Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

Archéologie

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Tombeau du Christ localisé ? (le)

Lors d'une conférence à l'Université de Hartford (USA), le professeur anglais Martin Biddle a mentionné son espoir de découvrir l'emplacement exact du tombeau du Christ, dans le cadre de ses prochains travaux de restauration de l'église du tombeau à Jérusalem.

Il ne serait pas surpris de découvrir des inscriptions attestant que le corps de Jésus a été déposé, après sa crucifixion, sur le rocher où l'église est construite. Ce rocher sera examiné pour la première fois depuis plusieurs siècles.

L'église du tombeau a été érigée en 325 après J.-C. sur le lieu d'un temple romain détruit. La basilique se trouve sur une colline rocheuse. En 1927, un tremblement de terre avait endommagé ce qu'on nomme la «petite maison», construite à l'intérieur de l'église sur le rocher. Elle doit être restaurée prochainement, en étant d'abord déconstruite minutieusement, pierre par pierre.

Le professeur Biddle se dit impatient à l'idée de découvrir peut-être la plaque de marbre qui scellait le tombeau du Christ. Il s'interroge en particulier au sujet des allégations de l'historien de l'Eglise Eusèbe, qui avait affirmé avec assurance, au quatrième siècle, que l'emplacement de la tombe de Jésus-Christ se trouvait là. Ce dernier avait visité l'endroit après la destruction du temple romain et rapporté que le tombeau avait été recouvert de terre et de plâtre.

Biddle considère l'église du tombeau comme l'emplacement le plus probable du tombeau du Christ. C'est le lieu qui correspond le mieux à la description biblique de Golgotha et du tombeau d'un homme aisé comme le décrit l'Évangile. L'église renferme même une pierre ronde semblable à celle qui fermait l'entrée du tombeau et qui avait été roulée par l'ange à la résurrection du Christ. (Idea)

© L'Avènement - Tous droits réservés pour tous pays Mars 1997 No 105


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Un professeur suisse analyse l'âge des manuscrits archivés

Dans cinq mois environ, on apprendra l'âge exact des manuscrits trouvés à Qumran dans les années 40. La détermination précise de leur âge a été rendue possible, un professeur de l'ETH de Zurich désirant rester anonyme ayant analysé au début de juillet les manuscrits en recourant à la méthode du C14. L'examen que le professeur suisse effectue est le premier d'une longue série de tests ayant cours à Zurich en ce moment.

Le professeur Eleazar Soknik qui a fait l'acquisition des premiers manuscrits en 1947 a propagé à l'époque la thèse que ces rouleaux avaient été rédigés entre le dernier siècle avant J.C. et le premier siècle après J.C. Des hommes de science chrétiens qui ont suivi les travaux de recherche de Soknik ont prétendu que ses estimations ne s'étaient basées que sur la bande d'étoffe enveloppant les rouleaux et ont prié de procéder à une analyse du parchemin lui-même.

Une telle analyse effectuée en Israël exige qu'une partie du parchemin soit retranchée, ce qui équivaut à l'endommagement des manuscrits. En Suisse par contre, on dispose d'un appareil permettant d'analyser des portions de parchemin de 3 mm déjà. C'est la raison pour laquelle l'expert suisse a été chargé de procéder à l'analyse dans son pays. Il a prélevé en Israël 20 échantillons de bordures de 20 manuscrits et les a amenés en Suisse.

Cette méthode va permettre de définir l'âge des manuscrits avec une précision de jusqu'à 23 ans. Les résultats dégagés permettront de plus de renseigner avec exactitude sur la période de rédaction des manuscrits chrétiens les plus anciens ou sur le Nouveau Testament. Z. L. 

© Nouvelles d'Israël Septembre 1990


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Une barque de pêche de l'époque du Christ

Une barque de pêche de l'époque du Christ va enfin être exposée au musée. Durant 9 ans elle a subi un traitement chimique destiné à protéger le bois. L'embarcation (8,2 x 2,3 m) a été découverte en 1986 par deux frères, pêcheurs du kibboutz Ginosar, sur la rive du lac où, selon la Bible, Jésus marcha sur les eaux.

D'autre part, des archéologues croates ont mis à jour, dans le Sud de la Croatie, un temple antique et dix statues monumentales en marbre blanc, datant du 1 er siècle.

Enfin un sanctuaire de Vénus a été mis à jour près de la ville de Metkovic, où est située l'antique Narone.

© L'Avènement - Tous droits réservés pour tous pays Août-septembre 1995


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La Via Dolorosa aujourd'hui

L'archéologue Dan Dahat, célèbre par ses fouilles très réussies aux environs du Mur des Lamentations, entre autres par sa découverte du tunnel Hasmonéen vieux de 2 000 ans, s'est vu encerclé soudainement par un groupe de musulmans lançant des pierres et des bouteilles. C'est au moment où il creusait un trou (1 mètre sur 2) à la Via Dolorosa pour rejoindre le vieux canal d'eau souterrain (80 m de long) que le Mufti, Sheik Mohamed Jamal Rifai, invita les musulmans par hauts parleurs à: «massacrer les Juifs voulant conquérir le Mont du Temple». L'intervention de la police et des militaires munis de gaz lacrymogènes fut nécessaire, et le Ministre de la religion S. Hammer, aussitôt sur place, ordonna un arrêt des travaux afin de rétablir l'ordre. Entre-temps, au cours des discussions avec le WAQF (Conseil culturel musulman) il s'avéra que la Via Dolorosa ne faisait pas partie du territoire des musulmans. «Les musulmans veulent à tout prix empêcher que les racines historiques juives de cette ville soient découvertes», estiment certains observateurs en considération des destructions multipliées des traces historiques juives par les musulmans.  

© Nouvelles d'Israël Octobre 1988


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23 mammouths fossilisés - Au Nord-est de la Sibérie 1995

Une équipe d'archéologues a retrouvé les restes fossilisés de 23 mammouths nains sur l'île de Wrangel, au Nord-est de la Sibérie. Alors que l'on croyait l'espèce disparue depuis 10 000 ans, des expertises ont démontré que ces fossiles avaient entre 3 700 et 7 000 ans. Ce fait amène les archéologues russes à penser qu'en fin de compte, la disparition de ces animaux préhistoriques seraient due à une chasse intensive par l'homme plutôt qu'à des changements climatiques

© L'Avènement - Tous droits réservés pour tous pays Mars 1995 No 81


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Des ancres antiques

À proximité du kibboutz Ein Gedi, au bord de la Mer Morte, on a découvert trois antiques ancres de pierre qui semblent remonter à l'époque des successeurs d'Alexandre le Grand. Deux d'entre elles étaient encore attachées à leurs câbles de fixation originaux. Des tests effectués sur ceux-ci au moyen de la méthode du radiocarbone au laboratoire de datation de l'Institut Weizmann de Rehovot ont révélé que leur âge était compris entre 2150 et 2350 ans.

M. Gideon Hadass, l'archéologue qui a découvert les ancres, estime qu'il s'agit de restes d'une bataille navale qui se déroula sur la Mer Morte en 312 avant notre ère.

Le successeur d'Alexandre le Grand, le stratège Antigone Monophtalmos, tenta cette année-là d'acquérir la maîtrise du trésor d'asbeste de la Mer Morte. Il envoya à cet effet des troupes dans la région, mais les batailles terrestres et navales se terminèrent par une défaite pour son armée.

Le fait que les câbles de fixation se soient conservés pendant plus de deux millénaires est probablement à attribuer à la forte salinité de la Mer Morte, qui ralentit fortement le processus naturel de putréfaction.

© Nouvelles d'Israël Avril 1990


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Archéologie en Israël

La police israélienne a dévoilé le mystérieux vol d'antiquités, qui, jadis, a remué le pays entier. Lors des fouilles à Beth Shean, une splendide mosaïque y avait été volée il y a deux ans. Cette mosaïque, d'une valeur estimée à plusieurs millions de dollars, fut déterrée et disparut. Les détectives de la police ont fait part de leur crainte que ce vol ait été commandité par un collectionneur d'antiquités et qu'il n'existe pour ainsi dire aucune chance de la retrouver. La police a annoncé, dans la dernière semaine d'avril, que l'objet a été récupéré. Le voleur, un habitant de Beth Shean, qui avait participé aux fouilles, n'a apparemment pas trouvé d'acheteur. Elle se trouvait encore dans sa maison, cachée dans un sac à dos, en pièces, mais en bon état.

Le squelette d'un soldat de l'armée de Napoléon a été découvert lors de fouilles à Akko. Les archéologues ont trouvé des restes de l'uniforme autour du squelette. On a pu reconnaître le symbole de la République française ainsi que l'unité du soldat sur les boutons de l'habit. La dépouille mortelle du militaire a été trouvée dans une profonde tranchée de fortification qui entourait la ville d'Akko en 1799, au temps du siège de Napoléon. Le soldat est manifestement tombé des murs de la ville lors d'un assaut. (ZL)

© Nouvelles d'Israël Juillet 1991

L'avenir du passé (les dinosaures)

Après les Extra-Terrestres, les dinosaures se vendent bien

En octobre sortira, en Suisse et en France, le film de Steven Spielberg, Jurassic Park», dont le lancement aurait coûté 90 millions de dollars aux États-Unis et qui est à l'origine d'une «dinomania» effrénée. L'exploitation de ce thème mythique n'a pourtant pas attendu cette réalisation: le dragon à gueule fumante de la légende allemande Siegfried (1876) et le fameux monstre du Loch Ness en témoignent. Le marketing, bien sûr, en amplifie l'impact: livres illustrés, jouets, maquettes, friandises, T-shirts, timbres, pin's, etc. jusqu'au très sérieux Bureau de Recherches géologiques et minières français (BRGM) qui n'hésite pas à mettre en scène, dans ses albums BD de vulgarisation scientifique, deux adorables «bakouzs», espèces de gentils dinosaures miniatures.

Mais que connaît-on de certain sur les dinosaures et quel est le sens profond de l'engouement qu'ils suscitent? 

Le mot dinosaure associe deux termes grecs: «deinos», c'est-à-dire terrible, et «sauros», lézard. En clair: terrible reptile. Les dinosaures devaient en être, en effet. Les premiers vestiges fossiles, d'impressionnantes dimensions, en furent découverts et décrits voilà plus d'un siècle et demi. On en recense à présent quelque 800 espèces marines, terrestres et aériennes, toutes depuis fort longtemps disparues, dont l'aire d'expansion fut mondiale. Leur fossilisation livre des squelettes, des oeufs et des empreintes (révélant l'amplitude de leurs pas) observables dans les grands musées d'histoire naturelle. La plupart de ces animaux étaient végétariens, les autres carnivores comme leur dentition permet de l'établir. Leur taille apparaît extrêmement diversifiée, du plus petit reptile de 2 à 3 kilos aux fameux Brontosaure et Diplodocus pouvant atteindre 35 m de long, 14 m de haut et un poids supérieur à 50tonnes (record inégalé dans le monde animal). La tête de ces mastodontes était pourtant proportionnellement minuscule puisque leur crâne possède une capacité cervicale inférieure à celle d'un mouton! C'est au cours des 20 dernières années que la plus grande quantité de dinosaures fossilisés, souvent entiers, a été découverte, notamment en Chine.

À la fin des années 70, on a trouvé, aux États-Unis, un gisement fossile d'oeufs, d'embryons et de jeunes dinosaures à divers stades de développement. D'intéressantes conclusions en ont été tirées. On ignore toutefois beaucoup de choses sur ces animaux énormes, par exemple la couleur et la texture de leur peau ou même leur comportement. Certains spécialistes prétendent voir dans les crocodiles, les iguanes ou les rhinocéros leurs derniers représentants. Quand on sait que plusieurs millions d'espèces animales terrestres n'ont pas été recensées et que des milliers s'éteignent chaque année, à combien peut-on estimer le nombre de celles qui disparaissent sans que nous ayons même connu leur existence? Ce n'est pas le cas des dinosaures, assez nombreux, assez gros, assez mondialement répartis pour avoir marqué leur présence de manière indélébile. 

On pourrait épiloguer sur la chronologie de celle-ci ainsi que sur la disparition massive de ces différentes espèces. Un fait est certain: aucun vestige humain fossilisé n'a été découvert dans les couches sédimentaires correspondantes. Ceci confirmerait bien qu'il s'agit là d'animaux «préhistoriques». Alors, pourquoi chercher à faire revivre un si lointain passé? Pourquoi commettre l'erreur de mêler l'homme à une faune terrifiante dont on ignore tant de choses?

Certains de nos contemporains aiment «se faire peur». C'est le mobile des amateurs de films d'épouvante. Ceux-ci leur permettent de cristalliser en un cauchemar éveillé, comme pour mieux s'en débarrasser, les craintes et les peurs réelles plus ou moins précises que crée en eux le monde actuel. Par ailleurs, devant la destruction progressive de la nature par les activités humaines, la «dinomania» exprime aussi, vraisemblablement, une certaine culpabilité écologique, un remords quant aux espèces actuelles en voie de disparition, comme le rhinocéros. On peut ajouter aussi le désir intérieur d'éternité et d'immortalité qui pousse à faire renaître des êtres d'un autre âge, comme si la mort n'existait plus. Enfin, et c'est probablement le plus grave, on retrouve la séduction inconsciente de la force aveugle, malfaisante et destructrice, d'origine occulte, désignée dans la Bible comme le Léviathan (Ps. 104, 26), ou crocodile, symbole de la puissance ennemie, voire de Satan lui-même.

Nous savons que Dieu est le Créateur. Mais devant les mystères qui demeurent, sans entrer dans le débat entre évolutionnistes et créationnistes, le mieux n'est-il pas de nous borner à reconnaître la Toute-puissance et la Toute science de Dieu? Évitons de céder aux sirènes à la mode. Plutôt que de nous attarder sur un passé relevant, sur bien des points, de l'hypothétique, préférons porter nos regards en avant, dans la perspective du rétablissement de «toutes choses» où «loups et agneaux paîtront ensemble, où le lion mangera du fourrage et où le serpent, mordant la poussière, ne fera plus ni mal, ni destruction» (Es. 65, 25, version Bible du Semeur).

Henri Gras

© L'Avènement - Tous droits réservés pour tous pays Octobre 1993 No 64


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Découverte d'une ancienne prière écrite pour le roi Hasmonéen Jannai

Un morceau des rouleaux d'écriture de Qumran, qui vient d'être déchiffré, contient une prière pour la prospérité du roi Hasmonéen Alexander Jannai. Ce fragment très rare des rouleaux d'écriture est à présent exposé dans le coffret contenant le livre, au musée d'Israël. Il contient notamment un psaume en hébreu. Les chercheurs insistent sur la rareté du fragment, car c'est la première fois qu'on parvient à attribuer à un morceau des rouleaux d'écriture une date précise et incontestée.

© Nouvelles d'Israël 03 / 1993


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Découverte d'une ancre antique

Une très vieille ancre remontant au début du christianisme a été découverte à Tiberias. Des fouilles avaient lieu sur le mont Bérénice, en vue de découvrir les ruines du château de cette ancienne princesse. Mais au lieu d'un château, les archéologues ont mis à jour une église byzantine. La grosse ancre se trouvait au milieu de cette église, qui fut probablement un lieu de pèlerinage pendant des centaines d'années. Les archéologues sont convaincus qu'il s'agit d'une pierre sainte ayant un rapport avec Jésus. On s'attend à présent à ce que l'endroit devienne un pôle d'attraction pour touristes et pèlerins chrétiens. (ZL)

© Nouvelles d'Israël 08 / 1992


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Des amphores vieilles de 2750 années

Israël: Sensationnelles découvertes archéologiques

Coup sur coup, deux importantes découvertes archéologiques ont été annoncées en Israël. Deux navires phéniciens – les seuls jamais trouvés – ont été mis au jour en Méditerranée. À Jérusalem, c'est une manufacture deux fois millénaire qui a été découverte.

Les deux navires phéniciens sont considérés comme les bateaux les plus anciens du monde trouvés au fond des mers. Les bateaux transportaient du vin de la Phénicie, le Liban actuel, vers l'Égypte lorsqu'ils ont fait naufrage dans une tempête il y a 2750 ans au large d'Ashkelon. Ils ont été découverts chargés d'amphores à 300 mètres de fond par l'océanographe Robert Ballard, l'homme qui avait retrouvé le Titanic, et l'archéologue Lawrence Stager de l'Université de Harvard. Les deux navires sont dans un état de conservation remarquable.

Par ailleurs, des archéologues ont mis au jour une manufacture vieille de 2000 ans sous l'actuelle Jérusalem, à proximité du Mur des Lamentations. Cette usine antique était utilisée pour fabriquer les outils destinés au Temple juif. Mercredi soir, l'un de ces archéologues a déclaré à la télévision israélienne que cette manufacture constituait la plus importante découverte de chambres antiques en Israël. / ats-ap-réd.

© Impartial 25 juin 1999


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