquoi exhortez-vous réciproquement, et édifiez-vous les uns les autres, comme en réalité vous le faites» (1 Thessaloniciens 5: 1-11).

 

Le mot grec traduit par «veillons» au verset 6 est le verbe «gregoreuo». Il signifie «être vigilant». Pourquoi Paul leur demanderait-il de veiller, si cet événement n'était pas imminent dans le calendrier prophétique de Dieu? Paul prend bien soin d'opposer les Chrétiens, qui doivent veiller, aux païens, qui sont perdus et qui vont se laisser surprendre, comme par un voleur dans la nuit. Mais le Jour du Seigneur ne nous surprendra pas. Comprenez bien cela! Si le Jour du Seigneur ne doit pas nous surprendre, c'est que nous partirons juste avant son début, et que nous serons déjà partis depuis sept ans quand il s'achèvera! Le Jour du Seigneur commencera, ou «viendra», juste après la révélation de l'homme du péché et l'enlèvement de l'Église.

Ceci nous permet d'aborder le sujet de Matthieu 24. À mon humble avis, ce chapitre est l'un des moins bien compris de la Bible, en ce qui concerne la prophétie! Même des docteurs en théologie, qui devraient connaître la Parole, trébuchent sur ce passage de l'Écriture et le citent complètement hors de son contexte, lorsqu'ils l'appliquent à l'enlèvement de l'Église. Le simple bon sens devrait nous faire comprendre que Paul savait de quoi il parlait dans 1 Corinthiens 15: 51-52, lorsqu'il écrivait:

«Voici, je vous dis un mystère: nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés, en un instant, en un clin d'oeil, à la dernière trompette. La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés.»

Que signifie le mot «mystère» (musterion, en grec), quand il est employé dans le Nouveau Testament? Il fait référence à ce qui était auparavant caché dans les Écritures, mais que Dieu révèle à un moment donné! Paul écrivait ces lignes vers les années 59-60. Il nous parle de quelque chose que Dieu n'avait jamais révélé auparavant: l'enlèvement de l'Église. Ce simple fait doit nous faire comprendre qu'aucune des paroles de Jésus dans Matthieu 24 ne concerne l'enlèvement! Vous pourriez penser que cela n'est pas si important. Toutefois, étudions de plus près certains détails de ce chapitre.

Le Seigneur est en train de répondre aux questions que Lui posent Ses disciples. Il est très probable que ceux-ci sont exclusivement composés de Juifs à cette époque. Jésus n'était pas encore mort, et ce n'était pas encore le temps de la grâce! Aucun des prophètes de l'Ancien Testament n'avait annoncé l'époque de l'Église, parce que Dieu ne leur avait pas révélé ce mystère. Les enseignements de Jésus dans Matthieu 24 tiennent compte de ce principe. Il enseigne les Juifs sur ce que souffrira leur génération (verset 34) qui traversera la Tribulation. Il ne parle pas encore de l'Église, parce que l'Église doit encore être révélée. Les versets 4 à 13 nous décrivent donc ce que les Juifs formant le reste des élus devront souffrir pendant cette sombre période de la Tribulation, ce «temps d'angoisse pour Jacob».

Le verset 9 dit clairement: «Alors on vous livrera aux tourments, et l'on vous fera mourir; et vous serez haïs de toutes les nations, à cause de mon nom». Au début de la Tribulation, Dieu marquera de Son sceau 144.000 Juifs. C'est d'abord à eux que le discours de Jésus s'adresse. Le verset 13 a souvent été mal compris par beaucoup de Chrétiens, qui l'appliquent à leur salut spirituel, alors qu'il s'applique à la délivrance physique des Juifs qui seront encore vivants au moment du retour de Jésus-Christ sur la Terre, à la fin de la Tribulation.

Les paroles de Jésus dans Matthieu 24 ne peuvent donc pas s'appliquer aux Chrétiens, car l'Église était encore un mystère à cette époque (Éphésiens 3: 1-6). Notez ce que Jésus dit au verset 14: «Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin». Chers amis, la Bonne Nouvelle de la grâce était encore inconnue à cette époque! La «bonne nouvelle du royaume» était le message prêché par Jean-Baptiste et par Jésus Lui-même: «Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche!» C'est à cette bonne nouvelle que le Seigneur fait ici allusion.

Cette bonne nouvelle du royaume sera à nouveau prêchée pendant la Tribulation par les 144.000 d'Apocalypse 7, puis par les deux témoins d'Apocalypse 11: 3. La fin de la Tribulation, qui verra le retour de Jésus-Christ sur la Terre, ne se produira pas tant que ce message de repentance n'aura pas été entendu par toutes les nations. Il faudra qu'elles sachent que le règne littéral de Jésus-Christ va bientôt être instauré sur la Terre. À l'époque où le Seigneur Jésus parlait à Ses disciples, Il venait juste d'être rejeté comme Roi par la nation d'Israël. Il savait que Ses paroles s'adressaient à la génération future de leurs descendants, celle qui connaîtrait la Tribulation. L'Église n'est pas concernée.

À partir du verset 15, nous voyons le début de la deuxième moitié de la Tribulation. Ce sera une époque si terrible que le Seigneur fait le commentaire suivant, au verset 21: «Car alors, la détresse sera si grande qu'il n'y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu'à présent, et qu'il n'y en aura jamais».

Le fait que ce soient les Juifs qui sont concernés par ce discours apparaît clairement dans le récit parallèle de Marc 13. Notez le verset 9:

«Prenez garde à vous-mêmes. On vous livrera aux tribunaux, et vous serez battus de verges dans les synagogues; vous comparaîtrez devant des gouverneurs et devant des rois, à cause de moi, pour leur servir de témoignage».

À ma connaissance, les Juifs n'ont jamais eu l'habitude de faire comparaître des Chrétiens devant leurs synagogues, pour quelque raison que ce soit, encore moins de les battre de verges! Mais, au cours de la Tribulation, les 144.000 Juifs élus seront persécutés par leurs frères, ainsi que par les Gentils.

Nous trouvons au verset 20 cette déclaration très intéressante: «Et, si le Seigneur n'avait abrégé ces jours, personne ne serait sauvée; mais il les a abrégés, à cause des élus qu'il a choisis». Si Dieu n'abrégeait pas ces jours, tout le monde périrait!

Cela me permet d'évoquer les versets 35 et 36, eux aussi très souvent mal interprétés: «Veillez donc, car vous ne savez quand viendra le maître de la maison, ou le soir, ou au milieu de la nuit, ou au chant du coq, ou le matin; craignez qu'il ne vous trouve endormis, à son arrivée soudaine». Beaucoup de prédicateurs se sont servis de ces versets pour dire à leurs assemblées que personne ne pouvait connaître «le jour et l'heure» de l'enlèvement. Or ces versets n'ont absolument rien à voir avec l'enlèvement! Si nous les prenons dans leur contexte exact, nous voyons qu'ils font référence au retour de Jésus-Christ sur la Terre. Les persécutions et les massacres seront si affreux que Dieu devra abréger ces jours, afin qu'un certain nombre d'hommes puissent rester vivants jusqu'au Millénium! Parce que cette période devra être abrégée (elle pourra être plus courte que le nombre de jours prophétisés par Daniel), personne ne pourra donc connaître le jour et l'heure précis du retour du Seigneur! Je le répète, ces discours de Jésus s'adressaient à des Juifs qui étaient sous la loi, et non à l'Église qui est sous la grâce!

Matthieu 24: 44 a aussi été utilisé pour soutenir l'argument que personne ne peut connaître le moment de l'enlèvement: «C'est pourquoi, vous aussi, tenez-vous prêts, car le Fils de l'homme viendra à l'heure où vous n'y penserez pas». En réalité, ce verset s'adresse à des Juifs qui seront tellement terrifiés qu'ils ne penseront qu'à se cacher, et qui seront entièrement préoccupés par leur survie. Ils oublieront de compter les jours de la Grande Tribulation qui leur restent à vivre, selon la prophétie de Daniel.

Le Nouveau Testament exhorte les Chrétiens à attendre en permanence la venue du Seigneur, qui a promis de les enlever et de les prendre avec Lui. Ils ne seront pas pris par surprise, comme le prouvent les versets suivants:

«Mais vous, frères, vous n'êtes pas dans les ténèbres, pour que ce jour vous surprenne comme un voleur; vous êtes tous des enfants de la lumière et des enfants du jour. Nous ne sommes point de la nuit ni des ténèbres. Ne dormons donc point comme les autres, mais veillons et soyons sobres» (1 Thessaloniciens 5: 4-6).

Cela nous prouve une fois de plus que les déclarations de Jésus dans Matthieu 24 ne peuvent pas concerner l'enlèvement de l'Église.

Les versets 29 à 31 disent ceci: «Aussitôt après ces jours de détresse, le soleil s'obscurcira, la lune ne donnera plus sa lumière, les étoiles tomberont du ciel, et les puissances des cieux seront ébranlées. Alors le signe du Fils de l'homme paraîtra dans le ciel, toutes les tribus de la terre se lamenteront, et elles verront le Fils de l'homme venant sur les nuées du ciel avec puissance et une grande gloire. Il enverra ses anges avec la trompette retentissante, et ils rassembleront ses élus des quatre vents, depuis une extrémité des cieux jusqu'à l'autre». Là encore, il s'agit du retour de Jésus sur la Terre, et non de l'enlèvement de l'Église.

Les versets 40 et 41 sont, eux aussi, très souvent utilisés pour illustrer ce qui se passera au moment de l'enlèvement. «Alors, de deux hommes qui seront dans un champ, l'un sera pris et l'autre laissé; de deux femmes qui moudront à la meule, l'une sera prise et l'autre laissée». En réalité, ces versets font référence à la séparation des brebis et des boucs dont Jésus va parler dans Matthieu 25: 33. Ceux qui seront «laissés» sont ceux qui resteront vivants pour entrer dans le royaume millénaire de Christ. Il faut donc étudier aussi ce passage dans son contexte. Tout ce discours de Jésus concerne l'époque de Son retour sur la Terre.

Il est compréhensible que tant de commentateurs utilisent Matthieu 24 pour décrire l'enlèvement, parce que ces versets semblent tellement bien correspondre à cet événement! Mais, comme nous l'avons vu, une étude plus attentive ne nous permet pas de le faire.

Beaucoup de prédicateurs sincères se sont fait «incendier» parce qu'ils avaient tenté d'annoncer la date de l'enlèvement. Matthieu 24: 36 ne nous interdit pas de le faire, à la lumière de tout ce que nous venons de dire!

Actuellement, tous les événements mondiaux semblent confirmer ce que l'Écriture annonce. Les conditions de l'apparition de l'Antichrist sont en train d'être réunies sous nos yeux. Puisque c'est le cas, et compte tenu de tout ce que nous venons de dire, nous croyons que l'enlèvement de l'Église est imminent! Etes-vous prêt à partir à la rencontre du Seigneur dans les airs?

 

Note finale:

Nous voulons affirmer avec force que, si nous croyons à un enlèvement avant la Tribulation, ce n'est pas parce que nous ne sommes pas assez «courageux» pour supporter les persécutions de l'Antichrist! Beaucoup de lecteurs nous ont en effet envoyé des messages pour nous accuser de lâcheté. Cela n'a aucun sens, pour la simple raison que si l'Église doit échapper aux persécutions de l'Antichrist, elle doit connaître les dernières «douleurs de l'enfantement» qui doivent précéder la manifestation de l'Antichrist (Matthieu 24: 8).

Nous vous encourageons à lire notre article NEWS1408 qui parle de ce sujet très clairement. Quand nous expérimentons les «guerres, les bruits de guerre, les conflits entre nations et royaumes, ou les tremblements de terre», cela ressemble beaucoup aux persécutions de l'Antichrist pendant la Tribulation. Tous les Chrétiens ont besoin d'atteindre rapidement la maturité spirituelle, car nous ne savons pas quand nous pourrions être emprisonnés, persécutés, et même torturés pour notre foi.

Il est donc ridicule et parfaitement erroné de dire que nous enseignons que l'enlèvement aura lieu avant la Tribulation, parce que nous voulons échapper à la persécution.

Sans aucun doute, nous sommes à la fin des temps. Le monde est au bord d'un précipice. L'apparition de l'homme du péché est imminente.

Etes-vous spirituellement prêt? Votre famille est-elle prête? Protégez-vous efficacement vos bien-aimés? C'est la raison d'être de notre ministère: vous permettre de comprendre à quel péril nous sommes confrontés, et vous aider à employer les moyens qui vous permettront d'avertir et de protéger ceux que vous aimez. Quand vous aurez été suffisamment formés, vous pourrez utiliser ce que vous savez pour engager la discussion avec ceux qui ne sont pas sauvés. J'ai pu le faire bien souvent, et j'ai vu des gens venir à Christ à la suite de ces discussions. Ces temps périlleux que nous vivons sont aussi des temps où nous pouvons gagner beaucoup d'âmes à Jésus-Christ, ce qui aura des conséquences éternelles.

Si vous avez déjà accepté Jésus-Christ comme votre Sauveur, mais si vous êtes tièdes dans votre marche spirituelle avec Lui, vous devez Lui demander immédiatement pardon et Le prier de vous renouveler. Il vous pardonnera instantanément, et remplira votre coeur de la joie du Saint-Esprit. Il vous faudra ensuite veiller à prier et à lire la Bible chaque jour.

Si vous n'avez jamais accepté Jésus-Christ comme votre Sauveur, mais que vous avez compris qu'Il est vivant, que nous approchons de la fin des temps, et que vous voulez accepter le don gratuit de la vie éternelle, vous pouvez également le faire dès maintenant, dans le secret de votre demeure. Dès que vous acceptez Jésus comme votre Sauveur, vous passez par une nouvelle naissance spirituelle, et vous avez la certitude d'aller au Ciel, comme si vous y étiez déjà. Vous pouvez alors être assuré que le Royaume de l'Antichrist ne vous touchera pas spirituellement.

Si vous voulez naître de nouveau, veuillez consulter dès maintenant notre page consacrée au salut.

Nous espérons que vous avez été béni par notre ministère, qui s'efforce d'éduquer et d'avertir les gens, afin qu'ils puissent voir venir le Nouvel Ordre Mondial, le Royaume de l'Antichrist, dans les nouvelles qu'ils écoutent chaque jour.

Enfin, nous aimerions avoir de vos nouvelles. Vous pouvez nous écrire à l'adresse suivante:

Cutting Edge Ministries

11 Robert Toner Bvd, Ste 5-393

North Attleboro, MA 02763-1156 (USA)

 

 Vous pouvez aussi nous envoyer un E-mail en consultant notre site: http://www.cuttingedge.org

Que Dieu vous bénisse! Qu'Il vous entoure, ainsi que votre famille, de sa muraille protectrice!

© Source: Parole de Vie

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L'ENLÈVEMENT EST-IL ANNONCÉ PAR DES SIGNES QUI PEUVENT SE CONSTATER AUJOURD'HUI?

Question: Les apôtres Paul et Pierre escomptaient manifestement que l'enlèvement se produirait de leur vivant (1 Cor. 1, 7; 1 Thess. 1, 9-10; 4, 13-18; 5, 4; 2 Pi. 3, 8-13). Cela me paraît inconciliable avec la pensée que l'enlèvement serait précédé de signes bien déterminés, qui se constateraient de nos jours (par exemple, la fondation de l'État d'Israël), ces signes n'existant pas au temps des apôtres. Quelle explication fournir?

Réponse: Vous avez parfaitement raison: l'enlèvement de l'Église peut se produire à tout moment; il ne dépend d'aucun signe annonciateur. Par contre, la grande tribulation, avec le retour visible en gloire du Seigneur, est liée à des signes. Les passages bibliques, essentiellement dans les Évangiles, qui font mention de signes, se rapportent toujours à Son retour après la grande tribulation. Qu'en Matthieu 24, par exemple, Jésus ne parle pas de l'Assemblée, cela ressort de plusieurs versets. Ainsi, voici ce que dit le Seigneur à Ses disciples au verset 20: «Priez pour que votre fuite n'arrive pas en hiver, ni un jour de sabbat.» Le sabbat est un signe évident pour Israël; il ne concerne pas l'Église. Il en est de même pour «l'abomination de la désolation» au verset 15, dont a parlé le prophète Daniel. Il est écrit en Matthieu 24, 31: «Il enverra ses anges avec la trompette retentissante, et ils rassembleront ses élus des quatre vents, depuis une extrémité des cieux jusqu'à l'autre» A mon sens, il n'est pas question, ici non plus, de l'enlèvement de l'Église; il s'agit bien plutôt du fait que les juifs seront rassemblés en Israël par des anges de Dieu depuis les extrémités de la terre, lors de l'apparition de Jésus pour l'établissement de Son règne. Nous lisons au verset 30: «Alors le signe du Fils de l'homme paraîtra dans le ciel, toutes les tribus de la terre se lamenteront, et elles verront le Fils de l'homme venant sur les nuées du ciel avec puissance et une grande gloire» – selon moi, il s'agit là du peuple d'Israël et de ses tribus.

© Appel de Minuit

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