Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

Edification

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REPÊCHER LE PÉCHEUR

J'ai un voisin intéressé par l'évangile, mais il vit dans le péché. Comment lui faire comprendre qu'il doit se repentir et renoncer à sa vie de pécheur?

Annoncer à votre voisin l'Évangile, c'est lui annoncer la bonne nouvelle qu'une nouvelle vie est possible, avec le pardon des péchés, grâce au sacrifice de Jésus-Christ. Seul Jésus est sans péché et a pleinement accompli la justice de Dieu, justice indissociable de l'amour de Dieu. Dieu est Amour et la Bible est l'ensemble des lettres d'amour de Dieu pour l'humanité. «Dieu en effet, n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvé par Lui.» Jean 3, 17.

Dieu a pourvu, Il s'est occupé des péchés des hommes, des nôtres, et de ceux de votre voisin. Vous n'avez donc plus à vous en soucier. Nous sommes rachetés mais pécheurs de nature, c'est peut-être pour cela que nous remarquons si facilement les péchés... chez les autres. Nous avons naturellement tendance à être moralisateurs, et à décréter ce qu'il faut faire ou ne pas faire, ce qui est bien ou mal: «vous négligez la justice et l'amour de Dieu: c'est là ce qu'il fallait pratiquer sans omettre le reste» Luc 11, 42. Du temps des Juges, «chacun faisait ce qui lui semblait bon» (Jug. 17, 6 et 21, 25). C'était bon et bien à leurs yeux d'humains mais ce n'était pas conforme à la volonté divine.

C'est ainsi que notre morale chrétienne vient supplanter les principes divins d'amour et de pardon. Et le pardon c'est d'abord une attitude, un état d'esprit qui anticipe la faute. Depuis Adam, avec la connaissance du bien et du mal, nous avons tendance à nous substituer à Dieu pour dénoncer le péché chez autrui. Nous nous plaçons au-dessus d'autrui en oubliant qui nous sommes et d'où nous sortons. C'est oublier l'humilité, de la même racine qu'humanité et qu'humus, la terre, l'argile, qui se laisse façonner, condition essentielle pour que Dieu nous fasse grâce. C'est de cette place-là, au même niveau que tous les autres humains, que nous pouvons goûter l'incompréhensible amour de Dieu pour nous, tels que nous sommes. Alors nous comprenons que nos voisins, nos collègues, nos proches, tous sont aussi invités à partager cet amour et que c'est nous qui devons les conduire vers Dieu en les aimant et en leur communiquant ce que Dieu a fait pour nous. En cheminant ainsi avec eux, comme Jésus avec les disciples d'Emmaüs, en leur parlant de l'amour de Dieu, en leur expliquant les Écritures, nous restons à leurs côtés, au même niveau qu'eux, au lieu de nous placer au-dessus et de bafouer ainsi le commandement divin qui nous exhorte à aimer notre prochain comme nous-mêmes, aimer et non juger ou blâmer.

Un non-croyant intéressé par l'Évangile prend conscience de son état de pécheur, car l'Esprit de Dieu travaille déjà en lui, mais il a peur du jugement de Dieu et d'être rejeté par

Lui. Notre rôle n'est pas de l'enfermer dans sa culpabilité et son sentiment d'indignité, mais de lui dire que Dieu a parfaitement pourvu à son rachat et veut le libérer de son péché.

En découvrant l'amour de Dieu pour lui, au travers de ce que nous en exprimons et manifestons, notre prochain, ou votre voisin, apprendra à aimer Dieu et c'est par amour pour Dieu, «nous l'aimons parce qu'Il nous a aimé le premier» (1 Jean 4,19, qu'il renoncera à sa mauvaise conduite après s'être repenti sous l'action du Saint-Esprit. N'oublions pas que nous ne sommes que des porteurs de lumière (des flambeaux: Phil.2, 15), des instruments (Rom 6, 19), des vases (1 Cor. 4, 7), des contenants. Le contenu c'est notre Seigneur Jésus qui remplit tout en tous. «Il faut qu'Il croisse et que je diminue» (Jean 3, 30).


Dominique Dirrenberger

© L'Avènement - Décembre 1992 No 54



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Lorsque la tolérance devient un péché.



«Me voici, je puis aussi autrement! »


Par allusion au «Me voici, je ne puis autrement!» de Martin Luther devant l'empereur Charles-Quint à la Diète de Worms (1521).


 

Si la tolérance peut être une vertu, elle peut aussi trahir une inexcusable faiblesse de caractère. Quand aucun principe n'est en jeu, on peut apprécier quelqu'un qui tolère des différences. Une telle attitude permet une large gamme d'opinions, de méthodes et la diversité dans des points de vue sans importance. On ne s'expose pas au martyre pour des vétilles.

Il existe cependant une autre sorte de tolérance franchement insoutenable. C>est; celle qui se tait quand le nom de Dieu est blasphémé et Christ déshonoré. C'est le silence trompeur lorsque la vérité est en jeu. C'est le refus de s'insurger contre le mal. Une telle tolérance, qui supporte la tromperie et l'injustice, est un péché. Ceux qui déclarent que Jésus fut toujours tolérant devraient se donner la peine de lire Matthieu 23 qui contient une foudroyante condamnation de l'hypocrisie. Ce passage prouve une fois pour toutes que notre Seigneur était capable d'une vive indignation à «égard de la duplicité des chefs religieux. Ou bien qu'on lise également Apocalypse 2: 1-20, où le Seigneur reprend l'église de Thyatire parce qu'elle tolère une prétendue prophétesse nommée Jézabel.

L'apôtre Paul était tout aussi peu tolérant vis-à-vis du mal. Il cite même des noms, attitude considérée aujourd'hui comme totalement inadmissible dans des milieux évangéliques. Par exemple, il livre Hyménée et Alexandre à Satan afin qu'ils apprennent à ne pas blasphémer (1 Tim. 1: 20). Il dénonce nommément Diotréphe qui aime à être le premier (III Jean 9).


Il semble qu'aujourd'hui les églises aient perdu leur capacité d'intolérance biblique. Comme le disait Robert G. Lee: «Nous vivons dans un monde où une théologie sans colonne vertébrale, une morale inconsistante, des convictions caoutchouteuses et une philosophie culbutante nous disent ce que nous savons depuis longtemps, mais avec des mots que nous ne comprenons pas.

Les écrits de William Barclay illustrent bien cette situation. Barclay nie la divinité de Jésus, l'inspiration divine de la Bible, les miracles de Jésus et la substitution expiatoire de Jésus sur la croix; il croit finalement au salut de l'humanité tout entière. Pourtant, ses livres sont vendus dans la plupart des librairies chrétiennes. Il est cité par d'éminents leaders évangéliques. Certains chrétiens étudient ses livres avec la maigre excuse qu'ils contiennent de précieuses informations d'arrière-plan.

Le fait qu'un faux docteur soit un blasphémateur et un séducteur leur semble sans importance – comme visiblement tout aussi peu important que l'honneur de notre Seigneur Jésus-Christ.


Un missionnaire aux Indes a mis dans le mille en écrivant: «La tolérance est devenue tellement tolérante qu'elle tolère le mal. Par notre lâcheté morale, nous sommes en danger de sombrer dans nos aises».

Une tolérance qui ne vient pas de Dieu permet à de nombreux «faux apôtres et ouvriers trompeurs» de monter en chaire déguisés en «apôtres du Christ».

En révélant les similitudes entre l'époque d'Élie et la nôtre, J. Sidlow Baxter écrivait: «Si avec une complaisance maladive beaucoup de personnes tolèrent aujourd'hui que de faux docteurs occupent nos chaires, c'est que ces personnes sont trop polies et trop aimables. Elles préfèrent permettre que soient prêchées des erreurs et que des âmes soient égarées, plutôt que de blesser les sentiments d'un prédicateur. Laissons invoquer Baal plutôt que de voir se produire une sécheresse. Laisser mourir la victime du cancer plutôt que d'avoir recours au bistouri du cruel chirurgien... Le meilleur pour nos soi-disant serviteurs de Dieu serait que leurs auditeurs les dénoncent publiquement au nom du Seigneur».


Est péché toute tolérance

– qui refuse de démasquer un faux système ecclésiastique qui, par un Évangile tronqué, conduit des millions d'âmes à la perdition éternelle,

– qui va jusqu'à honorer son chef comme un grand évangéliste, alors que celui-ci anathématise en même temps des évangéliques en les traitant de loups,

– qui traite de diviseurs les prophètes de Dieu lorsqu'ils stigmatisent le culte des idoles, la vénération de Marie et les autres enseignements erronés d'une telle église,

– qui renvoie les convertis sous son emprise mortelle.

 

Autrefois des croyants mouraient pour la Vérité. Qu'est-il advenu de l'Église des martyrs? Nous aspirons intensément à la popularité. C'est de là que sortent les faux prophètes. Nous désirons à n'importe quel prix éviter les désagréments, c'est pourquoi nous nous abstenons des confrontations et des interventions, là même où ce serait notre devoir pressant de nous exprimer.

Nous avons de la peine à être différents. Il nous est plus aisé de suivre la foule et de nous laisser emporter par le courant. Il est si facile de garder le silence lorsque nous nous trouvons dans un climat théologique adverse! Nous sommes comme réduits en esclavage et n'osons pas, avec la minorité, prendre position pour la Vérité. Nous avons perdu la faculté de nous indigner. Nous nous trouvons dans le triste état où plus rien n'est en mesure de nous mettre en colère.

Nous sommes des experts dans l'art d'esquiver les décisions pour la simple raison que nous ne voulons pas agir.

Parfois, les amitiés nous rendent si aveugles qu'elles nous empêchent de nous dresser contre le mensonge. Un chrétien qui s'était prononcé contre un livre libéral attaquant l'inspiration de la Bible, se vit répondre par un ami de l'auteur: «Tu ne le connais pas personnellement comme je le connais, c'est un homme bienveillant, un homme pieux».

 

Jay Adam avait parfaitement raison de dire: «Dans certains cercles, la peur des controverses est telle que les prédicateurs – ainsi que leurs communautés – sont prêts à payer n'importe quel prix pour le maintien de la paix, même celui de sacrifier la vérité divine. La paix est un idéal biblique, la pureté aussi. La paix d'une église ne peut s'acquérir au prix de sa pureté. Un tel prix serait trop élevé.

Oecuménisme et tolérance sont aujourd'hui deux slogans à la mode. «Marchons tous ensemble. Ne fais et ne dis rien qui puisse faire échouer l'affaire. Les dogmes séparent, l'amour unit et nous avons besoin d'unité».

Ce dont nous avons vraiment besoin, c'est d'un ferme combat pour notre foi, lorsqu'elle est attaquée et reniée. Nous voulons être tolérants lorsqu'il s'agit de problèmes secondaires, mais nous voulons faire preuve d'une sainte intolérance lorsque la vérité divine est en jeu. Avec Luther, nous répétons: «Me voici, je ne puis autrement».

William Mac Donald

 

Cet article, tiré de «Good news for catholics» (GNFC) a d'abord été traduit en allemand. GNFC est une oeuvre missionnaire parmi les catholiques. Elle désire apporter la bonne nouvelle de la grâce de Dieu aux catholiques et éclairer également les évangéliques. Dans ce but, une vidéo «Catholizism-Faith in crisis» et d'autres ouvrages ont été édités. Une version espagnole doit paraître ainsi qu'un livre de Jim McCarthy, le directeur de l'oeuvre, qui montre au travers du nouveau «Catéchisme de l'Église catholique» que les erreurs de Rome n'ont pas disparu.

« Fest und Treu » Wolfgang Bühne, Schoppen 1


D - 5882 Meinerzhagen 2


© La Bonne Nouvelle 5/95

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Vaincre ses angoisses


TOUTES LES SOLUTIONS, PSYCHOLOGIQUES, MÉDICALES ET SPIRITUELLES, SONT UTILES

J'ai des angoisses au cours de mon sommeil qui me réveillent en sursaut. Je n'en avais pas avant. Je voudrais savoir si ces angoisses ont des solutions médicales ou spirituelles».

Les angoisses, qui sont des tensions psychiques non maîtrisées, ont toutes sortes d'origines: elles s'appuient sur un sentiment d'insécurité intérieure, l'impression que le monde environnant n'est pas stable et devient dangereux pour soi, et une émotivité excessive. Elles produisent des troubles dans la relation avec autrui, conduisant à l'isolement, à la perte de tout sentiment de valeur personnelle, avec l'impression d'être rejeté ou désapprouvé.

L'angoisse peut comporter une appréhension de l'avenir perçu comme débouchant sur la mort. Il y a des accès d'angoisse et des états d'anxiété permanents qui, tous deux, se manifestent de manière physique et émotionnelle, par peur intense d'un danger imminent réel ou imaginaire concernant la sécurité matérielle ou la tranquillité morale. Les manifestations d'angoisse ne sont pas toujours prises au sérieux par l'entourage, car les craintes exprimées semblent irréalistes ou disproportionnées.

La tendance est de parler des anxieux comme étant des malades imaginaires, parce qu'il n'est possible d'apporter un remède qu'à des symptômes bien définis. Or là, on ne peut agir que sur les effets de l'angoisse, alors qu'il s'agit en fait d'intervenir sur les causes. Dans ce cas, le seul moyen est de trouver une oreille attentive et bienveillante en qui on a confiance, qui par une réelle écoute permettra l'expression de toutes les émotions chaotiques qui perturbent la vie de la personne anxieuse et l'aidera à retrouver confiance en elle, dans les autres et dans son monde environnant.

Lorsqu'elle est maîtrisée et de faible intensité, l'angoisse pousse à l'action, à la réaction. Lorsqu'elle persiste, elle risque de susciter des pensées négatives, de détourner l'attention ou l'intérêt des choses importantes, d'enlever le sentiment de paix intérieure, de détériorer les relations, et provoquer des maladies psychosomatiques. Si le stress résulte d'un tempérament anxieux, il est aussi le facteur essentiel de l'angoisse, en dehors des causes traumatiques et de l'âge. En plus d'un traitement médical qui favorisera la détente, et peut-être le sommeil, d'exercices physiques qui développeront la respiration, la lecture de la Parole de Dieu et la prière seront d'un grand secours, car de grands hommes de Dieu ont été sujets aux angoisses: David, Élie, Job, Jonas, et bien sûr Jésus (Mat. 26, 37 et Mc. 14, 33).

Mais le côté psychologique du problème est à prendre en compte, car il comporte aussi des solutions: ne pas rester seul, mais partager ce problème avec quelqu'un de confiance, affronter la réalité de ce qui vous fait peur ou de ce que vous appréhendez, et y apporter les solutions qui sont dans vos possibilités, vous intéresser à ceux qui autour de vous ont besoin d'aide, afin de vous décentrer de vous-même, vous aménager des temps de repos et de loisirs.

Cependant même la lecture de l'Écriture ne pourra vous venir en aide si vous n'éprouvez pas au plus profond de vous-même la présence de Dieu et si vous ne vous emparez pas de Ses promesses. Quand Dieu déclare quelque chose, c'est la vérité. S'il nous dit: «Sois sans crainte, car je suis avec toi; n'ouvre pas des yeux inquiets, car je suis ton Dieu, je te fortifie, je viens à ton secours, je te soutiens de ma droite victorieuse» (Es. 41, 10), il suffit que vous le saisissiez par la foi. Comme David dans 1 Sam. 26,24, vous pourrez alors dire: «l'Éternel me délivrera de toute angoisse».

Dominique Dirrenberger

© L'Avènement - Janvier 1997 No 103

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VIVRE SANS SOUCIS...


Tout dépend de votre relation avec Dieu

Crainte, angoisse, dépression sont des termes qui dans cette fin de XXe siècle nous sont devenus familiers. L'inquiétude est venue bouleverser bien des vies et des familles. La société entière en ressent l'onde de choc.

Qu'est-ce que l'inquiétude? «État pénible par l'attente d'un événement, d'une souffrance que l'on craint, par l'incertitude où l'on est, appréhension, souci, tourment».

Dans le livre des proverbes, le roi Salomon s'écria: «L'inquiétude dans le coeur de l'homme l'abat, mais une bonne parole le réjouit» (Prov. 12, 25) et Jésus, interpellant ses auditeurs, dira: «qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une coudée à la durée de sa vie?» (Mat. 6, 27).

Chers lecteurs, l'inquiétude n'a jamais résolu un seul problème, au contraire, elle en a créé. Alcoolisme, toxicomanie, dépression, certaines maladies, divorce, suicide ont souvent plongé leurs racines et trouvé leurs substances dans le terrain de l'inquiétude. Les fruits en sont la souffrance physique, psychique, le brisement d'individus et de familles tout comme l'isolement face aux autres et à Dieu.

Pourquoi l'inquiétude a-t-elle une telle emprise sur l'homme? Tout simplement parce que l'être humain écarte Dieu de sa vie. Il s'intéresse plus au bien-être matériel qu'au Royaume des Cieux. Il s'appuie exclusivement sur sa force et ses connaissances et s'enorgueillit de sa science. Dès lors, il se trouve très rapidement confronté aux combats de la vie auxquels il ne peut faire face. Il sombre dans la crainte, l'angoisse et l'inquiétude, dépassé par des événements dont il ne maîtrise pas les conséquences.

Jésus est venu guérir ceux qui sont malades de l'inquiétude. Le médicament qu'il propose est la foi. Il a dit: «que votre coeur ne se trouble point, croyez en Dieu et croyez en moi» (Jn 14, 1).

La solution? C'est de croire et de faire confiance à votre Créateur qui, dans une relation personnelle au travers de Son Fils Jésus-Christ, veut devenir un père pour vous. Ce Dieu qui nourrit les oiseaux du ciel, qui pourtant eux-mêmes ne sèment ni ne moissonnent et n'amassent rien dans des greniers, ce Dieu qui revêt l'herbe des champs qui existe aujourd'hui et qui demain sera jetée au feu, prendra aussi soin de vous.

Avec Dieu, il y a un avenir et de l'espérance devant vous. Paul, l'apôtre de Jésus-Christ exhortera les Philippiens (ch. 4, 6) par ces paroles: «Ne vous inquiétez de rien, mais en toutes choses faites connaître vos besoins à Dieu par des prières, des supplications et des actions de grâce. Une merveilleuse promesse y est rattachée: «et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos coeurs et vos pensées en Jésus-Christ.»

Êtes-vous malades d'inquiétudes? Jésus-Christ a prescrit l'ordonnance dans Matthieu 6, 25-34. Osez prendre le médicament proposé. Faites confiance au Divin Médecin et vous expérimenterez la Gloire de Dieu.

Vivre sans inquiétude, une utopie?

Non! En Jésus-Christ, elle peut devenir une réalité pour vous!


Samuel Peterschmitt

© L'Avènement - Avril 1995 No 82

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Économie: Troisième année de baisse des bourses mondiales... un signe


 

NDLR: La chute financière continue observée pour la troisième année consécutive, c'est fortement accélérée en 2002. Elle a connu une accélération des pertes surtout après le mois de mars... où il avait été tant question du côté des sphères gouvernementales – et d'abord américaines – de la création d'un état palestinien aux côtés de l'état israélien... Parallèlement les espoirs de reprises économiques rapides ont fondu au cours des mois et les perspectives ne sont pas fameuses. Notre frère David Wilkerson avait prophétisé il y a presque 30 ans une très grande crise économique. Il semble bien que ce processus de crise soit enclenché. En cela cette crise est un réel signe! Veillez et priez!

 

L'année 2002 a été la pire depuis 1974 pour les principales bourses du monde, qui ont ainsi pâti d'une troisième année consécutive de baisse, ce qui n'était plus arrivé pour beaucoup depuis la Grande Dépression des années 1930.

Après des baisses de 6% en 2000 et de 7% en 2001, l'indice de référence DJIA de Wall Street affichait mardi soir un recul de 16,8% depuis le début de l'année. Le marché des valeurs technologiques Nasdaq a perdu lui 31,5%.

La chute la plus vertigineuse revient à la Bourse de Francfort, où l'indice DAX a perdu presque la moitié de sa valeur en 2002 (-43,9%), repassant sous les 3.000 points.

Suivent en Europe les bourses de Stockholm (-41,6%), d'Amsterdam (-36,3%), de Paris (-33,7% pour le CAC-40), de Madrid (-27,9%), de Zurich en Suisse (-27,8%), de Milan (-26,0%) et de Londres (-24,8% pour l'indice Footsie).

Si la chute de l'indice japonais Nikkei a été moins forte (-18,6%), son niveau de fin d'année, 8.578,95 points, témoigne de l'ampleur de la déflation nippone: il s'agit du plus bas enregistré depuis 1982.

Hong Kong a fini en baisse de 18,6%, Sao Paulo au Brésil de 17% (lundi soir), Séoul de 9,5% et Mexico de 4%. Seuls quelques marchés boursiers de pays émergents, comme la Thaïlande (+17,3%), ont échappé à l'hallali.

En 2000 et 2001, les baisses avaient surtout été attribuées par les marchés à l'éclatement de la «bulle» de l'internet et des hautes technologies.

Mais 2002 a fait naître une inquiétude plus grande: si jusqu'à l'été, les chutes étaient expliquées par les scandales financiers comme Enron ou Worldcom, depuis, au-delà des tensions géopolitiques, c'est la santé même de l'économie mondiale qui fait débat.

Confiant dans la croissance américaine, Marc Touati, chef économiste de Natexis-Banques Populaires, prédisait en juillet un retour du CAC-40 aux 4.000 points. Mais l'indice vedette de la Bourse de Paris a continué de reculer, pour osciller actuellement autour de 3.000 points.

Si, de l'avis quasi général, c'est bien de la croissance des États-Unis, et notamment de sa consommation, que dépend l'avenir des Bourses mondiales, les points de vue divergent nettement sur les chances d'un retournement de tendance.

«Nous ne nous attendons pas à une quatrième année de baisse» de Wall Street, expliquent les analystes de Salomon Smith Barney.

Mais Stephen Roach, analyste de Morgan Stanley soutient «que les risques pesant sur une économie mondiale centrée sur les États-Unis sont plus importants» que la majorité des observateurs ne le pense.

Parmi les plus constants défenseurs de cette thèse figure le démographe français Emmanuel Todd, qui a publié dès 1998 un essai portant sur la stagnation à terme des économies des pays développés, «L'illusion économique».

Il y estime que libre-échange et compressions salariales sont liés, ce qui entraîne un «problème planétaire d'insuffisance de la demande» et des situations de déflation, criantes aujourd'hui en Allemagne et au Japon.

En vivant à crédit, les États-Unis constituent désormais, par leurs importations, «le principal facteur de dynamisme de la demande à l'échelle mondiale», ce que M. Todd qualifie de «keynésianisme impérial», jamais aussi évident que lorsque Washington fait la guerre.

Une éventuelle guerre en Irak pourrait donc relancer la croissance et le dollar: selon la formule de Bryan Piskorowski, analyste de Prudential Securities, les indices devraient repartir à la hausse «dès les premières balles tirées». Mais quid de l'après-guerre?

(AFP) ajouté le 2/1/2003


©  Voxdei- infos Point Final - 

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Les appels d'argent (sollicitations financières)

 

Lettre envoyée le 14 Novembre 2001 aux frères et soeurs responsables d'une oeuvre chrétienne.


Chers frères et soeurs en Christ,

J'ai bien reçu votre lettre circulaire demandant une participation financière, si possible mensuelle.

Votre démarche m'incite à vous donner les quelques réflexions personnelles ci-dessous:

La majorité des chrétiens aujourd'hui n'ont pas une relation saine vis-à-vis de l'argent. Ils sont séduits par des systèmes de pensée où l'homme, par sa sagesse naturelle, ses capacités à gérer, doit assurer sa subsistance et l'accomplissement de ses projets par ses efforts personnels. Ils se basent sur des versets de la Parole de Dieu qui disent que l'homme gagnera son pain à la sueur de son front, ou que celui qui ne travaille pas ne mange pas non plus, etc. Il y a de nombreux versets dans ce sens dans les Proverbes et aussi dans les épîtres.

Partant de tels versets, et de l'enseignement généralement donné dans les Instituts bibliques et dans les églises, la plupart des chrétiens établissent une relation incontournable entre le travail et le produit matériel du travail fourni.

Pour ma part, je pense que les versets de la Bible qui établissent une relation entre le travail et le produit du travail, en particulier la nourriture, sont donnés pour deux raisons:

– La première, c'est que l'homme est déchu du jardin d'Éden, et il faut qu'il sache qu'il a perdu l'avantage qu'il avait de pouvoir cueillir des fruits merveilleux sans avoir à cultiver un verger, avantage qui sera retrouvé plus tard dans les jardins de la Nouvelle Jérusalem.

– La deuxième, c'est que Dieu désapprouve et censure fortement l'oisiveté.

Toutefois, C'est notre Dieu et Père qui prend soin de nous, qui assure notre vie et notre subsistance. Si Dieu peut se servir du produit direct de notre travail pour nous nourrir, il peut aussi très bien nous nourrir, et assurer nos besoins, par tout autre moyen, naturel comme miraculeux par moments. Élie dans le désert n'a pas particulièrement travaillé pour être nourri par des corbeaux. L'Éternel est le rémunérateur de ceux qui Le cherchent, et cette rémunération couvre tous nos besoins. Jésus nous dit: Votre Père sait de quoi vous avez besoin.

Il est de notre responsabilité de travailler, et même de travailler dur, car Dieu nous le demande. Mais en ce qui concerne la couverture de nos besoins, c'est le Seigneur qui y pourvoit.

Habacuc 2:4, repris par Romains 1:17, dit bien: le juste vivra de la foi.

Ainsi, lorsque les chrétiens envisagent un projet demandant un certain engagement financier, ou lorsque les chrétiens doivent affronter de graves difficultés financières pouvant aller jusqu'à des questions de survie, leur réaction et leur attitude les rangent en deux catégories.

– Il y a ceux qui s'inquiètent, et vont tout faire par leurs efforts personnels pour pourvoir à leurs besoins, par un surcroît d'activité, par des appels d'argents discrets ou des sollicitations sans détours.

– Il y a ceux qui restent calmes, entrent dans leur chambre, ferment la porte, et là, dans le secret de leur coeur, ils implorent le Dieu vivant, le Tout-Puissant, dans la confiance de la communion avec Celui qui nous dit dans Hébreux 13.5: Certainement je ne te laisserai point, et je ne t'abandonnerai point.

C'est dans cette deuxième catégorie que se sont rangés des hommes comme Georges Muller, Hudson Taylor, Smith Wigglesworth, etc. Point n'est besoin d'être un géant de la foi pour être dans cette catégorie, mais tout conducteur doit être un modèle pour le troupeau.

Je ne critiquerai pas ceux qui en sont encore au stade où ils se croient obligés de faire appel à des sollicitations d'argent, mais il est de mon devoir de les exhorter à prier pour demander au Seigneur une plus grande révélation de Son amour et de Sa puissance, pour entrer dans le repos de la foi. Or, sans la foi, il est impossible de Lui plaire.

Fraternellement en Jésus,

Claude Chaine

Source de Vie – http://www.sourcedevie.com

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L'ARGENT DANS L'HISTOIRE DE L'ÉGLISE...

 

NDLR: Merci au journal Appel Afrique pour cet excellent article.

par Kobo Maurice OUEDRAGO, Burkina Faso,

 

«L'argent est le nerf de la guerre!» Combien de fois n'a-t-on pas entendu cette assertion. Et l'argent a toujours été au centre des préoccupations du plus grand nombre. Chaque jour, chaque heure et chaque minute comptent. «Times is money», disent les Anglo-Saxons. De telle sorte que notre vie est régie et envahie par cet instrument d'échange. Même l'église n'échappe pas à son influence, elle qui mène une guerre d'un autre genre: la guerre spirituelle dont les armes de combat ne sont pas matérielles. En effet, comme toutes les autres structures dans le monde, l'église aussi achète, paye et vend. Elle s'est insérée dans le système économique établi. Mais, on se demande souvent si elle ne s'est pas trop insérée de sorte à devenir un instrument capitaliste. Les débats autour de la dîme, la richesse de certaines églises semblent susciter plus de questions que de réponses chez certains fidèles de nos jours. On est donc tenté de se poser la question «comment en est-on arrivé là? Quel a été le parcours de l'argent pour qu'il arrive à prendre place en pleine église»?


Les hommes ont connu très tôt l'usage de l'argent, ce métal précieux de couleur blanche, malléable et très peu altérable. La valeur de l'argent était exprimée en unité de masse (poids). C'est ainsi par exemple que le patriarche Abraham (vers 1800 avant Jésus-Christ) a payé 400 sicles d'argent (environ 4.4 kg) pour acquérir un domaine où enterrer sa femme Sara qui venait de mourir (Ge 23:16). L'or était aussi utilisé pour les échanges. C'était un instrument de richesse. On a estimé les entrées d'argent chez Salomon à 666 talents d'or (environ 22,644 t) par an (1Rois 10:14), ce qui correspond à environ 142 milliards de F CFA. Cette fortune conférait à Salomon une renommée dans tout le proche orient d'alors et jusqu'en Afrique.


Ce fut aussi un puissant moyen pour Israël de s'imposer et de connaître une relative paix. Il est évident que la richesse n'expliquait pas tout: Salomon jouissait d'une sagesse incomparable qui était enviée de tous (1 Rois 10:24).

On pense que c'est à partir de l'époque perse (538 avant J.C.) que les Israélites ont commencé à utiliser la darique comme monnaie d'échanges (Esd 8:27). Puis les Grecs et plus tard les Romains ont introduit d'autres monnaies: la drachme, le denier, etc. Au temps de Jésus, la drachme (monnaie grecque) équivalait à un denier (monnaie romaine) et on utilisait ces monnaies pour acheter (Jn 6:7), pour payer l'impôt annuel au temple (Mat 17:24), ou pour payer les salaires (Mat 20:2). Et l'église naissante a hérité de ces usages monétaires.


La place de l'argent dans l'église du temps des apôtres

Dès les premières heures de l'église, l'on s'est confronté au manque de moyen pour l'accomplissement de l'oeuvre, car on enregistra très vite des serviteurs entièrement consacrés aux tâches de l'église. Des collectes d'argent sont alors régulièrement organisées soit pour soutenir l’oeuvre missionnaire (2 Co 8:3; 1 Co 16:1-2; 9:5), soit pour venir en aide aux chrétiens suite à des famines (Actes 11:28-30). On admet généralement que l'une des premières églises sur qui on pouvait compter en matière de finance fut celle de Corinthe. Elle semblait regorger d'une certaine richesse, et Paul a plusieurs fois rappelé aux Corinthiens leurs devoirs d'assistance matérielle envers les autres membres du corps de Christ (2 Co 9:1-3). Cette église était riche matériellement et elle aspirait aussi à la richesse spirituelle par la manifestation de certains dons spirituels (1 Co 12). Mais ce fut aussi une église qui a commencé à avoir de sérieux problèmes internes tant spirituels (1 Co 5:1-5) que fonctionnels et organisationnels (1 Co 3).



L'église, du temps de l'empereur Constantin à la Réforme Protestante

On a souvent pris Constantin (270-337) comme référence dans l'histoire de l'évolution de l'église non pas parce qu'il fut un grand chrétien (en fait, il ne s'est converti que sur le lit de sa mort) mais parce que c'est lui qui instaura une tolérance religieuse sans précédent, permettant de fait à l'église de s'étendre librement dans tout l'empire romain. En effet, par l'édit de Milan en 313, Constantin reconnaissait aux chrétiens le droit d'exercer publiquement leur foi, et du même coup, il faisait bon être chrétien, car l'empereur était un sympathisant de la nouvelle religion: le christianisme. C'est à partir de là que va naître la puissance de l'église, mais aussi sa grande richesse. Une puissance et une recherche effrénée de plus de richesse qui devinrent tellement pesantes qu'elles vont occasionner l'égarement d'un très grand nombre de fidèles. C'est ainsi qu'au moyen âge, certains croyaient pouvoir obtenir le pardon de leurs péchés par le paiement d'une somme d'argent; et l'église organisait ce qu'on a appelé des quêtes indulgenciées pour les fautifs.

Grâce à l'argent, ces fautifs ont pu échappé à l'excommunication et ont cru pouvoir faire diminuer leur temps de séjour au purgatoire. Cette pratique des indulgences fut vigoureusement dénoncée et combattue par Martin Luther, l'un des fondateurs du mouvement de la Réforme Protestante en 1520.



L'argent dans l'église d'aujourd'hui

Quand on parle de la richesse de l'église aujourd'hui, on ne peut s'empêcher de citer l'Église catholique et certaines églises protestantes. Grâce aux collectes de fonds auprès des fidèles, les églises disposent d'un patrimoine qui leur permet d'être à l'abri du besoin. Si, au niveau des églises protestantes, on insiste sur le paiement de la dîme, au niveau de l'Église catholique on a institué (depuis 1860) le paiement annuel par chaque fidèle du denier de Saint-Pierre. Cette quête aurait rapporté en 1990 environ 58 millions de dollars US (17 milliards de F CFA). On a aussi souvent pris l'exemple de la «Billy Graham Evangelical Association», cette association fondée par le pasteur protestant Billy Graham et qui travaille depuis plusieurs années dans l'Ïuvre d'évangélisation, avec des moyens colossaux (budget de 30 millions de dollars US).

La gestion de telles sommes demande un minimum d'organisation et de maîtrise de soi, si l'on ne veut pas que l'argent vienne corrompre la raison d'être de l'église. Bien souvent, dans l'écoute de Dieu dans la prière, les responsables chrétiens ont su, dans la masse d'argent qui arrive, ôter le levain qui fait lever la pâte de l'orgueil et de l'affairisme. Mais certains mauvais exemples viennent souvent ternir l'image noble des hommes de Dieu.

«L'église est un business», m'a dit un jour un jeune étudiant qui semblait avoir fréquenté quelques-unes de nos églises indépendantes actuelles. Son argumentation est simple: quand vous arrivez à l'église, vous ne voyez que le sceau de l'argent sur tout ce qui se fait. Et je compris en partie ce qu'il voulait m'expliquer. Oui, il est vrai que le renouveau spirituel a fait naître de nombreux mouvements (protestants comme catholiques) qui oeuvrent pour la propagation de l'évangile - et c'est une recommandation formelle du Christ - mais la place que prend de plus en plus l'argent dans l'Ïuvre laisse penser que les chrétiens n'ont pas compris ce que Jésus voulait expliquer quand il disait «Là où est ton trésor, là aussi sera ton coeur » (Mat 6:21).




Notes


En 2000, 1 kg d'or coûtait environ 9 420 Euros


Le purgatoire serait le lieu présumé où les morts pécheurs attendent d'être pardonnés avant d'entrer au paradis. L'idée du purgatoire, développée dans l'Église catholique depuis le moyen âge, n'est pas biblique.


Dans l'Ancien Testament, la dîme était une portion des biens acquis qu'on prélevait pour les prêtres (les Lévites) l'orphelin, la veuve et l'étranger (Deutéronome 26 :12). Dans le Nouveau Testament, les premiers chrétiens parlaient surtout de collectes volontaires (2 Corinthiens 8 :3). Aujourd'hui, la dîme est une sorte d'impôt représentant 10% des biens acquis au cours d'une période.

(Appel Afrique) ajouté le 21/5/2003


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USA: UN HABITANT DU BANGLADESH INSPIRE À L'ÉGLISE DE L'INDIANA UNE INITIATIVE DE MICRO CRÉDIT 


La plupart des évangéliques méthodistes n'ont jamais entendu parler du terme de «micro crédit,», mais à la paroisse évangélique méthodiste Broadway Christian Parish, c'est non seulement un concept familier, mais également un ministère transformant des vies humaines.

Le micro crédit, initié par le professeur d'économie Muhammad Yunus du Bangladesh, désigne la pratique de petits prêts consentis à des gens sans garanties financières. Mais le micro crédit est plus qu'une transaction, disent ses partisans. C'est un partenariat entre un prêteur et un emprunteur conclu non seulement pour améliorer la situation financière de l'emprunteur, mais aussi pour transformer sa vie.

Au printemps dernier, le pasteur Michael Mather, de la paroisse de Brodway, a voyagé dans ce pays musulman, petit, pauvre du Bangladesh pour étudier la Banque Grameen fondée par Yunus. Mather a voulu voir comment il pourrait adapter le concept du micro crédit pour répondre aux besoins de ses paroissiens et de sa région. En conséquence, le pasteur a aidé sa paroisse de Broadway à établir sa propre version du micro crédit.

«Jusqu'ici nous avons consenti à 10 prêts, mais nous n'élevons pas le taux d'intérêt,» dit Mather en référence au taux d'intérêt de 20 % que la banque d'Yunus applique. «Nous ne prélevons qu'un 1 % qui sert à perpétuer notre programme.»

«Le prêt m'a donné les outils me permettant d'aller de l'avant,» dit Dean Hunt, du Service de Comptabilité et Comptable Dean. «La paroisse de Broadway a soutenu mon affaire en me faisant don d'un ordinateur, d'un bureau et d'un meuble d'archivage, [c'étaient] des cadeaux de gens de la paroise de Broadway et d'autres Églises.»


La paroisse de Broadway a distribué 1,500 $ de prêts depuis le dernier été et printemps. Le plus grand prêt s'était élevé à 500 $ et a été complètement remboursé avec un taux d'intérêt de 1%, au bout de quelques semaines, selon l'Église. Le prêt le plus réduit s'élevait à 50 $. En moyenne, les prêts jouent entre 200 $ et 300 $ chacun.

Les prêts varient dans la durée. Trois étaient des prêts courant sur six mois, un autre sur une semaine et les autres ont joué sur un et quatre mois. Dans tous les cas, les prêts ont été remboursés à la paroisse de Broadway «à temps» ou avant même l'échéance prévue.

L'Église soutient aussi ses emprunteurs de bien d'autres façons. Un site a été créé sur le Web http://www.broadwaytownsquare.com, assurant une présence à ces entreprises sur Internet.

Le micro crédit a ses détracteurs, particulièrement ceux qui disent que c'est plus «de l'usure» qu'un ministère. Mais Mather rappelle aux gens que le fondateur du méthodisme, John Wesley, a encouragé les groupes chrétiens à offrir de tels prêts.

«Le micro crédit est un ministère parce qu'il investit dans les capacités de gens que le monde considère comme pauvres, indigents et inutiles, mais que nous reconnaissons comme enfants de Dieu doués et aimés,» a dit Mather.

Pour Yunus, le ministère accomplit un des piliers de la religion musulmane: le pilier de la charité. Cet accent mis sur la charité est quelque chose que l'Islam a en commun avec le Christianisme.

Le micro crédit a été un ministère bénéfique à la paroisse de Broadway, car les paroissiens n’ont pas de mal à admettent que leur ministère auprès des autres a augmenté leur foi et leur a permis de mieux comprendre ce que la vie communautaire signifie. Pour plus d'informations sur le micro crédit, visitez %2 %.


(Service de Presse Méthodiste) ajouté le 6/11/2001


©  Voxdei- infos Point Final - 06/11/2001

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DOUTES SUR LES DETTES


Nous avons la possibilité d'acheter un appartement moyennant un modeste emprunt facile à rembourser. Bien que certains chrétiens nous encouragent à aller de l'avant, des amis très chers, nous déclarent qu'emprunter c'est s'endetter, chose contraire à la volonté de Dieu. Nous ne voudrions pas Lui désobéir. Pouvez-vous nous éclairer?

Merci de soulever cette question rarement abordée. Il est vrai que la Bible est catégorique concernant les dettes: «Ne devez rien à personne» (Rom. 13.8). Votre ami a donc raison: pas de dette! Mais est-il juste d'assimiler un emprunt à une dette? Prenons votre cas.

Puisque vous songez à acquérir un appartement, c'est que, de toute évidence, vous occupez un logement que vous louez moyennant un loyer. Après tout, cette location est un emprunt d'un type différent mais qui se nommerait «dette» si vous négligiez, refusiez ou étiez dans l'impossibilité de payer ce loyer. Êtes-vous, pour autant, troublée d'avoir «emprunté» cet appartement?

Il faut savoir que dans l'Ancienne Alliance il n'était pas interdit à une personne dans le besoin de solliciter un prêt (sans intérêt pour l'israélite), la loi ordonnant même de secourir ainsi l'indigent (Deut. 15.7; Ex. 22.25; Lév. 25.35-37)?

Aujourd'hui le terme d'emprunt est surtout employé lorsqu'il s'agit d'un prêt souscrit auprès d'un organisme financier qui avance la somme demandée et fixe les modalités de son remboursement. On peut dire qu'un emprunt n'est pas une dette aussi longtemps que le débiteur est en mesure de tenir ses engagements. Il y a dette quand il y a défaillance. C'est le cas lorsque la personne  n'a pas l'intention de restituer le bien prêté ce qui est alors pure escroquerie: «le méchant emprunte et ne rend pas» (Ps. 37.21).

b) ou ne montre aucun empressement à rembourser les sommes dues, n'ayant aucun souci de régler les mensualités par négligence ou mauvaise volonté, attitude inconcevable chez un chrétien.

c) Ou encore n'a pas la possibilité de régler ses traites, accumulant ainsi les impayés. C'est le cas de gens dépensiers vivant au-dessus de leurs moyens lesquels se sont lancés inconsidérément dans des achats à crédit. La publicité de nos jours est si alléchante que beaucoup cèdent à la convoitise et ont la frénésie de posséder avant le temps; aussi s'engagent-ils dans des dépenses démesurées qui les conduisent à s'endetter... C'est à de telles personnes que va le cri du prophète: «Malheur à celui qui augmente le fardeau de ses dettes» (Hab. 2.6).

Je puis emprunter avec bonne conscience:

1) si c'est exceptionnellement que j'ai recours à ce moyen.

2) si l'opération envisagée (l'achat de votre appartement par exemple) a été mûrie et s'impose réellement.

3) si je possède des ressources suffisantes et sûres qui me mettront en mesure de régler fidèlement et régulièrement le prêteur. À ce sujet, il faut éviter de se fier aveuglément à un «plan de financement» trop optimiste, dressé hâtivement par une agence. La prudence commande de prévoir des frais supplémentaires non prévus dans les calculs. Le conseil de Jésus: «s'asseoir pour calculer la dépense» est toujours de saison.

4) Enfin, si j'éprouve quelque malaise à souscrire un emprunt d'une certaine importance, je renverrai ma décision à plus tard. Je tiens à avoir le «feu vert» de Dieu pour agir, sachant que «ce qui n'est pas le produit d'une conviction, est péché» (Rom. 14.23).

Comme vous me paraissez prudente et soucieuse de plaire à Dieu, il me semble que vous pouvez aller de l'avant s'il est vrai, comme je le crois, que les remboursements ne poseront pas de problèmes pour vous étant donnée votre situation. Ceci dit, c'est vous seule qui pouvez juger si, oui ou non, vous pouvez envisager cet achat. Que Dieu vous guide et vous garde de tout faux pas.


André Adoul 


©   AVÈNEMENT Mars 1992 No 41

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LUTHER:" DU COMMERCE ET DE L'USURE».


«On ne peut nier qu'acheter et vendre soit une chose indispensable. On ne peut l'éviter, mais on doit en faire un usage chrétien, en particulier pour les choses qui sont nécessaires ou honorables. Les patriarches, eux aussi, ont vendu et acheté du bétail, de la laine, des grains, du beurre et d'autres marchandises. Ce sont des dons de Dieu qu'il fait sortir de la terre et distribue aux hommes. Il n'en est pas de même du commerce qui se fait avec l'étranger et de celui qui fait venir des Indes ou d'ailleurs des marchandises comme des soies précieuses, des ouvrages d'or, des épices. Tout cela ne sert à rien, c'est de la pure ostentation, cela ne fait que sucer l'argent des gens et du pays. Cela ne devrait être toléré, si nous avions un bon gouvernement et un bon prince.


Dieu nous a fait, nous Allemands, pour donner notre or et notre argent aux pays étrangers, pour enrichir le monde entier et rester nous-mêmes des mendiants. L'Angleterre aurait moins d'or si l'Allemagne lui laissait ses étoffes. Le roi du Portugal en aurait moins aussi si nous lui laissions ses épices. Calcule combien une foire de Francfort fait sortir d'Allemagne sans raison et sans profit de l'argent, tu t'étonneras qu'il y ait encore un liard... Francfort est le trou par où s'écoulent l'argent et l'or frappés et monnayés chez nous. Si ce trou était bouché, on n'entendrait pas les gens se plaindre qu'il n'y ait partout que des dettes et pas d'argent. Tout le pays, toutes les villes sont écrasés et épuisés par les intérêts à payer. Mais les choses sont ainsi, il n'y a rien à faire. Les Allemands doivent rester Allemands, nous ne renoncerons à rien à moins d'y être obligés. Nous voulons parler ici des abus et des péchés du commerce seulement en tant qu'ils touchent la conscience. Pour ce qui concerne les dommages causés à la bourse, laissons les princes et les seigneurs s'en occuper comme c'est leur devoir...


Il y a des gens qui ne se font pas scrupule de vendre leurs marchandises à crédit et à terme plus cher qu'au comptant. Il y en a qui ne veulent rien vendre au comptent et qui ne vendent qu'à terme, et cela pour gagner le plus d'argent possible. C'est manifestement contraire à la parole de Dieu, à la raison et à toute justice. C'est un pur arbitraire, de l'avarice, un péché contre le prochain dont on ne considère pas le dommage. On le pille, on le vole, on ne cherche pas à gagner à peu près sa vie, mais on agit par avarice et désir de gain. D'après le droit divin, il ne faut pas vendre à crédit ou à terme plus cher qu'au comptant.


Il y a aussi des gens qui vendent leurs marchandises plus cher qu'elles ne valent au marché et ne sont couramment vendues. Ils élèvent le prix de marchandises sans autre raison que celle-ci: ils savent que cette marchandise manque dans le pays, qu'il ne doit pas en arriver prochainement et qu'on en a besoin. C'est une coquinerie de l'avarice de regarder à la nécessité du prochain non pas pour lui venir en aide, mais pour s'enrichir à ses dépens. Ceux qui agissent ainsi sont des voleurs publics, des larrons, des usuriers. Il y a aussi des gens qui achètent tout ce qu'il y a d'un bien ou d'une marchandise dans un pays ou dans une ville. Ils ont ainsi à eux seuls, ce bien entièrement en leur puissance; ils en fixent et en élèvent le prix et peuvent le vendre aussi cher qu'ils le veulent. Nous avons dit que le principe d'après lequel chacun pourrait vendre son bien aussi cher qu'il le voudrait serait faux et non chrétien. Il est encore plus abominable d'accaparer une marchandise. Le droit impérial et le droit humain le défendent. C'est ce qu'on appelle des monopoles; ce sont des achats intéressés qu'il ne faut pas souffrir dans un État ou dans une ville. Les princes et les seigneurs l'interdiraient et le puniraient, s'ils voulaient s'acquitter de leur charge. Ces marchands, en effet, agissent, comme si les créatures et les biens de Dieu avaient été faits et donnés pour eux seuls et comme s'ils avaient le droit de les prendre aux autres et d'en fixer le prix à leur fantaisie.»

 

Source: ClioTexte


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ÊTRE RICHE OU ÊTRE CHICHE 


À chaque fois que je lis le récit du jeune homme riche, je suis arrêtée par cet ordre de Jésus: «il te manque une chose: va, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres et tu auras un trésor dans le ciel; puis viens et suis-moi» (Marc 10, 21). Pour plaire au Seigneur et être digne de le suivre, dois-je liquider tous mes biens, dois-je faire voeu de pauvreté? Ces paroles de Jésus qui me hantent et m'enlèvent ma paix me concernent-elles?

D'autant plus que je dois garder de l'argent pour mes enfants qui font encore des études.

Les paroles de Jésus vous troublent certainement parce que vous les isolez de leur contexte, de la Bible tout entière. L'Écriture contient en effet des affirmations prouvant clairement que l'ordre donné au jeune homme riche n'est pas la règle pour tous.

Pensez d'abord aux reproches cinglants que Pierre adresse à Ananias (Actes 5, 3 et 4): cet homme, après tout généreux, a trompé l'église faisant croire qu'il avait déposé devant eux tout le produit de la vente de son champ alors qu'il en avait retenu une partie: «si le champ n'eût pas été vendu, déclare l'apôtre, ne te restait-il pas? et après qu'il a été vendu, le prix n'était-il pas à ta disposition?» Autrement dit, rien ne t'obligeait à vendre ton champ ou à apporter toute la somme à l'église. C'est donc clair: il n'y a pas obligation à renoncer à tous ses biens puisque dans l'Ancienne Alliance Dieu ne réclamait à ses fidèles que la dîme de leur revenu; puisque l'apôtre, dans la nouvelle alliance, mentionnait seulement le «superflu» dont il faut savoir se dessaisir.


Paul ajoute un autre motif qu'on pourrait exprimer ainsi: «il serait peu sage pour un chrétien de se mettre sur la paille en distribuant tout son avoir, obligeant ensuite les autres à lui porter secours et à se charger du soin de sa famille. S'adressant aux chrétiens de Corinthe au sujet de la collecte faite en faveur des frères de Judée, Paul déclare en effet: «il s'agit non de vous exposer à la détresse pour soulager les autres, mais de suivre une règle d'égalité... Dans les circonstances présentes, votre «superflu» pourvoira à leurs besoins» (2 Cor. 8, 13).

C'est donc le «superflu» que je devrais donner, mais il sera d'autant plus important que je consentirai à mener une vie qui ne soit pas fastueuse. Donc pas de désirs immodérés. Que Dieu me garde d'être parmi les insatiables qui courent après la fortune ou parmi les mondains qui tiennent à mener joyeuse et brillante vie. Imitons l'apôtre qui avait «appris à être content de l'état où il se trouvait» (Phil. 4,11).

Sommes-nous tenus de faire voeu de pauvreté? Attention aux grandes idées généreuses! L'auteur des Proverbes me paraît sage lorsqu'il dit à Dieu: «Ne me donne ni pauvreté, ni richesse... de peur que dans l'abondance je ne te renie ou que dans la pauvreté je ne dérobe et ne m'attaque au nom de mon Dieu» (Prov. 30, 8-9).


Une question se pose ici: pourquoi Jésus a-t-il ordonné à ce chef de vendre tous ses biens en faveur des pauvres de la contrée? Sans doute pour deux raisons: possédant de «grands biens», trop grands pour lui tout seul face à la misère qui l'entoure, il prouve son attachement aux richesses et sa coupable indifférence à l'égard des démunis en gardant égoïstement pour lui son énorme superflu; il est plus probable que Jésus, par cet ordre, veut éclairer ce garçon qui s'illusionne en lui prouvant qu'il est incapable de réaliser même la «bonne» chose qui lui manque pour hériter la vie éternelle (Mat. 19, 16-20). Il n'y a aucun espoir sur le chemin des oeuvres. Le jeune s'en est aperçu lui qui s'éloigna, tout triste.

Je souhaite que vous soyez apaisée, ayant l'assurance et la preuve que vous êtes réellement détachée des richesses. Souvenez-vous que «Dieu aime celui qui donne avec joie» et que «quiconque sème abondamment moissonnera abondamment» (2 Cor. 9, 6-7). Ces paroles stimuleront votre générosité.


André Adoul



©  AVÈNEMENT Mars 1994 No 69


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LES BILLETS DE 200 EUROS OU PLUS SERONT DOTÉS DE MOUCHARDS ÉLECTRONIQUES  


Mais l'euro sera-t-il mouchard? C'est la perspective que laisse entrevoir le service d'information EE Times citant des sources confidentielles à la Banque centrale européenne

(BCE). Les autorités monétaires européennes envisageraient de doter, d'ici 2005, chaque billet de 200 euros et plus d'un identifiant électronique par radiofréquence (radio frequency identification). Un porte-parole de la BCE à Francfort aurait, sous le couvert de l'anonymat, confirmé cette information sans révéler de détails sur la technologie qui serait utilisée. Au moins deux fabricants de semi-conducteurs (Philips, Infineon) ont confié être au courant des projets de la BCE, mais se sont dit astreints au silence en vertu de règles de non divulgation.

Il suffirait d'incorporer aux billets un semi-conducteur flexible émettant un signal en radio fréquence, du type de ceux utilisés dans les magasins pour éviter le vol à l'étalage (livres, disques compacts, DVD et bandes vidéo). Le semi-conducteur contiendrait un numéro de série et d'autres informations captées par divers dispositifs «récepteurs», mais on évoque la possibilité qu'il soit réinscriptible, sans que l'on sache quelles autres informations ou données il pourrait contenir.

Produit en masse, un tel dispositif ajouterait environ 0,25 ¬ au coût de fabrication des billets, raison pour laquelle on en réserverait l'utilisation aux coupures de 200 euros et plus.

Les billets «émetteurs» réduiraient de beaucoup les risques de contrefaçon. De plus, des «compte-billets» électroniques (récepteurs, calculateurs) pourraient contrôler le nombre exact de billets dans une liasse sans intervention mécanique ou humaine, ou encore exécuter en temps réel un bilan caisse. Il deviendrait impossible à des ravisseurs d'exiger une rançon en billets aux numéros de série non consécutifs et non marqués sans que les billets qu'ils reçoivent ne puissent être rapidement retracés. On pourrait également suivre à la trace le produit de transactions illégales, et ce à l'échelle internationale.

Mais, car il y a un grand mais en cette ère de surveillance tous azimuts, il serait également possible de contrôler abusivement les dépenses et échanges de comptant, de savoir que le billet que je retire aujourd'hui d'un guichet automatique à Paris se retrouve le lendemain à Amsterdam dans une transaction douteuse, et qu'on vienne me demander si, par hasard...

Et surtout ne croyons pas que ce projet de billet de banque mouchard se limitera à l'euro. Il pourrait se réaliser plus tôt que l'on pense dans d'autres dénominations... Ne restera plus qu'à faire contre mauvaise fortune bon coeur.


- EE Times : Euro bank notes to embed RFID chips by 2005:

http://www.eetimes.com/story/OEG20011219S0016

- Banque centrale européenne: http://www.ecb.int/

(Chroniques de Cybérie) ajouté le 15/1/2002

©  Voxdei- infos Point Final - 15/01/2001

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