Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

Archéologie

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"La barque de Jésus" au Vatican

Tempête d'indignation en Israël

Quand, voici 13 ans, une des plus graves périodes de sécheresse fit fortement baisser le niveau du lac de Génézareth, on découvrit une barque datant du temps de Jésus. Immédiatement après, on appela l'embarcation «la barque de Jésus». Chaque année, 70.000 touristes se rendent dans le Kibboutz Ginnosar pour la voir. Le Vatican manifeste un grand intérêt pour ce bateau dans la perspective de l'an 2000. L'Église catholique romaine a mené de longues négociations avec l'autorité des antiquités. La pression exercée par le Vatican a opéré: la barque devrait être prêtée au Musée du Vatican pour une période de trois mois. En contrepartie, le Vatican s'est engagé à dépenser 400-000 dollars US pour sa restauration. Cette information a déclenché une tempête d'indignation en Israël: tout d'abord, parce que la barque ne supporterait pas le transport en Italie; et ensuite, parce qu'Israël serait privé d'une de ses meilleures attractions. «Ce serait une grossière erreur de transférer cette barque justement en l'an 2000, l'année de la naissance de Jésus, alors que l'on attendra des milliers de pèlerins en Israël.», a déclaré un des responsables du ministère du Tourisme. Sous la pression de plusieurs cercles orthodoxes influents, le ministre de l'Éducation a recommandé à l'autorité chargée des antiquités de geler les négociations jusqu'à ce que soit prise une décision définitive en cette affaire.

© Nouvelles d'Israël  03 / 1999


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Béthel "Haut lieu" des patriarches maudit par les prophètes

Antique lieu biblique, puisqu'il doit son nom (Maison de Dieu) à Jacob (GENÈSE, chap. 28, vers. 12-17), qui y vit en songe Yahvé appuyé au sommet d'une échelle «dont le sommet atteignait le ciel», Béthel est devenu l'objet de la réprobation des prophètes. Depuis que Jéroboam y a dressé un veau d'or pour détourner du Temple de Jérusalem les habitants du nouveau royaume du nord, il concrétise en effet à la fois le schisme d'Israël et l'infidélité à Yahvé, son Dieu.

Les archéologues américains s'attachent aujourd'hui à faire revivre Béthel, en partie recouverte par le village moderne de Beitin, à quelques kilomètres au nord de Jérusalem.

Des trouvailles éparses de silex microlithiques peuvent faire remonter les origines de cette cité à un lointain passé préhistorique. Mais c'est de 2500 environ av. J.-C. que date le premier sanctuaire cananéen; à côté, rien d'autre qu'un campement de bergers autour d'une source; le coeur du haut lieu était une table rocheuse, surélevée d'environ un mètre par rapport à la roche environnante. Des taches sombres sur le rocher blanc attirèrent l'attention des chercheurs qui firent analyser dans un laboratoire des parcelles de pierres ainsi teintées. Aucun doute: C'était du sang, humain ou animal, qui avait giclé sur le rocher. Ainsi, après quarante-cinq siècles, on avait retrouvé la trace des antiques sacrifices au dieu El, puisque tel est le plus ancien nom sémitique qui ait été donné à la divinité. L'hypothèse fut d'ailleurs confirmée par la découverte d'ossements d'animaux éparpillés alentour.

En d'autres endroits, la roche portait des traces de flammes, témoignages des bûchers sacrificiels qui avaient été allumés.

Vers 2200 avant notre ère, un village se constitua autour de la source et du haut lieu.

Il eut un sanctuaire moins rustique: un temple de plus de onze mètres de long sur trois mètres cinquante de large, dont la porte faisait face à l'est. Sans doute se trouvait-il encore fréquenté lorsque le patriarche Abraham campa «sur la montagne qui est à l'orient de Béthel» (GENESE, chap 12, vers. 8).

Dans les premiers siècles du second millénaire avant J.-C. l'agglomération s'est étendue, et fut alors solidement fortifiée pour la première fois, puis abandonnée pour une raison inconnue. Le site sera de nouveau occupé autour de 1 700 avant notre ère et ses nouveaux habitants construisent un second sanctuaire au nord du premier. Le nouvel édifice était orné sur le côté sud d'une colonnade, et, parmi les décombres, on découvrit un pilier sacré. De cette époque date un mur d'enceinte, si résistant et si bien dessiné qu'il en reste des vestiges. 

C'était une muraille épaisse de plus de onze mètres, en forme d'U mais de plan complexe, construits en pierres étroitement imbriquées et pourvue de portes monumentales dont la plus remarquable, celle du nord-ouest, empiète sur l'emplacement du premier haut lieu. Elle fut détruite, en même temps qu'une partie de la ville, vers 1 550 av. J.-C., par les armées égyptiennes qui allaient conquérir la Syrie.

Peu après, les habitants revinrent sur la colline. Une ville neuve s'y éleva, avec des demeures «patriciennes», luxueuses, et des canalisations pour l'écoulement des eaux. Ainsi s'ouvre une ère de prospérité qui dura trois siècles. Au XIIe siècle avant notre ère, Josué pénètre dans la ville et l'incendie. Puis les Israélites s'y installent et leurs maigres cabanes se mêlent aux riches maisons des anciens Cananéens.

Sous les Juges, la cité est pauvre mais garde une certaine importance: elle est maintes fois mentionnée dans l'Écriture. Avec David et Salomon, elle recouvre une réelle prospérité. Et, sous le règne de Jéroboam 1er (930-909 av. J.-C.) enfin, elle acquiert un prestige exceptionnel: au mépris de la Loi du Sinaï, le roi d'Israël y dresse «une image sculptée» autour de laquelle s'organise le culte (1er ROIS, chap. 12, vers. 28-29). Sans doute le sanctuaire était-il somptueux: c'est ce que pensent les archéologues qui - jusqu'ici sans succès cherchent sous le village moderne de Beitin.

Quelque deux cents ans plus tard, vers 750 av. J.-C., la voix du prophète Amos s'élève pour stigmatiser Béthel (chap. 3, vers. 14; chap, 4, vers. 4) qu'il appelle par dérision Bet-Aven: non plus «maison de Dieu», mais «maison du néant». 

La ville est alors riche; les notables du royaume du nord se «vautrent» dans le luxe et la luxure (AMOS, chap. 6, vers. 13).

Un sceau d'argile inscrit, datant du IVe ou VIIIe siècle avant notre ère, récemment découvert, permet de constater qu'un siècle seulement après la visite de la reine de Saba en Israël, le commerce avec l'Orient florissant encore à Béthel: il témoigne de la présence de marchands d'encens venue du sud de l'Arabie.

En 724, l'invasion des Assyriens mettra fin à l'opulence, mais, un siècle plus tard, les Babyloniens, nouveaux occupants, accordent aux Juifs le droit d'y rebâtir un sanctuaire.

Si Béthel est épargnée en 586, alors que Jérusalem s'effondre sous les coups de Nabukodonosor, elle ne survivra pas à la puissance perse (VIe siècle av. J.-C.). Pour les contemporains d'Esdras et de Néhémie, ce n'est plus qu'un village.

La cité reprend vie toutefois sous le règne d'Alexandre le Grand et croîtra sans cesse jusqu'à la conquête musulmane. Dans les premiers siècles de notre ère, elle fut dotée de citernes qui la mettaient à l'abri des caprices des saisons et des rigueurs d'un siège.

Mais la ville byzantine, très étendue, demeurait vulnérable et dut notamment se protéger contre les Samaritains en révolte qui déjà avaient massacré la population chrétienne de Naplouse. Ses habitants édifièrent de nouveaux remparts grâce aux moellons puisés dans l'ancienne muraille du XVIIIe siècle av. J.-C. Mais, au Vlle siècle, l'invasion des Arabes marqua irrémédiablement le déclin de Béthel qui ne s'est jamais relevée depuis.

M.-C. HALPERN

© En ce temps-là, la Bible No 72


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Le sarcophage du souverain sacrificateur Caïphe est exposé au musée d'Israël

Le sarcophage du souverain sacrificateur Joseph-Caïphe, dont la découverte il y a deux ans a fait sensation dans les milieux archéologiques, est à présent exposé au musée d'Israël. Le sarcophage a été découvert par hasard, lors de travaux de terrassement effectués pour la construction de la promenade Haas, à Jérusalem, et ce dans la zone d'où l'on voit le mont du Temple. On a trouvé à cet endroit tout un dispositif de cavités funéraires contenant de nombreux cercueils. L'un d'entre eux, particulièrement bien décoré, portait l'inscription en hébreu «Joseph-Caïphe». Le sarcophage en pierre d'une beauté rare a fait conclure aux chercheurs qu'il s'agit là du dernier lieu de repos de ce grand prêtre qui a livré Jésus aux Romains. Le sarcophage, qui passe pour l'une des découvertes archéologiques les plus importantes d'Israël, est exposé au musée dans la même salle que celle qui contient une partie d'une chaise en pierre que l'on a trouvée dans l'amphithéâtre de Césarée. Elle appartenait au procurateur romain Ponce Pilate. (ZL)

© Nouvelles d'Israël 02 / 1993


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CAPHARNAUM: Sa ville 

Le voyageur pressé qui parcourt la Galilée risque de négliger ce petit port abandonné sur les rives tranquilles du lac de Tibériade: l'antique Capharnaüm n'est plus habitée aujourd'hui que par quelques pères franciscains qui veillent sur les ruines de la cité évangélique où le Christ habita et que Matthieu (chap. 9, vers. 1) désigne comme «sa ville».

Voici quelque 2 000 ans, l'agglomération, peuplée surtout de pêcheurs, marquait une étape sur la «via maris», route de commerce reliant Damas à la Méditerranée, et se trouvait dotée d'une modeste garnison ainsi que d'un poste de douane, aux confins des États confiés par le protectorat de Rome à deux roitelets fils d'Hérode le Grand: Hérode Philippe II, tétrarque d'Iturée et Hérode Antipas, tétrarque de Galilée. Ce fut durant la plus grande part de sa vie publique la patrie d'adoption de Jésus qui logeait probablement dans la maison de Pierre et André, venus eux-mêmes de Bethsaïde, sur l'autre rive du Jourdain.

Dès le XIXe siècle, les archéologues s'attachèrent à retrouver les restes de la «cité du Christ». En 1866, malgré l'hostilité de la population bédouine, les Anglais entreprennent de dégager les ruines. En 1905, et jusqu'à la première guerre mondiale, les Allemands Kohl et Watzinger s'emploient de leur côté à l'étude minutieuse de rares vestiges. En1921, le père Orfali leur succède. Mais, après lui, le site de Capharnaüm va rester à l'abandon pendant près de cinquante ans, jusqu'à la reprise des fouilles par la Custodie Française de Terre Sainte, en 1968, à l'occasion du dix-neuvième centenaire des apôtres Pierre et Paul.

Les recherches ainsi effectuées, non sans de longues interruptions, depuis plus d'un siècle, ont permis de retracer le passé de la petite ville galiléenne.

Il ne remonte pas à la haute Antiquité: Capharnaüm n'est jamais mentionnée dans l'Ancien Testament et, de fait, les premières maisons dont on a découvert les ruines, ne datent que du 1er siècle avant notre ère. Bien que la région soit d'une fertilité exceptionnelle, les demeures des habitants ne décèlent pas une grande prospérité: les constructions grossières en basalte noir ne renfermaient que des ustensiles de cuisine, des lampes, quelques hameçons et, çà et là, des meules ou des pressoirs à huile.

L'une de ces demeures, celle-là même que la tradition attribuait à Pierre, avait été recouverte par une basilique octogonale au Ve siècle. Les archéologues ont pu néanmoins déceler dans la fouille certains indices d'une vénération particulière qui date du 1er siècle. Incorporé à un bloc d'habitations connu des spécialistes sous le nom de «insula-2», la maison, dont le sol était à l'origine en terre battue très noire, se composait d'une grande pièce de sept mètres sur six mètres cinquante. Les murs, en gros blocs de basalte sans mortier, devaient être couverts d'un pauvre toit de branchages et de torchis.

Il apparaît que, dès le 1er siècle en effet, la maisonnette fit l'objet de soins spéciaux: ainsi recouvrit-on d'abord le sol de plusieurs couches de chaux battue. Mais ce n'est, semble-t-il, qu'au Ille siècle, sous le Bas-Empire romain, que les Juifs convertis au christianisme ornèrent richement cette «domus ecclesla», maison de l'assemblée des fidèles :le toit fut reconstruit, on éleva pour le soutenir des pilastres surmontés d'arcs; enfin, les murs furent enduits d'un crépi polychrome sur lequel les pèlerins, au long des siècles, laissèrent des graffitis attestant leur foi. Les archéologues en comptent cent vingt-quatre en grec, dix-huit en syriaque et quinze en hébreu. Une grande pièce annexe fut aussi édifiée au nord de la construction primitive, et l'ensemble du lieu saint protégé par un vaste enclos d'environ trente mètres de côté.


La basilique voisine la synagogue

C'est au début du Ve siècle que la basilique byzantine remplaça tous ces édifices,recouvrant ce qui n'avait pas été abattu pour lui faire place. Ses infrastructures sont aujourd'hui complètement mises au jour, ainsi quela riche mosaïque dont elle était décorée. Sur une surface totale de vingt-deux mètres de diamètre, elle était faite de deux octogones concentriques, comportant des portiques sur cinq côtés et des dépendances sur les faces est et sud-est. L'octogone central était orné de huit pilastres, sans doute destinés à supporter la charpente et le toit de tuiles. L'architecte s'était employé non seulement à faire coïncider son plan avec celui de la salle vénérée, mais avait pris soin également de conserver les vieux murs sur une hauteur d'un mètre cinquante.

Un peu au nord de ce sanctuaire chrétien, gardien de l'émouvant souvenir de la vie évangélique du Christ, s'élèvent les ruines les mieux préservées de Capharnaüm: celles de la synagogue, une des plus belles de Galilée, mais qui ne date malheureusement pas du même temps que «la maison de Pierre».

Construite en calcaire blanc royal, vers la fin du Ile siècle ou au début du Ille siècle, sous les règnes de Septime-Sévère ou de Caracalla, elle était somptueuse. Les éléments architecturaux découverts permettent d'en imaginer assez précisément l'apparence. 

Au sommet d'un escalier encadré par deux lions sculptés, la façade était percée de trois portes surmontées d'une vaste baie dessinant un arc en plein cintre. Partout s'étalaient des thèmes décoratifs baroques, fortement influencés par l'hellénisme: guirlandes, génies ailés, coquilles marines, couronnes de chêne, grappes de raisin, feuilles de vigne, palmiers, aigles, griffons...

 

À l'intérieur, la salle, de plan basilical, était divisée en trois nefs par une colonnade corinthienne. Au rez-de-chaussée se réunissaient les hommes, les femmes étant admises dans les galeries de l'étage. Lors de la prière, tous se tournaient vers Jérusalem, au sud. Près de l'entrée, se trouvait la «tébah», l'armoire contenant les rouleaux de la Loi, et tout au long des murs latéraux courait une double banquette de pierre sans doute réservée aux hôtes de marque.

La décoration intérieure semble avoir été aussi riche que celle de la façade: on a retrouvé des bas-reliefs ornés de rosettes, de couronnes, de grenades, de cratères, de chandeliers à sept branches ou d'étoiles de David. L'un d'eux intrigue les experts: il montre un véhicule à colonnes, fermé par une porte à deux battants. Selon Watzinger, ce serait une figuration de la «caruca», la voiture des dignitaires de l'empire. Mais, pour certains, il s'agirait du char mystique décrit dans la vision d'Ézéchiel (chap. 1 et 10); tandis que d'autres ne voient là qu'une armoire mobile, utilisée dans les premières synagogues, et qui renfermait les livres saints.

Au Vle Siècle, lors du tremblement de terre qui ravagea la Palestine, la synagogue deCapharnaüm s'écroula, ensevelissant sous ses décombres un homme qui s'était réfugié dans l'atrium et rencontré là par les chercheurs après quatorze siècles. 

À l'occasion des fouilles actuelles, on s'est naturellement demandé si le monument n'avait pas été édifié sur l'emplacement exact d'une synagogue plus ancienne.

Plusieurs arguments portent à le croire et d'abord celui qu'on tire de la tradition qui depuis toujours, en Palestine comme ailleurs, incitait à construire tout nouvel édifice religieux sur les vestiges du précédent. Il n'est donc pas impossible que l'on retrouve bientôt les vestiges de celui-ci dans cette même ville où le Fils de l'homme enseigna au 1er siècle. En ce moment même, les archéologues s'y emploient.


M.-C. HALPERN

© En ce temps-là, la Bible No 76


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Combats de gladiateurs à Beth Govrin

Des fouilles faites à Beth Govrin ont livré la première preuve que des combats de gladiateurs avaient eu lieu en Israël parmi les Romains. Les archéologues ont mis au jour un amphithéâtre de 3 000 places assises. On a trouvé, à proximité de l'arène, des couloirs souterrains, par lesquels les fauves, des ours et des lions, étaient amenés en lice. 

Les chercheurs posent le fait que, parmi les gladiateurs déchirés par les bêtes, il se trouvait aussi des juifs, qui avaient été fait prisonniers durant la révolte, durement réprimée, de Bar Kochba.

Beth Govrin avait été conquis en 132-135 après Jésus-Christ, lors de la répression de la révolte de Bar Kochba. Les conquérants romains et les prisonniers juifs ont construit là beaucoup d'édifices publics, notamment un magnifique établissement de bains et un amphithéâtre.

© Nouvelles d'Israël Mai 1996 / P 21


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Découvertes à Césarée

De vastes bâtiments datant de la domination des généraux romains viennent d'être mis à jour; parmi ceux-ci, le tribunal où l'apôtre Paul aurait été jugé. (Voir Actes 23,23 et suiv.; 26, 1 et suiv.)

Le complexe, de dimensions colossales, a été construit au premier siècle après Jésus-Christ et couvre une superficie de 15.000 mètres carrés. Il servait de quartier général aux généraux romains et se trouvait entre l'hippodrome et le théâtre de Césarée. Outre le tribunal, on y trouve un palais, des bureaux, des cours et de superbes bains. 

Le chef des fouilles, le Dr Josef Porat, pense qu'à cause de leur lien avec Paul, ces lieux vont attirer de nombreux touristes étrangers et qu'ils pourraient même devenir un lieu de pèlerinage pour les chrétiens.

© Nouvelles d'Israël 12 / 1997


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Découverte de la plus ancienne synagogue d'Israël

La synagogue la plus ancienne d'Israël a été découverte par une équipe d'archéologues de l'Université hébraïque. Elle se trouve à côté du palais d'hiver hasmonéen de Jéricho dont la mise au jour est en passe de se terminer.

Sur la base des découvertes qui ont été faites, le chef de l'équipe de fouilles, le professeur Ehud Nezer, indique qu'il s'agit d'une synagogue datant de l'époque de la destruction du deuxième Temple, qui aurait été construit entre 50 et 75 avant J-C. L'édifice fut détruit par un tremblement de terre qui frappa la région en 31 avant J-C. 

La synagogue fut érigée par la reine Shlomzion ou l'un de ses fils.

Le professeur Nezer considère cette découverte comme importante en raison de l'ancienneté du bâtiment et de son lien direct avec la dynastie hasmonéenne, mais aussi à cause des informations qu'il va fournir sur le caractère et la fonction des synagogues en Israël avant la destruction du Temple.

La synagogue avait une surface d'environ 187 m2. La salle était entourée des quatre côtés par des colonnes carrées. Le lieu de prière faisait partie d'une zone plus vaste où se trouvait également un bain rituel qui devait servir aux fidèles.

Après le tremblement de terre survenu en 31 av. J.-C., l'ensemble du domaine fut cédé à Hérode, qui construisit son second palais sur les ruines de la synagogue. 

© Nouvelles d'Israël 06 1998


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Découverte de Jarmuth, capitale du royaume de Canaan

La ville cananéenne de Jarmuth (cf. Jos. 10, 3), vient d'être mise à jour par des archéologues. Cette ville, qui était la capitale du royaume de Canaan, était connue il y a 5000 ans comme centre politique important.

La ville de Jarmuth a fait partie de la coalition des cinq rois dirigée par le roi de Jérusalem. Ces cinq rois voulaient partir en guerre contre le peuple de Gabaon et le punir d'avoir conclu une alliance avec Josué en dépit de la politique menée par tous les rois cananéens.

D'après le récit biblique (Josué 10), Josué s'est lancé dans une guerre éclair contre les cinq rois et les a vaincus. Mais à l'époque, la ville de Jarmuth n'a pas été conquise par les enfants d'Israël.

Jarmuth se trouve près de Beit Shemesh, à environ 30 km à l'ouest de Jérusalem. Jusqu'à présent, les archéologues ont mis à jour le temple, le quartier d'habitation, dont les sols sont recouverts de mosaïques primitives, et la «région industrielle». Les chercheurs ont également dégagé les dispositifs de défense et ont été impressionnés par leurs dimensions. Elles atteignent une largeur de 40 mètres et les murs et la porte de la ville font sept mètres de haut. Ces fouilles sont réalisées par une équipe d'archéologues français et financées par le gouvernement français. (ZL)

© Nouvelles d'Israël 10 / 1992


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Découverte d'un grand tunnel

Un tunnel gigantesque a été découvert le mois dernier. Il faisait partie du système d'approvisionnement en eau de Césarée, la ville d'Hérode. Ce tunnel, creusé au premier siècle après Jésus-Christ, fut utilisé jusqu'en l'an 640, c'est-à-dire jusqu'à la conquête de la ville par les Arabes. Il a été découvert sous le village arabe de Jasser-A-Sarka aux contreforts du Mont Carmel. Par ce tunnel, on amenait autrefois l'eau des montagnes Shuni jusqu'à Césarée au bord de la mer Méditerranée. Les archéologues qui l'ont découvert furent surpris par le caractère hautement technique de la construction. La longueur du tunnel qui a été dégagé est de 400 mètres, et il mesure 1,80 mètre de haut et 1,20 de large. 

© Nouvelles d'Israël 05 Mai 1991


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Découverte d'une caverne de la période du deuxième Temple

Les autorités israéliennes pour les antiquités ont découvert à Jérusalem une caverne immense qui servait probablement de carrière et de lieu de taille de pierres, datant de l'époque du deuxième Temple. La caverne, mise au jour lors de terrassements pour une nouvelle route, se trouve dans les contreforts orientaux du mont Scopus. Selon des experts, il s'agit de la plus grande caverne de ce genre découverte à ce jour.

À l'intérieur, on a trouvé des milliers de morceaux de pots de pierre qui devaient probablement servir à des fins rituelles. Les archéologues pensent que certaines de ces pièces devaient être utilisées pour le service dans le Temple. D'après eux, étant donné la grandeur considérable de la caverne et le nombre des choses trouvées, il faudra un temps fort long pour que l'on puisse se prononcer avec exactitude sur la signification de cette découverte.

© Nouvelles d'Israël 09 / 1999


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Les traces du déluge

Nos lecteurs savent que de nombreuses traditions, particulièrement denses et précises en Mésopotamie, sur les rives du Tigre et de l'Euphrate, retracent parfois en termes proches de ceux de la GENÈSE l'aventure exceptionnelle d'un homme qui sauve l'espèce humaine et même souvent les espèces animales, en les recueillant sur un gigantesque bateau, tandis que le monde habité est implacablement recouvert par les eaux.

Depuis longtemps historiens et géologues avaient multiplié les hypothèses pour expliquer ce cataclysme dont quelques survivants auraient pu transmettre le témoignage aux générations suivantes. Mais aucun homme de science vraiment sérieux ne prétendait apporter de preuves matérielles de telles inondations supposées dues, notamment, à la fonte brutale de la croûte glaciaire qui pouvait recouvrir alors des continents entiers.

Or, en 1928, un télégramme signé de Woolley, savant de réputation mondiale qui dirigeait les fouilles d'Ur, patrie de la famille d'Abraham en Chaldée, faisait sensation: «Nous avons découvert les traces du déluge...»

Werner Keller, reporter passionné et passionnant des pays bibliques, auteur de «La Bible arrachée aux sables» (2), raconte en détail cette extraordinaire affaire:

«Les puits devenaient de plus en plus profonds et, au fur et à mesure de l'avancement des forages, de nouvelles couches de dépôts contenant des débris de vases divers étaient découvertes. Chose curieuse, les archéologues constatèrent que les objets en céramique restaient toujours identiques à ceux qui avaient été trouvés dans les «sépultures royales». On pouvait en déduire que, durant des siècles, la civilisation sumérienne n'avait pas subi de changements notables: elle semblait avoir connu très tôt un degré tort élevé de développement.

Lorsque, après des jours et des jours d'efforts, des ouvriers vinrent annoncer à Woolley qu'ils avaient atteint une couche de terrain vierge, il alla se rendre compte de la chose par lui-même et constata que ses hommes avaient raison: subitement, il n'y avait plus aucune trace du passage de l'homme dans la terre: quelques objets encore, des traces d'incendie, puis plus rien. «Enfin», pensa d'abord Woolley, puis il examina soigneusement la nouvelle couche de terrain et s'aperçut qu'il s'agissait d'argile, identique à celle de certaines alluvions.

À la suite de mesures et de calculs très précis, Woolley fut amené à tirer de cette découverte des conclusions tout à fait différentes de celles qui s'étaient d'abord imposées à son esprit. «Je constatai que nous étions à un niveau beaucoup trop élevé par rapport à celui de l'eau du fleuve pour qu'il ait pu s'agir de l'île sur laquelle la première agglomération fut établie», raisonna le savant.

Par conséquent, il ne pouvait plus être question d'alluvions laissées par l'Euphrate. Mais alors, de quoi s'agissait-il? Aucun des collaborateurs de Woolley ne sut trouver une explication plausible. On décida donc de continuer à creuser,

impatient, l'archéologue assista aux travaux. La terre ramenée à la surface était soigneusement visitée: on n'y trouva rien. Le puits s'enfonça de plus en plus, un mètre, deux mètres... toujours rien.

Après trois mètres environ, la couche argileuse s'interrompit aussi subitement qu'elle avait commencé. Les savants se demandèrent alors ce que la suite allait leur réserver.

Les premiers échantillons de terre remontée fournirent la réponse à leur question. Ils n'en croyaient pas leurs yeux. Là où ils s'attendaient à trouver de la terre vierge, ils déterrèrent de nouveau des débris parmi lesquels se trouvaient des fragments d'objets en céramique.

Donc, au-dessous d'une couche alluviale de près de trois mètres, on retombait sur de nouveaux vestiges d'établissement humain. Toutefois, la céramique changée d'aspect. Les vases découverts au-dessus de la couche argileuse avaient manifestement été produits sur des tours à potier, alors que ceux qui se trouvaient au-dessous avaient été façonnés à la main. D'autre part, malgré les recherches les plus méticuleuses,

aucun objet métallique être découvert. Les outils qui se trouvaient dans la nouvelle couche étaient faits de silex taillés. Il s'agissait donc de vestiges datant de l'âge de pierre.

C'est alors que le monde reçut le télégramme sensationnel. Les journaux anglais et américains consacrèrent à l'événement des titres impressionnants.»


Une tentation bien séduisante

La couche argileuse et vierge de tout débris que venait de découvrir Woolley séparait nettement en effet les vestiges de deux époques différentes de la civilisation. Quelle tentation de reconnaître là une preuve bien concrète de ce déluge attesté par tant de littératures anciennes!

Un autre savant y succomba, ce fut Langdon qui dirigeait les fouilles de Kish, au nord d'Ur. Il découvrit également – mais hélas, à un autre niveau que Woolley – une couche d'alluvions vierges de

0.30 m d'épaisseur, correspondant à une sérieuse inondation (trois autres semblaient d'ailleurs l'avoir précédée). Mais Langdon se heurta à une énorme difficulté: il avait découvert, sous la couche vierge, des cylindres gravés représentant Gilgamesh, héros légendaire postérieur au «déluge» des traditions assyro-babyloniennes.

Ainsi les «traces du déluge» fournissent-elles parfois des données contradictoires.

On peut cependant affirmer que, vers 4000 avant J.-C.. se sont produites des crues exceptionnelles et que ces inondations successives laissèrent aux habitants horrifiés l'impression du déluge.

C'est sur ce fond que se greffent les traditions rapportant le sauvetage qui devait permettre la survie de l'humanité et de la faune, grâce à la construction d'un bateau gigantesque: une arche monumentale aux dimensions si imposantes qu'elles laissent rêveur. 

Selon les mesures que mentionne l'épopée de Gilgamesh (3), Iongueur et largeur sont égales, ce qui fait de l'arche une sorte de gros baquet flottant. L'intérieur est divisé par six planchers latéraux et chacun de ces étages est fractionné en neuf sections, ce qui donne soixante-trois cellules.

La Genèse, elle, nous indique des mesures qui se rapprochent davantage de la nautique moderne: 150 mètres de longueur, 25 de largeur et 15 de hauteur, le tout couvert d'un toit, et asphalté.

Un seul document, un manuscrit arabe de la bibliothèque du couvent du Sinaï, précise l'affectation des locaux à l'intérieur de l'arche: le bétail dans la cale, les oiseaux dans le deuxième pont, les humains à l'étage supérieur, femmes d'un côté, hommes de l'autre. Entre eux, le cadavre d'Adam, exhumé pour la circonstance.

«Or le vingt-septième jour du septième mois, l'arche vint reposer sur les monts d'Ararat», dit la Bible...


Les «vestiges» ont disparu

Très tôt, les curieux furent attirés par le plus haut sommet de ce massif: ce mont Ararat qui, en Arménie, à l'est de la Turquie, près de la frontière soviétique, culmine à plus de 5 000 mètres. Mais volcan fantasque, glacier sauvage, il terrifia longtemps les hommes, car on le disait mystérieusement inaccessible.

Cependant, en 1829, il fut vaincu par le Russe Frédéric Parrot.

Puis en 1876, lord Byrceramassa sur ses roches, à une altitude de 4500 mètres, un morceau de bois où il s'amusa à retrouver un débris de la charpente de l'arche. En1916, l'aviateur russe Rosvitsky, survolant le mont, affirma avoir aperçu sur une des pentes les débris d'un esquif antique. Aussitôt, le tsar envoya une expédition qui, nous dit-on. «retrouva des vestiges et conclut à l'identification»... Malheureusement, vestiges et rapport disparurent pendant la révolution de 1917!


Chacun peut du moins en rêver

En 1955, le Français Fernand Navarra, après une tentative infructueuse, gravit le terrible glacier au prix de difficultés extraordinaires avec son fils âgé de onze ans: il réussit à ramener un«morceau d'épave» trouvé au sommet et qui semble être vieux de 5 000 ans. Fièrement, il intitule le récit de son exploit: «J'ai trouvé l'arche de Noé». 

Faut-il dire que les savants sont sceptiques?... Si d'autres expéditions sont parties, depuis, pour le mont Ararat, c'est dans un but sportif plutôt qu'archéologique.

En admettant qu'on puisse prendre à la lettre sur ce point le récit de la Bible qui n'a rien d'un rapport à société savante. Remarquons que l'auteur de la Genèse parle «des monts d'Ararat».

Or, au cours des siècles, on a vu l'Ararat localisé dans le Caucase par l'historien Josèphe, et même à Ceylan par les Samaritains: il semble en fait raisonnable d'identifier «les monts d'Ararat» avec l'Arménie entière, l'Urartu des Anciens.

Comment expliquer alors ces multiples témoignages de visiteurs du mont Ararat qui affirment la présence d'un vieux bateau là-haut, ou qui même en rapportent des vestiges?... Selon M. Dupont Sommer, les explorateurs auraient peut-être signalé, et les aviateurs survoler les restes d'un monument ou d'une chapelle élevés «vers la fin du Moyen Âge par exemple» par «un groupe d'anachorètes ou de religieux» pour rappeler «l'aventure miraculeuse de Noé, aux lieux mêmes où la tradition biblique avait fait aborder le patriarche et sa famille». L'hypothèse en vaut une autre. Elle n'empêchera personne de rêver à l'arche de Noé... que les éruptions volcaniques et l'érosion glaciaire auraient respecté, à travers les millénaires!


M.C. HALPERN

© En ce temps-là, la Bible  No 2 pages II- III.


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Des pierres pour témoigner de la véracité de la Parole de Dieu 

LA BIBLE A QUAND MÊME RAISON! 

Ce sont principalement des personnes croyant en la Bible qui ont lancé l'archéologie dans les pays bibliques, dans le but de découvrir des preuves de l'authenticité de ses écrits. À mesure que cette discipline universitaire évoluait, on a vu se multiplier les scientifiques voulant démontrer exactement le contraire. Il est effectivement difficile de prouver, à l'aide de trouvailles archéologiques, des faits datant de plusieurs millénaires, mais aussi de les dater et d'attester leur âge de façon convaincante. Mais cela devient plus ardu encore lorsque l'on veut vérifier des faits pour lesquels il n'existe aucun témoignage tangible, comme la fuite hors d'Égypte, les 40 années dans le désert suivies de l'arrivée en Terre promise d'un peuple qui menait une existence nomade et n'a laissé pratiquement aucune trace sous forme de constructions permanentes.

Depuis les débuts de la critique biblique au 17ème siècle avec Spinoza et Hobbes , jusqu'à Wellhausen vers 1880 et même de nos jours, la désagrégation de la véracité des Saintes Écritures a pris des proportions de plus en plus destructrices. Plusieurs théories alternatives quant à la conquête de la Terre promise ont été développées, ne considérant plus les écrits bibliques que comme des légendes mythologiques écrites a posteriori.

Ce n'est qu'après la conquête de la Cisjordanie, de la Judée et de la Samarie par Israël en 1967 qu'il a été possible de procéder à des fouilles systématiques des secteurs concernés, où les tribus d'Israël se sont d'abord implantées après être entrées dans le pays. Par la suite, on a découvert environ 200 sites habités ou entrepôts contenant des fragments de céramique qui dataient du 12ème ou du 13ème siècle avant Jésus Christ. Ces lieux, qui étaient généralement inconnus, se distinguent des sites cananéens.

Mais la découverte de l'autel de Josué sur le mont Ebal (Jos. 8,30-35) mis au jour grâce à huit chantiers entre 1982 et 1989, est révolutionnaire. Les dimensions de l'autel correspondent parfaitement à ce que l'on peut lire en Ezéchiel 43, et elles sont telles que les décrit la Mishna pour le second Temple. Cette exhumation a pour la première fois permis de démontrer que les autres découvertes étaient presque à coup sûr d'origine israélite. Pour le Dr Adam Zartal, qui dirige le service d'archéologie de l'université de Haïfa, «les résultats confirment l'immigration des tribus d'Israël et leur développement national et religieux dans le pays à une époque très reculée, comme le décrit la Bible. Nous devons réfuter les affirmations des négateurs de la Bible, qui prétendent que l'arrivée en Terre promise n'a eu lieu que plus tard et ne doit plus s'entendre que dans un sens mythologique et non réel. L'autel du mont Ebal prouve également que le Deutéronome et le Livre de Josué ont été écrits très tôt, ou comme je le crois, tout de suite après les événements réels.» 

À part quelques débats, l'annonce de cette découverte en 1990 n'a guère soulevé de réaction au sein de la communauté scientifique. Au contraire, on a constaté un silence frappant de la part de ceux qui critiquent la fiabilité de la Bible. En 1991, le professeur Larry Steiger, de l'Université de Harvard, a rompu le silence en déclarant: «Si un autel sacrificiel s'est effectivement dressé sur le mont Ebal, cela a une influence révolutionnaire sur nos recherches. Tous les archéologues bibliques doivent retourner en première année et réapprendre le B-A-BA de l'archéologie biblique.» Ce mea culpa du professeur Steiger explique sans doute pourquoi les spécialistes ont préféré garder le silence.

Si les nouvelles découvertes sont effectivement fondées, elles seront à l'origine d'une nouvelle conception révolutionnaire admettant le caractère historique des écrits bibliques. Le professeur Zartal estime qu'il est temps d'ouvrir un débat public sur les nouvelles fouilles et découvertes antiques faites en Samarie. Une fois de plus, il se confirme que la Bible a bel et bien raison! Il ne serait donc pas étonnant que l'on finisse par constater que la différence d'environ 2000 ans entre les indications chronologiques de la Bible et la datation scientifique moderne de l'entrée au pays de Canaan est une erreur scientifique. 

Quoi qu'il en soit, ces nouvelles découvertes nous confortent dans la foi en la crédibilité de la Bible! Et ainsi se confirme la parole de Jésus: «S'ils se taisent, les pierres crieront!» (Luc 19,40). C'est pourquoi rien ne doit nous faire taire, et nous devons annoncer la véracité de Sa Parole et la mettre en lumière!


FREDI WINKLER

© Nouvelles d'Israël Janvier 2000


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