DISNEY
ENCOURAGE OUVERTEMENT L'HOMOSEXUALITÉ.
Les
familles chrétiennes ont été forcées d'assister récemment
à la «Journée Gays et Lesbiennes» organisée dans les parcs
à thèmes de Disney, ce qui constituait une insulte grave
et directe à toutes ces familles chrétiennes. Plus de
60.000 gays et lesbiennes se sont honteusement livrés en
spectacle à des petits enfants venus voir Mickey.
«Des
centres d'attraction touristique comme «l'Ile aux Plaisirs»,
ou les studios MGM-Disney, furent entièrement réservés à des
«parties» qui ont duré toute la nuit. Steven Raintree, de
Myrtle Beach, en entrant dans le bâtiment où se déroulait
l'une de ces parties, a fait la remarque suivante: «N'est-ce
pas dans l'Île aux Plaisirs de Pinocchio que l'on envoyait
tous les gentils garçons, pour qu'ils deviennent des mauvais
garçons?»
Dans
le livre de la Genèse, nous pouvons lire que les hommes de
Sodome et Gomorrhe, grands et petits, exigeaient que les
anges sortent de la maison de Lot, parce qu'ils voulaient
les «connaître», c'est-à-dire avoir des relations sexuelles
avec eux en public!
Un
conditionnement forcené.
Les
autres opérations de conditionnement lancées par Disney
pour promouvoir l'homosexualité: 1.
Un film Disney sorti en 1996 montre une jeune femme qui
déclare ouvertement qu'elle est lesbienne. La Société ABC,
filiale de Disney, a déclaré que ce film avait obtenu un
succès bien plus grand que la normale, en raison de la
campagne de publicité qui a accompagné sa sortie.
Ces
exemples ont été empruntés à un site web chrétien,
l'Association Familiale de Floride. Ce site a publié un
article intitulé: «Pouvez-vous confier à Disney les coeurs
et les âmes de vos enfants?» On peut consulter cet article
en anglais à l'adresse suivante:
Jésus-Christ
a évoqué cette situation quand Il a dit: «Mais, si quelqu'un
scandalisait un de ces petits qui croient en moi, il
vaudrait mieux pour lui qu'on suspendît à son cou une meule
de moulin, et qu'on le jetât au fond de la mer» (Matthieu
18 :6). Le «Defender's Bible Commentary» (Commentaire
du Défenseur de la Bible) éclaire la terrible signification
des paroles de Jésus:
Un
plan d'action proposé.
Je
pense que tous les Chrétiens devraient écrire ou envoyer un
e-mail personnel à Michaël Eisener, pour lui dire qu'ils
vont boycotter tous les produits Disney, dans tous les lieux
de vente, quels qu'ils soient, en particulier:
Nous devrions aussi écrire directement à tous ces magasins ou sociétés de distribution, pour leur dire que nous n'achèterons plus aucun produit Disney, tant que cette Société n'arrêtera pas de promouvoir l'homosexualité. L'impact sera ainsi beaucoup plus grand que si nous boycottons les seuls produits vendus dans les magasins directement possédés par Disney. Pendant dix ans, j'ai été acheteur principal de jouets pour deux grandes chaînes de distribution. Je peux vous dire que les acheteurs des chaînes de distribution sont très attentifs aux besoins et aux désirs de leur clientèle. Ils feraient n'importe quoi pour éviter de choquer leurs clients. S'ils commencent à recevoir des millions d'appels téléphoniques et de lettres de protestation, et s'ils voient leurs ventes en chute libre, ils cesseront d'acheter autant de produits Disney.
Ils
feront ensuite pression sur la Société Disney, de deux
manières différentes. Tout d'abord, ils informeront Disney
de leurs problèmes et de leurs préoccupations. Ensuite, si
leurs ventes diminuent d'une manière importante, ils
cesseront de se réapprovisionner en produits Disney, pour
éviter un surstock. Si tous les Chrétiens d'Amérique
participaient à un boycott de ce type, les détaillants
seraient en ébullition, et la Société Disney serait obligée
de réagir.
Un
parallèle avec Sodome et Gomorrhe.
Nous voyons la même situation se développer aujourd'hui en Amérique, et c'est Disney qui conduit le mouvement!
Dans
la Bible, nous voyons que Dieu juge le comportement
collectif d'une nation. Il exige que l'on respecte la
moralité appropriée. Si les dirigeants d'une nation, ou
d'une Cité-Etat comme Sodome, refusent d'obéir aux
commandements de Dieu, quelle en sera la conséquence? A un
certain moment, Dieu sera obligé d'exercer sur toute cette
nation les châtiments qu'Il a prescrits! En ce qui concerne
ce type de crime sexuel, le châtiment prescrit est clair:
c'est la peine capitale! Dieu veut «ôter le péché du milieu
de nous».
Les
crimes que Dieu punit de mort dans la Bible.
Voici
les crimes et péchés qui sont punis de mort par Dieu dans la
Bible:
A
notre avis, le péché le plus grave commis par Disney a été
de nourrir régulièrement nos enfants de sorcellerie et de
magie, depuis qu'il a affublé Mickey d'un chapeau de
sorcier, au début des années 70. Depuis cette date, tous les
films, tous les dessins animés, et toutes les bandes
dessinées de Disney ont continuellement offert à nos enfants
un régime régulier de sorcellerie et de magie. Des films
comme Fantasia, Aladin, et même Blanche Neige, sont des bons
exemples d'une sorcellerie présentée comme normale et
excitante.
Dans
Le Roi Lion, par exemple, le singe joue le rôle du chaman,
ou sorcier. Combien de gens s'en soucient en fait? Nous
savons que l'Antichrist sera un adepte de la sorcellerie et
de la magie. Quand Daniel 8 :23 le qualifie de «roi
impudent et artificieux», il indique en fait qu'il sera un
adepte de la sorcellerie.
C'est
pour cette raison que des Sociétés aussi populaires que
Disney alimentent régulièrement nos enfants avec les
principes de base de la sorcellerie et de la magie. Cela
passe plus facilement quand c'est présenté sous la forme
d'un dessin animé ou d'une comédie. Je crois que nous devons
avertir tous les parents chrétiens des dangers que
représentent les produits Disney pour leurs enfants. Je ne
crains pas de dire que la plupart des parents chrétiens ont
chez eux des jeux ou des vidéos produits par Disney. Vous
rendez-vous compte que leurs enfants ont dû voir de
nombreuses fois ces films occultes?
En
résumé.
Êtes-vous spirituellement prêt? Votre famille est-elle prête? Protégez-vous efficacement vos bien-aimés? C'est la raison d'être de notre ministère: vous permettre de comprendre à quel péril nous sommes confrontés, et vous aider à employer les moyens qui vous permettront d'avertir et de protéger ceux que vous aimez. Quand vous aurez été suffisamment formés, vous pourrez utiliser ce que vous savez pour engager la discussion avec ceux qui ne sont pas sauvés. J'ai pu le faire bien souvent, et j'ai vu des gens venir à Christ à la suite de ces discussions. Ces temps périlleux que nous vivons sont aussi des temps où nous pouvons gagner beaucoup d'âmes à Jésus-Christ, ce qui aura des conséquences éternelles.
Si
vous avez déjà accepté Jésus-Christ comme votre Sauveur,
mais si vous êtes tièdes dans votre marche spirituelle avec
Lui, vous devez Lui demander immédiatement pardon et Le
prier de vous renouveler. Il vous pardonnera instantanément,
et remplira votre coeur de la joie du Saint-Esprit. Il vous
faudra ensuite veiller à prier et à lire la Bible chaque
jour.
Si
vous voulez naître de nouveau, veuillez consulter dès
maintenant notre page consacrée au salut.
© Parole de Vie Retour ------------------------------------------------------------ |
CONNAISSEZ-VOUS
JÉSUS-CHRIST PERSONNELLEMENT?
«Je pensais toujours que Jésus était mort», déclara récemment un «chrétien», qui se trouvait à une réunion d'évangélisation. Vous savez bien qu'Il est ressuscité et qu'Il vit, mais L'avez-vous rencontré personnellement? Vous a-t-Il parlé? Avez-vous vu un rayon de Sa gloire?
La Bible parle de gens qui ont eu une rencontre personnelle avec le Seigneur: Job connaissait énormément de choses concernant Dieu, et, de tout coeur, il voulait faire Sa volonté. Mais ce n'est qu'après avoir eu une expérience avec le Dieu vivant qu'il parvint au repos intérieur et confessa: «Mon oreille avait entendu parler de toi, mais maintenant mon oeil t'a vu» (Job 42, 5). De même Jacob: il avait reçu de Dieu un important appel; il était porteur de la promesse du Rédempteur et il estimait hautement cet honneur; mais il n'avait pas la paix, parce qu'il n'avait pas eu une rencontre personnelle avec Dieu. Mais voici qu'une nuit «un homme lutta avec lui». En cette heure-là, il fit l'expérience de la présence vivante de l'Eternel et il put témoigner: (J'ai vu Dieu face à face, et mon âme a été sauvée» (Gen. 32, 30).
Pensons également à la merveilleuse rencontre de Paul avec le Seigneur ressuscité et glorifié, qu'il reniait pourtant et à la résurrection duquel il ne voulait pas croire. Mais l'expérience personnelle qu'il eut avec Jésus-Christ fit sa vie toute nouvelle. Son plus grand désir était dorénavant de «connaître Christ et la puissance de sa résurrection» (Phil. 3, 10).
Avez-vous
eu une telle rencontre personnelle avec Jésus? Si pas, votre vie est bien pauvre; il vous manque le meilleur, à savoir la communion personnelle avec Christ. Comment y parvenir? Est-elle pour tout individu ou pour des exceptions seulement? Au pied de la croix de Golgotha, voilà le lieu de la rencontre avec Jésus-Christ, le Fils de Dieu: le point de contact personnel. Il a porté vos péchés, et Il a payé de Sa vie. C'est là une affaire toute personnelle. Il veut être votre substitut et votre garant devant Dieu. Allez à Lui dans la confession de votre vie! Il est tellement nécessaire que vous Lui disiez tout ce qui oppresse votre coeur; vous pouvez Lui dévoiler les profondeurs de votre être, Lui révéler vos anciens péchés qui vous privent de paix. Dites-Lui: «Je suis esclave du péché j'ai peur de la vie; je tremble devant les hommes; je crains de mourir; ma vie est un échec.» Il vous entend; Il ne vous juge pas; Il vous dit: «Tes péchés te sont pardonnés.» C'est un entretien très personnel, en tête-à-tête; il vous met étroitement en contact avec Jésus.
Vous ne pouvez rien faire d'autre; vous devez Le remercier pour l'immense don du pardon de vos péchés par Son sang. Il est maintenant votre Sauveur personnel. Deux sont devenus un seul dans le pardon des péchés que Jésus accorde et que vous avez reçu. Cette relation signifie pour vous une vie nouvelle. Le Seigneur a affirmé: «Celui qui croit en moi a la vie éternelle» (Jean 6, 47).
© La Bonne Nouvelle 1/97 Retour |
DES
MÉTHODES TROP SUPERFICIELLES!
A l'occasion de la 8ème conférence annuelle de l'Union Evangélique-chrétienne baptiste de l'ex-URSS, G. Krutschkow, qui fut longtemps le principal responsable de cette Union, fit la déclaration suivante: «Certains pensent qu'on entre dans le ciel avec des danses, des divertissements et aux cris de «alléluia». Mais la Bible dit que c'est par beaucoup de tribulations qu'il nous faut entrer dans le royaume de Dieu Actes (14:22). On n'invente pas les persécutions, mais tous ceux qui veulent vivre pieusement seront persécutés (2 Timothée 3:12) de quelque manière que ce soit. Cela s'applique à toutes méthodes superficielles d'évangélisation qui nous viennent de l'occident. Les hommes sont, certes, interpellés, mais pas appelés à se repentir, à se convertir et à suivre consciemment Jésus-Christ.» (Nouvelles de l'oeuvre missionnaire «Friedensstimme») © La Bonne Nouvelle 2/92
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Matière à réflexion La Bible est la boussole des chrétiens. Celui qui se dirige selon elle arrive à bon port. Qui n'avance recule, dit-on. La vie chrétienne authentique est ascendante. Être en marche ou en marge! La stagnation est un signe alarmant. Il faut en chercher la cause.
Il y a des échelons à gravir. Il n'est pas question dans la Bible, en rapport avec la vie chrétienne normale, d'une «seconde bénédiction», mais d'une marche de progrès en progrès qui doit nous amener à la ressemblance de Celui qui est notre chef, Jésus-Christ. Celui qui, passif, garde le silence face au mal, se rend autant coupable que celui qui y participe. Celui qui accepte le mal sans protester coopère avec le mal. Il y a ceux qui commettent le mal et ceux qui omettent de le dénoncer. Quand on dénie un crime, on en commet un autre. Ce n'est qu'à la source que l'eau est pure. L'essentiel, c'est que l'essentiel demeure l'essentiel. Souvent on a tort d'avoir raison trop tôt. Rien dans ce monde n'est inutile, cela peut servir au moins de mauvais exemple à ne pas suivre. Ne pas reconnaître le mal qu'on a fait et s'en humilier, c'est persévérer dans ce mal et le perpétuer. Pour que le mal triomphe il suffit d'abdiquer devant lui. La sainteté exclut l'immoralité. La vérité exclut l'erreur. L'amour exclut la méchanceté. Pour éviter une plus grande marginalisation de la religion, on veut lui donner un visage moderne, la maquiller pour la rendre plus acceptable. La mode, c'est ce qui se démode, et ce qui se démode n'est plus à la mode. Rien n'a autant favorisé l'unité des vrais croyants que la séparation d'avec les faux croyants. Le péché est la note discordante dans l'harmonie divine. Toute la vie de l'homme naturel est une telle note discordante. Regretter d'avoir péché et demander pardon ne suffit pas. Se repentir réellement, c'est changer de mentalité, chercher à réparer le mal commis et veiller à ne pas recommencer à pécher en comptant sur le pardon et le secours divins.
© La Bonne Nouvelle No 4 / 2000
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Matière à réflexion Dieu nous accepte tels que nous sommes, mais il ne nous laisse pas ainsi. Il nous transforme. Celui qui refuse de reconnaître ses torts en ajoute encore et empêche toute réconciliation. Calomnies et mensonges sont les armes de celui qui se sait coupable, mais qui ne veut pas le reconnaître. Beaucoup se privent de maintes bénédictions, parce qu'ils ne supportent pas la vérité. Beaucoup de méfiance et de haine disparaîtraient si l'ouverture à la vérité se faisait. Sans la vérité toute communion périclite. Quiconque discerne la main de Dieu dans l'affliction, voit cette affliction se transformer en bénédiction et il en rendra grâce. Sans la vérité il ne saurait y avoir de paix. Là où se trouve la vérité le mensonge doit fuir. S'il est maintenu, il y aura d'ardus conflits. Celui qui ne se laisse pas vaincre par la vérité, sera vaincu par l'erreur. Le diable n'a que l'avant-dernier mot. C'est Dieu qui aura toujours le dernier. La conscience est une sirène qui signale le danger. Ce n'est pas la science, mais la conscience qui manque à beaucoup de personnes. Dieu nous a donné la conscience comme une sorte de «chien de garde de notre vie intérieure». La nourriture de la foi, c'est la Parole de Dieu. Celui qui crie à Dieu du fond de l'abîme chantera bientôt sur les hauteurs. Le monde dans le coeur est plus dangereux que le monde qui nous entoure. Il y a deux choses qu'il faut désapprendre, parce qu'elles troublent notre vie: – les désirs passionnés – les craintes obsessionnelles. Dans les choses de Dieu, la vérité doit l'emporter sur la majorité. La foi vient de l'écoute de la Parole de Dieu. Celui qui ne l'écoute pas ressemble à un sourd assistant à un concert. Agis comme si c'était aujourd'hui ton dernier jour.
©La Bonne Nouvelle No 2 / 2001 Retour |
Matière à réflexion L'amour ne prend pas de congés. L'amour a un double effet: il bénit à la fois celui qui le donne et celui qui le reçoit. Quiconque veut récolter de l'amour doit l'avoir semé. L'amour ne construit pas seulement des ponts, il comble aussi des abîmes. Celui qui se fait du souci, prend en compte des facteurs humains. Mais celui qui prie compte sur Dieu. Celui qui se fait du souci, pense qu'il doit tout faire tout seul, mais celui qui a confiance, sait que c'est Dieu qui agira. La Bible est ancienne, mais elle n'est pas surannée. Aimer ne signifie pas demander ou réclamer, mais donner, et donner avec joie. Il est malheureux celui qui vit sans aimer. Une grande partie de nos soucis consiste en craintes non fondées. Là où l'Évangile est annoncé dans la fidélité à la Parole de Dieu et reçu avec sérieux il produit des décisions et des séparations. L'humilité est le meilleur signe distinctif d'une véritable conversion. Combien petites deviennent les choses de la terre à la lumière de l'Éternité. Nourrissez votre foi, et vos doutes mourront de faim. Ceux qui tentent de vous rabaisser ne cherchent qu'à vous réduire à leur taille. Celui qui est reconnaissant est plus heureux que l'ingrat. Transforme tes soucis en prières. Quand l'homme écoute, Dieu parle. Quand l'homme obéit, Dieu agit. La jalousie engendre le mensonge et la calomnie. L'envie et la jalousie sont de l'huile qui nourrit la flamme de la haine. Il nous faut choisir entre le désespoir et la foi. L'amour, c'est de la foi rendue visible. L'amour ressemble à la bougie qui se consomme pour éclairer et servir les autres.
© La Bonne Nouvelle 4 / 2001 Retour |
Dans notre vie quotidienne, il faut sans cesse demander ou recevoir quelque chose, et cela nous oblige à utiliser des formules de politesse: s'il vous plaît, merci, excusez-moi, pardon... Ces formules tendent à disparaître. Comment sensibiliser les gens, les jeunes à la politesse? Il est en effet bien triste de constater l'absence d'égards et de respect dans les relations interpersonnelles. Politesse et polir sont de même racine. Une pierre se polit au contact des autres, elle perd ses aspérités, devient nette, lisse et brillante, et si c'est une pierre fine, elle finit par devenir transparente. Une personne polie est bien élevée comme les arbres d'une forêt qui poussent les uns près des autres, en contact étroit. Les branches inférieures poussent mal, car en rencontrant celles des autres arbres, elles se cassent ou se dessèchent, et en poussant vers le bas elles sont dans l'ombre, elles manquent de lumière pour vivre. Mais, lorsque les branches poussent vers le haut, vers le soleil, les troncs deviennent lisses et le soleil peut passer au travers pour éclairer les coins sombres. La politesse vient du coeur, (mais pas un coeur de pierre) elle se soucie d'autrui, elle a de la considération pour lui. Être poli, c'est faire plaisir et c'est possible si l'on renonce à soi-même, à être premier. C'est aussi ne pas soupçonner le mal et être prévenant, c'est-à-dire prévoir et devancer les désirs d'autrui, ainsi que prévenir tout ce qui pourrait abîmer la relation. Nos paroles et nos gestes seront alors l'expression du souci d'atténuer ou d'éviter les frictions et les blessures qui risquent toujours de se produire entre être différents. Prov. 14, 21 affirme: «celui qui méprise son prochain commet un péché». En se «frottant» aux autres, l'égocentrisme, alors, disparaît ainsi que les comportements mesquins, et le regard posé sur eux leur restitue leurs propres valeurs et oblige ainsi, au respect. Eph. 5, 4: «pas de grossièretés, pas de propos insensé, pas de bouffonneries, cela est contraire à la bienséance, mais plutôt des actions de grâce». L'impolitesse manifeste égoïsme, orgueil, et mépris ou méchanceté. Phil. 2, 3-4 déclare: «ne faites rien par rivalité ou par vaine gloire, mais dans l'humilité, estimez les autres supérieurs à vous-mêmes. Que chacun de vous au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres». Connaître les règles de politesse ne suffit pas pour être poli. Il faut être ouvert aux autres, sensible à leurs craintes ou à leurs émotions, avoir du tact (même racine que «toucher»). C'est une attitude intérieure et c'est un devoir, c'est ce que nous devons à notre prochain. Tout cela n'est pas naturel, il faut l'apprendre et le pratiquer. Une personne polie est aimable, elle manifeste qu'elle est digne d'être aimée de Son Seigneur en aimant elle aussi son prochain. La politesse est le premier degré de la charité. Pour sensibiliser les autres aux règles de politesse, il faut y être attentif soi-même. Pour l'apprendre à nos jeunes, il faut les reprendre lorsqu'ils y manquent, mais il faut aussi leur manifester du respect et de la considération en étant polis avec eux. La politesse est le reflet de la considération que nous avons pour les gens. Posons-nous un regard d'amour et de compassion sur eux? Ont-ils une valeur pour nous comme ils en ont pour Dieu? Qu'ils l'acceptent ou non, Christ est aussi mort pour eux. Matth. 7, 12 rappelle: «tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, vous aussi faites-le de même pour eux car c'est la loi et les prophètes». Et concluons avec l'injonction de l'apôtre Paul (Col. 4, 6): «Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, assaisonnée de sel, afin que vous sachiez comment vous devez répondre à chacun». ©
AVÈNEMENT Juillet 1992 No 49 / P 20 Retour ------------------------------------------------------------ |
LE
DISCIPLE DE JÉSUS ET LA GRÈVE, L'ATTITUDE DU CHRÉTIEN DANS
LES CONFLITS SOCIAUX
NDLR: Merci à Jacques pour cette étude passionnante et ô combien d'actualité! Un vrai chrétien peut-il et doit-il faire grève? Quelle devrait être notre attitude face aux conflits sociaux? Que dit la Parole de Dieu à ce sujet? Cette question nous a été récemment posée, suite à la multiplication des mouvements de grève dans notre pays et à une rentrée sociale qui s'annonce d'ores et déjà «chaude» (transports, enseignement, services publics, retraites.) Je vous propose ci-après quelques pistes de réflexion succinctes qui n'ont pas la prétention de «faire le tour de la question», mais qui devraient pouvoir alimenter votre réflexion et vos prières.
1) Le travail de l'homme est un don de Dieu Au commencement de la création, Dieu a placé l'homme dans le jardin d'Éden qu'Il avait planté, «pour le cultiver et pour le garder» (Gen 2: 15). Voilà le travail! (voir enseignement détaillé de l'ICCC sur la signification du travail) Dieu a fait don à l'homme du travail pour lui permettre d'exercer notamment sa créativité, ses dons et ses talents (à l'image de Dieu) et d'en retirer ainsi de la joie! (voir comment en Gen 2:19-20 l'homme a exercé cette créativité). «Le précieux trésor de l'homme c'est l'activité» (Prov 12: 27) Ce n'est qu'en conséquence du péché que le sol a été maudit par Dieu et que le travail est devenu pénible pour l'homme (3: 17). Dans la pensée originelle de notre Dieu, il n'en était pas ainsi. Or, combien de chrétiens travaillent encore avec cette pensée du travail vécu comme une contrainte! Travailler, cultiver (la terre) se dit en Hébreux: AVAD. Or, adorer, servir, rendre un culte à Dieu se dit également AVAD !!! Ainsi, dans la pensée du Créateur, travailler est un acte d'adoration, un service pour Dieu et pour les autres hommes.
2) Jésus-Christ a racheté l'homme ET le travail de l'homme Non seulement Jésus-Christ nous a rachetés – chacun de nous, individuellement – de cette malédiction, par son sang versé sur la croix, c'est-à-dire ce que nous sommes, mais Il a racheté également tout ce que nous avons, et tout ce que nous faisons. Notre vie tout entière a été rachetée par le Seigneur. Ainsi, nous ne nous appartenons plus à nous-mêmes. (1 Cor 6: 19) Toute notre vie et tous les domaines de notre vie appartiennent aujourd'hui de plein droit à notre nouveau Maître et propriétaire. Il est vraiment notre Seigneur! Ainsi, notre travail ne nous appartient plus, mais il Lui appartient, Il en est le véritable patron. C'est la vision que nous portons notamment à l'ICCC: amener le travail des hommes entre les mains du Seigneur, afin qu'Il puisse en disposer selon sa volonté, pour accomplir ses desseins! C'est pourquoi la Parole de Dieu nous exhorte: «Quoi que vous fassiez, en parole ou en oeuvre, faites tout au Nom du Seigneur Jésus, en rendant grâces, par Lui, à Dieu le Père» (Col 3: 17) «Tout ce que vous faites, faites-le de toute votre âme, comme pour le Seigneur, et non pour des hommesÉ» (Col 3: 23) «Car nous sommes ouvriers avec Dieu» (1 Cor 3: 9) Le but ultime et premier du travail du chrétien est désormais de rechercher avant toute autre chose la Gloire de Dieu et la manifestation du royaume de Dieu sur cette terre. «Cherchez premièrement son royaume et sa justice, et tout le reste vous sera donné par-dessus» (Mat 6: 33) «Travaillez, non en vue de la nourriture qui périt, mais en vue de la nourriture qui subsiste pour la vie éternelle.» (Jean 6: 27).
3) Mon patron terrestre est un «mandataire» délégué par Dieu, une autorité que Dieu Lui-même a établie «Que toute personne soit soumise aux autorités supérieures; car il n'y a pas d'autorité qui ne vienne de Dieu et les autorités qui existent ont été instituées par Dieu. C'est pourquoi celui qui s'oppose à l'autorité résiste à l'ordre de Dieu et ceux qui résistent attireront une condamnation sur eux-mêmes» (Rom 13: 1-2) Paul parle ici du principe de l'autorité comme ayant été institué par Dieu. Il n'est pas question – ici – «d'autorité juste» ou «d'autorité injuste», mais d'autorité tout court! (César représentait alors l'autorité, et Jésus a dit Lui-même qu'il fallait «rendre à César ce qui appartient à César») «Rendez à chacun ce qui lui est dûÉ» (v6-7) Eph 6: 5 «Serviteurs – ouvriers, employés, salariés – obéissez à vos maîtres – patrons, employeurs – selon la chair, avec crainte et tremblement, dans la simplicité de votre coeur, comme au Christ. Servez-les de bon gré comme si vous serviez le Seigneur et non les hommes.» «Serviteurs, soyez en toute crainte, soumis à vos maîtres, non seulement à ceux qui sont bons et doux, mais aussi à ceux qui sont difficiles.» (1 Pi 2: 18) Le texte établit clairement que toute rébellion, toute résistance contre l'autorité, est en fait rébellion contre Dieu Lui-même. Car Dieu est un Dieu d'ordre et l'ordre suppose le respect du principe de l'autorité. Il n'est écrit nulle part d'obéir «seulement et à condition que nous considérions que cette autorité est juste, bonne, bien au contraire!
«CAR C'EST UNE GRÂCE (= UNE FAVEUR !!!) QUE DE SUPPORTER DES PEINES PAR MOTIF DE CONSCIENCE ENVERS DIEU QUAND ON SOUFFRE INJUSTEMENT!» (1 Pi 2: 19)
4) C'est seulement si l'autorité dont je dépends me demande de faire quelque chose qui transgresse ouvertement la Parole de Dieu, que je dois alors refuser de le faire «Il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes» répondirent Pierre et les apôtres au souverain sacrificateur qui leur avait défendu d'enseigner au Nom de Jésus. (Actes 5: 29) Il est clair ici que cette interdiction humaine s'opposait à la volonté de Dieu de prêcher l'évangile! Daniel également «supplia le chef des eunuques de ne pas l'obliger à se souiller par les mets du roi» (Dan 1: 8) , Là encore cette nourriture était contraire aux préceptes alimentaires donnés par Dieu aux Hébreux. Mais notez bien que Daniel n'a pas agi «comme un révolutionnaire» quant à sa manière de faire, mais qu'il a «supplié» le chef! Quel attitude respectueuse chez Daniel! Quel contraste avec l'attitude revendicatrice des syndicats et de ceux et celles qui les suivent!
5) La revendication ou réclamation de MES DROITS est opposée à l'esprit de l'évangile du royaume de Dieu! Comprenons bien ceci: tout l'esprit de l'évangile du royaume de Dieu, l'esprit de la nouvelle alliance, est un esprit d'abandon, de perte de ses droits, même légitimes, c'est l'esprit de renoncement, c'est l'esprit de la croix! Mat 5 à 7 nous dépeint cet esprit que les apôtres vont reprendre à maintes reprises. «Mais Moi (Jésus) je vous dis de ne pas résister au méchant. Si quelqu'un veut te traîner en justice et prendre ta tunique, laisse-lui encore ton manteau. Si quelqu'un te force à faire un mille, fais-en deux avec lui. Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent et priez pour ceux qui vous maltraitent et vous persécutent. ALORS, VOUS SEREZ FILS DE VOTRE PERE.(Mat 5: 39-45)
«Quand donc vous avez des différends pour les affaires de cette vie, ce sont des gens dont l'Église ne fait aucun cas (les syndicats!) que vous établissez comme juges! Je le dis à votre honte. Pourquoi ne souffrez-vous pas plutôt quelque injustice? Pourquoi ne vous laissez-vous pas plutôt dépouiller?» (1 Cor 6: 4,7) «Mais ce qui était pour moi un gain, je l'ai considéré comme une perte à cause du Christ. Et même, je considère tout comme une perte à cause de l'excellence de la connaissance du Christ Jésus, mon Seigneur (mon patron!) À cause de Lui, j'ai accepté de tout perdre et je considère TOUT (TOUT = tous mes avantages acquis et à venir, mes privilèges, mes droits) comme des ordures (litt: de la crasse) AFIN DE GAGNER CHRIST» (Phil 3: 7-8)
Savez-vous comment parle «le nouvel évangile d'aujourd'hui»? (Gal 1: 9-10), le nouvel évangile de «la prospérité», du refus de la croix, du confort et du plaisir avant tout (2 Tim 3: 4-5) «Si quelqu'un, si ton patron, si ton employeur, si l'État, si ton voisin veut te léser, te causer du préjudice de manière injuste, alors, ce n'est pas parce que tu es chrétien qu'il faut te laisser faire. Défends-toi, défends ta cause. Il faut être bon mais pas c... etc.» Si quelqu'un veut te traîner en justice et prendre ta tunique, ne te laisse pas faire, empêche-le, prends un bon avocat et défends ta cause, et tu obtiendras son manteau en plus comme dédommagement.» (Évangile de Jésus-Christ revu et corrigé à la sauce du bien-être avant tout pour MOI!)
Comprenez-vous bien-aimés, pourquoi notre monde n'est pas davantage évangélisé? Parce que NOUS NE VIVONS PAS L'ÉVANGILE DE JÉSUS-CHRIST !!! Nous sommes souvent des pharisiens qui disent ET NE FONT PAS! Que veut notre Seigneur par-dessus tout? «Que le méchant se repente et qu'il soit sauvé!» Jésus-Christ n'est-Il pas venu pour sauver tous les hommes de la perdition? Si Dieu veut avant tout sauver les hommes, puis-je, moi, chrétien, désirer autre-chose plus ardemment que celle-ci? Un disciple n'est-il pas quelqu'un qui a les mêmes motifs, les mêmes desseins que son Maître? «Tout disciple accompli sera COMME SON MAITRE» Jésus est-il venu pour préserver et sauver mes intérêts personnels avant tout? Mon salaire, ma retraite, mes avantages, mon confort, mes droits sont-ils donc plus importants que ce but suprême? Ma première motivation dans le travail ne devrait-elle pas être la même que celle du Seigneur: voir des hommes et des femmes passer de la mort à la vie? N'est-ce pas cela «travailler en vue de la nourriture qui subsiste pour la vie éternelle?»
Or, comment la conscience de ces hommes et femmes qui exercent l'autorité – peut-être certes de manière injuste, ou qui décrètent des choses iniques – va-t-elle pouvoir être touchée, afin qu'ils se repentent et soient sauvés, s'il est possible? En faisant preuve dans mes comportements d'un esprit identique à celui qui les anime? En «tapant du poing sur la table?», en «revendiquant, en se rebellant, en s'opposant, en manifestant comme ils font eux-mêmes? Certainement pas! Voilà pourquoi l'apôtre Pierre dit que c'est «une grâce de supporter la souffrance, C'EST A CELA QUE VOUS AVEZ ETE APPELES, parce que Christ, Lui aussi, a souffert pour vous et VOUS A LAISSE UN EXEMPLE AFIN QUE VOUS SUIVIEZ SES TRACES, Lui qui, souffrant ne faisait pas de menace, MAIS S'EN REMETTAIT A CELUI QUI JUGE JUSTEMENT.» Pourquoi est-ce une grâce? Parce que justement, grâce à l'injustice devant laquelle je suis éventuellement placé, je vais pouvoir manifester l'Esprit de Christ qui est en moi et donner ainsi une opportunité «au pécheur» d'être convaincu de péché et de se repentir! C'est quand il fait noir que la plus petite flamme d'une bougie peut se voir de très loin, et non en pleine lumière! Comment les hommes, en l'occurrence les dirigeants, les patrons, les responsables, les gouvernants verraient-ils briller la flamme de l'évangile du salut, s'ils marchaient déjà dans la lumière ou bien si ceux qui sont les porteurs de cette lumière et se disent disciples de Christ se comportent comme ceux qui sont dans les ténèbres?
6) Quelle est alors la bonne attitude face à une injustice? Considérons le fond et la forme de ma réaction de disciple: a) Sur le fond, il est juste devant Dieu, de dénoncer, de condamner les oeuvres des ténèbres: le mensonge, l'iniquité sous toutes ses formes: «Examinez ce qui est agréable au Seigneur et n'ayez rien de commun avec les oeuvres stériles (infructueuses) des ténèbres, mais plutôt dénoncez-les» (Eph 5: 10-11) (Notez au passage que «n'avoir rien de commun avec les oeuvres des ténèbres, c'est aussi ne pas partager leurs réactions, dont la grève !!!) Le chrétien ne doit pas en effet «couvrir» le mal, le péché, par lâcheté, par faiblesse, par crainte ou autre motivation. Encore faut-il qu'il soit établi nettement que telle ou telle décision, tel ou tel acte, tel ou tel projet de loi est injuste, eu égard à la Parole de Dieu. Les faits – et non des suppositions, des calculs, des éventualités – doivent être clairement établis! Paul a eu par exemple cette attitude en Actes 16: 37 b) Mais, quant à la forme, n'oublions jamais que si Dieu a en horreur le péché, Il aime le pécheur et veut qu'il se repente. Il me faut examiner mon propre coeur: ai-je de la compassion réelle pour celui ou celle qui commet le mal? Ai-je un désir profond de le ou la voir sauvé(e), transformé(e), changé(e)...? Soyons vrais: quel est mon plus grand désir? Protéger mes intérêts personnels ou voir les pécheurs sauvés? C'est avec amour, respect, douceur, considération d'autrui, fermeté, (la douceur n'empêche pas la fermeté) que je parlerai à l'auteur de cette injustice. C'est le mal que je dois condamner et juger, et non pas celui ou celle qui commet le mal. Puisque mon travail est désormais la propriété de Jésus, c'est Jésus Lui-même qui aura à défendre ce qui Lui appartient, comme et quand Il le voudra. Ma part est de tout remettre entre Ses mains et de Le laisser agir. C’est Lui qui est lésé et non pas moi! C'est à Lui et à Lui seul de faire rendre des comptes! Mais Il me demandera compte, à moi son disciple, de la manière dont j'aurai géré les dons et talents qu'Il m'a donnés, pour sa gloire! «Ne vous vengez pas vous-mêmes, bien aimés, mais laissez agir la colère.» (Rom 12: 19)
Conclusion En conclusion, bien aimés frères et soeurs, je suis persuadé pour ce qui me concerne, que les mouvements de mécontentement social et les grèves qui les accompagnent et devraient s'amplifier dans les mois à venir, nous fournissent, à nous qui sommes vraiment des disciples du Christ, des Fils matures, une opportunité formidable pour VIVRE et manifester le bon parfum de Christ et de son royaume au milieu d'un monde en décomposition, en putréfaction avancée. Par notre attitude empreinte de justice, de vérité et d'amour, nous «ferons tout sans murmures ni discussions pour être irréprochables et purs, des enfants de Dieu sans reproche, au milieu d'une génération corrompue et perverse, parmi laquelle nous brillerons comme des flambeaux dans ce monde, portant la parole de vie» (Phil 2: 14-16).
Nous porterons la Parole, c'est-à-dire Christ, non seulement dans le sens de «prêcher, annoncer la Parole», mais nous serons aussi «ces lettres de Christ, ouvertes, connues et lues de tous les hommes, NOUS INCARNERONS CHRIST dans ce monde en général et dans ce monde du travail et des entreprises en particulier, nous serons ses ambassadeurs en esprit et en vérité et nous verrons son royaume et son règne s'étendre, et le Seigneur ajouter à l'Église ceux et celles qui sont sauvé(e)s.
Je vous propose en conclusion de FAIRE LA GRÈVE! LA GRÈVE DE NOS REVENDICATIONS, LA GRÈVE DE NOS RÉCLAMATIONS, LA GRÈVE DE NOS INSATISFACTIONS DE CHRÉTIENS REPUS D'OCCIDENT, LA GRÈVE DE NOS DÉSIRS CHARNELS QUI FONT LA GUERRE Ont L'ÂME.
Et si on combattait POUR LA RETRAITE Oui, pour la RETRAITE DE L'ENNEMI selon Eph 6? Et si on créait un «syndicat «? Comme par exemple: LE «SAINT DIT: Qu’avons-nous de commun avec ce monde?» Bien fraternellement, Votre frère et serviteur Jacques Caruel Président ICCC France (ICCC-France) ajouté le 24/6/2003
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«LES
PACIFISTES CONTRE LA PAIX» Un des problèmes inquiétants de notre temps est celui de la simplification, de l'absence de distinctions de la pensée sur des questions importantes. Ce mal affecte souvent les milieux chrétiens eux-mêmes. Il existe un certain nombre de slogans simplistes à la mode qui donnent, à ceux qui les emploient, l'illusion qu'ils réfléchissent alors qu'ils ne font que refléter les courants de pensée mis en circulation par les média. Une telle simplification devient un véritable obstacle à l'analyse correcte des problèmes de notre temps.
On parlera, par exemple, avec enthousiasme des «droits de l'homme», oubliant que tout droit implique en contrepartie un devoir précis, sous peine de dégénérer en abus. S'il existe une nature humaine dont la physionomie nous est pleinement révélée par la Bible, en revanche, l'homme abstrait des droits de l'homme, invention du siècle des lumières, ne se trouve nulle part. L'homme dont nous parle la Bible est, comme celui que nous rencontrons tous les jours, toujours situé socialement, historiquement et surtout spirituellement. Les chrétiens détiennent des droits et des devoirs que ne connaissent, et ne peuvent connaître, les non-chrétiens. Par exemple, les injonctions à la non-résistance au mal adressées à ses disciples par le Christ dans le sermon sur la montagne ne sauraient être appliquées à l'État, certes soumis à l'ordre de la loi divine, mais incapable, en tant que tel, de mettre en pratique les paroles de l'Évangile adressées aux seuls enfants de Dieu. Les droits et les devoirs des parents ne peuvent être identiques à ceux de leurs enfants, et ceux des ouvriers ne sont pas assimilables aux droits et obligations des employeurs. Les droits de l'homme ne tiennent pas compte de ces différenciations qu'imposent la réalité et la loi de Dieu à notre réflexion.
Le droit, lui, par son aspect nécessairement plus pratique et réaliste, quelles que puissent être par ailleurs ses déviations, est moins susceptible de tomber dans les abstractions anti-bibliques des droits théoriques de l'homme.
Il en est de même de la notion de «paix», notion bien mal comprise aujourd'hui, car elle est devenue une notion brute, indifférenciée, un bien absolu, une idole. Jésus-Christ ne se contentait pas de telles simplifications. À sa naissance, les anges n'avaient-ils pas chanté: Paix sur la terre? Notre Seigneur affirma d'autre part: Je ne suis pas venu apporter la paix mais l'épée, et en laissant Sa paix à Ses disciplines, il précisait: Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Moi, je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre coeur ne se trouble pas et ne s'alarme pas. (Jean 14.27). Il savait que la paix que donne le monde est bien trompeuse et peu digne de confiance. Cependant l'apôtre ne nous demande-t-il pas de prier pour les autorités afin que nous vivions en paix et que nous puissions annoncer l'Évangile en toute tranquillité? N'oublions pas que ces autorités sont celles qui détiennent le glaive intérieur de la police et le glaive extérieur de l'armée. Si nous nous laissions vraiment conduire par les paroles du Christ et de Ses apôtres, nous ne tomberions pas dans les pièges grossiers et dangereux de la propagande pacifiste. En 1982 paraissait sous la signature du célèbre contestataire de la tyrannie soviétique, Vladimir Boukovsky, un petit livre intitulé «Les pacifistes contre la paix». Rappelons que Boukovsky fut l'un des plus courageux et lucides dénonciateurs de l'arbitraire dont souffrent tous ceux qui, en Union Soviétique, osent afficher une quelconque indépendance face au pouvoir totalitaire de l'État. Il fut l'un des premiers à nous révéler l'abrutissement psychiatrique que le pouvoir communiste en Union Soviétique faisait subir aux non-conformistes de tout genre et, plus particulièrement, aux chrétiens qui refusaient de rendre un culte idolâtre au César soviétique. Mais Boukovsky n'est pas de ceux qui, une fois rejetés par le Goulag, trouvent commode de se taire sur les vices de cet Occident qui les a accueillis. Dans ce petit ouvrage, il cherche à nous ouvrir les yeux sur les dangers que nous fait courir cette GUERRE pacifiste que l'Union Soviétique livre aujourd'hui à l'Occident tout entier. Dans une première partie intitulée «Une arme secrète de la Russie Soviétique», Boukovsky nous donne l'historique de l'utilisation par le pouvoir communiste du slogan «La lutte pour la paix», et cela depuis la fin de la Première Guerre mondiale. Il écrit: «Le pouvoir soviétique est sorti des cendres de la Première Guerre mondiale en brandissant le slogan: «La paix pour le peuple. Tout le pouvoir aux Soviets». Les idéologues bolchéviques avaient déjà compris tout le parti qu'ils pouvaient tirer de l'aspiration universelle à la paix». Mais cette «Paix» avait pour but d'instaurer la plus dure tyrannie, tyrannie dont le moteur était la lutte, la guerre des classes (le vrai sens marxiste du mot «paix») aboutissant à la domination absolue du peuple russe par ce que Boukovsky appelle la «clique dirigeante communiste». Et notre auteur d'ajouter: Malheureusement, l'ordre communiste n'était rien d'autre que la perpétuation de la guerre civile à l'intérieur du pays et dans le monde entier. Ou, pour être plus précis, la transposition à l'échelle du monde entier de cette fameuse «lutte pour la paix», puisque, dans les termes même de Lénine, «la paix ne peut, en dernière analyse, que signifier l'instauration du pouvoir communiste dans le monde entier». Boukovsky nous conduit ensuite rapidement à travers certains des incidents les plus important de cette guerre que livre depuis plus de soixante-cinq ans l'Union Soviétique au monde entier. Un des moments les plus remarquables de cette guerre psychologique, «guerre par la paix», fut la débâcle française de 1940, où le défaitisme de commande des communistes français joua un rôle capital. Un autre fut le mouvement international «Pax», parti de la Pologne dans les années cinquante et commandé directement par les services soviétiques de désinformation. Mais il semble bien que le plus grand succès des communistes dans cette guerre par la paix contre les nations hors de leur domination se trouve dans cette véritable épidémie de pacifisme suscitée partout dans le monde aujourd'hui. Le plus inquiétant est bien évidemment la part immense que jouent les Églises dans cet engouement pacifiste en faveur du plus grand ennemi politique du christianisme sur notre terre. En effet, de nombreuses Églises entrent dans le jeu soviétique en adoptant un pacifisme pseudo-évangélique, poussant ainsi les États occidentaux au désarmement unilatéral. Mais, avec Boukovsky, posons-nous la question: «Qu'arrivera-t-il si nous désarmons unilatéralement? Les Soviétiques nous emboîteront-ils le pas? Non, cent fois non. Cela signifierait la désintégration rapide de leur empire et l'effondrement général de leur pouvoir... Mais dès l'instant où vous auriez désarmé, vous commenceriez à perdre progressivement votre liberté, exposés sans défense que vous seriez désormais au chantage constant des Soviétiques». Dans ces temps dangereux où le slogan «Paix et sûreté» prend une ampleur toujours plus grande au sein de nombreuses Églises, Dieu nous donne dans le petit livre de Boukovsky un excellent contre-poison pour combattre dans notre esprit les séductions et les erreurs mortelles de l'idéologie pacifiste. Nous ne pouvons trop vivement vous recommander la lecture du livre «Les pacifistes contre la paix». Voyez à ce sujet les différents ouvrage de Michel Villey sur l'histoire de la philosophie du droit et, en particulier, son dernier livre: Le droit et les droits de l'homme", P.U.F, Paris, 1983,171 p. Jean-Marc BERTHOUD «Les pacifistes contre la paix» de Wladimir Boukovsky, Ed. Robert Laffont, Paris, 1982,124 p. Pour ceux qui lisent l'anglais, nous recommandons également le livre «Who is for peace ?» de Francis Schaeffer, Wladimir Boukovsky et James Hitchcock, Ed. Thomas Nelson, New York 1983. Le roman de Wladimir Volkoff «Le montage», Ed. L'âge d'homme, Paris-Lausanne 1982, nous livre une analyse exceptionnellement précise et bien documentée des méthodes de manipulation idéologique soviétique. © Promesses 1984 - 1 / No 69 Retour |
77 000
JEUNES FONT LE SERMENT D'ABSTINENCE SEXUELLE JUSQU'AU
MARIAGE Plus de 77 000 jeunes américains ont fait le serment à travers tout le pays, de se conserver sexuellement purs jusqu'au mariage. Près de 1000 d'entre eux étaient réunis pour une cérémonie à Dallas, Texas, alors que des dizaines de milliers d'autres assistaient à la conférence via des liaisons satellite. L'organisateur du rallye de jeunesse a en outre lu une lettre d'encouragement de Georges W. Bush, qui disait: «Votre décision de vous abstenir sexuellement est le meilleur choix possible. Vous engager maintenant en vue du mariage témoigne d'une grande force de caractère, de conviction et de sagesse. Je vous encourage à vivre activement la foi et les principes qui vous ont conduit à signer cet acte d'abstinence.» C'est sur le site www.truelovewaits.com que les jeunes étaient invités, à la suite de la manifestation, à signer l'acte. (TrueLoveWaits) ajouté le 16/2/2002 © Voxdei 16-02-2002 Retour------------------------------------------------------------ |
ABANDON
COMPLET ET CONSÉCRATION A DIEU
Christian Röckle 1883 – 1966 (traduit de l'allemand) Diffusion gratuite des Editions Philadelphie - Leonberg
Rien ne peut introduire la gloire de Dieu dans la vie de Ses enfants, aussi bien que leur abandon total au Seigneur. C'est le moyen par excellence pour obtenir tout ce que Dieu veut nous donner. C'est le chemin pour parvenir à la sanctification, à la guérison et au baptême de l'Esprit, pour recevoir la puissance de prêcher l'Évangile et pour imposer les mains aux malades, afin qu'ils guérissent. La voie par laquelle le feu divin pénètre dans une âme passe par un abandon plus profond que nos paroles ne sauraient le dire. Ne vous contentez pas de la grâce qui vous a été faite, mais plongez-vous en Dieu. Si vous n'arrivez pas à la sanctification, si vous n'obtenez pas votre guérison ni votre baptême de l'Esprit, alors livrez-vous plus profondément à Dieu, jusqu'à parvenir à un abandon qui soit fondé sur le roc. Ces mots ne renferment rien que Dieu ne tienne à notre disposition ou qu'Il nous refuserait. Mais c'est à nous de le désirer sérieusement, de creuser jusqu'au fond, et d'obtenir un coeur parfaitement honnête aux yeux de Dieu. Il existe des hauteurs et des profondeurs de consécration que nous n'avons pas encore atteintes. Si vous cherchez la guérison pour votre corps, abaissez-vous devant votre Dieu et vous l'obtiendrez, dès qu'Il aura atteint son but en vous.
Peut-être a-t-on déjà prié pour vous? Cependant, si vous n'avez pas été guéri, c'est probablement parce que Dieu vous demande une consécration plus profonde. Demeurez dans la prière et luttez avec Dieu, comme vous le faites pour votre salut, votre sanctification et votre baptême de l'Esprit. Cette condition étant requise, vous obtiendrez votre guérison.
Ils sont nombreux ceux qui comptent sur les prières des autres. Mais si vous vous attendez à ce que d'autres luttent pour vous, vous n'atteindrez pas le but; c'est vous-mêmes qui devez persévérer dans la prière. J'ai lu ce témoignage: «Ma santé était ruinée. Je n'avais plus que la peau sur les os, lorsque Dieu, le Tout-Puissant, m'a guéri. Je n'ai pas recouvré la santé par une simple prière de la foi, mais après avoir déposé ma vie aux pieds de Jésus et Lui avoir livré jusqu'à la plus petite parcelle de force qui me restait. Lorsque j'avais tout consacré au Seigneur, la guérison pour mon corps souffrant et délabré est venue. Et je vais la conserver, car j'ai fait une alliance avec le Dieu Tout-Puissant: J'ai promis de Lui consacrer ma vie, s'Il me redonne la Santé» Nombreux sont ceux qui font de tels voeux, mais qui ensuite ne tiennent pas parole. Sachez que si vous faites une alliance avec Dieu pour Lui consacrer votre vie, il ne faut pas la rompre, sinon la maladie revient.
Il faut également passer par un abandon complet pour livrer son propre Moi à la mort. Bien que sauvés, sanctifiés et baptisés du Saint-Esprit, il vous reste encore une vie du Moi, la propre volonté, qui doit être réprimée, brisée et assujettie. C'est en ce sens que Paul écrit: «Je traite durement mon corps et je le tiens assujetti» (1 Cor. 9:27); «Chaque jour je suis exposé à la mort » (1 Cor. 15: 31). Si donc le grand apôtre Paul a du assujettir son corps, à combien plus forte raison ne devrions-nous pas le faire également, et anéantir le propre Moi, afin de parvenir à la première résurrection! Notre âme sanctifiée, dont le propre Moi a été réellement livré à la mort, sera affranchie de la colère et de l'impatience. Il n'y aura plus d'irritation si tout ne va pas selon nos désirs. Nous ne rendrons plus la pareille à celui qui nous offense, mais nous dirons avec le crucifié: «Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font».
Cependant,
même ceux qui ont pris leur décision pour une sanctification
totale, et qui en ont déjà atteint un degré élevé,
découvrent qu'ils ont encore une propre volonté, leur propre
Moi. Pour l'empêcher de régner à nouveau, il doit être
anéanti et tenu dans une soumission permanente, en sorte que
Dieu puisse exercer, jour par jour, sa parfaite souveraineté
dans leur vie. Telle est l'oeuvre que la grâce opère en
profondeur; elle doit progresser tant que nous demeurons
dans ce corps. Il est un abandon profond auquel ne
parviennent que peu de chrétiens. Lorsque toutes les choses
extérieures, amis, possessions, foyer et proches parents ont
été remis au Seigneur, il reste à faire un abandon plus
profond; Dieu attend de chacun qu'il le fasse. Sa profondeur est telle que les mots nous manquent pour l'exprimer. Il ne s'agit pas de nos familles, maisons et propriétés, car elles sont l'objet d'un abandon extérieur. Et même celui-ci, peu de chrétiens le réalisent. La preuve en est, que, si Dieu met la main sur ces choses, avant d'obtenir la victoire, ils doivent d'abord se vaincre eux-mêmes pour les Lui livrer. L'abandon total a lieu entre notre âme et notre Dieu. Il se fait dans la prière secrète, en tombant sur sa face devant le Seigneur, luttant avec Dieu, jusqu'à ce que nous soyons amenés à Lui livrer, sans réserve, le fond même de notre pensée et de nos désirs. Nous serons alors arrivés au point où nous ne souhaitons et ne demandons plus autre chose que de plaire et d'obéir au Seigneur.
Ainsi, nous sommes entièrement disponibles pour Dieu et séparés de tout ce qu'Il ne peut agréer. Les opinions humaines – les nôtres et celles d'autrui – ne nous influencent plus, car nous voulons vivre uniquement selon la volonté de notre Seigneur. Une pareille consécration est la voie pour obtenir la puissance. Toutes les fois que par la prière nous nous présentons devant le Seigneur, dans l'attente d'une effusion particulière sur une activité, ou d'une puissance particulière pour guérir les malades, il nous faut commencer par nous consacrer nous-mêmes à Dieu, prêts à accepter de porter tout fardeau – même le plus lourd – dont Il pourrait nous charger, si tel était son bon plaisir.
On objectera peut-être qu'il ne faut pas demander des épreuves difficiles qui, de toute façon, ne nous manqueront guère. Néanmoins, si nous venons à Dieu avec des requêtes particulières, prions-Le d'allumer dans notre vie le feu de l'épreuve. Nous recevrons le feu, mais également la bénédiction. Il permettra que notre âme connaisse la persécution et l'opposition. Laissons-les venir et soyons fermes. Dieu veut avoir un peuple qui ne craigne pas les épreuves – fussent-elles les plus dures – un peuple purifié, blanchi et éprouvé. Nous sommes appelés à souffrir avec Lui si nous voulons régner avec Lui. Dieu cherche des martyrs véritables, des hommes et des femmes qui sont décidés à rester fermes et à porter l'opprobre de l'Évangile. Jésus nous prépare pour que nous soyons en état de régner avec Lui dans la gloire. «Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu» – également les épreuves de la fournaise!
Dieu nous demande de renouveler nos consécrations en approfondissant celles que nous avons pu faire, il y a peut-être un an. Nous découvrirons qu'il nous faut à nouveau tomber à genoux pour consacrer plus profondément ce qui l'a déjà été précédemment. Dieu veut que nous nous détachions de toute chose, et que nous coupions tout lien qui pourrait nous retenir. Devant une épreuve difficile, tenons ferme et approfondissons notre consécration. Maintenons tout sur l'autel. Si nous désirons obtenir ce que Dieu a de meilleur pour nous, il faut y mettre le prix, Jésus a souffert avant d'être glorifié; nous devons prendre le même chemin que Lui. À moins de souffrir avec Lui, nous n'aurons point de part à Son Corps glorifié.
L'Écriture dit que l'épreuve de notre foi est plus précieuse que l'or périssable (1 Pi 1:7). L'or doit passer au creuset pour être fondu. La fournaise chauffe jusqu'au point où le fondeur y voit sa propre figure. En vous et en moi, Jésus-Christ allume un feu jusqu'au moment où, ses yeux abaissés sur nous, Il verra Sa stature. Ainsi, Il aura un peuple qui est purifié, blanchi et éprouvé. Job a dit: «Il sait néanmoins quelle voie j'ai suivie; et s'Il m'éprouvait, je sortirais pur comme l'or» (Job 23:10). Il sera également nécessaire que le ciseau nous soit appliqué, ça et là, tant que nous ne sommes pas en état de trouver notre place dans le Temple de la Nouvelle Jérusalem. Souvenons-nous que, «lorsqu'on bâtit le Temple, on se servit de pierres toutes taillées, et ni marteau ni hache, ni aucun instrument de fer ne furent entendus dans la maison pendant qu'on la construisait» (1 Rois 6:7). Jésus-Christ prépare les matériaux pour la Nouvelle Jérusalem qui descendra du ciel et, si nous voulons être des pierres vivantes dans le Saint Temple, nous devons d'abord nous soumettre au ciseau.
Source de Vie – http://www.sourcedevie.com
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USA:
PRÈS DE 30 MILLIONS DE DOLLARS POUR INCITER À L'ABSTINENCE
JUSQU'AU MARIAGE Le gouvernement américain a annoncé mardi le déblocage de près de 30 millions de dollars pour organiser des réunions visant à inciter les adolescents américains à l'abstinence sexuelle jusqu'au mariage. L'annonce faite par le secrétaire à la Santé Tommy Thompson porte sur la mise en place de 95 nouveaux financements totalisant 27,7 millions de dollars, qui iront à des églises, écoles ou centres de santé pour la mise en place de sessions destinées à convaincre les adolescents de 12 à 18 ans à ne pas avoir de relations sexuelles avant le mariage. M. Thompson a précisé que cette initiative serait suivie d'une deuxième vague de financements à l'automne 2002. «Les programmes d'éducation sur l'abstinence créent au sein des communautés un environnement soutenant les adolescents dans leur décision de demeurer abstinent jusqu'au mariage», a déclaré le secrétaire à la Santé. Le gouvernement américain présente ces programmes d'abstinence sexuelle comme un moyen de réduire le nombre de grossesses non désirées et les maladies sexuellement transmissibles. Le président George W. Bush, confirmant ses promesses de campagne électorale, s'était engagé au printemps dernier à consacrer 135 millions de dollars à la promotion de l'abstinence aux États-Unis en 2003. Une partie de l'opposition démocrate conteste ces programmes de promotion de l'abstinence en réclamant qu'il soit également fait mention, durant ces sessions, des moyens de contraception et de prévention des MST. En avril, une commission de la Chambre des représentants, dominée par les républicains, avait renouvelé pour cinq ans un programme fédéral de promotion de l'abstinence sexuelle en rejetant un amendement démocrate qui visait à laisser à chaque État américain la liberté d'y ajouter des sessions d'information sur les méthodes de contraception. Aux termes de la loi fédérale en vigueur, l'argent débloqué par Washington ne doit pas être utilisé pour évoquer les moyens de contraception, mais seulement pour convaincre les adolescents que les rapports sexuels en dehors du mariage ont des conséquences dommageables. Au niveau local, les États sont libres de financer d'autres programmes incluant la contraception et la prévention des MST. Par ailleurs, les Centres de contrôles et de prévention des maladies (CDC) d'Atlanta (Géorgie, sud-est), qui dépendent également du budget fédéral pour leur financement, consacrent environ 50 millions de dollars par an à la prévention du sida aux États-Unis. (AFP/CPDH) ajouté le 3/7/2002 © Voxdei Retour |