Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

Archéologie

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Des fouilles particulières en Israël

Pour la première fois on a trouvé un lieu de refuge du temps des Hasmonéens. L'installation a été trouvée dans un site archéologique dans la région de Pisgat Zeev, près de Jérusalem. Les archéologues ont découvert, sous l'escalier d'une maison datant de l'époque du deuxième Temple, un passage souterrain, serpentant et creusé dans le rocher, qui aboutit dans une grotte taillée au ciseau. Elle avait sûrement servi de cachette. Parmi les trouvailles, on relève des tessons en argile sur lesquels figurent, à l'encre, en hébreu et en araméen, des listes de produits agronomiques, par ex.: dattes, huile, vin acidulé, etc.. Les archéologues sont convaincus qu'il s'y trouvait une ferme et que ses habitants se sont creusé ce passage souterrain pour des raisons de sécurité pendant la révolte des Hasmonéens. (ZL)

© Nouvelles d'Israël Octobre 1991


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Du haschich antique

Le plus vieux médicament du monde a été découvert au début du mois de juin en Israël, lors de fouilles archéologiques, près de Beit Shemesh. Des archéologues ont en effet trouvé le squelette d'une jeune fille d'environ 14 ans, morte en couches au quatrième siècle après Jésus-Christ, à la période byzantine. Son ventre était recouvert d'un mélange de haschich qui servait probablement à apaiser ses douleurs pendant l'accouchement.

Des archéologues éminents ont souligné que l'emploi de drogues comme médicament est attesté depuis longtemps par la littérature historique, mais que c'est la première fois que cette information est confirmée par une découverte archéologique.

La jeune parturiente a été trouvée avec 40 autres squelettes dans un caveau familial. Il s'est avéré qu'elle est décédée pendant son accouchement et que le foetus est resté en elle. Le mélange de haschich mais aussi d'herbes et de fruits a très probablement été appliqué sur son ventre pour apaiser les douleurs de l'accouchement. Mais le traitement fut sans résultat et le foetus resta dans le ventre de sa mère. On retrouva en effet son squelette dans celui de la jeune fille.

Les chercheurs affirment que de tels mélanges de haschich furent utilisés jusqu'au 19ème siècle pour accélérer le travail et apaiser les douleurs. Le prof. Raffael Meschulam, de l'Université hébraïque, qui a identifié le haschich au moyen d'analyses chimiques, a constaté que ce mélange convenait effectivement à cet usage. Il a même déclaré qu'on utilise encore aujourd'hui un semblable mélange, mais synthétique, pour calmer les crises de vomissements des cancéreux qui subissent une chimiothérapie. (ZL)

© Nouvelles d'Israël 08 / 1992


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En Syrie découverte d'une figurine représentant un cheval domestiqué 1993

La découverte en Syrie, d'une figurine représentant un cheval domestiqué (museau troué, crinière brossée) bouleverse les archéologues du monde entier.

Daté, estime-t-on, de 2300 avant Jésus-Christ, l'objet prouve que le cheval a été domestiqué beaucoup (500 ans) plutôt que les historiens ne l'imaginaient.

Dans la Bible, la première allusion au cavalier et donc au cheval «conquête de l'homme» apparaît en Genèse 49: 17

«Dan sera un serpent sur le chemin, Une vipère sur le sentier, Mordant les talons du cheval, Pour que le cavalier tombe à la renverse. (Genèse 49:17, LSg).»

© L'Avènement - Tous droits réservés pour tous pays Février 1993 No 56


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L'homme de Neandertal parlait . La Bible a quand même raison

On vient de découvrir que l'homme de Neandertal savait parler. Il y a 400.000 ans, l'homme avait déjà un organe phonateur; cette découverte a été faite par Michelle Balow, de la Duke University à Durham (Caroline du Nord), aux Etats-Unis.

Avec son équipe de chercheurs, elle a étudié plusieurs crânes fossiles. Sa conclusion est formelle: «Le nervus hypoglossus est une des structures anatomiques trop longtemps négligées. Il donne cependant de précieuses indications quant à l'évolution de la parole». Ce nerf commande les nombreux muscles de la langue. Le canal par lequel il pénètre dans la bouche avait chez ces hommes préhistoriques la même forme que chez nous.

( B.Z . 28.4.1998)

Il est intéressant de voir comment on continue à faire confiance à la théorie de l'évolution, malgré les nombreux obstacles auxquels elle ne cesse de se heurter. Ainsi, on parle de l'évolution de la parole en termes de centaines de milliers d'années. Mais des découvertes comme celle que nous venons de citer établissent involontairement que la Bible a raison quand elle affirme que Dieu est le Créateur: «Le Seigneur, l'Éternel m'a donné le langage» (Ésaïe 50, 4).N.L.

 © Appel de Minuit  Août 1998


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Manuscrits hébraïques dans les Açores

Au début mai, on a trouvé dans une caverne des Açores des manuscrits hébraïques sur parchemin, manifestement des livres de la Thora. Les Açores sont situées dans l'Atlantique, au large du Portugal, auquel elles appartiennent.

Il n'est pas possible de préciser déjà quand ils ont été écrits. Cette supposition a été avancée dans la presse portugaise: il s'agirait de livres de la Thora ayant servi, à partir du 16e siècle, à des juifs portugais contraints de se faire baptiser. Ces manuscrits ont été découverts par des élèves qui jouaient dans une caverne située sur la rive nord de l'île Sao Miguel. Les enfants n'ont pas compris quelle était la valeur de ces écrits, et ils en ont brûlé une partie. Plus tard, ces rouleaux, d'une longueur de dix mètres environ, ont été remis à la bibliothèque nationale de la capitale de l'île.

D'autres traces de vie humaine ont été trouvées dans ce même site. Des bancs disposés en cercle et faits de pierre et d'argile ont conduit les chercheurs portugais à conclure que la caverne avait nécessairement servi aux juifs d'alors comme lieu de prière secret. Il est manifeste que les juifs, après leur exclusion du Portugal en 1497, se sont rendus sur l'île. 

Ces juifs obligés de se faire baptiser étaient des gens qui étaient passés au christianisme par crainte de l'Inquisition et des persécutions; mais secrètement, ils restaient attachés aux commandements judaïques. L'Église chrétienne du Portugal et d'Espagne a envoyé des inquisiteurs à la recherche de ces Juifs fidèles à leur foi. Leur capture signifiait des tortures et la mort sur le bûcher. Dans les archives nationales de Lisbonne se trouvent des milliers d'actes de procès d'inquisition.

© Nouvelles d'Israël 08 / 1997


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Les monuments du défi à Dieu... ou des mains jointes vers le ciel

Que la «révélation primitive» ait été ou non conservée, déformée ou partiellement retrouvée dans diverses civilisations, un fait demeure semble-t-il constant: à quelque communauté qu'il appartienne, l'homme des anciens âges est religieux: j'admet qu'à son destin préside une puissance supérieure, du haut des cieux.

Dès lors, une idée obsède: comment approcher ce Maître tout-puissant et au besoin comment lui forcer la main? La prière est certes un recours. Tous en usent peu ou prou. Mais beaucoup cherchent avec des moyens matériels, qu'ils considèrent comme plus sûrs, parce que concrets, à forcer le ciel. Et l'on verra un peu partout dans le monde, en Mésopotamie, en Égypte, au Mexique ou ailleurs, se dresser de gigantesques monuments, conçus, avec des sentiments divers d'imploration ou de défi, par l'humanité chétive dans son élan vers l'absolu divin.

Parfois, c'est un orgueil démesuré qui inspirera ces constructions surhumaines: l'homme, dans son désir d'égaler Dieu, se construira pour lui-même un mausolée montant jusqu'aux nuées.

D'autres fois, c'est dans le but de communiquer avec la divinité, soit en s'élevant eux-mêmes jusqu'à elle, soit en essayant de la faire descendre jusqu'à eux, que les hommes risqueront de telles entreprises.

«Faisons-nous une ville et une tour dont le sommet troue les cieux», disent dans la GENÈSE les hommes du pays de Shinéar (mot akkadien qui désigne la Mésopotamie, assimilée ensuite à la Babylonie). Et aussitôt, ils se mettent à l'ouvrage, car ils sont bien décidés à faire front et à s'opposer à Dieu lui-même si, par hasard, il décidait d'anéantir une deuxième fois l'humanité par un déluge. La tour avait été prévue si haute que les eaux ne pourraient jamais la recouvrir. Ce fut la «Tour de Babel».

Où se trouvait-elle? À quoi ressemblait-elle? Son nom même le suggère, et l'archéologie apporte une confirmation: l'ombre de la géante et célèbre ziggourat de Babylone est projetée dans la tradition biblique. Les ziggourats chaldéennes et babyloniennes étaient des pyramides à degrés, dont chaque étage (il y en avait souvent sept) se trouvait peint d'une couleur différente. Comme le précise la Bible, là «Tour de Babel» était construite en briques jointes par du bitume.

Ce type de bâtiment se rencontre partout en Mésopotamie: à Ur, à Uruk, à Eridu, à Kish ou à Harann. Il remonte à l'aurore de l'histoire. On pense que c'est aussi pour se soustraire aux eaux que, au 4. millénaire avant J. C., les Sumériens dressèrent leurs sanctuaires sur de hautes terrasses.

On a supposé également que ce peuple, originaire d'un pays montagneux, avait l'habitude d'honorer les dieux sur les sommets. En s'installant dans la plaine de Mésopotamie, il aurait souhaité recréer les conditions de jadis. Une autre théorie veut que ces pyramides, de plus de 90 mètres de haut, soient encore des observatoires qui permettaient de contempler à loisir les astres. Ceci n'exclut pas cela: les astres sont souvent des dieux. On a même dit que, dans leur désir d'échapper aux moustiques et aux nuits étouffantes de la plaine. Quelques prêtres, avides de fraîcheur et de confort, avaient ordonné la construction de ces luxueuses cellules!


AUJOURD'HUI A BABYLONE: UN TROU BÉANT

La ziggourat de Babylone était comme les autres, surmontée d'un temple à la divinité, étape intermédiaire pour contempler le ciel et percer ses insondables secrets, Xerxès, en 476 av. J.-C., la fit détruire. Quelques années plus tard, Alexandre le Grand ordonne d'évacuer les décombres, puis de tenter la reconstruction. Mais, après des mois de travail, des milliers d'ouvriers ne purent même pas achever la tâche colossale de déblaiement. Pendant des siècles ce ne fut qu'une ruine que les habitants du voisinage exploitèrent comme une «carrière de briques».

Aujourd'hui la «Tour de Babel des archéologues n'est plus qu'un vaste trou béant où stagnent le eaux de l'Euphrate tout proche.

Témoignage d'une malédiction su cet ouvrage orgueilleux que les auteurs de la GENÈSE donner pour avoir été construit par les hommes afin d'échapper à ton châtiment divin.


EN ÉGYPTE: AVANT TOUT, DES TOMBEAUX

Les premiers pharaons se contentèrent de simples sépultures souterraines, les mastabas. Mais bientôt, dès le IIIe millénaire, le roi Diéser se fit construire, par son premier ministre et architecte, lmhotep, un tombeau plus somptueux: pyramide à quatre degrés, qui s'élevait solitaire. L'édifice ne tarda pas à paraître encore trop modeste: on ajouta deux degrés pour atteindre 60 mètres de hauteur.

Deux siècles plus tard, la pyramide de Chéops, sans degrés cette fois, fut érigée, toujours plus haute, pour abriter la dépouille embaumée d'un pharaon divinisé qui se voulait Dieu lui-même. Puis ce fut la Grande Pyramide, qui dresse jusqu'à 201 mètres de hauteur sa fantastique silhouette triangulaire.

On a souvent voulu prouver que les pyramides n'étaient pas que des tombeaux: elles deviennent les dépôts d'une sagesse secrète, d'une science mathématique compliquée, ou même des rapports prophétiques sur tout l'avenir du monde. Pour l'archéologue, les pyramides égyptiennes n'ont jamais été que des tombeaux gigantesques. Mais rien ne s'oppose à ce qu'on y rêve de tout cela et même à ce qu'on les considère ou comme un tremplin vers le ciel ou comme de formidables déversoirs de ses bienfaits, qui en force la source en leurs sommets. 

À des milliers de kilomètres de là, sur le continent américain, surgissent d'autres pyramides, celles du Mexique: Teotihuacan (environ 1000 av. J.-C.) par exemple, et les pyramides mayas de Palenque ou de Chichén-ltzà.

Elles diffèrent nettement des constructions égyptiennes qu'elles rappellent. Ce ne sont qu'exceptionnellement des tombes, mais surtout des plates-formes pour les temples des dieux; plus proches donc, en ce sens, des ziggourats mésopotamiennes. Ces pyramides sont toutes à degrés et il y en a des milliers au Mexique, alors qu'on n'en connaît qu'un nombre limité en Égypte.


AU MEXIQUE LA «TOUR DE BABEL» EUT UNE SOEUR

On est encore plus troublé lorsqu'on lit la légende mexicaine, curieux écho qui n'échappera pas aux lecteurs de la Bible:

«Avant le Déluge, qui eut lieu 4800 ans après la création, le pays était habité par des géants. Tous ceux qui survécurent forant transformés en poissons, à l'exception de sept d'entra eux qui se réfugièrent dans les cavernes. Lorsque les eaux se retirèrent, l'un des géants, Xelhua, surnommé l'architecte, se rendit à Cholollan. Là, an mémoire du mont Tlaloc qui les avait abrités, lui et sas six frères, il édifia une butte artificielle en forme de pyramide. Les dieux contemplèrent avec colère cet édifice dont le sommet devait atteindre les nuages. Irrités de l'entreprise audacieuse de Xelhua, ils lancèrent le feu du ciel sur la pyramide...» L'analogie avec le Déluge de la GENÈSE et avec la construction de la «Tour de Babel» ne fait qu'ajouter à la parenté entre les ziggourats et les pyramides mexicaines. Ont-elles une origine commune? Les historiens ne le pensent pas.

Ainsi voit-on surgir un peu partout ces monuments sacrés, cathédrales de l'Antiquité, mais entre eux nul lien apparent. Il en est un pourtant: «Au 3e millénaire, écrit M. Parrot, l'humanité marchait encore à tâtons, mais déjà ses mains se refermaient dans le geste de la prière et ses yeux avaient, d'instinct, cherché le ciel.»


M. -C. HALPERN

© En ce temps-là, la Bible No 6 page II-III


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Squelettes

Cela ne pouvait se produire qu'en Israël. Pendant tout le mois de janvier, le pays tout entier s'est animé pour une affaire de squelettes.

Tout a commencé avec le projet de construction d'un échangeur routier à plusieurs niveaux dans la périphérie nord de Jérusalem. Cet échangeur devrait permettre de désengorger le trafic dans le quartier nord de Jérusalem, Pisgat Zeev et Neve Ya'akov. Les dizaines de milliers de banlieusards qui se rendent à leur lieu de travail dans le centre-ville sont bloqués tous les matins par des embouteillages à ce carrefour. Or, les travaux de terrassement ont permis de mettre au jour sept tombes juives datant de l'époque du second Temple. La nouvelle de cette découverte a attiré immédiatement les citoyens ultra-orthodoxes sur les lieux, où ils purent constater qu'il s'agissait bien d'un cimetière. C'est là que les problèmes commencèrent.

La halakha interdit formellement qu'on profane un cimetière ou qu'on utilise cet emplacement à d'autres fins. Il est sacrilège de déranger le repos éternel des personnes ensevelies à cet endroit jusqu'à leur résurrection. Il est toutefois possible de faire une exception pour les ossements de personnes ensevelies à l'étranger: leurs restes peuvent être ramenés en Israël, s'il peut être prouvé qu'elles ont manifesté effectivement de leur vivant la volonté d'être enterrées en Terre sainte. Invoquant les fondements de la halakha, les ultra-orthodoxes ont exigé l'arrêt immédiat des travaux et la modification du tracé de la route. La mairie de Jérusalem et les archéologues qui ont procédé à la fouille des sépultures ont rejeté ces demandes, parce qu'un déplacement de la route ne résoudrait pas les problèmes.

Selon les archéologues, le nord de Jérusalem n'est qu'un immense cimetière juif. On mettrait forcément au jour de nouvelles sépultures, même si l'on modifiait le tracé de la route. La mairie de la ville, quant à elle, fait valoir deux autres arguments pour ne pas accéder à la demande des orthodoxes: d'une part, les coûts trop élevés générés par une modification du tracé de la route; d'autre part, les problèmes de circulation pour les citoyens de la périphérie nord de la ville, problèmes qui seraient occasionnés par un retard dans la réalisation du projet. Mais, le débat ne s'est pas limité aux autorités.

Les orthodoxes qui sont déterminés à poursuivre la lutte ont organisé des manifestations de masse sur le chantier. 30.000personnes, des hommes en manteaux et chapeaux noirs, ont manifesté leur intention de faire rempart de leur corps contre les travaux d'excavation des tombes. Cette menace, ajoutée à un temps orageux, a interrompu, temporairement, les travaux. Quant aux hommes politiques, ils ont profité de cette accalmie pour tenter de trouver un compromis. Toutefois, il n'a pas fallu longtemps pour que Jérusalem se transforme en véritable champ de bataille lorsque les orthodoxes découvrirent que les archéologues avaient mis au jour et détruit d'autres cavernes funéraires sous les remparts de la vieille ville, à proximité du projet Mamilla. Les ossements trouvés sont ceux de chrétiens massacrés en 614 apr. J.-C., au moment de la prise de Jérusalem par les Perses. Les ultra-orthodoxes affirment qu'il est possible que des Juifs aient été ensevelis là aussi. Afin d'éviter un affrontement avec les fanatiques, les archéologues sont venus en catimini à 3 heures du matin, déplacer les ossements des cavernes funéraires vers un autre endroit. Les opérations se sont déroulées sous contrôle de la police et étaient achevées avant même que les piétistes ne puissent l'empêcher.

Cependant, leur réaction fut violente: des centaines de personnes ont envahi les rues, bouté le feu aux poubelles, incendié des voitures et bloqué les artères principales du centre-ville. Les émeutes ont duré deux jours et la police a été contrainte de tirer des balles en caoutchouc sur les manifestants. À la suite de ces troubles, le débat sur le repos des morts a gagné le monde politique. Le gouvernement, au bord de la crise, a convoqué une commission ministérielle extraordinaire chargée de trouver un compromis sur le tracé tant controversé de la route. Toutes les solutions proposées se heurtent à un mur de refus. La population séculaire rejette toutes les propositions qui ressemblent à une capitulation face aux revendications des religieux. Les orthodoxes, pour leur part, ne veulent accepter aucun compromis qui comporterait une quelconque violation des sépultures. Bref, Jérusalem bouillonne de toutes parts, comme une marmite à pression qui serait prête à exploser. Seuls les morts reposent en paix, pour le moment.

© Nouvelles d'Israël  03 / 1993


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Un chèque qui date de 900 ans

Penser que les chèques sont un phénomène de notre temps, c'est se tromper lourdement. Ainsi, en juin dernier, on a pu voir au Musée d'Israël, à Jérusalem, un chèque vieux de 900 ans. Ce mandat de paiement sur papier avait été expédié par Abu-Zikari Jehuda Ben Joseph, un Cohanite, qui avait vécu en Égypte au 12e siècle, selon des chercheurs, ce genre d'écrit était un mode de paiement très répandu, et cela afin d'éviter les vols d'argent liquide.

Dans le coin supérieur gauche du chèque figure, en chiffres, la somme à payer. Suit alors la mention: La personne dont le nom est indiqué doit payer la somme de 100 dinars (écrit en arabe et en hébreu) à celui qui se verra présenter ce document. Dans la partie inférieure, il y a la date ainsi que celle de l'émission du chèque. Au milieu du document figure le mot «Vérité», montrant ainsi que le destinataire du chèque doit se servir du document honnêtement.

© Nouvelles d'Israël 08 / 1997


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Une citerne vieille de plusieurs milliers d'années

Découverte sensationnelle:

Une citerne vieille de plusieurs milliers d'années, la plus ancienne du monde selon l'opinion des spécialistes, a été découverte il y a peu dans la mer d'Atlit. 

Elle a été mise à jour par les collaborateurs de l'administration de la protection des monuments historiques, alors occupés à faire des fouilles à la recherche d'une ancienne agglomération aujourd'hui située au fond de la mer. À l'époque, il y a quelque 5000 ans, l'agglomération se trouvait sur terre ferme, à env. 400 m de la côte actuelle. Ses habitants creusèrent la citerne afin de disposer en tout temps d'eau de source fraîche. Avec le temps, toutefois, le niveau de la mer se mit à monter de sorte que l'eau de mer finit par pénétrer jusqu'au fond du puits, rendant l'eau douce de ce dernier impropre à la consommation. À partir de ce moment-là, le lieu ne servit plus que de décharge destinée à recevoir toutes sortes de restes de nourriture et même des objets d'usage courant en silex. Bien plus tard, l'agglomération disparut sous les flots de la mer qui, toutefois, laissa intacts tant les bâtiments que la citerne elle-même.

Selon l'estimation des archéologues qui ont mis à jour l'agglomération, environ 30 familles vivaient dans ce lieu, se consacrant entre autres à la culture des céréales.

© Nouvelles d'Israël 01 / 1991


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