LA
PANTOMIME ET LA PAROLE DE LA CROIX Les moyens de communication sont-ils neutres? Une école de communication, qui se dit chrétienne, affirme dans son tract de présentation: «le travail par la musique et les médias occupe de nos jours une position-clé dans la proclamation de l'Évangile». Peut-on souscrire de gaieté de coeur à cette affirmation? Est-elle en accord avec la Parole de Dieu, notre seul critère? Dans la mesure où les médias (littéralement: les moyens, les intermédiaires) se limitent à la transmission de la parole de Dieu dans son intégralité (par exemple message biblique par radio ou cassettes), il y a accord avec Romains 10:17 «la foi vient de ce qu'on entend, et ce qu'on entend vient de la parole du Christ». Par contre, si les intermédiaires prennent la première place et si leur source est suspecte, profane ou même démoniaque, alors elles doivent être dénoncées avec la plus extrême vigueur. On considère volontiers les moyens d'expression comme «adiaphora» = neutres. Cela se dit de choses ou d'actions qui ne sont moralement ni bonnes, ni mauvaises. Mais ces médias ne sont vraiment neutres que si, dégagées de tout accessoire humain (y compris de ce qu'on appelle l'art) elles s'effacent totalement derrière le message à transmettre. Par exemple: à la lecture d'un livre (lettres et mots sont les moyens de communication) personne ne pensera à l'évolution de l'écriture ou aux rotatives qui ont imprimé ce livre. En écoutant la radio (moyen de communication) personne non plus n'aura l'esprit constamment occupé par les ondes électromagnétiques ou par Heinrich Hertz, qui les a découvertes il y a 100 ans. De même personne, en écoutant un disque évangélique (éventuellement dans une langue encore non écrite) ne deviendra un fan de T. A. Edison, rien que parce qu'il a inventé le phonographe. Ici les moyens sont vraiment à l'arrière-plan. Mais par contre, personne ne contestera sérieusement le fait que les musiciens de rock chrétiens et les acteurs de théâtre ou de mime exercent, volontairement ou non, une fascination sur le public. Ce fait est en criante contradiction avec le caractère de la prédication spirituelle (I Cor. 2:1-5). Si les moyens de communication étaient en eux-mêmes neutres, et ne devaient être jugés que sur les paroles prononcées, Paul aurait dû être vivement réjoui par la servante qui avait un esprit de divination (Actes 16), car elle disait la stricte vérité: «Ces hommes sont les serviteurs du Dieu Très-haut, ils vous annoncent la voie du salut.» Cependant Paul en fut «irrité» et la réduisit au silence. Actuellement on entend de plus en plus parler du rôle de groupes d'expression corporelle dans la proclamation de l'Évangile. Cela nous oblige à nous pencher sur ce thème avec beaucoup de sérieux. Gestes, attitudes et masques La pantomime (du grec pantomimos qui imite tout) est selon Larousse «une représentation théâtrale où la parole est entièrement remplacée par des gestes et des attitudes», éventuellement accompagnée de musique et de danse. Dans l'Antiquité grecque, on élabora à cette fin une doctrine spécifique de la danse pantomimique au théâtre, «l'orchestique.» Elle est attestée en Grèce, mais aussi à Rome à l'époque qui précéda la naissance de notre Seigneur. Elle avait toujours une signification religieuse, dans le cadre des mystères du paganisme antique. Pour se faire une opinion sur la pantomime, il faut aussi prendre en compte un élément important: le masque que constitue le maquillage. D'après le dictionnaire, le masque est un objet qui dissimule le visage, dans le but de se cacher, de se défendre contre les mauvais esprits, d'effrayer des ennemis ou de s'approprier le pouvoir de celui que le masque représente. Son intention est de transformer et de renier la propre identité de celui qui le porte. Dionysos (lat. Bacchus) le dieu de l'extase*était pour cette raison le dieu du masque. Il se faisait reconnaître par des mouvements envoûtants qu'on se sentait poussé à imiter, ce qui est à divers degrés caractéristique de la pantomime. Si l'on considère la pantomime dans l'optique de l'annonce de l'Évangile, on doit se demander ce qui peut pousser un enfant de Dieu à transformer en celui d'un Arlequin le visage que Dieu lui a donné, et précisément dans le cadre d'un service pour son Seigneur (Arlequin: de Hellequin, nom d'un diable malfaisant dans les légendes du Moyen Âge, puis bouffon de la comédie italienne.) On ne peut pas non plus ne pas voir que les scènes de pantomime, exécutées avec les meilleures intentions, sont la porte ouverte à des représentations franchement blasphématoires. Il en est ainsi lorsque le Seigneur Jésus est représenté, dans le «Godspell musical» comme un bouffon triste. Quelque part dans un cadre qui se prétendait évangélique on joua une pièce mimée «l'Agneau» dans laquelle le Seigneur était caricaturé en Arlequin. Dans le même milieu une autre pièce, sur la tentation du Seigneur, montrait Jésus avec costume blanc et maquillage adéquat, combattant le diable vêtu de noir. Signes des temps On peut se demander aussi pourquoi c'est précisément à notre époque que ces choses sont mises en avant avec cette insistance, alors qu'elles ont toujours existé. Cela ne prouve-t-il pas qu'elles portent le caractère du temps de la fin où les hommes, selon Il Tim. 4:4 se tourneront vers les fables (mythes, histoires imaginaires)? N'est-ce pas aussi l'accomplissement de cette parole du chapitre précédent: les hommes aimeront te plaisir plus que Dieu? Si l'apôtre Paul s'était présenté devant l'aréopage d'Athènes avec un groupe théâtral, on l'aurait sans doute applaudi, au lieu de le traiter de discoureur. Mais il n'attachait aucune importance à être «bien vu» désir qui, sous de multiples formes, sous-tend souvent les «activités chrétiennes» aujourd'hui. C'est à Christ seulement que Paul cherchait à plaire, et nous ferons bien de ne pas rechercher non plus ce qui plaît aux hommes. «Ce qui est élevé parmi les hommes est une abomination devant Dieu» (Luc 16:15). L'Évangélisation-spectacle ou l'Épée de l'Esprit? L'un des plus célèbres acteurs de pantomime déclarait qu'il se considérait comme «un constructeur de ponts entre les non-chrétiens et les chrétiens». Mais un tel pont ne doit pas exister. Même si nous vivons dans une période calme en apparence, cette parole du Seigneur subsiste: mais parce que vous n'êtes pas du monde, et que je vous ai choisis du milieu du monde, à cause de cela le monde vous hait. (Jean 15:19) Mais quelle est la position intérieure de ces croyants qui se résignent plus facilement à être une pierre d'achoppement pour le frère (Rom. 14:13) qu'à s'exposer à être rejetés par le monde? Martin Heide écrit dans son livre «Musique à tout prix»: Paul n'a pas fait de l'évangile un spectacle, une causerie divertissante. L'Évangile fut présenté directement, sans «papier-cadeau», sans compromis. Et pourtant les apôtres auraient pu utiliser d'emblée les moyens qui étaient à leur disposition à l'époque (prestations musicales et théâtrales, discours philosophiques, etc... ) Paul, le plus grand évangéliste de tous les temps, aurait-il négligé des procédés ou des «véhicules» efficaces? Pourquoi Paul, pourquoi les autres apôtres et leurs collaborateurs, pourquoi les premiers Pères de l'Église ont-ils renoncé à «l'évangélisation-spectacle»? Cela étant dit, il est bien sûr inutile de mentionner que les actions symboliques de différents prophètes de l'A.T. ont une tout autre signification. Nous vivons aujourd'hui à une époque dont notre Seigneur a dit: Quand Il (le Saint-Esprit) sera venu, il convaincra le monde de péché, de justice et de jugement. En Israël au temps des prophètes, ce n'était pas le cas. De plus, ils agissaient chaque fois sur l'ordre direct de Dieu. C'était toujours pour annoncer un jugement et dans la plupart des cas la parole «ainsi parle l'Éternel» précédait ou accompagnait les gestes. La recherche de nouvelles méthodes d'évangélisation fait NAÎTRE un soupçon: ne ferait-on plus confiance à l'Épée de l'Esprit, la parole de Dieu, marteau qui brise les rochers? (Jér. 23:29) Nous devons savoir que les activités de la chair ne peuvent s'adresser qu'à la chair. Les choses spirituelles ne peuvent être transmises que par des moyens spirituels (l Cor. 2:13). Que le théâtre et autres procédés n'en fassent pas partie devrait être évident, sans difficulté pour qui est prêt à ne rechercher que la volonté de Dieu. Walter Wjst
«Pantomime und das Wort VOM Kreuz» tiré de «Die Wegweisung», 9/88 Dillenburg (traduction et publication autorisées par l'auteur) On peut obtenir gratuitement un tiré à part du texte ci-dessus (en français ou en allemand) en s'adressant au: C. R. I. E. B. P. 1422 F-68071 Mulhouse-Cedex. Pour de plus grandes quantités, se renseigner auprès du C. R.I. E. qui enverra aussi la liste la plus récente des publications évangéliques disponibles.
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Après
la «bénédiction de Toronto» une assemblée pentecôtiste de
Pensacola (Floride) prend la relève. Dieu aurait parlé au
pasteur pentecôtiste sud-coréen Yonggi Cho qui, les yeux
fermés, pointa de son doigt sur une carte la ville de
Pensacola où devait éclater un grand réveil qui s'étendrait
à tous les États-Unis et au monde entier. Il faut dire que
peu avant l'événement un pasteur et des membres de cette
assemblée avaient visité l'église d'«Airport Vineyard» de
Toronto. Jean-Claude Chabloz, président de la FREOE, FREOE
= «Fédération Romande d'Églises et Oeuvres Evangéliques» qui
s'était rendu à Pensacola, rapporte que depuis 2 ans plus de
100 000 personnes se seraient déjà précipitées vers l'autel
(!) où l'évangéliste Steven Hill impose les mains pour faire
descendre le Saint-Esprit? Voir
IBETO-INFO («Institut Biblique et Théologique d'Orvin»
pentecôtiste) été 1997 Steven
Hill prêche la repentance et la foi en Christ, mais il
utilise des moyens de pression douteux provoquant des
réactions plutôt psychiques, frénétiques, sinon hystériques.
À genoux il hurle dans le micro, fait obscurcir la salle et utilise la sonorisation pour faire passer des bruits simulant un tremblement de terre. Ensuite il crie l'ordre de s'approcher de l'autel: «Vite, dépêchez-vous... je vous donne 60 secondes». Et les phénomènes de Toronto se reproduisent: Ceux auxquels on impose les mains tombent à la renverse, tressaillent, se roulent par terre, sont atteints d'une crise de fou rire... pendant que les autres chantent, sautent, dansent et tapent dans leurs mains. Voir « Idea-Spektrum», No 21 (21 mai 1997), pp. 24-25 sous: «Extreme und verrückt = normal ? «Quand des hommes sans Dieu, des chrétiens de nom ou des chrétiens refroidis réalisent qu'il leur manque quelque chose, ils risquent d'être séduits par la nouveauté, l'animation et les manifestations extraordinaires qu'offrent ces «réveils». Plus on s'approche de l'an 2 000, plus on parle de «réveils» mondiaux qui éclatent ici et là pour s'essouffler quelque temps après. Cela devient une véritable psychose que rien dans la Bible ne saurait justifier. J. H. © La Bonne Nouvelle 1/98 Retour |
PENSACOLA:
EST-CE LA MÊME CHOSE QUE TORONTO?
Article écrit en 1996 par Andrew Strom, historien des réveils. L'original anglais de cet article peut être trouvé sur les sites suivants: http://www.crash.ihug.co.nz/~revival Il est permis d'utiliser librement cet article, sous n'importe quelle forme.
Ces derniers mois, en Amérique, on accorde une grande attention à ce qui est connu comme le «réveil de Pensacola,» associé à une Assemblée de Dieu située à Brownsville, près de Pensacola, en Floride. Bien entendu, il s'agit de l'un des nombreux mouvements de «réveil» ou de «renouveau» apparus en Amérique au cours de ces dernières années. Le plus connu d'entre eux est la «Bénédiction de Toronto.» Comme je l'ai indiqué dans un précédent article, «The Toronto Controversy - Disturbing New Facts from History» (La controverse de Toronto - de nouveaux faits inquiétants tirés de l'histoire), j'ai été alarmé de constater, en faisant mes recherches, que les manifestations de Toronto semblaient identiques à toutes sortes de contrefaçons qui se sont produites au cours de véritables réveils, tout au long de l'histoire, et qui les ont détruits. Ces manifestations sont également identiques à celles que l'on trouve dans les sectes pratiquant le Kundalini Yoga, et influencées par les yogis Ramakrishna, Rajneesh, etc... On les trouve aussi dans le mouvement occulte chinois Qi-Gong, dans les pratiques de guérison occultes de Franz Mesmer, et dans d'autres groupes du Nouvel Âge, dans le monde entier. Pourtant, de telles manifestations ne sont jamais décrites nulle part dans la Bible ! Je l'ai déjà écrit dans l'article cité, s'il est vrai que nous sommes dans les jours de la «grande séduction» annoncée dans l'Église par les Écritures, ne devrions-nous pas faire un peu plus attention à ce que nous laissons entrer dans l'Église du Seigneur?
Les contacts que j'entretiens en Amérique m'ont assuré que ce mouvement de Pensacola est complètement différent de celui de Toronto. Mais, en fait, est-ce bien vrai? Ne sommes-nous pas plutôt en présence d'une variante du mouvement de Toronto, rebaptisée d'un tout nouveau nom, pour pouvoir infiltrer une autre branche de la chrétienté? Voici la réalité: les rapports entre Toronto et Pensacola sont tellement étroits que je suis surpris qu'ils soient aussi largement ignorés. Je me demande même si cela n'est pas dû à une tentative délibérée de mettre une certaine «distance» entre Toronto et Pensacola. Il nous suffit d'étudier rapidement la documentation déjà disponible pour commencer à voir que les rapports entre ces deux mouvements sont très étroits. Selon Beth McDuffie, auteur favorable à Pensacola, membre de l'assemblée de Pensacola depuis huit ans, le cours des événements a été très simple. Elle raconte que le 18 juin 1995, un évangéliste invité, Steve Hill, a fait un appel à l'intention de tous ceux qui voulaient «plus de puissance» dans leur vie chrétienne. Quand les gens ont commencé de s'approcher, ils ont commencé à tomber en tremblant, en pleurant, et en produisant toutes les autres manifestations caractéristiques des réunions de Toronto. Ce fut le commencement du «réveil de Pensacola.» Où donc cet évangéliste, Steve Hill, avait-il reçu cette «onction»? C'est très simple, il était «allé au tapis» après que l'un des responsables de la principale église de Londres favorable à Toronto a prié pour lui. À présent, il était simplement en train de transférer cette onction à l'Assemblée de Dieu de Pensacola. Il semble que, dans le passé, Steve Hill ait eu un bon ministère d'évangéliste prêchant la repentance. Il est certain que cela lui reste. Mais n'est-il pas possible qu'il ait aussi attrapé un esprit menteur, qui est à présent à l'oeuvre dans ces réunions? Les meilleurs hommes de Dieu ne peuvent-ils pas être séduits, comme l'histoire nous le montre clairement? John Kilpatrick, pasteur principal de l'Assemblée de Pensacola, a lui-même écrit un court article peu après, pour donner une liste des principales manifestations se produisant à Pensacola. Voici ces principales manifestations: 1. Chutes à terre, soi-disant dans le cas de «profondes guérisons intérieures, de préparations à un ministère, de guérisons physiques, pour recevoir des visions, pour ressentir l'amour de Dieu, etc...» 2. Rires. 3. Tremblements de la tête, des mains, des jambes et du corps. 4. Prosternations profondes.
Quelqu'un peut-il me dire en quoi ces manifestations diffèrent-elles de manière significative de celles de Toronto? En fait, elles sont pratiquement identiques aux manifestations de Toronto que l'on peut constater partout, y compris dans mon pays, la Nouvelle-Zélande. Il est évident que la source est aussi la même. Dans un récent article, le magazine pro-Pensacola «Charisma,» sous la plume de Lee Grady, a décrit une scène fameuse du réveil de Pensacola, qui avait été filmée et diffusée partout. Cet événement s'est passé le 18 août 1995, quand une jeune fille de 19 ans, Alison Ward, s'est levée pour donner son témoignage. M. Grady écrit ceci: «Pendant qu'elle parlait, Alison tremblait d'une manière tellement étrange qu'un observateur fortuit aurait pu penser qu'elle était atteinte de paralysie cérébrale. Puis, tout en tremblant violemment, elle émit une supplication si poignante que les auditeurs eurent l'impression que Dieu parlait par sa bouche. En réprimant ses sanglots, elle dit: «Dieu est pressé. Les temps sont courts. Il souffre et S'attriste de l'état de votre esprit.» À ce moment précis, Alison s'écroula à terre. On entendit le bruit assourdissant de ceux qui gémissaient et se lamentaient dans la salle, et qui étaient touchés par le sentiment presque surnaturel de l'amour de Dieu pour les âmes... Le témoignage d'Alison, long de 18 minutes, représente le moment central de ce réveil.» Il est intéressant de lire que les violents tremblements de cette jeune fille ressemblaient à ceux de la paralysie cérébrale. Ils ressemblent aussi à ceux de la «tremblante,» de l'épilepsie, ou de la maladie de Parkinson. Ces tremblements semblent d'ailleurs caractériser davantage le mouvement de Pensacola que les rires, qui ne sont qu'une manifestation secondaire ici. Il ne fait aucun doute cependant qu'il s'agit du même mouvement que celui qui a déjà balayé de nombreuses églises occidentales, sous la bannière de Toronto. Même à Toronto, ces distorsions extrêmes du corps sont devenues relativement communes. Notez aussi l'accent placé sur la «guérison intérieure,» sur les «pauses moquette» et les sensations de la «présence manifestée de Dieu.» Tout cela est identique à ce qui se passe à Toronto. Il est inutile de dire qu'aucune de ces manifestations ne se trouve dans la Bible. Mais on les trouve dans tous les mouvements du Nouvel Âge, comme dans beaucoup d'autres mouvements spirituels occultes, tout au long de l'histoire. Cela fait plus de douze ans que j'étudie moi-même l'histoire des mouvements de réveil et de réforme. Je l'ai déjà dit, tous les réveils ont été infiltrés et détruits par ces contrefaçons de manifestations divines, tout au long des siècles. Les grands revivalistes, comme John Wesley et Charles Finney, étaient de plus en plus conscients du danger représenté par ces contrefaçons, qui ont toujours détruit les véritables réveils. Ils ont écrit des articles précis à ce sujet. Certains réveils célèbres ont fait naufrage ou se sont achevés dans un désordre complet, simplement parce que le diable avait réussi à les envahir par les mêmes manifestations, excès et contrefaçons qu'aujourd'hui. À l'époque de Jonathan Edwards, le réveil de la Nouvelle-Angleterre s'acheva d'une manière désastreuse. La raison presque unique de cet échec fut que des prédicateurs de «réveil,» comme James Davenport ou Samuel Buelle, encouragèrent ces excès et ces manifestations mensongères. À propos des «transes célestes» encouragées par Buelle, Jonathan Edwards a écrit ceci: «Quand les gens se sont trouvés dans un tel état, Satan en prit avantage. Dans de nombreuses occasions, il est clair que c'est Satan qui se manifestait. Nous avons dû redoubler de précautions et nous donner beaucoup de mal pour calmer la foule, car beaucoup de gens perdaient complètement la tête.» Le réveil du Pays de Galles s'acheva de la même manière. Il fut envahi par toutes sortes de manifestations mensongères, dès que le principal conducteur du réveil, Evan Roberts, fut parti. Quel cauchemar ! Après seulement un peu plus d'un an, l'un des réveils les plus prometteurs de l'histoire s'achevait au milieu d'un désordre absolu. De nombreux pionniers du début du mouvement de Pentecôte étaient bien conscients du danger. Voici ce qu'écrit Frank Bartleman, l'un des conducteurs du réveil d'Azuza Street en 1906: «Beaucoup de gens veulent capter la «puissance» de n'importe quelle source, pour faire des miracles... Une vraie «Pentecôte» doit produire une puissante conviction de péché, et un retour à Dieu. Les fausses manifestations ne font que produire de l'excitation et de l'émerveillement.» Je regrette, mais je ne peux pas accepter l'idée que Dieu veut déformer les membres et les corps de Ses enfants, au point qu'ils semblent souffrir de paralysie cérébrale, d'épilepsie ou de maladie de Parkinson. Je ne peux accepter un «réveil» qui pousse les enfants de Dieu à se convulser pendant des heures, comme les malades mentaux que l'on peut voir chaque jour dans nos asiles psychiatriques. Je ne peux accepter ces rires hystériques ou semblables au cri des hyènes, que l'on prétend être «saints.» Je dois être franc et dire que cela me rappelle trop ce que fait le diable. Certains auteurs ont fait remarquer que beaucoup de gens sont tombés sous la puissance de Dieu, au cours de nombreux réveils. Il est vrai qu'ils sont tombés, mais c'était sous une PROFONDE CONVICTION DE PÉCHÉ. Ils sont tombés en écoutant les prédications d'Edwards, de Finney, de Whitefield ou de Wesley, PARCE QU'ILS NE POUVAIENT RESTER DEBOUT PLUS LONGTEMPS SOUS LE POIDS DE LEURS PÉCHÉS. Ils sont tombés comme foudroyés devant la sainteté grandiose de Dieu. Je le répète, j'étudie les réveils depuis plus de douze ans. Je dois dire que les thèmes constants des véritables réveils, tout au long des siècles, ont toujours été UNE EXTRAORDINAIRE CONVICTION DE PÉCHÉ ET UNE PROFONDE REPENTANCE, et non la «guérison intérieure,» alors que ce dernier thème a toujours été partout le thème favori du Nouvel Âge, contrairement à la Bible. Quelqu'un a écrit: «Le réveil, ce n'est pas le couvercle qui saute, mais le plancher qui s'effondre.» Comme l'a écrit un pionnier du réveil, Frank Bartleman: «La profondeur d'un réveil correspond exactement à la profondeur de l'esprit de repentance. C'est vrai de tous les peuples et de toutes les époques.» On a écrit, du grand revivaliste Savonarole, que sa prédication causait «une telle terreur et un tel effroi, de tels sanglots et larmes, que les gens marchaient dans les rues sans dire un mot, plus morts que vifs.» Jonathan Edwards lui-même était connu pour son fameux sermon sur le réveil: «Les pécheurs dans la main d'un Dieu en colère.» Quand il l'a donné, on a pu remarquer que des auditeurs se retenaient à un appui, comme s'Ils avaient craint de glisser en enfer. Charles Finney eut l'occasion d'écrire ceci: «Je leur parlai sur ce thème pendant environ une demi-heure. Tout à coup, un sentiment d'une profonde solennité sembla les saisir. Tous les membres de l'auditoire tombèrent à terre dans tous les sens, en criant à Dieu de leur faire miséricorde. Si j'avais tenu une épée dans ma main, je n'aurais pas pu les faire tomber aussi vite de leur siège. Après avoir accusé ce choc, presque tous les membres de l'assemblée étaient soit à terre soit à genoux. Tous ceux qui en étaient encore capables priaient pour eux-mêmes.» Je pourrais citer bien d'autres extraits de la même veine. Je vous renvoie à mon livre: «The Coming Reformation» (La réforme future). J'espère que vous pouvez comprendre combien ces véritables «réveils de repentance» étaient différents de ce qui se passe aujourd'hui. Je dois dire que j'ai été abasourdi de voir avec quelle rapidité ces mouvements de contrefaçon ont pu se répandre dans l'Église, alors que la Bible n'en parle nulle part, et que tous les mouvements du Nouvel Âge en parlent. Un ancien adepte du Swami Baba Muktananda a déclaré que les manifestations accompagnant l'éveil de la Kundalini comprennent des rires incontrôlables, des pleurs, des rugissements, des aboiements, des tremblements, etc... Ceci est très fréquent dans les sectes hindouistes. Lorsque Yan Xin, un maître de la secte occulte du Qi-Gong, donna une conférence devant une foule à San Francisco, en 1991, le journal «The San Francisco Chronicle» a écrit que de nombreuses personnes dans la foule ont commencé à manifester des «mouvements spontanés.» Yan Xin a dit à son auditoire: «Ceux qui sont sensibles peuvent commencer à avoir quelques fortes manifestations, à pleurer ou à rire. Ne vous inquiétez pas. C'est tout à fait normal !» Dites-moi, est-ce que ces manifestations ne vous semblent pas terriblement familières? Quant aux manifestations accompagnant le ministère démoniaque de Franz Mesmer, voici ce qu'écrit un livre d'histoire: «Il n'était pas rare que ces personnes tombent à terre, et que leurs jambes ou leurs bras aient des convulsions. Les gens roulaient souvent les yeux, tressaillaient, poussaient d'étranges grognements et cris, ou étaient saisis de rires hystériques. Ce qui était curieux, c'était que quand ces gens se réveillaient de leur coma (pause moquette?) ils prétendaient souvent avoir été guéris du mal dont ils souffraient» (Tony Bambridge). Je le répète: «est-ce que tout cela ne vous semble pas terriblement familier? Dans ces nouveaux mouvements, ces manifestations commençaient en général d'une manière assez anodine, pour devenir de plus en plus bizarres avec le temps. La vérité est que nous vivons à l'époque que Jésus et les apôtres nous ont annoncée, celle des temps de la fin, temps de grande apostasie, de signes et de prodiges mensongers, d'action d'esprits séducteurs et de grande séduction dans l'Église, au point de séduire même les élus, s'il était possible. Pourtant, que fait donc l'Église? Elle se précipite tête baissée dans le mouvement le plus ténébreux qui se soit produit au cours des cinquante dernières années, ou davantage, mouvement uniquement fondé sur des expériences, sans que personne ne semble s'en soucier. Je m'adresse à vous, responsables chrétiens: Dites-moi: quel sort vous réservera le Seigneur, si vous vous trompez, et si vous conduisez Ses précieuses brebis dans une séduction évidente? Je l'ai déjà dit dans un article: «La vérité concernant l'Armée de Joël,» le Livre de Joël est une prophétie annonçant qu'avant que le Seigneur répande Son Esprit sur toute chair, une grande armée de sauterelles viendra d'abord dévorer toute bonne production de la terre. D'abord viendra la PLAIE DES SAUTERELLES, en tant que jugement de Dieu, puis viendra LE VRAI RÉVEIL. C'est une séquence intéressante, n'est-ce pas? J'ai aussi parlé dans cet article de la «stratégie cachée» qui semble être utilisée pour répandre le mouvement de Toronto dans les différentes branches de la Chrétienté. Tout d'abord apparurent Rodney Howard-Browne et Kenneth Copeland, parfaits instruments pour introduire cette séduction dans la famille du Mouvement de la Parole de Foi. Puis elle a été introduite dans l'église Vineyard de Toronto par l'un des pasteurs Vineyard, prenant ainsi ses «distances» par rapport au mouvement de la Parole de Foi. La séduction devenait ainsi plus «acceptable» pour le mouvement Vineyard, comme pour le Mouvement Prophétique américain. Ces deux mouvements sont très proches l'un de l'autre. Puis la séduction s'est propagée, par l'intermédiaire d'un responsable anglican de Grande-Bretagne (ce qui la rendait à nouveau plus acceptable), et par Steve Hill, dans l'Assemblée de Dieu de Pensacola. La séduction a pu ainsi changer de visage, tout en prenant ses distances par rapport aux milieux précédents. Elle est ainsi plus attractive pour les Chrétiens de la «Bible-belt» américaine. (NdT: La Bible-belt (ceinture de la Bible) est une large région en arc de cercle, au centre des États-Unis, traditionnellement très attachée à la Bible). Tout cela est très intelligent, n'est-ce pas? De récents rapports confirment avec certitude que cette séduction se répand à une vitesse alarmante, à partir de Pensacola, dans toute la Bible-belt conservatrice américaine. Un grand nombre d'églises importantes Méthodistes, Baptistes du Sud, et des Assemblées de Dieu, l'ont déjà acceptée. Il est intéressant de noter que ce qui était enseigné dans les réunions de type Toronto ne semble pas avoir eu une grande importance. On a même raconté qu'un jour que Rodney Howard-Browne prêchait sur l'enfer, son auditoire continuait à avoir les mêmes manifestations bizarres, surtout des rires incontrôlables ! Il a aussi prêché à l'occasion sur le «sang de Christ,» en produisant apparemment les mêmes effets. Il en est de même pour l'église de Toronto, comme pour bien d'autres dans le monde. Ils auraient probablement obtenu les mêmes effets s'ils avaient prêché sur Mars ou sur les ballerines en tutu. Les pleurs, chutes et rires incontrôlables se seraient quand même produits. Il est donc étrange de remarquer que ce qui est essentiel, ce n'est pas ce qui est prêché, mais «l'esprit» qui est à l'oeuvre dans les églises. Cet esprit semble se transmettre très facilement d'un responsable à l'autre. Ils semblent ensuite se servir du don de prédication que Dieu leur a donné, pour promouvoir cette nouvelle «onction.» Quel mélange mortel! Un don de prédication donné par Dieu, mélangé à un esprit étranger agissant dans l'église ! C'est sûrement la forme la plus mortelle de toutes les séductions. On a beaucoup parlé à Pensacola de tous les gens qui se sont avancés aux appels et qui ont été «sauvés.» Il est important de se rappeler qu'on en a tout autant parlé, au début du mouvement de Toronto, ou pour le ministère de Rodney Howard-Browne. Voici les questions que je pose: «Parmi tous ces gens qui ont répondu aux appels, combien étaient de véritables inconvertis? Combien parmi eux se sont simplement «convertis» à ce nouveau mouvement (s'ils étaient déjà «Chrétiens,» ou élevés dans des milieux chrétiens)? Sont-ils réellement venus à Christ pour être sauvés, ou ont-ils simplement répondu à un appel très émotionnel? Comme l'a déclaré un jeune converti de Pensacola, l'expérience émotionnelle qu'il vivait depuis sa conversion était «meilleure que la drogue.» Mais est-ce un motif légitime pour répondre au message éternel de l'Évangile de la Croix de Jésus-Christ? Est-ce une REPENTANCE véritable qui est à l'oeuvre dans ces réunions, ou est-ce quelque chose d'autre? Nous sommes certainement dans les «derniers jours.» La Bible a prédit qu'une grande séduction se produirait dans ces derniers jours, capable de séduire même les élus, s'il était possible. Je me demande si vous pouvez imaginer un mouvement qui correspondrait mieux à cette description que cette séduction qui balaye actuellement l'Église ! Comme l'a écrit Arthur Katz: "En quoi les "signes et prodiges mensongers" annoncés par la Bible différeront-ils de ceux auxquels nous assistons actuellement ?" Je veux affirmer ici que je crois fermement en une grande effusion du Saint-Esprit "sur toute chair" dans les derniers jours. Je crois que Dieu manifestera encore Sa grande miséricorde, juste avant le GRAND JUGEMENT qui surviendra à la fin de notre époque actuelle. Cependant, je crois que ce sera seulement un "petit reste" (les "trois cents de Gédéon"), qui seront à l'origine de la dernière grande moisson. Car beaucoup, parmi ceux qui auraient dû faire partie de cette troupe, seront disqualifiés, comme la plupart des enfants d'Israël ont été disqualifiés avant d'entrer dans la terre Promise. Seul un petit reste de la première génération a survécu pour pouvoir hériter de la promesse. Le réveil auquel je crois n'est pas une sorte d'expérience extravagante centrée sur la "guérison intérieure." Il s'agit plutôt d'une véritable effusion, quand la gloire et la majestueuse sainteté de Dieu Très Haut se manifestent, quand les pécheurs sont convaincus de péché et purifiés de leurs péchés. Je crois que Dieu Se prépare à purifier et à oindre Son peuple. Il les enverra dans les rues, comme au début du Livre des Actes, et comme dans les réveils conduits autrefois par Wesley ou l'Armée du Salut. Nous entendrons alors une autre musique de combat et de louange, inspirée par Dieu ! Ce sera un "réveil dans les rues," la Grande Réforme de la fin des temps. Il y aura des guérisons et des miracles, mais ils n'auront certainement rien à voir avec ceux du Nouvel Age ou de l'éveil de la Kundalini. Il se produira encore des événements inhabituels (comme toujours), mais ils seront marqués du sceau de la présence vraie, sainte et pure de Dieu. Sinon, ils seront rejetés. La prédication sera celle des Finney et Wesley d'autrefois, capable de transpercer les coeurs, une prédication centrée sur le "péché, la justice et le jugement," celle qui a toujours accompagné les véritables réveils. Quel glorieux mouvement de Dieu cela sera ! (Ce paragraphe résume ce que Dieu a montré à beaucoup d'intercesseurs en Nouvelle-Zélande, concernant le prochain mouvement de Dieu. Je vous renvoie au livre que j'ai écrit à ce sujet). Comme l'a écrit récemment David Wilkerson dans le magazine Charisma : "Beaucoup de gens passent actuellement par de grandes expériences émotionnelles et appellent cela un réveil. Mais je crois que le véritable réveil viendra à la suite d'une prédication qui sondera et transpercera les coeurs, qui conduira les gens à tomber à genoux et à se repentir." Je crois que cette citation résume très bien mon propos.
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DES
VANTARDISES AUX FAITS RÉELS
AO1. Des vantardises aux faits réels: http://paroledevie.org Article de Joseph R. Chambers, D.D. Paw Creek Ministries 5110 Tuckaseegee Rd Charlotte, NC 28208 704-391-0588
Le 28 janvier 1997, je me suis personnellement rendu à Pensacola, en Floride, pour pouvoir assister à l'une des réunions de «réveil.» Je suis très heureux d'avoir pu faire ce voyage, à cause des choses incroyables que j'ai pu expérimenter. J'ai d'abord pu participer à une réunion très instructive avec un groupe assez important de personnes, qui avaient été des membres fidèles de l'Assemblée de Brownsville. Il y avait là 158 personnes qui étaient engagées dans cette église. Parmi elles, il y avait des membres du groupe des anciens, de la chorale, etc... Un certain nombre d'entre elles avaient été des amis proches du Pasteur Kilpatrick et de sa femme. D'autres étaient restés dans l'église pendant des semaines (après le début du réveil), pour tenter de s'intégrer. Elles ont même vécu certaines manifestations. Mais toutes ont fini par croire que ces expériences étaient mensongères et envoyées par Satan pour détruire l'église. À partir du moment où ces personnes ont fini par rejeter ces manifestations comme clairement non-bibliques, elles ont eu le sentiment qu'elles étaient obligées de quitter l'assemblée. J'ai été avec Jésus. Il n'est absolument pas conforme à la Bible de rechercher des expériences. Nous ne devons rechercher que la «Vie de Jésus.» C'est là que commencent et que finissent toute vérité et toute réalité chrétiennes. Toutes sortes de religions offrent toute une palette de manifestations, de révélations, d'apparitions, etc... Mais les gens qui passent par toutes ces expériences n'ont qu'un désir, en recevoir toujours davantage. Le nom de l'Éternel est une tour forte; le juste s'y réfugie, et se trouve en sûreté (Proverbes 18: 10). Les religions et leurs expériences n'offrent aucune sûreté. Toute recherche de plénitude durable s'achève lorsqu'on fait une rencontre personnelle avec Jésus-Christ! L'Assemblée de Brownsville. L'église de Brownsville est située dans un environnement en pleine crise. Son environnement a désespérément besoin d'un réveil du Saint-Esprit, mais les réunions de l'église ne l'ont pas touché. J'ai passé des heures sous la pluie à tourner tout autour de l'église. Je n'ai pas rencontré une seule personne qui fréquentait l'église, ou qui avait été positivement transformée par ce qui s'y passait. J'ai frappé à toutes les portes où j'ai pu trouver quelqu'un. Une dame m'a dit que ses enfants avaient fréquenté l'École du Dimanche, mais elle avait pris peur devant les phénomènes étranges, et les avait placés dans une autre église. D'autres m'ont dit que personne ne les avait invités, et qu'ils n'avaient jamais vu personne de l'église venir témoigner dans les environs. Deux hommes d'affaire disposés à parler étaient tous deux extrêmement critiques, et parlaient de «grand spectacle. Une maison de jeux d'argent fonctionne juste à côté du parking de l'église, en face du bâtiment. Ils m'ont dit qu'ils faisaient de très bonnes affaires, et qu'ils n'avaient pas du tout été gênés par ce «réveil.» Mais ils ont dû engager un vigile pour empêcher les visiteurs de l'église de garer leurs voitures dans leur parking. J'ai parlé avec le gérant d'une épicerie qui est aussi presque en face de l'église, au coin de la rue. Ils vendent des boissons alcoolisées et des tickets de loterie. Le gérant m'a informé que ses affaires s'étaient développées au cours des deux années de ce «réveil.» Pour moi, il ne faisait pas l'ombre d'un doute que ce qui se passait dans l'église n'avait eu absolument aucun impact sur l'agglomération de Brownsville. Un commerçant du coin m'a dit qu'il avait appris que des bruits circulaient sur la baisse extraordinaire du taux de criminalité dans la région. Il était presque fâché d'entendre dire cela dans toute la région, car c'était un mensonge. Il avait parlé à d'autres personnes vivant dans d'autres villes, qui l'avaient entendu dire. Vous pouvez imaginer avec quel dégoût il a réagi, lui qui vit tout près de l'église, et qui sait ce qui se passe réellement. Steve Hill était l'orateur le soir où j'étais là. Le soir où je me trouvais à la réunion, Steve Hill était sur l'estrade. Il a raconté à l'auditoire que le taux de criminalité chez les jeunes avait chuté de treize pour cent. Le journal chrétien «Pentecostal Evangel» avait écrit, dans son édition du 10 novembre 1996, que le «taux de criminalité avait baissé.» Différents chiffres sont cités par diverses personnes, mais la réalité ne confirma pas ces témoignages. J'ai rencontré l'assistant administratif du shérif du comté d'Escambia. Voici ce qu'il m'a déclaré: «Le taux de criminalité a augmenté de 2,9 % entre 1995 et 1996. L'église de Brownsville se trouve dans ce comté, mais pas la ville de Pensacola. Quant à la ville de Pensacola elle-même, les chiffres sont variés. Les vols sont passés de 146 à 177. Les agressions sexuelles de 52 à 69. Les violences simples de 623 à 656, pour la même période. Les arrestations pour possession de drogue sont passées de 647 à 660. La police a reçu plus d'appels à l'aide en 1996 qu'au cours de chacune des cinq années précédentes. Dans d'autres domaines, les chiffres ont baissé: les meurtres, qui avaient atteint un maximum en 1993 (12/13), ont presque baissé de 50 % en 1994 (7/8), l'année précédant le réveil de Pensacola. Il y a eu six meurtres en 1995, et cinq en 1996. Toutes les statistiques sont dans mes dossiers. Steve Hill revendique de grands résultats dans les écoles publiques. Ce même soir, Steve Hill dit que lorsque le réveil a éclaté, il n'y avait que trois groupes d'élèves chrétiens dans toutes les écoles du comté. Il affirma qu'il y en avait aujourd'hui trente-deux, un groupe dans chaque école. Je suis personnellement allé trouver le Superintendant des Ecoles Publiques, ainsi que son adjoint, un proviseur de Lycée, un proviseur adjoint, un professeur principal, ainsi que plusieurs secrétaires. Aucune des affirmations de Steve Hill n'est vraie. Jim May, le Superintendant, m'a parlé avec beaucoup de chaleur de l'église de Brownsville, mais n'avait aucun chiffre concernant les groupes chrétiens dans les écoles publiques. Il n'en avait pas entendu parler et ne disposait d'aucun renseignement à ce sujet. D'autres personnes m'ont déclaré sans hésiter qu'il n'y avait eu aucun changement dans ces groupes chrétiens. Certains me firent des commentaires critiques, me disant que des professeurs avaient dû appeler des parents, pour venir chercher leurs enfants, car ils dérangeaient les cours par leurs mouvements saccadés, ou parce qu'ils tombaient par terre. Ce dont Steve Hill était le plus fier. Steve Hill nous a aussi dit que les voitures de police venaient déposer devant l'église des adolescents qu'ils venaient d'arrêter, pour qu'ils soient sauvés. J'avais déjà entendu cette histoire sur des bandes vidéo de leurs réunions. C'était donc l'une de leurs histoires favorites. La foule s'excite beaucoup quand Hill raconte cela. J'en ai parlé au Chef de la Police et à l'assistant administratif du shérif. Cette information est sans aucun fondement. Les responsables de la police du comté, comme ceux de la police municipale, m'ont tous dit que si un policier quelconque faisait cela, il serait immédiatement licencié. En fait, une telle action serait illégale. Elle serait même contraire à l'Évangile, car il est écrit «Que celui qui veut, prenne de l'eau de la vie, gratuitement» (Apocalypse 22: 17). Voici le genre de choses qu'on appelle des témoignages évangéliques. Le jour du jugement, je crains que ces supercheries soient appelées d'une autre manière. © Source: Parole de Vie Retour |
Geoffroy Stevenson, un des artistes de Mission 90 (Utrecht, Hollande), pense que la communication actuelle a acquis une telle rapidité et pris une telle ampleur universelle et professionnelle, que la plupart des gens n'écoutent et ne regardent plus que ce qui est savamment présenté: histoire flash, extraordinaires et frappantes, d'où la faveur dont jouisse actuellement le théâtre, la narration, la danse, le mime. Voilà pourquoi Geoffroy Stevenson préconise l'évangélisation muette et déclare: «Je prêche sans parole, mais de tout mon corps». Aussi fut-il présenté dans TEMA INFO (7/1989) comme le seul que vous n'entendrez pas à Mission 90. Rappelons simplement ce que disait l'apôtre Paul: La foi vient de ce qu'en entend et ce qu'on entend vient de la Parole de Christ (Romains 10: 17). Les mimes – comédiens – acteurs artistes se produisant dans les manifestations chrétiennes d'aujourd'hui diraient plutôt: «La foi vient de ce qu'on voit et ce qu'on voit est une mise en scène artistique de la Parole de Dieu». Or cette pratique nous paraît bibliquement contestable même si elle jouit de la faveur du public. J. H.
© La Bonne Nouvelle 5/ 90 Retour |
Article rédigé en 1996 par B.M. Rocine, et distribué par: "The Church of the Living Word, Inc", 5963 Court St. Road, Syracuse, N.Y. 13206, USA. Reproduction autorisée pourvu qu'elle soit intégrale. L'original anglais de cet article est publié par Banner Ministries, http://www.banner.org. NdE : «Promise Keepers» signifie en français: «Les Gardiens de la Promesse.» Dans toute la traduction française de cet article, nous conserverons l'appellation anglaise de «Promise Keepers,» souvent présentée sous son sigle PK.
Promise Keepers est une nouvelle organisation chrétienne qui regroupe exclusivement des hommes. Elle est très dynamique et en pleine croissance. Ce mouvement est surtout connu pour ses rassemblements de masse dans les stades. Ces rassemblements ont attiré des milliers d'hommes au cours de ces dernières années. Le thème central de cette organisation, d'où elle tire son nom, est une cérémonie d'initiation, au cours de laquelle les participants prêtent serment de garder sept promesses, avec l'aide des autres hommes de l'organisation. Cet article présente, à l'intention des Chrétiens, une évaluation des promesses que les PK s'engagent par serment à respecter, au cours de leur initiation dans l'organisation. Dans ces temps difficiles de confusion spirituelle, nous devons être très prudents en ce qui concerne les directions dans lesquelles certains responsables veulent nous engager. Les Chrétiens sages savent que les noms célèbres et les grandes organisations ne garantissent aucunement que la direction qu'ils indiquent soit la bonne. Christ nous a prévenus «Plusieurs faux prophètes s'élèveront, et ils séduiront beaucoup de gens» Matthieu 24:11). Faut-il prêter serment? La Parole de Dieu nous enseigne beaucoup de choses en ce qui concerne les serments et les promesses. Elle nous met souvent en garde à ce sujet. Voici ce que Christ dit: «Vous avez encore appris qu'il a été dit aux anciens: Tu ne te parjureras point, mais tu t'acquitteras envers le Seigneur de ce que tu as déclaré par serment. Mais moi, je vous dis de ne jurer aucunement, ni par le ciel, parce que c'est le trône de Dieu; ni par la terre, parce que c'est son marchepied; ni par Jérusalem, parce que c'est la ville du grand roi. Ne jure pas non plus par ta tête, car tu ne peux rendre blanc ou noir un seul cheveu. Que votre parole soit oui, oui, non, non; ce qu'on y ajoute vient du malin» (Matthieu 5:33-37). Le Livre des Proverbes nous parle aussi de certains serments hâtifs: «Si tu es enlacé par les paroles de ta bouche, si tu es pris par les paroles de ta bouche, fais donc ceci, mon fils, dégage-toi...» (Proverbes 6:2-3). Le serment des Promise Keepers. Ces promesses sont-elles sans danger? Se peut-il qu'elles représentent un piège? On promet à ces hommes la force, des relations solides et la victoire. Mais ne lie-t-on pas des hommes dans une situation où ils vont se retrouver dans le compromis et la désobéissance envers Dieu? Voici la liste de ces promesses:
«Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force. Et: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n'y a pas d'autre commandement plus grand que ceux-là» (Marc 12:30-31). «Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde» Matthieu 28:19-20). Que peut-on lire entre les lignes? Un Chrétien peut-il s'engager dans un tel pacte? Nous devons être certainement très prudent avant de poser notre signature en bas d'une page. Personne ne se contente normalement d'un examen superficiel d'un contrat, lorsqu'il s'agit par exemple de l'achat d'une voiture ou d'une maison, ou de l'acquisition d'une carte de crédit. Les questions spirituelles exigent qu'on les considère encore plus attentivement. Qui accepterait de se laisser escroquer? Pour commencer, aucun Chrétien ne peut apparemment trouver de problème dans les promesses 1, 3, 4 ou 7. Normalement, et heureusement, aucun Chrétien ne trouverait d'objection à respecter de tels engagements, si on les considère dans leur sens littéral. Mais il faut savoir si les rédacteurs de ce pacte n'avaient pas quelques arrière-pensées. Pour illustrer ce que je veux dire, rappelez-vous, dans le Livre des Actes, au chapitre 16, versets 16-18, cette femme qui avait un esprit de divination, et qui suivait Paul et Barnabas en proclamant: «Ces hommes sont les serviteurs du Dieu Très Haut, et ils vous annoncent la voie du salut.» Ses paroles étaient vraies. Cependant, Paul et Barnabas ne l'ont pas invitée à les accompagner dans leur tournée. Au contraire, Paul l'a délivrée d'un mauvais esprit. Un mauvais esprit peut inspirer des paroles justes. Paul ne voulait en aucun cas être associé à cette femme. Les promesses que doivent tenir les Promise Keepers vont les placer devant des choix délicats. Si un Chrétien s'engage à respecter ces sept promesses, laquelle devra-t-il rompre, quand il s'apercevra que certaines de ces promesses l'enferment dans des contradictions? Faut-il obéir à la Parole de Dieu, ou dépasser les barrières entre dénominations? Nous devons étudier de plus près les implications pratiques de toutes ces promesses. Si nous devons obéir à la Parole de Dieu (promesse 1), se peut-il que nous soyons obligés de garder certaines barrières intactes, vis-à-vis de dénominations qui n'obéissent pas à cette Parole? Il faudrait alors désobéir à la promesse 6. Un Chrétien ne devrait pas entretenir de relations avec ceux qui prêchent un autre Évangile, ou qui ajoutent d'autres doctrines à l'Évangile, même si ces doctrines sont enveloppées dans un habillage chrétien. S'il faut choisir entre l'unité et la vérité, un Chrétien doit choisir la vérité. Un PK Chrétien serait donc obligé de rompre l'une de ses promesses. Ou alors il est obligé d'avaler une couleuvre. Il n'est plus un «Gardien de la Promesse,» mais un «Briseur de la Promesse»! Faut-il se garder pur dans le domaine spirituel, ou soutenir une mauvaise église? Comment un Chrétien peut-il se conserver pur, comme l'exige la promesse 3, s'il doit en même temps soutenir une fausse église chrétienne, ou un pasteur qui enseigne des mensonges, comme l'exige la promesse 5? Si un Chrétien veut consacrer à nouveau sa vie au Seigneur, pour se garder spirituellement pur, il se peut qu'il ait à se séparer de son église ou de son pasteur, si ceux-ci sont dans l'erreur. Quelle promesse le PK devra-t-il rompre cette fois? Un Chrétien fait une grave erreur lorsqu'il consacre son temps et ses ressources pour défendre une mauvaise église, comme la promesse 5 l'exige.
Faut-il obéir à la Grande Commission, ou tolérer des religions mortes? Dans ce cas, le mouvement des Promise Keepers dit ce qu'il faut faire en pratique. Considérez le dilemme d'un Chrétien qui se trouverait dans la situation suivante: Un vrai Chrétien est invité à une réunion de masse des PK. Il a déjà décidé (comme il doit le faire) d'obéir à la Grande Commission de Christ, et qui correspond à la promesse 7: «Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde» Matthieu 28:19-20). Ce Chrétien veut témoigner à des âmes perdues et leur dire qu'il connaît Christ d'une manière personnelle, et pas seulement à la suite d'une simple acceptation intellectuelle du Seigneur. Ce Chrétien est passé par la repentance. Le Seigneur lui a pardonné ses péchés et l'a transformé. Il se peut que ce Chrétien ait été élevé dans une certaine connaissance religieuse de Christ et de la Bible, et qu'il ait fréquenté une église ou une autre. Mais cela ne lui a pas apporté grand-chose. Un jour, il a su ce que signifiait cette parole de Jésus: «Il faut que vous naissiez de nouveau» (Jean 3:7). Un ami ou un collègue lui a annoncé l'Évangile, parce qu'il avait lui-même connu la grâce salvatrice de Dieu. Il a cru au message de l'Évangile. À présent qu'il est Chrétien, son coeur brûle du désir de conduire des pécheurs au Seigneur Jésus-Christ, et à la merveilleuse réalité de la nouvelle naissance. Cependant, ce Chrétien désireux de témoigner en est empêché, car on lui dit, dans son rassemblement PK: «Ne le fais pas!» Ce Chrétien s'aperçoit alors qu'il se trouve engagé par inadvertance dans une organisation dont les responsables, qui se proclament pourtant nés de nouveau, lui disent: «Tu ne dois pas partager ta foi ici! Ferme ta bouche!» En effet, la promesse 6 exige en fait que les Chrétiens PK ne doivent pas parler entre eux de la voie du salut. Selon cette promesse, chaque PK doit accepter celui qui est assis à côté de lui dans le stade comme son frère spirituel, même si cet homme est lié dans une fausse religion ou une religion morte. Par exemple, au cours d'une réunion de masse des PK qui s'est tenue en 1996 à Syracuse, dans l'état de New York, Bill McCartney, responsable national des PK, n'a presque pas mentionné Christ dans son discours, devant près de 28.000 hommes. Son message n'a été qu'une vague exhortation à aimer Dieu et son prochain, sans aucune explication claire des principes essentiels de la doctrine du salut: «Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme, qui s'est donné lui-même en rançon pour tous» (1 Timothée 2:5-6). «Il n'y a de salut en aucun autre; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés» (Actes 4:12). «Jésus lui dit: Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi» (Jean 14:6). Au lieu de cela, McCartney a consacré la plus grande partie de son discours à raconter de bonnes histoires de football américain, et à encourager les participants à améliorer leurs relations avec leurs épouses et leurs amis. Même dans les dernières minutes de son discours plein de piquant, McCartney n'a fait aucun appel pour que des âmes perdues se tournent vers Christ pour leur salut. Il a constamment parlé de Dieu en l'appelant «Notre Père.» Comment pouvait-il savoir si ces 28.000 personnes qu'il ne connaissait pas avaient vraiment Dieu pour Père? Dans Jean 8:44, Jésus Lui-même dit que les hommes peuvent avoir le diable pour père. Il est honteux de voir que McCartney n'a même pas pensé qu'il puisse y avoir dans cet auditorium un seul homme qui ait besoin d'être sauvé! Au contraire, le point sur lequel McCartney a le plus insisté a été une exhortation à assister au rassemblement de masse qui devait se tenir à Washington en 1997. Il a fait croire à tout le monde que tout le monde était en réalité sauvé! Puis James Ryle a pris la parole. Ryle est le propre pasteur de Bill McCartney, et membre du Comité Directeur des PK. Son discours a été encore plus dangereux que l'Évangile social prêché par McCartney. Contrairement à McCartney, Ryle a bien parlé de Christ, mais d'une manière qui ne correspondait pas du tout à la vérité de la Bible. Parlant de l'oeuvre de Christ, il a proclamé: «Savez-vous pourquoi c'est si facile d'être sauvé? Je n'ai même pas besoin de vous dire que vous pouvez être sauvés! Vous avez déjà été sauvés! Pourquoi ne l'acceptez-vous pas? (Tout le monde applaudit et crie de joie). Je vous demande de taper sur l'épaule du gars qui est à côté de vous, et de lui dire: «Hé, il parle de toi!» (La foule le fait). L'enseignement de Ryle ne résiste pas à une présentation saine de la doctrine biblique du salut. Un seul verset ne suffirait pas pour réfuter la présomption de Ryle, mais ces paroles de Christ permettent sans doute de bien régler le problème: «Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la trouvera» Matthieu 16:25). «Mais celui qui persévérera jusqu'à la fin sera sauvé» Matthieu 24:13). «Celui qui croit au Fils a la vie éternelle; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui» (Jean 3:36). «Ceux qui me disent: Seigneur, Seigneur! n'entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux» (Matthieu 7:2 1). Écoutez-moi, frères Chrétiens: Le Seigneur ne veut pas que vous fassiez une promesse qui vous lie dans le compromis! Comment pouvez-vous être un homme intègre et tolérer en même temps les fausses croyances des autres PK, alors que votre coeur brûle de leur partager un Évangile qui les libérera? Dans notre société, la tolérance n'a pas produit de bons résultats. Grâce au libéralisme ambiant, nous voyons se développer partout la rébellion et la violence. Allons-nous laisser à présent ces libéraux établir leurs forteresses dans le dernier bastion de la vérité sur cette terre, c'est-à-dire la véritable Église de Jésus-Christ? Refusons que l'Église aille plus loin dans l'acceptation impie du péché, de l'esprit du monde et des fausses doctrines. Elle est déjà allée trop loin dans ces domaines! Ne nous laissons pas enfermer dans une organisation para religieuse qui veut nous faire promettre de compromettre la saine doctrine biblique En plein compromis avec le Catholicisme. Les PK disent partout que les Catholiques sont invités, en tant que frères en Christ, à faire partie de leur organisation. Bill McCartney, responsable des PK, répète que les PK ne doivent pas s'occuper de savoir si les autres sont Catholiques ou non. Jack Hayford est l'auteur du texte des sept promesses des PK. Il a écrit par ailleurs dans ce texte, à la page 19: «Notre adoration est centrée autour de la table du Seigneur. Qu'on l'appelle Communion, Eucharistie, Messe, ou Sainte Cène, nous sommes tous appelés à participer à ce moment central de l'adoration chrétienne.» Il n'est pas possible de mettre tous ces rites sur le même plan! Les rites catholiques sont blasphématoires. En outre, un Catholique membre des PK est lié par une liturgie morte. Contrairement aux ordres de Christ, il continue à appeler son prêtre «Mon Père.» Il croit qu'il est né de nouveau quand on l'a baptisé alors qu'il était un nourrisson. Il prie Marie, qu'il appelle la Reine du Ciel et la Mère de Dieu, pour obtenir la grâce et le pardon du Seigneur. Il achète des livres de messe, brûle des cierges, et prie pour le salut des morts. Il croit qu'il ira au Purgatoire pour finir d'y expier ses péchés. Son Pape a autant d'autorité pour lui que la Bible en a pour les vrais Chrétiens. Toutes ces croyances sont tragiquement dans l'erreur. Il est certain que nous aimons les Catholiques. Il faut les aimer, pour qu'ils puissent être sauvés. Ils ont besoin d'être aimés pour qu'ils puissent entrer dans le Royaume de Dieu, grâce à la vérité de l'Évangile, telle qu'elle est présentée dans la Bible. Mais aucun PK ne peut annoncer l'Évangile à un Catholique, parce que les PK ont juré de considérer le catholicisme comme une dénomination chrétienne acceptable. On ne permet aucune évangélisation entre PK. Si un PK commence à évangéliser un autre PK, il se place en situation difficile. Les PK préfèrent sceller le sort des Catholiques, en les enfermant dans leur perdition. Par conséquent, il est impossible à un PK de respecter en même temps les promesses 6 et 7. Il n'est pas étonnant que le Seigneur nous ait recommandé de ne jamais faire de serment, mais de nous contenter de dire oui ou non. Le prêtre catholique Christian Van Leifde a effectué une étude du mouvement des Promise Keepers, intitulée «Promise Keepers, Catholics and Mormons... Together» (Les Promise Keepers, les Catholiques et les Mormons... ensemble), Bobgan et Bobgan, 1995. Voici un extrait de son étude, qui nous montre comment les Catholiques et les membres d'autres dénominations non chrétiennes se sentent bien intégrés au milieu des PK: «Aucune des doctrines des PK ne doit causer d'inquiétude à l'Église Catholique. Les PK insistent très fortement sur la nécessité pour chacun de rester dans son église, congrégation ou paroisse, pour y devenir un laïc actif... Les PK ne font aucune tentative de prosélytisme. Ils n'essayent pas d'attirer les hommes d'une église dans une autre église.» Que faire quand on a signé un mauvais contrat? Les promesses des PK sont contradictoires parce qu'elles ne sont pas toutes bibliques. L'initiation dans le mouvement des PK revient à signer un mauvais contrat, qui n'est pas biblique. J'ai un jour fait des démarches pour acheter une maison. Mon avocat m'a informé que mon vendeur ne pouvait pas me présenter un contrat parfaitement légal et en règle. Il me dit que si je voulais conclure cette affaire, il ne me représenterait plus. Je rompis immédiatement les négociations, et je me retirai avec mon avocat. Il n'a pas fallu longtemps pour me convaincre. Qui n'aurait pas agi de même? De même, un homme Chrétien devrait rompre son contrat avec le mouvement des PK. C'est un contrat illégal. Ce ne sont pas les dirigeants des PK qui vont le changer. Certains peuvent se demander s'ils ne pourraient pas quand même assister aux manifestations de masse, simplement pour l'excitation, les encouragements ou la communion qu'ils peuvent y trouver, pourvu qu'ils ne fassent aucun serment. Mais, au beau milieu de la manifestation, il faut prêter serment. Si la partie essentielle d'une manifestation ou d'un mouvement n'est pas en accord avec la Bible, comment un Chrétien intègre peut-il accepter d'y participer? Comment peut-il y consacrer son temps, ses efforts et son argent, même un tant soit peu? Quelques problèmes supplémentaires. Le caractère défectueux du serment prononcé par les PK doit alerter notre esprit, et nous faire penser qu'il peut exister dans ce mouvement d'autres erreurs. En fait, il existe effectivement d'autres erreurs, dont voici un bref exposé: ¥ La Bible ne mentionne aucun exemple d'une organisation semblable à celle des PK. L'existence même d'une telle organisation sape la foi des Chrétiens, car le Seigneur a prévu que ce sont les églises locales qui pourvoient aux besoins de Ses brebis. L'Église doit faire confiance à ce passage d'Éphésiens 4:11-12: «Et il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs, pour le perfectionnement des saints en vue de l'oeuvre du ministère et de l'édification du corps de Christ.» ¥ Une organisation entièrement masculine est une source de division. Certes, il est bon de rapprocher les hommes de différentes races. Mais que fait-on de Galates 3:28: «Il n'y a plus ni Juif ni Grec, il n'y a plus ni esclave ni libre, il n'y a plus ni homme ni femme; car tous vous êtes un en Jésus-Christ.» ¥ Certaines doctrines des PK présentent un mélange impie de Nouvel Âge, de psychologie jungienne, et d'images tirées de la Bible. Par exemple, le livre de Robert Hicks, «The Masculine Journey» (Le voyage masculin) se vend comme des petits pains dans les conventions des PK. Hicks y écrit ceci, à la page 51: «Dieu nous appelle à L'adorer comme des hommes pourvus d'un phallus.» Il y soutient aussi que les hommes devraient célébrer la perte de leur virginité! «Je suis sûr que beaucoup me reprocheraient vertement de vouloir célébrer une expérience qui constitue un péché... Mais au lieu de bondir sur un jeune qui vient de faire une première expérience avec la drogue ou le sexe, nous devrions considérer cet acte comme un moment propice à recevoir un enseignement, et comme un rite de passage» (page 177). Il a rédigé également un livre d'exercices pratiques, qui est aussi vendu dans les conventions des PK. Dans ce livre, il demande aux hommes de se raconter mutuellement les rites d'initiation phallique auxquels ils ont pu participer. Hicks n'est pas le seul à avoir ce point de vue perverti. Le psychologue soi-disant chrétien Jack Hayford, dans un discours fait en 1994 au cours d'une convention PK à Anaheim, en Californie, a expliqué quelles étaient les trois raisons de la circoncision dans l'Ancien Testament: 1) Dieu voulait toucher l'identité des hommes dans ce qu'ils ont de plus masculin. 2) Dieu voulait toucher les hommes dans leurs parties les plus secrètes et les plus personnelles. 3) Dieu voulait toucher la partie créatrice des hommes. ¥ James Ryle, pasteur et mentor du dirigeant des PK, Bill McCartney, fait aussi partie du Comité Directeur des PK. Ryle est une sorte de «bombardier fou» qui a prophétisé certaines choses horribles, comme une guerre civile entre Chrétiens à propos du mouvement de Toronto et de la folie du «Saint Rire.» C'est aussi lui qui a affirmé que les Beatles (oui, le groupe de rock!) ont été appelés et oints par Dieu pour lancer un réveil mondial, mais qu'ils se sont détournés de Dieu. ¥ McCartney n'a pas une vision biblique de l'amour, qui est le commandement principal de la Bible. Comme Ryle, il parle souvent de la «Grande Armée de Dieu,» et applique la même tactique: «Venez avec nous, sinon la condamnation vous attend!» Au cours de la convention des PK de Detroit, en 1995, il a dit: «Nous sommes en train de rassembler une grande armée. Celle des hommes chrétiens de ce pays. Cependant, nos dirigeants, notre clergé, ne portent pas l'uniforme! Notre clergé est divisé! Maintenant, écoutez-moi, les hommes! Notre convention tombe le jour de la Saint Valentin. Je crois que nous allons avoir un autre massacre de la Saint Valentin! Le Dieu Tout-Puissant va déchirer le coeur de nos dirigeants Je crois qu'Il se prépare à les conduire dans l'unité. Un seul groupe de dirigeants unis Il faut que nos dirigeants soient unis! Nous voulons un seul groupe de dirigeants unis!»
Pasteurs, aimeriez-vous recevoir vos ordres de marche du Capitaine McCartney? On ne peut certainement reprocher à aucun pasteur d'avoir répondu à l'appel de Dieu, de travailler pour la Parole de Dieu, et de consacrer sa vie au service du Corps de Christ! Le Capitaine McCartney n'est pas qualifié pour occuper une place de responsable ou d'ancien dans l'Église, selon 1 Timothée 3:6: «Il ne faut pas qu'il soit un nouveau converti, de peur qu'enflé d'orgueil il ne tombe sous le jugement du diable.» Le fait d'utiliser l'image du massacre de la Saint Valentin n'était certainement pas inspiré du Saint-Esprit. (NdE : Il s'est apparemment passé un massacre le jour de la Saint Valentin aux États-Unis. Il ne s'agit pas d'une allusion à la fête des amoureux! McCartney veut dire que Dieu va «massacrer» les pasteurs récalcitrants.) Contrairement à la vision apparemment plus élevée de McCartney, la vision du Seigneur, celle de la Bible, ne demande pas aux Chrétiens d'agir sans se soucier des anciens de l'église locale. Dans Actes 15, par exemple, les apôtres eux-mêmes s'en sont remis au jugement de toute l'église de Jérusalem. Mais ce jugement s'est exprimé par la bouche du berger de cette église, l'apôtre Jacques. Paul et Barnabas, arrivés récemment d'Antioche, n'ont certainement pas voulu passer par-dessus les anciens de l'église de Jérusalem. À Jérusalem, ils étaient hors des limites de l'autorité que leur avait conférée le Seigneur à Antioche. L'église locale est dirigée par des anciens locaux. C'est ainsi que Dieu l'a prévu, dans Son souci de garantir la sécurité du troupeau. De cette manière, si un ancien s'égare, les dommages sont limités au niveau local. En conclusion. Cet article expose un certain nombre de problèmes très graves concernant le Mouvement des Promise Keepers. Ces paroles du Livre des Proverbes constituent un avertissement sérieux: «Si tu es enlacé par les paroles de ta bouche, si tu es pris par les paroles de ta bouche, fais donc ceci, mon fils, dégage-toi...» (Proverbes 6:2-3). Personne ne veut être enlacé ni pris. Ce passage des Proverbes nous demande de nous tenir à l'écart du serment des PK, qui est, du moins en partie, anti-biblique, et rempli de contradictions. Nous avons également soulevé un certain nombre d'autres problèmes concernant ce mouvement dans son ensemble. Nous devons certainement prier pour que les hommes ne soient pas attirés par des personnalités célèbres ni par la masse des adhérents d'un mouvement, au point d'accepter des compromis dangereux avec des fausses religions et des pratiques psychotechniques mondaines et perverties, et d'adhérer à une vision non biblique et incontrôlable. Il est écrit dans le Psaume 18:31: «Les voies de Dieu sont parfaites, La parole de l'Éternel est éprouvée.» Le Seigneur nous a déjà donné dans Sa Sainte Parole tout ce dont nous avons besoin. N'essayons pas d'y ajouter les petits suppléments que nous pourrions imaginer!
Additif de Parole de Vie: Dans un excellent article de fond sur les Promise Keepers, publié par «The Christian Conscience,» Box 17346, Des Moines, IA 50317, USA, Lynn et Sarah Leslie signalent un article du «Dallas/Fort Worth Heritage de juin 1995, intitulé «Promise Keepers: Growth and Caution» (Les PK, croissance et dangers). L'auteur de cet article, Chris Corbett, révèle la relation étroite qui existe entre le Mouvement des Promise Keepers et le Mouvement Vineyard. Bill McCartney, fondateur des PK, appartient à une église Vineyard, tout comme Randy Phillips, Président des PK, et James Ryle, membre du Comité Directeur des PK. Ryle est en outre le propre pasteur de McCartney et de Phillips. Corbett souligne que le Mouvement Vineyard est très controversé au sein du pentecôtisme. Parmi les détracteurs importants de ce mouvement figure en particulier David Wilkerson. C'est au sein de Vineyard qu'a débuté le phénomène de Toronto, avec toutes ses manifestations bien connues à présent, et ses prolongements dans le «réveil» de Pensacola. Le Mouvement Vineyard a été fondé par John Wimber, qui enseignait les doctrines hérétiques de la Pluie de l'Arrière Saison. Tous ceux qui sont impliqués dans les PK feraient bien d'étudier soigneusement les doctrines du Mouvement Vineyard, afin de discerner leur influence sur les PK. Ces doctrines sont elles-mêmes fortement influencées par les idées gnostiques, une antique hérésie qui a toujours essayé de s'introduire dans l'Église. L'idée essentielle du gnosticisme est que les hommes peuvent devenir des dieux, en recevant des révélations supérieures et en passant par une initiation progressive, sous la conduite de Maîtres éclairés. Parmi les nombreux responsables chrétiens actuels qui défendent tout ou partie de ces idées figurent en particulier Kenneth Copeland, John Wimber, Francis Frangipane, Rick Joyner, Earl Paulk, Paul Cain, et Pat Robertson. On peut y ajouter Howard Rodney-Browne, l'initiateur du «Saint Rire,» et James Ryle, des Promise Keepers. Pour un exposé succinct, mais complet, des doctrines gnostiques dans l'Église, veuillez consulter les autres articles de notre site http://www.paroledevie.org, en particulier le N° A 24: Au-delà de Toronto. © Source: Parole de Vie Retour |
(«Des hommes qui tiennent leurs promesses»)
Depuis sept ans existe aux États-Unis une organisation masculine qui compte déjà 2 millions de membres liés par un engagement personnel d'ordre éthique. Tout comme la «bénédiction de Toronto», ce mouvement est issu des Églises «Vineyard» fondées par John Wimber, et est placé sous l'influence d'hommes favorables au charismatisme de la «troisième vague». Le «père» des «Promise Keepers» est McCartney (Denver) qui aspire à un réveil masculin qui transformerait le mariage, les foyers et la société. Il sut motiver et enthousiasmer une foule d'hommes et en rassembla en un premier congrès 22000 dans un stade (1992). Puis ce furent 52 000, 280 000, 727 000 et un million en 1997 à Washington. Les orateurs de ces congrès ont été Bill Bright, Charles Colson, Larry Grabb, Bill Hybels, Luis Palau, etc. Des responsables de «Jeunesse en mission», de «Campus pour Christ» et d'autres organisations mondiales s'y engagèrent. Le mouvement prit pied en Allemagne sous l'impulsion de leaders charismatiques. En Suisse alémanique des représentants de l'église charismatique «Basileia-Vineyard» (Toronto) à Berne s'y associèrent. Dès 1990 un mouvement semblable vit le jour en Suisse romande sous le nom de «Forum des hommes»3, qui entretient des contacts réguliers avec les responsables suisses allemands de «Promise Keepers» en vue d'actions communes par-dessus les frontières linguistiques et ecclésiastiques. Il y a présentement des «Promise Keepers» dans plus de 40 pays. Les sept promesses Les «Promise Keepers» (PK) s'engagent par sept promesses à savoir :
. Surmonter les barrières? Il faut bien sûr surmonter les barrières raciales. Dans un même ordre d'idées, pourquoi les femmes, gardiennes du foyer par excellence, sont-elles exclues du mouvement? Et vu qu'il comporte bon nombre de charismatiques, des évangéliques et des membres des églises multitudinistes protestantes et catholiques, il importe de bien considérer ce que l'on entend par surmonter les barrières des dénominations pour manifester la force de l'unité (voir la 6e promesse). C'est là un langage et un engagement à résonance oecuménique qui révèle l'orientation de ses dirigeants. Aux États-Unis, catholiques et mormons sont admis, s'ils souscrivent aux 7 promesses. Il semble qu'à cette même condition, n'importe qui doit pouvoir être reçu, quels que soient par ailleurs le milieu auquel il appartient et les doctrines qu'il professe. Où est, alors, l'honneur dû à Jésus-Christ, et qu'en est-il de l'obéissance à sa Parole? (1ère promesse). Et que devient la «pureté spirituelle»? (3e promesse). Il est aussi recommandé d'éviter d'aborder entre PK des thèmes comme: la sécurité éternelle des croyants, les dons de l'Esprit (charismes), le baptême, l'«Enlèvement de l'Église», les sacrements et rites, car, dit-on, les doctrines divergentes font obstacle à l'unité. Mais alors l'unité primerait-elle la Vérité? On ne surmonte pas les barrières des dénominations en évitant d'en parler. Il faut, au contraire, les examiner à la lumière de la Bible et éviter tout ce qui prête à confusion. L'apôtre Jean écrit : «Si nous marchons dans la lumière, comme il (Dieu) est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus nous purifie de tout péché.» (l Jean 1 : 7) Il ne saurait donc y avoir de réelle communion là où une spiritualité brumeuse voile certaines vérités bibliques, empêchant ainsi la marche dans la lumière. Une grave question Si l'engagement pris à la conversion était toujours sérieux et bien fondé sur la Parole de Dieu, le chrétien n'aurait pas besoin de se «reconvertir» en prenant par la suite de nouveaux engagements spirituels et moraux. Mais on pourrait nous répliquer que si l'Évangile était toujours prêché avec toutes ses implications spirituelles et morales, les conversions seraient moins superficielles, c'est-à-dire plus authentiques, en vertu d'une vraie repentance. On a l'impression que les églises locales ne suffisent plus à certains chrétiens. Seraient-elles devenues à ce point déficientes qu'elles ne soient plus en mesure d'apporter un enseignement biblique clair et intégral sur la conduite morale du chrétien? Faudrait-il alors remonter encore plus haut et se demander s'il n'y a pas des lacunes dans la formation des serviteurs de Dieu? Matière à réflexion pour les responsables d'églises et en premier lieu pour ceux qui les forment. Mais il se pourrait aussi que l'enseignement donné dans les églises qui s'efforcent d'être fidèles à la Parole de Dieu ne soit plus accepté par ceux qui se sont ouverts à toutes sortes de courants à la mode. Qu'est-ce qui pousse donc des chrétiens des milieux les plus divers à courir d'une manifestation à l'autre, d'un séminaire à l'autre, d'un festival à l'autre, d'un congrès à l'autre... Certains diront peut-être que c'est le désir d'apprendre à mieux servir et louer Dieu, de vivre une vie de couple et de famille plus équilibrée, de rendre un meilleur témoignage, etc. Pour d'autres c'est tout simplement l'attrait de l'ambiance, de la nouveauté, de la variété, du nombre, le besoin de voir et d'entendre d'autres personnes, bref de s'«aérer» et de s'«éclater» qui leur donne ainsi la bougeotte. Conclusion La tendance à rassembler des charismatiques, évangéliques, protestants, catholiques et autres dans des entreprises communes est dans le vent. Cela se fait au nom d'une notion de tolérance et de charité qui favorise la confusion. Dans le mouvement des PK on met l'accent sur l'acceptation mutuelle, l'expérience, les sentiments, l'«amour de soi», etc. Il y est dit: «Je ne suis pas ici pour te changer, tu n'es pas ici pour me changer. La pleine acceptation crée un lieu où chaque homme peut rester soi-même.» Cette psychologie, toute humaniste, ne se fonde évidemment pas sur la Parole de Dieu. Bien sûr que chacun doit rester soi-même et respecter la personnalité d'autrui, mais cela ne veut pas dire que nous ne devons pas essayer d'éclairer notre frère – ou accepter d'être éclairés par lui – lorsque nous constatons des carences ou des déficiences. Le chrétien conscient de ses responsabilités ne doit pas taire certaines vérités bibliques pour obtenir une plus grande audience, ou pour réaliser superficiellement une plus grande manifestation d'unité. Nous devons plutôt annoncer tout le conseil de Dieu sans en rien cacher (Actes 20: 27) en nous exhortant et en nous édifiant mutuellement pour croître à tous égards en celui qui est le chef, Christ (Eph. 4: 15). Mais dans la mesure où les églises cessent de dénoncer clairement les moeurs dégradées de notre époque et d'appeler leurs membres à prendre position contre l'infidélité et l'immoralité ambiantes, Dieu peut permettre que cela se fasse par d'autres voix et voies, et il nous faut louer le Seigneur quand des chrétiens, hommes et femmes, changent de comportement dans leur vie personnelle, dans leur famille et dans la société par respect de la Parole de Dieu. Tout véritable chrétien doit être le sel de la terre et la lumière du monde (Mat. 5 : 13-14) en s'efforçant, par le Saint-Esprit, d'honorer son engagement dans la vie nouvelle en Christ, même s'il ne fait pas partie des «Promise Keepers», et si ses convictions bibliques fondamentales ne lui permettent pas de surmonter sans autre les barrières des dénominations. Jean Hoffmann Note La revue «The Banner of Truth», dans son numéro de novembre 1997, donne la recension de deux publications sur les «Promise Keepers», l'une en Angleterre, l'autre aux États-Unis. Ces études signalent le caractère douteux du mouvement, mettent en cause sa structure et son éthique, son statut para-ecclésiastique, sa psychologie au goût du jour et son agenda politique. Plus grave encore, elles révèlent qu'un livre de Robert Hicks et Dietrich Gruen, «The Masculine Journey» (L'Itinéraire Masculin), qui sert de base au Manuel du mouvement, s'inspire de la psychologie de Jung et des écrits du poète du Nouvel Age Robert Bly. Cela apparaît nettement dans le concept d'«Initiation Chrétienne» et de «Nouvel Ordre Chrétien» évoqué par Hicks. D'ailleurs, les écrits de celui-ci contiennent des éléments païens. P.-A. Dubois © La Bonne Nouvelle 3/98 ------------------------------------------------------------ |
PROMISE
KEEPERS: LES FEMMES SE RÉUNISSENT AU STADE Près de 30 000 femmes ont participé à la grande rencontre chrétienne organisée les 16 et 17 mai dans le stade du Rose Bowl à Pasadena. La manifestation était placée sous le slogan «Femmes choisies, filles du Roi». Depuis le lancement des rencontres des Promise Keepers, qui ont réuni 1,1 million de personnes en 22 rencontres en 1996, il s'agissait là du plus grand rassemblement de femmes chrétiennes aux États-Unis. Des femmes sont parfois venues de loin (Russie, Mongolie, Australie et Corée du Sud) pour participer à cette rencontre. Les organisateurs n'ont pas planifié d'éditions futures de cet évènement.
© AVÈNEMENT Juillet 1997 No 109 Retour |
QUAND
DES MIRACLES ÔTENT LA FOI
Des années durant, les services religieux de bon nombre de communautés chrétiennes charismatiques se déroulaient dans un désordre total. Les croyants criaient, se secouaient, riaient de manière hystérique et, finalement, tombaient à la renverse comme frappés par un éclair. (...) Ces rituels bizarres étaient connus sous le nom de «phénomènes de Toronto», et cela parce qu'ils avaient été observés pour la première fois dans la communauté Vineyard de la ville canadienne de Toronto. L'Esprit Saint répandait la bénédiction sur les vrais croyants, affirmaient les prédicateurs.
De l'or sortant d'un amalgame Ce phénomène s'est certes évanoui ces derniers temps. Avec les années qui passaient, les prédicateurs ont reconnu qu'il est scabreux de toujours pousser les croyants dans des régions limites psychiques. C'est pourquoi l'Église charismatique de Toronto présente, depuis le début mars, un miracle de remplacement. Après un culte, 50 croyants ont affirmé avoir découvert des obturations en or dans leurs dents. Certains prétendaient même que dix de leurs dents avaient été réparées avec de l'or et du platine d'une manière surnaturelle... Après une conférence, 198 chrétiens déclarèrent que le nouveau phénomène de Toronto avait aussi agi chez eux. En l'espace de trois semaines, 300 personnes firent état de plombages de dents effectués par Dieu. Pour beaucoup, ce n'était là qu'un demi-miracle; en effet, ils affirmèrent que des amalgames d'obturation existants s'étaient transformés en or. Rien d'étonnant à cela: que l'on éclaire l'intérieur d'une bouche avec une lampe de poche qui produit de la lumière jaune, et ces amalgames brillent comme de l'or.
«Ouvre ta bouche!» Les responsables spirituels sont persuadés que Dieu agit comme dentiste. Ils peuvent étayer ces guérisons miraculeuses par un passage biblique: «Ouvre ta bouche, et je la remplirai» (Ps. 81, 11). C'est faire preuve de beaucoup d'imagination que d'appliquer ce verset à des obturations de dents, d'autant plus qu'aux temps bibliques, l'odontologie n'était nulle part. Certains croyants se sont fait examiner la bouche par un dentiste, et ils ont essuyé une cruelle déception. Il s'est avéré que ce n'était pas Dieu qui avait foré, mais bien un homme de chair et de sang. Et ces déçus d'affirmer qu'ils avaient tout simplement oublié ce fait. Mais de telles communications n'empêchent pas les fondamentalistes chrétiens de croire ce nouveau phénomène de Toronto. Déjà, des informations semblables nous viennent d'Afrique du Sud, des USA, d'Australie et d'Angleterre... Le phénomène n'est pas nouveau. Il rôde depuis des années dans les milieux ésotériques. Ainsi, par exemple, en novembre 1995, le médium américain Paul Esch a, à la Maison du peuple de Zurich, transformé en or des amalgames dentaires lors d'une manifestation publique (prix d'entrée: 60 francs suisses). Du moins, il y croyait. (TAGES-ANZEIGER, 12.4.1999)
Qu'il soit possible d'apparemment opérer, au nom de Jésus, des miracles qui n'ont cependant rien à voir avec Lui, c'est ce qui ressort de ce passage de Matthieu 7, 21-23: «Ceux qui me disent: Seigneur, Seigneur! n'entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux Plusieurs me diront en ce jour-là: Seigneur, Seigneur, n'avons-nous pas prophétisé par ton nom? N'avons-nous pas chassé des démons par ton nom? Et n'avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom? Alors je leur dirai ouvertement: je ne vous ai jamais connus; retirez-vous de moi, vous qui commettez l'iniquité.» À l'évidence, le Seigneur parle ici de gens qui n'ont aucune relation intérieure avec Lui «Je ne vous ai jamais connus»), mais font un usage abusif de Son nom pour des «actes miraculeux». Il apparaît clairement de ce texte biblique que ce qu'ils réalisaient n'était pas selon la volonté du Père. Que le Seigneur les qualifie de «personnes qui pratiquent l'iniquité», cela dit tout.
Dans Son discours sur le temps de la fin, le Seigneur parle des signes annonciateurs de Sa venue; et Il dit entre autres: «Plusieurs faux prophètes s'élèveront, et ils séduiront beaucoup de gens» (Matth. 24, 11); et Il ajoute qu'ils «feront de grands prodiges et des miracles» (v. 24). Dans les Épîtres apostoliques, l'Assemblée est continuellement exhortée à ne pas se laisser séduire. Comment pouvons-nous aujourd'hui faire la distinction entre le vrai et le faux, entre les véritables actes miraculeux de Dieu et les mystifications?
Dans ces lettres apostoliques, la Bible met moins l'accent sur les signes et les miracles que sur une claire prédication de l'Évangile de Jésus-Christ et du salut intérieur de l'individu. Là où les soi-disant «guérisons» prennent la première place, il y a déjà une mauvaise interprétation d'un principe biblique. Dans la plupart des «réunions de guérison», c'est souvent l'homme qui est au centre. Certes, on parle aussi de Dieu, de Jésus et surtout du Saint-Esprit; mais si l'on y regarde de près, on constate qu'il s'agit essentiellement d'un show, d'argent et de glorification de l'homme. La Bible nous enseigne d'être sobres en toutes choses. Peut-on en dire autant de telles manifestations? À propos de ce «miracle» mentionné ci-dessus – des amalgames de plombage dentaire devenant de l'or –, on se pose des questions: À quoi bon tout cela? L'oeuvre de Dieu n'est-elle pas tournée ici en dérision? Peut-on rabaisser le Tout-Puissant à un tel niveau? Si l'on sort de son contexte cette parole du Psaume 81, 11: «Ouvre ta bouche, et je la remplirai» et si on en tord le sens, on transforme la vérité en mensonge. Un examen plus approfondi du phénomène montre que des gens ont été trompés et manipulés. De tels contes mensongers privent la chrétienté de sa crédibilité et déshonore gravement le Seigneur, ce qui peut même conduire à des persécutions de chrétiens, ainsi qu'il ressort des quelques lignes suivantes:
Un faiseur de miracles provoque la persécution de chrétiens La grave persécution de chrétiens en Inde est partiellement de «fabrication maison». Dans l'État indien de Gujarat, l'évangéliste guérisseur américain Morris Cerullo a plongé les habitants dans une profonde irritation dès qu'ils comprirent que ses «guérisons» étaient fausses. Sur ce, des Hindous radicaux s'en sont pris avec rage à des chrétiens, c'est ce qu'écrit Alexander Seibel dans «idea» après un voyage en Inde. Ce n'est pas la première fois que le pentecôtiste américain provoque des drames. En 1997, il a envoyé quatre millions de brochures évangéliques de sa propre confection à des foyers israéliens. En réaction, des Juifs orthodoxes en colère ont déposé un projet de loi réclamant l'interdiction de tout travail missionnaire parmi les Juifs. («DENNOCH» N° 4/1998) Aujourd'hui encore, Dieu peut opérer des miracles: Il est et reste tout-puissant! Nombreux déjà sont ceux qui ont été délivrés de l'esclavage de la drogue suite à leur conversion à Jésus; des malades ont été guéris après avoir trouvé la paix avec Dieu. Mais cela s'est fait le plus souvent de manière non spectaculaire, très sobrement. Il se peut aussi que quelqu'un obtienne la paix intérieure et le pardon de ses péchés sans que s'ensuive une guérison corporelle, la vie éternelle étant bien plus importante que la terrestre qui n'est que passagère. Dans l'Épître de Jacques, la Bible nous éclaire sur la façon dont les membres d'une assemblée chrétienne doivent agir en présence d'une maladie: «Quelqu'un parmi vous est-il malade? Qu'il appelle les anciens de l'Église, et que les anciens prient pour lui, en l'oignant d'huile au nom du Seigneur; la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera; et s'il a commis des péchés, il lui sera pardonné» (Jacq. 5, 14-15).
N.L. À propos de ce «miracle» – des amalgames de plombage dentaire devenant de l'or –, on se pose des questions: À quoi bon tout cela? L'oeuvre de Dieu n'est-elle pas tournée ici en dérision? © Appel de Minuit 07 / 1999 Retour |
QUE
SIGNIFIE «TOUTE L'ÉGLISE»? Concernant l'évangélisation de la France et du monde l'«Alliance Évangélique Française» a fait sienne une devise déjà utilisée précédemment ailleurs:... Apporter tout l'Évangile à toute la nation par toute l'Église» (IDEA, mai 1999). On peut se demander ce que l'on entend par «toute l'Église». S'agit-il vraiment de toutes les Églises, y compris toutes les Églises protestantes, orthodoxes, catholiques, évangéliques, baptistes, méthodistes, mennonites, charismatiques, pentecôtistes, adventistes, etc.? Ou
est-ce que les Églises qui ne participent pas à de telles
campagnes nationales ne sont tout simplement plus
considérées comme faisant partie de «toute l'Église»? Et à
supposer que des Églises modernistes pluralistes et que
l'Église catholique romaine y participent est-il pensable et
possible que toutes ces Églises puissent ensemble apporter,
«tout l'Évangile» et – rien que l'Évangile – alors que
plusieurs divergent fondamentalement sur les doctrines et
les pratiques? De tels slogans sont donc sujets à caution et
non conformes à la vérité. Pour être vrai il aurait fallu
dire: «Apporter certains éléments de l'Évangile à toute la
nation par certaines Églises». © La Bonne Nouvelle No 2 / 2000 Retour ------------------------------------------------------------ |
QUI
PRÉSIDE AUX «SOIRÉES DE LOUANGE»? Ces soirées lancées par «Jeunesse en Mission» (JEM), avec la participation des plus divers milieux et personnalités évangéliques, ont lieu périodiquement dans plusieurs localités en Suisse romande: Lausanne, Neuchâtel, Yverdon, Reconvilier, avec des orateurs tels que Guy Chautems, Heinz Suter, Alain Choiquier, Marc Lüthi, Jean-Marc Houriet, Sylvain Freymond, André Normandin, Maurice Ray, Loren Cunningham, président et fondateur de JEM, maintenant de nouveau installé en Suisse romande. Cunningham est aussi l'auteur du livre «Est-ce bien toi, Seigneur?» qui contient des choses si aberrantes; qu'on ne comprend pas que des évangéliques puissent s'associer à de telles entreprises. Rappelons ici que lors de la conférence «Euro-Fire» en 1987 à Francfort, Cunningham avait «prophétisé» la chute du mur de Berlin et la réunification des deux Allemagnes, à condition que la «Déclaration de Berlin» (1909) soit rejetée et l'unité des chrétiens allemands réalisée préalablement. Par cette «Déclaration de Berlin» les évangéliques du début du siècle avaient dénoncé les erreurs du Pentecôtisme naissant. Or, le mur de Berlin est bien tombé (1989), mais ladite Déclaration n'a pas été désavouée ou retirée et l'unité chrétienne allemande ne s'est réalisée ni avant, ni après l'événement. Il ne s'agissait donc manifestement pas d'une authentique prophétie, car Dieu n'accomplit pas ses desseins à moitié. J.H. © La Bonne Nouvelle No 2 / 95 Retour |
RESCAPÉ
DE LA «BÉNÉDICTION DE TORONTO» ou le début de 6 mois de cauchemar dans ma vie
Cherchant la Vérité depuis quelques années, et ne parvenant pas à trouver ce qui comblerait le vide de ma vie, j'étais poussé à mettre fin à mes jours. Je rencontrai un collègue qui m'invita dans une Assemblée Évangélique libre. Je m'y rendis et je vis pour la première fois un phénomène qui m'attira: certains «chrétiens» assemblés en ce lieu riaient d'une manière incontrôlable; à l'instant même, je crus que là était la solution à mes problèmes de dépression, n'ayant plus ri, ni même souri depuis deux ans. Mais ce soir-là, je quittai ce lieu déçu, car Dieu ne semblait pas vouloir m'accorder la même «bénédiction». Je laissai ceci de côté et quelques jours plus tard, je me convertis au Dieu vivant de la Bible, reconnaissant que j'avais besoin d'un Sauveur, Jésus-Christ. Ainsi, je commençai cette vie nouvelle et décidai de fréquenter l'Assemblée où ces «chrétiens» semblaient être visités par l'Esprit de ce Dieu vivant qui s'était révélé à mon coeur. Ma conversion à Christ combla le vide de ma vie et m'apporta cette harmonie tant recherchée. Mais tout commença à chavirer lorsque le «pasteur» me prêcha la Doctrine de la Démonologie sous le couvert du mot «sanctification» il me dit que j'étais habité par des démons du fait de ma vie passée. On commença donc à prier pour moi et à chasser des démons qui, je le sais aujourd'hui, ne m'habitaient pas; le premier soir, je n'eus pas de manifestation, alors on recommença; tout à coup, mon corps s'agita avec violence et je poussai un cri. Choqué parce que je venais de vivre et croyant que la Doctrine de Démonologie prêchée par le «pasteur» était biblique, je mis foi dans le passage suivant: Marc 1: 23-27: «Jésus menaça l'esprit impur, disant: tais-toi et sors de cet homme. Et l'esprit impur sortit de cet homme, en l'agitant avec violence, et en poussant un grand cri.» Depuis ce jour, on continua à me manipuler au moyen de cette doctrine de démon. Plus ils chassaient des «esprits» divers, plus ils manipulaient mon être psychique; cette manipulation était telle qu'ils parvenaient à provoquer des manifestations (que je croyais démoniaques) dans mon corps. À ce type de manifestations s'ajouta la tourmente de la soi-disant «bénédiction de Toronto» qui dévasta ma vie en six mois. J'étais entré dans la spirale de crises de fous rires incontrôlables, ivresse sans consommation d'alcool, tremblements et chutes répétitives (dont une m'ayant conduit à l'hôpital). Ces manifestations me poursuivaient en tous lieux (dans la rue, cafétéria, métro... ). Un jour, alors qu'un soi-disant «prophète de Dieu» était en visite à l'Assemblée, je fus projeté à terre et celui-ci s'approcha, rouge de colère, et me frappa à deux reprises, mais personne n'intervint. Je quittai cette Église, et me retrouvant seul, je vivais dans la hantise, car j'étais prisonnier de ces manifestations: la seule issue était de nouveau le suicide. Dans Son Amour, le Seigneur m'a fait sortir de la malédiction de Toronto qui s'était abattue sur ma vie, et Il m'a ramené à la Sainte Doctrine de Christ. La reconstruction de mon être entier est longue mais certaine, car c'est Jésus qui en est l'auteur. S. C. Septembre 1995 © La Bonne Nouvelle No 6 / 1999 Retour |