Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

Archéologie

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Récupération des rouleaux de la Thora

Cinquante anciens rouleaux de la Thora, qui avaient été découverts dans un pays arabe dont le nom n'a pas été révélé, sont enfin revenus en Israël après un long périple.

Les rouleaux fabriqués il y a plusieurs centaines d'années avec des peaux animales tannées appartenaient à une communauté juive de ce pays et avaient été cachés par les membres de cette communauté avant leur fuite en Israël.

Il y a environ un an, un antiquaire collectionneur non juif avait découvert ce trésor au cours d'une visite dans ce pays et l'avait ramené en Europe. Plus tard, il avait montré ces rouleaux de la Thora à un ami juif qui, voyant qu'il s'agissait d'un précieux trésor culturel, réussit à convaincre l'antiquaire collectionneur de les rapatrier en Israël.

La Halakha, la loi religieuse juive, stipule qu'un rouleau de la Thora est un objet «vivant» et sacré. Le rapatriement d'un rouleau de la Thora d'un pays ennemi vers Israël est un devoir religieux assimilé à une libération de juifs prisonniers.

Les rouleaux ramenés en Israël ont été expertisés par le rabbin Ovadia Joseph, leader du mouvement Shas. Celui-ci a confirmé leur authenticité et a été très impressionné par leur rareté. Les rouleaux ont ensuite été examinés et restaurés par plusieurs experts et rabbins avant d'être exposés dans plusieurs synagogues en Israël.

Commentaire:


Cet article est vraiment symptomatique de ce qui se passe aujourd'hui. En effet, des juifs rentrent au pays de leurs ancêtres et, parallèlement, la Parole de Dieu revient aussi en Israël. Là où se trouve un Juif, se trouve aussi la Parole de Dieu. Avec la diaspora du peuple d'Israël à travers le monde, l'Évangile s'est répandu parmi les païens. Maintenant que nous approchons de la fin des temps, c'est l'inverse qui se passe: l'ère des nations se termine et il commence à faire sombre dans le monde. La période de grâce touche à sa fin. Par contre, la lumière commence à briller de plus en plus fort en Israël. Voici comment se déroulera la fin des temps: un monde totalement impie se dressera contre Israël; le Seigneur reviendra pour détruire ces nations et Israël se convertira. Le prophète Ezéchiel faisait déjà allusion à cet événement lorsqu'il prédit: «Ainsi parle le Seigneur, l'Éternel. Esprit (Esprit de Dieu), viens des quatre vents (des quatre coins de la terre), souffle sur ces morts (dans le pays d'Israël), et qu'ils revivent!» (Ez. 37, 9). Lentement, l'esprit de Dieu commence à se retirer du monde des nations pour agir là où Il se trouvait au commencement en Israël. CM

© Nouvelles d'Israël 03 / 1999


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La reine de Saba: des archéologues ont découvert sa ville 

Cinq ans d'affilée, un archéologue anglais, le Dr Patrick Darling ne put s'empêcher de retourner au Nigéria. À coups de machette, il se taillait un sentier dans la forêt vierge, à la poursuite de son unique rêve: découvrir le royaume de la reine de Saba.

Et voici qu'il atteint son but: il met au jour des remparts d'une ville, hauts de 23 mètres.

Depuis dix ans déjà, on fait des fouilles dans une région de 256 kilomètres carrés.

La reine de Saba. Elle était belle, noire et riche, nous dit la Bible (AT) en racontant la visite qu'elle a rendue au roi Salomon.

Voici 500 ans déjà que le conquérant portugais Perreiro donnait des indications grâce auxquelles les chercheurs de l'Uni Bournemouth ont pu faire leur découverte.

A-t-on vraiment trouvé la ville de la reine de Saba? Qui le dira? D'après Flavius Josèphe, elle était reine d'Éthiopie. Des historiens modernes croient que l'on doit chercher le royaume de Saba dans l'actuel Yémen et les pays voisins. Quoi qu'il en soit: l'histoire de la reine de Saba est vraie! Nous la trouvons dans 1 Rois 10 et 2 Chroniques 9. Au fil des siècles, le récit biblique au sujet de cette reine et de ses liens avec Salomon a inspiré de célèbres poètes, compositeurs et peintres, bien que 1 Rois 10 n'y consacre pas plus de 13 versets et 2 Chroniques seulement 12. Dans l'Évangile de Matthieu et dans celui de Luc, Jésus ne l’a cité que dans un seul verset.

La reine de Saba, dit l'histoire, ayant entendu parler de la grande sagesse de Salomon, voulut le rencontrer et l'écouter. Elle se mit donc en route pour Jérusalem, accompagnée de sa très grande suite et d'une incroyable quantité de cadeaux. Elle posa d'innombrables questions et énigmes à Salomon, mais celui-ci sut toujours y répondre. Constatant ainsi que les richesses et la sagesse de ce monarque dépassaient de loin tout ce à quoi elle s'attendait, elle s'écria: (je ne le croyais pas avant d'être venue et d'avoir vu de mes yeux Et voici, on ne m'en a pas dit la moitié. Tu as plus de sagesse et de prospérité que la renommée ne me l'a fait connaître (1 Rois 10, 7). Mais Salomon, lui aussi, fut tellement impressionné par la reine qu'il lui donna généreusement tout ce qu'elle désirait: «Le roi Salomon donna à la reine de Séba tout ce qu'elle désira, ce qu'elle demanda, et lui fit en outre des présents dignes d'un roi tel que Salomon. Puis elle s'en retourna et alla dans son pays, elle et ses serviteurs» (v. 13).

Cette histoire nous peint un merveilleux tableau prophétique du Roi de tous les rois, Jésus-Christ, et de Son royaume à venir. Les peuples viendront alors des extrémités de la terre pour Le voir et pour écouter Son insondable sagesse. La paix et la justice que Jésus apportera à Sa seconde venue, les richesses qu'Il distribuera et la transformation du monde qu'Il opérera, dépasseront de loin tout ce que l'homme peut imaginer. Voilà pourquoi nous nous réjouissons et demandons que le Seigneur vienne bientôt! 

Dans la vision de cette époque glorieuse en Sion, sous le règne du Messie, Ésaïe s'écrie: «Tu seras couverte d'une foule de chameaux, de dromadaires de Madian et d'Epha; ils viendront tous de Séba; ils porteront de l'or et de l'encens, et publieront les louanges de l'Éternel. Les troupeaux de Kédar se réuniront tous chez toi; les béliers de Nebajoth seront à ton service; ils monteront sur mon autel et me seront agréables, et je glorifierai la maison de ma gloire. Qui sont ceux-là qui volent comme des nuées, comme des colombes vers leur colombier? Car les îles espèrent en moi, et les navires de Tarsis sont en tête, pour ramener de loin tes enfants, avec leur argent et leur or, à cause du nom de l'Éternel, ton Dieu, du Saint d'Israël qui te glorifie» (Es. 60, 6-9; voir aussi Ps. 72, 10-15; Es. 66, 1821; Michée 4, 1-2, Apoc. 21, 2426).

Appel de Minuit  10 / 1999


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Sceau royal

On a récemment retrouvé le sceau d'un antique roi de Judée, encore pourvu de son cartouche intact. Il reproduit la signature autographe d'Ahaz Ben Jotam, un roi juif du huitième siècle avant notre ère. L'ustensile porte également une empreinte digitale, peut-être celle du monarque en personne.

Le sceau a fait son apparition sur un marché d'antiquités, où il a été acquis pour une somme inconnue par un collectionneur privé.

Le sceau, parfaitement conservé, est en argile séchée dans laquelle est gravée la signature du souverain. Il était apposé au bas de la plupart des documents officiels. Le verso du sceau comporte un fragment de rouleau de papyrus fourni en même temps que le sceau.

Achaz fut le père du roi Ezéchias. Il régna de 732 à 716 avant Jésus Christ. De lui, on lit dans la Bible: 

«Achaz avait vingt ans lorsqu'il devînt roi et régna seize ans à Jérusalem» (2 Rois 16, 2).

Le sceau a été exhumé lors de fouilles en Judée, sans toutefois que l'on puisse désigner d'emplacement exact.

© Nouvelles d'Israël 03 / 1998


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Sensationnelle découverte de pièces de monnaie avant la fin du millénaire

Une équipe d'archéologues sous la direction du professeur Yizhar Hirschfeld de l'Université hébraïque de Jérusalem a découvert dans l'antique Tibériade un trésor contenant, entre autres, des pièces de monnaie en bronze, sur lesquelles on pouvait voir une image de Jésus. Cette trouvaille a fait sensation partout dans le monde en raison du fait que les pièces avaient été estampées à la fin du premier millénaire et retrouvées peu avant le tournant du deuxième millénaire.

La datation se fit par une comparaison avec d'autres pièces de monnaie, qui avaient été découvertes dans les territoires de l'Empire byzantin, c'est-à-dire dans l'actuelle Turquie. Il est manifeste que les pièces trouvées à Tibériade parvinrent en Israël depuis la capitale de l'époque, Constantinople, maintenant Istanbul.

Les pièces présentent un portrait de Jésus avec l'inscription «Roi des rois» ou «Le Messie éternel» ainsi qu'une croix. L'image ressemble à des représentations bien connues de Jésus, notamment celles conservées dans le monastère de Sainte Catherine dans le Sinaï, et datant du 3e Siècle.

Les pièces de monnaie furent trouvées dans trois grandes amphores, avec des centaines d'objets en bronze d'origine musulmane, sous le parquet d'une maison située sur les hauteurs de l'antique Tibériade. Les archéologues pensent qu'il s'agit de la demeure d'un riche commerçant apparemment chrétien, qui vivait au 10e siècle, à l'époque de la conquête d'Israël par les musulmans.

Commentaire:


Jésus ne peut rester caché en Israël. Peut-être les Israéliens sont-ils amenés par de telles découvertes à réfléchir davantage sur la personne de Jésus-Christ. Peut-être aussi, de cette manière, sont préparés des juifs qui appartiendront aux 144.000 scellés d'Israël (Apoc. 7), qui se convertiront après notre enlèvement. Ces pièces de monnaie, vieilles de 1000 ans, ne rappellent-elles pas le Fils de Dieu qui sera d'éternité en éternité, car il est écrit: «Jésus-Christ est le même hier, aujourd'hui et éternellement» (Hébr. 13, 8)? CM

© Nouvelles d'Israël 09 / 1999


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Sinaï-Horeb vraiment dans le désert du Néguev?

Le professeur Emanuel Anata travaille avec son équipe d'archéologues sur et aux alentours de la montagne KARKUM située à la frontière égyptienne, exactement entre Elath et la bande de Gaza. Le sommet haut de 842 m dépasse les autres montagnes des environs de 250 mètres environ. Les fouilles entreprises jusqu'à ce jour ont permis de découvrir douze autels en pierre datant du deuxième millénaire avant Jésus-Christ, disposés tout autour de la montagne.

De plus, les archéologues ont découvert plus de 10'000 fresques murales prouvant la présence de nombreuses populations. Comme on ne trouve aucune ancienne mine de cuivre ou d'autres monuments dans les environs, on présume que le Karkum est la montagne sur laquelle Moïse a reçu les tables de la Loi. Le Karkum se trouve sur l'axe de la route «logique» de déplacement d'Égypte. Cette nouvelle théorique n'est pas encore confirmée. L.S.

© Nouvelles d'Israël Juillet 1990


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Table des pains de proposition (la)

On a découvert près de la ville de Sichem (Naplouse), un beau pavement de mosaïque dans une synagogue samaritaine datant du 4e siècle après Jésus-Christ.

Sur cette mosaïque figurent des images du temple avec notamment des cornes de bélier, une pelle ramasse-cendres, une pince ainsi que la table des pains de proposition – qui se trouvait jadis dans cet édifice religieux – sur laquelle on peut voir des morceaux de ces pains ainsi que des plats.

C'est la première découverte d'une mosaïque montrant une table avec des pains de proposition. Jusqu'à présent, ce genre d'image représentant une telle table ne figurait que sur les pièces de monnaie de l'époque de Bar Kokhba.

© Nouvelles d'Israël Juillet 1995


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TIRSA la capitale abandonnée

L'histoire fournit maints exemples de cités qui, un temps florissantes métropoles, furent ensuite réduites à un rôle secondaire, avant de disparaître complètement. d'est le cas de Tirsa, pendant un demi-siècle capitale du royaume d'Israël. Jéroboam 1er, (835-910 av. J.-C.), délaissent Sichem, avait choisi d'y résider Baasha (909-886), roi-soldat, vaille à ce qu'elle soit une place forte capable de résister à son voisin du sud, le roi Asa de Juda, aussi bien qu'à celui de l'est: la Syrien. Omri l'abandonna vers 880 avant notre ère, après qu'elle ont été endommagée par la guerre civile. Il voulut habiter la neuve Samarie.

On admet aujourd'hui que le Tell el-Farah, qui se dresse à une douzaine de kilomètres au nord de Sichem, est bien le site de l'antique Tirsa. Comme il en va de la plupart des cités dont l'histoire a retenu le nom, celle-ci a une excellente position stratégique d'où l'on peut surveiller toutes les voies de communication de la région et notamment les gués du Jourdain, vers Galaad. Partout alentour, s'étend une plaine riche et fertile.

Cette situation privilégiée et deux sources abondantes attirent là des occupants dès le40 millénaire av. J.-C. C'est à la période chalcolithique (qui marque le début de l'utilisation du cuivre: 4000-3200 av. J.-C.) qu'ils s'installent. Vivant dans des huttes grossières, ils creusent alors des fosses, retrouvées bien nettes, pour emmagasiner leurs réserves.

En l'an 3000 avant notre ère (Premier Âge du Bronze), Tirsa devient une véritable ville: la surface du tell est aplanie, un rempart la protège. On reconnaît des rues bien droites, le long desquelles les eaux sales sont drainées vers l'extérieur de l'enceinte. Sanctuaire et maisons sont construits en pierres et briques. Vers 2600, la ville est désertée, sous l'effet peut-être d'une épidémie de malaria qui, jusqu'à une époque récente, sévissait à l'état endémique dans cette région. Pendant près de neuf cents ans, l'abandon paraît total. Puis, au XVIlle av. J.-C., en plein Âge du Bronze, Tirsa reprend rang de cité: elle devient la capitale d'un petit royaume cananéen. On reconstruit le rempart. On élève un grand bâtiment précédé d'une cour; il fait peut-être office de temple. Non loin de là, les archéologues français ont décelé les vestiges d'un curieux édifice: il s'agit d'un sanctuaire souterrain contenant une quantité imposante d'os de jeunes porcs, offerts en sacrifice à des divinités chtoniennes: celles «de la terre», c'est-à-dire les divinités infernales par opposition à celles «du ciel». Lors de sa conquête du pays de Canaan, Josué s'emparera de cette nouvelle ville qui échoira à la tribu de Manassé (Josué chap. 12, vers. 7-24). C'est même probablement de ce temps-là que date le nom de «Tirsa»: «celle qui est agréable» ou «agréée» c'est celui d'une des filles de Sélophéhad, en faveur de qui fut défini le droit des orphelines à l'héritage (Nombres, chap. 27, vers. 1 et suivants). Il apparaît cependant que les ruines n'aient pas été sérieusement relevées par les conquérants durant trois siècles.

Mais sous David, puis Salomon, au Xe s. av. J.-C., les familles israélites sont nombreuses à rallier Tirsa. Alors, très vite, chacun jouit là d'une confortable prospérité, décelable aux vestiges de maisons qui sont de construction soignée, dotées d'une cour spacieuse et de plusieurs chambres. À la fin du règne de Salomon, la ville était devenue si importante et si riche que Jéroboam le roi d'Israël, y fait choix, nous l'avons dit, de sa propre demeure (le, Rois, chap. 14, vers. 17-18).

Bien que le Père de Vaux et son équipe d'archéologues n'aient pas encore identifié le palais de ce roi et de ses successeurs, les recoupements qui localisent le site de Tirsa, les solides lignes de fortification mises à jour au Tell el-Farah et les indices auxquels on reconnaît la richesse de ses habitants d'alors, sont autant de justifications permettant d'affirmer qu'il y eut bien là à cette époque une capitale influente.


Coupée en deux par un «mur de la honte»

Lorsque, cinquante ans plus tard, le roi Omri lui eut préféré Samarie, à quelques kilomètres au sud-ouest, plus nettement tournée vers le royaume de Juda, Tirsa devint une ville secondaire jamais entièrement rendue à sa splendeur passée.

Toutefois, la proximité même de la nouvelle capitale lui permit de conserver un certain lustre. Mais la cité est alors divisée en deux par un long mur. D'un côté, résidences encore riches, de l'autre les taudis du prolétariat urbain

percés de larges avenues, les beaux quartiers abritent la maison du gouverneur et le centre administratif. Les demeures particulières sont vastes, bâties en pierres de taille et précédées de cours majestueuses. De l'autre côté de la muraille, le décor change: les ruelles sont encombrées de maisonnettes entassées les unes sur les autres, où les techniques artisanales se perpétuent en un lent déclin.

Coupée en deux par le clivage social, Tirsa ne saura pas résister à l'envahisseur venu de Perse. Vers 721, elle tombera avec Samarie (28 Rois, chap. 17, vers.5-6). Les Assyriens sont impitoyables. Ravagée, la cité devient littéralement une «ville ouverte». Une poignée d'habitants des alentours tentent de s'y accrocher; mais, appauvrie par l'occupant, anéantie par la malaria, Tirsa est définitivement abandonnée vers l'an600 avant notre ère... Jusqu'à ce que les archéologues viennent tirer de l'oubli, après 25 siècles, cette éphémère capitale d'Israël.


Coupée en deuxpar un « mur de la honte »

Lorsque, cinquante ansplus tard . " le roi Omri lui eut préféré Samarie, à quelques kilomètres au sud-ouest, plus nettement tournée vers le royaume deJuda, Tirsa devint une ville secondaire jamais entièrement rendue à sa splendeur passée.

Toutefois, la proximitémême de la nouvelle capitale lui permit de conserver un certain lustre. Mais la cité est alors divisée en deux par un long mur. D'un côté,résidences encore riches, de l'ai les taudis du prolétariat urbain

Percés de larges avenues,les beaux quartiers abritent la maison du gouverneur et le centre administratif. Les demeures particulières sont vastes, bâties enpierres de taille et précédées de cours majestueuses. De l'autre côté de la muraille, le décor change : les ruelles sont encombrées demaisonnettes entassées les unes sur les autres, où les techniques artisanales se perpétuent en un lent déclin.

Coupée en deux par leclivage social, Tirsa ne saura pas résister à l'envahisseur venu de Perse. Vers 721, elle tombera avec Samarie (28 Rois, chap. 17, vers.5-6). Les Assyriens sont impitoyables. Ravagée, la cité devient littéralement une « ville ouverte ». Une poignée d'habitants desalentours tentent de s'y accrocher; mais, appauvrie par l'occupant, anéantie par la malaria, Tirsa est définitivement abandonnée vers l'an600 avant notre ère... Jusqu'à ce que les archéologues viennent tirer ce l'oubli, après 25 siècles, cette éphémère capitale d'Israël.


M.-C. HALPERN

© En ce temps-là, la Bible No 27 pages II-III.


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