LA
PLACE DES OEUVRES DANS LA VIE CHRÉTIENNE:
POUR
UNE FOI VIVANTE ET EFFICACE
Avec l'aide de Dieu, je voudrais examiner, de façon certes bien sommaire, l'enseignement de la Bible sur la question du rôle des oeuvres dans notre vie de disciples de Jésus-Christ. Pour ce faire je méditerai deux textes du Nouveau Testament.
Le premier provient de l'épître de Paul aux Galates, le second de l'épître de Jacques. Ces deux textes ont souvent été opposés l'un à l'autre. Nous verrons qu'ils sont tous deux essentiels à l'épanouissement de notre foi et au progrès de notre vie chrétienne. Choisir entre ces deux textes – comme Luther l'avait proposé en rejetant l'épître de Jacques comme n'étant point canonique – n'est autre qu'une tentation hérétique, vu que l'hérésie commence toujours par la mise en valeur exagérée d'affirmations bibliques. Que Dieu nous fasse la grâce de prêcher intégralement sa Parole, de ne pas choisir dans la Bible ce qui nous convient, afin d'éviter ce déséquilibre qui ouvre la porte à l'hérésie, à tous les égarements de la pensée et de l'action.
Aux Galates, Paul adressait des paroles capitales: Gal 3.6-14 (vous êtes invités à lire ce passage avant de poursuivre la lecture). Faire ici une étude détaillée de ce texte nous mènerait trop loin. Je voudrais pourtant attirer votre attention sur un certain nombre de points que nous y relevons. Paul s'adresse ici à un problème spécifique qui troublait et risquait de faire dérailler la foi des chrétiens de Galatie. Ce problème était le suivant
«Comment serons-nous trouvés justes devant Dieu?» La réponse charnelle, humaine, terrestre que nous entendons si souvent, encore de nos jours est que le juste devant Dieu est celui qui obéit aux commandements de Dieu, celui qui pratique la loi. C'était la position des pharisiens qui se croyaient justes parce qu'ils s'imaginaient mettre scrupuleusement en pratique la loi et la tradition rabbinique. Dans l'histoire de l'Église, cet enseignement a été repris par Pélage qui, en opposition à Saint Augustin, affirmait la capacité naturelle de l'homme pécheur à plaire à Dieu. Plus tard, le semi-pélagianisme de Thomas d'Aquin avançait le postulat que l'homme, avec le secours de la grâce de Dieu, pouvait lui plaire. L'arminianisme évangélique se trouve, lui aussi, dans cette tradition quand il met tout l'accent sur la décision de l'homme pour recevoir le salut. De nos jours, dans la vie du monde moderne, nous retrouvons, de façon sécularisée cet enseignement du salut par les oeuvres de la loi ou par la volonté de l'homme. Citons-en quelques exemples: la solution de tous nos problèmes par la technique; la transformation du monde par coup de baguette magique des lois de l'État; le rétablissement de la personnalité humaine par la manipulation psychologique et la psychanalyse; l'épanouissement des enfants par des méthodes pédagogiques. Toute l'idéologie du progrès repose sur un tel «salut» humain. Sur le plan religieux, toutes les religions ésotériques inspirées par la mystique naturelle de l'homme pécheur sont de cet ordre. Ses symboles ne sont pas la croix du Christ, mais la roue dentée du Rotary, l'équerre et le compas des francs-maçons et le marteau et la faucille de l'empire anti-chrétien. L'homme s'imagine pouvoir atteindre Dieu en développant ce qu'il appelle «l'étincelle divine» en lui, ne tenant pas compte de la rupture nécessaire avec le péché et avec l'homme naturel. C'est ainsi que la croix où notre vieil homme a été crucifié avec Jésus-Christ est évacuée; à la place, on préconise un épanouissement du moi sans repentance, sans vie nouvelle, sans régénération. Pour Paul il en va tout autrement: Abraham crut à Dieu et cela lui fut imputé à justice (v.6). Seuls... ceux qui ont la foi sont fils d'Abraham... (v.7), ceux qui croient sont bénis avec Abraham (v.9), car le juste vivra par la foi (v.11). Christ est maudit pour nous, afin que la bénédiction d'Abraham eût pour les païens son accomplissement en Jésus-Christ Ainsi c'est par la foi – don de Dieu et pure grâce sans adjonction de nos oeuvres – que nous sommes trouvés justes devant Dieu.
Car notre justice n'est point en nous, mais en Christ. Christ lui-même nous est donné comme justice parfaite, et c'est en regardant à la perfection de son Fils que le Père nous voit justes devant lui. Quand Jésus-Christ prend notre péché sur lui, il nous transfert sa justice parfaite. C'est la doctrine de la substitution. Par contre, tous ceux qui se confient en l'homme et adhèrent sous une forme ou une autre au salut de l'homme par ses oeuvres chamelles sont maudits. Car tous ceux qui s'attachent aux oeuvres de la loi sont sous la malédiction; car il est écrit: maudit soit quiconque n'observe pas tout ce qui est écrit dans le livre de la loi pour le mettre en pratique (v.10). Un seul, notre Seigneur Jésus-Christ a, lui, parfaitement accompli la loi, de sorte que notre justice ne peut que se trouver dans une parfaite identification, par la foi (don de Dieu) en Jésus-Christ. Nous devenons ainsi une même plante avec lui. Il en est le cep, nous sommes les sarments. C'est lui le tronc, nous sommes les branches. Il est notre tête, nous sommes les membres de son corps. C'est lui le fondement, nous ne sommes que les pierres qui constituent la maison de Dieu. Le salut par les oeuvres de la loi que préconisaient les Galates faisait l'économie du passage nécessaire du règne de Satan au royaume de Dieu, de l'esclavage du péché à la liberté glorieuse des enfants de Dieu. Ce sont ces réalités-là de la vie chrétienne pratique et active dont nous parle l'apôtre Jacques. Les hommes ne seront-ils pas jugés par leurs oeuvres, comme nous le dit l'Apocalypse (20.13-14)?
Je vous prie maintenant de lire Jac 2.14-26. À la fin de ce texte, il nous est dit que le fruit de la bénédiction d'Abraham trouve son accomplissement en Jésus-Christ, dans notre réception par la foi de l'Esprit qui nous a été promis (v. 14). Pourquoi donc Dieu nous donne-t-il son esprit? Paul nous le dit très clairement au début du chapitre 8 des Romains: En effet, la loi de l'esprit de vie en Jésus-Christ m'a affranchi de la loi du péché et de la mort Car – chose impossible à la loi, parce que la chair la rendait sans force – Dieu a condamné le péché dans la chair, en envoyant, à cause du Péché, son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché, et cela afin que la justice prescrite par la loi fut accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l'Esprit, (Rom 8.2-4) C'est à la question de l'accomplissement de la justice prescrite par la loi en nous que s'adresse l'apôtre Jacques dans le texte indiqué plus haut que nous allons brièvement méditer. Si nos oeuvres, même nos bonnes oeuvres, ne nous rendent pas justes devant Dieu, sommes-nous alors justes devant Dieu sans les oeuvres de justice provenant de la foi? Qu'avons-nous fait du talent reçu gratuitement dont nous parle la Parole? Nos sarments produisent-ils des fruits ou sont-ils stériles, condamnés à être retranchés et brûlés? Où sont donc les oeuvres préparées par Dieu pour nous avant la fondation du monde afin que nous les pratiquions? Sommes-nous un sel sans saveur, prêts à être jetés dehors? Au dernier jour, serons-nous trouvés nus ou vêtus de fin lin? Serons-nous avec les vierges folles derrière la porte du palais du roi, ou avec les vierges sages qui entrent avec l'époux dans la salle des fêtes? ... car les noces de l'agneau sont venues, et son épouse s'est préparée, et il lui a été donné de se revêtir d'un fin lin, éclatant et pur. Car le fin lin, ce sont les oeuvres justes des saints. (Apoc 19.7-8) Certains ont l'apparence de la piété, mais n'ont pas ce qui en fait la force. Qu'est-ce qui fait la force de la piété? La vraie foi qui se manifeste dans l'obéissance aux commandements de Dieu. La vie chrétienne peut se résumer en deux points: la persévérance et la foi. (Apoc 13. 10), ou encore: garder les commandements de Dieu et le témoignage de Jésus (Apoc 12.17). Par la foi, nous recevons l'Esprit de Dieu qui nous donne la force de vivre en nouveauté de vie, qui se caractérise par notre capacité, encore par l'Esprit, de garder les commandements de Dieu, de persévérer jusqu'à la fin dans la vraie foi. Calvin ne disait-il pas que la preuve de l'élection se trouvait dans la persévérance des saints? C'est le Saint-Esprit qui produit en nous le vouloir et le faire, afin que nous travaillions de plus en plus, avec crainte et tremblement, à notre salut et à la venue du règne de notre Seigneur Jésus-Christ. Ainsi, les oeuvres justes des saints, l'accomplissement des commandements de Dieu – qui n'est autre que notre amour pour Dieu et pour notre prochain – est la manifestation visible, tangible, mesurable pourrait-on dire, de notre justification. À la justification s'ajoute la sanctification, sans laquelle nul ne verra Dieu. C'est de cette sanctification par l'obéissance à la vérité, par la mise en pratique en Christ et par l'Esprit des commandements de Dieu que nous parle l'apôtre Jacques. Que nous dit-il? Il nous sert de rien de prétendre avoir la foi, si l'on n'a pas les oeuvres qui en découlent nécessairement. Comment prétendre avoir reçu le Saint-Esprit si on n'en manifeste pas le fruit? De la foi qui sauve découle l'amour qui agit dans ce monde, amour qui saura secourir les malheureux. La foi en elle-même est invisible, mais les incroyants et les croyants peuvent en voir le fruit – ou l'absence du fruit – dans les oeuvres que cette foi produit en inspirant notre amour fraternel, notre amour pour le prochain. C'est en voyant ces oeuvres, oeuvres qui témoignent de la vérité, que les hommes se tournent vers le Dieu vivant et vrai. Jésus ne nous disait-il pas: Si vous portez beaucoup de fruit, c'est ainsi que mon Père sera glorifié, et que vous serez mes disciples (Jean 15.8). Et à ses disciples, il affirmait: Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu'ils voient vos bonnes oeuvres, et qu'ils glorifient votre Père qui est dans les cieux (Mat 5.16; 1 Pi 2.12).
Il ne faut pas être chrétien de profession seulement, il faut l'être vraiment, en actes et en vérité. Jacques nous avertit: Si la foi n'a pas les oeuvres, elle est morte en elle-même (v.17). La foi sans les oeuvres est inexistante – c'est la super-spiritualité d'une orthodoxie morte et sans substance, ou l'excitation charismatique sans lendemain. Par contre, les oeuvres témoignent bien haut, de façon parfaitement claire, de la foi (v. 18). Le diable lui-même a cette «foi-croyance» en Dieu, mais ce qui lui manque – que Dieu nous garde d'être comme lui – c'est la foi-obéissance (v. 19). La foi sans les oeuvres est inutile. La justification d'Abraham par la foi en la promesse de Dieu fut manifestée de façon éclatante lorsqu'il offrit Isaac en sacrifice (v.21):... la foi agissait avec ses oeuvres et par les oeuvres la foi fut rendue parfaite (v.22). C'est par cette obéissance de la foi qu'Abraham entra dans l'amitié de Dieu, amitié que Dieu voudrait également partager avec nous! Ainsi l'homme est justifié – dans le sens complet du mot, justification qui se prolonge dans la sanctification – par les oeuvres, et non par la foi seulement (v.24). Car comme le corps sans âme est mort, de même la foi sans les oeuvres est morte (v.26).
Conclusion Où en sommes-nous? Examinons-nous donc, selon l'exhortation de l'apôtre Paul, pour voir si nous sommes dans la foi! Ce sont nos actes qui parleront pour nous ou contre nous. Pour ma part, je dois confesser et constater que l'accent trop exclusif placé dans les milieux qui se réclament de la Réforme sur la justification par la foi seule a conduit notre christianisme évangélique, et moi-même en premier, à méconnaître l'enseignement biblique concernant les oeuvres qui doivent nécessairement découler d'une foi véritable, d'une foi saine. Il nous est dit que, la foi ayant diminué, la charité du plus grand nombre se refroidirait.
PRENONS QUELQUES EXEMPLES 1) L'AVS remplace l'amour filial et le respect des parents (AVS Assurance vieillesse et survivants) 2) L'Ecole publique humaniste, impie, souvent immorale et inefficace comme moyen d'instruction, remplace les oeuvres pédagogiques chrétiennes où les enfants devraient être instruits selon la loi de Dieu et élevés selon le Seigneur. 3) Le soin des malades est abandonné à des institutions sans Dieu; ces hôpitaux humanistes deviennent des centres d'avortement et d'euthanasie, fours crématoires dans toutes nos villes, acceptés tacitement de tous, où le savant se prenant pour un petit dieu en blouse blanche manipule la vie à sa fantaisie. 4) Dans les asiles psychiatriques, à l'amour chrétien et à la puissance de la prière sont substitués la manipulation psychologique, les électrochocs et les drogues pour le soin des malades mentaux. Nous savons que la source première de leurs maux se trouve dans le péché et que la guérison vient d'abord de la repentance et de la foi en Jésus-Christ. 5) Et voici que maintenant, en Suisse, la famille elle-même semble être appelée à disparaître avec le nouveau code matrimonial de ce pays. Et les églises évangéliques suisses ont assisté, sans guère s'émouvoir, à la législation d'une mainmise de l'État sur la famille. Les effets d'une telle foi inutile et vaine – c'est-à-dire sans les oeuvres de la foi – pourraient être multipliés. Nous comprenons mieux aujourd'hui pourquoi Jésus se demandait si à son retour il y aurait encore la foi sur la terre. C'est ainsi que la démission de l'Église de sa responsabilité d'obéissance à son Seigneur livre notre monde à Satan et prépare le chemin de l'Antichrist. Mais l'Église peut encore se repentir et revenir à la foi véritable qui est fidélité et obéissance. Que le Seigneur, qui dans sa miséricorde parle encore aux Églises, conduise son peuple à examiner ses voies avec soin et à revenir à la porte étroite, la foi en Jésus-Christ, Fils de Dieu fait homme pour notre justification, et au chemin étroit, celui de la vraie sanctification de notre obéissance aux commandements de Dieu dans tous les domaines. L'Église fidèle verra alors à nouveau que les portes de l'enfer ne peuvent prévaloir contre elle, car en son sein se tient le Seigneur des Seigneurs, le Créateur des cieux et de la terre, notre Roi et notre Sauveur Jésus-Christ. À celui qui vaincra, et qui gardera jusqu'à la fin mes oeuvres, je donnerai autorité sur les nations. Il les paîtra avec une verge de fer, comme on brise des vases d'argile, ainsi que moi-même j'en ai reçu le pouvoir de mon Père. Et je lui donnerai l'étoile du matin. Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux sept Églises. (Apoc 2.26-29) © Jean-Marc BERTHOUD Promesses 1988 – 2 / No 84 Retour------------------------------------------------------------ |
QUE
SIGNIFIE: «ÊTRE EN CHRIST»?
Comment être sûr que je suis en Christ?
LE SEIGNEUR VEUT NOUS FAIRE DU BIEN parce que c'est un Dieu bon et merveilleux. Le Seigneur voudrait que tous Le connaissent et que tous ceux qui Le connaissent aillent toujours plus loin dans Sa connaissance, parce que, plus on Le connaît, plus on a envie de Le connaître davantage, et on aura cette connaissance de Dieu pour l'éternité dans le ciel. Il va nous révéler en permanence qui Il est, et Il a déjà commencé maintenant. Ce soir, j'aimerais vous parler d'une chose qui est d'une importance extrême. Quand je lisais ces passages dans la Bible, je me disais: «C'est fantastique, Seigneur! Que nos yeux s'ouvrent!» Et je disais pour moi-même: «Seigneur, que mes yeux s'ouvrent. «Quand je regarde ce qui est écrit, j'ai l'impression de le lire pour la première fois et pourtant, je le connais, mais cette Parole, quand on la lit avec un coeur ouvert et désireux de savoir, elle nous renouvelle dans la connaissance de ces choses. Elle nous les rappelle, elle nous les rend vivantes à nouveau.
Alors ce soir, j'aimerais vous parler de ce que la Bible dit quand elle dit que «Nous sommes en Christ». Qu'est-ce que ça veut dire, qu'est-ce qu'il y a dans le fait d'être en Christ? Souvent, dans la Bible, il est dit: «... à ceux qui sont en Christ, à l'Église qui est en Christ». Si on devait entrer dans le détail, ce n'est pas une soirée qu'il faudrait, c'est plusieurs. Alors je vais essayer de condenser cela en un seul message, afin d'avoir un aperçu de ce que la Bible dit que nous sommes quand» Nous sommes en Christ». Alors, la première des choses, c'est qu'il faut «être en Christ». On ne peut pas recevoir toutes les merveilles que Dieu veut nous donner si nous ne sommes pas en Christ. Qu'est-ce que ça veut dire «être en Christ» et, pour ceux qui sont en Christ, qu'est-ce que Dieu a en réserve pour eux?
Vous savez, aujourd'hui, vous regardez le monde qui est autour de vous, où il va. Il suffit d'écouter un peu les informations et de voir les titres des journaux pour se rendre compte que les choses vont mal et même de mal en pis. On réalise qu'il ne peut y avoir que deux positions aujourd'hui. Je ne dis pas: croire en Dieu ou ne pas croire en Dieu, puisque, si vous demandez qui croit en Dieu, la plupart des gens vous disent qu'ils croient en Dieu. Il ne peut y avoir que deux positions: ou bien on est en Jésus-Christ, ou bien on est en dehors.
Quand on est en Jésus, on reçoit son Esprit qui nous change constamment et Il peut se servir de nous. Quand on est en dehors de Jésus, on est dans les ténèbres et dans la mort. Tout ce monde qui nous entoure, qui est sans Jésus, ne se rend pas compte qu'il va à la mort, au précipice. Et le Seigneur Jésus est en train de déverser son Esprit pour appeler tous ceux qui ne sont pas encore en Lui, à rentrer en Jésus, à se mettre dans l'arche, dans la forteresse, en Jésus. Alors que sommes-nous en Jésus? Je ne parle pas seulement à ceux qui sont en Jésus, mais aussi à ceux qui ne sont pas en Jésus. Il y en a qui vont entendre cette cassette, qui ne sont pas en Jésus. Le désir de mon coeur et le désir du Seigneur est de donner envie à ces derniers d'entrer en Jésus. Pas seulement d'entendre un message, mais de dire: «Moi, j'aimerais être en Jésus. Qu'est-ce qu'il faut faire pour être en Jésus? Parce que, quand j'entends ce que Dieu réserve à ceux qui sont en Jésus-Christ, j'aimerais entrer en Jésus et y rester. «Et à ceux qui sont déjà en Jésus, ce message doit nous ouvrir encore plus les yeux sur les merveilles que Dieu réserve à ceux qui sont en Jésus, les merveilles qu'Il nous a déjà données et dans lesquelles nous n'avons qu'à puiser. Car il y a une grande différence entre une promesse et ce qui est déjà accompli. En Jésus, nous avons des choses qui sont déjà pour nous, qu'il nous suffit de comprendre et d'utiliser et nous avons aussi des promesses qui vont venir. Alléluia!
Alors, la première chose, c'est que la Bible nous dit que nous devons absolument être en Jésus et que nous devons le savoir, quand nous y sommes. Il faut absolument que nous entrions en Jésus-Christ. Si nous ne sommes pas en Jésus, nous sommes dans la mort. J'aimerais lire dans Colossiens 2:6 un premier verset: «Ainsi, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus. Il, Paul parle à des gens qui étaient des païens. Les Colossiens n'étaient pas juifs, ils étaient païens, ils avaient reçu le Seigneur Jésus. «...comme vous L'avez reçu, marchez en Lui, étant enracinés et fondés en Lui, et affermis par la foi, d'après les instructions qui vous ont été données, et abondez en actions de grâces.»
Il leur dit: «Vous ne connaissiez pas Jésus, vous êtes entrés en Lui. Comme vous L'avez reçu, Il est entré en vous, et, en entrant en vous, c'est vous qui êtes entrés en Lui. «Les deux sont vrais. Une fois que vous êtes entrés en Lui, continuez, marchez en Lui, enracinés et fondés en Lui. C'est fort. C'est très fort. Il faut que dans notre coeur, nous ayons bien conscience que la conversion, ce n'est pas changer de religion, ce n'est pas une nouvelle religion. La conversion, c'est entrer en Dieu par Jésus-Christ et c'est Dieu qui entre en nous, par Jésus. Jésus est la porte obligée. Personne ne peut entrer en Dieu sans passer par Jésus. C'est pourquoi toutes les religions du monde se trompent. Elles sont toutes des efforts que les hommes ont essayé de mettre en place pour essayer de monter jusqu'à Dieu. On ne peut pas monter jusqu'à Dieu. Il a fallu que Dieu descende vers nous en envoyant Jésus, qui est la porte qui nous fait entrer en Dieu. Et une fois qu'on est en Lui, on continue à marcher en Lui, jusqu'au bout. Quand Paul parle aux Églises, il dit, par exemple, aux Thessaloniciens: «à vous, l'église des Thessaloniciens, qui êtes en Dieu le Père et en Jésus-Christ le Seigneur...» Donc, tous les chrétiens sont en Lui et Paul le sait puisqu'il le leur dit. Dans 1 Corinthiens 1:30, Paul nous dit quelque chose de très important: nous n'avons pas le pouvoir nous-mêmes d'entrer en Jésus-Christ; nous ne pouvons pas forcer la porte. Il faut que ce soit Dieu qui nous fasse entrer en Lui. «Or, c'est par Lui que vous êtes en Jésus-Christ...» Donc, Dieu le Père nous a pris, nous a enlevés de ce royaume de perdition où nous étions et Il nous a placés en Jésus. Heureusement que c'est Dieu qui nous met en Christ, parce que, de nous-mêmes, nous ne pouvons atteindre ce but. Évidemment, nous avons quelque chose à faire, nous. Dieu ne va pas mettre comme ça quelqu'un et le forcer à entrer. Il faut que notre coeur s'ouvre.
Dans Colossiens 1: 12, Paul dit: «Rendez grâces au Père, qui vous a rendus capables d'avoir part à l'héritage des saints dans la lumière, qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres...». Il a commencé par nous délivrer du diable qui nous tenait entre ses griffes, Il nous en a arraché grâce au sang de Jésus. «... «...et nous a transportés dans le royaume de son Fils...» Donc Il nous a transportés, non seulement dans un royaume où son Fils règne, mais Il nous a transportés dans Son Fils qui est le roi et la tête de Son corps. C'est vraiment quelque chose qui me parle, à moi, de savoir que Dieu ne m'a pas seulement introduit dans son royaume, mais qu'Il m'a introduit en Lui-même, dans Son Fils, Jésus, dont je fais partie, puisque je suis membre de Son corps. «Il nous a transportés dans le royaume du Fils de son amour...», ou de Son Fils bien-aimé,» ... en qui nous avons la rédemption par Son sang, la rémission des péchés en Lui. «Dieu le Père nous a transportés EN Jésus. C'est beau, c'est merveilleux! Dans Ephésiens 5:30, Paul parle aux chrétiens et dit: «... parce que nous sommes membres de Son corps, étant de Sa chair et de Ses os. «Ça, c'est un miracle: la Bible dit que nous sommes de la chair de Jésus et de Ses os (certaines versions n'ont pas ce bout de verset, mais les bonnes versions l'ont). Jésus a actuellement un corps ressuscité, une chair glorieuse et Paul dit que nous sommes membres de Son corps, étant de Sa chair et de Ses os, nous qui sommes en Lui. Il dit dans 1 Corinthiens 6:17 «Celui qui s'attache au Seigneur est avec Lui un seul esprit.»
Ça aussi c'est très fort. Il ne dit pas que nous avons simplement reçu une partie de Son Esprit, il va encore plus loin et il dit que celui qui s'attache au Seigneur, est non seulement corps de Son corps, de manière miraculeuse, mais il est avec Lui un seul esprit. Vous voyez à quel point nous sommes plantés en Jésus. Nous sommes vraiment de Sa chair et de Son Esprit. Pour comprendre cela, bien-aimés, il faut une révélation de Dieu, du Saint-Esprit. Moi, je peux vous en parler, mais je compte surtout sur l'action du Saint-Esprit dans nos coeurs pour que nos yeux s'ouvrent et qu'Il nous fasse comprendre cela dans le coeur. Nous sommes EN Lui. Alors je mettrai à la fin le problème de savoir comment entrer en Jésus-Christ. D'abord je vais montrer ce que la Bible dit que nous sommes, quand nous sommes en Christ et après je parlerai de ce que la Bible dit qu'il faut faire pour entrer en Christ et comment nous pouvons être sûrs que nous sommes en Jésus.
Mais d'abord, qu'est-ce que la Bible dit que nous sommes, lorsque nous sommes en Christ? Quand nous avons rempli les conditions que Dieu nous donne, que nous avons accepté le Seigneur comme notre Sauveur, notre Seigneur, que Dieu le Père nous a placés en Christ, la Bible dit: «Lorsque vous êtes en Christ, vous êtes ceci, vous êtes cela; vous avez ceci, vous avez cela». C'est ce que nous allons voir maintenant. J'ai regroupé ce que la Bible dit que nous sommes en Christ, en trois grandes catégories, pour simplifier. A tous ceux qui sont en Lui, Dieu donne des privilèges. Un privilège, c'est une chose qui est exclusivement réservée à une certaine catégorie de personnes. Dieu n'a pas de chouchous. Il voudrait que tous les hommes reçoivent ces privilèges. Mais simplement, parce qu'il y en a qui acceptent et d'autres qui refusent, Dieu ne peut pas donner ces privilèges à ceux qui refusent, parce qu'Il les respecte. Mais si tu Lui dis: «Moi, je veux de Toi, Seigneur, je veux de ces grâces, de ces privilèges», alors là, ils sont gratuitement pour toi. Dieu va te les montrer, Il va te les révéler, Il va te les expliquer et tu n'auras plus qu'à te servir par la foi. La première série de bénédictions: en Christ, nous sommes complètement morts à tout ce qui est du passé et à tout ce qui est du monde, qui est dans le péché. Alors j'ai eu l'occasion d'en parler dans ces derniers messages, mais c'est tellement important que j'y reviens encore, un peu moins longuement qu'avant.
Il faut comprendre que lorsque nous entrons en Christ, Dieu ne veut pas que nous traînions avec nous, quoi que ce soit de notre ancienne vie passée. L'ancienne vie passée, on la connaît pour chacun d'entre nous, ce n'est Pas la peine d'entrer dans les détails, elle est mauvaise, elle est pourrie. Il n'y a pas de bons et de mauvais pécheurs devant Dieu, il n'y a que des pécheurs et nous sommes tous sortis de là. Nous sommes tous des pécheurs au départ, par naissance, et nous avons commis des péchés. Ce qui déplaît à Dieu, c'est de voir que notre nature au départ, est une nature de péché. Il ne peut donc pas nous faire entrer en Christ, avec une nature comme ça. Il ne va pas se contenter d'effacer nos péchés. Il veut aussi mettre à mort complètement tout ce qui est de notre vieille nature, il faut que cela soit détruit, mis à mort complètement. Et cela a été fait en Christ, quand Il est mort à la Croix. Il est dit que, pour tous ceux qui croiraient en Lui, tout ce qui est de notre vieille nature est mort en lui à la Croix. Ça, c'est un cadeau merveilleux. Sans cela, on traînerait cette vie passée comme un boulet, et Dieu ne le veut pas, même s'il y a encore des conséquences de nos péchés passés qui traînent aujourd'hui, dans notre vie présente. Dieu veut les enlever complètement, parce que nous sommes en Lui de nouvelles créatures ; Il veut nous changer de la tête aux pieds. Et déjà, en Christ, Il l'a fait.
Alors je vais juste citer les passages de ce que ça veut dire qu'être mort en Christ au moment où Il est mort à la croix, il y a 2000 ans. Dans Ephésiens 1:7 «En Lui nous avons la rédemption par Son sang...» Cela veut dire que lorsque nous entrons en Jésus, au moment même où nous entrons, Son sang efface tous nos péchés passés, parce que nous avons demandé pardon au Père, au nom de Jésus. Dans Ephésiens 4:32 «En lui, vous avez le pardon de vos péchés. «C'est la même idée. Le sang de Jésus efface, quand nous entrons en Christ, tous nos péchés passés.
Dans Romains 6:3 «Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c'est en Sa mort que nous avons été baptisés?» Et baptisés en Lui veut dire plongés en Lui. L'idée est belle ; Dieu ne s'est pas contenté de nous mettre en Christ, Il nous a plongés en Lui. Au verset 6: «... sachant que notre vieil homme a été crucifié avec Lui, afin que le corps de péché soit détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché...» Donc à ceux qui ne sont pas en Christ, sachez qu'en Christ nous pouvons avoir une délivrance complète de ce corps de péché qui nous pousse constamment à pécher parce qu'au moment où Christ est mort, vous êtes morts avec Lui. Et nous qui sommes en Lui, nous pouvons demander au Seigneur de nous révéler d'avantage que notre vieille nature, qui nous cause tant de problèmes souvent, a été clouée et morte en Lui et que c'est quelque chose qui est FAIT, et non quelque chose à faire. Nous n'avons qu'à le recevoir par la révélation, à le croire et à le garder dans nos coeurs. Ma nature est morte en Christ. Quand Dieu m'a placé en Lui, il m'a placé d'abord dans la mort de Jésus. Dans Romains 8:2 «La loi de l'esprit de vie en Jésus-Christ m'a délivré de la loi du péché et de la mort qui me retenait prisonnier.» Galates 2:20 «J'ai été crucifié en Christ...» Alors ne dites plus, bien-aimés: «Seigneur, viens m'aider à crucifier ma chair». Vous faites une prière que Dieu n'aime pas entendre. Dites-lui: «Seigneur, je Te remercie parce que Tu dis que ma chair a été crucifiée en Toi. Ouvre mes yeux et mon coeur simplement à cette vérité: que je la reçoive, que je me l'approprie par la foi, pour que je la vive tous les jours, mais que je la reçoive par révélation!»
Dans Galates 6:14, il dit quelque chose qui est merveilleux: «Pour ce qui me concerne, loin de moi la pensée de me glorifier d'autre chose que de la Croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par qui le monde est crucifié pour moi, comme moi, je le suis pour le monde. «Donc, puisque j'ai été crucifié avec Jésus et mort en Lui et avec Lui, ce monde qui m'entoure, qui est dominé par Satan et le péché, a été crucifié pour moi comme moi j'ai été crucifié pour lui, puisque maintenant je suis libéré de la loi du péché qui contrôle ce monde. Et le monde, pour celui qui est crucifié en Jésus, n'a plus d'attirance. C'est terminé. Si je comprends que j'ai été crucifié pour ce monde, ça veut dire qu'entre ce monde et moi, il y a la mort qui est passée. Un mort n'est plus tenté par le monde et le monde ne peut pas tenter un mort. Le Saint-Esprit me révèle que j'ai été crucifié, que le monde est crucifié pour moi, que tout a été englouti dans la mort de Jésus, que j'ai commencé par être plongé dans la mort à toute ma vie passée, à ma nature passée, à ce monde de péché, à tout! Alors en Christ, je suis mort avec Lui. Et c'est important de comprendre maintenant la deuxième série de bénédictions que Dieu donne à ceux qui sont en Lui. Si nous en étions restés là et si Christ n'était pas ressuscité, Paul dit aux Corinthiens: «Et si Christ n'est pas ressuscité, vous seriez encore morts dans vos péchés. «Notre nature de péché méritait la mort à cause de ce qu'elle était. Il fallait qu'elle meure. Christ est mort pour nous, nous sommes morts en Lui. Mais nous n'en sommes pas restés là, sinon, nous serions encore morts dans nos péchés. Mais Christ est ressuscité et, EN Lui, nous recevons sa vie de résurrection. Ce n'est pas une doctrine nouvelle que tu vas recevoir, ce n'est pas une religion nouvelle que tu reçois, c'est la vie-même de Dieu, en Christ. La VIE de Dieu qui rentre en toi et qui te recrée complètement: tu es une nouvelle création. Donc la deuxième série de bénédictions gratuites, qui ont coûté cher à Jésus mais qui nous sont données par la foi en Lui, c'est la naissance à une vie entièrement nouvelle à tout point de vue et une vie éternelle.
Dans 2 Corinthiens 5:17 il est dit: «Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature.» Dans le texte grec, c'est encore plus fort: «il est une nouvelle création». Ça veut dire qu'à l'instant où tu acceptes Jésus comme ton Sauveur et ton Seigneur, Dieu fait un grand miracle; Dieu fait mourir toute ta vieille nature passée qui est déjà morte, il y a 2000 ans, en Christ, et il crée en toi une nature entièrement neuve, par la puissance de Son Esprit. Quand Jésus est ressuscité des morts, c'était quelque chose d'extraordinaire. Quelqu'un dans le tombeau depuis 3 jours où toutes les fonctions sont arrêtées, son esprit est parti et par la puissance de l'Esprit de Dieu, il revient à la vie, une vie éternelle, parce que Christ ressuscité ne meurt plus, un corps glorifié, d'un esprit éternel, vivant, vivifiant. Au moment où tu te donnes à Jésus, le même Saint-Esprit entre en toi et Il te crée un esprit nouveau qui s'établit en toi avec la présence du Saint-Esprit. Mais ça se passe au plus profond, à l'intérieur, et tout le travail du Seigneur, c'est de nous ouvrir les yeux à cette première réalité. Notre corps n'est pas encore changé, notre âme non plus, mais dedans, au plus profond, le Seigneur change notre esprit, Il nous donne la vie éternelle en Christ et Il nous promet que tout le reste va être changé ensuite, jusqu'à la résurrection du corps, au retour de Jésus. Nous allons recevoir alors la plénitude de ce que nous sommes en Christ, une nouvelle création.
«Les choses anciennes sont passées; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. «Ton corps ne doit plus être un problème, puisqu'il est mort en Christ. Il nous faut le comprendre par la révélation du Saint-Esprit au plus profond de nos coeurs, pour que par la foi, on puisse marcher par l'Esprit. Et ça s'apprend par le Seigneur qui est notre maître et qui nous aide. Ephésiens 2: 1 «Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés...» Avant de connaître Jésus, avant d'être en Lui, pour Dieu nous étions morts. Et si la mort physique nous avait trouvés à ce moment-là, c'était l'enfer pour toujours. Mais Dieu qui est amour et qui nous aime, ne veut pas de cela pour nous. C'est pour cela qu'Il a envoyé Jésus. Il ne veut pas que nous soyons placés en enfer pour l'éternité. Il aime trop ses créatures. Il a demandé à Jésus de venir justement pour cela, pour nous faire sortir de ce domaine de ténèbres et nous faire rentrer dans Son royaume de lumière.
Au verset 4 il dit: «Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont Il nous a aimés...», c'est ça qui compte. Rappelons-nous toujours que si Dieu cherche à nous avoir avec Lui, c'est parce qu'Il nous AIME. Ce n'est pas un Dieu vengeur qui est là avec sa matraque pour nous matraquer chaque fois qu'on pèche. Dieu nous AIME. Et c'est parce qu'Il nous a aimés d'un grand amour, nous qui n'étions pas aimables, qu'Il a envoyé Jésus pour nous transformer complètement.» ... nous qui étions morts par nos offenses, Il nous a rendus à la vie avec Christ (c'est par grâce que vous êtes sauvés); Il nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ. «Tout ça, c'est au passé. Cela veut dire que maintenant, ceux qui sont en Christ sont sortis de ce domaine de ténèbres, ils sont entrés dans la lumière et ils sont, en esprit, assis dans les lieux célestes, avec Jésus. Maintenant votre corps est assis ici dans cette pièce, mais en esprit, nous sommes assis avec Lui dans les lieux célestes. Où est Jésus maintenant? Il est assis à la droite du Père et Il prépare sa venue pour nous chercher. Comme Il est assis à côté du Père, à Sa droite, et que nous sommes en Lui, nous aussi nous sommes assis, en Lui, à la droite du Père.
Dans Ephésiens 2: 10 «Nous sommes son ouvrage...», quand Dieu fait quelque chose, Il le fait bien,» ... ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes oeuvres, que Dieu a préparées d'avance pour que nous les pratiquions. «Vous voyez, c'est vraiment une création nouvelle, il n'y a rien du passé qui reste. Dieu nous a créés à neuf en Jésus et Il nous dit: «Maintenant, ne t'inquiète pas, j'ai du travail pour toi, c'est préparé d'avance, tu n'as qu'à entrer dans les oeuvres que j'ai préparées. J'ai préparé des foules de bonnes choses pour toi à faire. Et c'est par Ma puissance que tu vas les faire. «Si tu es en Christ, tout ça, c'est pour toi. Une nouvelle création: entrer dans une vie nouvelle. Maintenant, la troisième série de bénédictions qu'Il a pour nous, c'est que, lorsque nous entrons dans cette vie nouvelle, Dieu nous dit que nous avons tout pleinement en Jésus.
Alors tout, ça veut dire tout. Et le Seigneur, bien-aimés, ne veut plus que nous soyons des chrétiens pleurnicheurs qui disent: «il me manque ceci, il me manque cela. «D'accord, peut-être en ce moment ce n'est pas encore manifesté dans ta vie. Mais si tu comprends dans ton coeur que déjà en Christ, tu as tout reçu pleinement, si tu restes dans cette foi et cette confiance en ton Seigneur qui t'aime, tu vas voir tout cela se manifester dans ta vie, déjà maintenant, et dans l'au-delà, pour l'éternité. Tu as tout pleinement en Lui. Le travail du Seigneur, c'est qu'Il va te faire jouir de tout cela, ici-bas et dans l'éternité. Quand nous sommes en Lui, nous pouvons nous rappeler ces choses que nous avons déjà en Lui, parce qu'elles répondent à tous nos problèmes pratiques. «Dieu a voulu faire connaître quelle est la glorieuse richesse de ce mystère, à savoir: Christ en vous, l'espérance de la gloire. C'est Lui que nous annonçons, exhortant tout homme, et instruisant tout homme en toute sagesse, afin de présenter à Dieu tout homme, devenu parfait en Christ. «Vous voyez le rapport entre les deux versets: c'est parce que Christ est en nous, que nous pouvons devenir parfaits en Lui. Parce que c'est Lui qui fait le travail en nous, si nous restons attachés à Lui.
Donc le but du Seigneur, une fois qu'Il nous fait rentrer en Lui, c'est de mettre clairement cette pensée qui est la Sienne dans nos coeurs: Dieu a commencé à mettre Sa vie en toi ; c'est pour te rendre parfait en Christ, parfait en tout. C'est Lui, par Sa force toute puissante, qui le fait en toi.
«Seigneur, donne à mes frères et soeurs ton Esprit pour comprendre cela, donne-leur la force nécessaire, dans leur fatigue, pour rester debout et écouter ce message. Donne-nous ton Saint-Esprit dans nos coeurs pour nous le faire comprendre.» Dans Colossiens 2:9 «Car en Lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité. «Christ est Dieu, et en Lui habite, sous une forme corporelle, toute la plénitude de la divinité. Il veut nous rendre participants de toute cette plénitude en Lui, parce qu'Il veut que Christ soit tout en tous. Donc, Il veut nous remplir, nous aussi, de cette plénitude.
Colossiens 2:10 «Vous avez tout pleinement en Lui...» Alors cela ne peut pas être plus complet. Quand il dit: «Vous avez tout pleinement en Lui», qu'est-ce qui manque? Quand on a tout Pleinement en quelqu'un, il ne peut rien nous manquer. Ceci est reçu par la révélation du Saint-Esprit et accepté par la foi, dans des coeurs ouverts. Quand vous le comprenez par le Saint-Esprit, vous dites avec Dieu: «J'ai tout pleinement en Jésus». Peut-être que je ne le vois pas encore devant moi ou manifesté dans ma vie, mais je suis en Lui, j'ai déjà tout pleinement en Lui. Ce n'est pas quelque chose que je dois atteindre plus tard dans le futur ou dans le ciel, quand je serai là-haut, si j'y arrive. Ce n'est pas ça du tout. Si tu es en Christ, tu as tout pleinement en Lui. Et cela concerne à la fois ton esprit, ton âme, ton corps, tes finances, ta santé, ta vie, dans les combats spirituels, dans la délivrance, dans la direction divine: tu as tout pleinement en Jésus. Et c'est parce que je le crois, que Dieu va travailler par sa force en moi, d'abord pour me le faire comprendre, puis pour me le faire toucher du doigt.
Ce n'est pas automatiquement manifesté dans ma vie, si je ne crois pas à ce que Dieu me dit. Si Dieu me dit: «Ecoute, tu as tout pleinement en Christ» et si je L'écoute en disant: «Oui, Seigneur, mais il y a ça et ça que je n'ai pas, je ne le vois pas, donc je ne l'ai pas», je suis en train de douter, je suis dans l'incrédulité. Je dois dire à Dieu: «Seigneur, Tu le dis; c'est Ta Parole sainte, je l'accepte. J'ai tout pleinement en Toi. Cela veut dire que, hors de Toi, il me manque tout, et en Toi, j'ai tout. «Gloire à Dieu! Dans Ephésiens 1:3 «Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis...» Il nous a bénis: c'est au passé, donc c'est que nous sommes bénis maintenant.» ... de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Christ. «Mon seul problème, c'est d'être en Lui. Quand je suis en Lui, Dieu me dit: «Tu as été béni de toutes sortes de bénédictions spirituelles en Christ». Alors ne dis plus que tu n'es pas béni, quand tu es au Seigneur. Tu as été béni de toutes sortes de bénédictions spirituelles. Et Dieu veut te le révéler, te le faire comprendre, pour que ce soit dans ton coeur, que tu t'en réjouisses et que tu entres dans ces bénédictions, pleinement.
Au verset 4: «En Lui Dieu nous a élus avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints et irréprochables devant Lui...», irréprochables, sans un seul reproche. Bien-aimés, nous, les chrétiens, nous sommes quelquefois tellement incrédules que Dieu a du mal à nous révéler ces vérités glorieuses, parce que nous sommes trop attachés à ce qui était de notre vie passée, nous nous voyons encore avec cette vieille nature pourrie. Dieu a beaucoup de mal à ouvrir nos yeux sur ce qu'Il a fait en nous, en Christ, sur ce qu'Il veut faire en nous, en Christ, et à tout ce que nous avons déjà en Lui. Pour que tout cela se réalise pleinement dans nos vies, il faut que nous le comprenions et que nous le croyions. Dieu le dit.
Au verset 7: «En Lui nous avons la rédemption par Son sang, la rémission des péchés... Au verset 11: «En Lui nous sommes aussi devenus héritiers...» Un héritier a droit à tout l'héritage de son père. Tu es déjà héritier de ton Père céleste. Tu as déjà ton héritage en poche. C'est fait. Tu ne vas pas le recevoir quand tu vas mourir. Tu l'as déjà. Tu l'as parce que Jésus est mort pour toi.
Au verset 13: «En Lui vous aussi... vous avez été scellés du Saint-Esprit. «Scellé du Saint-Esprit, cela veut dire qu'il y a un sceau sur ta vie. On mettait un sceau avant; c'était le signe de propriété. Le propriétaire avait un sceau, une fois qu'il avait mis son sceau, tout le monde savait qu'on lui appartenait. Le sceau servait aussi à fermer quelque chose pour qu'on ne l'ouvre plus. Quand un document était cacheté, fermé, scellé, personne ne pouvait l'ouvrir. Donc nous sommes, pour Dieu, Sa propriété. Il nous a scellés par le Saint-Esprit. Cela veut dire que personne d'autre ne peut rentrer, une fois que nous sommes en Lui. Tout cela, nous l'avons en Christ. 1 Corinthiens 1:2» ... à l'Église de Dieu qui est à Corinthe, a ceux qui ont été sanctifiés en Jésus-Christ, appelés à être saints...» Donc, en Jésus tu as été sanctifié, tu as été mis à part pour Lui, complètement, pour être parfaitement saint, manifesté dans tous les aspects de ta vie, parce qu'en Christ, tu l'es déjà.
Au verset 30 du même chapitre: «... c'est par lui que vous êtes en Jésus-Christ, lequel, de par Dieu, a été fait pour nous sagesse, justice, sanctification et rédemption. «Cela veut dire que, si Christ est en toi, ces quatre choses-là te sont données par Christ et vont se manifester dans ta vie, si tu restes en Christ et si Christ reste en toi. Parce qu'Il a été fait pour toi, d'avance, (Il te fait ce cadeau) sagesse, justice, sanctification et rédemption. Dans 2 Corinthiens 1:20 «pour ce qui concerne toutes les promesses de Dieu, c'est en Christ qu'est le oui...»Si tu demandes quelque chose au Seigneur qui correspond à une de ces promesses et si tu es en Christ, Dieu te dit: «C'est oui, en Lui». Tu peux citer devant ton Père n'importe quelle promesse: «Seigneur, je suis en Christ; tu me dis qu'en Jésus tu as le oui, j'ai le droit de recevoir toutes tes promesses». 2 Corinthiens 2:14 «Grâces soient rendues à Dieu, qui nous fait toujours triompher en Christ...» Si tu es en Christ, Dieu te fait toujours triompher en Lui. Mon problème, c'est de rester en Christ. Si tu restes en Christ, dans la paix de la foi en Lui et sachant que c'est Sa puissance qui travaille en toi, ça ne va pas être une petite victoire prise à l'arraché, où tu perds un membre, un pied, une main, mais un triomphe total en Christ, parce que Lui a triomphé pour toi à la Croix, de toutes les dominations, des autorités, du prince de ce monde des ténèbres. Il a triomphé du péché, Il a triomphé de la mort, Il a triomphé du monde, Il a triomphé des tentations. Il vit en toi, tu vis en Lui. Paul dans ce verset emploie le présent: «Dieu nous FAIT TOUJOURS TRIOMPHER en Christ. «C'est vraiment très fort tout ça. Merci Seigneur, alléluia!
2 Corinthiens 3:14 «Ils sont devenus durs d'entendement. Car jusqu'à ce jour le même voile demeure, quand ils font la lecture de l'Ancien Testament...» Il parle du voile de la révélation de la Parole de Dieu. Les Juifs ne peuvent pas comprendre en profondeur, quand ils lisent l'Ancien Testament. Les païens non plus. Ils peuvent juste comprendre ce qu'il faut faire pour être sauvé. Et là Paul dit: «... le voile ne se lève pas, parce que c'est en Christ qu'il disparaît.»
Donc, quand je suis en Christ, le voile de la révélation de la Parole disparaît. Je dois le croire, ça aussi. En Christ, une pleine lumière s'ouvre devant moi, parce qu'Il me donne, dans mon coeur, le Saint-Esprit qui a inspiré toute la Parole et Dieu désire nous révéler les choses. Les choses cachées sont à Dieu, dit la Parole, les choses révélées sont à nous et à nos enfants. Dieu désire nous révéler Sa Parole, Il sait à quel point nous en avons besoin. Aujourd'hui où il y a tant de séduction, tant de doctrines, de choses qui ne vont pas et qui se répandent dans le monde, Dieu veut qu'on ait la révélation de Sa Parole. Si nous restons en Christ, Il nous dit: «Le voile est enlevé, tu as la révélation en Christ de Ma Parole.»
2 Corinthiens 5:21 «Celui qui n'a pas connu le péché, Il l'a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en Lui justice de Dieu. «En Christ, nous devenons justice de Dieu. Cela veut dire que nous recevons la même nature que Lui, sans être des dieux. On devient participant de sa nature divine. Comme Christ a payé entièrement pour nous, en lavant nos péchés et en nous donnant une nouvelle nature qu'Il est en train de perfectionner et d'amener à la sainteté parfaite, Il nous donne en Lui Sa justice. Il nous fait même devenir, en Lui, justice de Dieu. Cela veut dire que, tels que nous étions-nous étions pourris - Il nous transforme. Il nous fait naître de nouveau et son oeuvre est tellement parfaite que quand Il nous regarde, Il dit: «Tu es devenu ma justice, en Christ». C'est merveilleux! Moi, ça me fait frémir tout ça. J'ai des frissons qui me parcourent le corps, rien que de comprendre ce que le Seigneur a fait en nous.
Je vais être obligé d'aller plus vite, c'est dommage. Dans Galates 2:4 «De faux prophètes se sont glissés parmi nous, pour épier la liberté que nous avons en Jésus-Christ...» En Christ, nous avons la liberté. Dans Galates 3:28 «Il n'y a plus ni Juif ni grec, il n'y a plus ni esclave ni libre, il n'y a plus ni homme ni femme ; car tous vous êtes un, en Jésus-Christ.» Nous devons comprendre que la véritable Église de Jésus est déjà une en Jésus. Elle n'est pas divisée par les dénominations, les appellations des groupes, etc ... Si tu es en Christ, Dieu ne s'occupe plus de ton étiquette, ni de ta race, ni de ton origine sociale. Il nous voit tous un, en Christ. Son Église est une, en Christ. Philippiens 4:19 «Mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon Sa richesse, avec gloire, en Jésus-Christ. «Là, il parle des biens matériels et financiers. Dieu connaît mes besoins, Il va y répondre et Il va pourvoir selon Sa richesse. Si tu as ça dans le coeur, tu ne t'inquiètes plus de l'avenir.
Enfin dans 2 Timothée 3:12 «Tous ceux qui veulent vivre pieusement en Jésus-Christ seront persécutés. «Tu es persécuté parce que quand tu es en Christ, tu reçois une vie qui est complètement à l'opposé de la vie qui est dans le monde. Tu commences à penser aux choses d'en haut, à te réjouir des choses d'en haut. Tu n'as plus du tout l'esprit du monde. Dieu a changé ton coeur et le monde qui est autour de toi ne peut pas le supporter. Satan, qui contrôle ce monde, non plus. Donc, tu vas être persécuté comme Jésus l'a été. Tu ne peux pas être traité mieux que ton maître. Mais ça ne fait rien. Si tu as tout en Christ, tout pleinement en Lui, si tu as la paix, le bonheur, la joie d'être en Lui, si tu as l'assurance qu'Il te conduit dans la perfection, qu'Il te conduit et te dirige, qu'Il pourvoit à tous tes besoins, la persécution ne fait que te donner la touche finale de perfection que Dieu réserve à ceux qui participent aux souffrances du Christ, pour que l'Esprit de gloire repose sur toi, quand tu es persécuté.
Alors, je voulais terminer en disant comment savoir que nous sommes en Lui et comment y entrer. C'est
Dieu qui nous fait entrer en Christ, mais Il nous demande
une chose pour pouvoir entrer en Lui. Il faut simplement
répondre au message de Jésus et au message de l'Evangile:
ouvrir son coeur à Sa Parole qui veut nous montrer ce que
nous sommes quand nous ne sommes pas en Lui. Nous sommes des
pécheurs perdus qui allons à la mort, à l'enfer et au
jugement. Dieu envoie le message de l'Evangile par
Jésus-Christ, pour te dire qu'il y a un Sauveur qui t'aime
et qui veut t'en faire sortir, pour te faire rentrer dans
Son salut, en Lui, pourvu que tu acceptes ce message de
l'Evangile qui te dit que tu es un pécheur perdu et que Dieu
a envoyé Jésus mourir sur la Croix pour toi, par amour pour
toi, pour que, si tu L'acceptes dans ton coeur, tu dises:
«Seigneur Jésus, pardonne mes péchés, rentre dans mon coeur,
change-moi, fais-moi rentrer en Toi». Quand tu dis cela de tout ton coeur, parce que tu as compris que Dieu t'aime et que le Saint-Esprit t'a montrer ce que tu es sans Lui, non pas pour te condamner, t'abaisser, mais pour que tu te repentes; lorsque tu dis: «Seigneur, oui, je vois maintenant, à la lumière de Ta Parole, que je suis moins que rien, un pécheur perdu devant Toi, que j'ai besoin de Toi. J'ouvre mon coeur, entre, Seigneur Jésus». Lorsque tu fais ça, le coeur de Dieu bondit de joie. Il envoie immédiatement Son Saint-Esprit pour entrer en toi, pour faire mourir toute ta vieille nature et te faire naître à une vie nouvelle en Christ, en Esprit. Et ça implique donc que tu ouvres ton coeur à la Parole du Seigneur, que tu l'acceptes dans ton coeur. Le jour de la Pentecôte, quand ils ont eu le coeur touché et qu'ils ont dit: «Qu'est-ce qu'il faut faire?», Pierre leur dit: «Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit.»
Et là, vous comprenez pourquoi le Seigneur nous demande d'abord de nous repentir, parce que «se repentir» veut dire comprendre ce qu'on est, par le Saint-Esprit et le regretter, demander pardon à Dieu, pour laisser tomber cette vieille nature et rentrer dans Son salut. Et le Seigneur nous fait comprendre aussi pourquoi le baptême d'eau est si important. Dans Marc 16:16, il dit: «Ceux qui croiront et qui seront baptisés seront sauvés...» Alors, pourquoi le baptême d'eau est si important? Parce qu'il symbolise, (et c'est plus qu'un symbole, c'est un acte d'obéissance), la mort et la résurrection en Jésus. C'est tellement capital que Dieu a prévu que notre premier acte d'obéissance, quand nous venons à Lui, pour entrer en Lui, soit le baptême. Dieu nous dit: «Tu comprends que tu es entré en Moi, dans Ma mort, que tu es né à une vie nouvelle. Pour Me montrer que tu es obéissant et que tu as compris ce que c'est que cette vie nouvelle, par cet acte public d'obéissance, Je te demande de passer par l'immersion dans de l'eau au nom du Seigneur. «C'est un acte d'amour que je fais envers mon Seigneur. Quand je fais cela, je montre au Seigneur que je veux Le suivre pour toujours. Il y a une coupure qui se fait spirituellement à ce moment-là, entre le monde, Satan et moi et ma vie passée.
Je lirai ce verset dans Ephésiens 5:26 «Christ a aimé l'Église, et s'est livré Lui-même pour elle, afin de la sanctifier après l'avoir purifiée par l'eau et la Parole. «Il parle de l'eau du baptême qui n'est pas la purification des souillures du corps, mais l'engagement d'une bonne conscience envers Dieu, et c'est cela qui nous sauve. C'est la foi en Jésus qui nous sauve, et sans la foi, je ne peux pas dire que je crois en Jésus, si je n'obéis pas à Sa Parole. Donc, ça, c'est la première des choses. Je fais cela par amour pour Jésus, pour répondre à son appel. Et une fois que je l'ai fait, que je suis rentré en Lui, il y a un certain nombre de signes qui nous montrent que nous sommes en Lui et qui travaillent visiblement dans nos vies. Dès que nous sommes en Lui et que Son Esprit est en nous, comme Il nous a changés au plus profond de nos coeurs, il y a un certain nombre de choses qui changent dans nos vies. On les observe jour après jour, et ce sont ces choses qui nous montrent que nous sommes bien en Lui, parce que nous l'acceptons par la foi.
Le premier des signes, vous le voyez dans Colossiens 3: 1. Nous recherchons les choses d'en haut et plus celles d'en bas. Ceux qui sont en Jésus ont le coeur changé et eux-mêmes cherchent les choses d'en haut, alors que, lorsqu'on n'est pas en Lui, on se force pour le faire et on n'y arrive pas. C'est pourquoi je réponds à ceux qui me disent: «Ah oui, mais si je dois me convertir, il va falloir que j'abandonne ça, que je m'arrête de fumer, etc... -Ne t'occupe pas de ça, accepte et reçois la vie de Jésus en toi, il va changer ton coeur et tu vas voir la suite.» La deuxième chose dans Philippiens 3:8. Le fait de recevoir Jésus en nous, nous donne le désir de connaître Christ. Si je n'ai pas ce désir dans mon coeur, je peux me poser la question: est-ce que je suis vraiment en Lui? Mais le fait d'être en Lui me donne et fait brûler en moi, de plus en plus, le désir de le connaître, Lui, et de renoncer à ce monde qui ne m'intéresse plus. Ensuite dans Ephésiens 4:20» ... mais vous, ce n'est pas ainsi que vous avez appris Christ, si du moins vous l'avez entendu, et si, conformément à la vérité qui est en Jésus, c'est en Lui que vous avez été instruits à vous dépouiller, eu égard à votre vie passée, du vieil homme qui se corrompt par les convoitises trompeuses, à être renouvelés dans l'esprit de votre intelligence, et à revêtir l'homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité.»
Qu'est-ce qu'il veut dire par là? Il veut dire que, quand nous sommes en Christ, nous avons déjà reçu la mort de notre vie passée et la naissance à une vie nouvelle. Mais il dit: «En Christ, il faut que vous soyez instruits à apprendre, jour après jour, ce que veut dire vous dépouiller du vieil homme, vous renouveler dans vos pensées, et vous revêtir du nouveau. «Donc, ça veut dire que, lorsque je suis en Lui, je vais chercher à apprendre de Lui ce que ça veut dire que marcher par l'Esprit tous les jours.
Retenez ceci simplement: nous qui sommes en Lui, nous avons le désir d'apprendre de Jésus, qui est notre maître comment marcher par l'Esprit, jour après jour, c'est-à-dire nous dépouiller complètement de cette vieille nature qui est morte déjà, de changer nos pensées pour les remplacer par les pensées de Dieu et de nous habiller chaque jour de l'être nouveau qu'Il nous a donné. Et cela, c'est Jésus qui va nous l'apprendre, puisque, quand nous sommes en Lui, nous gardons Sa Parole, nous restons dans Ses enseignements, nous ne pratiquons pas le péché et nous gardons soigneusement le Saint-Esprit qu'Il nous a donné. Rappelez-vous ceci: c'est Jean qui le dit dans sa première épître: quand nous sommes en Lui, nous gardons Sa Parole, nous ne pratiquons pas le péché. Celui qui est en Christ peut chuter, il peut pécher, mais il ne pratique pas le péché.
Alors en conclusion, ce qu'il nous faut, après avoir entendu ça, c'est prier que Dieu nous donne la révélation de ces choses. Nous ne pouvons pas les vivre pleinement sans qu'elles nous soient révélées par Dieu, et vous savez, Dieu révèle. Il dit dans Amos: Dieu ne fait rien sans révéler Ses secrets à Ses serviteurs, les prophètes. Cela veut dire qu'à nous Ses enfants, qui sommes plus que Ses serviteurs, Dieu va nous révéler toutes ces choses, si nous prions, si nous Lui demandons qu'Il nous les révèle. Vous vous rappelez la prière de Jésus quand Il dit: «Je te bénis, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que Tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que Tu les a révélées aux enfants. «Nous sommes Ses enfants, si nous gardons un coeur humble et petit en disant: «Seigneur, toutes ces choses-là sont des choses fantastiques, Seigneur révèle-les moi par Ton Esprit.» Paul priait pour que les Ephésiens reçoivent de Dieu un esprit de révélation et d'intelligence spirituelle pour qu'ils voient briller les merveilles que Dieu leur avaient déjà données en Christ.
Si nous devons retenir quelque chose de cette soirée, retenons l'engagement de prier d'avantage pour que Dieu nous révèle ce que nous sommes déjà en Lui, par Son Esprit., parce qu'une fois qu'Il l'aura révélé dans le coeur, nous n'allons plus nous regarder comme nous nous regardions avant, mais nous allons nous regarder comme Lui nous regarde maintenant. Quand Dieu nous regarde, Il nous voit en Christ, Il nous voit déjà chargé de toutes Ses bénédictions. Et je ne peux pas, moi, me considérer comme mort et vivant en Lui, si je n'ai pas reçu d'abord la révélation par le Saint-Esprit, par Sa Parole. Donc, revenons à ces passages, dans un esprit de prière, et prions. Le grand mal de l'Église, c'est qu'elle ne comprend pas ce que Dieu a fait pour elle, en Jésus, et ce que Dieu a fait d'elle, en Jésus. Et pourquoi elle ne le comprend pas? Parce qu'elle ne prie pas assez son Père céleste de le lui révéler. Dieu ne va pas forcer les révélations sur nous. Jamais. Mais Il va répondre avec tellement de désir et d'amour à notre prière: «Père, je désire que mes yeux s'ouvrent à ces merveilles. Révèle-les moi, Seigneur». Et il va le faire à la mesure de notre capacité, Il va élargir notre capacité. Une fois qu'Il nous aura révélé ces choses, à ce moment-là, notre responsabilité est de nous saisir de ces choses, de ce que Dieu dit que nous sommes et de dire: «Seigneur je le suis. Je ne veux plus faire preuve d'incrédulité et dire que je suis encore un vieux pécheur pourri et misérable, alors que Tu dis que je suis une merveilleuse créature en Christ, que Tu as tout changé en moi et que Tu vas faire des merveilles, encore, dans ma vie. C'est cela que je veux confesser de tout mon coeur puisque Tu me l'as révélé.»
Je veux me voir comme Jésus me voit et me donner entièrement au Seigneur, être consacré, esprit, corps et âme, pour dire: «Maintenant Seigneur, je Te donne mes membres, je Te donne mon corps. Je Te donne tout, pour qu'en ayant cette révélation et me voyant tel que Tu me vois, je puisse continuer à apprendre de Toi jour après jour, je puisse entrer dans ces oeuvres que Tu as préparées et je puisse entrer dans tous Tes plans parfaits, pour Ta gloire. «Le monde en a besoin, l'Église en a besoin, nous en avons besoin. Dieu veut le faire en nous. Alléluia!
Et Il le fera dans le coeur de tous ceux qui croient en Sa puissance. Amen. «Merci Seigneur. Je veux vraiment Te bénir pour Ta Parole, parce que, Seigneur, ce n'est qu'une partie du voile qui est levée, mais Tu veux lever tout le voile, puisqu'il est levé en Jésus. Et puisqu'il est levé en Jésus, je Te prie, Père, que tout ce qui manque à notre compréhension spirituelle, Tu le combles par Ta révélation. Seigneur, je Te prie pour nous tous, pour moi-même, pour chacun de nous, pour que Tu nous accordes une pleine révélation de ces choses. Et qu'ayant cette révélation, Seigneur, nous allions de progrès en progrès, en Toi, de victoire en victoire, jusqu'à Ton retour. Seigneur, il n'y a que cela qui compte et qui devrait compter: vivre en Toi, laisser Ta vie couler en nous et être entre Tes mains, dans ce monde qui se perd et dans ces temps de la fin, un instrument puissant pour Toi. Seigneur, fais-le pour tes enfants. Père, au nom de Jésus, je T'en supplie, manifeste Ta puissance en Te révélant et en nous révélant Ta Parole et glorifie-Toi en accomplissant toute Ta merveilleuse Parole en nous, au nom de Jésus. Amen!»
Ce texte est la mise par écrit d'un message donné oralement par Henri VIAUD-MURAT, message qui a été enregistré sur cassette audio. Afin de conserver la spontanéité de ce qui a été donné, la mise par écrit a été faite en conservant l'intégralité de l'enregistrement oral, sauf quelques modifications mineures nécessaires à la compréhension du texte écrit.
Vous pouvez obtenir la cassette audio de ce message, et d'autres encore, en écrivant à: Source de Vie - BP 25 - F30920 Codognan - France. Vous recevrez gratuitement en retour et sans aucun engagement le catalogue des cassettes audio disponibles. Retour |
RÉPONSES
SANS QUESTIONS PRÉALABLES
Combien de questions restées sans réponse! Et elles sont nombreuses. Il y a le problème de la souffrance, de la prospérité des hommes sans scrupules, de la vie en général. Le chrétien ne comprend souvent pas les pourquois de la vie, mais il accepte les mystères par la foi. Car les choses cachées sont à l'Éternel, les choses révélées sont à nous et à nos enfants (Deut 29.9). La foi chrétienne ne nous libère pas de toute perplexité, mais elle nous rend capables de vivre avec des questions sans réponses. En revanche, nous ne devrions pas accepter des réponses données sans que des questions adéquates aient été posées d'abord. Aujourd'hui on rencontre de nombreuses réponses-cliché toutes faites qui, une fois analysées, ne tiennent pas devant les Écritures. Prov 14.15 nous exhorte de ne pas toujours tout avaler: L'homme simple croit tout ce qu'on dit, mais l'homme prudent est attentif à ses pas. Analysons brièvement quelques-unes de ces réponses sans questions préalables.
1. «Le Seigneur m'a dit». Que de fois n'entendons-nous pas cette formule rabâchée. On a parfois l'impression d'être en face d'une personne de haute spiritualité, et si l'on analyse un peu sa pensée, sa vie, on est pris de malaise, car il se révèle un orgueil caché, un élitisme malsain. On prend ses désirs pour ceux du Seigneur. N'acceptons pas de telles réponses, avant de les avoir examinées à la lumière des Écritures.
2. «Le Seigneur m'a dirigé ainsi». N'est-ce pas souvent céder à ses préférences personnelles? Dieu ne montre-t-il pas sa volonté à celui qui veut se soumettre à sa Parole (Jean 7.17)? Comprenons-nous que nos propres préférences ne sont pas des facteurs déterminants dans la recherche de la volonté de Dieu? Notre choix ne se portera pas nécessairement sur le chemin qui crée «notre bien-être», «notre plaisir». Choisir un style de vie aussi «chrétien» ou «spirituel» qu'il paraisse, aboutira à un échec devant Dieu, si je ne me laisse pas constamment corriger par les Écritures pour m'amener à une vie «en Christ». Il est faux de croire que Dieu ne permet pas de choses désagréables, qui ne me plaisent pas ou qui vont contre mon «bien-être». Dieu est bon et miséricordieux, et toutes choses concourent au bien de ceux qui l'aiment (Rom 8.28).
3. «Le Seigneur m'a béni». La bénédiction du Seigneur ne se mesure pas nécessairement par la santé ni par les biens matériels. Parfois nous ressemblons à l'Église de Laodicée, qui dans son inconscience coupable se berçait dans l'illusion d'être riche, de s'être enrichie et de n'avoir besoin de rien (Apoc 3.17). La bénédiction divine réside dans la crainte de Dieu. Le Seigneur veut que nous nous emparions des bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Christ (Eph 1.3). Elles sont à notre disposition, abondamment. Seules ces richesses-là sont les vraies bénédictions divines (Jér 9.23-24). Notre joie est dans le Seigneur que nous désirons glorifier et de suivre partout où il va (Apoc 14.4), même à travers les tribulations. L'Évangile de la prospérité n'est pas celui des biens matériels, mais celui de la prospérité dans la connaissance intime de Dieu, le Père, le Fils et le Saint-Esprit.
4. «Je ne suis pas nourri» De nombreux chrétiens sont devenus migrateurs d'une église à une autre. À la moindre difficulté, ils quittent leur communauté pour se joindre à une autre, sans avoir réglé leurs propres problèmes d'abord. Il est vrai que souvent les prédications laissent à désirer et ne sont pas sérieusement préparées pour nourrir le troupeau. Mais nous constatons aussi qu'il y a un manque d'appétit de manger de «la bonne nourriture». On rencontre peu de chrétiens qui ont faim et soif de la Parole et de connaître le Seigneur, qui recueillent la Parole et la dévorent pour en faire leur joie (Jér 15.16). Combien Prov 27.7 s'avère vrai: Celui qui est rassasié foule aux pieds le rayon de miel, mais celui qui est affamé trouve doux tout ce qui est amer. Les enfants d'Israël fatigués de la manne et de leur viande, se réclamaient des concombres et des oignons du pays de l'Égypte (Nom 11. 5). La mentalité de notre société a tellement imprégné notre génération qu'il est à craindre que beaucoup de chrétiens languissent après les melons succulents de ce monde.
Il est vrai aussi que nous devons faire le bilan de la situation dans nos églises et commencer par nous poser les vraies questions. Notre prédication correspond-elle aux besoins énormes du peuple de Dieu aujourd'hui? Prêchons-nous régulièrement des textes de la Bible, de façon à couvrir les 66 livres en quelques années? Implantons-nous une foi solide dans les coeurs de nos auditeurs en exposant fidèlement la parole de Dieu, toute la parole de Dieu et rien que la parole de Dieu? L'Église à l'époque post-chrétienne, près des événements apocalyptiques, a grand besoin de repentance, de renouveau biblique et de réforme. Nous vivons des temps dramatiques et passionnants en même temps, et nous devons défricher un nouveau terrain. Des milliers de personnes ne connaissent pas Jésus-Christ comme leur Sauveur. Que faisons-nous dans nos églises pour elles? Comment approchons-nous la jeunesse? Comment la formons-nous, elle, l'Église de demain? Sommes-nous prêts à nous laisser mettre en question, mais aussi à refuser des réponses toutes faites? Confessons nos déficiences. Le Seigneur relève celui qui a l'esprit contrit et renouvelle merveilleusement ceux qui désirent marcher avec lui en témoignant fidèlement de leur foi en Jésus-Christ. Nous serions heureux de recevoir des échos de nos lecteurs en prolongement de cette méditation. (Le fil conducteur de ces lignes a été puisé dans un excellent article «Unquestioned Answers» de Charles Eperson dans «Alliance Life» de janvier 1992).
Henri Lüscher
© Promesses 1992 - 3 / No 101
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LA
RÉSISTANCE À L'ESPRIT DU MONDE
La société «sans Dieu» qui nous entoure et dans laquelle nous vivons exerce une pression sur notre esprit, notre intelligence, par la philosophie qui l'imprègne et s'en dégage, ses valeurs, ses «dieux», ses cultes, ses credos, son programme. De là, l'exhortation de Jean: «Je vous ai écrit, jeunes gens, parce que vous êtes forts, et que la parole de Dieu demeure en vous, et que vous avez vaincu le malin. N'aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu'un aime le monde, l'amour du Père n'est point en lui; car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l'orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais vient du monde. Et le monde passe, et sa convoitise aussi; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement.» (1 Jean 2:14b-1 7)
Au verset 14 b Jean mentionne «le malin», et juste après vient l'exhortation à résister au monde. Le lien de pensée est évident: il faut résister au monde parce qu'il est le système idéologique, la sphère entièrement «patronnée» par Satan et d'où le Père est absolument absent: «Tout ce qui est dans le monde... ne vient point du Père, mais vient du monde.» (V. 16.) Le Saint-Esprit que Dieu a fait habiter en nous dès notre conversion – et Jean le mentionne à plusieurs reprises, 1 Jean 2:20, 21; 3:24; 4:13, – est esprit d'obéissance au Père (comme dans la vie de Jésus-Christ, le Fils parfait), mais aussi et tout autant de résistance au monde, à ses dieux, à ses cultes, à ses crédos.
I. La résistance au monde dans le livre de Daniel
A) Un parallèle Chacun se rappelle la scène qui s'est déroulée il y a onze ans à Pékin sur la place Tian-An-Men: des étudiants protestataires affrontant les chars d'un régime dictatorial et oppresseur. Ils s'opposaient au «rouleau compresseur» d'un Parti au pouvoir absolu. Eh bien! si l'on fait un saut en arrière dans le temps, nous voyons dans le livre de Daniel quatre jeunes Hébreux de lignée royale, ou, en tout cas, de familles nobles (emmenés captifs à Babylone à la fin du Vlle siècle avant Jésus-Christ par le roi Nebucadnetsar), faire face, non à un parti politique, mais à un système religieux au service d'un pouvoir totalitaire. Daniel et ses trois compagnons (le nom de chacun d'eux a une connotation religieuse israélite et contient le nom de Dieu, du seul vrai Dieu), affrontent le paganisme de la Chaldée ou Mésopotamie, suggéré dès les premiers versets du chapitre 1: 1-2. Menacés d'écrasement spirituel par le «rouleau compresseur» de l'idolâtrie païenne, ils manifestent aussitôt un remarquable esprit de résistance. Malgré leur jeunesse, cf. 1: 4 et 17, ils sont résolus à ne plier les genoux que devant le Dieu unique, celui qu'ils servent, leur Dieu, cf. Phil. 2: 1 -11.
B) Trois épisodes de la résistance à la pression du paganisme – L'épisode des mets et du vin du roi, 1: 1-9 La première manifestation de résistance est déclenchée par une occasion apparemment triviale, v. 3-5, 8 et 9. La loyauté de Daniel envers la foi juive et son Dieu se révèle dans la décision ferme de ne pas contracter une souillure spirituelle en absorbant des mets et du vin associés à des rites païens, offerts à des faux dieux. Or, selon l'apôtre Paul, ce que l'on offre à des idoles est, en fait, offert à des démons, cf. 1 Cor. 10: 14-22. Daniel ne veut faire aucune concession à la superstition païenne, ni compromettre sa pureté. Ce premier acte de résistance spirituelle est capital: il donne le ton, il fixe la ligne qui sera suivie, il révèle la trempe du combattant. En même temps, il reçoit l'approbation immédiate et active de Dieu, cf. v. 9. Dans un milieu spirituellement contraire, hostile, nos premiers gestes ont une importance stratégique. Ils nous démarquent, ils clarifient les positions. Mais le fait de nous démarquer doit s'accompagner de sagesse et de courtoisie, cf. v. 8-13.
– L'épisode de la dédicace de la statue, chap. 3 Cette fois ce sont les trois compagnons de Daniel qui sont au premier plan dans la résistance à la pression despotique de l'idolâtrie païenne. Suite à l'interprétation donnée par Daniel au songe de Nebucadnetsar (la grande statue d'or, d'argent, d'airain, de fer et d'argile représentant la succession des grands empires païens jusqu'à l'avènement du royaume messianique, cf. chap. 2), les compagnons de Daniel ont été élevés par le roi à la dignité d'intendants de la province de Babylone, cf. 2:49. Cela en fait des personnages très en vue et donne par conséquent un grand retentissement à leurs actes publics.
C'est alors que le roi, peut-être inspiré par son récent songe, élève une imposante statue d'or, convoque tous les dignitaires de l'empire en vue de la dédicace solennelle, et intime à tous ses sujets l'ordre d'adorer l'idole, sous peine de supplice du feu, cf. 3:4-6. Cette fois la confrontation avec l'idolâtrie païenne est directe et redoutable, publique même, puisque le culte de la statue est imposé par le roi en personne. Daniel avait déjà pris de gros risques en décidant par-devers soi de ne pas se souiller avec les mets royaux. L'affaire aurait pu mal tourner. Mais, cette fois, un refus de s'aligner expose à un risque tangible, immédiat et mortel. On sait la suite du récit. Par fidélité à leur Dieu, les trois Hébreux ignorent purement et simplement l'ordre du roi. Dénoncés, ils ne peuvent éviter le choc frontal avec le souverain en fureur. La menace du feu ne les ébranle pas dans leur détermination et la réponse qu'ils font au roi est un modèle de sérénité et de fermeté: «Voici, notre Dieu que nous servons peut nous délivrer de la fournaise ardente, et il nous délivrera de ta main, ô roi. Sinon, sache, ô roi, que nous ne servirons pas tes dieux, et que nous n'adorerons pas la statue que tu as élevée.» (3:17, 18.)
C'est une «fin de non-recevoir» d'une extrême fermeté, mais polie. Ces Hébreux intrépides, qui ne se laissent pas intimider, n'oublient pas toutefois à qui ils s'adressent. Ils reconnaissent la dignité du roi, mais appliquent avant l'heure le principe énoncé par les apôtres devant les autorités religieuses juives, un peu plus de six siècles plus tard: «Jugez s'il est juste, devant Dieu, de vous obéir plutôt qu'à Dieu; car nous ne pouvons pas ne pas parler de ce que nous avons vu et entendu.» (Actes 4:19.) Les trois jeunes Hébreux sont immédiatement jetés dans la fournaise, mais Dieu honore leur foi par une délivrance miraculeuse, cf. 3:24-26, Héb. 11:34.
– L'épisode de l'édit royal sur la prière, chapitre 6 Les années se sont écoulées, le royaume babylonien a passé sous la puissance des Mèdes et des Perses, cf. 5:30-31. Cela s'est produit en 539 av. J.-C., le conquérant s'appelle Cyrus, mais c'est Darius qui gouverne le royaume en son nom, cf. 6: 1. Entre-temps, Daniel a accédé «à la troisième place dans le gouvernement du royaume», 5:29. Darius songe même à l'établir sur tout le royaume, cf. 6:3. Excités à la jalousie par la supériorité inexplicable de Daniel, «en lui il y avait un esprit supérieur», 6:3, les deux autres chefs du royaume et les cent vingt gouverneurs sous leurs ordres résolvent de le perdre, non sur la base de son administration des affaires de l'État – car Daniel était absolument irréprochable, –, mais sur celui de sa piété juive: «Et ces hommes dirent: Nous ne trouverons aucune occasion contre ce Daniel, à moins que nous n'en trouvions une dans la loi de son Dieu», 6: 5. Quel magnifique témoignage! Et c'est ainsi qu'ils amènent le roi à publier un édit interdisant formellement – avec menace de mort, «la fosse aux lions», pendant l'espace d'un mois, toute prière adressée «à quelque Dieu ou à quelque homme» excepté au roi, cf. 6:7. Ils jouent bien sûr sur l'orgueil royal. Daniel est tout aussi résolu que dans l'affaire des mets et du vin du roi, (cf. chap.1), quand il arrête dans son coeur de ne pas se souiller avec l'idolâtrie ambiante. Cette fois, défié dans sa piété envers l'Éternel son Dieu, il passe outre à l'interdiction: «Lorsque Daniel sut que le décret était écrit, il se retira dans sa maison, où les fenêtres de la chambre supérieure étaient ouvertes dans la direction de Jérusalem; et trois fois le jour il se mettait à genoux, il priait et il louait son Dieu, comme il le faisait auparavant.» (6: 10.) Rien n'ébranle Daniel dans sa fidélité envers Dieu. Selon une expression d'Apoc. 2: 10, il est «fidèle jusqu'à la mort». L'issue de l'épreuve nous est bien connue: jeté dans la fosse aux lions, Daniel en sort sans une égratignure grâce à l'intervention surnaturelle du Dieu qu'il adore, cf. Héb. 11: 33.
Il. Leçons tirées de ces trois récits – Ces quatre jeunes Hébreux, transportés brusquement dans un grand empire païen, nous fournissent un modèle de résistance à l'esprit du monde, spécifiquement du monde religieux. Dans l'affrontement avec l'idolâtrie, ils ne reculent pas d'un pouce, même si derrière la fausse religion il y a le pouvoir étatique absolu. – Plus extraordinaire encore, c'est l'idolâtrie qui recule et cela est perceptible dans l'évolution du concept de Dieu chez les rois païens qu'ils affrontent, comme aussi dans l'attitude intime de ceux-ci vis-à-vis du vrai Dieu. Après ses interventions extraordinaires en faveur de ses serviteurs fidèles et éprouvés, les rois païens ne peuvent que... «louer» le Dieu des Hébreux dans des termes de plus en plus proches de la vérité biblique, de la pure tradition juive. Leur conception de Dieu se perfectionne et se précise. C'est comme si les ténèbres du paganisme perdaient de leur emprise. Un seul exemple: «Car il est le Dieu vivant, et il subsiste éternellement... C'est lui qui délivre et qui sauve.» (6:25-27.) Cette mention de l'action salvatrice est importante. Rappelons que YAHVÉ est le Dieu de l'alliance et de la rédemption et que le nom de Jésus (Joshua ou Jéoshua) signifie: «l'Éternel est salut.» – La résistance au monde et à son idolâtrie suppose une formidable énergie spirituelle, surtout quand la fausse religion fait corps avec le pouvoir en place. En ce qui concerne les jeunes Hébreux, cette énergie cachée ne pouvait venir que de leur foi au seul vrai Dieu, si présent dans ces six premiers chapitres de Daniel. Au chap. 3, Nebucadnetsar lui-même rend témoignage à la foi des Hébreux... cf. v. 28.
Et que la foi soit le «moteur» de la vie pieuse et «l'artisan de la victoire», c'est ce que nous dit l'épître aux Hébreux: «C'est par la foi que les murailles de Jéricho tombèrent, après qu'on en eut fait le tour pendant sept jours... Et que dirai-je encore? Car le temps me manquerait pour parler de Gédéon, de Barak de Samson, de Jephté, de David, de Samuel, et des prophètes, qui, par la foi, vainquirent des royaumes.... fermèrent la gueule des lions, éteignirent la puissance du feu...» (Héb. 11: 30-34.) C'est Dieu qui sauve – lui seul –, mais il le fait en réponse à la foi. Et remarquez cette expression extraordinaire: «... qui, par la foi, vainquirent des royaumes...», v. 33. Oui, Daniel et ses compagnons ont vaincu, par leur foi, des royaumes politique et spirituel, ils n'ont pas reculé devant le pouvoir royal ni celui de la fausse religion et leur coalition.
Luther à la Diète de Worms, en 1521, en présence de l'empereur Charles-Quint et des cardinaux de l'Église Romaine («des royaumes»), tout seul, a été capable de résister à tous, à l'énorme pression qui pesait sur lui: «Je ne peux ni ne veux me rétracter en rien». Et tout cela «par la foi». Celle-ci, fondée en Dieu et dans sa Parole vivante, a un pouvoir offensif et conquérant comme l'affirme Jean: «Car l'amour de Dieu consiste à garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles, parce que tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde; et la victoire qui triomphe du monde, c'est notre foi. Qui est celui qui a triomphé du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ?» (1 Jean 5:3-5.) Il n'y a qu'une alternative: ou nous sommes vaincus par le monde, ou nous triomphons du monde par notre foi en Christ.
III. La résistance au monde aujourd'hui À chaque époque de l'histoire, les croyants ont été et sont confrontés à l'esprit du siècle, à ce qui émane de la société sans Dieu. La culture du jour, les modes de penser, de sentir, de vivre, voudraient s'imposer à l'enfant de Dieu, le modeler, et pour la simple raison qu'il y a, derrière tout cela, une puissance spirituelle invisible en conflit irréductible avec Dieu et avec le peuple de Dieu. Le diable, appelé par Jésus-Christ «le prince de ce monde», Jean 12:31; 14:30, et par Paul «le dieu de ce siècle», qui aveugle l'intelligence des incrédules afin qu'ils ne voient pas briller la splendeur de la gloire de l'Évangile de Christ, cf. 2 Cor. 4:3, 4, patronne la société sans Dieu. Il est «le chef d'orchestre» invisible derrière le rideau.
Nous aussi, nous sommes exposés, soumis à d'énormes pressions dans notre intelligence, notre âme, notre sensibilité, nos sens. Nous aussi, nous devons affronter un rouleau compresseur culturel qui cherche à «niveler» les conceptions, les émotions, les réactions, les aspirations. Ce rouleau compresseur agit avec d'autant plus d'efficacité qu'il dispose d'un appareil médiatique perfectionné et de la puissance grandissante des images. L'homme moderne ne court-il pas le risque d'être un jour enseveli sous les images et les moyens d'information et de communication toujours plus développés et performants? Le danger est d'être peu à peu «conformés» à un modèle culturel unique conçu par le diable, d'être embrigadés à notre insu dans de nouvelles formes d'idolâtrie, dans des cultes adaptés à notre époque. Cf. Rom. 12:2. Ce modèle culturel unique se reflète dans le langage, de plus en plus impersonnel, uniforme et d'une pauvreté effrayante! Les cultes dominants sont facilement repérables et ils vont dans le sens d'une nouvelle «paganisation» de notre société. Je vais partir de ce qui est le plus tangible et choquant.
A) Le culte du sexe Avec ce culte, de plus en plus agressif et envahissant, on est tout près de la pourriture morale de la Grèce et de la Rome antiques. Il suffit pour s'en rendre compte de lire les dénonciations de Paul et de Pierre, cf. Rom. 1: 18-32; 1 Pierre. 4:1-6. Après la Seconde Guerre mondiale, on a beaucoup parlé de révolution sexuelle et de libération des moeurs. Mais le dernier mot, «libération», est terriblement trompeur. L'apôtre Pierre ne dit-il pas: «Ils leur promettent la liberté, quand ils sont eux mêmes esclaves de la corruption, car chacun est esclave de ce qui a triomphé de lui», 2 Pierre 2:19 ? Les idéaux de pureté, chasteté, discipline dans le domaine des sens, ont été mis au rancart. On a prôné et prêché «l'amour libre», hors mariage, avant le mariage (pour ceux qui donnaient encore une valeur à cette institution divine), sans cadres, sans frontières, sans contraintes, sans tabous!
La pression du sexe, de l'érotisme, de la sensualité, de l'hédonisme (recherche du plaisir, cf. 2 Tim. 3:4), se fait sentir partout, et les chrétiens n'y échappent pas. Ce «moule» culturel veut s'imposer. L'idolâtrie du sexe pénètre tout: les journaux, les livres, certains festivals, un certain type de musique, le cinéma, la télévision, les bandes dessinées, la publicité et, bien sûr, la mode! On peut dire de la société moderne «sans dieu», et sur tous les continents: «Ils ont pour dieu leur ventre, ils mettent leur gloire dans ce qui fait leur honte, ils ne pensent qu'aux choses de la terre.» Phil. 3:19.
B) Le culte du corps Voilà encore un relent de paganisme, et il y a forcément connexion entre ce culte et le précédent. Plus l'homme moderne se vend au péché, «aux plaisirs de la chair», autrement dit plus «il se vide de son âme», plus aussi son corps prend de place. Il est légitime de se préoccuper de la santé corporelle, mais l'attention et les soins apportés au corps – enveloppe de l'âme – ne doivent pas tourner à l'obsession. Pour la santé, le bien-être, la «forme» physique, les exercices, les disciplines et les thérapies de tout genre se multiplient. Il suffit de penser à la prolifération des établissements de «fitness»! Pour la beauté du corps, les produits et les soins cosmétiques sont légion: l'étalage publicitaire donne la nausée. «Le rite sacré» du bronzage – malgré tous les risques qu'il comporte – montre que le corps est devenu le centre de tout et jusqu'où certains sont prêts à «sacrifier» à sa beauté.
C) Le culte de l'exploit ou de la performance Peut-être pour se prouver à lui-même qu'il est quelqu'un, l'homme veut «se dépasser, se surpasser». Il se lance des défis. À un présentateur de télévision qui lui demandait le pourquoi de sa tentative, une jeune Bretonne qui a traversé l'Atlantique à la rame a fait cette réponse significative: «le dépassement de moi». Il semble que l'homme moderne soit hanté par l'image du «surhomme». Il y a les défis et les exploits d'ordre scientifique et technologique, comme la conquête de l'espace, le génie génétique... Mais Rabelais nous avertit que: «Science, sans conscience, n'est que ruine de l'âme». Cet écrivain du XVIe siècle a pressenti les dangers qui guettaient ceux qui veulent aller toujours plus loin dans la recherche de la connaissance. Il y a les défis et les exploits sportifs: on tente aujourd'hui les épreuves les plus extrêmes, les plus risquées, les plus osées, les plus coûteuses aussi: il n'est que de penser au fameux «Dakar», qui se répète chaque année, malgré son caractère scandaleux. On se pâme devant des «records» qui se comptent en quelques centièmes de seconde! De plus, les champions deviennent de vrais «dieux»: un joueur de basket-ball a même été qualifié de «dieu vivant». C'est du blasphème, de l'idolâtrie et de la pure folie collective. Cette rage de l'exploit révèle le vide profond de l'homme moderne, orphelin de Dieu. Quel contraste avec le profond rassasiement intérieur de l'homme qui adore Dieu, devenu son Père en Jésus-Christ cf. Phil. 4: 11 b et 12; Ps. 131! Que veut dire «se dépasser, repousser ses limites», si, en définitive, l'on passe toujours à côté du but suprême: Dieu lui-même? Ne s'agit-il pas de «vains records «et de «vaines tentatives» ? L'homme se dépasse pour le vide et pour le néant, ce qui est tout à fait irrationnel. N'est-ce pas là ce que Jean appelle «l'orgueil – ou la fanfaronnade – de la vie»? (1 Jean 2:16)
D) Le culte du délire Le trafic et l'usage de la drogue dans notre culture sont emblématiques. Ils révèlent que, dans ce domaine aussi, l'homme veut «s'écIater», dépasser ses limites. Mais il y a toutes sortes de drogues et toutes sortes de délires, de transes et d'extases. À côté de la drogue chimique qui altère les états de conscience, qui «dilate» le psychisme et les perceptions sensorielles (le poète Rimbaud parlait déjà d'un «dérèglement de tous les sens»), il y a aujourd'hui le délire de la musique Dans certains concerts l'on assiste à un phénomène d'hystérie collective, que le dictionnaire définit comme un «délire nerveux». Or, l'hystérie – la perte de contrôle – est contraire à la volonté de Dieu, cf. Eph. 5:18, et l'inverse du résultat de l'action du Saint-Esprit. Dans Gal. 5:22, la «tempérance», un des fruits de l'Esprit, signifie l'auto-contrôle. Il y a aussi le délire mystique ou religieux. À Delphe la pythie vouée au culte d'Apollon et qui rendait des oracles, entrait en transe en mâchant des feuilles de laurier.
Aujourd'hui, une frange importante de la chrétienté s'est laissé envahir, depuis le milieu du XXe siècle, par une série de vagues mystiques accompagnées de phénomènes bizarres, extraordinaires: visions, prophéties, parler en langues, souvent dans une atmosphère survoltée. C'est un signe certain de paganisation bien que tout cela soit attribué à l'action du Saint-Esprit, malgré le fait que la Bible le caractérise comme un Esprit d'ordre et de paix, cf. 1 Cor. 14:33, 40. Dans un livre paru en 1981 (Labor & Fides), intitulé «le Mouvement Charismatique», l'auteur, Françoise van der Mensbrugghe, enseignante et sociologue, a ajouté au-dessous du titre une double question: – Retour de l'Esprit»? «Retour de Dionysos»? Nous avons reconnu dans ce nom grec l'équivalent de Bacchus, dieu de l'ivresse et du délire.
E) Le culte de l'argent La cupidité sans frein, taxée d'idolâtrie, par l'Écriture, cf. Col. 3:5, est une des marques ignominieuses de notre société matérialiste, où «les affaires» (détournements, abus des biens publics, profits scandaleux, corruption) pullulent. La poursuite frénétique du gain, du profit, accompagne l'exploitation du sexe, du sport et même du délire mystique. Ne connaissons-nous pas des «gourous» qui se remplissent les poches?
F) Le culte du nombre Le nombre, «la majorité», l'opinion majoritaire, semblent avoir une auréole. Voyez la course aux records d'audience à la télévision! Un jour, une religion majoritaire, basée sur une unité de façade, factice, humaine et diabolique parce que fondée sur le compromis et la confusion, exigera la soumission des – minoritaires», soit des chrétiens attachés à la pureté et à l'unité authentique de l'Église. Serons-nous impressionnés, ébranlés, écrasés par le prestige du nombre, et alIons-nous fléchir les genoux devant l'idéologie religieuse dominante et menaçante? Il en est aujourd'hui, hélas, et même dans le monde évangélique, qui ont déjà succombé et qui ont fait des alliances honteuses avec l'immense machine oecuménique (cf. la Célébration oecuménique du 23 janvier 2000 à la cathédrale de Lausanne, où la FREOE a pris publiquement et officiellement des engagements qui déshonorent Dieu et constituent une trahison de l'Évangile).
G) Le culte de la nature Quand l'adoration du vrai Dieu cède la place à une «perversion» du sentiment religieux – par le rejet de la vérité révélée dans la création, Rom. 1:18-32, la conscience, Rom. 2:14-16, l'Écriture – le sens du sacré doit se loger ailleurs que dans son objet légitime. «La créature» (les choses créées) se substitue au Créateur: «... (Ils) ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen!» (Rom. 1: 25.) Aujourd'hui, la déesse «nature» a remplacé le Dieu vivant et vrai. Ne lisons-nous pas souvent, sous la plume de scientifiques, que «la nature a bien fait les choses» ? C'est une façon commode d'escamoter Dieu, d'occulter l'action du Dieu personnel infiniment sage et puissant.
Lors des dernières et toutes récentes catastrophes en Europe (tempêtes), les médias se sont référés à la fragilité de l'homme face... à la nature, aux éléments déchaînés. Je n'ai entendu personne faire allusion à Celui à qui la nature obéit, au Maître absolu de toutes choses, au Souverain de l'univers qui tient tout dans sa main. Qui a élevé son regard au-dessus du monde naturel, vers Dieu «qui siège dans les cieux»? Ps. 123:1; Dan. 4:34. La majesté de Dieu est anachronique, une notion rétrograde! On en drape la nature, qui est «sacralisée». Il peut y avoir chez les écologistes, si épris et jaloux des équilibres naturels, un respect louable et utile des choses créées. Mais, le mal, c'est que la plupart d'entre eux ont complètement oublié le Créateur et qu'ils voient la nature presque comme une entité divine. Leur respect tourne à l'idolâtrie, la divinisation.
H) Le culte de l'homme Sur un fond d'oubli volontaire de Dieu (dans ses rubriques religieuses, le Figaro a parlé d'«Europe apostate», de «paganisation de la France» et de «panthéisme qui revient au galop»), se développe le culte abominable de la confiance en l'homme, en ses capacités extraordinaires, en son génie «prométhéen», en son pouvoir à changer son destin, à infléchir le cours des événements. Quelques esprits lucides, ici et là, discernent le côté dramatique de notre situation, voient que l'Humanité va tout droit «dans le mur», entrevoient avec terreur la catastrophe finale. Mais ce qui prévaut, en général, c'est une confiance folle, aveugle et obstinée en l'homme, un optimisme buté, suicidaire, et cela malgré les coups de boutoir des deux grandes guerres mondiales, et les preuves accumulées au cours des siècles – «erreurs et horreurs» – de la misère morale de l'homme. Même s'il reste «grand» par certains côtés comme créature faite à l'image de Dieu, l'homme a amplement démontré sa faillite, son impuissance totale à maîtriser les forces du mal et de la destruction, à commencer par le mal qui est en lui et ronge son propre coeur.
En dépit de tout, la confiance, l'assurance, l'arrogance continuent à prévaloir, et l'on s'acharne sans états d'âme à élever «une statue d'or» à la gloire de l'homme. C'est la répétition de l’Histoire. À l'aube de l'an 2000, j'ai été frappé d'entendre deux discours présidentiels allant exactement dans le même sens, celui de l'optimisme à tous crins nourri aux sources de la foi en l'homme. Cela fait frémir... surtout après des avertissements divins (catastrophes naturelles) comme ceux que nous avons eus récemment. La forme individualisée de cette foi démente en l'homme, c'est «le culte de soi» que promet et nourrit la psychologie, si omniprésente dans notre culture: «Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront égoïstes» 2 Tim. 3:1, 2. «Égoïstes» signifie littéralement épris d'eux-mêmes. Un narcissisme effrayant sévit dans notre société, y compris dans une chrétienté décadente.
IV. Le secret pour résister au monde Vers la fin du livre de Daniel, nous trouvons l'annonce prophétique de la venue d'un roi syrien, Antiochus Épiphane («l'illustre»), dont le règne se situe au début du Ile siècle avant Jésus-Christ (175-164). Ce roi impie cherchera à détruire en Palestine le culte du vrai Dieu, défiera la foi juive et les fidèles en Israël en dévalisant le Temple et en érigeant une statue de Jupiter dans le Lieu Très Saint. Il ordonnera aussi d'offrir des porcs en holocaustes et détruira tous les écrits sacrés qu'il trouvera. Ces profanations suscitèrent la révolte des Maccabées, cf. livre apocryphe du même nom. C'est à propos de cette résistance héroïque à un paganisme provocateur et persécuteur que le livre de Daniel nous révèle le secret spirituel de la victoire: «CEUX QUI CONNAÎTRONT LEUR DIEU agiront avec fermeté.» (Dan. 11: 32.) Pas de fermeté sans connaissance personnelle, intime, profonde de Dieu. Les quatre Hébreux connaissaient intimement et clairement leur Dieu: sa gloire, sa puissance, souveraineté, fidélité, justice, miséricorde, bonté etc. (cf. Dan. 9, la prière du prophète). C'est pourquoi ils ont pu, par la foi, résister à l'idolâtrie païenne et à ses menaces, et même la vaincre. Cette connaissance est source de convictions inébranlables, et c'est d'hommes et de femmes convaincus dont l'Église a besoin, de chrétiens profondément enracinés dans la connaissance de leur Dieu à travers l'action de la Parole et de l'Esprit.
Paul-André Dubois
© La Bonne Nouvelle No 4 / 2000 & 1 /2001 Retour ------------------------------------------------------------ |
RÉVÉLATION,
RAISON ET SENTIMENT
L'Église de Jésus-Christ est de plus en plus confrontée à deux courants dont notre société est imprégnée: le rationalisme et l'irrationalisme. Ces influences humanistes s'y infiltrent et sapent les fondements de la foi chrétienne. L'homme est devenu la mesure de toute évaluation. Cet anthropocentrisme (= l'homme est au centre) glorifie l'homme et met Dieu au second plan, à moins qu'il ne l'élimine entièrement.
La conception de Dieu On constate avec effarement que la conception biblique de Dieu est mal connue ou parfois faussée dans nos églises. Il suffit pourtant de se rappeler le commencement du symbole apostolique pour être ramené sur le terrain biblique par cette magnifique affirmation: «Je crois en Dieu, le Père tout-puissant, Créateur du ciel et de la terre.» De même, l'article un de la Confession de la Rochelle de 1559 proclame: «Nous croyons et nous confessons qu'il y a un seul Dieu qui est une seule Personne, spirituelle, éternelle, invisible, immuable, infinie, ineffable, qui peut toutes choses, qui est toute sage, toute bonne, toute juste, toute miséricordieuse.» Voilà une conception biblique de Dieu tracée magistralement, en peu de mots, qui nous transmet fidèlement la foi chrétienne orthodoxe (historique) que toutes les grandes confessions chrétiennes ont défendue depuis le symbole des apôtres. Mais souvent les vérités doctrinales révélées par la Bible sont limitées ou rejetées, parce que notre raison, notre intuition ou notre sentiment sont dépassés et ne les acceptent pas. Il va sans dire que notre conception de Dieu influence toujours celle que nous avons de l'évangélisation, de la mission et de la façon de construire nos églises.
Un choix à opérer Il faut choisir: soit une acceptation sans réserve des révélations doctrinales et morales de la parole de Dieu, soit une soumission de ces révélations à la raison ou aux sentiments humains. Nous rejetons l'approche humaniste, qu'il soit teinté de rationalisme, où n'est acceptable que ce qui est conforme à la raison naturelle, de mysticisme, où les sentiments et les intuitions sont prépondérants, d'empirisme (tout est acquis par l'expérience) ou de pragmatisme (tout dépend de l'application pratique). Car cette approche est subjective et refuse les absolus de Dieu. Elle ne peut constituer un quelconque critère ni ne saurait s'ériger en juge face à la révélation divine de la Bible.
Affirmation Nous affirmons avec force: – Dieu est à l'origine de la vérité et de l'éthique (valeurs morales). – La révélation de Dieu manifestée dans les Saintes Écritures est l'autorité finale sur la vérité et la morale. – La Bible nous révèle la vérité sur Dieu, la création, l'origine de l'homme, sa chute, la rédemption par Jésus-Christ, son retour et le dénouement de l'histoire humaine. – Cette révélation contient toutes les informations nécessaires à notre salut et à notre épanouissement spirituel en Christ.
Le rationalisme Le célèbre «Je pense donc je suis» de Descartes place d'emblée l'homme au centre. L'homme, et non plus Dieu, est devenu le point de départ. Le résultat de ce décalage fatal équivaut à une limitation de la réalité à ce qui est «raisonnable» tout ce qui est «impensable» est rejeté. La raison humaine juge de tout selon les critères de l'intelligence et de la logique. Les mystères de la foi sont alors logiquement considérés comme incohérents et irrationnels. Ainsi la Trinité, la souveraineté de Dieu, sa pré-connaissance, la prédestination, la chute, l'imputation du péché d'Adam, l'expiation substitutionnelle de Christ, le salut, les peines éternelles et l'inerrance de la Bible sont déclarés inacceptables. Ceci dit, il est important de souligner que la Bible ne rejette jamais la raison humaine en tant qu'instrument de compréhension. Elle désigne la raison par des termes tels que «bon sens» (1 Sam 25.3), «intelligence» (Deut 32.28), «raison saine» (Prov 13.15, certaines versions). Mais la Bible va au-delà de la simple raison humaine, et ceci sans être ni irrationnelle, ni irraisonnable, ni illogique. Il n'y a pas de contradiction. C'est la nature pécheresse qui y fait obstruction. Car une des conséquences du péché a été l'obscurcissement de la raison humaine. On ne peut s'y fier, de sorte que l'intelligence doit être transformée et renouvelée afin de pouvoir saisir la pensée de Dieu (Rom 12.2). Car Dieu a aussi créé la raison humaine, et lui seul peut en rétablir le bon fonctionnement.
Le mysticisme Notre temps est aussi caractérisé par une poussée de mysticisme, autre aspect de l'humanisme. La communion intime avec Dieu est recherchée à travers des états d'âme où l'émotion fervente et l'intuition jouent un grand rôle, à l'exclusion des raisonnements et des déductions logiques basés sur l'Écriture. Les sentiments euphoriques et l'exaltation psychique rendent les vérités doctrinales et morales accessoires. Quoi d'étonnant si les religions orientales, millénaires, qui ont pour base la «méditation transcendentale» intériorisée pour trouver «la vérité», sont devenues si actuelles. Le Nouvel Âge prône ce genre de mysticisme qui doit servir à «la réalisation du Moi» en libérant les potentialités insoupçonnées qui sommeillent en tout homme. L'Église est guettée par ce nouveau mysticisme sous ses différentes formes. Combien de fois n'entendons-nous par dire: «Le Seigneur m'a dit ceci ou cela.» Les intuitions et les visions sont devenues des guides alors que l'Écriture est reléguée au second plan. De nouveau, il faut relever que la Bible est loin de déprécier les sentiments. Mais comme le coeur de l'homme est tortueux par-dessus tout (Jér 17.9), il y a lieu de s'en méfier autant que de la raison non régénérée par l'action de l'Esprit. Comme la raison, les émotions doivent être soumises au Seigneur et examinées à la lumière de la Parole, seul critère absolu.
L'empirisme Un autre courant se fait sentir dans l'Église: celui de l'empirisme. L'expérience est considérée par certains comme l'expression de la vérité ils croient pouvoir se passer de l'enseignement biblique, au point où ceux qui font appel à la saine doctrine (Tite 1.9) sont traités de pauvres demeurés.
Conclusion Sommes-nous en train de nous laisser séduire par l'humanisme avec ses raisonnements et son mysticisme? Nous avons reçu la révélation de Dieu, sa Parole, notre seule autorité en matière de doctrine et de morale. Il est impératif de revenir sur ce terrain sûr en y soumettant notre raison et nos sentiments, afin que Dieu, notre Créateur, soit honoré et glorifié.
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Appuyer sur la sonnette d'alarme peut réveiller le dormeur ou faire sursauter celui qui est plongé dans ses pensées. Un signal d'alarme dérange ou agace, mais sa fonction est positive, puisqu'il consiste à avertir, à signaler et à faire éviter un danger. Tel a toujours été le rôle du son d'une corne, d'une trompe, d'un clairon, du tocsin ou de la sirène.
Vraie ou fausse alerte? Il y a parfois de fausses alertes quand, par exemple, un prophète de malheur annonce de son propre chef une catastrophe universelle, voire la fin du monde pour l'an 2000 ! Mais si l'alerte est donnée pour parer à un danger réel, elle devrait provoquer de saines réactions chez ceux qui la prennent au sérieux. Et cela s'applique à tous les domaines de la vie, autant au niveau individuel qu'au plan collectif. Il peut y avoir une alerte au feu, à la bombe, à la guerre, au risque d'avalanches, d'épidémies, de famine, de tremblements de terre, de pollution de l'air ou de l'eau. On sonne aussi l'alarme quand ici ou là se produisent des persécutions, des génocides, des attentats racistes, des «purifications ethniques» ou autres crimes contre l'humanité. Des signaux d'alarme peuvent être donnés pour dénoncer les méfaits de la drogue, de l'alcoolisme et du tabagisme. Des personnes attachées aux valeurs morales sonnent l'alarme pour que soient refrénés la perversion sexuelle, la prostitution, la pédophilie, l'avortement, sans parler du concubinage et de l'homosexualité qui sont en voie de légalisation et même d'acceptation par certaines autorités ecclésiastiques protestantes. Et combien il serait nécessaire de presser davantage sur la sonnette d'alarme pour dénoncer la violence, la criminalité et la débauche étalées au grand jour dans certains films, à la T.V. et par une littérature obscène!
Alerte en milieu chrétien Pourquoi Christ et les apôtres ne se sont-ils pas contentés d'annoncer la Bonne ou l'Heureuse Nouvelle du Salut, sans ajouter des mises en garde répétées du type de:
«Prenez garde que personne ne vous séduise. Car plusieurs viendront sous mon nom en disant: C'est moi qui suis le Christ» (Mat. 24:4-5). «Gardez-vous des faux prophètes.. » (Mat. 7:15). «Gardez-vous attentivement du levain des Pharisiens et des Sadducéens...» (Mat. 16:6). Gardez-vous des scribes...» (Marc 12:38). «Prenez garde aux chiens, ... aux mauvais ouvriers, aux faux circoncis ...» (Phil.3:2). «Vous qui êtes prévenus, soyez sur vos gardes, de peur qu'entraînés par l'égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté» (2 Pierre 3: 17)! «Veillez! Votre adversaire le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui dévorer; résistez-lui avec une foi ferme» (1 Pierre 5:8-9).
Si donc Christ et les apôtres ont trouvé nécessaire de donner de tels avertissements à leurs auditeurs ou lecteurs, c'est qu'ils ont voulu les prémunir contre certaines menaces. Mais est-ce que de telles mises en garde n'étaient destinées qu'aux chrétiens de l'ère apostolique? Certainement pas, car l'adversaire n'a pas changé et les dangers sont restés les mêmes, quoiqu'ils puissent apparaître sous d'autres formes et noms. Le fait est qu'il y a encore aujourd'hui des gourous, de faux messies qui se donnent pour Christ, ou pour des représentants infaillibles de Christ sur la terre. Il y a encore de faux prophètes qui divulguent leurs rêveries, des Pharisiens (hypocrites) qui annulent la Parole de Dieu par leurs traditions, des Sadducéens, c'est-à-dire des théologiens modernistes, qui ne croient plus à tout ce que dit l'Écriture, parce que leur rationalisme ne saurait l'admettre. Il y a encore des scribes qui désirent se promener en longues robes, cherchant à occuper les premières places et faisant pour l'apparence de longues prières. Il y a encore des «chiens» méchants et mordants, de mauvais ouvriers, des sectaires qui détournent les hommes de la vérité et de faux chrétiens qui mettent leur confiance dans des rites ou des cérémonies, plutôt que de s'en tenir à ce que dit l'Écriture. Voilà pourquoi les diverses mises en garde bibliques sont tout autant nécessaires de nos jours qu'elles l'ont été du temps des églises primitives, et qu'elles le seront encore à l'avenir. Car, selon les prophéties bibliques, la situation mondiale ne s'améliorera pas vers la fin des temps et un règne universel de paix et de justice ne s'établira pas avant le retour de Jésus-Christ.
La responsabilité spirituelle En tant que chrétiens évangéliques nous devrions surtout avoir à coeur le salut de ceux qui courent à leur perdition éternelle s'ils ne sont pas arrêtés à temps. Mais les appels les plus vibrants trouvent rarement des échos favorables. Il faut néanmoins avertir, «qu'ils écoutent ou qu'ils n'écoutent pas» (Ezéchiel 2:5). De même devons-nous alerter les chrétiens qui ne marchent pas droit selon la vérité de l'Évangile (Gal. 2:14), qui se refroidissent, ou qui, au contraire, s'échauffent, s'excitent ou s'exaltent artificiellement par toutes sortes de procédés générateurs de contrefaçons de la vie spirituelle. Il conviendrait également de mettre en garde contre l'abandon ou le reniement de vérités bibliques fondamentales. L'apôtre Paul exhortait ses frères à intervenir auprès de ceux qui vivaient dans le désordre (I Thess.5:14) et de s'éloigner de l'hérétique après un premier et un second avertissement (Tite 3:10), comme il ordonnait aussi aux Corinthiens d'ôter le méchant du milieu d'eux (1 Cor. 5:2,13). Mais aujourd'hui de telles directives sont de moins en moins respectées, parce que la tolérance et le pluralisme doctrinal ont anesthésié l'esprit de discernement et affaibli le courage – pour intervenir – de ceux qui ont charge d'âmes. Tout en voyant le danger on laisse faire pour avoir la paix et se ménager des amitiés. Les mises en garde de l'Écriture sont destinées à éveiller l'intelligence des chrétiens, à les rendre prudents et obéissants à la Parole de Dieu, pour les préserver du mal et du malin.
Mais qui doit donner l'alerte? Ne serait-ce pas aux responsables d'églises, pasteurs et anciens, de faire retentir la sonnette d'alarme? Oui, certainement et prioritairement, encore faudrait-il qu'ils soient tous bien conscients du danger et qu'ils aient le courage de le signaler. Mais il appartient aussi à chaque véritable enfant de Dieu, soucieux de l'état spirituel de ses frères et soeurs, d'être comme une sentinelle sonnant l'alarme pour que, revêtus de toutes les armes de Dieu, les fidèles puissent faire face aux ruses du diable (Eph. 6: 11). Mais à condition que la trompette ne rende pas un son confus, autrement qui se préparera au combat? (1 Cor.14:8)
Conclusion Attirons au maximum l'attention des non-croyants et des croyants sur les risques et périls d'une vie qui n'est pas en règle avec Dieu. Nous devons porter secours aux personnes en danger d'égarement ou de perdition en annonçant Jésus-Christ crucifié et ressuscité pour le pardon et la libération de la puissance du péché, le Salut et le bonheur éternel de quiconque se repent et croit en son nom. En prêchant Christ les apôtres ont exposé tout le dessein de Dieu, sans en rien dissimuler (Actes 20:27) et sans laisser dans l'ombre les desseins de Satan (2 Cor. 2: 11; 1 Pierre 5: 8) et les moyens de s'en protéger. Suivons donc leur exemple et nous accomplirons la volonté de Dieu en réalisant davantage notre vocation d'être le sel de la terre et la lumière du monde! (Mat. 5:13-16)
Jean Hoffmann
© La Bonne Nouvelle 5 / 1999
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Appelés et envoyés Au début des Évangiles, nous lisons que Jésus «monta ensuite sur la montagne; il appela ceux qu'il voulut... (indiquant les apôtres) pour les avoir avec lui, et pour les envoyer prêcher, (Marc 3:13-14). Jésus appela ses premiers disciples pour qu'ils «demeurent» avec lui, puis il les envoya pour partager au monde la bonne nouvelle du salut. Autrement dit, ils devaient demeurer et servir, adorer et témoigner. Ils avaient été appelés et envoyés, et il en est de même de tout chrétien aujourd'hui.
Témoins oculaires Pendant
de nombreuses années, ma profession m'appela à fréquenter le
tribunal de l'île de Guernesey, mais même sans cela, je
saurais une vérité fondamentale sur les témoins: ils doivent
avoir une expérience directe du sujet dont ils parlent.
Quelqu'un qui commence par dire ceci ou cela sera
immédiatement récusé par le juge! Un témoin n'a pas besoin
d'être intelligent, très cultivé, impressionnant d'apparence
ou éloquent, mais il est essentiel qu'il donne le récit
d'une expérience personnelle. Il est intéressant de voir
avec quelle clarté cette notion apparaît dans le Nouveau
Testament. En faisant référence à la transfiguration de
Jésus, au sommet de la montagne, à laquelle il assistait
avec Jacques et Jean (telle qu'elle est racontée en Marc 9),
Pierre écrit: «Ce n'est pas, en effet, en suivant des fables
habilement conçues, que nous vous avons fait connaître la
puissance et l'avènement de notre Seigneur Jésus-Christ,
mais c'est comme ayant vu Sa Majesté de nos propres yeux» (2
Pierre 1 :16), tandis que dans sa lettre précédente, il se
nomme lui-même témoin des souffrances de Christ» (1 Pierre
5: 1).
Jean débute la première de ses lettres d'une façon tout aussi impressionnante: «Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché, concernant la parole de vie, – et la vie a été manifestée, et nous l'avons vue et nous lui rendons témoignage, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était auprès du Père et qui nous a été manifestée, – ce que nous avons vu et entendu, nous vous l'annonçons, à vous aussi, afin que vous aussi vous soyez en communion avec nous» (Il Jean 1: 1 – 3). Et ce qu'ils ont vu dans la chair, chaque chrétien l'a vu depuis par la foi! Vous avez été à la croix et vous vous êtes vu comme un pécheur coupable. Vous avez vu l'amour extraordinaire de Dieu pourvoir à ce moyen de salut. Vous avez vu sa justice satisfaite par la mort de son Fils et votre dette payée par son sacrifice. Dieu vous a confié la tâche, en tant que témoin oculaire, de témoigner!
«Bavarder» la bonne nouvelle! C'est
une des plus grandes tragédies dans l'Église aujourd'hui que
tant de chrétiens répugnent à témoigner pour Christ et c'est
une tragédie supplémentaire qu'ils puissent trouver tant de
raisons pour s'en excuser. L'une des excuses les plus
courantes est la suivante: «Je ne suis pas très doué pour ce
genre de chose. Je crois que nous devrions laisser cela aux
évangélistes professionnels ou à ceux qui sont spécialement
appelés à enseigner dans l'Église.» Cela n'est certainement
pas l'image que nous trouvons dans le Nouveau Testament,
comme nous le montre cet exemple très révélateur. Luc nous
dit que, dans les premiers temps de l'Église, «Il y eut, ce
jour-là, une grande persécution contre l'Église de
Jérusalem; et tous, excepté les apôtres, se dispersèrent
dans les contrées de la Judée et de la Samarie... Ceux qui
avaient été dispersés allaient de lieu en lieu, annonçant la
bonne nouvelle de la parole» (Actes 8:1-4). Il est important
de remarquer que les apôtres, les «professionnels»,
restèrent à Jérusalem; ce sont les autres chrétiens, le
commun des membres de l'Église, qui furent dispersés et qui
allaient de lieu en lieu, annonçant la bonne nouvelle de la
Parole.
Les historiens s'accordent à dire que l'une des principales raisons pour le succès de l'Église primitive fut la façon personnelle qu'avaient des chrétiens «ordinaires» de partager la bonne nouvelle de leur foi avec les autres. S'il est vrai que la prédication en public de l'Évangile est irremplaçable et s'il est également vrai que les médias d'aujourd'hui, la radio, la télévision et la page imprimée, ont provoqué une révolution en permettant d'atteindre des millions de personnes en un temps record, il n'est pas moins vrai qu'on ne peut pas échapper à notre responsabilité personnelle de partager l'Évangile avec d'autres. C'est en effet à ce niveau, bien souvent, que se fait le travail d'évangélisation le plus effectif, pénétrant et durable. N'ayez jamais honte ni peur de «bavarder la bonne nouvelle» vous serez étonné de voir combien de fois Dieu vous donnera la parole juste pour la personne juste au moment juste.
La parole de vérité D'autres
chrétiens qui répugnent à parler aux autres de leur foi ont
cette excuse: «Je cherche avant tout à être pratique et je
crois que la chose la plus importante est de laisser ma vie
parler par elle-même.» Nous avons là une demi-vérité
extrêmement subtile! Bien sûr il est important que la
qualité de notre vie soit telle qu'elle pousse les gens à
réfléchir et nous avons soigneusement étudié l'importance
d'une vie selon Dieu quand nous nous sommes penchés sur la
sanctification et sur la nécessité de porter du fruit. C'est
exactement ce que Jésus voulait dire par cette phrase: «Que
votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu'ils
voient vos bonnes oeuvres, et qu'ils glorifient votre Père
qui est dans les cieux» (Mat. 5:16). Mais
cela ne suffit pas. La Bible nous enseigne qu'un chrétien ne
doit pas seulement produire de bonnes oeuvres, mais aussi de
bonnes paroles! Prenons une illustration. Un de vos amis
souffre d'une vilaine éruption de la peau et a essayé toutes
sortes de traitements sans succès. En le voyant, vous vous
rendez compte que vous avez été victime de la même affection
quelques années auparavant et que vous en aviez été guéri
par l'application d'une certaine pommade. Il est clair qu'il
ne servirait à rien à votre ami que vous lui montriez vos
mains et vos bras parfaitement guéris. Ce dont il a besoin, c'est du nom de la pommade. Vos «bonnes oeuvres» (votre peau bien lisse) ont besoin d'être appuyées par «de bonnes paroles» (l'information sur la guérison). La même chose est vraie pour ce qui est de communiquer l'Évangile. Paul dit aux Éphésiens: «En lui vous aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l'Évangile de votre salut, en lui vous avez cru» (Eph. 1: 13). S'adressant aux Romains, il reprend la merveilleuse prophétie de Joël selon laquelle: «Quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé», mais il ajoute aussitôt ces questions pénétrantes: «Comment croiront-ils en celui dont ils n'ont pas entendu parler? Et comment en entendront-ils parler, s'il n'y a personne qui prêche? Et comment y aura-t-il des prédicateurs, s'ils ne sont pas envoyés?» (Rom. 10: 13-15). Et, pour résumer toute la question, il ajoute un verset ou deux plus loin: «Ainsi la foi vient de ce qu'on entend, et ce qu'on entend vient de la parole de Dieu» (Rom. 10: 17). Dans un témoignage chrétien authentique oeuvres et paroles ne se posent pas en alternatives mais en partenaires. Cela ne suffit pas pour le chrétien de montrer son salut, il doit aussi être prêt à en parler.
Pas seulement quoi mais qui Quand
Paul écrivait «la parole de vérité, l'Évangile de votre
salut» le choix de ses mots était parfait, car la Bible est
«la parole de vérité». Elle nous dit la vérité au sujet de
Dieu, de l'homme, du péché, du ciel, de l'enfer, de la foi,
de la sainteté et sur tout autre sujet qu'elle mentionne. Il
s'agit avant tout autre chose, «de l'Évangile de votre
salut», de la bonne nouvelle, qui permet au pire des
pécheurs d'être réconcilié avec Dieu. Mais, comme Paul
lui-même le fait comprendre si clairement, la bonne nouvelle
de Dieu c'est «l'Évangile... qui concerne son Fils» Rom.
1:2,3), «l'Évangile de son Fils» (Rom. 1 :9).
L'Évangile ne se fonde pas sur la philosophie mais sur l'histoire; il n'a pas ses racines dans des idées, mais dans des faits, et ces événements ont pour centre le Seigneur Jésus-Christ. Le but de l'évangélisation n'est pas d'endoctriner les gens, mais de leur présenter une personne! Bien sûr, au cours de la discussion avec un incroyant, vous avez sans doute à parler d'un grand nombre de choses, mais ne perdez jamais de vue qu'en fin de compte, ce qui compte vraiment c'est qu'il rencontre le Sauveur. Quand André rencontra le Seigneur, il alla immédiatement trouver son frère et «il le conduisit vers Jésus» (Jean 1 :42). Quand Nathanaël voulait savoir si Jésus était réellement le Messie, Philippe l'invita simplement par ces mots: «Viens, et vois» (Jean 1 :46). Plus tard, quand il eut l'occasion de parler avec un homme politique éthiopien de haut rang, qui était en train de lire l'Ancien Testament à la recherche de la vérité, Philippe, l'évangéliste, «commençant par ce passage, lui annonça la bonne nouvelle de Jésus» (Actes 8:35).
On raconte l'histoire de deux bateaux à vapeur se croisant sur le Mississipi. Un vieux marin noir, accoudé à la balustrade de l'un d'eux, pointa le doigt en direction de l'autre bateau et dit à un passager: «Regardez, c'est le capitaine... «Oui», répondit le passager, «mais pourquoi me le montrez-vous?» «Il y a des années de cela», dit le vieux marin, «cet homme m'a sauvé alors que j'étais en train de me noyer et depuis, je suis simplement heureux de parler de lui!» Un chrétien devrait toujours être heureux de parler de celui qui l'a sauvé du péché et de l'enfer!
Qui veut être martyr? Le
mot grec pour «témoin» dans le Nouveau Testament est martyr,
qui a donné le mot martyr. Cela nous rappelle très à propos
qu'une vie chrétienne conséquente et un témoignage chrétien
fidèle sont difficiles et coûteux. Pour des milliers de
chrétiens inconnus à travers toute l'histoire depuis
l'époque du Nouveau Testament, cela a signifié le sacrifice
de leur vie et cette persécution est loin d'appartenir au
passé seulement; on a dit en effet que plus de chrétiens ont
été mis à mort pour leur foi au cours du vingtième siècle
qu'à aucune autre époque de l'histoire de l'Église et cela
surtout, bien sûr, par le fait des Nazis et des Communistes.
Beaucoup de chrétiens, particulièrement en Europe de l'Est,
ont été détenus dans des camps de concentration ou des
prisons. D'autres ont été séparés de leurs familles; on les
empêchait d'avoir une vie sociale normale, on leur
interdisait l'accès à certaines fonctions ou à
l'enseignement supérieur, uniquement à cause de leur
engagement chrétien. Ceux-là aussi ont été des martyrs. Mais,
de toute façon, la Bible dit clairement qu'une vie et un
témoignage chrétiens consacrés coûteront toujours quelque
chose d'une façon ou d'une autre. Paul dit, par exemple, que
«Tous ceux qui veulent vivre pieusement en Jésus-Christ
seront persécutés» (2 Tim. 3:12). Et Jésus lui-même, à la
suite du passage que nous avons étudié au début de ce
chapitre, explique pourquoi il doit en être ainsi: «Si le
monde vous hait, sachez qu'il m'a haï avant vous. Si vous
étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui; mais
parce que vous n'êtes pas du monde, et que je vous ai
choisis du milieu du monde, à cause de cela le monde vous
hait. Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite: Le
serviteur n'est pas plus grand que son maître. S'ils m'ont
persécuté, ils vous persécuteront aussi, s'ils ont gardé ma
parole, ils garderont aussi la vôtre» (Jean 15:18-20).
Tout chrétien devrait étudier cette déclaration avec beaucoup de soin! Cela ne veut pas dire en aucun cas que tout chrétien est haï et persécuté par tout non-chrétien à tout moment de sa vie, mais cela explique pourquoi en tant que chrétien vous rencontrez des difficultés lorsque vous cherchez à vivre une vie pure et à témoigner fidèlement. C'est parce que «vous n'êtes pas du monde». À votre conversion vous avez été «délivrés de la puissance des ténèbres et... transportés dans le royaume du Fils de son amour» (Col. 1 :13) et cela eut pour résultat immédiat que le diable se mit à déployer ses agents spirituels contre vous. Le diable attaque de mille et une façons et quand vous cherchez à témoigner, il provoque l'opposition, la critique, l'incompréhension, l'embarras, la crainte du ridicule, ou une multitude d'autres choses dans l'intention délibérée de vous fermer la bouche et de déprimer votre esprit. Et bien trop souvent ces tactiques-là sont payantes. Vous vous mettez à penser que peut-être les choses spirituelles sont trop profondes pour être abordées avec certains de vos amis, ou que vous pourriez les offenser, ou encore que vous pourriez donner l'impression d'être excessivement vertueux. Ou, pour être honnête, vous avez tout simplement peur de passer pour une sorte de religieux sectaire. Comme l'a dit l'écrivain ancien, «La crainte des hommes tend un piège» (Prov. 29:25).
Quelle doit être votre réponse à cela? Commencez par reconnaître la réalité de la situation. Prenez conscience du fait qu'en cherchant à témoigner, vous travaillez en quelque sorte derrière les lignes ennemies. Sachez que vous aurez parfois à payer le prix comme un «martyr» chrétien. Et rappelez-vous la promesse que Jésus a faite quand il a dit: «Heureux serez-vous, lorsqu'on vous outragera, qu'on vous persécutera et qu'on dira faussement de vous toute sorte de mal, à cause de moi. Réjouissez-vous et soyez dans l'allégresse, parce que votre récompense sera grande dans les cieux; car c'est ainsi qu'on a persécuté les prophètes qui ont été avant vous» (Mat. 5:11,12).
Le témoin essentiel Dans
un tribunal il se trouve parfois un témoin décisif dont le
témoignage renverse tout le cours du procès. Ses paroles ont
un tel poids auprès du juge et du jury qu'elles constituent
le facteur décisif dans le résultat de la procédure. Pour
l'Évangile, il y a aussi un témoin essentiel, dont
l'influence est encore plus décisive: le Saint-Esprit!
Remarquez avec quelle perfection Jésus fait apparaître ce
témoin essentiel dans les pages du Nouveau Testament. C'est
aussitôt après avoir averti les disciples de la haine et de
l'opposition qu'ils rencontreraient, que Jésus ajouta ces
mots, cités plus haut: «Quand sera venu le consolateur, que
je vous enverrai de la part du Père, l'Esprit de vérité, qui
vient du Père, il rendra témoignage de moi; et vous aussi,
vous rendrez témoignage, parce que vous êtes avec moi dès le
commencement» (Jean 15:26, 27). Il s'agit peut-être du
verset le plus important à propos du témoignage dans tout le
Nouveau Testament.
Laissés à eux-mêmes, les chrétiens ne pourraient jamais être des témoins efficaces. Aucune éloquence, persuasion ou argumentation ne convaincra jamais personne de la vérité de la foi chrétienne. La seule raison qui permet à un chrétien de «remporter une victoire», c'est que la voix du Saint-Esprit a emporté la décision. Jésus a promis à ses disciples que le Saint-Esprit «convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice, et le jugement» (Jean 16:8). S'il est vrai que la plupart des gens dans le monde rejettent le témoignage du Saint-Esprit, comme la plupart ont rejeté Jésus quand ils l'entendaient aux jours de sa chair, il n'en est pas moins vrai que chaque jour, partout dans le monde, la voix décisive de l'Esprit fait une percée dans l'esprit et le coeur de certains incroyants, leur permettant de comprendre la vérité de Dieu, les persuadant de reconnaître leur condition et leur besoin et les conduisant à la repentance et à la foi. C'est ainsi que le jour viendra, où nous verrons l'accomplissement de la prophétie de Jean: «il y avait une grande foule, que personne ne pouvait compter, de toute nation, de toute tribu, de tout peuple, et de toute langue. Ils se tenaient devant le trône et devant l'Agneau» (Apoc. 7: 9). Ce doit être pour vous un formidable encouragement en tant que chrétien et témoin de Christ! L'oeuvre de Christ et le témoignage du Saint-Esprit ne se termineront pas sur un échec ou une déception, mais par le salut triomphal de tous ceux qui ont été choisis en Christ avant la fondation du monde. Celui qui participe aux épreuves de l'évangélisation aujourd'hui ici-bas, aura part à son triomphe dans la gloire de ce jour-là. Il n'y a pas pour le chrétien de plus grand encouragement à témoigner pour Christ!
Extrait «Apprendre et vivre Christ» Europresse (avec l'autorisation de l'éditeur)
J. Blanchard
© La Bonne Nouvelle 5 / 1999 Retour |
ÉTUDE
SUR.. "LE RÔLE ET LA TENUE DE LA FEMME
DANS L'ÉGLISE"
Faisons tout d'abord une petite investigation dans le 1er Testament (1), afin d'y découvrir ce que pouvait bien être le rôle de la femme dans la société juive et païenne, puis, dans le Nouveau Testament, pour y découvrir également quelle était sa place dans l'Église du premier siècle et jusqu'à aujourd'hui.
DANS LE PREMIER TESTAMENT La femme a été créée à l'image de Dieu, comme l'homme, elle est son vis à vis, son aide, semblable à lui, comme Eve l'était pour Adam. Ayant eu le rôle déterminant dans la chute, elle en subit plus gravement les conséquences. Elle connaîtra la douleur de l'enfantement et son mari dominera sur elle (2) (Genèse : 3 : 16) & (Éphésiens : 5 : 23-24) Paul ajoute : "Elle sera néanmoins sauvée (3) en devenant mère, si elles persévèrent (au pluriel) avec modestie dans la foi, dans l'amour, et dans la sainteté". (1 Timothée : 2 : 15) La maternité qui produit le salut de la femme et de l'homme me paraît être celle de la vierge Marie : par la chute d'une femme, la race a été perdue, et par l'enfantement (4) d'une autre, elle peut être sauvée. La position de la femme selon le Premier Testament était bien supérieure à celle que lui reconnaissaient les nations païennes environnantes. Elle jouissait de libertés plus grandes, ses activités étaient plus variées et plus importantes, sa situation sociale beaucoup plus élevée et respectée. Les enfants devaient honorer également leur père et leur mère. (Exode : 20 : 12) ; (Éphésiens 6 : 1-3) Déjà, dans les familles des patriarches, des femmes telle que Sara qui est cité par l'Apôtre Pierre (5) comme une épouse modèle, est à mon avis un modèle à suivre pour les femmes de tous les temps ; quelles que soient les cultures, les modes de vie. L'Amour et le Respect sont intemporels. Rébécca, Rachel, jouaient un rôle éminent, sinon parfois prépondérant, c'est par ces femmes que le peuple d'Israël existe. Marie, prophétesse et poètes, fut frappée par Dieu de la lèpre parce qu'elle jalousait Moïse, son frère (Nombres 12:10) ; (Exode 15 : 1 à 21). Débora était, elle aussi prophétesse et poète, et cette dernière conduisait même l'armée à la victoire (Juges : 4-5). Anne, mère de Samuel est une belle figure de femme pieuse et remarquablement douée (1Samuel : 1 & 2 : 1-2). Houlda était une prophétesse écoutée (2 Chroniques 34 : 22). Esther qui devait être une très belle femme juive ; devint la reine du royaume d'Assuérus dont les 127 provinces s'étendaient de l'Inde en Éthiopie. Dans les biographies des rois, on indique presque toujours le nom de leur mère. Le triste exemple de Jézabel et d'Athalie montre aussi à quel point, pouvaient être le pouvoir et l'influence d'une femme en Israël même Eli tremblait devant elle, il dut s'enfuir de son pays et marcha pendant quarante jours et quarante nuits. Le jeune homme des Proverbes est exhorté à se souvenir de "l'enseignement de sa mère (6)" (Proverbes 1 : 8 ; 6 : 20), car son mépris attirerait la honte, la malédiction et le châtiment (Proverbes 19 : 26 ; 20 : 20 ; 30 : 11 et 17). Dans le monde païen, la Grèce et Rome étaient loin de reconnaître ainsi la valeur de la femme. Aristote, la considérait comme un être inférieur, intermédiaire entre l'homme libre et l'esclave. Socrate et Démosthène quant à eux, en raison de leur vie dissolue arboraient un profond écoeurement de la femme. Platon, ami de Socrate la méprisait et ne voyait en elle qu'un objet de désir et recommandait le libertinage. En pratique, les mêmes conceptions existaient à Rome, surtout après le triomphe de la culture et de la licence des Grecs (d'où la décadence de l'empire qui devait durer 1000 ans, car là, où règne l'immoralité à outrance, la disparition d'une telle civilisation n'est pas loin). En Israël, la femme pouvait hériter en l'absence d'un frère capable de succéder à son père (Nombres : 27 : 1-8), pourtant dans ce cas, elle ne devait pas se marier en dehors de sa tribu (Nombres 36 : 6-9). L'activité de la femme touchait à toute la vie domestique : elle pouvait s'occuper des troupeaux, travail assez fatigant pour une femme de constitution normale (Genèse 29 : 6 & Exode 2 : 16). Filer la laine et faire des vêtements pour la famille (Exode 35 : 26) ; (Proverbes 31 : 19) (1Samuel 2 : 19), tisser et coudre de façon à augmenter les revenus du foyer et à aider ceux qui étaient dans la pauvreté (7) (Proverbes 31 : 13 à 24), à l'exemple de Dorcas (Actes 9 : 36-41). on la voyait puiser de l'eau () et (Jean 4 : 7), moudre le grain nécessaire au pain quotidien (Matthieu 24 : 41), pétrir la pâte (Exode 12 : 34) et (Deutéronome 28 : 5), préparer les repas (Genèse 18 : 6) et (2 Samuel 13 : 8), élever et instruire (6) les enfants (Proverbes 31 : 1) et (2Timothée 3 : 15), surveiller tout ce qui se passait dans sa maison (Proverbes 31 : 27) et (1Timothée 5 : 14). Nous voyons à travers cette énumération, que la femme ne manquait pas d'activité et nous pourrions continuer ainsi pendant longtemps car les exemples sont très nombreux, passons maintenant au nouveau Testament. DANS LE NOUVEAU TESTAMENT Le Nouveau Testament achève d'élever la position de la femme au sein de l'Église car à l'époque de Jésus, la cote de la femme avait sérieusement baissé, comme le degré de spiritualité. C'est pourquoi, Marie dit que le Seigneur a jeté les yeux sur sa "bassesse" et que désormais, toutes les générations la diront bienheureuse, sans pour autant la diviniser (8), honneur qui rejaillit sur toutes les femmes (Luc 1 : 48). Jésus a toujours eu des égards pour les femmes : Marthe et Marie le recevaient dans leur maison (Luc 10 : 38-39), Il avait délivré Marie de Magdala de sept démons. Jeanne femme de Chuza, intendant d'Hérode le tétrarque et Suzanne dont on ne sait rien ; femmes qui savaient utiliser leur fortune au service du Seigneur (Luc 8 : 2-3). Il a pardonné et sauvé la pécheresse de Luc 7 : 37-50. Des femmes l'ont servi et accompagné jusqu'au Calvaire (Matthieu 27 : 55-56) puis jusqu'au sépulcre (v. 61). S'étant préparées pour l'embaumer, elles se rendirent les premières au tombeau. Le jour de Pâques (Luc 23 : 56 & 24 : 1), le Seigneur ressuscité, leur apparut à elles d'abord, et elles eurent l'insigne l'honneur et le grand privilège d'être les premières à proclamer (9) sa victoire sur la Mort (Matthieu 28 : 9-10) & (Luc 24 : 9-11). Ces femmes Aimaient vraiment leur Seigneur dans une soumission (10) à la grandeur de leur Amour. Avec la mère de Jésus, elles étaient parmi les 120 disciples de la chambre haute et furent, elle aussi, baptisées dans le Saint Esprit (Actes 1 : 14). On trouve aussi partout des femmes parmi les premiers convertis (Actes 8 : 12 ; 9 : 2 et 16 : 40). Dans l'Église, nous voyons d'emblée des femmes se distinguer par leurs actes de piété et leurs bonnes oeuvres : Dorcas (Actes 9 : 36), Marie, la mère de Jean-Marc (Actes 12 : 12), Lydie (Actes 16 : 14), Priscille (ou Prisca) (Actes 18 : 26), les filles de Philippe qui prophétisaient (11) (Actes 21 : 8-9). EXÉGÈSE 1ère partie : Le rôle de la femme dans l'Église L'apôtre Paul ne reconnaît pas à la femme le ministère de l'enseignement ni de la direction d'église, réservés à l'homme selon (1Timothée 2 : 11-12) et (1Corinthiens 14 : 33-35) mais, en précisant l'attitude qui convient, il parle de la femme "qui prie ou qui prophétise dans l'église" (1Corinthiens 11 : 5) ; (1Corinthiens 14 : 3-4) ; (Actes 21 : 8-9). Le terme "Prophétiser (propheteuo) qui englobe également le sens d'enseigner par le mot édifier (oikodome) parmi de nombreux autres, ne peut s'appliquer à la femme. Il est indéniable cependant, que celle-ci prophétisait dans l'Église, mais comme l'Écriture ne peut se contredire, sa prophétie se cantonnait dans l'exhortation, la consolation et peut être aussi à annoncer l'avenir (12) comme Agabus dans (Actes 11 : 28). Paul mentionne plusieurs femmes qui ont été ses collaboratrices (13) dans l'oeuvre de Dieu et qui l'ont personnellement assisté, rappelons que l'oeuvre de Dieu ne s'arrête pas seulement au ministère de la parole, mais aussi dans des domaines d'activité très variés et parfois très terre à terre, (Romains 16) : Phoebé (v 1), Prisca ou Priscille (v 3), Marie (v 6), Perside (v 12), Julie, Nérée, et sa soeur Olympe, (v 15), Évodie et Syntyche (Philippiens 4 : 2-3). Il y avait aussi des diaconesses (14) dans l'Église primitive, (ce qui s'applique aux prophétesses, s'applique également aux diaconesses) (Philippiens 4 : 3) ; (Romains 16 : 1-2) ; (1Timothée 3 : 11) et des veuves mises sur un certain rôle, chargées de toutes sortes d'oeuvres d'assistance (1Timothée 5 : 9-10) ; les femmes d'expérience devaient avoir à coeur d'instruire les jeunes femmes (Tite 2 : 3-5). En ce qui concerne l'enseignement des enfants, il n'y a aucune directive de donnée à l'Église si ce n'est l'exhortation donnée par Paul aux Ephésiens 6 : 1 et aux Colossiens 3 : 20 relative à l'obéissance des enfants due aux parents. Rien ne s'oppose dans l'Écriture à ce que la femme enseigne les enfants dans le cadre de l'Église tant que les enfants ne sont pas devenus des hommes. En effet, la femme ne peut enseigner les hommes ; cela sera expliqué plus loin dans cette étude. Jésus n'a jamais envoyé de femmes prêcher l'Évangile comme il n'a pas non plus choisi d'apôtres féminins. Certains commentateurs invoquent le caractère nationaliste et misogyne des Juifs de l'époque de Jésus, pour expliquer ce fait, car la parole des femmes était peu crédible à ce moment-là. Cela est vrai, cependant, selon l'interprétation qu'en ont fait ceux qui prônent le ministère féminin dans l'Église au sens strict du terme, "qu'en Christ il n'y a plus ni homme ni femme", (Galates 3 : 28) il n'y pas eu pour autant, de femme apôtre dans l'Église du 1er siècle, pas plus qu'il n'y a eu d'écrits féminins dans le Nouveau Testament (comme dans le 1er Testament, du reste). Notre position en Christ se situe sur le plan du salut, où -- "il n'y a plus effectivement ni homme, ni femme --" (Galates 3 : 28) et non sur celui de l'Église et qu'au ciel cette distinction n'existera plus (Matthieu 22 : 30) car pour le moment nous ne sommes pas encore en pleine possession de notre Salut ; Pierre parle d'un Salut qui est prêt à être révélé lorsque Christ réunira toute chose avec Lui. Là seulement, il n'y aura plus de distinction. Pour le moment, nous sommes sur la terre et nous vivons, les hommes et les femmes à l'intérieur du corps de Christ qui est l'Église où existent et coexistent des différences : Des pauvres et des riches (15), des forts et des faibles (16), des beaux et des moins beaux (17), des intellectuels et des manuels, des biens portants et des malades récidivistes, etc.-- Cela étant dit, nous sommes tous, les uns et les autres membres du Corps de Christ et recevons tous, un don de l'Esprit pour l'utilité commune (1Co 12 : 7, 11, 27). Il s'agit pour les femmes (comme pour les hommes) de se mettre totalement à la disposition de Celui qui les a rachetés à un grand prix et de découvrir le don et les oeuvres préparées à l'avance par Dieu (Éphésiens 2 : 10) par lesquelles, elles pourront le mieux glorifier leur Sauveur ! Cependant, pour celle qui se découvre une vocation au sein de son église, cette vocation ne sera vraie que dans la mesure ou elle ne contredit pas la Saine Doctrine de Jésus-Christ. Dans le cas contraire, elle ne peut venir que d'une volonté charnelle ; est charnel tout ce qui n'est pas ordonné par l'Esprit Saint (18). La chair est capable de faire des choses formidables, mais c'est dommage pour elle, elle a été crucifiée avec Christ et tout ce qui vient d'elle, le mal bien évidemment, mais surtout le bien qu'elle puisse faire -- DIEU N'EN VEUT PAS, elle Lui est en abomination -- Elle a fait mourir Son Fils Bien-Aimé sur la Croix, l'ignoble Croix. Prenons garde à la manière et avec quoi dont nous construisons sur le Fondement de Christ --(19) Notre siècle, dit le "Siècle des Lumières" a vu arrivé beaucoup de science mais aussi de mouvements religieux ésotériques, des courants de pensée, des théories de toutes sortes sur la façon et la manière de concevoir la vie. La façon d'éduquer les enfants (20), l'art de s'habiller même à moitié nu. A ce propos, je me souviens d'un fait très significatif lors d'un culte : Mes yeux étaient fixés sur ceux du pasteur pendant son sermon mais ce qui m'intrigua au bout d'un moment c'est que les siens étaient figés quelque part vers les premiers rangs. Je me risquais ostensiblement à pointer mon regard dans la même direction... J'avoue que par la suite je n'écoutais plus rien mais mon esprit était irrité et je me lançais dans une méditation sur...devinez quoi...la tenue de la femme dans l'Eglise. Ce siècle des Lumières veut nous donner des leçons sur la manière d'aborder le mariage et enfin, les mouvements féministes qui ont commencé à voir le jour vers les années 1900. Mouvement qui a progressé jusqu'à la seconde guerre mondiale. La Libération est arrivée, les américains ont quitté le territoire laissant derrière eux une trace indélébile de libéralisme sexiste débridée. Ces mouvements féministes quelque peu endormis par la guerre se sont réveillées pour revendiquer la place de l'homme dans tous les domaines de cette vie. Remarquons aussi que l'homme a déchu de sa position d'homme reléguant à la femme ce qui normalement lui était dévolu, que ce soit dans la vie sociale ou conjugale et notamment, son rôle de chef de famille où son autorité est remise en question et également dans sa sexualité qui déborde très largement le cadre du mariage, est sans retenue où là, il n'y plus en effet ni homme ni femme car l'un se prend pour l'autre. Tout est perverti, dénaturé et corrompu. Pour comprendre ce qui vient d'être dit, il suffit de regarder autour de soi et d'être attentif à ce que dit la Parole de Dieu des derniers temps : () (Matthieu 24) (Luc 21) (Romain 1) etc. Je m'écarte du sujet, me direz-vous ! Je ne le crois pas ; l'Eglise est atteinte de ces maux, les exemples ne manquent pas hélas... Car ces choses arrivent dans l'Eglise parce que l'on a accepté les principes pervers de ce Monde qui se sont montré au début anodins mais chemins faisant, ils ont pris place dans la normalité des choses. Bien sûr, on pense tout de suite aux péchés "grossiers" que la grande majorité des vrais chrétiens ne commettent pas mais ils y a des péchés qui paraissent "acceptables" lorsqu'ils ne touchent pas à l'impureté mais qui sont tout aussi répréhensibles devant le Juste Juge et Dieu tout Puissant qui rendra à chacun selon la manière dont ils se seront conduit envers la Sainte Parole de Dieu. Ce qui vient d'être dit devrait être gardé à l'esprit durant la suite de cette étude. Le monde a toujours été en perpétuelle évolution, plus dans le mal que dans le bien (21) mais le 20ème siècle a battu tous les records depuis la Création. Le monde change sans cesse-- mais il passe et sa convoitise aussi. Il est chargé de tout ce qui déplaît à Dieu et l'Apôtre Jean nous invite à ne pas aimer le monde, ni les choses qui sont dans le monde : Ses courants de pensée, son mode de vie qui souillent notre esprit (1Jean 2 : 15,16,17). Nous sommes dans le monde mais pas du monde. Dans sa Prière Sacerdotale, Jésus ne demande pas à son Père de nous retirer du monde mais de nous préserver du Malin, car le monde entier est sous l'empire du Malin (22), c'est à dire, du Prince de la puissance de l'air, le diable, père du mensonge ; de l'esprit qui maintenant agit dans les fils de la rébellion. (La trinité diabolique) La Parole de Dieu, Elle, ne change pas au gré des modes et des circonstances même. S'il nous faut adapter son vocabulaire aux mutations linguistiques et des cultures des pays où elle est diffusée ; cela doit se faire, certes, mais sans pour autant en muter le sens et dévier les contextes. En d'autres termes, l'adapter pour qu'elle concorde aux idées de ce monde, pour satisfaire notre façon de concevoir la vie présente et notamment, la vie dans l'église. Nous, enfants de Dieu, nous devons tourner les yeux de notre coeur vers cette Parole bénie ; Elle seule doit façonner notre pensée, Elle seule doit dicter notre manière d'être et ainsi, nourrir notre espérance--Seulement-- Seulement--nous devons ramer à contre courant de ce présent siècle. Nous garder d'alliances coupables comme par exemple, collaborer avec l'Eglise Catholique Romaine qui est maudite par Dieu, parce qu'elle proclame un autre évangile s'écartant de celui qui nous a été prêché dès le commencement, non pas qu'il y ait un autre évangile mais il y a des organisations qui veulent altérer l'Évangile du Christ en y incorporant toutes sortes de Dogmes comme par exemple parmi d'autres graves erreurs, une possibilité de salut après la mort, de traditions culturelles et ancestrales qui font barrage à tous ceux qui recherchent la Vérité (Galates 1 : 1 à 9). Nous ne devons pas suivre les modes pernicieuses qui vont à l'encontre des Lois immuables de Dieu, édictées par le Saint Esprit dans la Sainte Parole. Ni fréquenter ceux qui persistent dans de telles pratiques car à force nous pouvons être séduits même sans nous en rendre compte...Le danger est bien réel. Cela est très difficile, fatiguant de ne pas suive la masse, et nous marginalisera par voie de conséquence. Il y a un prix à payer pour suivre le Christ : C'est vivre, la femme comme l'homme, chacun à sa place, selon les directives du Saint Esprit, comme Lui à vécu. Nous ne sommes pas seuls, Il est là, tout près de chacun, nous remplissant de son Saint Esprit (si nous Lui laissons cette liberté) afin d'être rendu capable de Lui être agréable. Les mouvements féministes dont la philosophie (23) va à l'encontre de la Saine Doctrine de Jésus-Christ, s'infiltre sournoisement dans nos églises et certaines s'y laissent prendre. Elles utilisent entre autres pour corroborer leur théorie de la femme-pasteur ou de celle qui enseigne, certains passages précités et notamment (Actes 18 : 18) ; (Romains 16 : 3) ; (2Timothée 4 : 19) et (Philippiens 4 : 2-3) pour ne citer que ceux-là, il y en a d'autres. Rien ne nous autorise dans ces textes à affirmer que la femme enseignait dans l'Église --Prisca est nommée en premier dans quelques passages (Actes 18:18) (Ro 16 : 3) & (2Ti 4:19) mais Aquilas l'est aussi dans d'autres (Actes 18 : 2, 26 & 1Corinthiens 16 : 19)... De toute façon, ces textes ne disent pas que la femme enseignait, le dire, revient à extrapoler la Parole de Dieu, en d'autres termes, c'est de la falsification. Je considère que plus notre connaissance grandit, et plus il devient facile de faire dire aux Saintes Écritures ce qu'Elles ne disent pas et de ne pas dire ce qu'Elles disent. Certains vont jusqu'à détourner habilement le sens de certains mots des Textes Reçus pour arriver à leurs fins, lorsque le texte qui les oppose est incontournable. Cela est un péché très grave, n'est-ce pas ? N'oublions pas d'une part, l'avertissement d'Apocalypse 22 : 18-19 «18 Je le déclare à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre, Si quelqu'un y ajoute quelque chose, Dieu le frappera des fléaux décrits dans ce livre; 19 et si quelqu'un retranche quelque chose des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part de l'arbre de la vie et de la ville sainte, décrits dans ce livre.» et notre responsabilité en rapport avec notre connaissance qui croît de pair. De nos jours plus que jamais, la Sainte parole de Dieu est manipulée parfois avec légèreté par le biais de la théologie qui est sûrement un bon outil mais nous pouvons aussi, consciemment ou inconsciemment l'utiliser pour donner raison à nos opinions. Je respecte nos érudits, ce sont des personnes douées d'une grande intelligence et leurs écrits nous sont précieux et nous aident à mieux comprendre la Parole de Dieu. Cependant, seuls les textes reçus sont inspirés et les Bibles que nous avons en main ne sont que des traductions et ses commentateurs et traducteurs n'en demeurent pas moins des hommes, donc faillibles. Il peut leur arriver de se tromper sur des points secondaires ce qui moins grave (mais grave quand même) lorsque cela n'altère pas la Foi fondamentale mais, si celle-ci est attaquée, leur responsabilité est très grande, et le Jugement de Dieu sera sévère pour quiconque altérera la Saine Doctrine de Jésus-Christ, cette Foi qui nous a été transmise une fois pour toutes, et cela, dans le but de satisfaire les mauvais courants de pensées du présent siècle. Comparer "la théologie dite Libre", bien connue qui n'hésite pas à remettre en cause les Ecrits Sacrés. Revenons à 1 Timothée 2 : 9 à 15, certains commentateurs disent que c'est le texte le plus compliqué, le plus flou de la Bible. Si l'on admet cette thèse, alors la porte des églises peut être ouverte aux femmes-pasteur ! Malgré le respect que j'éprouve envers nos érudits, je dois les contredire quant à ce texte qui est pour moi d'une très grande clarté dans le grec mais aussi dans les traductions réputés dans le temps pour leur sérieux (L. Second, Darby, Synodal). Je n'ai pas besoin de l'extrapoler pour amener l'enfant de Dieu à l'obéissance du Saint Esprit, nous allons y revenir dans quelques lignes. Pour une femme, Il existe beaucoup d'autres moyens de collaborer, de combattre pour l'Évangile comme par exemple, exercer l'hospitalité, visiter les malades et les prisonniers, nettoyer le temple, préparer et servir le Repas du Seigneur, enseigner les enfants, prier avec persévérance dans le secret pour le réveil de l'Eglise. La liste n'est pas exhaustive. Relisons attentivement ce qui a déjà été dit plus haut. Mes très chères soeurs bien-aimées, vous avez beaucoup à faire dans l'Église de Jésus-Christ, mais vous ne pouvez pas y enseigner. Le Saint Esprit, conformément aux Lois Divines, ne vous attribue pas ce don (1 Timothée 2 : 11-15) (24). Comme je l'ai déjà dit, certains taxent ce passage de "Plus compliqué de la Bible". Evidemment, il pose un sérieux problème à tous ceux qui veulent le contourner, mais quand on veut parvenir à ses fins, on y arrive toujours ! Comme par exemple, la traduction du "ni" au verset 12b, ils le remplacent par " ou " alors que sa signification réelle est la suivante : Du grec "oude" (oudè) exprime le négatif absolu : Ne pas, point, plus, non, ne pas pouvoir, etc. la 1ère particule "ou" exprime la négation absolue et le partitif qui lui est associé "de" exprime l'opposition ou la continuation : Mais, de plus, et, vient par conséquent renforcer la négation ; d'ailleurs ce mot n'est pas toujours traduit en français. Comme je l'ai déjà dit plus haut, on change même le sens des textes Reçus --Où allons-nous ! -- Vers la confusion ! Depuis le début du siècle des femmes sont envoyées comme missionnaire--Soit, rien bibliquement ne s'y oppose car en fait que signifie le mot missionnaire ? Tout simplement " chargé de mission " dans un endroit donné. Pour ce qui concerne l'Eglise, là où l'Esprit-Saint envoie le missionnaire. Et quelle peut être l'objet de la mission ? le soins aux malades là où l'action sanitaire est déficiente ou inexistante. Il en va de même pour l'alphabétisation ou l'apprentissage de l'hygiène domestique. L'enseignement théologique est exercé fidèlement par l'homme dans le couple missionnaire, cela assez respecté lorsque ces derniers étudient les Saintes Écritures sans distorsions exégétiques, pour ne pas dire déviation. Je ne désire pas rompre ma communion fraternelle avec mes frères et soeurs en Christ qui soutiennent cette thèse mais je dois leur dire qu'ils font fausse route. Qu'ils doivent examiner très attentivement les textes mis en jeu dans un esprit non partisan, et accepter de se remettre en cause avec un esprit d'ouverture, je l'ai fait à maintes reprises devant ce sujet tellement controversé. Je suis encore prêt à toute écoute sur ce thème, dans l'Amour de notre Seigneur Jésus-Christ. Cependant, tant que l'on ne me démontrera pas par la Parole écrite le contraire, je resterai fidèle à ma conviction, qui elle, à au moins l'avantage de se baser sur des textes qui ne comportent pas d'ambiguïtés et sur des ordres indubitables. Mais je sais par expérience que la mauvaise foi est aveugle même devant des évidences indubitables. Voulez-vous discuter ceux du Saint Esprit et Lui tenir tête ? L'Apôtre Paul nous dit dans (1Co. 11 : 16) "Si quelqu'un se plaît à contester, nous n'avons pas cette habitude, pas plus que les Églises de Dieu. " Au risque de me contredire en apparence, voici ce que j'ai pu relever lors de conférences : Certains théologiens dans leurs discours, nous démontrent que l'on est sûr de rien quant à nos interprétations des textes Bibliques, tout est sujet à caution, qu'il nous faut constamment tout remettre en question et pourquoi pas la doctrine Fondamentale pendant qu'on y est !!! (Je plains nos exégètes qui travaillent sur des documents depuis des années, alors dans un brouillard des plus dense puisqu'ils ne sont sûr de rien). Ce n'est plus une Bible, c'est un élastique, un Yo-Yo qui monte et qui descends plus ou moins bien en fonction de l'habilité de celui qui le tient. Dans ces discours, le Saint Esprit est occulté. Ils oublient qu'Il est présent en nous et que si nous nous plaçons devant Lui sans idées préconçues dans une attitude d'écoute attentive, Il nous donne selon Paul, un esprit de Sagesse et de Révélation (de Sa Parole écrite et non d'autres révélations qu'il nous faudrait ajouter au Cannon) dans Sa connaissance. L'enseignement spirituel requiert l'autorité du Saint-Esprit si l'on compare la manière dont enseignaient Jésus et les Apôtres par la suite (Matthieu 7 : 29 et Marc 1 : 22 ; Luc 20 : 2 ; 2Co 10 : 8 ; Tit 2 : 15). Il n'est pas question ici de prendre une attitude supérieure (25) devant ceux qu'on enseigne mais de parler d'après l'Autorité que l'on a reçue de Dieu pour le faire. Or, comme la femme ne pas prendre de l'autorité sur l'homme (n'importe quelle autorité, même adoucie), l'enseignement ne peut pas lui être dévolu et qui plus est, la femme fait entrer dans son enseignement sa sentimentalité inhérente à sa féminité. Par ailleurs, une femme qui enseigne court le danger de ne plus accepter l'autorité (selon Dieu) de son mari. Le Saint Esprit pouvait très bien ne pas nous donner d'explications relatives à cet ordre de 1Timothée 2 : 12 car Il est Souverain, Il fait ce qu'Il Lui plaît (1 Corinthiens 12 : 11) ; mais Il l'a fait, écoutez, entendez (26) plutôt : 11 Que la femme écoute l'instruction en silence, avec une entière soumission. 12 Je ne permets pas à la femme d'enseigner, ni(27) de prendre de l'autorité sur l'homme; mais elle doit demeurer dans le silence. (28) 13 Car Adam a été formé le premier, Eve ensuite; 14 et ce n'est pas Adam qui a été séduit, c'est la femme qui, séduite, s'est rendue coupable de transgression. 15 Elle sera néanmoins sauvée (29) en devenant mère, si elle persévère avec modestie dans la foi, dans l'Amour, et dans la sainteté.
Aller chercher des exemples dans le 1er Testament pour passer outre les textes du Nouveau qui eux, concernent la vie de l'Église et non pas Israël, n'est pas droit et honnête devant Celui qui nous tiendra pour responsable de la manière dont nous aurons traité sa Sainte Parole. Ne cherchons pas à tirailler, à distendre, à discuter les textes, à supputer les avis, à utiliser ou non les contextes quand cela nous arrange au profit ou en faveur de nos opinions influencées par les modes de pensées de ce temps et de notre théologie, pour nous cramponner à des théories qui vont à l'encontre des ordres donnés par le Saint Esprit à l'Église de Jésus-Christ. Le seigneur pourrait nous en faire le reproche et nous pourrions perdre ainsi, une partie de notre récompense, sinon la totalité, lorsque nous serons introduits auprès du Père (30) à qui soit toute la Gloire, l'Honneur, le Règne et la Puissance dès maintenant et d'éternité en éternité, Amen. Attention avec quoi nous construisons sur le Fondement de Christ : De l'or, de l'argent--De la paille, du foin--Le bois, la paille, le foin, ce sont des oeuvres que nous faisons qui n'ont pas été commanditées par le Seigneur. Nous les faisons de notre propre chef, parce que cela nous plaît, à nous, sans rechercher si elles sont agréées, validées par le saint Esprit. Jésus ne faisait rien de Lui-même, seulement dans le cadre de la VOLONTÉ de Son Père. Beaucoup d'oeuvres sont entreprises dans les églises de nos jours qui ne servent pas le Seigneur mais seulement la gloire ou un autre but non avoué de ceux qui les font... Les églises Réformées comme d'autres confessions du reste, ont des femme-pasteur nonobstant leur connaissance des textes bibliques, ce qui ne les empêche pas d'ailleurs et par ailleurs de saper gravement la foi évangélique (l'Universalisme notamment). On constate que cela leur pose beaucoup de problèmes et surtout lorsque le couple exerce un ministère pastoral dans la même église. Alors qu'il serait si simple d'éviter ces tracas en obéissant dans la simplicité et l'Amour aux Saintes Écritures sans chercher à les supputer. Pourquoi ne pas nous en tenir à ce que dit la Parole de Christ ? Car ce qui est vrai dans le domaine de l'enseignement, l'est aussi dans tous les autres domaines de la vie de l'Église. L'obéissance dans l'Amour est la seule clé d'une vie équilibrée au sein de notre foyer premièrement, de notre travail et dans l'Église. Nous allons voir plus en détail dans la suite du texte en quoi consiste cette Clé. 2ème partie : L'obéissance dans l'Amour -- Les Épîtres des Saints Apôtres de notre Seigneur Jésus-Christ, parvenues jusqu'à nous et qui nous sont destinées (31), sont à prendre dans leur intégralité selon ce que l'Esprit nous en dévoile par le renouvellement de l'esprit de notre intelligence, en fonction de notre avancement spirituel, de notre proximité, de notre intimité avec le Seigneur de notre vie, dans le désir de Lui être entièrement agréable. Sachons une chose, le Saint Esprit n'illuminera pas notre coeur si dans notre for intérieur, mis devant l'évidence, nous ne désirons pas, soit par orgueil ou par entêtement, ou pour défendre une idée que l'on désire voir aboutir à tout prix, changer de cap. Il faut beaucoup d'humilité pour remettre en question nos théories depuis longtemps établies dans le secret de notre coeur ou en public, notre orgueil en prend un sérieux coup. J'ai lu dans une biographie d'un pasteur d'une église dite "charismatique" que ce dernier avait remis en question leurs pratiques spirituelles-- Il avait d'abord commencé par en informer les membres de son conseil, plusieurs s'étaient retirés par la suite, mais il ne désarma pas. Le culte suivant, ne ressembla à aucun culte précédent et il tint ferme, même lorsque les membres de l'église le mirent en demeure (au début du moins 32) d'aller exercer son ministère autre part. Quel Amour pour son Seigneur et quel courage, ce courage là ne vient que lorsque qu'il y a un total abandon de soi-même-- C'est DANS L'AMOUR à notre Seigneur Jésus-Christ que nous nous soumettrons de plein gré pour lui faire plaisir, parce qu'Il nous a Aimés le premier alors nous l'Aimons en retour (1Jn 4 : 10 & Ro. 5 : 6-11). non dans un légalisme qui impose-- "J'obéis parce que cela est écrit--" ou parce qu'on me dit "qu'il le faut, c'est la Loi--" Non--J'obéis parce que j'Aime. il devient alors facile d'obéir quand on Adore. Regardez les disciples des "gourous", ils livrent leurs biens, leur corps et leur esprit tout en entier à leur "maître". Cependant, nous, nous n'adorons pas des hommes mais notre DIEU en Jésus-Christ. Rappelez-vous l'histoire de Naaman (2Rois 5 : 1) qui ne voulait pas faire une chose fort simple qui lui paraissait ennuyeuse et mettait aussi à mal son orgueil, finalement ramené au bon sens par ses serviteurs, il se soumit, guérit et rendis gloire au Dieu d'Israël (v15). Voici un autre aspect comme le souligne le titre de cette étude " -- La tenue de la femme dans l'Église -- " Tenue relative au vêtement, à la coiffure mais aussi à l'attitude de l'âme et de l'esprit véhiculée par le corps que traduisent l'expression du visage et des yeux reflétant les sentiments du coeur. Ne dit-on pas que les yeux sont les fenêtres de l'âme ? Lisons très attentivement le texte suivant et méditons-le dans un esprit d'Amour, de prière et de soumission : 2 Je vous loue de ce que vous vous souvenez de moi à tous égards, et de ce que vous retenez mes instructions telles que je vous les ai données. 3 Je veux cependant que vous sachiez que Christ est le chef de tout homme, que l'homme est le chef de la femme, et que Dieu est le chef de Christ. 4 Tout homme qui prie ou qui prophétise, la tête couverte, déshonore son chef (33) 5 Toute femme, au contraire, qui prie ou qui prophétise, la tête non voilée, déshonore son chef (34) : c'est comme si elle était rasée. 6 Car si une femme n'est pas voilée, qu'elle se coupe aussi les cheveux. Or, s'il est honteux pour une femme d'avoir les cheveux coupés ou d'être rasée, qu'elle se voile. 7 L'homme ne doit pas se couvrir la tête, puisqu'il est l'image et la gloire de Dieu, tandis que la femme est la gloire de l'homme. 8 En effet, l'homme n'a pas été tiré de la femme, mais la femme a été tirée de l'homme; 9 et l'homme n'a pas été créé à cause de la femme, mais la femme a été créée à cause de l'homme. 10 C'est pourquoi la femme, à cause des anges, (35) doit avoir sur la tête une marque de l'autorité dont elle dépend. 11 Toutefois, (36) dans le Seigneur, la femme n'est point sans l'homme, ni l'homme sans la femme. 12 Car, de même que la femme a été tirée de l'homme, de même l'homme existe par la femme, et tout vient de Dieu. 13 Jugez-en vous-mêmes, est-il convenable qu'une femme prie Dieu sans être voilée ? 14 La nature elle-même ne vous enseigne-t-elle pas que c'est une honte pour l'homme de porter de longs cheveux, 15 mais que c'est une gloire pour la femme d'en porter, parce que la chevelure lui a été donnée comme voile ? (37) 16 Si quelqu'un se plaît à contester, nous n'avons pas cette habitude, pas plus que les Églises de Dieu. Si ces textes sont pris sans un esprit d'Amour, alors, la femme est vraiment à plaindre et je la plains de tout mon coeur --
J'ai connu dans un certain milieu, où ces textes étaient appliqués de façon littérale -- Où l'homme était le Chef avec un grand "C" et la femme était femme avec un tout petit "f", elle n'avait pas voix au chapitre. Elle se soumettait par contrainte --Ou avec servilité, l'Amour en était absent. C'est pourquoi, des femmes, ayant connu des exemples similaires dans certains milieux familiaux ou ethniques se révoltent et tombent dans l'excès inverse, n'acceptant plus l'autorité de l'homme, même lorsque celle-ci est appliquée selon la Bible et dans le cadre des lois universelles du mariage. Delà, à rejoindre les idées féministes, il n'y a qu'un pas, au lieu de se recentrer sur la seule Référence inaltérée et inaltérable : La Parole Vivante de notre Bien-Aimé Sauveur et Seigneur Jésus-Christ. A Lui, tout mon Amour, mon obéissance, ma fidélité, ma reconnaissance et ma vie tout entière--Revenons un peu sur le verset 3 de la 1ère l'épître aux corinthiens. Si la femme n'est pas mariée qui est son chef ? Question pertinente n'est-ce pas ? Son père ? Seuls les enfants sont sous l'autorité de leurs parents. Une veuve ne retourne pas non plus sous celle de son père ! Christ est donc son Chef et à plus forte raison, doit-elle se couvrir la tête dans l'Église. Bien sûr, elle n'agira dans ce sens, qu'en fonction de son Amour pour son Sauveur et de Sa Parole bénie. Il est tellement dommage qu'aujourd'hui, ces commandements du Seigneur ne soient devenus et estimés QU' "ACCESSOIRES" parce qu'ils ne font pas partie de la Doctrine Fondamentale. Cela nous donne-t-il le droit de les traiter comme bon nous semble ? De les aménager pour qu'ils calquent à nos aspirations. Je pense que nous aurons des surprises lorsque nous serons introduits auprès du Père--Nous prenons le risque d'être éloignés de Lui, désapprouvés (il n'est pas question ici, de notre Salut, mais de notre récompense). Nous perdons de vue que c'est La Parole de Dieu que nous manipulons avec tant de légèreté--Portons "Le poids(Héb. nasa' traduit par oracle) des prophètes" lorsqu'ils disaient "AINSI PARLE L'ÉTERNEL", "ORACLE DE L'ÉTERNEL" Ce sont les Paroles mêmes de Dieu qu'ils prononçaient, ils en étaient très conscients (Esaïe 1 : 2 ; 13 : 1 etc.) Les Juifs eux-mêmes ne prononçaient pas le Nom de Dieu "YHVH" (Yahvé), ils le remplaçaient par "Seigneur" (Héb. Adonay -- Grec. Kurios, au sens de Seigneur Suprême). Croyez bien, mes chers amis, lorsque j'étudie cette Parole bénie, je garde constamment à l'esprit que c'est Le Verbe de Dieu que je travaille afin d'en tirer ma subsistance et je suis gardé par l'Esprit Saint d'en corrompre la Vérité non seulement moi mais aussi tous ceux et celles qui se placent dans une attitude d'humilité, d'écoute et d'attente de la Révélation de Sa Parole selon (Éphésiens 1 : 17). Pour revenir à la tenue vestimentaire de la femme dans l'Eglise, là encore les textes sont suffisamment clairs. 9 - Je veux aussi que les femmes, vêtues d'une manière décente, avec pudeur et modestie, ne se parent ni de tresses, ni d'or, ni de perles, ni d'habits somptueux, 10 - mais qu'elles se parent de bonnes oeuvres, comme il convient à des femmes qui font profession de servir Dieu. Combien de nos jours ces textes sont bafoué...Pensez-vous que le Saint-Esprit n'accorde pas d'importance à cela ? Je pense que nos responsables d'églises voudraient nous le faire croire puisqu'ils n'enseignent plus ces textes de peur d'être pris pour des ringards. Ne nous étonnons pas s'il ne se passe rien dans nos églises, si nos actions d'évangélisation sont suivis de peu d'effet....si nos cultes sont superficiels, routiniers, coincés entre une heure de début (rarement respecté) et une heure de fin (qui finit toujours à l'heure) comme si on avait enfermé le Saint-Esprit dans un chronomètre...Ne nous leurrons pas, le réveil spirituel des églises des derniers temps ne viendra que par nous. Il y a des conditions à remplir pour que le Saint-Esprit agisse comme un incendie embrase une forêt. Il faut d'abord qu'il y ait chez nous (dans notre coeur, le coeur de chacun) un bouleversement dans notre désir profond et sincère de changer d'attitude à l'égard de la Parole de Dieu et ainsi revenir à la Source limpide et pure et boire une eau non corrompue car enfin ce n'est pas nous qui devons fondre dans le monde pour lui ressembler mais c'est lui doit être amené à une CONVICTION DE PECHE par la Puissance du Saint-Esprit qui n'agira que dans la mesure ou chacun d'entre nous prendra conscience que le monde tire à sa fin, que le Seigneur Jésus revient très bientôt car Il est beaucoup plus proche de revenir qu'il ne l'était à l'époque de Jean dans l'île de Patmos qui disait de Celui qui avait les sept étoiles dans sa mains (Ap. 22 : 12)"Voici je viens bientôt et ma rétribution est avec moi pour rendre à chacun selon ses oeuvres" et cela pour nous amener à la repentance puis à laisser une entière liberté au Saint-Esprit d'agir dans la sphère de notre vie. Mes voeux et ma prière sont que le Saint Esprit qui habite en chacun de mes soeurs et de mes frères bien-aimés, leur donne "-- Un esprit de Sagesse et de révélation dans sa Connaissance, qu'Il illumine les yeux de leur coeur pour qu'ils sachent quelle est l'Espérance qui s'attache à son appel (38) et quelle est la Richesse de la gloire de son l'Héritage qu'Il leur réserve, eux, ses saints-- Il nous est réservé dans les Cieux, à nous qui par la Puissance de Dieu, sommes gardés pour un Salut prêt à être révélé dans les derniers temps !--(Ephésiens 1 : 17, 18) et (1Pierre 1 : 5). Voilà 8 mots dans ce verset qui valent leur pesant d'or, un or épuré dont nous sommes invités à utiliser pour toucher au Verbe de Dieu :
-- SAGESSE -- Non pas celle de la chair qui se prend pour Dieu, mais celle que L'Eternel donna à Salomon pour conduire son Peuple à la découverte ou à la redécouverte de leur Dieu, par cette Sagesse, Salomon construisit le temple de Dieu, gouverna son peuple avec une justice sans précédent, écrivit Les Proverbes, L'Ecclésiaste et termine par un sublime Hymne à L'Amour par le Cantique des cantiques. Voilà ce que produit la Sagesse de Dieu. -- RÉVÉLATION -- Non pas des écrits nouveaux qu'il faudrait ajouter au Canon mais une découverte ou une redécouverte de La Parole De Notre Dieu et Père Céleste, comme un voile que le Saint Esprit découvre au fur et à mesure de notre marche vers la Cité Céleste qui révèle la splendeur de Jésus-Christ par sa Sainte Parole. -- CONNAISSANCE -- C'est ce que nous découvrons petit à petit de la quintessence de Dieu dans ses commandements, ses préceptes, ses lois, ses ordonnances, ses voies, ses sentiers--Ses trésors de la Sagesse et de sa Connaissance ( Colossiens 2 : 3) -- ESPÉRANCE -- Se sont les soupirs de notre âme qui attend la Révélation Parfaite de Jésus-Christ dans sa Gloire et l'Espérance de Sa Justice, (Galates 5 : 5) L'ayant découvert comme au travers d'un miroir de mauvaise qualité, puisque ici-bas, notre connaissance est imparfaite. Alors nous le verrons tel qu'Il est --(1 Jean 3 : 2) -- APPEL -- Attend notre réponse positive dans tous les domaines de notre vie, chaque jour, chaque heure, chaque minute qui la composent -- Jusqu'à ce qu'Il vienne -- (Apocalypse 2 : 24-25) -- HÉRITAGE -- C'est le patrimoine de Christ dans les lieux céleste et sur la terre (Ephésiens 1 : 10) qu'il nous réserve, Héritage garanti par le Saint Esprit qui en est le sceau (Ephésiens 1 : 14) pour la seule Gloire de Dieu. -- PUISSANCE -- Du Dieu merveilleux, Au roi des siècles, immortel, invisible, seul Dieu, le bienheureux et seul souverain, le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs, c'est Lui qui à tout fait par sa force toute puissante-- (Ephésiens 1 : 19 à 23) Puisse cette étude, que j'ai écrite dans un esprit total de rejet de moi-même, ne voulant rien faire passer de ce qui est de ma chair, atteindre son but pour une relation renouvelée par l'amour qui amène à l'obéissance de Christ. Philippiens 1:16 «...Ceux-ci agissent par amour, sachant que je suis établi pour la défense de l'Évangile...»
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1) Cependant, des sauts dans le N.T. seront indispensables pour des références croisées et parallèles. .2) C'est un statut divin parmi les trois sentences que Dieu a proclamé, à commencer par le serpent, la femme puis l'homme. La femme séduite, a engendré par la chute, la malédiction sur tout ce qui a vie et à bien plus forte raison est-elle plus profondément atteinte par cette malédiction. . 3) Voir note 28 . 4) Cet enfantement seulement, celui de Jésus. . . 6) Lorsque l'enseignement se rapporte à une femme, c'est souvent en rapport avec les enfants. . 7) v. 20 de Prov. 31 . 8) En effet, Marie ne peut être " Mère de Dieu", elle ne peut être la mère de son Créateur--Elle est seulement mère de la partie humaine du Fils de Dieu qui existe de toute éternité car Il était alors Esprit. Il a seulement acquis un corps par l'intermédiaire de Marie qui en a été la mère porteuse, rien de plus, d'ailleurs, il est très peu question de Marie, la mère de Jésus, dans les Actes. . 9) Proclamer signifie annoncer publiquement haut et clair une nouvelle, une sentence et non un enseignement. . 10) C'est d'après ce modèle, que les femmes dans l'Église doivent se soumettre, la suite de cette étude le démontrera. . 11) Voir page suivante concernant la prophétie. . 12) Sens premier de "Prophétie" . 13) Pour ce terme, voir page 5, 3ème paragraphe. . 14) grec : Diakonos de "diako" (courir dans des courses) que nous rendons en français par "diacre". Le diacre ou diaconesse, dans l'Église, s'occupait des tâches matérielles, financières et domestiques (Actes 6) et avait pour certains un ministère de parole. . 15) Et encore que, les riches devraient l'être moins, si leur richesse venait à pourvoir à l'insuffisance des pauvres au sein de l'Église, c'est pourquoi, Paul demande aux femmes de ne pas se vêtir d'habits somptueux ni de se parer de bijoux mais s'habiller sobrement (1Timothée 2 : 9, 10). . 16) Que ce soit physiquement ou spirituellement. . 17) Somme toute, la beauté est relative. . 18) Lire à ce propos l'excellent livre de Watchman Lee "L'homme spirituel" (lire à petites doses et à comparer à la Parole de Dieu, les deux 1er chapitres sont prodigieux mais tout n'est pas à prendre dans ce livre, notamment, le 4ème chapitre relatif à la guérison) . 19) Voir l'étude portant sur "Le Salut par Grâce" . 20) De nos jours, celui qui corrige son enfant selon la Bible, peut se voir traduire devant les Tribunaux, Il suffit que l'enfant se plaigne à tort ou raison au 1er commissariat venu et il est aussitôt retiré de sa famille sans enquête préalable. L'auteur de ce document sait de quoi il parle. . 21) Et notamment, dans le domaine spirituel. . 22) 1Jean 5 :19 . 23) Qui consiste, entre beaucoup d'autres choses, à rendre la femme, l'égal de l'homme et même à le dominer ce qui est bien entendu, une révolte contre la Loi Divine. Les païens, eux, l'ignorent parce qu'ils n'ont pas l'Esprit. . 24) Voir également les autres passages qui ont été cités dans cette étude. . 25) La femme, même dans une attitude humble, ne doit pas enseigner l'Église. . 26) (Ephésiens 4: 21) . 27) Négation absolue (voir exégèse, page 6) . 28) On peut également traduire du grec "hesuchia" par "dans la tranquillité ou paisiblement" description de la vie de celui qui reste chez lui à faire son travail, et ne se mêle pas des affaires des autres. La femme peut prier dans l'Église en se conformant, dans l'Amour à son Seigneur, aux règles de vie édictées par le Saint Esprit à l'Église. . 29) Du grec "sozo" qui peut être aussi traduit par guérir, préserver, délivrer, secouru. Par conséquent, pour traduire ce mot, le contexte dans lequel il est employé est à prendre en compte. Il n'est pas question ici, de son Salut éternel qui ne s'acquière que par la foi en Jésus-Christ. . 30) Voir 1 Corinthiens 3 : 12 à 16 . 31) Et le seront jusqu'à la Venue de Jésus-Christ et ne peuvent faire l'objet de mutations au profit d'un mode de pensée qui a évolué dans le temps s'écartant invariablement de la Parole. . 32) Par la suite, le Saint Esprit avait vraiment agi et il fut redemandé et toute l'église prit un nouvel essor. . 33) Nous pourrions, nous, les hommes, entrer dans l'Église de Jésus-Christ avec un béret, un chapeau, une casquette, que sais-je--Le ferions-nous ? Nous n'oserions même pas entrer dans une Cour de Justice la tête couverte. Je l'ai fait une fois, je n'ai pas gardé très longtemps sur ma tête, mon chapeau tyrolien-- . 34) C'est son mari. . 35) Fait causal et intemporel étranger à toute culture terrestre, c'est pourquoi, cette invitation à se couvrir la tête pour une femme dans l'Église ne concerne pas seulement l'ère de Paul mais embrasse toutes les époques. . 36) Pour nous rappeler que le mari doit traiter sa femme avec beaucoup de respect et d'amour, non pas seulement devant les hommes comme pour donner une apparence, mais comme Abraham le faisait envers Sara. Et même, l'Éternel lui ordonna même d'écouter sa femme dans l'affaire d'Agar (Genèse 21 : 12), et il le fit. . 37) Beaucoup, se retranchent derrière ce seul verset pour faire comme ils l'entendent -- Ils veulent ignorer premièrement, le "?" un ";" en grec qui laissent ce verset sur une question -- La réponse est donnés dans ce qui précède, du verset 1 à 16, c'est pourquoi, nous ne devons rien retirer de son contexte pas même un "?." Nous ne pouvons pas non plus, éliminer un verset par un autre ni ignorer les autres au profit d'un seul. . 38) Car nous sommes tous appelés, premièrement au salut, ensuite, à une tache bien définie dans le Corps de Christ--Sachons la discerner dans l'intelligence de l'Esprit Saint pour que notre vocation à laquelle nous avons été appelés ne rentre pas en contradiction avec les Saintes Écritures.
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«LES
VRAIS CHRÉTIENS SONT IMPOPULAIRES AUJOURD'HUI»
Chers amis, Les vrais Chrétiens sont impopulaires aujourd'hui. Je crois que quiconque acceptera SÉRIEUSEMENT la vérité biblique et les principes bibliques, sera lui-même rejeté. Si nous avons le courage de proclamer la vérité du milieu de cette crise nationale que nous connaissons maintenant, alors il vous faudra vous revêtir d'une peau de rhinocéros. L'Amérique a soudainement connu en élan de religiosité, dans la grande réunion de prière oecuménique où tous les dieux et toute foi sont les bienvenus. Le Peuple n'a pas dit «Dieu,» sauf de manière profanatrice, en s'associant ensemble sous le nom de leurs différents dieux.
Le WTC du 9 septembre a retourné sens dessus dessous la plupart d'entre-eux. Mais malheur à ceux qui croient que cette nouvelle religiosité est une cause de réjouissance pour les Chrétiens. Vous DEVEZ comprendre que cette assurance n'en est pas une véritable. Vous pourriez entendre les Chrétiens chanter des chansons, et voir l'assistance des églises augmenter. Nous devrions comprendre que même cela n'est pas ce qui devrait être vu. Pourquoi dis-je de telles choses? Parce qu'il n'y a rien de pire qu'une «Chrétienté partielle». Il n'y a pas de Chrétienté qui tienne sans la nécessité de la repentance des péchés. Le nouvel esprit religieux de l'Amérique a deux fondations de base:
1) Il y a un dieu, inconnu, qui peut être nommé par n'importe lequel nom religieux, lequel se révèle n'avoir aucune valeur objective, concernant son adoration, ni en ce qui concerne l'état spirituel des êtres humains. 2) Ce dieu ne possède aucune colère; n'ayant rien à faire avec le péché ou le jugement. Aussi, quiconque oserait annoncer que Dieu devait punir une personne, ou une nation, est aussitôt regardé comme hérétique par le nouvel esprit religieux Américain. Et même, le Pape a pleinement approuvé ces deux fondations de base. Et même le Pape nous dit que le dieu de l'Islam est le même Dieu que les Chrétiens. Même que le Pape embrasse le Koran. Et même que le Pape nous dit de prier Marie comme il le fait lui-même. Le problème est facile à voir: Les Chrétiens croient à un seul vrai Dieu, alors que le Pape croit autrement.
Par la terreur, ceux-ci contrôle la masse de ces Nouveaux religieux américains. Lisez les premiers versets de Jean 16:2-3 & l'heure vient où quiconque vous fera mourir croira rendre un culte à Dieu. Et ils agiront ainsi, parce qu'ils n'ont connu ni le Père ni moi. Cette guerre contre le terrorisme est la Guerre des Saints. Pourquoi? Philippiens 1:28 sans vous laisser aucunement effrayer par les adversaires, ce qui est pour eux une preuve de perdition, mais pour vous de salut; et cela de la part de Dieu.
Notre Dieu est venu depuis longtemps nous expliquer et nous montrer la différence entre Lui-même et les autres dieux des peuples et religions. Le Dieu Tout-Puissant a rendu ceci parfaitement clair et il a proclamé: «Il recherche de vrais adorateurs. Les vrais adorateurs l'adore dans la connaissance de ce qu'il est réellement. La véritable adoration est basée sur Sa révélation aux hommes. Il ne donne pas à l'homme toute liberté de l'adorer de manière à plaire à la créature plutôt qu'au Créateur. Dieu est méticuleux en regard des exigences qu'imposent son adoration. Son adoration est basée absolument sur la vérité qu'il révèle. Sans la vérité, il ne peut pas y avoir de culte envers le Dieu des Chrétien.
La vérité révélée par le Dieu des Chrétiens est trouvé dans le Sainte Bible. La vérité que le seul vrai Dieu a révélé n'est pas sujet au raisonnement humain. Elle a pour but de faire connaître Sa Loi, le péché, la rébellion, la punition, sa colère à venir, et le jugement. Comment ces prétendus «évangéliques» peuvent-ils être aussi rapide à monter ainsi dans le wagon de train de cet esprit religieux Américain? Même ceux qui se nomment «évangéliques» disent «Il ne faut jamais parler de péché, ni de la punition, ni de la colère de Dieu. Le reste est PEU à s'élever pour dénoncer cette folie. Les vrais Chrétiens ne peuvent pas retenir la vérité à propos du péché et du Jugement, mais ils la proclament dehors, en dépit de l'opinion et hors de la crainte des hommes. C'est ce qui a précisément a rendu la croix de Jésus-Christ sans effet. Dans le nouvel esprit religieux Américain, la croix n'existe pas. Il n'a pas de sacrifice, car il n'y a plus de péché. Cet esprit religieux n'a aucune offense qui doivent être pardonné au travers de son sacrifice parfait!
Il ne faut pas parler de péché ou de jugement pour «gagner» une personne dans cet esprit religieux, puisque selon eux, ceci est contraire à l'évangile lui-même! Comment une personne peut-elle être gagnée? Où est l'évangile alors qu'il n'y a plus de péché à pardonner au Calvaire?
Voilà donc que ce nouveau esprit religieux Américain consiste à se fermer les oreilles pour refuser d'entendre. L'Amérique veut la bénédiction de Dieu. Nous voulons que Dieu soit près de nous. Nous voulons qu'il nous protège de l'horreur. Nous voulons qu'il guide nos militaires qu'il nous autorise à bander nos muscles et à lancer des missiles avec impunité. Nous voulons un dieu bénissant, un dieu attentionné et plein d'amour, qui répond tout simplement à nos désirs. Nous voulons un dieu pour gratifier nos désirs. Ceci est le «dieu» de l'esprit religieux Américain.
Mais ce que l'Amérique ne veut pas, c'est un Dieu Saint, qui soit juste, et qui a révélé lui-même la manière dont il doit être adoré par ses créatures, et comment ceux-ci doivent vivre. L'Amérique est entachée par le sang innocents des avortements. Nous nous glorifions dans la violence. Nous sommes si égoïstes, si lié à la convoitise, affamés, fornicateur, et assoiffés de désirs sexuels. L'esprit religieux de l'Amérique rationalise le meurtre de notre progéniture. Des chandelles allumées avec du sang dans les mains et un coeur non repentant ne mènera pas vers le seul vrai Dieu Tout-Puissant. Le Dieu Tout-Puissant ne bougera pas en raison de notre hypocrisie religieuse et politique, chantant «Dieu bénisse l'Amérique.» Voici quelques passages de la Parole de Dieu que nous devrions ENTENDRE de la part des véritables Chrétiens hommes de Dieu: Philippiens 1:28 sans vous laisser aucunement effrayer par les adversaires, ce qui est pour eux une preuve de perdition, mais pour vous de salut; et cela de la part de Dieu.
ET
Proverbes 1:23-31 Tournez-vous pour écouter mes réprimandes! Voici, je répandrai sur vous mon esprit, Je vous ferai connaître mes paroles... 24 Puisque j'appelle et que vous résistez, Puisque j'étends ma main et que personne n'y prend garde, 25 Puisque vous rejetez tous mes conseils, Et que vous n'aimez pas mes réprimandes, 26 Moi aussi, je rirai quand vous serez dans le malheur, Je me moquerai quand la terreur vous saisira, 27 Quand la terreur vous saisira comme une tempête, Et que le malheur vous enveloppera comme un tourbillon, Quand la détresse et l'angoisse fondront sur vous. 28 Alors ils m'appelleront, et je ne répondrai pas; Ils me chercheront, et ils ne me trouveront pas. 29 Parce qu'ils ont haï la science, Et qu'ils n'ont pas choisi la crainte de l'Éternel, 30 Parce qu'ils n'ont point aimé mes conseils, Et qu'ils ont dédaigné toutes mes réprimandes, 31 Ils se nourriront du fruit de leur voie, Et ils se rassasieront de leurs propres conseils.
La religion de pseudo science, et la vaine philosophie, et l'évolution sont le fruit de la propagande gouvernementale Américaine. Pour eux, il n'y a pas de créateur à qui nous devions placer sa Loi avant toute chose. Ceci est le fruit de cet esprit religieux que propage le gouvernement Américain. Dieu et Sa Loi ne sont pas autorisés dans les salles d'audience, ou dans les salles de classe, ni dans aucune institution publique. La Loi Royale de Dieu n'est même plus trouvée dans les Églises, car nous sommes sous la grâce, ne savez-vous pas? Si Dieu dit qu'une chose est mauvaise ou erronée, alors le nouvel esprit religieux dans le gouvernement Américain ET les églises la pratique. Toutes les formes de perversions sexuelles sont trouvés dans ce pays. La masse médiatique exaltent la fornication et l'adultère. L'Homosexualité n'est pas seulement devenu un «style de vie» acceptable, mais il est aussi devenu politiquement correct. Il a été même bénis par le nouvel esprit religieux Américain. La Sodomie est devenue proprement «correcte.» Lisez le Deutéronome chapitre 28 afin de comprendre l'histoire de la dégénérescence siprituelle de l'esprit Américain, passée, présente, et future, résumée dans un seul chapitre.
Je ne sais plus s'il faut en rire ou en pleurer. Je ne PEUX que vous avertir que le temps pour la repentance nationale est PASSÉE. Maintenant, nous vous avertissons depuis Kittim, qui est l'ancien nom biblique de l'île de Chypres. Esaïe 23:1 Oracle sur Tyr. Lamentez-vous, navires de Tarsis! Car elle est détruite: plus de maisons! plus d'entrée! C'est du pays de Kittim que la nouvelle leur en est venue. Je dois vous dire que l'Amérique est présentement lié par un esprit religieux. Les personnes comme Bush, qui prétendent être Chrétiens, et qui poignarde Israël dans le dos, c'est ce pourquoi Romans 1:18 se passera sur l'Amérique BIENTÔT.
Romains 1:18 La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent la vérité tout en vivant dans l'injustice. Je dois vous dire que la repentance PERSONNELLE est tout ce qui reste. Il n'y aura plus de réveil national & PEU seront sauvés. Je dois vous dire ceci: Esaïe 3:10-13 Dites que le juste prospérera, Car il jouira du fruit de ses oeuvres. 11 Malheur au méchant! il sera dans l'infortune, Car il recueillera le produit de ses mains. 12 Mon peuple a pour oppresseurs des enfants, Et des femmes dominent sur lui; Mon peuple, ceux qui te conduisent t'égarent, Et ils corrompent la voie dans laquelle tu marches. 13 L'Éternel se présente pour plaider, Il est debout pour juger les peuples. Et je dis que cela sera une bonne chose pour les justes. Êtes vous un juste? Et selon quel critère? Les religieux libéraux pourraient se moquer. Je leur dit, remplissez donc votre coupe à rebord, jusqu'à ce qu'elle déborde. La Bible nous dit que leur pied glissera lorsque le temps arrivera. Appelez-moi un non-patriote, un ignorant, et un homme qui juge. Ce n'est pas moi qui ait écrit la Bible, mais je CONNAIS qui l'a fait. Le Dieu qui ne peut mentir. La Sainte Bible dit que ces choses sont péchés, et ils apporteront le jugement de Dieu sur un peuple.
Je n'anéantirai pas la vérité de la Parole de Dieu, pour faire plaisir à plus d'un. Ceci n'est pas un message populaire, c'est la bataille de tous les temps du Grand Dieu et de la vie éternelle, ou alors c'est la mort éternelle, tous deux suspendus dans la balance afin de faire le bon choix. Choisissez aujourd'hui qui vous voulez servir. Car moi et ma maison nous servirons le Seigneur l'Éternel. Shalom & Simcha, Jim Searcy (Jim Searcy) ajouté le 21/10/2001
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AQUILAS
ET PRISCILLE:
foyer
modèle
De semaine en semaine, un courrier varié nous parvient suite aux émissions Parole Certaine. (Voir rubrique Ecoutez l'évangile, sur ce site). C'est ainsi qu'un correspondant de Tunisie nous a demandé il y a quelque temps déjà ce que nous pensions du célibat. À son avis, il est préférable de renoncer au mariage si l'on veut servir le Seigneur. Et il appuyait son argumentation de nombreuses citations bibliques. En lui répondant, nous avons fait valoir un autre point de vue: s'il est indéniable que Dieu a abondamment béni d'innombrables célibataires dans l'exercice d'un ministère pour lui, il a employé en plus grand nombre encore des couples qui l'ont servi de manière très efficace. Une condition toutefois, il faut que les deux conjoints partagent la même foi et la même vocation. Alors le service de l'épouse apporte le complément indispensable au ministère de son mari, pour la plus grande bénédiction de l'oeuvre du Seigneur. Comme le montre la Bible, Dieu appelle les uns à rester seuls et les autres à se marier; il n'en fait pas une règle mais, comme le dit l'apôtre Paul dans un chapitre consacré au mariage: «Chacun tient de Dieu un don particulier, l'un d'une manière, l'autre d'une autre.» (1 Corinthiens 7:7) Ainsi, il est très probable que l'apôtre Paul avait renoncé au mariage, alors que certains de ses collaborateurs ont été fort utiles au Seigneur dans leur vie de couple. J'en veux pour preuve Aquilas et Priscille, ce couple modèle de l'Église primitive.
Arrêtons-nous donc quelques instants, si vous le voulez bien, sur ce qui est dit d'eux dans le Nouveau Testament. C'est l'année 52 de notre ère. L'empereur Claude démontre ses sentiments antisémites en expulsant les Juifs de Rome. Aquilas et Priscille doivent donc quitter la ville impériale pour se réfugier à Corinthe. C'est là que nous les trouvons, si nous lisons le début du chapitre 18 du livre des Actes des apôtres, où il est question du deuxième voyage missionnaire de Paul: «Paul partit d'Athènes, et se rendit à Corinthe. Il y trouva un Juif nommé Aquilas, originaire du Pont, récemment arrivé d'Italie avec sa femme Priscille, parce que Claude avait ordonné à tous les Juifs de sortir de Rome. Il se lia avec eux; et, comme il avait le même métier, il demeura chez eux et y travailla: ils fabriquaient des tentes.» (Actes 18:1-3)
À l'époque, les familles aristocratiques israélites veillaient à ce que leurs fils apprennent un métier manuel avant d'aborder leurs études supérieures; ainsi en toute situation ils pourraient subvenir à leurs besoins. Ce serait peut-être une excellente méthode à proposer aux étudiants d'aujourd'hui, mais là n'est pas notre sujet. Paul avait donc appris le métier de fabricant de tentes, selon toutes probabilités dans sa ville natale, à Tarse en Cilicie. C'est ensuite seulement qu'il s'est rendu à Jérusalem où il était entré en faculté sous l'égide du maître Gamaliel (Actes 22:3). Cependant Dieu savait que Paul aurait besoin de la profession manuelle qu'il avait apprise, lorsqu'il séjournerait à Corinthe pendant 18 mois. Il a donc fabriqué des tentes avec Aquilas et Priscille, tout en donnant son temps libre à la prédication de l'Évangile. Mais le moment est arrivé où «... il se donna tout entier à la Parole.» (Actes 18:5)
L'intérêt était si grand, les besoins des auditeurs si pressants, que Paul n'a plus pu faire deux choses à la fois. Alors, pendant cette période si fructueuse de son ministère, qui a pourvu aux besoins matériels de Paul? Certainement Aquilas et Priscille. Leur désir de voir des âmes arrachées aux ténèbres du paganisme était si grand, qu'ils ont peut-être fait des heures supplémentaires à l'atelier, pour libérer Paul de toute obligation professionnelle.
Et pendant les 18 mois que l'apôtre a passés chez Aquilas et Priscille, des liens solides avec eux se sont forgés; aussi, n'est-ce pas étonnant qu'il les ait invités à l'accompagner lorsqu'il a quitté Corinthe. Aquilas et Priscille ont donc fermé boutique, et tous trois sont partis. Nous lisons, Actes 18:18-19: «Paul... s'embarqua pour la Syrie, avec Priscille et Aquilas... Ils arrivèrent à Éphèse, et Paul y laissa ses compagnons.» Les Juifs d'Éphèse auraient désiré que Paul prolonge son séjour dans leur ville. Mais Paul était pressé; il voulait être à Jérusalem pour la Pentecôte. Il a donc prié ses compagnons d'oeuvre, Aquilas et Priscille, de rester à Éphèse et de poursuivre ce qu'il venait d'entreprendre.
Éphèse était une ville vouée à l'adoration d'Artémis, la Diane des Éphésiens. Le temple dédié à cette déesse était l'une des sept merveilles du monde; le livre des Actes l'évoque en ces termes: «... le temple de la grande déesse Diane... dont la majesté est révérée dans toute l'Asie et dans le monde entier.» (Actes 19:27)
Mais Aquilas et Priscille n'étaient pas venus à Éphèse pour admirer le temple de Diane, ni pour faire fortune en fabriquant des tentes. Ils y étaient venus pour annoncer Jésus-Christ aux Juifs et aux païens de la ville. Tandis qu'ils rendaient témoignage pour Jésus-Christ à Éphèse, ils ont rencontré un compatriote juif nommé Apollos. Apollos avait découvert que Jésus-Christ était bien le Messie promis par l'Ancien Testament. Nous lisons à son sujet: «Un Juif, nommé Apollos, originaire d'Alexandrie, homme éloquent et versé dans les Écritures, vint à Éphèse. Il était instruit dans la voie du Seigneur, et, fervent d'esprit, il annonçait et enseignait avec exactitude ce qui concerne Jésus, bien qu'il ne connaisse que le baptême de Jean.» (Actes 18:24-25) En l'écoutant, Aquilas et Priscille ont discerné que son enseignement n'était pas complet. Ils l'ont donc invité chez eux: «Ils le prirent avec eux, et lui exposèrent plus exactement la voie de Dieu.» (Actes 18:26)
Et c'est ainsi que le foyer d'Aquilas et Priscille est devenu un centre d'études bibliques. Par la suite, d'autres personnes se sont probablement jointes à Apollos, et ont continué d'étudier la Parole de Dieu chez Aquilas et Priscille. Aussi lorsque l'apôtre Paul est revenu à Éphèse quelques mois plus tard, il y a trouvé l'embryon d'une Église, dont les membres se réunissaient régulièrement dans le foyer d'Aquilas et Priscille. Il en donne le témoignage dans le dernier chapitre de la première Épître aux Corinthiens, écrite d'Éphèse à cette époque: «Les Églises d'Asie vous saluent. Aquilas et Priscille, avec l'Église qui est dans leur maison, vous saluent beaucoup dans le Seigneur.» (1 Corinthiens16:19)
Mais Aquilas et Priscille ne sont pas restés très longtemps à Éphèse: une année ou deux tout au plus. Après la mort de l'empereur Claude en l'an 54, les mesures d'expulsion contre les Juifs ont été levées, et ils ont pu regagner leur domicile à Rome. Cependant Dieu avait permis pour eux cette période mouvementée, d'abord pour qu'ils apprennent à connaître le Seigneur par le ministère de Paul, puis qu'ils deviennent de fervents témoins de Jésus-Christ. Aussi ne se sont-ils pas réinstallés à Rome avant tout comme fabricants de tentes, mais bien plutôt pour propager le message de la Parole de Dieu. À Rome, Aquilas et Priscille n'ont pas hésité à exposer leur vie pour la cause de l'Évangile. Ils ont tout de suite ouvert leur foyer aux croyants et aux personnes qui avaient besoin de Jésus-Christ, et lorsqu'en l'an 58, l'apôtre Paul a adressé aux chrétiens de Rome la plus magistrale de toutes ses Épîtres, il y a écrit ce message particulier: «Saluez Priscille et Aquilas, mes compagnons d'oeuvre en Jésus-Christ, qui ont exposé leur tête pour sauver ma vie; ce n'est pas moi seul qui leur rends grâces, ce sont encore toutes les Églises des païens. Saluez aussi l'Église qui est dans leur maison.» (Romains 16:3-5)
Je relis les derniers mots de ce message: «... l'Église qui est dans leur maison.» À Corinthe, Aquilas et Priscille avaient accueilli chez eux les chrétiens. À Éphèse, une Église se réunissait dans leur foyer. À Rome, ils avaient ouvert une Église dans leur maison. Et leur ministère ne s'est pas arrêté là, puisque quatre ans plus tard Paul leur envoie un message à Éphèse, où ils sont retournés et où ils appuient le témoignage des chrétiens de cette ville (2 Timothée 4:19).
Aquilas et Priscille, un couple qui a tout donné au Seigneur et qui s'est entièrement consacré à la propagation de l'Évangile. Tout en assumant leurs responsabilités professionnelles, ils ont ouvert leur foyer à toutes les personnes désireuses de connaître le Seigneur Jésus. Et comme fruit de leur témoignage, Dieu a permis la fondation de trois assemblées chrétiennes, et pas les moindres: l'Église des Corinthiens, celle des Éphésiens et celle des Romains.
Lecteurs, que ne peut pas faire le Seigneur avec un couple uni, entièrement dévoué et consacré sans réserve à son chef divin. Et pourquoi Jésus-Christ ne vous emploierait-il pas à votre tour, familles chrétiennes, couples et futurs couples, pour entreprendre un travail spirituel dans votre quartier? Pourquoi n'ouvririez-vous pas votre foyer pour des études bibliques où parents, voisins et amis entendront ainsi le message du Seigneur? Notre génération est avide de voir le témoignage pratique d'hommes et de femmes, et surtout de couples qui démontrent par leurs actes que l'Évangile transforme l'existence et apporte le vrai bonheur.
Maris et femmes qui lisez ces lignes, où sont les Aquilas et les Priscille, compagnons d'oeuvre pour le début de ce nouveau millénaire? Qui sait si, en ouvrant votre foyer pour la prédication de la Parole, vous n'amènerez pas à la foi un futur prédicateur éloquent comme Apollos! Et si vous habitez un lieu où n'existe aucun témoignage pour Christ, qui sait si vous ne deviendrez pas le moyen de fonder une nouvelle assemblée de croyants. Il y a tant d'endroits où le salut parfait en Jésus-Christ n'a jamais été annoncé, et où des âmes précieuses attendent qu'on leur parle du Seigneur. C'est pourquoi, chers lecteurs, et tout particulièrement vous les couples, relisez la biographie d'Aquilas et Priscille, priez ensemble et mettez-vous à l'oeuvre en commençant tout de suite! J. H. A. Page créée le 11 janvier 2001 par s-e
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Les «verts» ont demandé au Parlement européen de Strasbourg d'accorder aux couples homosexuels les mêmes droits et avantages qu'aux couples hétérosexuels. Une forte majorité s'est prononcée en faveur de cette innovation qui permettra aux couples homosexuels de se marier légalement et d'adopter des enfants. Le délégué des «verts» a osé dire: «Nous avons brisé un tabou», tandis que le président du groupe CSU a taxé cette décision de scandaleuse. (selon IDEA-Spektrum 7/94)
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