Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

Archéologie

----------

Après 50 ans, les Manuscrits de la Mer Morte...

Une date mémorable. 

Le 29 novembre 1947, l'ONU décidait le partage de la Palestine, Juifs et Arabes recevant leurs zones définies. Un vote historique où USA et URSS se «disputèrent» l'honneur d'être la première des grandes puissances à reconnaître le futur État d'Israël... et pour de longues décennies, ce fut probablement la seule fois qu'elles manifestèrent un tel accord dans l'auguste arène de Manhattan. Ce vote mémorable avait déclenché une explosion de joie, tant parmi les communautés juives du monde entier que parmi les ressortissants israélites déjà établis en Palestine.

Or, en ce même jour du 29novembre, le Professeur A. Sukenik, spécialiste de paléographie judaïque à Jérusalem, faisait connaître au monde la valeur exceptionnelle d'une sensationnelle trouvaille archéologique: les fameux Manuscrits de la Mer Morte, découverts fortuitement par deux jeunes Bédouins dans la région de Qumran (désert de Judée) quelques semaines auparavant.

Le bilan actuel des fouilles faites au cours des années dans les grottes surplombant la Mer Morte est le suivant: 100'000 fragments de vieux textes juifs, répartis en 870 manuscrits différents, dont 220 sont des textes bibliques de l'Ancien Testament. Tous les livres canoniques de l'AT y sont représentés, sauf celui d'Esther – les scribes de Qumran étaient-ils trop «spirituels» pour admettre l'authenticité d'un livre où ne figure pas le nom de Yahvé?


Des Esséniens... aux Bédouins de la région de Qumran.

Rappelons les faits: Au IIIe siècle avant l'ère chrétienne, une secte de Juifs pieux (probablement les Esséniens) s'isole au désert de Juda pour s'adonner à l'étude et à la transcription des textes sacrés hébraïques. Ils ont élu domicile au

«monastère» de Qumran où plusieurs générations de scribes se succèdent, jusqu'en l'an 68 de l'ère chrétienne.

Mais les Israélites de Palestine se sont soulevés contre le joug de Rome, et pour mater cette révolte, le général Titus (futur empereur) envahit alors la Palestine avec ses légions, qui brûlent le temple de Jérusalem en l'an 70. 

Terrorisés par cette menace, les scribes de Qumran ont caché leurs trésors – leurs fameux manuscrits – dans les grottes de la région (au nombre de 185, dont 15 ont été reconnues comme «bibliothèques» à manuscrits, il faudrait plutôt dire: dépôt de cruches allongées en terre cuite, à l'intérieur desquelles on glissait les parchemins précieux, selon un vieux mode de conservation, déjà en vigueur au VIe siècle av. J.-C. cf. Jérémie 32:14).

En cette année 68, les événements justifièrent la prudence des scribes de Qumran, que les Romains massacrèrent jusqu'au dernier. Mais leurs trésors scripturaires s’échappèrent miraculeusement à la destruction... et demeurèrent cachés durant près de 19 siècles, jusqu'au jour où ces deux jeunes Bédouins, en quête d'une chèvre égarée, tombèrent fortuitement sur les premières cruches à manuscrits. Quelques jours après, ils apportaient leur trouvaille à un cordonnier de Bethléem (la ville la plus proche) qui leur en donna quelques piastres. Comme la

guerre entre Juifs et Arabes faisait déjà rage, on dut recourir à un passeur qui transmit ces précieux manuscrits emballés dans de vieux journaux, à l'Université hébraïque, sise dans la partie juive de Jérusalem.


Dieu règle les contingences de l'histoire.

Remarquons la coïncidence des faits, des dates et des lieux. En l'an 70, Titus ordonne la déportation des Juifs de Palestine, coupant ainsi le fil de l'histoire nationale d'Israël.

Le nom même de Jérusalem disparaît des cartes, au profit de son appellation latine Aele Capitolina. Dix-neuf siècles s'écoulent, au cours desquels plus de 70générations de Juifs relégués aux quatre coins de la planète prieront «l'an prochain à Jérusalem», mais sans voir l'exaucement de leur requête. Après la Deuxième Guerre mondiale, la société humaine est sous le choc de la découverte du massacre de six millions de Juifs dans les fours crématoires nazis. Elle

accorde alors une patrie aux rescapés du génocide. C'est d'une part enfin le «home» promis en Palestine déjà en 1917 par Lord Balfour, alors chef du Foreign Office de Londres. Mais surtout c'est le commencement de l'accomplissement de dizaines de promesses divines qui «fleurissent» dans tout l'AncienTestament. 

Or en cet automne 1947, quand le fil d'Ariane de l'histoire du peuple élu renoue avec «la chronologie planétaire» Dieu permet une nouvelle «naissance» à Bethléem: l'apparition de textes bibliques disparus 19 siècles auparavant. N'est-ce pas frappant de penser que, le jour même où les Nations Unies ont décidé du partage de la Palestine, le monde était mis en face de la plus sensationnelle des découvertes archéologiques du XXème siècle? Car avec les exhumations consécutives, c'est un Ancien Testament hébreu presque complet, caché avant l'an 70, qui est réapparu, apportant au monde une double démonstration: Premièrement, le sort d'Israël est toujours étroitement lié à celui de ses propres Écritures, appelées à resurgir des antres de la terre quand le peuple hébreu renaît.

Deuxièmement, le texte hébraïque transcrit au travers des siècles par des milliers de copistes juifs, base de la plupart des traductions modernes de l'AncienTestament, est étonnamment confirmé dans son authenticité par ces documents, de mille ans plus anciens.


Un demi-siècle d'inutiles palabres.

Que s'est-il passé depuis1947? D'abord les musées les plus prestigieux de la terre entière se disputèrent l'honneur d'exposer au moins un fragment de ces fameux documents.

Dès les années 1950, on nomma un comité «d'étude et d'édition» des Manuscrits de la Mer Morte, formé en majorité d'érudits catholiques et à l'exclusion de tout savant juif. Les choses ne changèrent vraiment qu'après 1967, quand les textes de Qumran purent être transférés du Musée Rockfeller au Sanctuaire du Livre érigé par les Israéliens à la place d'honneur, c'est-à-dire à deux pas de la Knesseth, le parlement israélien.

Cependant, l'intérêt porté au début à la trouvaille de Qumran s'estompa. D'une part, les spécialistes penchés sur ces textes ne publiaient pas de comptes-rendus de leurs travaux, d'autre part les bruits les plus invraisemblables circulaient au sujet des fameux scribes esséniens, auteurs présumés de ces textes. Selon le professeur John AIlegro, leurs annales révélaient par exemple la crucifixion et la résurrection de leur propre «messie» autour de l'an 100 avant J.-C. De là à déduire que les quatre évangélistes s'étaient inspirés des traditions esséniennes il n'y avait qu'un pas, que franchirent allègrement les libéraux de tous bords (juifs, catholiques ou protestants).

D'autres légendes issues des traditions esséniennes décrièrent également les textes du Nouveau Testament:

Ainsi, Jésus aurait été assassiné par Simon le Zélote (cf. Luc 6:15), alors que pour d'autres, le Christ avait été crucifié, mais n'était pas mort, parce que maintenu en vie grâce au venin d'un serpent; puis il se serait marié et aurait eu deux enfants! Des propos blasphématoires donc, rendus crédibles par l'interprétation de certains documents non bibliques également trouvés dans les grottes de Judée. La découverte des Manuscrits de la Mer Morte allait-elle desservir la cause pour laquelle Dieu avait permis qu'ils soient exhumés?

Bien sûr, c'était de l'eau qui faisait tourner le moulin des rationalistes protestants. 

Quant aux érudits catholiques, ils évitaient de publier leurs documents parce que ces témoins juifs, presque contemporains des apôtres, ne cautionnaient pas du tout certaines clauses de la tradition romaine adoptées durant les premiers siècles de l'ère chrétienne.


Une saine réaction en notre fin de siècle...

Cependant, au début des années quatre-vingt-dix, l'apparent «boycottage» empêchant la publication des fameux documents de Qumran devint insupportable à quelques scientifiques américains qui ont «forcé le blocus» en dévoilant le contenu de bien des manuscrits mis au secret pendant 40ans et plus. Il s'agit des professeurs Martin Abegg, Peter Flint et Craig Evans, tous trois pleinement

respectueux de l'authenticité des textes sacrés. Je cite l'un d'eux: «Quand Bultmann et ses consorts libéraux prétendent que le langage employé par le Fils de Dieu montre à l'évidence l'absence de référence à la mentalité juive et l'influence déterminante de la culture gréco-romaine – qui pourtant faisait des empereurs des fils des dieux – les Manuscrits de la Mer Morte montrent tout au contraire à quel point les textes du Nouveau Testament sont l'exacte expression du langage utilisé en Judée avant Jésus-Christ et au début de l'ère chrétienne.»

Alors que le texte massorétique du Psaume 22:17 s'exprime en ces termes: «Comme un lion mes mains et mes pieds», les Manuscrits de la Mer Morte reviennent à l'original: «Ils ont percé mes mains et mes pieds» (préservé dans la Version des LXX, IIIe siècle av. J.-C.), dont l'application à la crucifixion du Fils de Dieu est évidente.

Autre exemple: Lorsque Jésus répond aux disciples de Jean-Baptiste venus l'interroger (Matthieu 11:1-5), il cite Ésaïe 61 en y ajoutant la courte phrase les morts ressuscitent. Or ces mots (qui ne se trouvent pas dans le texte massorétique d'Ésaïe) figurent bel et bien sur les parchemins de Qumran.

Ce n'est pas, ajoute le professeur Evans, qu'il faille chercher dans les Manuscrits de la Mer Morte des preuves de l'inerrance des Écritures. Mais l'interprétation hébraïque de l'époque apporte de vives lumières sur certains textes de l'AT demeurés obscurs. Et même les écrits profanes de Qumran font des allusions à des faits mentionnés dans les livres sacrés, ce qui permet de les interpréter correctement.

Quand 1 Samuel 11:2 indique que Nachasch, roi des Ammonites, voulait jeter l'opprobre sur Israël en crevant l'oeil droit de chacun des habitants de Jabès en Galaad, les documents de Qumran affirment que telle avait déjà été auparavant la méthode de Nachasch à l'égard de l'ensemble des Gadites et des Rubénites. Il s'agit donc de compléments d'information qu'il ne faut pas dédaigner puisqu'ils mettent en relief la véracité des textes et leur exacte transmission jusqu'à nos jours. Des documents qui surtout font ressortir à quel point le monde juif du premier siècle était dans l'attente de la manifestation de son Messie

... et des prises de position. 

Aux États-Unis les camps se tranchent, mais se renforcent de part et d'autre: Alors que les universités sont devenues des forteresses du libéralisme, les facultés évangéliques de théologie et les nombreux Instituts bibliques – qui polarisent toujours plus d'étudiants – proclament haut et fort l'authenticité et l'inerrance de la Bible. Or, les publications les plus récentes consacrées aux Manuscrits de la Mer Morte rendent honneur à la sainte Parole de Dieu de la manière la plus évidente.


Q J.H. Alexander

D'après Christianity Today octobre 1997

Les manuscrits de Qumrân

L'histoire commence comme un conte de fée: il était une fois – en 1947 de notre ère – un petit berger qui avait perdu une de ses brebis sur les rivages de la mer Morte. Elle s'était réfugiée dans l'une des grottes de la falaise rocheuse qui surplombe la «mer salée», non loin de Jéricho. Pour l'en déloger, le petit berger lança une pierre dans la cavité. Un bruit mat répondit et donna à penser au garçon qu'elle avait heurté autre chose que la paroi.

Le jeune berger se hissa dans la grotte et se trouva en présence de plusieurs jarres contenant de vieux rouleaux de parchemin. Il s'empara de quelques bribes et s'en alla.

De retour à Bethléem, le Bédouin vint offrir ses manuscrits à un marchand d'antiquités musulman.

Jetant les yeux sur la trouvaille, le marchand crut reconnaître des écritures syriaques et conseilla à son jeune «client» d'aller les vendre au monastère syrien de Bethléem. Les moines achetèrent en effet les fragments les mieux conservés: les autres furent acquis par l'Université hébraïque, alertée entre temps: puis le tout fut confié à l'École américaine de recherches orientales, qui, avec l'aide de savants de divers pays, publia par la suite chaque document au furet à mesure de son déchiffrage.

D'emblée l'importance de cette découverte apparut aux érudits. Elle devait dépasser de beaucoup ce qu'on pouvait imaginer.


Un monastère de l'Ancien Testament

L'attention était naturellement attirée vers l'endroit de la découverte, Bédouins et savants, chacun à leur manière, menèrent des recherches systématiques, et bientôt onze grottes furent explorées. Elles ont livré depuis cette époque des milliers et des milliers de fragments, vestiges de plus de cinq cents manuscrits écrits entre la fin du deuxième siècle avant Jésus-Christ et le milieu du premier siècle de l'ère chrétienne. Les archéologues, de leur côté, entreprirent de fouiller des ruines qui se devinaient entre la falaise rocheuse et la mer Morte, ils y ont exhumé, en 1955, les bâtiments d'un antique monastère d'Esséniens.

Voilà qui confirmait ce que chacun pensait déjà: les fameux manuscrits avaient dû être cachés dans ces grottes vers l'an 68 de notre ère, au moment où les Esséniens furent attaqués par les armées romaines qui sévissaient en Palestine.

On connaissait déjà cette curieuse secte religieuse juive par le philosophe Philon et par l'historien Josèphe: le premier est un contemporain du Christ, le second a connu la ruine de Jérusalem en 70 de notre ère.

Mais on craignait, à lire la description qu'ils en font, d'avoir affaire à quelque mythe ou légende, tellement le genre de vie prêté aux Esséniens semblait peu vraisemblable. Et voici que ces énigmatiques personnages prennent un visage concret. Le site de leur résidence, qui semblait invraisemblable, à 200 m au-dessous du niveau des mers libres, dans une chaleur à peine supportable, s'est révélé exact. Leur existence, très proche de ce que sera la vie monastique en chrétienté médiévale, s'est bien déroulée dans un cadre qui la prévoyait telle, avec dortoir, réfectoire, bibliothèque, lieux de travail, de méditation et de prière.

Sur le plan de l'évolution des idées au sein du judaïsme tardif, les découvertes de Qumran ont apporté des lumières insoupçonnées. Ce monachisme juif, avec un idéal de chasteté, de pureté du coeur, une recherche intensive de Dieu, une rupture avec un monde considéré comme irrémédiablement corrompu, la pratique de vertus assez voisines de l'idéal évangélique, spécialement en ce qui concerne la pauvreté, révèle autant d'aspects singulièrement dynamiques d'une vie juive qu'on s'est trop longtemps, en milieu chrétien, appliqué à présenter comme sclérosée, formaliste et décadente.

Les rapprochements s'imposent avec certains aspects du christianisme primitif, spécialement avec la figure de Jean-Baptiste et les grands thèmes de l'Évangile de Saint-Jean. Le silence du Nouveau Testament sur une secte aussi importante et proche de sa doctrine, alors qu'il fait allusion à toutes autres de cette époque, ne cesse aussi de poser une énigme tant à l'historien qu'au théologien et à l'exégète. Il faut assurément beaucoup de science et de finesse pour discerner l'originalité du message chrétien au regard de cet ultime chaînon de l'Ancien Testament.

Le manuscrit complet du livre d'Isaïe

Bien que l'édition de ce qu'on appelle désormais les «rouleaux de la mer Morte» ait posé et pose encore de très importants problèmes, tout le contenu de la première grotte explorée parmi les onze qui ont livré, pense-t-on, tous leurs trésors est maintenant publié. Elle contenait notamment un manuscrit entier d'Isaïe, le texte de la règle de la Communauté essénienne, un commentaire incomplet du prophète Habacuc et d'autres textes poétiques, liturgiques et mystiques.

L'intérêt est immense. On a pu parler de «la plus sensationnelle découverte archéologique des temps modernes». Elle met en tout cas les spécialistes en possession de très vieux manuscrits bibliques qui permettent d'améliorer en certains détails les éditions de l'Ancien Testament. En effet, le texte hébreu, lui aussi, transmis de manuscrit en manuscrit, s'était inévitablement inaltéré sur quelques points secondaires. Qumran nous place devant le texte probablement le plus fidèle et le plus ancien qui soit actuellement connu. Toutes les études comparatives actuellement faites avec les autres versions issues de manuscrits plus récent ne peuvent que contribuer à en apurer l'authenticité et donc à renforcer l'autorité du Livre.

© En ce temps-là, la Bible No 15 pages III-II.

Massada: découverte du quartier général des romains

Des fouilles effectuées récemment au pied de la forteresse de Massada ont permis de découvrir l'emplacement du quartier général de commandant Lucius Flavius Silva. Pour la première fois, des parties du bâtiment ont pu être mises à jour, notamment la salle à manger qui contenait encore de la vaisselle de grande valeur en verre et en terre cuite ainsi que des ustensiles de cuisines et des pots. 

Durant le siège de Massada par Silva en 73-74 après J-C., sa troupe, ainsi que sept autres détachements encerclèrent les fortifications. Les Romains voulaient ainsi forcer la capitulation des derniers Juifs de la révolte lancée huit ans plus tôt.

Au cours de cette guerre, le Temple de Jérusalem fut également détruit en l'an 70.

Les responsables du ministère des Parcs nationaux et du Tourisme envisagent l'exploitation touristique de ce lieu, devenu l'un des symboles de l'héroïsme dans l'histoire juive.

© Nouvelles d'Israël Décembre 1995

Mine d'or en Israël 

Israël est décrit dans la bible comme le «pays où coulent le lait et le miel». On vient de constater qu'à une époque, Israël possédait aussi de l'or.

Des archéologues israéliens peuvent se prévaloir de cette découverte. En procédant à des fouilles dans la région de l'oued Tawachin – à 5 km au nord d'Elath – ils ont mis au jour une mine d'or qui était exploitée à l'époque du gouvernement islamique (à dater du 8e siècle de notre ère). Selon les découvertes, elle a été utilisée pendant plus de 300 ans. Les archéologues ont trouvé dans la vallée plus de 800 outils destinés au tamisage et au broyage de l'or non traité. La concentration d'or était de 20 g par tonne. L'extraction de l'or des rocs présentant une telle concentration est très compliquée; c'est pourquoi l'exploitation requérait la présence de centaines de mineurs. Lors des fouilles, on a découvert des vestiges de tentes. C'est là que vivaient les travailleurs chargés de broyer l'or. La mine a apparemment été abandonnée après que la plus grande partie de l'or eut été extraite et que la poursuite de l'extraction se fut révélée trop coûteuse. (ZL)

© Nouvelles d'Israël 07 / 1992

Modèle de l'autel du Temple

Le personnel de l'entreprise chargée des travaux à la mer Morte ont reconstitué, avec l'aide et sous la direction de son directeur général, Uri Ben-Nun, le modèle de l'autel qui a servi pour l'offrande des sacrifices dans le Temple à Jérusalem. Les mesures du modèle correspondent exactement à celles de l'autel du Temple.

La construction de l'autel repose sur le souhait du rabbin Israël Ariel, qui est le directeur de l'Institut du Temple à Jérusalem. Cet établissement s'occupe de l'étude et des recherches sur le Temple. Les ouvriers de l'exploitation de magnésium, tous des juifs croyants, ont construit le modèle pendant leur temps libre. L'autel est en métal et en béton coulé.

© Nouvelles d'Israël 05 / 1997

On a trouvé des sarcophages de la famille sacerdotale de Caïphe

On a récemment découvert dans une caverne des sarcophages dans lesquels les noms des membres de la famille sacerdotale de Caïphe sont gravés; ce sépulcre date de l'époque du second Temple et se trouve dans la «Forêt de la paix» près de Jérusalem. D'après le Nouveau Testament, Jésus fut livré aux Romains dans le palais du souverain sacrificateur Caïphe. Le porte-parole de l'Administration israélienne des monuments anciens a déclaré que l'on avait trouvé, lors des travaux dans le parc de la forêt, un caveau contenant douze sarcophages, lesquels, à l'époque du deuxième Temple, servaient pour la conservation des ossements. Sur quelques-uns d'entre eux ont été gravés les noms des morts en lettres hébraïques, et sur certains le nom de la famille Caïphe. Sous un des cercueils, on a dégagé un crâne dans lequel se trouvait une pièce de monnaie en bronze du temps du gouverneur Agrippa III (42 après Jésus-Christ). La coutume qui consistait à mettre des pièces de monnaie dans la bouche des morts était très répandue à cette époque. Quelques jours après cette intéressante trouvaille, les archéologues firent une autre découverte sensationnelle. Non loin de Sichem (Naplouse), on tomba sur une synagogue samaritaine qui, vraisemblablement, avait été construite vers le troisième ou quatrième siècle avant Jésus-Christ. C'est la plus ancienne maison de prière samaritaine mise à jour jusqu'à présent, la première en Samarie. L'opinion a prévalu jusqu'à maintenant que le mont Garizim était le seul lieu culturel des Samaritains dans la région.

L'entrée se trouve du côté est de la synagogue, dans la direction du mont Garizim sur lequel se dressait le temple des Samaritains. Son sol était décoré de mosaïques multicolores représentant diverses sortes de céréales, un chandelier à sept branches, un coffret pour la Torah, un citronnier, une harpe et des figures géométriques. Les Samaritains s'en tenaient à une stricte observance des commandements bibliques. C'est pourquoi – conformément au second commandement: «Tu ne te feras point d'image taillée» – les mosaïques ne contiennent aucune représentation d'individus ou de symboles divins, lesquels apparaissaient dans les synagogues juives de cette époque. 

© Nouvelles d'Israël 03 / 1991


Retour
------------------------------------------------------------

Porte du corroyeur (la)

Après la «porte du fumier» se situant dans la muraille de la vieille ville de Jérusalem, on vient de découvrir les fondations de la «porte du corroyeur»; cette porte, utilisée à l'époque du second temple, fut mise à jour exactement à l'endroit prévu par les archéologues. Elle sera de nouveau ouverte et se joindra ainsi aux huit portes déjà existantes situées dans la muraille autour de la vieille ville.

Les fouilles autour de cette porte font partie d'un formidable projet, pour lequel ont été investis 39 millions de shekels, et dont l'achèvement prévu pour l'an prochain (1996), entre dans les préparatifs des festivités organisées pour le 3000e anniversaire de Jérusalem.


********

La porte a deux mètres de large et un mètre cinquante de haut. Une rue passait, au temps des Romains, par cette porte, qui était probablement appelée «porte des corroyeurs». Elle avait été fermée quand, à l'époque ottomane, l'ancienne muraille du temps des musulmans avait été démolie, et remplacée sur ses fondations par l'actuelle.

... L'ouverture de cette porte est une partie de la première tranche du programme «Vallée du roi»....

© Nouvelles d'Israël Juin 1995 / P 33 / Août 1995 / P 34


Retour
------------------------------------------------------------

La porte de Jéricho a-t-elle été mise à jour ?

Les archéologues donnent de nouveau raison à la Bible

Une équipe d'archéologues italiano-palestinienne a dégagé les vestiges de ce qu'elle considère comme la porte de l'antique ville de Jéricho.

Un des chercheurs italiens, Lorenzo Nigro, a déclaré qu'une porte se trouve à sept mètres de profondeur et a été construite entre 1.900 et 1.550 avant Jésus-Christ. «Nous sommes persuadés que c'était la seule porte de la ville», a affirmé le savant.

Depuis plus de cent ans, des fouilles sont effectuées à Jéricho, la plus vieille colonie connue de la civilisation occidentale; et pourtant, ce n'est que maintenant que l'on a découvert cette porte. Si cette affirmation des chercheurs devait s'avérer exacte, il s'agirait vraisemblablement de la porte de Jéricho datant du siège mis devant la ville par Josué, le fils de Nun (ca 1400-1250 avant Jésus-Christ).

© Nouvelles d'Israël 02 / 1999


Retour
------------------------------------------------------------

Qui est l'auteur des rouleaux de parchemin?

Ostrakon, une inscription à l'encre découverte il y a un an sur un tesson d'argile dans les ruines de Qumran au bord de la mer Morte et déchiffrée par la suite, confirme la thèse de certains chercheurs. Ceux-ci avaient émis l'hypothèse que les anciens habitants de Qumran étaient les auteurs des rouleaux de parchemin qui y avaient été découverts. 

Il y a longtemps que l'on avait trouvé, dans les ruines de Qumran, les vestiges d'une demeure remontant à l'époque du deuxième Temple (du 2e siècle avant Jésus-Christ à l'an 60 après Jésus-Christ). Cette demeure comportait une salle à manger, plusieurs pièces, des bains rituels et un scriptorium où les rouleaux de parchemin auraient été copiés.

Les chercheurs sont d'avis que l'ostrakon constitue un début de preuve archéologique pour une partie des épigraphistes. Ceux-ci avaient estimé que ce sont les habitants de Qumran qui avaient rédigé les rouleaux et les avaient cachés dans des égouts. D'autres chercheurs considèrent que les ruines de Qumran constituent une partie de la place forte qui n'aurait rien à voir avec les rouleaux découverts, qui auraient appartenu aux archives d'une secte. Ils y auraient été acheminés de Jérusalem et cachés dans un tunnel vers la fin de la période du deuxième Temple.

L'ostrakon déchiffré, dont il semble qu'il s'agisse d'un document de donation, parle d'un homme du nom de Choni. Choni avait, par cet écrit, transféré ses biens à une secte juive, la secte de Qumran. L'ostrakon énumère les biens de Choni et atteste leur transfert au responsable de la secte. Le don de ses biens était une des conditions d'adhésion à la secte de Qumran, qui vivait en collectivité. Le processus décrit sur le tesson d'argile est rigoureusement identique à celui décrit dans un des rouleaux de parchemin découverts dans les années 50 dans les grottes. Les chercheurs en concluent que la secte s'était effectivement établie dans les grottes de Qumran et vivait dans le respect absolu des lois consignées dans les écrits en question.

L'ostrakon déchiffré ainsi que de nombreux autres extraits des rouleaux de parchemin de la mer Morte et autres écrits antiques faisant état de la mystérieuse secte de Qumran ont été exposés en mai au Musée d'Israël. Cette exposition exceptionnelle était consacrée au 50ème anniversaire de la découverte des premiers rouleaux dans la région de Qumran.

© Nouvelles d'Israël 07 / 1997


Retour
------------------------------------------------------------

Quittance datant de l'époque du Temple

Une trouvaille archéologique tout à fait rare a été faite récemment: il s'agit d'un morceau de vase en argile sur lequel figurent 13 mots en ancien hébreu, parmi lesquels «le saint temple» ainsi que les noms «Joas» et «Joakhal», deux rois d'Israël.

Cette pièce a servi, en ce temps lointain, de «quittance» pour paiement de trois shekels. Elle avait été présentée au souverain sacrificateur du temple à Jérusalem. Cet édifice avait été construit par le roi Salomon au 10e siècle avant Jésus-Christ; et il avait été détruit par la suite par les Babyloniens. Il s'agit manifestement de la plus ancienne quittance: elle date de 3000 ans.

Ce morceau d'argile avec son inscription avait d'abord été trouvé par des voleurs d'objets antiques, qui effectuaient illégalement des fouilles. Un collectionneur bien connu, Shlomo Mosiev, l'avait acheté il y a quelques années. Cet homme, domicilié à Londres, transféra cette pièce à un institut de recherches, qui établit son origine à l'époque du premier temple.

© Nouvelles d'Israël 01 / 1998


Retour
------------------------------------------------------------